II.2. Méthodologie de travail, contraintes et
limites
a. Méthodologie
Pour la réalisation de cette étude, nous avons
utilisé trois (03) méthodes de collecte des données
complémentaires que sont : l'analyse bibliographique, les
entretiens et les focus groupes. La méthodologie est basée sur
l'approche de l'Analyse Economique des Ménages afin de comprendre les
vulnérabilités des enquêtées, leurs
résiliences ainsi que la prise en compte de leur point de vue.
D'abord, la première étape consiste à
faire une analyse bibliographique, c'est à dire une lecture des
articles, rapports d'études et tout autre type de documents se
rapportant au sujet de notre étude. Les ouvrages généraux,
les rapports d'activités et d'évaluations, les articles
publiés dans les journaux et sur l'internet, les discours qui traitent
d'un élément de notre travail ont ainsi été
consultés et ont constitué la base de notre travail. Tous ces
documents nous ont permis, dans les mesures du possible, d'évaluer ce
qui a été démontré, ce qui interroge encore afin de
réunir les informations supplémentaires et suffisantes à
notre travail. L'analyse de ces données primaires de base a permis
d'orienter l'enquête en identifiant la zone de couverture, les
informations à collecter et les informateurs clés. Cette
première étape nous a permis de préciser les objectifs,
selon l'état actuel des connaissances.
Ensuite, l'entretien (à l'aide d'un questionnaire)
basé sur le système d'interview auprès de la population
constituant notre échantillonnage et les informateurs clés. Pour
la collecte des informations, nous avons effectué des enquêtes
auprès des bénéficiaires de quelques activités
réalisées par certains acteurs dans notre zone de travail. Nous
avons eu aussi des entretiens ouverts avec toutes personnes ressources,
considérées comme des informateurs clés, notamment les
responsables des ONG Nationales et Internationales (ACTED, DRC, IRC, Mercy
Corps), les responsables de quelques Agences du Système des Nations
Unies (ASNU) dans leur double position de bailleur et/ou d'acteur de mise en
oeuvre des activités de relèvement économique et
d'autonomisation de la femme, ainsi que les cadres des départements
ministériels techniques concernés par notre analyse et le
Comité National des Investissements (CNI).
Enfin, les focus-groupes consistant à recueillir les
opinions des personnes réunies en groupe par le système de
dialogue direct avec les personnes ciblées ont constitué la
dernière étape de notre collecte des données.
b. Profil de l'Echantillon
La taille globale de l'échantillon de l'enquête
était de 200 personnes. Les 200 personnes interviewées sont,
reparties de la manière suivante : 120 personnes
interviewées à l'aide du questionnaire, trois focus groupes de 15
personnes chacun et des entretiens directs avec 35 informateurs clés.
L'entretien avec les informateurs clés a ciblé les
spécialistes des questions de relèvement précoce, de la
promotion du genre, de la reconstruction économique et sociale et de la
promotion du genre, les professionnels du secteur privé et les cadres
des institutions de l'Etat, département ministériel, Agences de
l'Etat dont le Guichet Unique de Formalité des Entreprises (GUFE). Les
120 personnes interviewées directement sont des personnes ayant
bénéficié de différentes activités des ONG,
plus particulière de l'IRC.
c. Contraintes et limites
Compte tenu du respect de la zone d'intervention de l'IRC, des
contraintes sécuritaires et des ressources limitées, notre
enquête n'a couvert que deux Arrondissements de la ville de Bangui et ses
périphériques. Il ne s'agit pas d'une vaste enquête
ménage. L'insécurité dans la zone d'étude constitue
également une contrainte pour la réalisation de cette
étude. Nous avons rencontré des difficultés dans la
collecte des données primaires, surtout auprès des institutions
publiques de l'Etat. Dans certains départements, les données ne
sont pas disponibles parce que les outils informatiques ont été
volés pendant les derniers évènements ; dans d'autres
il n'existe pas de données actualisées par manque
d'évaluation récente. Nous étions obligé de prendre
des données bruts auprès des techniciens de ces structures
(ICASEES et BCR) ainsi que quelques données actualisées,
disponibles sur internet.
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