Chapitre 02 : les réseaux locaux virtuels
(VLAN)
1. Définition
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2. Avantages d'un VLAN
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3. Architecture d'un réseau local
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3.1. Modèle d'un réseau hiérarchique
3.1.1. Couche d'accès
3.1.2. Couche distribution
3.1.3. Couche coeur réseau
4. Domaine de broadcast avec un VLAN et routeurs
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5. Etiquetage de trames avec 802.1Q
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6. Plage d'ID d'un VLAN
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7. Configuration des VLAN sur les commutateurs
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7.1. Création d'un VLAN statique
7.2. Vérification de la configuration VLAN
7.3. Suppression d'un VLAN
8. Agrégation (trunking)
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8.1. Historique de l'agrégation
8.2. Concept d'agrégation VLAN
8.3. Fonctionnement d'une agrégation VLAN
8.4. Mise en oeuvre de l'agrégation du VLAN
9. Le protocole VTP
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9.1. Historique du VTP
9.2. Concept du VTP
9.3. Fonctionnement du VTP
9.4. Modes du VTP
9.5. Configuration du VTP
10. Conclusion
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Chapitre 03 : Routage inter -VLAN
1. Introduction du Routage inter-VLAN
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1 .1.L'utilité du Routage inter-VLAN
1 .2.Avantages du Routage inter-VLAN
1.3. Problèmes et solutions
2. Interfaces physiques et logiques
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3. Sous interfaces
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4. Configuration du Routage inter-VLAN
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Mise en oeuvre et conclusion générale
36
Manipulation
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Glossaire
Bibliographie
INTRODUCTION GENERALE
Le réseau informatique est
un système qui met l'information à la disposition
de nombreux individu et entre plusieurs machines. Un réseau peut ainsi
relier, au moyen d'équipements de communication appropriés, des
ordinateurs, des terminaux et des périphériques divers tels que
des imprimantes et des serveurs de fichiers.
La connexion entre ces différents
éléments peut s'effectuer à l'aide de liens permanents
comme des câbles, mais aussi faire appel à des réseaux de
télécommunications publics, comme le réseau
téléphonique. De fait, les dimensions de ces réseaux
informatiques sont très variées, depuis les réseaux
locaux, reliant quelques éléments dans un même
bâtiment, jusqu'aux ensembles d'ordinateurs disséminés sur
une zone géographique importante. Quelle que soit leur étendue,
les réseaux informatiques permettent aux utilisateurs de communiquer
entre eux et de transférer des informations. Ces transmissions de
données peuvent concerner l'échange de messages entre
utilisateurs, l'accès à distance à des bases de
données ou encore le partage de fichiers.
On distingue généralement
réseau informatique (ou réseau de données) et
réseau voix par la manière dont l'information est
échangée.
Dans un réseau de données,
on peut utiliser un autre mode d'échange qui repose sur un principe de
découpage de l'information en paquets indépendants. Chaque paquet
va être transmis de l'émetteur vers le destinataire en empruntant
un chemin qui peut être éventuellement différent pour
chaque paquet. Le choix du chemin est décidé par un algorithme de
routage qui tient compte de l'adresse du destinataire, mais aussi des
ressources disponibles du réseau. Ce mode de transmission est plus
adapté au transfert de gros volumes d'informations et surtout il permet
d'optimiser les ressources du réseau.
Durant l'amélioration des informations aux niveaux des
chapitres nous allons parler sur les réseaux locaux leurs
problèmes et solutions.
Réseau Ethernet
1. DEFINITION
Pour assurer la communication entre leurs
équipements informatiques, les entreprises installent des réseaux
locaux, souvent désignés par les abréviations RLE
(Réseau local d'entreprise) ou LAN (Local Area Network). Ces
réseaux permettent d'interconnecter de manière relativement
simple les différents équipements (micro-ordinateurs,
imprimantes, stations de travail d'un système
client / serveur, etc.).
Le réseau Ethernet est
développé en 1976 par la société
américaine Xerox, Ethernet constitue actuellement l'architecture la plus
courante de réseau en bus. Il se distingue par son protocole
d'accès et la nature de son support.
Ethernet est désigné par son câblage, sa
méthode d'accès, sa topologie...etc. ; se que nous allons le
traiter dans ce chapitre.
Les réseaux Ethernets sont appliqués surtout sur
le modèle hiérarchique OSI, la question qui se pose
qu'est qu'un OSI ?
Le modèle OSI décrit de la manière dont
deux éléments d'un réseau (station de travail,
serveur,...etc.) communiquent en décomposant les différents
opérations à effectuer en 7 étapes successives qui sont
nommées les 7 couches du modèle OSI, leurs fonctions
sont :
Couche1:physique
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-Décodage et encodage des données.
-Attachement des supports physiques.
|
Couche2:liaison
|
-Encapsulation et décapsulation des données afin
de les présenter sous forme de trames.
-Assure l'accès au support et détecte les
erreurs.
|
Couche3:réseau
|
-Réalisation du chemin permettant d'atteindre l'adresse
destinataire.
-Réalisation de l'interconnexion entre des
réseaux hétérogènes.
|
Couche4:transport
|
-Résolution des problèmes de l'acheminement des
données du bout en bout.
-réalisation du découpage du message en segments
et recollages de ceux-ci.
|
Couche5:session
|
-Synchronisation des données, et organisation des
dialogues.
|
Couche6:présentation
|
-Codage des données en langage connu par la couche
supérieur.
|
Couche7:application
|
-Désignation du type d'information à
transférer.
|
2. CABLAGES ETHERNETS
Sur un réseau Ethernet, le support
utilisé est un câble coaxial, c'est-à-dire un fil de cuivre
centré dans une gaine de plastique et entouré d'un second
conducteur métallique. Deux types de câble coaxial peuvent
être employés : le câble Ethernet fin (thin),
encore appelé câblage noir ou 10 Base 2, qui
présente un diamètre de 0,5 cm et dont la longueur des brins
ne dépasse pas 180 m, et le câble épais
(thick), appelé aussi câblage jaune ou
10 Base 5, qui possède un diamètre de 1 cm et peut
relier des stations distantes de 500 m. En fait, plusieurs brins coaxiaux
peuvent être installés sur un réseau local de type
Ethernet : des dispositifs particuliers appelés
répéteurs sont alors disposés entre les brins pour
régénérer les signaux.
3. CONCENTRATEURS ET COMMUTATEURS
Ethernet a été initialement conçu pour
fonctionner sur des câbles coaxiaux à un débit de
10 Mb/s. Il est devenu le réseau local le plus répandu
dès que les fils de téléphone ordinaires ont
été utilisés comme support physique à la place des
coaxiaux. Il fallut alors mettre en place des
concentrateurs (hubs), qui rassemblent en un seul point tous les raccordements
et utilisent une topologie physique en étoile pour relier les
différentes stations entre elles. Un
concentrateur possède un nombre fixe de ports, chaque port servant
à connecter une station. Le concentrateur répète
instantanément sur tous ses ports le message qu'il reçoit sur
l'un d'eux. Deux messages émis simultanément sur deux ports
différents peuvent donc être en collision.
Depuis les années 1990, les
commutateurs (switches) remplacent progressivement les concentrateurs. La
communication s'établit d'un port à l'autre à travers le
commutateur (communication point à point). De ce fait, la diffusion
générale (broadcast) dans un commutateur n'est donc plus une
fonction automatiquement assurée. Un port du commutateur est
dédié soit à une seule station, soit à un ensemble
de stations. Dans le premier cas, il n'y a plus de collisions possibles entre
les messages des différentes stations ; dans le second cas, toutes
les stations, connectées au même port du commutateur et toujours
reliées entre elles par des concentrateurs, peuvent subir des collisions
entre messages. Les topologies logiques sont alors mixtes : en
étoile pour toutes les stations directement connectées au
commutateur, en bus pour celles qui sont reliées via un concentrateur au
même port du commutateur.
4. FAST ETHERNET ET GIGABIT
ETHERNET
Fast Ethernet, une version à 100 Mb/s compatible
avec les réseaux à 10 Mb/s, est maintenant largement
diffusée. Gigabit Ethernet, une version à 1 Gb/s
(1?000 Mb/s) se répand de plus en plus. Les équipements
Gigabit combinent généralement des ports à 10 et
100 Mb/s avec une ou plusieurs connexions sur des fibres optiques à
1 Gb/s. Gigabit Ethernet s'est développé dans les
environnements commutés et possède deux modes de
fonctionnement : les modes duplex intégral et semi-duplex.
Le duplex intégral permet à une station
d'émettre et de recevoir simultanément des données, chaque
station utilisant une voie pour chaque sens de communication.
Le semi-duplex est employé lorsque les stations sont
raccordées par un concentrateur. Des collisions
entre trames émises simultanément par différentes stations
peuvent alors se produire. À cause du débit employé, le
temps d'émission d'une trame est très faible. Des
fonctionnalités supplémentaires ont été
apportées dans la méthode d'accès : l'extension de
trame et le mode rafale. La première consiste à porter la
longueur minimale de la trame à 512 octets (au lieu de
64 octets dans l'Ethernet classique). La seconde permet à un
émetteur d'envoyer en une seule fois plusieurs trames
consécutives.
5. TOPOLOGIES
PHYSIQUE ET LOGIQUE D'UN RESEAU LOCAL
On appelle topologie physique d'un réseau local, ou
câblage, la façon dont les équipements sont effectivement
raccordés entre eux, alors que la topologie logique caractérise
la manière dont ils se partagent le support de transmission selon la
méthode d'accès utilisée et implantée dans la carte
réseau. Les topologies les plus employées sont les topologies en
bus, en anneau ou en étoile.
· TOPOLOGIE PHYSIQUE EN BUS
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Dans un réseau local de topologie physique en bus,
lorsqu'une des machines envoie un message, celui-ci est diffusé aux
autres machines et est détruit au niveau des bouchons de terminaison.
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· TOPOLOGIE PHYSIQUE EN ANNEAU
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Circulation de l'information dans un réseau local de
topologie physique en anneau. Le second anneau est facultatif (réseau en
double anneau) : il sert de secours et permet de maintenir les
communications en cas de rupture d'un câble. Un message est émis
par la machine qui possède le jeton (ce qui lui permet
d'émettre). Il fait ensuite le tour de l'anneau et sera
éliminé par l'émetteur si le destinataire a pu le capter
correctement.
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· TOPOLOGIE PHYSIQUE EN ETOILE
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La topologie physique en étoile est utilisée
soit pour réaliser une topologie logique en bus, soit une topologie
logique en anneau .La circulation de l'information en a est équivalente
à celle de la topologie physique en bus. De même, le trajet
parcouru par l'information est équivalente à celle de la
topologie physique en bus. De même, le trajet parcouru par l'information
est analogue à celui de la topologie physique en anneau.
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La topologie en étoile est la topologie physique la
plus employée, car elle convient aussi bien aux topologies logiques en
bus qu'à celles en anneau. En effet, selon la manière dont
circulent les données, l'étoile peut simuler soit un bus logique,
soit un anneau logique. Dans le premier cas, les données se propagent
sur toutes les branches pour simuler la propagation sur un câble unique
et des collisions peuvent survenir entre messages émis
simultanément. Dans le second cas, le signal est véhiculé,
depuis un répartiteur central, sur une branche de l'étoile et
revient au répartiteur avant de passer dans la branche suivante, dans le
sens de circulation de l'anneau. Il ne peut donc y avoir de collision entre
messages avec cette seconde méthode de propagation.
Dans la topologie logique en bus des réseaux de la
famille Ethernet, tous les équipements sont reliés à un
support physique de type bidirectionnel qui diffuse l'information :
lorsqu'une station émet, toutes les autres reçoivent. Les
supports utilisés ont une portée limitée et des
répéteurs sont mis en oeuvre quand les distances limites sont
atteintes. La topologie logique en bus permet les communications d'une station
à l'autre (unicast) ou la diffusion d'informations à toutes les
stations du même réseau local (broadcast).
Dans la topologie logique en anneau des réseaux de la
famille Token Ring, le support utilisé est de type unidirectionnel,
l'information circulant toujours dans le même sens. Cette topologie se
prête elle aussi à la diffusion des messages, puisque
l'information fait le tour de l'anneau ; elle est supprimée par
l'élément émetteur quand elle y revient.
6. LES COUCHES CONCERNANT LES RESEAUX
ETHERNET
· La couche RESEAU (NETWORK
LAYER) : se charge de l'adressage des messages. La couche RESEAU
fournit un schéma d'adressage. La couche RESEAU traduit les adresses
logiques (les adresses IP) en adresses physiques(les adresses MAC des cartes
réseaux).
Les fonctions de la couche RESEAU
· La traduction des adresses et des noms logiques en
adresses physiques.
· Le routage des messages en fonction de leur
priorité et de l'état du réseau.
· La gestion du trafic sur le réseau.
· La commutation de paquets.
· Le contrôle de l'encombrement des messages sur le
réseau.
· Le découpage ou le réassemblage des
messages en fonction de la capacité de la carte réseau (et de
celle de son correspondant).
VIII-10 - La couche LIAISON
· La couche LIAISON (DATA LINK
LAYER) : gère le transfert des trames. Une trame (souvent
synonyme de paquet) est une structure logique et organisée dans laquelle
sont placées les données.
La structure d'une trame (d'un paquet) est toujours la
même. La trame est constituée de plusieurs éléments
et dans un ordre précis
Les fonctions de la couche LIAISON
· La préparation des trames pour la couche
PHYSIQUE.
· La fabrication des trames en fonction de la
méthode d'accès au réseau.
· La division des messages en trames de bits bruts ou
leur regroupement.
· Le contrôle CRC des erreurs dans la transmission
d'un paquet.
· L'envoi et la réception d'un accusé de
réception pour chaque trame, sinon la trame est
réexpédiée.
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