IMPACTS DES TRANSPORTS SUR L'ENVIRONNEMENT
DOCUMENT DE SYNTHESE
KABRE Emmanuel
.
MAÏTRISE : ECONOMIE AGRICOLE ET DE L'ENVIRONNEMENT
(E.A.E)
Année académique :
2010-2011
BURKINA FASO
---------------
Unité-Progrès-Justice
UNIVERSITE DE KOUDOUGOU
-------------------
UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SCIENCES ECONOMIQUES ET
DE GESTION
(UFR/SEG)
Année académique :
2010-2011
KABRE Emmanuel
MAITRISE
Economie Agricole et de
l'Environnement
(E.A.E.)
Thème
IMPACTS DES TRANSPORTS SUR L'ENVIRONNEMENT
DOCUMENT DE SYNTHESE
DEDICACE
A ma très chère soeur KABRE Awa
Bernadette, à
Mon oncle KABRE Joachim, à la
mémoire de Feue ma grand-mère
KABRE Françoise
REMERCIEMENTS
Je rends grâce à Dieu pour l'assistance tout au long
de mes études. Que son Nom soit bénit. Je remercie M. ZONGO
Bernard enseignant à l'université de Koudougou pour l'encadrement
dans la rédaction de ce document de fin de cycle. Mes remerciements
vont à l'endroit de TAPSOBA Pascal et KAIN Mickael pour leur soutien
matériels, à M. OUEDRAOGO Hamadé, Inspecteur des eaux et
forêts à la DRECO. Je remercie particulièrement ZONGO
W. Dominique, ILBOUDO Karim et tous les amis du quartier pour leurs
multiples encouragements.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
iii
REMERCIEMENTS
ii
TABLE DES MATIERES
iii
LISTE DES TABLEAUX, DES GRAPHIQUES ET FIGURES
v
RESUME
vii
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE I : DESCRIPTION GENERALE DES
TRANSPORTS ET DE L'ENVIRONNEMENT
3
I.1 .DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT
3
I.1.1-Définition
3
I.1.2. La typologie des ressources naturelles
3
I.1.3.L'environnement un bien public mondial
4
I.1. 4.Environnement et développement
durable
4
I.2.DESCRIPTION DES TRANSPORTS
5
I.2.1 Définition
5
I.2.2. Les différents types de moyens de
transports
5
I.2.3 Les infrastructures de transports
7
Chapitre II : LES EFFETS ENVIRONNEMENTAUX DES
TRANSPORTS
8
II.1. Les impacts de proximités
8
I.1.1.Les effets des transports sur l'homme
8
II.1.2 Les nuisances sonores
9
II.1.3. Les accidents de route
10
II.1.4. Les transports sources d'exclusion
sociale
10
II.1.5. Les effets sur l'environnement naturel
11
II.2. IMPACT GLOBAL DES TRANSPORTS SUR
L'ENVIRONNEMENT
13
II.2.1 Les changements climatiques
13
II.3. Approche économétrique
17
II.3.1. Spécialisation du modèle
économétrique
17
II.3.2 .Le modèle de base
17
II.3.3. Présentation et discutions sur les
résultats théoriques de l'analyse des déterminants des
ressources végétales
18
CHAPITRE III : LES POLITIQUES EN MATIERE DE
PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
20
III.1.La politique nationale de protection de
l'environnement
20
III.1.1. Le cadre juridique
20
III.1.2. Le cadre institutionnel
22
III.1.3. Les Journées nationales
22
III.2.Politiques internationales
23
III.2.1. Les instruments de lutte contre la
pollution
23
III.2.2. Le protocole de Kyoto
23
III.2.3.Les journées internationales
24
III.2.4.Le progrès technologique
24
CONCLUSION GENERALE
25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
26
ANNEXES
vii
LISTE DES TABLEAUX, DES
GRAPHIQUES ET FIGURES
Figure1 : Pyramide des effets aigus associés
à la pollution atmosphérique.....................9
Graphique1 : La part du transport en % des émissions de
carburant...........................16
Graphique2 : Evolution de la température
planétaire.................................... . ......17
Tableau1 : Accidents de la circulation constatés
par la gendarmerie.........................11
Tableau2 : Résultats du calculateur de CO2
......................................................13
Tableau3 : Résultats de
l'estimation................................................................19
Tableau4 : Evolution du parc automobiles et de deux
roues................................viii
Tableau5 : Le PRP sur un horizon de 100
ans...................................................viii
SIGLES ET ABREVIATIONS
ADP: Assemblée des Députés du peuple
AIE : Agence Internationale de l'Energie
AN: Assemblée Nationale
CCVA: Centre de Contrôle des Véhicules
Automobiles
CFC: Chlorofluorocarbone
CO2: Dioxyde de Carbone
DGR: Direction Générale de Routes
DGTM : Direction Générale des Transports
Terrestres et Maritimes
DRECO : Direction Régionale de l'Environnement du
Centre Ouest
GES: Gaz à Effets de Serre
GIEC: Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du
Climat
INSD: Institut National de la Statistique et de la
Démographie
MAECR: Ministère des Affaires Etrangères et de
la Coopération Régionale
MCO : Méthode des Moindres Carrés
Ordinaires
MECV: Ministère de l'Environnement et du Cadre de
Vie
MEE: Ministère de l'Environnement et de l'Eau
MID : Ministère des Infrastructures et du
Désenclavement
MIHU: Ministère des Infrastructures de l'Habitat et de
l'Urbanisme
MS: Ministère de la Santé
MT : Ministère des Transports
ONU: Organisation des Nations Unies
PM: Premier Ministère
PRD: Potentiel de Réchauffement Planétaire
PRES: Présidence
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine
RESUME
L'environnement source de vie et constitué de
plusieurs types de ressources naturelles, forme un équilibre entre
l'homme et son cadre de vie. Il est menacé face à la
modernisation et à la croissance des besoins des hommes. Le secteur
transport malgré son utilité économique et sociale influe
négativement sur les ressources environnementales; et cela est
perceptible tant au niveau local qu'à celui global.Ce secteur occupe
30% des émissions de CO2dans le monde et joue
négativement sur la santé de l'Homme. Afin de préserver
cet équilibre, des politiques nationales et internationales ont
été mises en oeuvre pour permettre à l'homme d'avoir une
vie en harmonie avec la nature et assurer le développement
durable.
INTRODUCTION GENERALE
L'un des sujets les plus préoccupants de nos jours est
celui de la protection de l'environnement. Avoir un environnement sain et
permettant de satisfaire aux besoins multiples de l'homme est l'un des
objectifs âprement poursuivi par le Burkina Faso à l'instar des
autres pays du monde. Le bien-être des hommes est subordonné au
développement des activés économiques dont l'un des
moteurs importants est le secteur des transports.
Les transports sont un moyen incontournable qui permet aussi
bien la mobilité des hommes que les échanges commerciaux entre
ceux-ci. Ils ont la particularité d'être composé de deux
éléments, à savoir le mobile qui constitue la partie
visible et les infrastructures qui représentent la partie cachée.
Cependant ces deux ne sont pas sans effets (impacts) sur l'environnement.
L'environnement est appréhendé comme étant l'ensemble
formé de l'air, de l'eau, du sol ainsi que tous les actifs
matériels et immatériels qui s'interagissent et conditionnent la
vie humaine. Le problème du développement de l'activité
économique en se posant, exige de facto la protection de
l'environnement.
Des débats antérieurs montrent que ce
problème a été ignoré depuis 1945.En effet selon
L.Abdelhakim et P.Mundher, la croissance du commerce international a
été deux fois plus rapide que celle du PIB entre 1945 et 1995. Ce
qui a causé la dégradation massive de l'environnement. Aussi,
les principales théories du commerce international tout en
débouchant sur des conclusions contraires au bienfait de
l'échange au développement, ne font référence
à l'environnement que de manière sommaire. Enfin, après la
seconde guerre mondiale, ce qui préoccupait la plus part des pays
ruinés par ladite guerre était de mettre en place des
mécanismes qui régissent les relations économiques, avec
pour objectif primordial le développement des échanges
internationaux. La question de l'environnement n'avait aucune importance dans
les principaux traités.
Heureusement, il s'est développé au cours de ces
dernières décennies une prise de conscience sur les effets de la
croissance économique sur l'environnement. Le regret reste de constater
que cette prise de conscience n'est pas généralisée car
l'environnement subit, et de plus bel, des désastres suite aux
activités de l'homme. D'où l'importance de cette étude. La
présente étude aura donc pour objectif principal de montrer
qu'au-delà de leurcaractère indispensable dans l'économie,
les transports sont sources d'impacts négatifs sur notre environnement.
A l'intérieur de cet objectif, les objectifs secondaires suivants feront
l'objet d'une étude quasi approfondie:
Objectif1: passer à la loupe les
effets des transports sur l'environnement ;
Objectif2: faire une étude comparative
de l'évolution en nombre des moyens de transport à celle des
ressources environnementales ;
Objectifs3: proposer des mesures prouvant
atténuer les impacts négatifs des transports sur
l'environnement.
La vérification des hypothèses suivantes
permettra une meilleure compréhension :
-Hypothèse1 : Les ressources
environnementales évoluent en sens opposé par rapport aux moyens
et infrastructures de transport ;
-Hypothése2 : Les moyens de
transport sont les principaux émetteurs de CO2 au Burkina
Faso.
La réalisation de l'étude se fera sur la base
des méthodes suivantes :
-la recherche documentaire : Il s'agit
premièrement de la recherche des documents en rapport avec la
problématique. Elle consistera à rassembler des données
secondaires venant des institutions spécialisées en
matière de transports et/ou de l'environnement. Deuxièmement,
c'est la recherche sur internet notamment à travers les sites traitant
de la question ;
-la méthode d'analyse des données : dans
cette partie, l'option est portée sur une analyse des tableaux à
travers les méthodes de la statistique descriptive et des graphes et
aussi un modèle économétrique pour vérifier les
hypothèses.
Afin de mieux comprendre la problématique des effets
négatifs des transports sur l'environnement, la présente
étude s'articulera d'abord sur la Description Générale de
l'Environnement et des Transports ; ensuite sur les Impacts
Environnementaux des Transports ; et enfin sur Les Politiques de
Protection de l'Environnement.
CHAPITRE I : DESCRIPTION GENERALE DES TRANSPORTS ET DE
L'ENVIRONNEMENT
Introduction : Cette partie traitera des
différents types de ressources naturelles qui composent l'environnement
et les types de moyens et d'infrastructures de transport. Un accent sera mis
également sur la question du développement durable.
I.1 .DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT
I.1.1-Définition
L'environnement constitue « l'ensemble des
éléments naturels et artificiels qui conditionnent la vie de
l'Homme » ou encore « l'ensemble des
éléments physiques ou chimiques ou biologiques (naturels) ou
artificiels qui entourent un être humain, un animal, un
végétal ».
Il est à noter que l'environnement lui-même
constitue une problématique qui nécessite une
préoccupation. Au sens large du terme, l'environnement est un support
à la vie pouvant être menacé par les pollutions, la
nuisance, de détérioration que nous pouvons éviter
quotidiennement de produire. Il faut donc apprendre à préserver
sa qualité et à le restaurer.
I.1.2. La typologie des ressources naturelles
Les ressources naturelles sont classées en deux groupes
selon leurs propriétés biophysiques et selon le type de relation
que l'activité humaine entretient avec elles.
I .1.2.1. Selon leurs propriétés
biophysiques
Au regard de leurs propriétés
biophysiques on distingue les ressources renouvelables et les ressources
non-renouvelables.
Une ressource naturelle est renouvelable si elle est
capable de fournir indéfiniment des inputs à un système
économique. On retrouve dans ce type de ressources celles dont la
quantité disponible annuelle n'est pas en fonction du
prélèvement antérieur et celles dont la quantité
disponible est déterminée par les prélèvements dans
le passé.
Une ressource épuisable est une ressource
à stock ou offre finie. Font partie de cette catégorie de
ressources, les ressources non recyclables (pétrole,
gaz ...) et les ressources à usage destructif qui pourraient
se pérenniser si l'on en faisait bon usage.
I.1.2.2. Selon le type de relation avec
l'homme
Cette classification tient compte du degré
de maîtrise qu'a l'homme sur ces ressources (c'est-à-dire le
type d'appropriation et d'utilisation de ces ressources). Selon le
degré de maîtrise, on distingue d'abord les ressources
reproductives (la production agricole), ensuite les ressources non
reproductives (énergie solaire) et les ressources uniques.
Les ressources pouvant faire l'objet d'appropriation privative et qui sont
susceptibles d'être gérées de manière
décentralisée (parcs nationaux) ainsi que les retenues d'eau en
commun constituent les deux types de ressources selon le type d'appropriation.
A partir de leur usage, on distingue deux types de ressources naturelles
à savoir les ressources qui sont exclusivement des facteurs de
productions et celles jouant à la fois le rôle de facteurs de
productions et d'objet d'une demande directe (cours d'eau).
I.1.3.L'environnement un bien public mondial
La notion de «bien public'' émanant de
l'économie publique est utilisée de nos jours à un niveau
plus large que l'économie nationale pour prendre en compte un certain
nombre de préoccupations internationales. C'est le cas pour
l'environnement car on assiste aujourd'hui à une mondialisation des
préoccupations environnementales. L'analyse économique de
l'environnement ne va donc pas s'intéresser aux biens naturels comme
l'air, l'eau, les sols qui ne doivent plus être considérés
comme gratuits ou aux ressources naturelles menacées de disparition.
L'environnement et la protection de la nature deviennent des « biens
publics mondiaux », c'est-à-dire des biens pour tous les
individus du monde, propriétés de l'ensemble de l'humanité
dont la protection et la préservation ne peuvent se baser sur les
intérêts individuels et les mécanismes du marché. La
notion du bien public global, qui concerne aussi d'autres domaines comme la
santé ou la sécurité, se mêle aux notions
économiques traditionnelles de bien collectif et d'externalité
pour montrer que ces questions exigeant la participation de tous, doivent
relever des autorités publiques à l'échelle mondiale. Et
cela sous forme d'accords internationaux ou d'organismes internationaux afin
d'assurer une meilleure allocation des ressources environnementales entre
générations présentes et futures.
I.1. 4.Environnement et
développement durable
Les questions environnementales ont conduit dans les
années 1980, à l'émergence de la notion du
développement durable afin de mettre fortement en relief le
développement économique avec le maintien des équilibres
écologiques. La notion a été précisée
notamment en 1987 dans le rapport de la commission Brundtland des nations
unies qui la définit comme « celui qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre à leurs
propres besoins ». Appelé encore développement
« soutenable », le « sustainability »
assure ainsi une certaine équité
intergénérationnelle puisqu'il impose de ne pas prendre des
décisions qui influencent négativement les
générations futures. Les générations actuelles ont
donc une responsabilité particulière quant à la
préservation de la nature ; elles doivent éviter les
dégradations irréversibles et l'épuisement des ressources
naturelles non renouvelables afin de préserver la reproduction de la
biosphère. Cela doit se faire en analysant les secteurs
d'activités comme les transports susceptibles d'affecter
l'environnement.
I.2.DESCRIPTION DES TRANSPORTS
I.2.1 Définition
Pion essentiel dans l'économie d'un pays, les
transports représentent l'ensemble des moyens qui permettent la
mobilité des hommes et les échanges commerciaux entre ceux-ci ou
entre les nations.
I.2.2. Les différents types de moyens de transports
Il existe plusieurs types de moyens de transport : la voie
navigable, les transports maritimes, le transport ferroviaire, les transports
routiers, les transports aériens et les transports par conduite.
I. 2.2.1 La voie navigable
Ce type de transport se fait par voie d'eau intérieure.
Il remonte à l'antiquité et jusqu'au milieu du
19esiècle,il était le seul moyen de transport à
pouvoir acheminer les charges importantes. Les voies d'eau offrent une
infrastructure gratuite porteuse ou motrice dans le sens du courant. Elle
dispense dans certains cas le recours à un véhicule1(*). En règle
générale il existe deux types de transportfluvial utilisant 3
techniques de propulsions. Le manque de grands fleuves fait que ce transport
n'a pas émergé au Burkina Faso.
I. 2.2.2. Les transports maritimes
Les transports maritimes coutent moins cher que celui fluvial.
Ils sont avec ce dernier, les transports les plus lents (environ 30 noeuds).
Les transports maritimes sont très déterminants dans la
prospérité économique et lerayonnement politique des
nations industrielles. Aujourd'hui 75% des échanges internationaux
portant sur des marchandises se passent en mer. Il faut par ailleurs distinguer
deux sortes de transport maritime : l'un consacre letransport des humains
et l'autre celui des marchandises. Les navires utilisés dans le cas du
transport humain sont appelés des paquebots tandis que ceux
utilisés pour les marchandises sont des cargos. L'enclavement du Burkina
Faso justifie l'absence de ce type de transport. Ce qui fait qu'il est
dépendant du transport maritime de ses voisins.
I.2.2.3. Les transports ferroviaires
De la traction animale à ses débuts, le
transport ferroviaire a beaucoup évolué. Aujourd'hui
l'exploitation est commandée par trois techniques de propulsions
possibles : la traction vapeur, la traction diesel et la traction
électrique. Le transport ferroviaire est essentiellement à
traction diesel et couvre la seule ligne Ouagadougou-Abidjan. Cette ligne
datant de la colonisation, a une importance indéniable pour le Burkina.
La majeure partie des produits importés ou exportés du Faso
passent par le train. C'est aussi un moyen de transport qui amène le
plus de passagers.
I.2.2.4 Les transports routiers
Il faut distinguer dans le transport routier tout comme dans
les autres modes de transport, le transport routier de passagers et le
transport routier de marchandises. Les caractéristiques des
infrastructures à ce niveau expliquent en bonne partie, le
succès de ce mode de transport. Le pouvoir de pénétration
de la route est en effet très supérieur à celui des autres
modes de transport terrestre. Le réseau routier est accessible sans que
des aménagements spécifiques ne soient nécessaires.
L'accès aux autres réseaux implique au contraire la construction
d'infrastructures terminales2(*). De tous les modes de transport présents dans
l'économie burkinabè, le transport routier est de loin, le plus
important. En moyenne, on l'estime à environ 70 à 80% des
transactions portant sur le transport dans la zone UEMOA.
I.2.2.5 Les transports aériens
Né à la fin du
19èmesiècle, l'avion reste l'affaire de quelques
privilégiés jusqu'en 1914. Aujourd'hui le transport aérien
jouit du monopole de transport des passagers à longue distance et
particulièrement sur les liaisons continentales. Techniquement on peut
classer les avions en fonction de 4 critères principaux que sont :
la technique de propulsion, la capacité du rayon d'action et la
technologique. Une seule ligne interne existe au Burkina Faso et relie
Ouagadougou la capitale politique et Bobo-Dioulasso la capitale
économique.
I.2.2.5. Les transports par conduite
Les transports par conduite présentent des
caractéristiques techniques originales qui limitent leur usage à
des catégories très particulières de produits. En effet,
la distinction infrastructures-véhicules s'applique à tous les
autres modes de transports, mais ne concerne pas les transports par
conduite .Le produit transporté est au contact de
l'infrastructure. En pratique ce mode de transport est réservéaux
produits pétroliers ou à certains de leurs dérivés
(gaz). L'infrastructure utilisée est appelée pipeline ou
gazoduc.
I.2.3 Les infrastructures de transports
Le réseau routier et de pistes s'est bien
développé ces dernières années et les travaux se
poursuivent. Depuis juin 2008, Ouagadougou la capitale a eu son premier
échangeur et compte aujourd'hui trois(03) échangeurs. Les grands
axes sont goudronnés. Une ligne de chemin de fer relie Ouagadougou
à Abidjan (Côte-d'Ivoire) en passant par Koudougou, Bobo-Dioulasso
et Banfora. Le Burkina Faso a deux principaux aéroports situés
à Ouagadougouet à Bobo-Dioulasso la 2ème grande
ville du pays.
CONCLUSION : L'environnement est
constitué de plusieurs types de ressources naturelles qui
établissent un équilibre avec l'homme. Les transports
composés également d'une multitude de modes de transports, sont
un secteur primordial pour l'épanouissement économique et
politique des sociétés humaines. Cependant ce secteur constitue
aussi une menace pour l'environnement qu'il ne faut pas ignorer.
Chapitre II : LES EFFETS ENVIRONNEMENTAUX DES
TRANSPORTS
Introduction : Ce chapitre traite des
impacts négatifs engendrés par le secteur des transports sur les
ressources environnementales et sur l'Homme. Ces effets dommageables sont au
niveau local et global.
II.1. Les impacts de proximités
I.1.1.Les effets des transports sur l'homme
Des conséquences désastreuses retombent sur
l'homme du fait de ses propres activités. Au titre des
conséquences des transports, nous avons des perturbations sanitaires,
des nuisances sonores, des accidents de routes, et l'exclusion sociale.
I.1.1.1.Les perturbations sanitaires
Les moyens de transports émettent des gaz qui ont des
effets nocifs pour la santé de l'homme. Ces perturbations sur la
santé sont dues à la pollution atmosphérique et aux
changements climatiques.
Ø La pollution
atmosphérique : les personnes vulnérables
sont :
Les personnes atteintes de maladies chroniques telles que
les : maladies cardiovasculaires, l'asthme, les maladies pulmonaires
obstructives chroniques ; les personnes âgées ; les
jeunes enfants ; les personnes physiquement très actives comme les
sportifs et les travailleurs de la construction.
Figure1 : Pyramide des effets aigus associés
à la pollution atmosphérique
Décès prématurés
|
Hospitalisations
|
Visites aux urgences
|
Consultations MD
|
Utilisation des médicaments
|
Symptômes cardiorespiratoires
|
Diminution de la fonction pulmonaire
|
Effets subcliniques (non apparents)
|
Source : construction personnelle
sur la base de la pyramide Quebèquoise
Les longueurs des rectangles montrent la proportion de la
population affectée .Plus on part en hauteur, plus on a une
sévérité croissante des effets de la pollution
atmosphérique. Ainsi les visites aux urgences, les hospitalisations, les
décès prématurés sont les plus
sévères et ont pour cause les maladies cardio-respiratoires.
Ø Les changements climatiques :
la chaleur accablante affecte la santé de l'homme à travers des
effets directs et des effets indirects.
- Les effets directs se manifestent comme suit : coup de
chaleur, un épuisement du à la chaleur et des crampes de
chaleur.
- Les effets indirects qui sont les plus fréquents
entraînent une aggravation de maladies chroniques :
cardiovasculaires,cérébrovasculaires, respiratoires,
rénales etneuroniques.
Autres impacts des changements climatiques existent. Il s'agit
notamment :
- des effets sur la distribution et l'activité des
vecteurs et parasites infectieux entraînant des changements de
distribution géographique et de l'incidence des maladies à
transmission vectorielle. L'exemple illustratif ici, est la maladie de
LIME ;
- des impacts sur la pollution atmosphérique (spores,
pollens, smog photochimique) augmentant les problèmes de santé
associés ;
- de l'augmentation des décès, blessures et
troubles psychologiques lors des phénomènes climatiques
extrêmes.
Retenons que les transports ont des effets dangereux sur la
santé qui se résume par une augmentation des hospitalisations et
des décès.
II.1.2 Les nuisances sonores
La nuisance sonore est le quotidien des grandes villes comme
Ouagadougou, Bobo-Dioulasso où il y'a une grande mobilité des
hommes. En effet les nuisances acoustiques sont commencement bruit et comme
tel, ce sont les nuisances les plus rependues au monde. Le bruit est la
première source de plaintes et de conflits entre voisins, entre usagers.
Une grande partie de la population urbaine mondiale est confrontée
à des nuisances sonores, en particulier les riverains des routes, des
voies ferrées, des aéroports, des ports et certaines usines ou
zones d'activités industrielles ou commerciales. Les impacts sanitaires
de l'exposition au bruit sont divers. Ils comprennent l'impact sur l'audition,
les effets dits "extra auditifs" (effets sur le sommeil, sur la sphère
végétative, sur le système endocrinien, sur le
système immunitaire, sur la santé mentale), les effets subjectifs
(gêne due au bruit, effets du bruit sur les attitudes et les
comportements, effets sur les performances, effets sur l'intelligibilité
de la parole).
II.1.3. Les accidents de route
L'une des conséquences la plus visible des transports
sur la vie et la santé humaine est l'accident de route. Au Burkina Faso,
la capitale Ouagadougou ne cesse d'enregistrer les accidents quotidiennement.
Cela est dû à un accroissement des moyens de transports, des
usagers des routes, mais aussi et surtout aunon-respect du code de la route.
Tableau1 : Les accidents de la circulation
constatés par la gendarmerie
Année
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Nombre d'accidents
|
957
|
770
|
918
|
1063
|
1069
|
1094
|
1139
|
Nombre de morts
|
241
|
209
|
259
|
325
|
360
|
333
|
327
|
Nombre de blessés
|
1510
|
1025
|
1567
|
1752
|
1894
|
1805
|
1750
|
Source : DGTM/MT
Ce tableau montre clairement que le nombre d'accidents a
considérablement augmenté au fil des années soit 19.18 %
entre 2001 et 2007.Cette évolution est dans le même sens que celle
des moyens de transports qui est de79.89 % pendant la même
période.
II.1.4. Les transports sources d'exclusion
sociale
L'exclusion sociale semble être négligée
ou ignorée à matière de transport. Pourtant elle est de
plus en plus visible. Le transport est une source indispensable de
participation sociale, surtout dans nos sociétés actuelles en
expansion où la prédominance est l'automobile. Du coup les
personnes démunies, incapables de se procurer un moyen de
déplacement sont mises à l'écart dans la vie de la
société.
II.1.5. Les effets sur l'environnement naturel
Il est question ici de la régression et la
dégradation des sols, l'eau, la pollution atmosphérique et la
biodiversité.
II.1.5.1.Régression et dégradation des
sols
La régression et la dégradation des sols
s'appréhendent comme la perte en qualité ou le changement des
propriétés des sols. Les problèmes liés aux sols
sont souvent d'ordre local et peuvent être divisés en 2
catégories :
Ø Les problèmes liés à
l'érosion
L'érosion est un phénomène naturel qui
ronge le sol. L'homme à travers ses activités comme le transport
provoque également cette érosion. Et à ce moment elle
s'avère très désastreuse. La construction des
infrastructures de transports notamment les routes, les aéroports,
s'accompagne régulièrement à des déracinements des
arbres, alors que les racines contribuent à la stabilisation du sol et
empêchent ainsi l'érosion. Ce qui a pour conséquence les
glissements de terrain, la désertification, l'aridification ou les
menaces pour la biodiversité.
Ø Les problèmes de changement des
qualités des sols
Le problème de changement des qualités des sols
concerne la salinisation due à la pollution directe du sol qui a une
origine industrielle ou individuelle aux bords des routes. Les sols alors
concernés peuvent devenir infertiles et hostiles à certaines
espèces végétales et animales.
II.1.5.2.L'eau
La gestion de l'eau en tant que ressource naturelle est une
question préoccupante pour de nombreux États. Le rapport de
l'OCDE qualifie ce problème comme nécessitant une attention
urgente. Le réchauffement de la planète dû aux
activités humaines dont les transports y participent à hauteur de
30%, a une forte incidence sur les ressources en eau. Des régions comme
l'Afrique subsaharienne pourraient connaitre un assèchement dramatique
en eau. Ainsi selon les prévisions de l'OCDE, en 2030, en l'absence de
mesures efficaces pour préserver les ressources en eau potable, il
pourrait y avoir 3,9 milliards de personnes concernées par les stress
hydriques.
II.1.5.3.La pollution de l'air
La pollution atmosphérique est une pollution d'origine
diffuse qui peut avoir des effets globaux ou locaux. La
« pollution de l'air » renvoie généralement
à l'introduction directe ou indirecte dans l'air ambiant par l'homme de
toute substance susceptible d'avoir des effets nocifs sur l'environnement dans
son ensemble. Les carburants utilisés pour lamobilité des moyens
de transports ont pour output des gaz qui contribuent activement à
rendre l'air impropre pour l'homme et pour l'environnement. Au titre de ces gaz
il y a : le CO2, l'oxyde d'azote et le monoxyde de carbone.
A l'aide du « calculateur de CO2
d'émission de l'aviation » français, une
évaluation des émissions de CO2 pour un aller-retour
en vol entre l'aéroportde Ouagadougou et l'aéroport Charles de
Gaulle donne les résultats suivants :
Tableau2 : Résultats du calculateur de
CO2
Départ : Ouagadougou Arrivé :
Paris Charles Gaulle
|
Distance
|
Émission de CO2 /passager
|
Consommation de kérosène/passager
|
8184km
|
810kg CO2/passager
|
322l soit 3,9l/100km
|
Source : construction personnelle
à l'aide du calculateur de CO2 français
Ces chiffres semblent à être insignifiants
à vue d'oeil. Mais il faut noter que le cumule et surtout avec
l'accroissement du trafic aérien mettent en évidence l'influence
négative de ces émissions sur l'atmosphère.
En outre le transport du Burkina est caractérisé
par une prédominance du transport routier, et Ouagadougou la capitale
est abondée de véhicules de 2 à 4 roues. En effet une
voiture moyenne de petite cylindrée dégage 160g CO2/km
et un 4x4 neuf émet 190g CO2/km. Alors qu'en moyenne on
enregistre une croissance de 10 % des automobiles par an, et la plupart de
ces véhicules sont vieux. Cela est beaucoup plus critique dans la mesure
où le commerce des véhicules dits « France au
revoir » est en plein essor. Ainsi 90% des véhicules
burkinabé sont vieux et selon le CCVA, 60% des voitures en circulation
ne respectent pas les normes de pollution. Il est clair qu'avec des vieux
véhicules le volume d'émission de CO2 et des gaz
nocifs à l'atmosphère sera plus élevé.
Les effets de la pollution peuvent se structurer en :
- effets directs sur la flore, la faune ou les hommes surtout
en matière de gaz toxique. En effet les particules en suspension, les
gaz issus de la combustion ont des impacts dangereux sur les organismes
vivants ;
-obscurité du ciel, réduisant ainsi la
photosynthèse et influençant l'intensité des
précipitations et des températures ;
-modification de la composition de l'air qui entraine une
accumulation des polluants dans l'air, ce qui peut provoquer des pluies
acides.
I1.1.5 .4. La biodiversité
Les infrastructures de transports ainsi que les moyens de
transports ont une incidence forte sur la biodiversité. Autrement dit
sur la vie et l'avenir des espèces vivantes animales et
végétales. En effet le taux d'extinction actuel des
espèces est de cent mille fois supérieur au taux moyen naturel
observé dans l'histoire de l'évolution de la planète.
Selon l'UICN en 2001 une espèce d'oiseau sur huit ; un
mammifère sur quatre ; un amphibien sur trois et 70% des plantes
sont en péril. Cela vient du fait que l'influence de l'homme a
considérablement augmenté depuis 1500. La construction des
routes, des autoroutes et des aéroports dégrade
considérablement le paysage et la biodiversité. Il s'agit
notamment :
-des coupures dans les paysages et les zones
construites ;
-de la traversée de zones naturelles
protégées ;
-de la destruction de la flore sur le tracé de la
route.
II.2. IMPACT GLOBAL DES TRANSPORTS SUR L'ENVIRONNEMENT
Ici la vision est centrée sur l'impact des transports
aussi bien au niveau local qu'international. Un pays peut faire subir un autre
les conséquences de ses actes impropres sur l'environnement.
II.2.1 Les changements
climatiques
II.2.1.1 Définition du climat
Le climat peut être vu d'une part comme l'ensemble des
paramètres caractérisant l'état de l'atmosphère en
un point précis de la planète pendant une période
déterminée et d'autre part l'ensemble des conditions
météorologiques à long terme d'une région
donnée. Le climat a donc deux composantes qui sont : La
température et les précipitations.
II.2.1.2 Définition du changement
climatique
Il est la transformation observable dans le temps qu'elle soit
causée par l'activité humaine ou par la variabilité
naturelle du climat (selon le rapport de GIEG).
II.2.1.3 Effet de serre
Les gaz à effet de serre (GES) présents dans
l'atmosphère contrôlent en grande partie la température sur
la Terre. Comme la vitre d'une serre, ils bloquent le rayonnement solaire
réfléchi par la surface terrestre et retiennent ainsi la chaleur.
Sans cet effet de serre, la température moyenne sur la Terre serait
d'environ -18 °C et la vie telle que nous la connaissons serait
impossible.
La vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone
(CO2 ou gaz carbonique), le méthane (CH4), l'oxyde
nitreux (N2O) et l'ozone (O3) sont les principaux GES
naturellement présents dans l'atmosphère.
Depuis le début de l'ère préindustrielle,
vers 1750, l'effet de serre s'est amplifié, car les activités
humaines ont engendré une hausse sans précédente des
quantités de GES émis dans l'atmosphère. En un temps
extrêmement court à l'échelle de la Terre, les
concentrations de gaz carbonique dans l'atmosphère ont par exemple
augmenté de 35 %, celles de méthane, de 148 % et celles
d'oxyde nitreux, de 18 %. L'atmosphère contient également
désormais plusieurs GES générés exclusivement par
l'activité humaine, comme les hydrocarbures halogénés dont
font partie les chlorofluorocarbones (les CFC) dont l'usage est interdit
aujourd'hui.
Tous les GES n'ont pas le même impact sur le
réchauffement climatique. Pour simplifier, on exprime toujours les
quantités de GES émises dans l'atmosphère en « tonnes
équivalent CO2», soit un potentiel de
réchauffement planétaire (PRP) équivalant à 1.
Ainsi, une tonne de méthane ou gaz naturel a un impact 21 fois plus
élevé que son équivalent CO2.
Le tableau5 (cf. Annexe) présente le PRP sur un horizon
de 100 ans. Le PRP est une fonction de la capacité de la substance
à absorber la radiation ainsi que de sa durée de vie dans
l'atmosphère, en comparaison avec le dioxyde de carbone3(*) (CO2).
Les transports est le secteur qui contribue significativement
dans l'émission des GES, notamment le CO2 avec 30% des
émissions contre 14% pour les industries de transformation et
construction, 42,1% pour l'énergie et 13,6 pour les autres secteurs.
Cela est attesté par les conclusions du travail de l'agence
international de l'énergie, à travers ce diagrammeen secteurs
circulaires éclatés :
Graphique1 : La part du transport en %
des émissions de carburant.
Source :Agence internationale de
l'énergie(2005)
II.2.1.4 Le réchauffement planétaire
dû aux émissions des GES
Depuis la fin du 19e siècle, le climat de la
Terre s'est modifié. La température moyenne mondiale a
augmenté de 0,7 °C, ce qui représente l'un des
réchauffements les plus rapides que notre planète ait jamais
connus.
On sait maintenant que la majeure partie de cette hausse de la
température est due aux activités humaines. D'après
le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur
l'évolution du climat (GIEC), publié en 2007, la
température moyenne à la surface de la Terre pourrait encore
augmenter de 2 à 4,5°C d'ici 2100. Ce réchauffement est
majeur si on le compare aux changements climatiques qui ont déjà
affecté l'histoire de la Terre. Par exemple, il y a 18 000 ans,
alors qu'une couche de glace atteignant jusqu'à trois kilomètres
d'épaisseur recouvrait une grande partie de l'hémisphère
Nord, il ne faisait en moyenne sur la Terre que 5 °C de moins
qu'aujourd'hui.
En 2003, la température moyenne sur la Terre s'est
établie à 14,46 °C. C'est la troisième
année la plus chaude recensé depuis plus d'un siècle
après 1998 et 2002. La dernière décennie est la plus
chaude jamais enregistrée par les météorologues du fait de
l'accroissement de l'utilisation des carburants par les moyens de transports et
donc d'émission de dioxyde de carbone.
Graphique2 : Evolution de la température
planétaire
Source : OMM, 01/2011
Ce graphique montre l'évolution de la
température moyenne à la surface du globe, d'après trois
jeux mondiaux de données : celui du Centre national de données
climatologiques (NCDC) de la NOAA, celui du Goddard Institute for SpaceStudies
(GISS) de la NASA et le jeu de données combiné (HadCRUT3) du
Centre Hadley du Met Office et de la Section de recherche sur le climat de
l'Université d'East Anglia (Royaume-Uni). En ordonnée, se
trouvent les écarts de températures en °C par rapport aux
normales calculées pour la période 1961-1990.Entre 1850 et 1950
l'écart de température de la planète est passée de
-0.8 à -0.2, soit une variation de 75%. De 1950 à 2000
l'écart est passé de -0.2 à 0.4, soit une variation de
30%.
II.3. Approche économétrique
II.3.1. Spécialisation du modèle
économétrique
L'économétrie est définie comme
l'application des méthodes statistiques et mathématiques à
l'analyse des données économétriques, dans le but de
fournir un contenu empirique aux théories économiques, de les
vérifier ou de les réfuter. L'analyse des déterminants sur
lesquels, on pourrait agir pour réduire la dégradation des
ressources environnementales dans notre étude, devrait se faire par une
analyse de régression multiple avec pour variable expliquée les
ressources végétales qui sont des données
quantitatives.
II.3.2 .Le modèle de base
Les impacts sur l'environnement de l'activité humaine
sont très difficiles à évaluer et peuvent être
expliqué par plusieurs éléments. Supposons dans notre cas
que le nombre de ressources végétales(Rv) est expliqué par
les variables suivantes :
La pluviométrie(Pi), le nombre
d'automobiles(Autt) ; nombre d'infrastructures de
transports(InfTt) ; et l'activité
industrielle(Indt). Ainsi on a le modèle
économétrique théorique suivant :Rvt = E
(Pt, Autt, InfTt, Indt)
1
La spécialisation économétrique se fera
par la forme double Log et donne la forme suivante :
LogRvt = á0 +
á1LogPi + á2LogAutt +
á3LogInfTt +
á4LogIndt + åt
2
Avec : Rvt= le nombre de ressources
végétales à la période t ; Pi = la
pluviométrie en millimètre ; Autt = le nombre
d'automobile à la période t ; InfTt = le nombre
d'infrastructure de transport ; Indt = l'activité
industrielle à la période t ;
á0,á1,á2,á3,á4
= les paramètres à estimer ; åt = les
erreurs de spécification du modèle et de mesures des
variables.
II.3.3. Présentation et discutions sur les
résultats théoriques de l'analyse des déterminants des
ressources végétales
Après spécification du modèle
économétrique, il sera question de l'analyse maintenant.
II.3.3.1.La méthode d'estimation
Pour la présente étude, la méthode des
Moindres Carrés Ordinaires (MCO) serrait appropriée. Elle
consiste à rechercher les valeurs des paramètres qui minimisent
la somme des carrés des résidus. Le résidu est
l'écart entre la valeur observée de la variable
indépendante et la valeur prédite par la régression.
II.3.3.2 Les résultats théoriques du
modèle
Ø Les variables du modèle
On distingue deux types de variables dans un modèle
économétrique : les variables dépendantes et les
variables indépendantes. Dans le présent modèle la
variable dépendante est le nombre de ressources végétales
et les variables indépendantes sont la pluviométrie, le nombre
de moyens de transport, le nombre d'infrastructure de transport et
l'activité industrielle.
Ø Présentation théorique des
résultats
Le modèle s'insère dans le modèle
linéaire général basé sur six hypothèses qui
sont :H1 = Le modèle est correctement
spécifié ;H2 = La moyenne des erreurs est
nulle ; H3 = La variable des erreurs est constante ;
H4 = Il y a absence d'auto -corrélation des erreurs ;
H5 = Il n'y a pas de relation linéaire entre les variables
explicatives ; H6 = Ily a indépendance entre les erreurs
et les variables explicatives. L'estimation des paramètres devra nous
donner les signes suivants après l'application de la méthode
MCO :
Tableau3 : Résultats de
l'estimation
Variables explicatives
|
Coefficients des variables
|
Signes théoriques attendus
|
Pi
|
á1
|
+
|
Autot
|
á2
|
-
|
InfTt
|
á3
|
-
|
Indt
|
á4
|
-
|
Source : construction
personnelle
II.3.3.3 Signification statistiques des coefficients
individuels
La pluviométrie peut agir positivement sur les
ressources végétales. En effet une bonne pluviométrie rend
le sol fertile pour un meilleur accroissement des végétaux. La
relation est due au fait que durant ces dernières années, on a
enregistré de fortes pluies dues aux changements climatiques.
Le nombre d'automobile joue négativement sur les
végétaux. Le nombre élevé d'automobile accroit le
niveau d'émission de CO2 qui est un GES qui influence
négativement l'environnement. Le coefficient á2 serra
plus élevé queá4en valeur absolue, car le
Burkina Faso est très peu développé en industrie. Ce qui
confirme H2.
Le nombre d'infrastructure de transport agit
négativement sur les végétaux. Cette relation
négative vient du fait que le réseau routier se soit
énormément agrandi. Et cela entraine la disparition des
végétaux car la construction des infrastructures de transport
nécessite de grands aménagements. Ainsi H1 est
vérifiée.
Les activités industrielles agissent
négativement sur l'environnement car la construction des industries
demande de gros aménagements et en plus, les industries émettent
des GES. Cependant le secteur industriel est peu développé par
rapport à celui du transport. Le coefficient á4est
moins significatif que á2, ce qui vérifie toujours
H2.
Ces résultats obtenus montrent que le secteur des
transports n'est pas le seul à jouer négativement sur
l'environnement.
Conclusion : Au terme de ce
chapitre, nous constatons nettement que les activités humaines
notamment les transports, ont des conséquences désastreuses aussi
bien sur l'homme que sur les animaux, les végétaux et
l'environnement dans son ensemble. Vue la nécessité d'une prise
de conscience, qu'en est-il des mesures prises par le gouvernement national et
international pour assurer un environnement sain ?
CHAPITRE III : LES POLITIQUES EN MATIERE DE PROTECTION DE
L'ENVIRONNEMENT
Introduction : Tout le monde reconnait
la nécessité de préserver les ressources environnementales
afin d'assurer une meilleure vie à l'humanité. Dans ce cadre, des
politiques furent élaborées aux niveaux national et
international.
III.1.La politique nationale de protection de
l'environnement
III.1.1. Le cadre juridique
III.1.1.1.Des dispositions de la
constitution
La constitution dispose :
-... `Les richesses et les ressources naturelles
appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l'amélioration
de ses conditions de vie...''. (Article 14) ;
-`'...le droit à un environnement sain est reconnu, la
protection, la défense et la promotion de l'environnement sont un devoir
pour tous...'' (Article 29) ;
-`'...tout citoyen a le droit d'initier une action ou
adhérer à une action collective sous forme de pétition
contre les actes, lésant le patrimoine public, lésant les
intérêts des communautés sociales, portant atteinte
à l'environnement ou au patrimoine culturel et
historique...''(Article30)
-`'...la loi détermine les principes fondamentaux de la
protection et de la promotion de l'environnement...''(Article101).
III.1.1.2.Des textes législatifs
Pour les textes législatifs qui régissent la
gestion et la protection de l'environnement, on peut citer :
- La loi n° 005-97/ADP du 30 janvier 1997, portant code
de l'environnement au Burkina Faso ;
- La loi n° 006-97/ADP du 31 janvier 1997, portant code
forestier au Burkina Faso ;
- La loi n° 002-2001/AN du 8 février 2001, portant
loi d'orientation relative à la gestion de l'eau ;
- La loi n° 017-2006/AN du 18 mai 2006, portant code de
l'urbanisme et de la construction au Burkina Faso.
III.1.1.3.Des textes règlementaires
Il s'agit des textes d'applications des différentes
lois notamment :
-Le décret n°98-323. PRES/MEE/MATS/MIHU/MS du 28
juillet 1998, portant règlementation de la collecte, du stockage, du
transport, du traitement et de l'élimination des déchets
urbains ;
-Le décret n° 2001-185/PRES/PM/MEE du 7 mai 2001,
portant fixation des normes de rejets de polluants dans l'air, l'eau et le
sol ;
-Le décret n° 2001-342/PRES/PM/MEE du 17 juillet,
portant champ d'application, contenu et procédure de l'étude et
de la notice d'impact sur l'environnement.
III.1.1.4.Des engagements internationaux
Un certain nombre de conventions et accords internationaux
relatifs à l'environnement ont été signés par le
Burkina Faso. Il s'agit notamment :
-de la convention Africaine pour la conservation de la nature
et des ressources naturelles ratifiée par Décret n°68277 du
23 novembre 1968 ;
-de la convention relative à la conservation de la
faune sauvage et du milieu naturel, ratifiée par le Burkina Faso par le
Kiti AN VII-02 du 23 août 1989 ;
-de la convention de Vienne pour la protection de la couche
d'ozone et le protocole de Montréal relatif à des substances qui
appauvrissent la couche d'ozone, ratifiés respectivement par Zatu 86-016
du 5 mars 1989 et par Zatu AN VI-021 du 13 janvier 1989 ;
-de la convention cadre sur les changements climatiques,
ratifiée par décret 93-287 RU du 20 septembre 1993 ;
- de la convention des nations unies sur la lutte contre la
Désertification, ratifiée par décret 95-569 du RU 29
décembre 1995 ;
-du protocole de Kyoto à la convention cadre des
nations unies sur les changements climatiques, ratifié par décret
n° 2004-531/PRES/PM/MAECR/MECV/MFB du 23 novembre 2004.
III.1.2. Le cadre institutionnel
Les institutions au niveau central et au niveau des
communautés de base ont été créées pour la
mise en oeuvre et le suivi de la politique nationale en matière de
protection de l'environnement et d'amélioration du cadre de vie.
III.1.2.1. Au niveau central
Les services centraux des départements
ministériels, les structures et institutions de mission, les
organisations faitières, les fédérations et unions
centrales contribuent d'une part à conserver et veiller à la mise
en oeuvre des techniques et dispositions appropriées afin de
protéger, aménager, exploiter et valoriser les ressources
forestières et fauniques et d'autre part,à mettre en oeuvre des
stratégies nationales en matière de pollution et
d'assainissement, de gestion intégrée de produits chimiques et
d'aménagement paysager et de la règlementation, de l'inspection
environnementale et de la promotion des évaluations
environnementales.
III.1.2.2. Au niveau local et des communautés de
base
Des acteurs au niveau des communautés de bases qui
interviennent dans la protection et la gestion de l'environnement comprennent
principalement : les conseils municipaux, les conseils villageois de
développement(CVD) les ONG, les associations, les organisations
professionnelles de producteurs et les organisations spécifiques telles
que les groupements de gestion forestière(GGF) les comités de
gestion de feux(CGF).
III.1.3. Les Journées nationales
Des manifestations sont organisées au Burkina Faso
pendants lesquelles des actions concrètes sont menées afin de
réduire les externalités négatives des transports sur
l'environnement. Il s'agit notamment de la journée sans émission
de CO2organisée chaqueannée. Pendant cette
journée, il est demandé à chaque burkinabè de se
déplacer à pied ou à vélo pour réduire le
rejet de CO2 des motos et des automobiles.
III.2.Politiques internationales
Des mesures internationales ont été prises pour
réduire les impacts négatifs sur l'environnement.
III.2.1. Les instruments de lutte contre la pollution
Ce sont des mécanismes de marché qui ont
été proposés dans le but d'encourager les producteurs et
les consommateurs à limiter leurs pollutions.
Le premier instrument repose sur le principe du
pollueur-payeur. Ce principe qui découle de l'analyse
économique publique, montre que l'activité des entreprises
produit des « externalités », c'est-à-dire
des effets néfastes sur l'environnement sans compensation pour les
populations exposées. Ce principe consiste alors à
« internaliser » ces couts en les faisant payer par ceux
qui les engendrent. C'est ce principe qui a été à
l'origine des projets de création de taxes sur les activités
polluantes.
Un autre instrument consiste à instaurer les quotas
d'émission de produits polluants par pays, accompagnés d'un
système permettant une certaine flexibilité. C'est le
système qui a été adopté à Kyoto et qui
devrait donner naissance à des « permis
d'émission négociables » ainsi qu'à un
marché de droit à polluer. A chaque entreprise sera
attribué un permis(ou droit d'émission, ou encore droit de
polluer) lui donnant le droit d'émettre une quantité de GES
égale à ce qu'elle a émis au cours d'une année de
référence multipliée par un coefficient de progression.
III.2.2. Le protocole de Kyoto
Le protocole de Kyôto est un
traité international visant à la
réduction
des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la
Convention-cadre
des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays
participants se rencontrent une fois par an depuis 1995. Signé le 11
décembre 1997 lors de la 3e conférence annuelle de la
Convention à
Kyôto au
Japon, il est entré en
vigueur le 16 février 2005 et en 2010 il a été
ratifié par 141 pays. Au 28 novembre 2005, date historique du premier
Meeting des signataires du protocole à
Montréal et de
la onzième conférence des parties , le Protocole de Kyoto est
applicable dans tous ces pays à l'exception des plus récents
signataires où le protocole est entré en vigueur plus
récemment :
Népal,
Guinée-Bissau,
Kazakhstan,
Angola,
Australie,
Bahrein,
Brunei, etc. Au 19 juin 2009
un seul pays au monde en occurrence les
États-Unis,
avait signé mais non ratifié le protocole. Ce pays fait pourtant
partie dans les Annexes I et II de la CCNUCC.
III.2.3.Les journées internationales
L'ONU a officialisé des journées internationales
ou mondiales dans le but de poser des actes concrets pendant une période
de l'année, sur la question de l'environnement. On y trouve entre
autres :
- 20 au 21 mars, journée de l'équinoxe :
Jour de la terre ;
- 22 mars : Journée mondiale de l'eau ;
- 22 mai : Journée internationale de la
biodiversité ;
- 5 juin : Journée mondiale de
l'environnement ;
- 8 juin : Journée mondiale de
l'océan ;
- 17 juin : Journée mondiale de la lutte contre la
désertification et la sécheresse ;
- 16 septembre : Journée internationale de la
protection de la couche d'ozone ;
- 22 septembre : Journée sans voiture ;
- 4 octobre : Journée internationale des
animaux.
III.2.4.Le progrès technologique
Sous la pression de quatre(4) tendances environnementales
mondiales majeures que sont la réduction des émissions de
CO2, la raréfaction à terme du pétrole,
l'accroissement du trafic et les progrès rapides des technologies, les
pays du monde entier montrent un vif intérêt pour les
véhicules électriques. Ainsi l'étude, intitulée
«Programme chinois pourles véhicules à énergies
nouvelles : défis et opportunités » estime que les ventes
mondiales de véhicules «connectables» (véhicules tout
électriques ou hybrides) représenteront vraisemblablement 10 %
des ventes de véhicules neufs d'ici 2020.
Conclusion : Pour une meilleure
protection de l'environnement, la politique nationale se penche sur deux
volets. A savoir un cadre juridique et un cadre institutionnel qui permettent
de prendre des mesures préventives et curatives de protection. Des
accords et protocoles sont signés au niveau mondiale afin d'amener les
pays à poser des actes concrets en matière de protection de
l'environnement.
CONCLUSION GENERALE
Pays enclavé, le secteur des transports du Burkina Faso
principalement constitué de transport routier, aérien et
ferroviaire, joue un rôle primordial dans l'économie. Le parc
automobile a besoin de renouvèlement car composé de vieux
véhicules. En effet seulement 10% des automobiles circulant au Burkina
Fasosont neufs et 60% (CCVA) respectent les normes d'émission de CO2.
Cette situation porte un coup sérieux sur les ressources naturelles
très diversifiées et sur l'homme ; ce qui se traduit par des
effets dommageables au niveau local et global. L'objectif principal
assigné à cette étude était de montrer
qu'au-delà de son caractère indispensable dans
l'épanouissement de l'économie, les transports sont source
d'externalités négatives au niveau national et global. Pour ce
faire des outils de la statistique descriptive et une approche
économétrique ont été utilisés pour la
vérification des hypothèses suivantes : H1= Les ressources
végétales évoluent en sens opposé par rapport aux
moyens et infrastructures de transport ; H2= Les moyens de transport sont
les principaux émetteurs de CO2 au Burkina Faso.
Ce pendant par défaut de données quantitatives
environnementales au Burkina Faso, l'approche économétrique a
été faite de façon théorique. Toute somme faite, le
secteur des transports qui contribue à hauteur de 30%(AIE, 2005) dans
l'émission de CO2 et donc de GES, entraine des effets
néfastes sur la santé humaine, sur l'environnement naturel
notamment la dégradation des sols, l'eau, la pollution
atmosphérique, la biodiversité et de manière
générale le problème de changement climatique.
Heureusement une prise de conscience sur l'impact négatif des transports
sur l'environnement a interpelé les gouvernements nationaux et mondiaux
à prendre des mesures de protection qui se résument par des
sommets internationaux, des accords et protocoles, des engagements, des
journées nationales et mondiales, et l'utilisation de nouvelles
technologies. Malgré ces mesures des insuffisances remarquées
surtout au niveau national restent à être comblées. Il
s'agit principalement de la mise en place d'une comptabilité du
patrimoine naturel permettant de suivre l'évolution des ressources
environnementales ; l' implication et le dynamisme de la
société civile dans les questions de l'environnement ;
l'adoption d'un projet de loi sur l'âge des voitures en circulation pour
permettre d'assainir le parc automobile au Burkina Faso et enfin la
nécessité de faire une véritable étude d'impact sur
l'environnement avant toute construction d'infrastructure de transport. Ainsi
il est à noter que les ressources environnementales sont essentielles
pour la survie de l'espèce humaine et donc leur préservation
incombe à toutes les couches sociales.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
· Ouvrages
1. TaladidiaThiombiano(2004) : Economie de
l'environnement et des ressources naturelles ;
2. Sylvie Faucheux et Jean François Noel(1995) :
Economie des ressources naturelles et de l'environnement ;
3. Jean-Claude Burgonzini, Silvia-Riat (septembre 2004) :
Changement climatiques, Désertification, Diversité biologique et
forêts ;
4.J.L.ZENTELIN : Initiation à l'économie
des transports, Paris, CELSE, 1999
· Rapports et Publications
5. Document provisoire du plan d'environnement pour le
développement durable (décembre 2004)
6. Rapport sur l'état de l'environnement au Burkina
Faso(REEB) ; SP/CONAGESE mars 2002- 1ère
Edition ;
7. Plan d'Action National pour l'Environnement (PANE,
1994) ;
8. Politique Nationale en matière d'Environnement,
journal officiel n°16 du 12 Avril 2007 ;
9.Cours d'économétrie 3ème
Année(Licence) ;
· Sites sur le Net
10. http : www.isnd.bf
11.http://www.transport durable.qc.ca/environnement.htm
12.http://www.Universales.Fr/encyclopedie/transport-transport-et-environnement ;
13.http://www.fr.wikipedia.org/wiki/impact_environnement_des
transports_routiers ;
14.http://www.santé_pub_mtl.qc.ca/Environnement.
ANNEXES
Tableau4 : Evolution du parc automobile et deux
roues soumis à immatriculation au 31 décembre selon le type de
véhicule.
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Voiture particulières
|
42622
|
48386
|
53983
|
61639
|
67062
|
74393
|
82296
|
Camionnettes
|
12164
|
13197
|
14184
|
15621
|
16454
|
18025
|
19787
|
Camions
|
6267
|
6991
|
7652
|
8697
|
9462
|
10684
|
12015
|
Transports en commun
|
3418
|
3798
|
4098
|
4506
|
4671
|
5036
|
5491
|
Tracteurs routiers
|
3219
|
3666
|
3947
|
4521
|
5618
|
6779
|
7738
|
Remorques
|
175
|
176
|
177
|
180
|
206
|
212
|
221
|
Semi-remorques
|
2927
|
3344
|
3614
|
4193
|
4933
|
6005
|
6919
|
Véhicules spéciaux
|
199
|
327
|
283
|
306
|
384
|
473
|
564
|
Autres automobiles
|
179
|
89
|
392
|
411
|
252
|
264
|
284
|
Ensemble automobiles
|
71170
|
79974
|
88330
|
100074
|
109042
|
121871
|
135315
|
Ensemble deux roues (cylindre=50cc)
|
83467
|
91179
|
101488
|
121011
|
147150
|
179741
|
235224
|
Source : DGR
Tableau5 : Le PRP sur un horizon de 100
ans
Gaz à effet de serre
|
Formule chimique
|
Durée de vie (ans)
|
PRP
|
Dioxyde de carbone
|
C02
|
5-200a
|
1
|
Méthane
|
CH4
|
12
|
21
|
Oxyde nitreux
|
N20
|
114b
|
310
|
Hexafluorure de soufre
|
SF6
|
3 200
|
23 900
|
Source : Développement
durable, Environnement et Parcs Québec, 2006
* 1 Dans certains cas, les
fleuves constituent eux même les véhicules de transport. Il
s'agit notamment du flottage du bois.
* 2 Il est possible d'emprunter
une voiture sans aller à la gare. Alors que pour un avion ou un navire,
il faut forcement partir à l'aéroport ou au port.
* 3 Il est impossible de
définir une durée de vie unique pour le CO2 en raison des
différentes vitesses d'adoption des procédés
d'élimination.
|