Valorisation des bas-fonds dans l'arrondissement de Offè (commune de Savè).( Télécharger le fichier original )par Olakunlé Aaron DAOUDOU Université dà¢â‚¬â„¢Abomey-calavi - Maitrise en géographie 2012 |
DE SAKIN COMMUNE DE OUESSE ai ô- ro m m N A J o tr COMMUNE DE GLAZOUE + Atctiakpa II Gobé, CO NE DE DAS A-ZOUME
Ay,ODkOi' ~
Figure 2 : Situations géographique et administrative du secteur d'étude
2.1.2. Contexte climatique
2.1.3. Formations pédologiques
2.1.4. Réseau hydrographique
2.1.5. Caractéristiques humaines
2.2. Types d'aménagement dans les bas-fonds
2.3. Techniques culturales de mise en valeur des bas-fonds à Offè
2.3.1. Préparation des sols dans les bas-fonds
2.3.2. Technique de labour pratiquée dans les bas-fonds à Offè
2.3.3. Semis à la volée et repiquage dans les bas-fonds
2.3.4. Entretien dans les bas-fonds
2.4. Fertilisation des sols dans les bas-fonds
2.5. Moyens de protection des cultures dans les bas-fonds
2.6. Récolte
2.7. Système de maîtrise de l'eau dans les bas-fonds
2.8. Diversification agricole dans les bas-fonds
CHAPITRE IIIASPECTS SOCIOECONOMQUES LIES A LA MISE EN VALEUR
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Source : Enquête de terrain, mars 2012.
L'analyse de ce tableau montre que plus de 55 % des exploitants sont relativement jeunes. Le plus âgé a 77 ans tandis que le plus jeune a 25 ans.
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L'âge moyen des exploitants de bas-fonds est 40 ans. Environ, 86 % de ces exploitants agricoles sont des adultes dont l'âge se situe entre 32 et 60 ans. La représentativité de cette couche montre que la mise en valeur des bas-fonds a commencé depuis plus de trois décennies.
La taille groupée des ménages enquêtés est résumée dans le tableau VII. Tableau VII : Taille groupée des ménages des exploitants (%) de bas-fond
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Source : Enquête de terrain, mars 2012
La taille moyenne des ménages enquêtés est de 5 personnes. Les familles constituées de 1 à 6 individus sont majoritaires (61 %). Ces ménages sont ceux des jeunes couples. Environ, 34 % des ménages sont constitués au moins de sept individus et 05 % sont aussi constitués de 10 à 12 individus. Cette dernière catégorie regroupe les familles polygames.
La taille des ménages des exploitants constitue un atout en matière de main d'oeuvre à employer dans la mise en valeur des bas-fonds.
Dans les bas-fonds, les producteurs exploitent de petites superficies. En moyenne 32 % d'entre eux exploitent des superficies équivalentes à 1/2 d'hectare, 43 % travaillent sur une superficie équivalente à 1 hectare, 14 % exploitent des superficies équivalentes à 2 hectares, 9 % exploitent des superficies de 3 hectares, 2 % exploitent des superficies de 4 hectares (figure 6).
14%
Répartition des superficies
43%
9%
2%
32%
1/2 Ha
1 Ha
2 Ha
3 Ha
4 Ha
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Figure 6 : Regroupement des exploitations par taille
Source : Enquête de terrain, mars 2012
Deux paramètres peuvent expliquer le fait que les producteurs exploitent une petite superficie dans les bas-fonds. Le premier est lié au sexe car 38 % des femmes exploitent moins d'un hectare. Le second est lié aux techniques utilisées qui ne permettent pas d'emblaver une grande superficie.
Les principaux facteurs de production observés dans le secteur d'étude se résument en trois éléments essentiels. Il y a l'accès à la terre, la main d'oeuvre et le capital financier. Chacun de ces trois facteurs sont abordés dans cette partie.
Les terres de bas-fonds sont accessibles à 91 % des producteurs dans l'Arrondissement de Offè. Seuls les villages de Atchakpa ont quelques problèmes d'accès à la terre (42 %). Cela s'explique par l'implantation de la Sucrerie de Complant du Bénin (ex-SSS) qui occupe un domaine évalué à plus de cinq mille hectares. Les deux modes d'accès à la terre sont le mode traditionnel (héritage, don et emprunt) et le mode moderne (achat).
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La figure 7 présente les modes d'acquisition des terres de façon générale dans ledit
arrondissement.
18 %
5 % 4 %
73 %
Achat Emprunt Don Heritage
Figure 7 : Modes d'acquisition des terres de bas-fond
Source : Enquête de terrain, mars 2012
Les modes d'acquisition appliqués sont l'héritage, l'emprunt, l'achat et le don. Ainsi, l'héritage (18 %) et le don (73 %) sont les plus fréquents. Les terres sont aussi dans les 32 % des cas des propriétés individuelles. Il ressort de l'analyse de cette figure que le régime foncier facilite l'acquisition des terres de bas-fonds.
La main d'oeuvre est l'un des facteurs les plus déterminants de la production agricole. Il existe deux formes de main d'oeuvre dans les villages enquêtés : la main d'oeuvre familiale et celle salariale. La main d'oeuvre se fait de plus en plus rare avec la reprise des activités de la SUCOBE qui occupe les jeunes actifs. Les plus utilisées sont familiales et/ou salariales (64 %). La main d'oeuvre familiale occupe en moyenne 13 % et celle salariale représente 23 %. La priorité est mise sur la main-d'oeuvre familiale composée de l'époux ou des épouses, des enfants et autres membres de la famille (cousins, tantes, oncles, neveux, etc.). Celle-ci est très peu coûteuse. Le second cas est composé d'occasionnels venus des villages
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environnants. Les chefs d'exploitation ne font recours à cette main-d'oeuvre que lorsque les tâches à exécuter sont importantes et urgentes.
On a constaté que l'entraide est aussi une forme de main-d'oeuvre très développée. Les occasionnels sollicités pour la récolte dans le champ du chef d'exploitation sont récompensés en fin de journée avec quelques mesures de riz par le chef d'exploitation.
Les producteurs ont plusieurs sources de financement de leur exploitation. On retient qu'il y a le financement sur fond propre (réserve financière), celui issu des crédits agricoles et des prêts sur tontine. La figure 8 présente le taux d'accessibilité à chacune de ces sources de financement des exploitations.
Taux d'accession (%)
40
80
70
60
50
30
20
10
0
Sources de financement des exploitations
Fond propre Crédit agricole Prêt sur tontine
69
35
9
Figure 8 : Sources de financement des exploitations
Source : Enquête de terrain, mars 2012
L'analyse de cette figure montre que le financement sur fond propre est la source majoritairement utilisée. Ainsi, 69 % des producteurs ont financé leurs exploitations à partir de leurs propres moyens. Par contre les 35 % et 9 % ont respectivement financé les leurs avec des crédits agricoles et des prêts sur tontine. Le taux relativement faible d'accès au crédit agricole s'explique par les critères
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d'octroi imposés par les institutions de micro finance et le manque de moyen pour faire face aux exigences de ces institutions. Celles-ci se résument en un bien qu'il faut mettre en garantie, avoir deux avaliseurs ou une caution etc. Les institutions de micro-finance présentes dans la localité sont la Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel (CLCAM), l'Association des Services Financiers (ASF-PROMIC), PADME et autres.
Généralement ces fonds contribuent favorablement au résultat d'exploitation. Dans le même temps, seuls les grands exploitants tirent profit. Par contre les petits exploitants n'arrivent pas toujours à bien gérer cet argent qui ne génère pour eux que de faibles bénéfices qui sont totalement utilisés en période de soudure.
L'analyse des impacts socioéconomiques s'est faite à travers le rendement des cultures, le revenu de la production et la profitabilité de la mise en valeur des bas-fonds.
La productivité est mesurée à travers le rendement et la rentabilité financière des cultures pratiquées dans les bas-fonds.
Le rendement du riz dans les bas-fonds varie entre 200 kg et 3,5 tonnes à l'hectare. Le rendement moyen est environ de 970 kg au cours de la campagne 2011. Il a été obtenu par 38 % des exploitants. Le rendement du riz de la campagne 2011 est globalement faible. Cet état de chose peut s'expliquer par deux facteurs : Le premier est relatif aux conditions défavorables à la productivité du riz dans les bas-
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fonds, ces conditions sont liées aux aléas climatiques (début tardif, déficit pluviométrique, arrêt précoce des pluies) surtout pour cette campagne.
Le deuxième facteur est d'ordre économique et est lié au manque de capital pour financer les exploitations. Les plus faibles rendements du riz ont été obtenus dans les champs où l'épandage d'engrais a fait défaut comme l'indique le tableau VIII.
Tableau VIII : Résumé ANOVA relative au rendement du riz par rapport au dosage d'engrais et de pesticide
Dosage d'engrais groupé Dosage herbicide et pesticide
Moyenne Sig Moyenne Sig
Sans engrais 457,69 #177; 94,19c
[50- 150[ 872,11#177; 93,03b 0,0001 Avec pesticide 1011,54#177;147,43a
[150 - 350] 1550 #177; 161,69a Pesticide/herbicide 1104,69#177;116,25a
Sans herbicide 865,78 #177; 137,45a
0,3995
Source : Enquête de terrain, mars 2012
Sig = significativité
NB : Les moyennes suivies d'une même lettre dans la même colonne ne sont pas
significativement différentes entre elles au seuil de 5 % suivant le test de Student-Newman-KeulsIl ressort de l'analyse de ce tableau que le rendement du riz dans les bas-fonds s'accroît au fur et à mesure que la dose d'engrais appliquée augmente. Ainsi, il existe une différence hautement significative entre les niveaux de rendement du riz obtenus dans les bas-fonds par rapport aux doses d'engrais appliquées. Les rendements les plus élevés ont été obtenus dans les parcelles où une dose comprise entre 150 et 350 kg a été appliquée.
Les rendements du riz entre l'application des herbicides et des pesticides ou non n'a aucune différence significative. En effet, si l'application des pesticides n'a aucune influence sur le rendement du riz cela pourrait s'expliquer par le fait que très peu de paysans utilisent les pesticides et à une très faible dose par rapport à celle recommandée. Cependant, l'utilisation des intrants agricoles dans les bas-fonds est un des facteurs qui détermine le rendement du riz.
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Le revenu de la production brute par superficie emblavée est déterminé en fonction de la production totale du riz, de son prix de vente et de la superficie emblavée.
Le revenu de la production brute par superficie emblavée varie de 15.000 FCFA /ha à 675.000 FCFA/ha. Cette variation dépend des rendements obtenus au cours la campagne. Le revenu moyen de la production brute par superficie emblavée est de 168.241 FCFA/ha. Environ, 34 % des producteurs ont obtenu un revenu supérieur ou égal à cette moyenne.
Le profit réalisé dans la mise en valeur des bas-fonds est évalué par le revenu net de la production du riz à l'hectare.
La rentabilité financière de la mise en valeur des bas-fonds est déterminée à partir du revenu net de la production du riz par superficie emblavée.
Le revenu net à l'hectare varie de 8.500 FCFA/ha à 492.000 FCFA/ha. Le revenu net moyen est de 92.683 FCFA/ha. Environ, 43 % des producteurs ont obtenu un revenu net supérieur ou égal à cette moyenne.
Le type de main d'oeuvre utilisé influe le niveau de rentabilité financière dans l'exploitation des bas-fonds, ainsi que le montre les résultats présentés dans le tableau IX.
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Tableau IX : Résumé ANOVA relative aux RNSe (FCFA/ha) selon le type de main
d'oeuvre utilisée.Type de main d'oeuvre Moyenne Erreur type F Sig
Familiale 49040.00 21486.60
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Source : Enquête de terrain, mars 2012.
L'analyse de ce tableau montre que les exploitants ayant utilisé la main d'oeuvre salariale ont un revenu moyen supérieur à ceux qui ont utilisé la main d'oeuvre familiale uniquement sans aucune différence significative entre les deux revenus nets par superficie emblavée selon le type de main d'oeuvre utilisée. L'effet de l'utilisation de la main d'oeuvre familiale est déterminant dans le coût de production parce qu'il permet de réduire les dépenses liées aux opérations culturales. Il faut remarquer que l'utilisation de la main d'oeuvre salariale est majoritaire et celle-ci permet aux paysans d'augmenter leur emblavure.
Les mesures d'accompagnement des aménagements agricoles des bas-fonds se résument fondamentalement aux encadrements techniques, aux crédits agricoles, aux subventions et autres actions que bénéficient les producteurs dans le cadre du Programme d'Urgence et d'Appui à la Sécurité Alimentaire (PUASA) axé sur la distribution des semences et des intrants à crédit. Dans un autre projet dénommé Projet d'Aménagement des Petits Périmètres Irrigués (PAPPI) financé par l'Union Européenne via la Banque Mondiale, les villages de Dani et Gobe ont bénéficié de la réalisation des aménagements sommaires constitués d'une levée topographique des sites et la construction des puits. La planche photographique 4 illustre les réalisations.
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Planche 4 : Site d'implantation du Projet (PAPPI) et ouvrages réalisés à Dani Prise de vue : Daoudou, mars 2012
Les photos (1) et (2) présentent un des sites ayant bénéficié les réalisations du Projet d'Aménagement des Petits Périmètres Irrigués. Un financement de la Banque Mondiale octroyé à l'Etat béninois a permis de faire des levées topographiques des bas-fonds et le forage de six ouvrages hydrauliques à Dani, Gobé et Okpara.
Les autres actions d'accompagnement sont résumées dans le tableau X. Tableau X : Action d'accompagnement dans l'exploitation des bas-fonds
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Source : Enquête de terrain, mars 2012
L'analyse du tableau montre que les producteurs ont accès aux crédits agricoles dans les proportions de 35 % des cas. Les subventions (25 %) se limitent aux dons de semences et des intrants à crédit que les producteurs obtiennent
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occasionnellement dans le cadre d'un programme traitant de la sécurité alimentaire. Plus de 25 % des producteurs bénéficient également d'encadrement technique.
L'utilisation des bas-fonds permet aux femmes de contribuer plus efficacement aux besoins de leurs ménages (Djagba, 2009). Les avantages liés à la mise en valeur des bas-fonds et les contraintes socioéconomiques que rencontrent les exploitants sont étudiés dans cette partie.
La mise en valeur des bas-fonds a contribué à l'amélioration des conditions de vie des exploitants. En effet, non seulement qu'elle a permis d'assurer l'autosuffisance alimentaire des ménages, les revenus issus de la production ont permis l'accès aux soins de santé et à la scolarité des enfants. Le tableau XI présente le bilan de l'ensemble des contributions et des réalisations dues à l'exploitation des bas-fonds.
Tableau XI : Contributions de l'exploitation des bas-fonds aux besoins des exploitants (%)
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Source : Enquête de terrain, mars 2012
L'exploitation des bas-fonds a permis d'assurer la sécurité alimentaire en moyenne à 76 % des exploitants, 69,6 % ont un accès amélioré aux soins de santé, 64,7 % à la scolarité des enfants et 27 % d'entre eux ont des réserves financières. Ces avoirs ont aussi permis d'autres réalisations. Les plus importantes sont consignées dans le tableau XII.
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Tableau XII : Proportion d'autres réalisations à partir des revenus de la mise en
valeur des bas-fonds (%)
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Source : Enquête de terrain, mars 2012
L'acquisition des matériels agricoles est la plus importante (77 %) des réalisations. Les revenus ont aussi servi à l'achat des matériaux de construction (29 %) et à l'acquisition des meubles (59 %).
Les problèmes socioéconomiques auxquels les producteurs sont confrontés sont les problèmes de santé humaine, le manque de matériel, l'insuffisance des crédits agricoles et les dysfonctionnements des associations de producteurs. Le tableau XIII présente les contraintes majeures liées à la valorisation des bas-fonds.
Tableau XIII : Contraintes majeures liées à la mise en valeur des bas-fonds
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Source : Enquête de terrain, mars 2012
L'analyse des résultats montre que le manque d'intrant, de matériel agricole et le manque de capital financier constituent le premier lot de contraintes évoquées par 63 % en moyenne des exploitants comme problèmes majeurs.
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Le deuxième lot des contraintes rassemble le manque de suivi, le disfonctionnement des associations de riziculteurs et la transhumance des bétails reconnues en moyenne par 74 % des exploitants.
Ce résultat montre que la santé des exploitants est menacée dans la mise en valeur des bas-fonds. En moyenne 59 % des exploitants ont souffert de la fièvre et du paludisme. Environ, 48 % des exploitants ont aussi souffert de la dermatose et des plaies aux membres.
Les impacts de la mise en valeur des bas-fonds ne sont pas que socioéconomiques, ceux environnementaux sont abordés dans le quatrième chapitre.
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Le chapitre 4 est consacré à l'analyse des contraintes environnementales et à l'évaluation des impacts environnementaux de la mise en valeur des bas-fonds.
La première partie présente les contraintes évoquées par les exploitants et la seconde les résultats de l'évaluation des impacts environnementaux de la mise en valeur des bas-fonds dans l'Arrondissement de Offè.
Les bas-fonds sont des écosystèmes fragiles et ses potentialités sont difficiles à valoriser. Au nombre des contraintes naturelles qui sont liées à la mise en valeur des bas-fonds on a les contraintes climatique et pédologique.
Le climat est un facteur déterminant dans le développement agricole. Son abondance ou sa rareté affecte toutes les cultures pluviales, notamment le riz qui nécessite un sol humide pour le développement de la jeune plante. La figure 9 présente la variabilité interannuelle de la précipitation dans le secteur d'étude.
Hauteurs pluviométriques (mm)
1600
1400
1200
1000
400
800
600
200
0
1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009
Pluie Moyenne 1,2 × Moy 0,8 × Moy
Années
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Figure 9: Variation interannuelle des hauteurs de pluie entre 1979 et 2009
Source : Enquête de terrain, mars 2012
D'une façon générale, on remarque que la variation se traduit par des années excédentaires et déficitaires avec une périodicité variable entre 2 ou 3 ans. Les années 1979, 1995, 1999, 2003 et 2007 situées au-dessus de 1,2 de la moyenne correspondent aux années les plus humides de la série d'étude. Au cours de ces années, les cultures installées ont été inondées et certains bas-fonds ont été probablement inaccessibles. Par contre les années 1982, 1983 et 2005 situées au-dessous de 0,8 de la moyenne sont les plus sèches. Pendant cette période, la productivité du riz dans les bas-fonds a connu une baisse parce que ses besoins en eau n'ont pas été satisfaits.
Ce type de climat influe sérieusement les activités agricoles et le rendement des cultures pratiquées dans les bas-fonds.
Dans le milieu d'étude, plusieurs formes de reliefs apparaissent. Les unités morphologiques que l'on rencontre sont :
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- les acroèdres qui sont des collines ;
- les supraèdres qui correspondent aux sommets des croupes et plateaux et pouvant être subdivisés en supraèdres bas ;
- les métaèdres représentent les versants de pente faible ;
- les hypso-infraèdres qui sont les bas-fonds et les fonds de vallée à pente peu marquée.
Les contraintes pédologiques de mise en valeur de chaque type de sols sont les suivantes :
Pour les sols hydromorphes, les principales contraintes sont liées au phénomène de dégradation des sols sous l'effet de l'irrigation au niveau des aménagements hydro-agricoles, ce qui entraîne des baisses de la fertilité des sols et, par conséquent, des rendements, en particulier des cultures de riz. Cette dégradation se manifeste par la salinisation et l'alcalinisation des sols.
Les sols peu évolués ont un niveau très bas de matière organique, une fertilité chimique faible. Ils sont sensibles à l'érosion éolienne et hydrique. S'ils sont de texture sableuse, ils ont l'inconvénient d'être très perméables (K = 250 cm/h) et sont très pauvres en matière organique.
Les sols ferrugineux tropicaux sont pauvres en éléments nutritifs mais constituent l'essentiel des terres favorables aux cultures (Garba, 1999).
La figure 10 présente les sols que l'on rencontre dans le secteur d'étude. Il y a des sols peu évolués modaux (5 %), sols ferrugineux appauvris sans concrétion (40 %), sols ferrugineux tropicaux lessivés (32 %) et sols hydromorphes minéraux (23 %).
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Figure 10 : Formations pédologiques du secteur d'étude
60
En somme les sols de l'Arrondissement de Offè présente quelques capacités de rétention d'eau. Il faut noter que les phénomènes tels que le concrétionnement, le lessivage, l'appauvrissement ou l'hydromorphie ont leur influence sur le couvert végétal, voire les cultures agricoles.
Les problèmes environnementaux auxquels les exploitants sont confrontés dans la mise en valeur des bas-fonds sont les effets des aléas climatiques, la présence des ravageurs et autres insectes nuisibles au développement des plantes. La proportion des exploitants atteints de ces problèmes est consignée dans le tableau XIV.
Tableau XIV: Contraintes environnementales évoquées par les exploitants (%)
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Source : Enquête de terrain, mars 2012
Les menaces des ravageurs (39 %) sont dominantes parmi les contraintes liées à la mise en valeur des bas-fonds. Les contraintes climatiques (32 %) sont aussi évoquées majeurs. Celles-ci sont constituées des déficits pluviométriques et des inondations dans les bas-fonds. Quant aux adventistes et aux parasites, ils font des peines aux exploitants respectivement à des proportions de 30 % et 20 %. Ces menaces ne sont pas à négliger car elles contribuent considérablement à la baisse des rendements dans les bas-fonds.
61
L'analyse des impacts environnementaux de la mise en valeur des bas-fonds a été faite sur le milieu biophysique et le milieu humain. Cette analyse a permis de procéder à l'évaluation des impacts négatifs sur les composantes de l'environnement.
La mise en valeur agricole des bas-fonds se fait à travers des opérations culturales qui perturbent l'équilibre écologique. Les impacts négatifs et ceux positifs de l'exploitation des bas-fonds sont abordés dans cette partie.
L'exploitation des ressources forestières des bas-fonds sert à satisfaire les besoins des ménages en bois énergie et du charbon de bois. Les bois d'oeuvre coupés sont commercialisés, ce qui procure un revenu aux exploitants.
La mise en valeur des bas-fonds est faite à travers des pratiques culturales qui perturbent l'équilibre écologique. Les impacts négatifs identifiés sont présentés par chaque élément affecté.
- Reduction de la flore
La flore constitue un habitat pour plusieurs espèces animales. Le couvert végétal offre des conditions propices à la faune sauvage parce qu'elle abaisse la température, diminue l'évapotranspiration et freine l'érosion éolienne. Ainsi, les différentes superficies exploitées pour la production agricole contribuent à la destruction de l'habitat de plusieurs animaux tels que les rats, les oiseaux.
62
Par ailleurs, 60 % des bas-fonds échantillonnés sont totalement déboisés et 25 % presque déboisés. Les 15 % autres contiennent quelques arbustes (Annexe 3).
- Dégradation des sols
Les pratiques culturales dans les bas-fonds sont des activités dégradantes de l'environnement. En effet, le défrichement, le désherbage et le labour mettent à nu les sols qui sont exposés directement à la l'action des vents, des précipitations.
En outre, avec les fortes précipitations, l'action de ruissellement charrie les éléments des sols nus vers les cuvettes.
De plus, la pratique des feux de végétation qui s'étend sur l'environnement immédiat des bas-fonds détruit les potentialités du sol. La planche photographique 5 illustre cette situation.
1
2
Planche 5 : Pratiques dégradantes de l'environnement dans les bas-fonds à Offè Prise de vue : Daoudou, mars 2012
La photo (1) montre la gestion qui est faite des résidus de la récolte du riz ce qui se rapporte au feu de brousse avec pour corollaire l'appauvrissement des sols. La photo (2) montre l'abattage des arbres dans le but d'agrandir les superficies emblavées. Son effet est non négligeable dans la dégradation de l'environnement.
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- Dégradation de l'air
La réduction du potentiel forestier due à l'exploitation sans cesse croissante pour les cultures et pour l'exploitation forestière entraîne une réduction de la production d'oxygène, ce qui augmente ainsi celle du dioxyde de carbone (Hadéou, 2009).
La mise en valeur des bas-fonds a des impacts tant positifs que négatifs sur le milieu humain. Ces impacts sont analysés selon qu'ils sont positifs ou négatifs.
Les aménagements hydro agricoles constituent pour les exploitants une source d'amélioration des activités en réduisant certaines contraintes liées à leur exercice. Par ailleurs, la mise en valeur des bas-fonds constitue une opportunité offerte aux producteurs à travers le maraichage, les cultures de contre saison et les cultures irriguées.
Des quantités importantes d'insecticides sont déversées dans les cours d'eau aux fins de capturer beaucoup de poissons. Cependant la consommation des poissons capturés dans ces eaux polluées expose les consommateurs à des risques d'intoxication. Une autre pratique liée à la pollution des cours d'eau est le lavage des appareils de traitement phytosanitaire dans les eaux. Pourtant, c'est dans ces mêmes cours d'eau qu'ils cherchent l'eau de boisson quand leur réserve d'eau transportée de la maison vers les champs est épuisée.
L'impact des pratiques agricoles sur les unités d'occupation du sol est apprécié à travers le rythme d'évolution des unités d'occupation du sol.
64
La figure 11 montre les différentes unités d'occupation du sol en 1995.
444000
440000
432000
436000
2°20;46.9" i
2°31;41.4°
+
+ 4 Km
444000
432000
436000 440000
LEGENDE
2°20'46.9"
2°31'41.4"
Source: Image LandSat TM, 1995
Reproducton: DAOUDOU O. Aaron. Décembre 2012
0 o
m
0
0
0 cc
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cc
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+ + ARRONDISSEMIENT
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CO MUNE DE DASSA-ZOUME
}tr
+
o Chef lieu d'Arrondissement
· Village
Cours d'eau permanent
Cours d'eau temporaire
-- -- Limite d'Arrondissement -- Limite de Commune
Route bitumée
Piste
-- Chemin de fer
Route non btumée secondaire
- Galerie forestière
_ Forêt claire et savane boisée Savane arborée et savane arbustive Formation marécageuse
jPlantation
Affleurement rocheux Culture et jachère
Agglomération
- Plan d'eau
65
Figure 11 : Etat de l'occupation du couvert végétal dans le secteur d'étude en 1995
La figure 12 montre les différentes unités d'occupation du sol en 2006
66
Figure 12: Etat de l'occupation du couvert végétal dans le secteur d'étude en 2006
67
Le tableau XV montre les superficies d'occupation du sol en 1995. Tableau XV : Unités d'occupation du sol en 1995
Unités Superficies (km2) Pourcentage (%)
Galerie forestière 7 1,5
Forêt claire et savane boisée 60,33 13
Savane arborée et savane arbustive 256,62 55
Plan d'eau 23,33 5
Plantation 18,66 4
Culture et jachère 32,66 7
Formation marécageuse 9,33 2
Affleurement rocheux 56,33 12
Agglomération 2,33 0,5
Total 466,59 100
Source : Enquête de terrain, mars 2012
Le tableau XVI montre les superficies d'occupation du sol en 2006. Tableau XVI : Unités d'occupation du sol en 2006
Unités Superficies (km2) Pourcentage (%)
Galerie forestière 4,66 1
Forêt claire et savane boisée 32,66 7
Savane arborée et savane arbustive 163,30 35
Plan d'eau 23,32 5
Plantation 70 15
Culture et jachère 105 22,5
Formation marécageuse 7 1,5
Affleurement rocheux 46,65 10
Agglomération 14 3
Total 466,59 100
Source : Enquête de terrain, mars 2012
La figure 13 montre la dynamique d'occupation du sol de 1995 à 2006.
Pourcentage (%) |
60 50 40 30 20 10 0 |
1995 2006 |
GF FcSb SaSa Pe P Ci FM Ar Ag
Unités
d'occupation du sol
68
Figure 13 : Dynamique d'occupation du sol entre 1995 et 2006
Légende : (GF) : Galerie Forestière ; (FcSb) : Forêt claire et Savane boisée; (Sa/Sa) : Savane arbustive et savane arborée ; (Ar) : Affleurement rocheux ; (P) : Plantation ; (Ag) : Agglomération ; (Pe) : Plan d'eau; (CJ): Culture et jachère; (FM) : Formation marécageuse.
Par rapport à la végétation naturelle, il y a évolution régressive en cas de contraction ou diminution et évolution progressive en cas d'extension. Cette technique a permis de suivre l'évolution des différentes unités d'occupation du sol et d'apprécier le rythme de l'extension spatiale. L'analyse de l'occupation du sol dans le secteur d'étude entre 1995 et 2006 démontre une évolution régressive du couvert végétal.
Les indices tels que la superficie occupée par la galerie forestière dans le secteur est passée de 7 soit 1,5 % de la superficie totale du même secteur en 1995 à 4,66 soit 1 % de ce secteur en 2006 et ceux des cultures et jachère sont passés de 32,66 soit 7 % de la superficie totale en 1995 à 105 soit 22,5 % de ce secteur en 2006. Cela se justifie par la forte croissance démographique observée pendant ces deux décennies. Ce qui fait croitre les besoins non seulement alimentaires mais aussi
69
énergétiques des populations et par conséquent la nécessité d'augmenter les superficies agricoles. De la même manière la superficie occupée par les savanes arborées et savanes arbustives, celle des forêts claires et savanes boisées ont relativement baissé entre ces deux périodes (55 % contre 35 % et 13 % contre 7 %). Enfin, la superficie occupée par les plantations a nettement augmenté (4 % contre 15 %) dans le secteur d'étude au cours de ces deux périodes à cause de l'agroforesterie qui selon les agriculteurs est le seul moyen de sécuriser leurs terres même pendant la jachère. Du côté des agglomérations se fut la même remarque. La forte croissance démographique en rapport avec les besoins de logement poussent la population à construire de nouveaux logements.
Après l'identification des impacts et leur analyse, il est important de procéder à l'évaluation de leur importance.
Les pratiques culturales tels le sarclage et le labour déstabilisent les sols. Les particules du sol sont exposées à l'érosion éolienne et fluviale. Ces pratiques se renouvellent à chaque campagne agricole, son impact est alors irréversible d'où sa durée est permanente.
Dans le but d'assurer la sécurité alimentaire, les emblavures s'accroissent ce qui entraîne une forte dégradation du couvert végétal. Aussi les besoins en ressources ligneuses et en terre de culture vont s'augmenter. Alors la durée de cet impact est permanente. Les impacts s'étendent sur le périmètre des bas-fonds et peuvent être considérés comme ponctuels.
Il faut remarquer que les dégradations floristique et pédologique ne sont pas les seules conséquences de ses activités. La pollution de l'eau et de la qualité de l'air
70
sont occasionnées par l'utilisation des intrants et bien d'autres pratiques. Ces effets seront d'une forte intensité à long terme.
La gestion des résidus issus contribue au phénomène de feu de brousse. La durée de ces impacts est temporaire et s'étend ponctuellement du fait que c'est seulement sur les sites que les résidus sont brulés. Leur intensité peut être considérée comme moyenne compte tenu de leur faible fréquence à chaque fin de campagne.
Les traitements phytosanitaires polluent plusieurs cours d'eau, affectant ainsi la qualité de l'eau qui sert de boisson aux populations et à l'abreuvage des bovins.
Cet impact a une durée temporaire, une étendue locale. Cet impact peut être d'une intensité moyenne. Les résultats de cette évaluation sont consignés dans le tableau XVII.
Tableau XVII : Evaluation de l'importance des
impacts négatifs des pratiques
culturales dans les bas-fonds
Activités agricoles |
Eléments affectés |
Evaluation de importance |
||
Durée |
Etendue |
Intensité |
||
Déboisement et labour |
Flore, sol, faune |
Permanente |
Ponctuelle |
Forte |
Traitement chimique |
Eau, faune, sol |
Temporaire |
Locale |
Moyenne |
Gestion des résidus |
Sol, air, flore |
Temporaire |
Ponctuelle |
Moyenne |
Source : ABE, (2001) et Données, mars 2012
Les impacts sont d'intensité forte, d'étendue ponctuelle, et de durée permanente pour le déboisement et le labour. Ils sont d'intensité moyenne, d'étendue locale et de durée temporaire pour l'usage des intrants dans les bas-fonds. Aussi, les impacts sont d'une intensité moyenne, d'étendue ponctuelle et de durée temporaire pour la gestion des résidus des récoltes. Le tableau XVIII présente la synthèse de l'évaluation des impacts liés à la mise en valeur des bas-fonds.
71
Tableau XVIII : Synthèse de l'évaluation des impacts de la mise en valeur des bas-fonds à Offè
Activités |
Composantes affectées |
||||||
Eau |
Air |
Sol |
Flore |
Société / sante |
Economie |
Etat des sites |
|
Déboisement, |
Baisse de la |
Dégradation des |
Destruction |
Amélioration |
Accroissement des revenus |
Diminution |
|
liée au |
? |
de ruissellement |
formations |
vie |
couvert végétal |
||
Traitement |
Pollution de la |
Appauvrissement |
Emergence de |
Menaces |
Commercialisation |
||
phytosanitaire |
qualité de |
? |
des sols. |
l'adventiste |
d'intoxication |
des intrants |
? |
Gestion des |
Perturbation |
Dégradation du |
Destruction |
Perte des |
Alimentation |
Diminution du |
|
résidus (feu de brousse) |
? |
de la qualité |
sol |
du couvert |
essences |
des bétails. |
couvert végétal |
Source : Enquête de terrain, mars 2012
72
Au regard des effets néfastes constatés, des actions suivantes sont proposées pour atténuer ces impacts.
- adopter une politique de protection des bassins versants et des bas-fonds en reboisant les bas-fonds avec quelques ligneux ;
- développer des stratégies endogènes de fertilisation des sols ;
- sensibiliser les exploitants sur la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles et des potentialités des bas-fonds.
La figure 14 basée sur le modèle PEIR expose les contraintes et les mesures correctives pour réduire les contraintes liées à la mise en valeur des bas-fonds.
73
Insécurité alimentaire
FORCES MOTRICES PRESSION ETATS
IMPACTS REPONSES
Destruction du
couvert végétal
Activités agricoles :
mise en valeur
des
bas-fonds
Source : Données, mars 2012
Figure 14 : Modèle PEIR de mise en valeur des bas-fonds
Manque de
main d'oeuvre
et de matériel
Déboisement des bas-fonds
Exploitation de petite superficie
60 %
des
bas-fonds
sont
totalement
déboisés et
25
%
presque
déboisés
Appauvrissement des
sols
Réduction des
revenus : pauvreté
Anomalie climatique
Exode rural
Baisse des rendements
PERSPECTIVES
Diversifier les
bas-fonds
Maintenir quelques ligneux sur les sites
Intensifier la
production agricole
Doter les
producteurs en
matériel agricole
Octroi des crédits
agricole appui
technique
74
L'analyse du modèle montre que la mise en valeur des bas-fonds exerce des pressions sur l'environnement, notamment sur les composantes biophysiques et socioéconomiques en termes de dégradation des sols, de pollution des eaux et de l'air, d'accroissement de la consommation. Par conséquence, des composantes environnementales (sol, eau, flore, air, etc.) sont affectées et induisent des impacts sur le social et sur l'économie.
En effet, des mesures correctives proposées peuvent servir de réponse pour une gestion durable des ressources naturelles.
Les résultats de cette étude permettent de suggérer :
Aux chercheurs
- faire une étude sur la caractérisation semi-détaillée des bas-fonds dans la
Commune de Savè ;
- proposer un plan d'aménagement hydro agricole approprié pour chaque bas-
fond.
Aux exploitants des bas-fonds
- développer des stratégies endogènes de fertilisation des sols ;
- dynamiser la vie associative dans chaque village ;
- respecter les recommandations des agents du centre de promotion agricole ;
- reboiser avec quelques pieds de ligneux les bas-fonds déboisés.
Aux autorités locales et au pouvoir central
- faciliter l'approvisionnement en matériels agricoles et des intrants au temps
convenable et à moindre coût ;
- renforcer les capacités des exploitants à travers des encadrements réguliers ;
75
- faciliter l'accès au crédit des exploitants du bas-fond en dégageant des fonds de garantie pour diminuer les risques de non remboursement qui constituent la principale crainte des institutions de micro-finance, en baissant le taux d'intérêt sur les emprunts et en allongeant les délais de remboursement
- mieux organiser la filière riz et le maraichage ;
- aider les jardiniers dans la capitalisation de l'eau pendant les saisons pluvieuses en leur construisant de petits barrages et des mares artificielles plus adéquats.
76
La présente étude est une analyse des techniques de mise en valeur des bas-fonds dans l'Arrondissement de Offè.
Au terme de ces travaux, les résultats obtenus ont montré que ces bas-fonds constituent une importante source de potentialités agricoles que les populations n'exploitent pas à fond à cause des contraintes liées à la mise en valeur de ces écosystèmes et le manque de moyens technique et financier. Les techniques culturales sont rudimentaires néanmoins, on assiste à un début de modernisation des pratiques agricoles avec l'utilisation des tracteurs pour le labour et l'épandage des engrais chimiques pour la fertilisation des sols.
Le rendement du riz (970 kg/ha) de même que la rentabilité financière (168.241FCFA à l'hectare) sont relativement faibles. Ce faible rendement enregistré est lié aux contraintes naturelle et sociotechnique.
Par ailleurs, les rétributions issues de la mise en valeur des bas-fonds ont permis aux exploitants d'assurer l'autosuffisance alimentaire, l'accès aux soins de santé, la scolarisation des enfants et autres besoins fondamentaux.
Enfin, les impacts négatifs identifiés constituent une menace à l'équilibre écologique des bas-fonds. Les mesures correctives proposées tiennent compte de la gestion durable des potentialités des bas-fonds.
Elles doivent être appliquées en vue de garantir un environnement sain aux générations futures et de leur permettre d'avoir des ressources pour satisfaire leurs besoins.
Les prochains travaux porteront sur le sujet intitulé «Facteurs pédo-hydroclimatiques et sociotechniques favorable au développement de la riziculture dans le département de l'Alibori : cas du périmètre rizicole de Malanville»
77
1 ADRAO (2005): Réussir la diversification des moyens d'existence des populations
rurales et urbaines d'Afrique subsaharienne. In Rapport annuel 2003 - 2004 : vers de nouveaux horizons, 72 p.
2 Adégbola, P. Y. et Sodjinou (2005) : Etude comparative des systèmes de pratiques de
production de riz au Bénin et la rentabilité de la production nationale au Bénin. PAPA /INRAB, Porto-novo, 12 p.
3- Agbazahou S. (2003) : Impacts socioéconomiques et environnementaux de la riziculture irriguée du bas-fond : cas de Koussin-lélé dans la Commune de Covè, mémoire de DEA, EDP/FLASH/UAC, Bénin, 103 p.
4- Agbodjegbe J. G. (2008) : Impacts économiques, sanitaires et environnementaux de la mise en valeur du bas-fond Aizè Commune de Ouinhi département du zou, thèse d'ingénieur agronome en DAGE/FSA, UAC, Bénin, 152 p.
5- Akoegninou A. et Houndagba C. J., (1999). : Contraintes écologiques et mise en valeur des bas-fonds dans la région de Dassa-Zounmè (centre Bénin). JUB, Lomé, Togo, 14p.
6- Anonyme, (2006) : Perce de Nérica de bas-fonds, disponible sur : www.adrao.org/warda/adrao/lowlandnerica.asp, consulté le 15 septembre 2011.
7- Assigbe J. G. (2001) : Contribution des légumineuses et des cultures de rotation à l'amélioration de la fertilité des sols et la durabilité des systèmes rizicoles de bas-fonds. Acte de l'atelier scientifique, Nairobi du 11-12 janvier 2001, 125 p.
8- Aquastat (2005) : L'irrigation en chiffre en Afrique, 12 p.
9- Badjito P. S. (2008) : Caractérisation et possibilités d'aménagement du bas-fond Dogbanlin dans la Commune de Za-kpota (département du zou), thèse d'ingénieur agronome, DAGE/ FSA, UAC, Bénin, 111 p.
10- Berton S. (1988) : La maitrise des crues dans les bas-fonds, petites et micro barrages en Afrique de l'Ouest, TARDY, QUENCY, France, 275p.
11- Blanc-Pamard, Razafimanana J. C., Rollin D., (1991) : Bas-fonds et Riziculture, acte de séminaire Antananarive Madagascar, Août 1991, 510 p.
12- Bonierbale T. (2004) : Eléments pour l'évaluation de la qualité environnementale des systèmes d'assainissement urbains, Thèse de doctorat de l'université de Marne-la-Vallée, France, 271 p.
13-
78
CIRAD (2008): Vision stratégique 2008-2012, 26 p.
14- CIRAD (2011) : La sécurité alimentaire mondiale comme objectif, 1p.
15- Danvi C. C., (1995) : Cours de l'aménagement des bas-fonds rizicoles. ESTER, Ouagadougou, Burkina-Faso, 65 p.
16- Delarue J. (2004) : Mise au point d'une méthode d'évaluation systémique d'impact des projets de développement agricole sur le revenu des producteurs : étude de cas en région kpèle (République de Guinée), thèse de doctorat à l'institut des sciences des industries du vivant et de l'environnement, 143 p.
17- Djagba J. F. (2006) : Etude des expériences d'aménagement hydro agricole des vallées de l'Ouémé et du zou à Zagnanado et Covè. Mémoire de maîtrise en géographie, UAC, Bénin, 80 p.
18- Djagba J. F. (2009): Effets socioéconomiques et environnements de l'aménagement des bas-fonds au Bénin, mémoire de DEA en géographie, FLASH / UAC, Bénin, 80 p.
19- Djènontin J. A., Wennink B., Dagbenongbakin G. et Ouinkoun G. (2003) : Pratiques de gestion de fertilité dans les exploitations agricoles du Nord-Bénin. In Jamin J. Y., Semy Boukar, L. Floret C. (ed). Savanes africaines: des espaces en mutation des acteurs face au défi. Actes de colloque 27-31 Mai 2002 Garoua, Cameroun, PRASAC, N'Djemena, Tchad. Cirad, Montpellier, France, 9 p.
20- Dossouhoui C. (2009): Mise en valeur des écosystèmes de bas-fonds dans l'Arrondissement de Paouignan dans la Commune de Dassa-Zoumé, mémoire de maitrise en géographie, FLASH/UAC, Bénin, 86 p.
21- Doto S. V. (2007) : Potentialités et contraintes d'aménagement du bassin versant du Siwé dans la Commune d'Agbangnizoun (département du Zou), thèse d'ingénieur agronome, DAGE/ FSA, UAC, Bénin, 135 p.
22- Ehoulo Y. (2008) : Aménagement des bas-fonds et production agricole dans l'arrondissement de Houèdo (Commune de Abomey-Calavi), mémoire de maitrise en géographie, FLASH/UAC, 87 p.
23- FAO (2000) : Les aménagements hydro agricole en Afrique : Situation actuelle et perspective, 2 p.
24- FAO (2007) : Rapport de la conférence internationale sur l'agriculture et la sécurité alimentaire.
25- Garba, A. M. (1999) : Rapport de synthèse de la caractérisation à multi-échelles. Projet DMP/ ORU. Rapport N2, INRAN, Niamey, Niger. 35 p.
26-
79
Gnélé J. E. (2000) : Impacts écologiques de l'aménagement des bas-fonds dans le Centre Bénin, mémoire de DEA/EDP/FLASH/UAC, Bénin, 79 p.
27- Hadéou A. I. (2009) : Problématique des aménagements hydro agricole dans la Commune de Ouèssè. Mémoire de maîtrise en géographie, FLASH /UAC, Bénin, 77p.
28- Houintchekpo A. (2009) : Impacts environnementaux et socio-économiques de la culture du riz dans l'arrondissement de Koudo (Commune de Lokossa). Mémoire de maîtrise en géographie, FLASH/ UAC, Bénin, 79 p.
29- Hounkpetin C. (2003) : Contribution à la mise en valeur du bas-fond de Okeita dans la Commune de Pobè (département du Plateau), thèse d'ingénieur agronome, DAGE/ FSA, UAC, Bénin, 134 p.
30- Hounsou E. (2004) : Impacts socio-économiques liés à l'exploitation des bas-fonds dans la Commune de Glazoué, mémoire de maîtrise en géographie, UAC/FLASH, Bénin, 80 p.
31- Hounsou M. (2003) : Evaluation morpho-pédologique et hydrologique dans la caractérisation pour l'aménagement des bas-fonds dans le bassin-versant de Téwi : cas du bas-fond d'adjanoudoho (Commune de Dassa-Zoumé), mémoire de DSS, FSA/UAC, Bénin, 96 p.
32- INSAE (2004) : Cahier des villages et quartiers de ville Département des Collines, 24.
33- Iwikotan A. (2003) : Impact de l'exploitation des bas-fonds sur la condition de vie des femmes dans la Commune de Dassa-Zoumé, mémoire de maitrise en sociologie, FLASH/UAC, Bénin, 107 p.
34- Jamin J. Y., et Biaou F., (1995) : Terminologie concept et niveau d'étude utilisée dans la littérature francophone sur les bas-fonds africains, Jamin J. Y et P. N. windmeijeir (éds) la caractérisation des agro écosystèmes de bas-fonds : un outil pour leur mise en valeur durable. Actes du 1er atelier scientifique du consortium bas-fonds ADRAO, Bouake 6-10 novembre 1995, 100 p.
35- Lavigne D. P., et Boucher L., (1996) : Les bas-fonds en Afrique tropicale humide. Guide de diagnostic et intervention. Collection « le point sur » coopération française CTA/GRET, 417 p.
36- Lavigne D. P., et Delville P., (1998) : Logique paysanne d'exploitation des bas-fonds en Afrique soudano-sahélienne. In Ahmadi N. et Téné B (éds), Aménagement et mise en valeur des bas-fonds au Mali, bilan et perspectives nationales, intérêt pour la zone de savane Ouest-Africaine, CIRAD, 93 p.
80
37 Lawson M. L., (2001) : Etude du fonctionnement hydrologique et hydraulique d'un bas-fond en vue de sa mise en valeur : Cas du bas-fond de Sèdjè-Dénou (Zè). Thèse d'Ingénieur Agronome, FSA/UAC, 142 p.
38- MAEP, SATEC (1984) : Projet d'aménagement des bas-fonds en république du Bénin, phase I : identification, 105 p.
39- Mama J. V., Orekan O. V., Houndagba C.J., (1998) : La gestion de l'information sur les sols et les eaux pour la sécurité alimentaire au Bénin. Atelier sous-régional du 07au 12 décembre 1998, Rapport du Bénin, FAO/CENATEL, 107 p.
40- Mensah K. M. (2006) : Analyse de la rentabilité financière et économique de la production et de la commercialisation du riz au Benin : cas de déve et de Dangbo, mémoire de maitrise Es- sciences économiques, UAC, Benin, 125 p.
41- Mazou S. A. (2007) : Etude économique et environnementale de la production rizicole dans les bas-fonds du village de Hlodo (Commune de Lokossa). Thèse d'ingénieur agronome, D/AGE/ FSA, UAC, Bénin, 139 p.
42- Orekan V. (2000): Impact de l'exploitation des bas-fonds sur la santé des populations : cas des Communes de Dassa et Glazoué, DEA en option environnement et santé, UAC, Bénin, 82 p.
43- O.U.A (2000) : Sol africain. Acte de la consultation des Experts Africains sur les engrais juin 1999, 74 p.
44- Raumet M., (1985) : Bas-fonds et riziculture en Afrique. Approche structurale comparative, agronomie tropicale, 399 p.
45- Seidou M. (2009) : Monographie de la Commune de Savè. Mémoire de maîtrise en géographie, FLASH/UAC, Bénin, 79 p.
46- Sohinto D., et Akomagni L., (2008) : Analyse de rentabilité économique des chaînes de valeur ajoutée du riz au Bénin, mémoire de maitrise en es-sciences économique, FASEG/UAC, Bénin, 69 p.
47- Tchibozo F., Houndagba C. J., Bamisso V., D'olivera B., et Quenum Y. B., (2002) : Dimensions environnementale et économique de l'exploitation des bas-fonds dans le centre Benin. African rural development monographie, séries, n?24, 33 p.
48- Vodounou J-B. (2000) : Caractérisation semi-détaillée des bas-fonds dans la Commune de Ouèssè, mémoire de maîtrise en géographie, UAC, Bénin, 101 p.
81
Tableau I : Centres de documentations fréquentés 17
Tableau II : Structure de l'échantillonnage 20
24
Tableau III : Cadre de
référence pour l'évaluation de l'importance
des
impacts
Tableau IV : Fertilisation dans les bas-fonds en % d'exploitation 37
Tableau V : Utilisation des moyens de protection en % d'exploitation 38
Tableau VI : Classe d'âge des exploitants (%) des bas-fonds 43
Tableau VII : Taille groupée des ménages des exploitants (%) de bas-fond 44
49
51
Tableau VIII : Résumé ANOVA
relative au rendement du riz par rapport au
dosage d'engrais et de
pesticide
Tableau IX : Résumé ANOVA relative aux RNSe (FCFA/ha) selon le type de
main d'oeuvre utilisée.
Tableau X : Action d'accompagnement dans l'exploitation des bas-fonds 52
53
54
Tableau XI : Contributions de l'exploitation des bas-fonds aux besoins des
exploitants (%)
Tableau XII : Proportion d'autres
réalisations à partir des revenus des bas-
fonds (%)
Tableau XIII : Majeures contraintes liées à la mise en valeur des bas-fonds 54
Tableau XIV : Contraintes environnementales évoquées par les exploitants (%) 60
Tableau XV : Unités d'occupation du sol en 1995 67
Tableau XVI : Unités d'occupation du sol en 2006 67
Tableau XVII : Evaluation de l'importance des impacts négatifs des pratiques
culturales dans les bas-fonds 70
Tableau XVIII : Synthèse de l'évaluation des impacts 71
Figure 1 : Structure des bas-fonds échantillonnés 19
Figure 2 : Situation géographique et administrative du secteur d'étude 27
Figure 3 : Régime pluviométrie moyen du secteur d'étude entre 1979 et 2009 28
Figure 4 : Groupe de dosage d'engrais par hectare 37
Figure 5 : Diversification culturale par proportion (%) des exploitants 40
Figure 6 : Regroupement des exploitations par taille 45
Figure 7 : Mode d'acquisition des terres de bas-fond 46
Figure 8 : Source de financement des exploitations 47
Figure 9 : Variation interannuelle des hauteurs de pluie du secteur d'étude entre 1979 et 2009 |
57 |
82
Figure 10
: |
Formations pédologiques du secteur d'étude |
59 |
|
Figure 11 |
: |
Etat de l'occupation du couvert végétal dans le secteur d'étude en 1995 |
65 |
Figure 12 |
: |
Etat de l'occupation du couvert végétal dans le secteur d'étude en 2006 |
66 |
Figure 13 |
: |
Dynamique d'occupation du sol entre 1995 et 2006 |
68 |
Figure 14 |
: |
Modèle PEIR de mise en valeur des bas-fonds |
73 |
Planche 1 |
: |
Type d'aménagement dans les bas-fonds à Offè |
31 |
Planche 2 |
: |
Formes de labour dans les bas-fonds à Gobé et à Dani |
34 |
Planche 3 |
: |
Différentes cultures pratiquées dans les bas-fonds à Offè . |
41 |
Planche 4 |
: |
Site d'implantation du projet (PAPPI) et ouvrages réalisés à Dani |
52 |
Planche 5 |
: |
Pratiques dégradantes de l'environnement dans les bas-fonds à Offè...... |
62 |
83
84
Questionnaire d'enquête aux exploitants de Bas-fonds (Annexe 1)
Enquêteur: Date : Fiche n? .
Nom du bas-fond Village :
Nom du chef d'exploitation : Sexe : masculin n ou
féminin n
Age du chef d'exploitation :
Nombre d'individus dans la famille .
Nombre d'actifs dans la famille
Niveau d'instruction
Questionnaire relatif à l'objectif spécifique 1 : identifier les techniques de mise en valeur des bas-fonds développées par les populations de Offè.
1) Avez-vous des terres disponibles pour pratiquer l'agriculture ? Oui Non
2) Sur quel type de terrain vous faites vos cultures ?
Plateau Bas-fond
3) Exploitez-vous les bas-fonds pour les cultures agricoles ? Oui Non
Si oui pourquoi ?
4) Quelles sont les cultures que vous pratiquez dans le bas-fond ?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||
5) Quels sont les matériels agricoles que vous utilisez dans la mise en valeur de ces bas-
fonds ?
Tracteurs n Charrue n Matériels traditionnels n Autres n
6) Quelles sont les techniques culturales que vous développez dans les bas-fonds ? V' Préparation du sol
Désherbage n Ramassage-brûlage n Planche-pépinière n
Labour n Butte n Sillon n Semis-bouture n
V' Entretien des champs
Sarclage n Epandage d'engrais n Surveillance n
? Récolte
Battage n Séchage n Vannage n Décorticage n Autres n
7) Existe-t-il des techniques culturales pour chaque culture 7
Oui n Non n
Si oui, Décrivez-les ?
Cultures |
Techniques culturales |
||||||
Riz |
|||||||
Maïs |
|||||||
Soja |
|||||||
Légumes |
8) Quels sont les moyens de protection des cultures contre les ravageurs que vous utilisez
dans ces bas-fonds ?
- Moyen traditionnel (à préciser) n
- Traitement phytosanitaire n
- Autres n .
9) Quelles sont les cultures que vous protégez dans le bas-fond ?
Riz n Maïs n sorgho n Autres n
10) Contre quels ravageurs protégez-vous les cultures dans le bas-fond ?
11) Quelle est la pression parasitaire dans les champs ? (Maladies prédominantes pendant la saison des pluies au niveau des cultures)
Insectes phytophages n Termites n
12) Utilisez-vous des engrais 7 .
Oui n Non n Si oui lesquels ?
NPK |
Urée |
TSP |
Organique |
Autre |
85
Si non pourquoi ?
Questionnaire relatif à l'objectif spécifique 2 : Analyser les effets socioéconomiques de la mise en valeur des bas-fonds de l'arrondissement de Offè sur les conditions de vie des exploitants
1) Quelle est la superficie totale des parcelles que vous exploitez dans ce bas-fond ?
1 ha n 2 ha n 3ha n 4 ha n 5 ha n 10 ha n 15 ha n
86
A qui appartiennent-elles ?
Comment l'avez-vous acquis ?
Achat n Emprunt n Location n Métayage n Don n Héritage n Gage n
2) Y a-t-il des difficultés dans l'acquisition des parcelles dans ces bas-fonds ?
Oui n Non n
Si oui lesquelles ?
3) Quelle est la culture qui occupe la grande étendue de votre champ ?
Pourquoi ?
4) Quels sont les types de main d'oeuvre utilisée dans ces bas-fonds ?
Familiale n Salarié n Autres n
5) Existe-t-il des groupements de producteurs dans le village ?
6) Etes-vous membre d'une association des exploitants de bas-fond ?
Oui n Non n
Si oui, quel est le nom de l'association et comment fonctionne -t-elle ?
Si non pourquoi ?
7) Existe-il des conflits entre les exploitants ? Oui Non
Si oui, de quel genre ?
Quelle est la cause ?
Quelles sont les conséquences de ce(s) conflit(s) ?
8) Quelles sont les possibilités de financement de vos champs dans les bas-fonds ? Fond propre n Microcrédit (préciser l'institution) n Prêt sur tontine n Autres n
9) Avez-vous des problèmes de santé qui proviennent de l'exploitation des bas-fonds ?
Oui n Non n
Si oui lesquels ?
10)
87
Quels sont les problèmes auxquels vous êtes confrontés ? Insuffisance de main-d'oeuvre n Manque de matériels n Problèmes fonciers
11) En quoi l'exploitation des bas-fonds a-t-il contribué à l'amélioration de vos conditions de
vie ? .
Sécurité alimentaire n Scolarisation des enfants n Soins médicaux n Formationsprofessionnelles de tierce personne n Avoirs financiers n Autres n
12) Avez-vous fait des réalisations avec des revenus issus de l'exploitation des bas-fonds ?
Oui n Non n
Si oui lesquelles ? Construction de logement n Achat de matériel roulant n
Achat meuble n Achat de matériel agricole n Autres n
13) Quel est votre dépense pour les opérations culturales ?
|
|
|
|
|
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||||
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|
|||
14) Quelle est votre rendement total sur ces parcelles et quel est son prix de vente à la récolte ?
Cultures |
Rendement (en kg, sac ou |
Prix de vente |
Riz |
||
Maïs |
Soja
Légumes
préciser la capacité du sac ou de la bassine en kg
15) 88
Quel est le rapport numérique entre la population masculine et celle féminine ? A l'échelle des exploitants de bas-fond plus de femmes , plus d'hommes
Pourquoi ?
16) Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'approvisionnement en
intrant ?
17) Quels sont les problèmes financiers ou techniques auxquels vous êtes confrontés ?
Insuffisance de crédits agricoles Manque de moyens (Fonds
propres)
Mauvaise organisation de la filière
Questionnaire relatif à l'objectif spécifique 3 : Evaluer l'impact de la mise en valeur des bas-fonds sur les composantes de l'environnement.
1) Arrivez-vous à maitriser le niveau de l'eau dans les champs ? Oui Non
Si non pourquoi ?
2) Quels sont les problèmes environnementaux auxquels vous êtes confrontés et qui ont
rapport avec ce bas-fond 7
Dégradation du sol Appauvrissement du sol Pollution des eaux
3) Quelles sont les essences floristiques ou fauniques qui étaient présentes dans les sites avant
exploitation ?
4) Quel sont les conséquences négatives de l'utilisation des engrais sur votre sol ?
5) Quels sont les effets néfastes des feux de brousse sur les sols 7
89
Guide d'entretien (Annexe 2)
Enquêté Date : Fiche n? :
Village
1) La disponibilité de terres du bas-fond par exploitant et par campagne (en hectares)
2) Les problèmes fonciers qui existent sur l'accès aux terres des bas-fonds
3) Les précautions pour le renforcement des techniques utilisées dans la mise en valeur des bas-fonds
4) Les avantages socioéconomiques liés à la mise en valeur des bas-fonds.
5) Les institutions nationales ou internationales qui interviennent dans
l'aménagement des bas-fonds
Coût des travaux
Le coût de réalisation du présent mémoire est évalué par activité menée et présenté dans le tableau suivant.
Tableau : Coût des travaux réalisés
Activités réalisées |
Coûts |
Recherche documentaire |
15.500 f |
Rapport de |
9.250 f |
Achat d'outil informatique |
206.300 f |
Rapport d'enquête |
1.775 f |
Travaux de terrain + frais de voyage |
62.050 f |
Réalisation des cartes |
15.000 f |
Rédaction du mémoire |
85.000 f |
Total |
390.075 f |
90
Grille d'observation (Annexe 3)
Village |
Bas- |
Arbre ou arbuste |
Erosion du aux |
Gestion des résidus
de |
Maitrise de l'eau |
Diversification des bas-fonds |
||||||||
P |
Pr |
A |
Oui |
Non |
Br |
Ra |
Ab |
Bo |
Mo |
Ma |
céréale |
maraicher |
||
Atcha I |
||||||||||||||
Atcha II |
||||||||||||||
Aye |
||||||||||||||
Dani |
||||||||||||||
Gobe |
||||||||||||||
Notes : présents (P) présents mais rares (Pr) Absent (A) brules (Br) Ramasses et stockes (Ra) Abandonnes au champ (Ab) Bonne (Bo), Moyen
Fiche d'impact (Annexe 4)
Activité source de l'impact :... Composante de l'environnement affectée :...
N° :...
Durée: Longue... Moyenne... Courte...
Intensité: Forte... Moyenne... Faible...
Etendue : Régionale... Locale... Ponctuelle...
Importance absolue de l'impact |
Majeure . Moyenne.... Mineure... |
||
Elément valorisé Par la société |
Oui ..... Non.... Si oui Nature de la valorisation... |
||
Identification du groupe qui s'adonne |
Contrainte légale
Mesure
d'atténuation
91
Importance relative de l'impact
Majeure Moyenne... .. Mineure |
92
Tableau II: Structure des bas-fonds échantillonnés (Annexe 5)
Villages |
Bas-fonds |
Latitude |
Longitude |
Atchakpa |
Kpolobou |
8°00'33» |
2°23'53» |
Agbati I |
8°00'37» |
2°24'50» |
|
Agbati II |
8°00'37» |
2°24'51» |
|
Bethel |
8°00'21» |
2°22'07» |
|
Atchakpa II |
8°00'29» |
2°23'12» |
|
Ayedjoko |
Ichelere I |
7°55'33» |
2°23'07» |
Kalifè |
7°55'48» |
2°23'28» |
|
Ichelere II |
7°55'53» |
2°23'45» |
|
Wallè |
7°57'04» |
2°23'32» |
|
Ireti |
7°57'22» |
2°23'28» |
|
Dani |
Olorunwa |
7°57'44» |
2°29'14» |
Inounde I |
7°57'32» |
2°29'14» |
|
Inounde II |
7°57'29» |
2°29'06» |
|
Igba owo |
7°59'14» |
2°28'36» |
|
Site des jeunes |
7°59'05» |
2°26'16» |
|
Gobe |
Yawari |
7°59'58» |
2°25'09» |
Ifedoun |
7°59'59» |
2°24'54» |
|
Kachefe I |
7°58'13» |
2°23'48» |
|
Kachefe II |
7°54'57» |
2°23'53» |
|
Jardin |
8°00'11» |
2°23'59» |
Source : Enquête de terrain, mars 2012
Données utilisées pour l'analyse de variance « ANOVA » (Annexe 6)
SA = sans engrais
AA1= [25 Kg - 150Kg/ha [
AA2= [150 - 300Kg/ha]
NHP = sans herbicide et pesticide
P = Usage de pesticide entre 1- 3l/ha
HP = Usage d'herbicide et de Pesticide entre 1 - 3l/ha
93
Dosage
d'engrais
Rendement (Kg/ha) |
Usage de |
Rendement (Kg/ha) |
|
SA |
200 |
NHP |
2800 |
SA |
700 |
NHP |
3500 |
SA |
1500 |
NHP |
800 |
SA |
300 |
NHP |
500 |
SA |
250 |
NHP |
700 |
SA |
400 |
NHP |
400 |
SA |
250 |
NHP |
3000 |
SA |
500 |
NHP |
300 |
SA |
400 |
NHP |
500 |
SA |
400 |
NHP |
800 |
SA |
400 |
NHP |
500 |
SA |
400 |
NHP |
700 |
SA |
250 |
NHP |
1200 |
AA1 |
800 |
NHP |
1500 |
AA1 |
950 |
NHP |
300 |
AA1 |
500 |
NHP |
250 |
AA1 |
1000 |
NHP |
200 |
AA1 |
2000 |
NHP |
400 |
AA1 |
1200 |
NHP |
250 |
AA1 |
1200 |
NHP |
800 |
AA1 |
700 |
NHP |
400 |
AA1 |
800 |
NHP |
400 |
AA1 |
600 |
NHP |
200 |
AA1 |
700 |
NHP |
500 |
AA1 |
2500 |
NHP |
400 |
AA1 |
200 |
NHP |
800 |
AA1 |
3500 |
NHP |
400 |
AA1 |
1000 |
NHP |
400 |
AA1 |
1500 |
NHP |
1200 |
AA1 |
500 |
NHP |
700 |
AA1 |
1500 |
NHP |
400 |
AA1 |
800 |
NHP |
250 |
AA1 |
1200 |
NHP |
700 |
AA1 |
1000 |
NHP |
2500 |
AA1 |
1000 |
NHP |
600 |
AA1 |
1200 |
NHP |
400 |
AA1 |
250 |
NHP |
750 |
AA1 |
500 |
NHP |
2500 |
AA1 |
700 |
P |
2000 |
AA1 |
100 |
P |
1200 |
AA1 |
500 |
P |
600 |
94
AA1
400 |
P |
700 |
|
AA1 |
3000 |
P |
500 |
AA1 |
600 |
P |
1200 |
AA1 |
300 |
P |
1000 |
AA1 |
500 |
P |
1500 |
AA1 |
800 |
P |
1200 |
AA1 |
500 |
P |
700 |
AA1 |
700 |
P |
450 |
AA1 |
450 |
P |
300 |
AA1 |
600 |
P |
1800 |
AA1 |
300 |
HP |
800 |
AA1 |
200 |
HP |
1250 |
AA1 |
800 |
HP |
950 |
AA1 |
400 |
HP |
500 |
AA1 |
400 |
HP |
1000 |
AA1 |
200 |
HP |
1000 |
AA1 |
600 |
HP |
800 |
AA1 |
800 |
HP |
1000 |
AA1 |
1200 |
HP |
2000 |
AA1 |
700 |
HP |
1200 |
AA1 |
700 |
HP |
3000 |
AA1 |
1800 |
HP |
800 |
AA1 |
600 |
HP |
200 |
AA1 |
400 |
HP |
1000 |
AA2 |
1250 |
HP |
2000 |
AA2 |
1000 |
HP |
1500 |
AA2 |
1000 |
HP |
2000 |
AA2 |
800 |
HP |
500 |
AA2 |
2800 |
HP |
2500 |
AA2 |
2000 |
HP |
1500 |
AA2 |
3000 |
HP |
1000 |
AA2 |
2000 |
HP |
1000 |
AA2 |
2000 |
HP |
1200 |
AA2 |
500 |
HP |
250 |
AA2 |
2500 |
HP |
100 |
AA2 |
1000 |
HP |
500 |
AA2 |
1500 |
HP |
600 |
AA2 |
1200 |
HP |
1500 |
AA2 |
1500 |
HP |
600 |
AA2 |
1200 |
HP |
1000 |
AA2 |
1000 |
HP |
1500 |
AA2 |
1500 |
HP |
600 |
AA2 |
2500 |
||
AA2 |
750 |
95
Sommaire.............................................................................................2
Dédicace...............................................................................................
3
Sigles et
acronymes.................................................................................
4
Remerciements......................................................................................
5
Résumé................................................................................................
6
Abstract.................................................................................................
6
INTRODUCTION...................................................................................
7
9
L'ETUDE
1.1. Etat des connaissances 9
1.2. Clarification des concepts 11
1.3. Problématique 13
1.3.1. Justification du sujet 13
1.3.2. Hypothèses de travail 15
1.3.3. Objectifs de recherche 16
1.4. Démarche méthodologique .. 16
1.4.1. Données utilisées 16
1.4.2. Collecte des données . 17
1.4.2.1. Recherche documentaire 17
1.4.2.2. Enquête de terrain . 18
1.4.2.2.1. Echantillonnage 18
1.4.2.2.2. Outils et méthode de collecte 19
1.4.3. Traitement des données 22
1.4.4 Analyse des résultats 23
26
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE ET
TECHNIQUES DE MISE
EN VALEUR DES BAS-FONDS
2.1. Cadre d'étude 26
2.1.1. Situation géographique du cadre d'étude . 26
2.1.2. Contexte climatique . 28
2.1.3. Formation pédologique ... 29
2.1.4. Caractéristique humaine 29
2.2. Type d'aménagement dans les bas-fonds 30
2.3. Techniques de mise en valeur des bas-fonds développées . 33
2.3.1. Préparation du sol 33
2.3.2. Technique de labour 33
2.3.3. Semis à la volée 35
2.3.4. Entretien dans les bas-fonds 36
2.4. Fertilisation dans les bas-fonds 36
2.5. Moyen de protection dans les bas-fonds 38
2.6. Récolte . 39
2.7. Système de maîtrise de l'eau .. 39
2.8. Diversification dans les bas-fonds ..
40
CHAPITRE 3 : ASPECTS SOCIOECONOMIQUES DE LA MISE EN VALEUR
DES
43
BAS-FONDS
3.1. Caractéristiques des exploitants .. 43
3.2. Taille des exploitations ... 44
96
3.3. Facteurs de production 45
3.3.1. Accessibilité aux terres des bas-fonds . 45
3.3.2. Main d'oeuvre . 46
3.3.3. Capital financier .. 47
3.4. Analyse des impacts des impacts socioéconomiques .. 48
3.4.1. Productivité et rentabilité du riz dans les bas-fonds 48
3.4.1.1 Rendement du riz dans les bas-fonds .. 48
3.4.1.2 Revenu de la production brute par superficie emblavée . 50
3.5. Profitabilité de la mise en valeur des bas-fonds .. 50
3.5.1. Revenu net par superficie emblavée 50
3.5.2. Rentabilité financement selon le type de main d'oeuvre utilisée . 49
50
3.6. Actions d'accompagnement des aménagements des bas-fonds .. 51
3.7. Avantages socioéconomiques de mise en valeur des bas-fonds . 53
3.7.1 Rétribution issue de la mise en valeur des bas-fonds .. 53
3.7.2. Contraintes socioéconomiques . 54
EN VALEUR DES BAS-FONDS 56
4.1. Contraintes naturelles 56
4.1.1. Contrainte climatique . 56
4.1.2. Contraintes pédologiques 57
4.2. Autres contraintes .. 60
4.3. Impacts environnementaux de la mise en valeur des bas-fonds 60
4.3.1. Impact sur le milieu biophysique 61
4.3.1.1 Impact positif . 61
4.3.1.2. Impact négatif 61
4.3.2 Impact sur le milieu humain .. 61
4.3.2.1. Impact positif 63
4.3.2.2. Impact négatif 63
4.3.2.3. Impact sur les unités d'occupation du sol 63
4.4. Evaluation des impacts négatifs 69
4.5. Mesures correctives 72
4.6. Suggestions 74
Conclusion 76
Bibliographie . 77
Liste des tableaux 81
Liste des figures . 81
Liste des photos . 83
Annexe 83
Table des matières . 95