1.2. Collecte et traitement de données
Notre travail de terrain s'est structuré autour de
trois grandes orientations autour du phénomène de tourisme
littoral et de transport maritime et environnement. Cette phase du travail Il a
été théoriquement composé de deux ou trois points
essentiels pour la meilleure récolte d'information et de
données.
Les différentes phases de l'investigation du terrain
- L'observation
Elle consiste à faire des sorties sur le pourtour du
golfe de Tadjourah pour être en contact avec le milieu naturel et les
habitants du rivage. Ces sorties ont permis de parcourir le site choisi du Nord
au Sud et de l'Est à l'Ouest pour faire cette étude d'impact
environnementale.
Les observations sont consignées dans un carnet de
notes. Prise des photos, ainsi que celui des relevées GPS ont
été faite sur les sites en question. Pour les observations sur le
terrain, nous serons probablement obligés de suivre quelque fois, le
planning des gardes côtes et de la marine Djiboutienne.
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Elle permettra donc de faire un examen des différents
sites portuaires et touristiques ainsi que de leurs alentours. Plutôt que
de visiter des sites, de manière passive, nous essayerons d'avoir une
approche la plus « intelligente » possible. Cela aura aussi son
importance, afin d'assurer une certaine objectivité dans nos
observations.
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? Choix de l'échantillonnage, rencontre (enquêtes,
interviews)
La phase d'observation a donné lieu à de
nombreuses rencontres. La notion de « rencontre » est au coeur de
cette étude d'impact environnementale premièrement menée
sur les littoraux du golfe de Tadjpurah.
On était conscient de n'avoir pas rencontré
pendant notre séjour l'ensemble des acteurs du transport maritime et de
tourisme. Cela n'a été pas possible à mettre en oeuvre,
pour des raisons de temps, mais aussi d'organisation et de la situation
pré et postélectorale du pays. Toutefois, nous avons
essayé de rencontrer des acteurs clés de ces trois domaines
(tourisme, transport maritime, direction de l'environnement), et ce à
tous les niveaux : des acteurs locaux, mais aussi des acteurs institutionnels,
internationaux, ou encore des habitants des zones riveraines des sites
touristiques et portuaires. Un grand nombre de rencontres ont été
envisagées, planifiées, bien avant notre départ ici en
France, mais d'autres, nous les avons organisées une fois sur place.
L'aspect souvent spontané de ces échanges nous
ont permis d'accéder, au travers de discussions, de questionnements,
à de nombreuses informations, ou de données filtrés et
très utiles pour notre recherche. Cependant, peut-être que nous
avons vite pris conscience que le caractère informel et «
désorganisé » de ces rencontres ne permettrait pas de les
exploiter pleinement dans le cadre de notre mémoire de recherche. Il fut
convenable alors de mettre en place des méthodes normalisées,
mais pénible, afin de cadrer les échanges, sans
complètement les brider.
? Enquêtes et interviews : les éléments de
l'échantillonnage
Il s'agit d'une étape décisive de la collecte de
données, elle marque le sommet de rencontre avec les acteurs politiques,
publics et associatifs ou militants. Elle se caractérisée par la
procédure d'interviews sur certaines questions-clés de notre
travail de recherche. Chacune de ces personnes ciblées pour la rencontre
ont eu droit à des questionnaires correspondant à leurs champs de
travail respectueux. Nous avons également privilégié
d'adopter à la fois une approche quantitative et une approche
qualitative pour trier des informations intéressantes ( voir annexe
1).
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Voici la liste des services ou organismes étatiques,
associatifs, non-gouvernementaux ou encore publics qui ont fait l'office
d'échantillon d'étude et auprès duquel nous avons
mené notre recherche à travers des questionnaires.
· Ministre de l'Équipement et des transports
· Directeurs des ports et de l'office national du
tourisme
· Ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de
l'environnement
· Ministre délégué auprès du
ministère de l'Économie et de Finance chargé du
commerce, des PME, de l'artisanat, du tourisme et de la
formalisation Directeur général de l'office national de tourisme
de Djibouti (ONTD)
· Ministre de l'Énergie, chargé des
ressources naturelles
· Gérants des stations balnéaires
· Riverains du golfe
· Association ADN et DECAN (voir les sigles)
La phase d'analyse a été fait durant notre
séjour à Djibouti et se poursuivit bien après notre
retour. Elle consiste en une interprétation des informations recueillies
durant l'observation et les rencontres, celles-ci n'ayant aucun
intérêt sous leur forme brute. Il s'agira donc, de les mettre en
relief afin d'en faire « des données » utilisables et
interprétables dans un raisonnement. Il ne s'agit pas, de restituer les
choses de manière abusive, afin de leur donner un sens qu'elles n'ont
pas. Il était difficile pour cette étape, qui fait largement
appel à un travail d'interprétation, d'utiliser des outils ou une
méthodologie qui auraient été trop cadrés et par
là même trop restrictifs. Ainsi c'est un double souci
d'objectivité et de rigueur qui a guidé ce travail.
Ce dépouillement a consisté à
évaluer les différents niveaux d'impact du transport maritime et
le tourisme balnéaire sur le milieu marin du golfe. Les données
collectées au moyen des guides d'entretien sont des sources
variées et ont subi des recoupements et de filtrage. Cela nous a permis
de dégager les similitudes et les divergences relatives aux
thèmes qui ont été abordés lors des entretiens.
On a de voir si toutes ces observations directes vont
confirmer ou démentir la pertinence des impacts réels des
activités maritimes sur les ressources biologiques du golfe.
Par ailleurs, Pour les données cartographiques, nous
les avons créer à l'aide de logiciels du domaine tels que QGIS
2012, Arc GIS, Phil digit, Phil-carto, Google
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maps, Google Earth et Microsoft Excel afin de réaliser
des cartes en fonction de sujet à abordé..
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