REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
U.C.B
BP : 285 Bukavu
COMPORTEMENT DES CLIENTS SUR LE
MARCHé de la bière à Bukavu : cas de lacommune de
Kadutu
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
Travail de Fin de Cycle réalisé en vue de
l'obtention du diplôme de graduat en Sciences Economiques et de
Gestion
Présenté par : BINJA MUTABESHA
Steven
Directeur : Ass. AMULI IBALE Douglass
ANNÉE ACADEMIQUE2012 - 2013
Epigraphe
« Et toi, Éternel, ne t'éloigne pas!
Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours! »
Ps.22 :20
« Souviens-toi de moi selon ta miséricorde,
à cause de ta bonté, ô Éternel! »
Ps.25:7
« Quel qu'égoïste que l'homme puisse
être supposé, il y a évidemment dans sa nature certains
principes qui les fonts s'intéressé au bon sort des autres, et
rendent leur bonheurs nécessaire au sien, bien qu'il n'en tire le
plaisir de le voir »
Adam SMITH
BINJA MUTABESHA Steven
Dédicace
A tous ceux qui me portent dans leurs coeurs,
A ma future progéniture pour laquelle je souhaite de
faire mieux et mieux d'avantage.
BINJA MUTABESHA Steven
REMERCIEMENT
Le Physicien et cosmologue Albert EINSTEIN affirme que la
recherche procède par des moments distincts et durables, intuition,
aveuglement, exaltation et fièvre. Elle aboutit un jour à cette
joie, et connaît cette joie, celui qui a vécu ces moments
singuliers.
Ce travail a connu bel et bien ces moments singuliers. De
l'introduction à la constitution des annexes, des difficultés se
sont accumulées, mais l'encouragement, l'appel à l'effort et les
sages conseils venant de plusieurs personnes, nous ont servis d'un grand
renfort en vue de mener cette recherche à terme.
Notre reconnaissance revient en premier, au Créateur et
Maître de l'univers, le Seigneur Jésus-Christ, pour la vie, la
bonne santé et la protection, qu'il ne cesse de nous garantir.
En deuxième lieu, notre profonde gratitude s'adresse
à l'ass. AMULI IBALE Douglas pour s'être dévoué
à la direction de ce travail. A travers soncritiques, ses encouragements
et sondirectives, il nous a permis de surmonter les multiples obstacles. Nous
restons convaincus que sans son sens d'écoute et son soutien
scientifique, ce travail ne pouvait pas toucher à sa fin.
Nous sommes plus redevable à ma mère, CISHUNGU
KINJA Georgine, pour son soutien et affection constamment renouvelle à
notre égard. A travers elle nous ne saurons passé sous silence
l'amour dont a fait preuve, sa progéniture, nous leurs sommes
reconnaissant.
Nos sentiments de gratitude le plus sincère à
mes petites soeurs : HEKIMA GRACE et BALEMBA CISHUNGU Ornella qui ont pu
m'aider durant la réalisation de ce travail.
A mes amis et compagnons de lutte pour votre assistance :
BYAMUNGU RUCHINGA, MU, MUGABO DANIEL, FURAHA KAHWARA, JOCELYNE BIRINDWA,
AIMERANCE KAHWARA, SOUDURE ASUMANI, NGAO NAMUHANDA, NADEGE BALAGA, ANGELUS
MANENO, HABIBA DJUMA
INTRODUCTION
Les évolutions de l'environnement
économique aujourd'hui sont patentes. Autrefois, l'activité
économique était essentiellement tournée vers la
fabrication des produits et structurée par des
règles
héritées de la révolution industrielle avec une demande
supérieure à l'offre. (MAPENDANO Nyambwe J.P ;
problématique du choix des consommateurs face aux marques de
téléphones portable à Goma, 2010)
L'économie actuelle est davantage
caractérisée par la globalisation des activités et des
entreprises ; l'accélération et la transmission des informations
; l'hyper - concurrence entre les entreprises ; une évolution sans cesse
améliorée par la technologie qui modifie radicalement
l'activité dans de nombreux secteurs ; et principalement d'une offre
nettement supérieure à la demande, donnant alors un pouvoir accru
aux consommateurs. On assiste ainsi à une concurrence beaucoup plus
renforcée par l'ouverture de marché inter régional. Et de
ce fait, le renouvellement ou développement des produits de plus en plus
différenciés est devenu indispensable pour les entreprises, en
raison de l'évolution des habitudes de consommation et des initiatives
de la concurrence. Cependant, l'existence des multiples type de produit sur le
marché suite à la forte différenciation des produits
constitue pour les entreprises innovantes une prise de risque compte tenu de
l'incertitude de l'environnement et donc du marché. En effet, les
consommateurs sont devenus beaucoup plus informés, cultivés,
avisés et sélectifs face aux différentes alternatives qui
se présentent à eux. (MAPOENDO NYAMBWE J.P idem)
Le choix des consommateurs devient beaucoup plus complexe
surtout que la théorie du comportement des consommateurs fondée
sur la notion d'utilité reste d'une portée pratique
limitée à leurs revenus. Dans une perspective concrète, il
est intéressant de savoir pourquoi certains consommateurs
préfèrent un produit d'une marque donnée à un
produit d'une autre marque, en quoi la modification d'un produit peut
améliorer ses ventes ou quelles sont les conséquences de
l'apparition d'un nouveau produit concurrent.
La théorie du consommateur est fondée sur le
paradigme néoclassique ou individualisme dans la mesure où
l'agent économique ou le consommateur cherche toujours à
maximiser l'utilité dans ses décisions d'achat, donc de
consommation des biens et services. En conséquence, il va exprimer sa
demande individuelle du bien consommé ; l'effet de maximiser son
utilité dans sa décision d'achat permet d'obtenir la demande du
marché, compte tenu des demandes individuelles exprimées par les
autres consommateurs du bien. Et c'est la demande du marché qui est le
facteur déterminante dans l'analyse de la notion
d'élasticité.
En initiant la « Characteristics' theory »,
Lancaster (1966a) a permis un veloppement original de la théorie
microéconomique du consommateur. Cet auteur y suggère en effet
que les biens sont différenciés les uns des autres suivant un
certain nombre d'attributs de consommation, intégrés par le
consommateur dans une technologie de production domestique (household
production technology). Les choix des biens (ou outputs) par les
consommateurs sont donc déterminés par la maximisation de
l'utilité retirée des attributs de consommation (ou inputs) des
biens, sous contrainte de revenu et de disponibilité des biens sur le
marché, et compte tenu des prix relatifs des différents produits
en concurrence1(*).
La plus part des gens voudraient la quantité ou la
quantité des biens. Plusieurs d'entre eux des vacances plus longues,
boire du bon vin, manger dans des beaux restaurants : mais le
problème est qu'ils ne consomment pas tout ce qu'ils veulent car ils
sont limités par leur revenu.
Dans la théorie microéconomique, le consommateur
dispose d'un revenu qui l'amène à acquérir
différents biens à des prix différents. Il vise la
satisfaction la plus grande possible, tout en veillant à ce que les
dépenses ne soient pas plus grandes que le revenu disponible (Yd).
Son choix résulte à la foi de ses
préférences et de la contrainte imposé par la
nécessité de ne pas dépasser le revenu dont il dispose.
Dès l'arrivée de la Bralima à Bukavu en
1950, la population de la ville de Bukavu assiste à une
prédominance de produit Bralima sur le marché de la bière
à savoir : Coca-Cola, Vitalo, Primus.
Ce qui a amené l'entreprise à développer
d'autres types de bien, la demande et les ventes ayants augmentés. On a
alors assisté à la mise au point du produit
« Mutzig » et le turbo King est apparu sur le même
marché
En effet sur le marché alcoolisé, la Bralima
fonctionnait en monopole jusqu'à ce que l'Amstel bock et béer,
provenant du Burundi et de la Mutzig et de la Guinness provenant du Rwanda
arrivent sur ce marché et qui du reste n'a pas beaucoup joué sur
les habitudes de consommation des clients habitués au produit Bralima.
Dès l'année 2013, il s'est observé une
entrée sur le marché de la bière une nouvelle marque de
bière (SKOL, SIMBA et Dopel) différente de celles existante en
quantité et en qualité, mais ayant presque les mêmes
caractéristiques en termes de dosage en alcool. Ces produits ont comme
particularité par rapport aux produits concurrents existant le fait
qu'il se présente comme un substitut presque parfait de produit
Bralima.
Face à ce nouveau bien, il s'observe un affluent des
consommateurs pour ce nouveau produit, abandonnant les produits Bralima qui du
reste résistaient à d'autres produits concurrents au point de les
écarter du marché. Ce changement de la part des clients suscite
des interrogations en termes de déterminants du comportement des clients
en termes de boisson. Ce dans ce cadre que s'inscrit ce travail qui a comme
objectif d'essayer de ressortir les éléments pouvant expliquer le
changement de comportement des clients qui autre fois consommateurs des
produits Bralima. Pour y arriver, elle essaie de répondre aux questions
suivantes :2(*)
Ø Y- a - il modification de comportement de
consommation de la part des clients dans la ville de Bukavu ?
Ø Quels sont les éléments à la
base de ce changement ?
C'est ainsi que pour cette fin nous allons utiliser la
méthode suivantes comparative de deux moyennes qui va nous permettre de
comparer les effectifs des clients qui ont changés leur goût face
à ceux sont resté stable. Notre travail porte sur la commune de
Kadutu. Nos données seront collectés en deux étapes
dont : premièrement nous allons effectuer des interviews qui auront
comme objectif de recueillir les différentes attributions du point de
vue des consommateurs, de vérifier l'importance des certains attribution
pour les consommateurs de la bière à Bukavu. La deuxième
étape va constituer l'enquête proprement dit. Un questionnaire
qui sera inspiré des études antérieures et des
réponses des consommateurs lors des interviews utilisés pour
collecter les données. Le traitement et l'analyse seront faits
respectivement traités par le logiciel connu sous le nom de SPSS.
Cette étude est subdivisée en trois chapitres
hormis l'introduction. Le premier portera sur la
généralité de la consommation ; les choix de
consommateurs et le terminant de ce choix. Et en fin les résultats des
certaines études antérieures. Le deuxième portera sur la
méthodologie qui va parler de la manière de la collecte des
données et quant à la troisième chapitre portera sur le
traitement et l'interprétation des résultats
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
Ce présent chapitre porte sur deux volets: la revue
théorique et la revue empirique.
I.1. REVUE THEORIQUE
Dans ce volet, nous nous proposons de définir et
d'expliquer certaines notions sur le comportement du consommateur et le
marché monopolistique.
I.1. 1. LA CONSOMMATION
1. DEFINITION
La notion de consommation est vaste et peut couvrir plusieurs
domaines de la vie, c'est qui nécessite de la placer dans les
différents contextes.
A.
En économie
La consommation, au sens économique du terme, est
l'action d'utiliser ou de détruire, immédiatement ou
progressivement, des biens et des services (un pain, un téléphone
portable, la bière), dans le but de satisfaire un
besoin.
La consommation désigne en premier lieu l'achat mais
c'est aussi un ensemble d'usages des biens, des interactions sociales autour de
cet acte d'achat, généralement dans le but de satisfaire des
besoins ou des désirs. Elle est le fait des consommateurs, des
entreprises et de l'Etat. Elle dépend également des usages des
groupes sociaux, des contraintes de la vie collective, de la construction
sociale du marché, et des effets de la mondialisation.
A. Silem et M. Albertini définissent la consommation
comme un emploi d'un bien ou d'un service en vue de sa formation dans la
production (consommation intermédiaire), soit pour sa formation dans la
production (consommation finale) impliquant la destruction immédiate ou
progressive d'un bien3(*)
B. Définition en comptabilité nationale
Selon la comptabilité nationale, la consommation finale
totale étudiée au niveau d'un pays réunit: La consommation
finale des ménages ou la consommation privée qui comprend
l'ensemble des dépenses ayant permis l'acquisition de biens et services
marchands par les ménages pour satisfaire leurs besoins individuels,
l'ensemble des dépenses pour les biens et services relevant de la
production pour usage final propre, les services domestiques, les services du
logement produits par les propriétaires occupants, l'autoconsommation
acquis auprès des producteurs non marchands.
2. Les formes de la
consommation 4(*)
La consommation n'étant pas une fonction
homogène, elle peut donner lieu à différents classements
fondés sur l'une ou l'autre de ses caractéristiques. On distingue
généralement :
A. la consommation individuelle et la
consommation collective:
· la consommation individuelle, le bien ou le service
consommé ne l'est que par un seul individu, excluant tout autre individu
du même usage en même temps (une paire de lunettes).
· la consommation collective, plusieurs individus peuvent
consommer en même temps le même bien ou le même service
(utilisation d'une route, par exemple), sans possibilité
d'exclusivité et tout en satisfaisant le même besoin.
Les consommations collectives sont en général
des services non marchands produits par des administrations publiques (certains
services collectifs pouvant toutefois être produits par le secteur
privé, comme les cliniques par exemple).
B. la consommation finale et la consommation
intermédiaire :
· la consommation finale, qui est uniquement le fait des
ménages (on parle de consommation finale des ménages), cette
dernière est composée des biens et des services destinés
à la satisfaction directe des besoins, ainsi que de l'autoconsommation,
c'est-à-dire de la consommation que les individus font de leur propre
production (produits des jardins, utilisation des logements dont ils sont
propriétaires...).
· la consommation intermédiaire, qui est le fait
des entreprises (on parle de consommation intermédiaire des
entreprises), concerne les matières premières ou les produits
semi-finis qui sont détruits, transformés ou incorporés,
au cours du processus de production, pour réaliser le produit final
(l'énergie et la farine utilisées pour fabriquer une baguette de
pain).
C. la consommation marchande et la consommation non
marchande:
· la consommation marchande qui concerne tous les biens,
qui sont par nature marchands dans la mesure où ils sont
échangés sur un marché à un prix couvrant au moins
leur coût de production ;
· la consommation non marchande qui concerne
essentiellement les services obtenus gratuitement ou pour un prix
inférieur à leur coût de revient.
D. La consommation selon la nature des biens
:
· les biens matériels et non matériels. Les
biens matériels regroupent l'ensemble des biens physiques, palpables,
stockables et consommés après avoir été produits,
tandis que les biens immatériels (ou services) ne sont pas stockables et
sont consommés dans le même temps où ils sont produits (une
coupe de cheveux, une séance de cinéma) ;
· les biens durables, semi-durables et non-durables : les
biens durables sont les biens utilisés plusieurs fois et durant une
période assez longue (Electroménager, téléphone,
voiture...), les biens semi-durables sont les biens utilisés plusieurs
fois mais dont la durée de vie est assez courte (vêtements,
chaussures...) et les biens non durables sont des biens qui sont
détruits a la première utilisation (nourriture..).
E. la consommation selon la nature des besoins
à satisfaire :
o Habillement ;
o Logement, chauffage ;
o Equipement du logement ;
o Sante ;
o Transport;
o Communication ;
o Loisir, culture ;
o Autres biens et services.
I.1.3 Le consommateur et son comportement
Le comportement du consommateur est complexe et cela se
justifie par intervention des plusieurs déterminants de toute nature
dans sa formation : psychologique, sociologiques, .... Mais aussi
économiques (les prix et les revenus).
1. LES DETERMINANTS ECONOMIQUES 5(*)
Plusieurs facteurs économiques influencent le
comportement d'un agent économique face à son objectif de
satisfaire ses besoins multiples et complexes.
a) La consommation dépend du revenu
Aucun individu ne peut consommer au-delà de son revenu
présent ou celui futur. C'est ainsi qu'un individu peut consommer
au-delà de son revenu en procédant par endettement dans le but
futur de remboursement, mais aussi le même agent économique peut
vouloir améliorer sa consommation future et ainsi opérer quelques
opérations d'épargne ou d'investissement. Le revenu constitue
donc une contrainte face à laquelle les agents économiques
doivent arbitrer les consommations possibles.
Le niveau de consommation s'accroît avec le revenu, mais
cette croissance n'est pas d'une même proportion.
b) La consommation dépend du niveau de
prix
Dans une économie monétarisée, le prix
apparaît comme l'expression monétaire de la valeur
d'échange6(*).
Les variations de prix déterminent le niveau de la
consommation car elles ont une influence sur le revenu réel, et ainsi
sur la quantité des biens qu'un agent peut acquérir.
2. LES DETERMINANTS EXTRA-ECONOMIQUES
La plupart des biens de consommation ont un caractère
dual car ils ont une double fonction : une fonction d'usage et une fonction
symbolique. Ainsi, une voiture sert à effectuer le transport (de son
domicile a son lieu de travail, a son lieu de consommation, de loisir,...) mais
elle peut aussi faire rêver, permettre de se situer par rapport aux
autres,...
a) Les déterminants psychologiques
L'étude des motifs d'achat permet de montrer,
àcôté des motifs conscients, l'importance des motifs
inconscients et des processus d'identification, de protection, de transfert et
de rationalisation.
b) Les déterminants sociologiques
La consommation est aussi un signe social, le signe
d'appartenance ou non à un groupe social. De ce point de vue, on peut
observer deux phénomènes :
Ø La différenciation entre
groupes
Chaque groupe social a un mode de vie particulier, faiblement
ou parfois grandement distinct de celui des autres. Plus l'appartenance d'un
individu à un groupe social est forte, plus son type de consommation se
rapprochera du modèle du groupe.
Ø L'effet d'imitation
Certains groupes sociaux occupent une part a part dans
l'échelle de prestige social (stars, jeunes cadres,...) ; aussi les
groupes sociaux qui sont a leur contact essaient-ils d'imiter leur mode de vie
et leur consommation.
C'est ainsi que l'on pourrait expliquer le
phénomène de la mode et celui de l'accélération de
la consommation : les produits nouveaux sont adoptés par une petite
minorité qui, ainsi, se distingue, plus ou moins rapidement par la
majorité imitée, elle les délaisse alors pour des produits
plus récents.
3. LES PRINCIPAUX FACTEURS INFLUENÇANT L'ACHAT
Tout au long du processus d'achat le consommateur est soumis
à l'influence de divers variables d'ordre culturel, social,
psychologique et personnels.
3.1. Les facteurs culturels
ü La culture : la culture est un
ensemble de normes, croyances, habitudes et valeurs qui caractérisent
une société et qui donne lieu à des modes communs de
comportement. Certains signes culturels peuvent varier énormément
d'une société à une autre. Le responsable marketing des
firmes s'adressant à des clients de cultures différentes qu'ils
doivent faire attention à ses différences car elles peuvent
avoir des profondes incidences sur la commercialisation de leurs produits
à l'étranger. Exemple ; un produit alimentaire dans un emballage
vert peut réussir en Europe ou cette couleur est synonyme de la
fraîcheur alors que sa commercialisation Malaisie aboutit à un
échec car le vert y est associé à la jungle et donc aux
maladies.
ü Les sous cultures : Une sous
culture est un groupe qui tout en cherchant à s'intégrer aux
valeurs et aux normes de la culture dominante préserve des
caractéristiques qui lui sont propres. Différentes sous cultures
peuvent exister au sein d'une culture ; on distingue les groupes ethniques
(tels que les maghrébins, les africains en Europe) les groupes
religieux (tels que les musulmans, les catholiques, les protestants...) les
groupes régionaux (tels que le sud, le nord). Ces groupes
présentent souvent des préférences et des habitudes de
consommations distinctes. L'influence de la culture et de la sous-culture
apparait surtout au niveau de la consommation des produits alimentaires de
l'habillement et des loisirs.
3.2. Les facteurs sociaux
ü La classe sociale : les classes
sociales correspondent à des groupes relativement homogènes,
ordonnées les uns par rapport aux autres et dont les membres partagent
le même système de valeurs, de mode de vie d'intérêts
et de comportement. Les principaux critères qui déterminent
l'appartenance à une classe sociale sont la source de revenu, la
profession, le niveau d'éducation et le lieu de résidence.
L'appartenance à une classe sociale explique surtout les consommations
qui présentent une dimension symboliques tels que les vêtements,
les loisirs, l'automobile, l'ameublement, le lieu de résidence.
ü groupes de référence: un
groupe de référence est un groupe auquel une personne est
liée comme participante dans la mesure où elle s'identifie
à l'idéologie du groupe, à son style de vie et à
ses normes. On distingue les groupes primaires auxquels on adhère sans
les avoir réellement choisis tels que les voisins, la famille et les
collègues de travail et les groupe secondaires auxquels on adhère
volontairement tels que les clubs les associations les partis politiques.. Les
groupes de référence influence nt les motivations, les
connaissances et le comportement d'achat de leur membres notamment pour les
produits dont la consommation est visible (tels que les vêtements, les
parfums, les cigarettes..).Au sein des groupes de référence on
trouve des leaders d'opinions qui influencent les autres membres de leur groupe
à cause de leur compétence ou de leurs connaissances d'un produit
particulier. Une entreprise peut orienter ses actions de communication vers les
leaders d'opinion afin d'influencer les autres membres de groupe. Exemple :
Une firme qui commercialise des brosses à dents peut orienter ses
actions de communication vers les dentistes en vue d'influencer indirectement
les consommateurs.
ü La famille : la famille constitue un
groupe de référence primaire et une unité de revenu et de
consommation. Dans le processus d'achat plusieurs rôles peuvent
être assurés par les membres de la famille ; on distingue
l'inspirateur qui émet l'idée le produit, l'incitateur qui
cherche à influencer les autres membres de la famille, l'informateur qui
collecte des informations sur les marques, le décideur qui prend la
décision d'achat, l'acheteur qui accomplit l'acte d'achat et
l'utilisateur qui consomme le produit. Les achats peuvent être selon
l'implication des membres de la famille en quatre catégories ; les
achats dominés par l'homme tels que les réparations, l'achat de
voiture... les achats est dominé par la femme tels que les produits
d'entretien, les produits alimentaires... les achats ou la décision est
prise d'une façon autonome par l'un ou l'autre des membres de la
famille tels que les vêtements... et les achats ou la décision est
syncrétique tels que l'acquisition de logement, d'appareils
électroménagers.
3.3. Les facteurs personnels
ü 'âge et le cycle de vie familiale:
la consommation de nombreux produits tels que les produits
alimentaires les vêtements et les loisirs évolue avec l'âge
de l'individu et son cycle de vie familiale. Certaines études ont permis
d'associer aux phases de cycles de vie familiale les achats suivants :
Phases de cycles de vie
|
Principles dépenses
|
Célibataires
|
Vêtements, loisirs
|
Jeune couple sans enfant
|
Loisirs, électroménager, meubles
|
Jeune couple avec enfants de moins de six ans
|
Logement, équipements de la maison, jouets
|
Jeune couple avec enfants de plus de six ans
|
Mobilier, logement, éducation
|
Couple age sans enfant
|
Confort, loisirs, épargne, santé
|
ü a profession : l'appartenance à
une catégorie socioprofessionnelle déterminée influence
certains achats de biens et services tels que ceux des vêtements, des
moyens de transport, des lois et des logements.
ü la position économique : la
position économique d'un individu est liée à son niveau de
revenu, à son patrimoine et à sa capacité d'endettement.
Elle détermine son pouvoir d'achat et sa demande de biens durables.
3.4. Les facteurs psychologiques
ü la personnalité : la
personnalité est une structure évolutive de
caractéristiques, croyances, comportement et habitude que
représente chaque individu et qui lui font penser ou agir dans un sens
déterminé. L'étude de la personnalité est
intéressante lorsque l'entreprise arrive à associer ses produits
à des types particuliers de personnalité.
ü le style de vie : c'est le mode de
comportement qu'une personne décide
ü d'adopter. Il correspond à un système de
signes par lequel l'individu communique à son environnement ses
préférences, ses normes, ses activités, ses
intérêts et ses opinions (AIO). Chaque personne exprime son
style de vie par la manière dont il occupe son temps, par ce qu'il
considère comme important et ce qu'il pense de lui-même et du
monde qu'il entoure.
ü Les motivations et les freins: la
motivation est une force poussant l'individu à agir dans un certain sens
en vue de satisfaire un besoin ou un désir. Les motivations se
traduisent par un acte d'achat si elles sont plus fortes que les freins. On
distingue :
ü quatre type de freins : les freins
financiers pour les produits chères, les freins physiques liés
aux nuisances corporels que peut occasionner le produit, les freins
psychologiques liés aux déceptions que peut entrainer la
consommation de produit par rapport à l'image que se fait le
consommateur de lui- même( image de soi) et les risques sociaux lorsque
l'utilisation de produit est mal perçue par l'entourage social du
consommateur. Une entreprise doit se servir de ses variables d'action
commerciales pour stimuler et déclencher les motivations et pour
atténuer les freins.
ü La perception : la perception est le
processus par lequel les individus sélectionnent organisent et
interprètent la stimulation des sens en vue de bâtir une image
cohérente du monde qui les entourent. En effet, les cinq sens de
l'individu (la vue, l'odorat, le goût, le toucher et l'ouïe) sont
soumis à tout moment à un grand nombre de stimuli divers ces
stimuli sont conçus sous forme de sensation dont la forme et
l'interprétation varie d'une personne à une autre. Cette
différence est liée à trois mécanismes ;
l'attention sélective, la disto rsion sélective et la
rétention sélective.
ü l'apprentissage : l'apprentissa ge est
le processus par lequel l'individu prend en considération ses
expériences passées pour déterminer ses choix futures des
produits et des marques. Il résulte de différentes
mécanismes tels que ;
-l'imitation en observant le comportement
d'un autre consommateur. La publicité facilite souvent ce
procédé en montrant une personne utilisant un produit
donné et en décrivant ses caractéristiques.
- l'utilisation ou l'essai de produit. Ce
procédé est facilité par l'échantillonnage.
- l'exposition aux démonstrations publiques ou
télévisés dans lesquelles un démonstrateur
explique les différents modes d'utilisation d'un produit.
- la lecture des instructions rédigées dans
les étiquettes de produit
ü les attitudes : en évaluant les
différents produits et marques à travers des critères de
choix qu'il a appris le consommateur développe à leur
égard une attitude , c'est-à-dire une orientation, une
prédisposition globalement favorable ou pas qui comporte trois
dimensions ; une dimension cognitive liée à l'ensemble des
informations et connaissances recueillies sur le produit, une dimension
affective liée aux réactions émotionnelles
vis-à-vis des produits et une dimension comportementale liés aux
intentions d'achat. Une entreprise doit analyser les attitudes à
l'égard de ses marques en vue de renforcer les attitudes positives et
corriger les attitudes négatives.
I.1.4. LES PRINCIPALES CATEGORIES DE SITUATION D'ACHAT
En fonction de niveau d'implication du consommateur et de
différences perçues entre les marques on distingue quatre
catégories de situation d'achat :
I.1.4.1. l'achat routinier
Il concerne des produits couramment acheté à
faible valeur unitaire tels que l'eau minérale, le sucre... Pour ces
produits l'achat se fait par habitude et le consommateur achète la
marque disponible. Pour ces produits, il convient d'éviter la rupture
des stocks, d'assurer une bonne occupation du linéaire d'associer le
produit à certaines préoccupations du consommateur. Exemple une
marque de beurre peut être associée au petit déjeuner.
I.1.4.2. L'achat de diversité
Il concerne des produits pour lesquels le consommateur change
couramment de marque en vue de diversifier ses achats. Exemple : achat de
marque de biscuits, de boissons gazeuses, de chocolats... Pour ces produits,
il convient d'éviter la rupture des stocks et d'attirer les clients par
: une bonne occupation du linéaire, une publicité d'entretien et
certaines actions de fidélisation telles que les bons de
réduction, les carte de fidélité, les ventes par lot
...
I.1.4.3. L'achat complexe
Il concerne des produits à forte valeur unitaire ou
présentant des risques élevés (risque physique, risque
financier, risque psychosocial : déception vis-à-vis de
produit...) et pour lesquels le consommateur ressent une différence
entre les marques. Dans ces achats le consommateur passe par une phase
d'apprentissage durant laquelle il s'informe sur les diverses marques et
développe à leur égard des attitudes. Les entreprises qui
offrent ce genre de produits doivent aider à travers leur communication
les clients à mieux percevoir les caractéristiques de leurs
marques.
I.1.4.4. L'achat réduisant une
dissonance
Ces achats concernent des produits présentant un risque
élevé et pour lesquels le consommateur n'arrive pas à
faire un choix claire et judicieux entre les marques. Il se trouve en fait dans
un état d'hésitation et d'inquiétude appelé
dissonance cognitive. Pour ce genre de produit, il convient de rassurer le
client en lui accordant des bonnes garanties et un bon service
après-vente.
I.1.5. LE PROCESSUS DE DECISION D'ACHAT
La décision d'achat peut être conçue comme
un processus à cinq phases : la reconnaissance du problème, la
recherche d'information, l'évaluation des alternatives, la
décision d'achat et le comportement postérieur à l'achat.
I.1.5.1. La reconnaissance de
problème
Le processus d'achat se déclenche suite à des
stimuli internes ressentis par le client (pulsions, besoins non satisfaits...)
ou externes développés par les fabricants (stimuli commerciaux ;
publicité, discours des vendeurs, catalogues ...) qui donnent lieu
à des motivations d'achat.
I.1.5.2. La recherche d'informations
Dans cette phase le consommateur passe à la recherche
active des informations sur les produits susceptibles de résoudre son
problème et de satisfaire son besoin. On distingue les sources
personnelles d'informations (famille, voisins, amies, connaissances...) les
sources publics (médias, revues spécialisés, associations
de consommateurs...) le consommateur reçoit généralement
plus d'informations d'origine commerciales mais se tournent vers les sources
personnelles et publics pour les valider.
I.1.5.3. L'évaluation des marques
A partir des informations recueillis dans la deuxième
phase le consommateur compare les produits et les marques sur la base de
certains critères d'évaluation (attributs). Exemple : l'achat
d'un téléviseur peut se faire en fonction des critères
suivants : la qualité de l'image, la qualité du son, les
options, le prix, le service après-vente.
I.1.5.4. La décision d'achat
Après avoir évalué les différentes
marques le consommateur arrive à faire un choix final. Ce choix repose
généralement sur l'un des modèles de décisions
suivants :
- le modèle compensatoire (attribut-valeur)
; le consommateur accorde une note à chaque marque sur chaque
critère puis calcule une note moyenne pour chaque marque et retient
celle qui à la meilleure moyenne. Ce modèle est compensatoire
dans la mesure où une mauvaise note sur un critère peut
être compensée par une bonne note sur un autre critère.
- Le modèle conjonctif : Il
décrit le processus d'évaluation d'un consommateur qui se fixe
des seuils minimums acceptables pour chacun des attributs i. Toute marque ne
recevant pas une évaluation supérieure à ce seuil minimal,
pour n'importe lequel des attributs, est disqualifiée.
- Le modèle disjonctif : Il
décrit le processus d'un consommateur qui évalue le plus
favorablement la marque la mieux évaluée sur le critère le
plus important.
- Le modèle lexicographique : Il
repose sur la même logique que le modèle précédent,
logique éventuellement répétée plusieurs fois.
C'est tout d'abord l'attribut le plus important qui est
considéré et si plusieurs marques ont reçu le même
niveau d'évaluation pour cet attribut, c'est le second par ordre
d'importance qui est alors considéré, etc.... jusqu'à ce
qu'une seule marque soit retenue. Généralement le consommateur
achète la marque choisi mais certains facteurs situationnel
imprévues peuvent modifier la décision initiale du
consommateur tels que l'indisponibilité de la marque choisis, un baisse
de prix sur une autre marque, une discussion avec le vendeur...
I.1.5.5. Le comportement postérieur à
l'achat
En achetant et en utilisant le produit le consommateur compare
ses attentes aux performances de la marque choisi. S'il est satisfait il
renouvelle son achat et exprime sa satisfaction dans son entourage. Si par
contre, il n'est pas satisfait il sera amené à modifier son choix
ou à réclamer le retour de produit.et il exprime ra sa
déception dans son entourage. L'entreprise doit analyser les
éventuelles insatisfactions manifestées par ses clients en vue
d'améliorer ses produits.
I.1.6. LE MODELE DE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
Selon Lilien & Kotler (1983), un modèle est
«la spécification d'un ensemble de variables et de leur
interrelation, destinée à représenter un système ou
un processus réel en intégralité ou en partie ».La
recherche des principales variables qui déterminent les comportements
des consommateurs s'est traduite par l'élaboration progressive de
nombreux modèles de comportements de consommateurs. Le modèle
le plus simple et le plus utilisé est celui d'ENGEL, KOLLAT et
BLACKWELL. Ce modèle présente l'acte d'achat comme la
résultante d'un processus faisant intervenir des stimuli, une
boîte noire et des réponses qui résultent du processus
comme le choix du produit ou de la marque.
Il peut être illustré comme suit :
Stimuli externes Boîte noire du
réponse : produit et marque
(Marketing mix) consommateur
achetés, quantité achetée
(Inputs) Processus interne
fréquence d'achat
(Output)
(Les facteurs influençant l'achat : Facteurs
d'environnement sociaux Culturels personnels et psychologiques)
Un stimulus peut être défini comme « la
convergence d'un besoin et d'un élément susceptible de le
satisfaire ». La perception par le consommateur d'un
élément, d'une offre susceptible de constituer une réponse
à un besoin non satisfait peut provenir de trois types de facteurs :
· Les produits et leurs caractéristiques
(attributs) qu'ils soient physiques ou symboliques.
· Les communications interpersonnelles (contacts avec
d'autres, observation d'autres comportements, ...)
· Les communications commerciales (publicités,
argumentation du vendeur, ...) La boîte noire correspond aux variables
spécifiques à chaque consommateur qui le caractérise et
qui interviennent dans son processus de décision. Les réponses
constituent l'aboutissement du processus d'achat ils se traduisent par les
marques retenues et achetées, quantités achetées,
fréquence d'achat.
I.1.7. Nouvelle approche de la théorie du
consommateur 7(*)
Cette nouvelle conception des choses voit le jour vers les
années 60 avec les travaux du Professeur Kelvin LANCASTER et Gary
BECKER. Contrairement à la théorie néoclassique qui a pour
soubassement la notion d'Utilité, dont la portée pratique est
limitée, Lancaster développe une théorie d'une perspective
pratique dans la mesure où elle permet de comprendre les choix ou
préférences de consommateurs. Cette nouvelle théorie se
fonde sur la notion des caractéristiques des biens : chaque bien
possède certains attributs et tout consommateur tire satisfaction de ces
attributs. Le fameux exemple de J.LECAILLON et C.PONDAVEN illustre bien cette
situation : ce n'est pas la voiture elle-même qui fournit une
satisfaction à son possesseur, mais les services rendus par tel
modèle de voiture sous forme de confort, prestige, vitesse,... services
appréciés subjectivement par le consommateur8(*).
Selon le modèle proposé par Gary BECKER, le
consommateur apparaît comme le producteur de sa propre utilité. Il
dégage une similarité entre le comportement d'un consommateur et
celui d'un producteur.
I.2. LE COMPORTEMENT DE
CONSOMMATION
La consommation est un acte fondateur de l'activité
économique dans le sens où c'est elle qui permet de satisfaire
nos besoins (individuels et collectifs) et que ces derniers sont à
l'origine même de l'activité économique. Ce sont les
besoins qui transforment l'être humain passif en agent économique
actif. Par ailleurs, la consommation est en général la composante
principale de la demande globale et à ce titre elle est au coeur du
débat sur l'efficacité des politiques macroéconomiques de
relance. Et c'est pourquoi son étude est un préalable à
toute modélisation des politiques économiques. Ceci étant
dit, nous définissons la consommation comme un acte de destruction d'un
bien ou d'un service. Cette consommation peut être finale ou
intermédiaire. La consommation intermédiaire se rapporte à
un bien ou un service qui n'a pas encore achevé son itinéraire
dans le processus productif et qui est appelé à être
transformé en un autre bien. Elle correspond donc à une
destruction créatrice. Mais la consommation finale est un acte de simple
« destruction » destiné à satisfaire un besoin humain.
Cette consommation peut être publique ou privée.
Mais dans ce chapitre, nous nous intéressons exclusivement à la
consommation privée des ménages. La consommation publique sera
considérée comme exogène et intégrée dans
les « dépenses publiques ».
Le déterminant premier qui a été
avancé par les économistes est le revenu. Mais ce concept peut
recouvrir diverses réalités : le revenu courant, le revenu
relatif ou le revenu permanent.
Keynes retient la notion du revenu courant. Mais d'autres
auteurs introduisent certains
Cette théorie va donner naissance à plusieurs
interprétations dont :
· Celle du revenu permanent de Friedman et
· Celle du cycle de vie de Modigliani.
Dans ce cours, nous limiterons nos investigations aux
propositions de Keynes, Fisher, Modigliani et Friedman.
SECTION I - L'HYPOTHESE DU REVENU COURANT : LA
FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE
Selon Keynes, la consommation des ménages s'explique
essentiellement par le revenu disponible courant (Yd), c'est-à-dire le
revenu national brut net d'impôts et des charges sociales : Yd = Y - T
(où Y est le PIB ou le PNB1, et T constitue les charges fiscales et
parafiscales).
Le point de départ de la théorie
keynésienne est une loi dite loi psychologique de Keynes qui
s'énonce comme suit : « la loi psychologique fondamentale sur
laquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité, à la
fois à priori en raison de notre connaissance de la nature humaine et
à posteriori en raison des renseignements détaillés de
l'expérience, c'est qu'en moyenne et la plupart du temps, les hommes
tendent à accroître leur consommation à mesure que le
revenu croît, mais non d'une quantité aussi grande que
l'accroissement du revenu ». De cette proposition, nous retenons que,
selon Keynes, la consommation est en relation directe, mais non
proportionnelle, avec le niveau du revenu disponible :
Ct = f(Ydt) avec 0 < < 1 où Ct est la consommation des
ménages de la période t
Par ailleurs, Keynes remarque que même pour un revenu
disponible nul, la consommation est positive. Il existe un seuil minimum de
consommation qui correspond au minimum vital et qui sera appelé
consommation incompressible. Cette remarque et la loi psychologique permettent
de formaliser la fonction de consommation keynésienne comme suit :
Ct = C0 + cYdt (où C0 est la
consommation incompressible et « c » un paramètre positif
inférieur à 1) de cette relation, nous pouvons tirer un certain
nombre de caractéristiques :
· La consommation des ménages comporte deux
composantes : une composante autonome
(C0) et une composante induite (cYd).
· La propension marginale à consommer, qui
mesure la variation de la consommation des ménages conséquente
à la variation du revenu disponible d'une unité, est constante
et comprise entre zéro et un :
PmC = =c avec 0 < c <1
SECTION II - LA THEORIE DU CHOIX INTERTEMPOREL DE
FISHER
Cette approche a été présentée par
Irving Fisher en 1930 dans le but de donner un fondement Microéconomique
à la fonction de consommation macroéconomique. D'inspiration
néoclassique, cette théorie suppose des agents rationnels qui
agissent dans un environnement de concurrence parfaite. Ces agents raisonnent
en terme réel et adoptent un comportement calculateur de maximisation
de la fonction objectif sous contrainte. L'hypothèse de base de cette
théorie est que la finalité de la consommation des ménages
est la maximisation de l'utilité. Mais il ne s'agit pas de maximiser
l'utilité pour une période donnée, mais plutôt pour
toute la durée de vie. Autrement dit, un ménage serait prêt
à sacrifier une certaine quantité de consommation au
présent en vue d'avoir une quantité plus élevée au
futur et inversement.
Si l'espérance de vie d'un ménage
représentatif est de n années, ses revenus disponibles
réels annuels anticipés sont : Y1, Y2, Y3, ..., Yn, et ses
consommations réelles annuelles sont : C1, , C3..., Cn, alors son plan
de consommation inter temporel est celui qui maximise son utilité sous
contrainte de richesse.
· LE PLAN DE CONSOMMATION
INTERTEMPOREL
Pour simplifier notre raisonnement, nous supposons un
ménage représentatif : - dont l'espérance de vie est de
deux périodes : le présent (période1) et le futur
(période 2), qui n'a pas de richesse initiale et qui ne lègue
rien à ses héritiers. Supposons que ce ménage a une
préférence pour le présent (ñ) c'est-à-dire
qu'entre une unité de consommation au présent et la même
unité au futur, il préfère consommer au présent. Le
taux d'intérêt réel (r) est la récompense de la
renonciation au présent, c'est-à-dire la récompense de
l'abstinence. Autrement dit, ce ménage obtiendrait (1 + r) unités
de consommation au futur s'il accepte de renoncer à une unité de
consommation au présent. Ce ménage peut donc, à chaque
période, avoir une consommation inférieure à son revenu
courant et épargner le reste ou avoir une consommation supérieure
à son revenu courant et emprunter la différence. Sous ces
hypothèses, l'objet de cette section est d'expliquer les
mécanismes d'élaboration du plan de consommation inter temporel.
Nous désignons par richesse d'un ménage (W), la somme de ses
revenus disponibles réels actualisés. L'équation de
richesse :
W =
Cet équilibre implique quelques suggestions et
remarques :
· Contrairement à l'hypothèse de
Keynes, la consommation des ménages ne dépend pas uniquement du
revenu disponible, elle dépend également du taux
d'intérêt. · Cet équilibre peut déboucher
sur deux catégories de ménages :
· un ménage créditeur
caractérisé par une épargne positive, c'est-à-dire
par une consommation présente inférieure au revenu
présent : C1* < Y1, S > 0.
· un ménage débiteur
caractérisé par une épargne négative,
c'est-à-dire par une consommation présente supérieure au
revenu présent : C1* > Y1, S < 0.
· Comme le ménage considéré ne
lègue rien à ses héritiers, sa richesse doit être
épuisée à la fin de la deuxième période,
c'est-à-dire qu'il ne doit avoir à la fin de sa vie ni une
épargne, ni des dettes. Autrement dit son épargne à la
deuxième période est égale à moins son
épargne de la première période.
SECTION III : L'HYPOTHESE DU CYCLE DE VIE DE MODIGLIANI
Dans les années 1950, Franco Modigliani va se
référer aux conclusions du modèle de Fisher de la
consommation pour tenter de résoudre l'énigme de la consommation
et expliquer la contradiction entre la théorie keynésienne et
les faits observés. Comme nous l'avons vu, le modèle de Fisher
suppose que la consommation d'une période dépend des revenus de
toutes les périodes. L'hypothèse que va poser Modigliani est que
le revenu est cyclique, qu'il est variable le long de la vie et que les
ménages vont transférer une partie de leurs revenus des
années « grasses » vers la consommation des années
« maigres ». L'objectif de ces transferts de revenus est d'avoir une
structure de consommation relativement stable durant toute la vie.
La principale raison à l'origine des fluctuations des
revenus est l'existence d'une période d'activité où les
revenus sont relativement élevés, et d'une période
d'inactivité (la retraite) où les revenus sont relativement
faibles, voir nuls. Le rôle de l'épargne, dans ce cas, est de
répondre au désir des ménages de ne pas voir leur
consommation baisser substantiellement durant la période de retraite ou
de jeunesse. Cette incitation à épargner va avoir des
implications sur la fonction de consommation.
Pour illustrer la contribution de Modigliani, nous supposons
un ménage qui dispose d'une richesse initiale égale à Wo.
Ce ménage s'attend à vivre encore n années dont e
années d'activité et (n - e) années de retraite. Il
perçoit, durant la période d'activité, un revenu annuel
constant égal à Y. Il ne lègue rien à ses
héritiers.
SECTION IV - L'HYPOTHESE DU REVENU PERMANENT DE M.
FRIEDMAN
Comme Modigliani et d'autres auteurs, Friedman va fonder son
hypothèse sur celle de Fisher et va élaborer un plan de
consommation qui dépasse de loin la période courante. Il va
avancer les notions de revenu permanent et de consommation permanente. La
théorie du choix inter temporel montre que la richesse et le taux
d'intérêt sont des variables explicatives de la consommation. Et
comme les revenus futurs ne sont pas observables directement mais
anticipés, la richesse elle-même est une notion qui sera, selon
l'approche du revenu permanent, anticipée.
A) LA NOTION DE REVENU PERMANENT
Le revenu permanent est défini comme « la somme
qu'un consommateur peut consommer en maintenant constante la valeur de son
capital ». Vu sous l'angle des avoirs d'un ménage, le revenu
permanent sera considéré comme le reflet des revenus annuels
stables sur une longue période dont la valeur présente
actualisée est égale à la richesse de ce ménage.
Quand un ménage épargne, il ajoute à sa richesse et
accroît donc son revenu permanent. C'est pourquoi, nous pouvons dire que
ce concept est intimement lié au concept de richesse (W).
L'hypothèse de base est que les revenus courants
subissent, d'année en année, des chocs temporaires
aléatoires. Le revenu courant est donc formé par deux
composantes : une composante permanente et une composante transitoire.
Le revenu permanent est la composante du revenu que les
ménages s'attendent à conserver l'avenir. Il représente
donc la partie stable du revenu. Le revenu transitoire est la composante du
revenu dont les agents ne prévoient pas le maintien à l'avenir.
Il représente la différence à court terme entre le revenu
courant et le revenu permanent à long terme. Si le revenu permanent est
le revenu moyen, le revenu transitoire apparaît comme l'écart
aléatoire par rapport à cette moyenne. Cet écart peut
être positif ou négatif selon que le revenu courant est
supérieur ou inférieur au revenu permanent. Ce dernier est une
notion continuellement ajustée dans le temps en fonction de
l'évolution des revenus courants des ménages. Il peut être
estimé à partir d'un processus d'anticipations adaptatives
où le revenu permanent d'une période serait égal au revenu
permanent de la période précédente qui sera ajusté
à la hausse ou à la baisse selon que le revenu transitoire est
positif ou négatif.
B) LA CONSOMMATION
L'idée de base de la théorie du revenu permanent
est que les ménages orientent leur consommation permanente en fonction
de la partie permanente de leur revenu et adoptent un autre comportement face
à leur revenu transitoire. Quand les revenus courants augmentent ou
baissent temporairement, les ménages ne bouleversent pas
complètement leurs habitudes de consommation. S'il s'agit d'une baisse
temporaire, ils puisent dans leur épargne accumulée pour
financer leurs dépenses normales de consommation ; s'il s'agit d'une
augmentation temporaire, ils consacrent à l'épargne une
proportion plus élevée de leur revenu que d'habitude.
L'idée maîtresse derrière la théorie du revenu
permanent est que la consommation courante est une proportion du revenu
disponible courant, mais cette proportion est plus importante pour la partie
du revenu qui est permanente et plus faible pour celle qui est transitoire.
Les ménages épargnent une plus grande proportion de leur revenu
transitoire que celle relative à leur revenu permanent. Si leurs
revenus transitoires deviennent négatifs, ils puisent dans leurs
épargnes pour maintenir leurs niveaux de vie. L'une des
conséquences de la distinction entre le revenu permanent et le revenu
transitoire est la variation de la PMC et de la PmC à court terme par
rapport à leurs valeurs de long terme au cours du cycle
économique. En effet, en période d'expansion économique,
les ménages réalisent des revenus transitoires positifs et
importants, ce qui les incite à l'épargne ; leur richesse va donc
augmenter. Ils ont un comportement inverse en cas de récession et de
revenus transitoires négatifs.
I.2. REVUE EMPIRIQUE
Ce volet présente les résultats empiriques de
certaines études réalisées sur le comportement
(consommation) du client dans l'achat des biens et services.
MAPENDANO NYAMBWE J.P (2008 - 2009) a
mené une étude sur la problématique du choix des
consommateurs face aux marques de téléphone portable
à Goma. L'objectif était de permettre aux vendeurs de
téléphones portables de comprendre le comportement des
consommateurs enfin de proposer des produits en conséquence, mais aussi
permettre aux consommateurs de connaitre les autres marques présente
sur le marché et ainsi élargir leur pouvoir de choix.
FRANCO MODOGLIANI en 1950, va se
référer aux conclusions du modèle de Fisher de la
consommation pour tenter de résoudre l'énigme de la consommation
et expliquer la contradiction entre la théorie keynésienne et
les faits observés. L'hypothèse que va poser Modigliani est que
le revenu est cyclique, qu'il est variable le long de la vie et que les
ménages vont transférer une partie de leurs revenus des
années « grasses » vers la consommation des années
« maigres ». L'objectif de ces transferts de revenus est d'avoir une
structure de consommation relativement stable durant toute la vie.
IRVING FISHER en 1930 avance une
théorie sur le choix inter temporel dans le but de donner un fondement
microéconomique à la fonction de consommation
macroéconomique. S'inspira de la théorie néoclassique,
cette théorie suppose des agents rationnels qui agissent dans un
environnement de concurrence parfaite. Ces agents raisonnent en terme et adopte
un comportement calculateur de maximisation de la fonction objectif sous
contrainte. L'hypothèse de base de Fisher est que la finalité de
la consommation des ménages et la maximisation de l'utilité.
LILIEN & KOTLER (1983), parle du
modèle de comportement du consommateur et ils disent que c'est un
modèle est «la spécification d'un ensemble de variables et
de leur interrelation, destinée à représenter un
système ou un processus réel en intégralité ou en
partie ». La recherche des principales variables qui déterminent
les comportements des consommateurs s'est traduite par l'élaboration
progressive de nombreux modèles de comportements de consommateurs.
LANCASTER (1966a, 1966b) a
développé une approche de la consommation, par analogie à
la théorie de la production, qui a complété
substantiellement la théorie standard. Selon cette approche,
l'utilité du consommateur ne provient pas directement des biens
consommés eux-mêmes, mais est issue d'une technologie de
production domestique intégrant comme inputs une combinaison (un
vecteur) d'attributs (également appelés caractéristiques).
De nombreux travaux se sont appuyés sur l'approche de Lancaster pour
chercher à mesurer le consentement à payer pour les
différents attributs de consommation des biens, en particulier lorsque
la qualité n'est pas directement valorisée par le marché
(Coestier et Marette, 2004). Dans le cas des biens alimentaires en Afrique de
l'Ouest, Jabbar (1998), sur le marché des chèvres et des moutons
au Nigéria, et Dalton (2004) sur la consommation de riz en Afrique de
l'Ouest, utilisent des régressions hédoniques pour
révéler les attributs des produits qui déterminent les
préférences des consommateurs. Sanogo et Masters (2002)
évaluent la demande pour la certification des aliments infantiles au
Mali au moyen de méthodes relevant de l'économie
expérimentale.
CHAPITRE II. APPROCHE METHODOLOGIQUE, HYPOTHESES ET
DONNEES.
Ce chapitre va présenter la méthodologie
envisagée pour déterminant le comportement des clients sur le
marché de la bière dans la ville de Bukavu, dans la commune de
Kadutu. Dans un premier temps, il s'agira de présenter les variables que
nous allons utiliser, dans le second techniques de collecte données, sur
le choix de l'échantillon.
II.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pour ressortir le sens de la relation qui existe entre les
variables retenues comme expliquant la connaissance et celles
influençant le comportement des clients sur les marché de la
bière à Bukavu. Le test de Khi - deux a été
utilisé. Nous présentons donc quelques statistiques descriptives
et des tableaux de synthèses des différents résultats
obtenus après traitement en Excel et procédons à leurs
analyses.
II.3. Collecte des données
A ce point, nous présentons la population cible, et
exposons les différentes étapes qui nous ont permis de collecter
des données.
II.3.1. Population cible et interviews
La population cible inclut l'ensemble des consommateurs de la
bière produite par la société Bralima face au nouveaux
produits Brassicoles sur le marché de la bière à Bukavu
à qui nous souhaitons généraliser les résultats de
cette étude. En référence aux statistiques de la maison
productrice de la bière « la Bralima », le nombre
des leurs clients dans la commune de Kadutu s'élève
approximativement à 2867 consommateurs de la bière.
Le travail utilise une échelle empirique.
Néanmoins, en ayant le désir d'adapter cette échelle au
contexte du Sud - Kivu, nous avons procédé en premier lieu par
des interviews auprès des consommateurs. Le but était de lever la
voile sur les facteurs pouvant influencer le changement de comportement des
consommateurs de la bière. Les clients interviewés étaient
retrouvé dans la rue mais aussi dans certain début de boisson. Et
pour recueillir plus d'information nous avons interviewé 50 individus.
Parmi ces 50 individus 30 ont changé le goût et 20 sont
resté collé à leurs ancien produits.
Le but de ce travail était de décrire
l'attitude des consommateurs de la bière produite par la Bralima et
d'identifier les facteurs pouvant influencer l'attitude des consommateurs
face à leur goût de boisson.
Une approche quantitative a ainsi été retenue
pour quantifier les variables explicatives de l'attitude des consommateurs.
Ceci grâce à une enquête auprès d'un
échantillon des consommateurs de la bière dans la ville de
Bukavu.
Pour ce faire, nous avons eu besoin de définir une
méthode de collecte des données précise afin de garantir
les exigences de fiabilité et de validité des informations
collectées.
II.4. échantillonnage
II.4.1. La collecte des données
La collecte des données s'est faite auprès d'un
échantillon représentatif des consommateurs de la bière
dans la ville de Bukavu, particulièrement la commune de Kadutu. Il nous
revient ici de présenter notre processus d'échantillonnage ainsi
que la collecte des données proprement dite.
II.4.1.1. La population de l'étude
La population de notre étude est constituée de
l'ensemble des consommateurs de la bière des différents sexes,
âgés de 18 ans et plus ayant déjà consommé ce
produit (bière) et résidant dans la ville de Bukavu
précisément dans la commune de Kadutu.
2.4.1.2. La taille de l'échantillon
La population cible de notre étude est constitué
de la population de la commune de Kadutu chiffré à 2867
consommateurs de la bière. La taille de notre échantillon est
trouvée par la formule suivante :
Avec n : la taille de l'échantillon
Zá2 : le coefficient de fiabilité
pris à 1,96 pour un intervalle de confiance de 95%
ä : l'écart - type de
l'échantillon
E : la marge d'erreur
A partir de cette formule, nous remarquons que la taille
cherchée est fonction de la l'écart - type de la population
qui ne pas connue. Comme la taille est une fonction d'une autre inconnue qui
est l'écart - type, la théorie propose trois solutions pour
résoudre le problème
ANDERSON, D. et al. (2001) préconisent trois solutions
suivantes :
- Possibilité d'organiser un pré test ou une
étude pilote sur une trentaine d'individus de la population cible et
estimer l'écart-type sur cette base ;
- Si les valeurs extrêmes de la variable
étudiée (maximum et minimum) sont connues dans la population et
si la règle de l'approximation normale est acceptable, l'écart
type peut être estimé à partir de la différence
entre les deux valeurs extrêmes divisée par quatre.
- Si on dispose les résultats d'une étude
similaire effectuée dans le passé récent, on utilise
l'écart type observé à cette époque.
Dans le cadre de notre travail nous optons sur pour la
troisième solution. Une étude portant sur le déterminant
de la consommation des bières étrangères au Sud - Kivu
mené par MAROTI Bahati Elizabeth (2009) a donné un écart -
type de 10,203. A partir de la formule et les valeurs des paramètres
nous avons trouvé la taille de l'échantillon.
= 82,59 = 83 consommateurs
Après avoir passé aux près enquête
nous avons remarqué que certaines consommateurs ont changés leur
comportement de consommations et d'autre ont dût rester fidèle
à l'ancienne marque. Les raisons qui ont poussées les uns
à changer et les autres à rester fidèle sont multiples.
Pour les uns les raisons de changement sont les suivantes : la
disponibilité sur le marché, le prix, les anciens produits
présentent la fatigue le lendemain une fois consommé une grande
quantité « effet murumbé ». Pour ceux qui
sont resté fidèle à la marque les raison de cette
fidélité sont les suivantes : certains sont des agents de la
maison productrice (Bralima), l'habitude, goût des anciens produits
(Primus, Mützig, Turbo king) est meilleur par rapport au goût des
nouveaux produits (Skol, Simba, Dopel), la capacité en alcool aussi fait
à ce que certains restent fidèle à l'ancien marque.
II.5. Quelques statistiques descriptives
.LaMoyenne arithmétique :
c'est la somme des termes divisés par leurs nombre. Elle est
calculée à l'aide de la formule suivante :
= Avec N : nombre des vendeurs suivant notre échantillon
.La variance : c'est la somme
arithmétique des carres des écarts des valeurs par rapport a la
moyenne appliquée a un échantillon de taille n. Elle est obtenue
à l'aide de la formule suivante :
V=
.L'écart type : on la
symbolise par .Plus est faible, plus il y a une concentration des valeurs
autour de la moyenne ; plus il est élevé, plus les
données sont dispersées autour de la moyenne. C'est la racine
carrée de la variance
=
.Coefficient de variation(CV) :
c'est une mesure de l'homogénéité d'une série qui
exprime l'écart-type en pourcentage de la moyenne. Il est mesuré
par :
CV=
II.6. Statistique inférentielle
TEST DE KHI-CARRE (Laurence L. Lapin, 1987) :
a)Définition
La distribution de Khi-carré est semblable à la
distribution de Student parce qu'elle a une distribution distincte pour chaque
nombre de degré de liberté. Plusieurs applications statistiques
font appel à la distribution du Khi-carré. Tout comme la
distribution de Student, il n'y a pas une distribution différente pour
chaque valeur du , selon le nombre de degré de liberté qui s'applique
à un test particulier.
Pour effectuer ce test, on dispose en premier lieu des
données observées rangée dans un tableau de contingence
comprenant une rangée ipour chaque
caractéristique de la 1ere variable et colonne
j pour chaque caractéristique de la seconde
variable. Les cases de ce tableau, correspondent aux fréquences théoriques observées
pour chaque couple caractéristique. On calcule ensuite les
fréquences théoriques espérées, au moyen de l'équation suivante :
Ou n
correspond à la taille de l'échantillon.
Une fois toutes les valeurs obtenues, on peut les disposer dans un deuxième tableau.
Pour comparer les fréquences observées et les
fréquences théoriques espérées, on se sert de
l'équation suivante pour calculer la valeur de la statistique de Khi
carré :
Il s'agit toujours des tests unilatéraux à
droite et pour un seuil de signification donnée de á, il y a une
valeur critique correspondante á qu'on retrouve en consultant le tableau C).On
calcule ensuite le nombre de degré de liberté :
Ou s : nombre des colonnes
r : nombre des rangées
Si la valeur du qu'on obtient est superieur a la valeur du calculé, on rejette l'hypothèse nulle de
l'indépendance ; dans le cas contraire, on l'accepte.
CHAPITRE III.TRAITEMENT DES DONNEES, ANALYSE ET
INTERPRETATION DE RESULTATS
Ce chapitre comprend deux points à savoir :
- La presentation des données
- La présentation et l'interprétation des
résultants
III.1. LA PRESENTATION DES DONNEES
Dans ce point nous allons présenter et
interpréter les données récoltées sur le terrain.
Il comprend les données portant sur le sexe des enquêtés,
leurs activité professionnel, leur Etat civil. Il comprend aussi les
données nous permettant de savoir si les consommateurs des produits
Bralima ont changés leurs goût ou pas après
l'arrivée des produits Brassicole sur le marché de la
bière dans la ville de Bukavu et précisément dans la
commune de Kadutu et de savoir leur anciens goût mais aussi leur
goût actuel.
Tableau N°2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Homme
|
57
|
68,7
|
68,7
|
68,7
|
Femme
|
26
|
31,3
|
31,3
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : SPSS 16.0
Il ressort de ce tableau que 57 consommateurs soit 69% sont
des hommes et sont suivi de femmes qui représente 26 consommateurs soit
31%. D'après nos analyse nous avons trouvés que dans la commune
de Kadutu les hommes sont plus consommateurs des produits alcoolisés.
Tableau N°3 : Répartition des
enquêtés selon leur Etat civil
EtatCivil
|
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Marié
|
24
|
28,9
|
28,9
|
28,9
|
Célibataire
|
54
|
65,1
|
65,1
|
94,0
|
Veuf
|
5
|
6,0
|
6,0
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : SPSS 16.0
Ce tableau illustre que la plus part de nos
enquêtés sont de célibataire et représentent 65%
soit 54 consommateurs et sont suivi des mariés qui représentent
29% soit 24 consommateurs et enfin viennent les veufs qui représentent
6% soit 5 consommateurs.
Tableau N°4 : Répartition des
enquêtés selon leurs activité professionnelle
ActiviteProfession
|
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Etudiant
|
47
|
56,6
|
56,6
|
56,6
|
Enseignant
|
9
|
10,8
|
10,8
|
67,5
|
Commerçant
|
7
|
8,4
|
8,4
|
75,9
|
Agent de l'Etat
|
11
|
13,3
|
13,3
|
89,2
|
Sans
|
9
|
10,8
|
10,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : SPSS 16.0
Il ressort de ce tableau que la majorité des
enquêtés sont des étudiants qui représentent 57%
soit 47 personnes suivi des agent de l'Etat qui représentent 13% soit 11
individus au troisième rang vient les sans-emplois et les enseignants
qui représententchacun 11% soit 9 personnes par catégorie et au
dernier rang les commerçants qui représentent 8% soit
7personnes.
Tableau N°5 : Répartition des
enquêtés selon qu'ils ont changés ou pas leurs goût
depuis la venue des produits Brassicoles sur le marché de la
bière à Bukavu.
Avez - vous changé de goût depuis la venue des
produits Brassimba ?
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
38
|
42,7
|
45,8
|
45,8
|
Non
|
45
|
50,6
|
54,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : SPSS 16.0
Il ressort de tableau que la majorité des
enquêtés n'ont pas changés leurs goûts lors de
l'arrivée des produits Brassicoles et ils représentent 54% soit
45 consommateurs, suivi de ceux qui ont changés qui représentent
46% soit 38 consommateurs. Il convient de signaler qu'après notre
descente sur terrain, nous avons trouvé que parmi les consommateurs des
produits alcoolisés dans la commune de Kadutu n'ont pas changé
leur ancien goût.
Tableau N°6 : Répartition des
enquêtés suivant leurs consommations ancienne
Avant vous consommiez quel produit ?
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Bralima
|
72
|
80,9
|
86,7
|
86,7
|
Etranger
|
8
|
9,6
|
9,6
|
96,4
|
Autres
|
3
|
3,6
|
3,6
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : SPSS 16.
Ce tableau montre que avant la venue des produits Brassicoles
sur le marché de la bière dans la ville de Bukavu, la plus part
de nos enquêtés consommés les produits Bralima et il
représentent 87% soit 72 consommateurs ; sont suivi de ceux qui
prenaient les produits étranger qui représentent 10% de la
population cible soit 8 consommateurs et enfin vient ceux qui prenaient les
autres produits (Kasiksi,...) qui représentent 4% soit 3 consommateurs.
Tableau N°7 : Répartition des
enquêtés suivant leurs consommations actuelles
Et actuellement vous consommez quel produit ?
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Bralima
|
43
|
51,8
|
51,8
|
51,8
|
Brassimba
|
31
|
37,3
|
37,3
|
89,2
|
Etranger
|
5
|
6
|
6
|
95,2
|
Autres
|
4
|
4,8
|
4,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : SPSS 16.0
Ce tableau stipule qu'après la venue des produits
Brassicoles sur le marché de la bière dans la ville de Bukavu
particulièrement dans la commune de Kadutu la majorité de nos
enquêtés continu à consommer les produits Bralima. Ces
dernier représentent 52% soit 43 consommateurs suivi de ceux qui ont
commencé à consommer les produits Brassicoles représentant
37% soit 31 personnes ; au troisième rang vient ceux qui consomment
les produits étranger et ils représentent 6% soit 5 consommateurs
et en dernier lieu arrive ceux qui prennent les autres produits (kasiksi,...)
qui représentent 5% soit 4 consommateurs. Il est à noter
qu'après enquête nous trouvons qu'après la venue des
produits Brassicoles un bon nombre des consommateurs de la bière n'ont
pas changé leur goût et continus à consommer les produits
Bralima.
Tableau N° 8 : LA STATISTIQUE
DESCRIPTIVE
Le présent tableau ressort quelques statiques
descriptives pour certaines variables de notre étude. Prixdiscut
représente le prix à disuter, conscred représente la
consommation à crédit, AchatMonnaiereprésente l'achat
à n'importe quelle monnaie, meilleur goût, couleurattira signifie
la couleur attirante, tauxalcool signifie le taux en alcool, achatinfluenc
signifie achat influencé, consinfluenc signifie consommation
influencée, consoblige signifie consommation obligée, publicit
signifie publicité et enfin il y a la promotion.
Descriptive Statistics
|
|
N
|
Minimum
|
Maximum
|
Mean
|
Std. Deviation
|
Age
|
83
|
1
|
6
|
2,80
|
1,504
|
PrixDiscut
|
83
|
1
|
5
|
3,31
|
1,352
|
ConsCred
|
83
|
1
|
5
|
3,63
|
1,304
|
AchatMonnai
|
83
|
1
|
5
|
3,52
|
1,460
|
MeilleurGout
|
83
|
1
|
5
|
2,96
|
1,401
|
CouleurAttira
|
83
|
1
|
5
|
3,30
|
1,176
|
TauxAlcool
|
83
|
1
|
5
|
2,81
|
1,214
|
AchatInfluanc
|
83
|
1
|
5
|
3,45
|
1,309
|
ConsInfluanc
|
83
|
1
|
5
|
3,18
|
1,211
|
ConsOblige
|
83
|
1
|
5
|
3,94
|
1,291
|
Publicit
|
83
|
1
|
5
|
3,59
|
1,220
|
Promotion
|
83
|
1
|
5
|
2,95
|
1,513
|
Valid N (listwise)
|
83
|
|
|
|
|
Source : SPSS 16.0
Il ressort de ce tableau que l'âge moyen de nos
enquêtés varie entre 25 à 29 ans et comme l'écart -
type est de 1,5 donc l'âge pourra dépasser 40ans
En moyenne nos enquêtés disent que leur jugement
en ce qui concerne : le prix à discuter, l'achat avec n'importe
quelle monnaie, le meilleur goût, la couleur attirante, taux en alcool,
l'achat influencé, consommation influencée, la publicité
et la promotion, est moyen (neutre). Et comme l'écart - type est de 1 ce
que leur jugement peut aller jusqu'à être trais faible.
En moyenne nos enquêtésdisent que leur jugement
en ce qui concerne la consommation à crédit, la consommation
obligées leur jugement est faible et comme l'écart - type est de
1 ce que ce jugement peut aussi aller au niveau de très faible.
III.2. PRESENTATION DES RESULTATS
Dans cette section nous allons présenter,
interprétons et discutons les différents résultats que
nous avons trouvé pour cette étude.
Tableau N° 9 : fréquences théoriques
observées entre la variable prix faible et la variable
disponibilité des produits Bralima sur le marché
Prix
|
disponibilité
|
|
Très élevé
|
Elevé
|
Moyen
|
Faible
|
Très faible
|
Total
|
Très élevé
|
11
|
4
|
2
|
0
|
1
|
18
|
Elevé
|
3
|
7
|
9
|
2
|
0
|
21
|
Moyen
|
1
|
1
|
2
|
6
|
2
|
12
|
Faible
|
2
|
4
|
7
|
3
|
0
|
16
|
Très faible
|
3
|
2
|
3
|
5
|
3
|
16
|
Total
|
20
|
18
|
23
|
16
|
6
|
83
|
Source : nos calcul
Tableau N°10 : fréquence théorique
espérées
Prix
|
disponibilité
|
|
Très élevé
|
Elevé
|
Moyen
|
Faible
|
Très faible
|
Total
|
Très élevé
|
4,33
|
3,9
|
4,98
|
3,46
|
1,3
|
18
|
Elevé
|
5,06
|
4,55
|
5,81
|
4,04
|
1,51
|
21
|
Moyen
|
2,89
|
2,6
|
3,32
|
2,31
|
0,86
|
12
|
Faible
|
3,85
|
3,46
|
4,43
|
3,08
|
1,15
|
16
|
Très faible
|
3,85
|
3,46
|
4,43
|
3,08
|
1,15
|
16
|
Total
|
20
|
18
|
23
|
16
|
6
|
83
|
Source : nos calculs
Tableau N°11 : calcul statistique de khi - deux
Prix
|
disponibilité
|
|
Très élevé
|
Elevé
|
Moyen
|
Faible
|
Très faible
|
Total
|
Très élevé
|
10,27
|
0,002
|
1,78
|
3,46
|
0,06
|
15,57
|
Elevé
|
0,83
|
1,31
|
1,75
|
1,03
|
1,51
|
6,43
|
Moyen
|
1,23
|
0,98
|
0,52
|
5,89
|
1,51
|
10,13
|
Faible
|
0,88
|
0,08
|
1,49
|
0,002
|
1,15
|
3,6
|
Très faible
|
0,18
|
0,61
|
0,46
|
1,19
|
2,97
|
5,41
|
Total
|
13,39
|
2,98
|
6
|
11,57
|
7,2
|
41,14
|
Source : notre calcul
Règles de décision
Devant un test d'hypothèse, on est amené
à confronter deux hypothèses contraires à savoir
l'hypothèse nulle que l'on représente par et l'hypothèse alternative représentée par .
Pour le cas de notre étude, nous formulons les
hypothèses comme suit :
: Il y a indépendance entre le prix des produits Bralima sur le
marché de la bière et le comportement de consommation.
: Il y a dépendance entrele prix des produits Bralima sur le
marché de la bière et le comportement de consommation.
Pour prendre la décision, il faudra comparer le
Khi-carré calculé et celui trouvé sur la table.
Pour cela au seuil de signification de 5%, on aboutira aux
conclusions suivantes :
Si > : on rejette l'hypothese nulle, et on accepte l'hypothese alternative.
S < tabule on accepte l'hypothèse nulle, et on rejette
l'hypothèse alternative.
Avec ? = 5% soit 0,05 r= 5 s = 5 1 - ? = 0,95
La valeur critique de (ddl 16) = 7,96
ddl = (5 - 1) × (5 - 1) = 4 × 4 = 16
or > : 41,14 > 7,96
On rejette alors l'hypothèse nulle au seuil de 5% pour
conclure qu'il y a dépendance entre le prix des produits Bralima sur le
marché de la bière et le comportement de consommation.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail portant sur le
comportement des clients sur le marché de la bière dans la ville
de Bukavu précisément dans la commune de Kadutu. L'objectif
poursuivi était de savoir les éléments qui peuvent
pousser les clients à changer leur comportement de consommation suite
à l'arrivée d'un nouveau produit substitut sur le
marché.
Les prédictions de cette étude reposent sur les
hypothèses selon lesquelles les produits Brassicoles auraient une part
de marché plus fable que les produits Bralima. Leséléments
tels que : le prix, la disponibilité sur le marché, la
qualité, le marketing et le mimétisme (imitation) seraient pour
autant des éléments pouvant expliquer le changement de
comportement des clients.
Notre échantillon est allé sur 83 consommateurs
sur une population cible de 2867 consommateurs de la bière
alcoolisé dans la commune de Kadutu.
Après réalisation de ce présent travail
nous avons remarqué que sur un échantillon de 83, seulement 46%
de cette échantillon a changé son goût depuis
l'arrivée des produits Brassicoles, contre 54% qui sont restés
fidèle à leurs ancienne marque. Il est à signaler qu'avant
l'arrivée des produits Brassicoles, ceux qui consommés les
produits Bralima représentaient 87% contre 11% de ceux qui prenaient
les produits étranger et 2% de ceux qui prenaient les autres
produits.
Après la venue des produits Brassicoles, nous avons
remarqué qu'il y a eu changement de consommation. Cela veut dire que le
pourcentages ont variés car nous voyons que le pourcentage de ceux qui
prenaient les produits Bralima est passé de 87% à 53%, le
pourcentage de ceux qui prenaient les autres produits est passé de 11%
à 6% et le pourcentage de ceux qui consommaient les autres produits est
passé de 2% à 5%. Maintenant ceux qui commencent à
consommer les produits Brassicoles prennent 36%.
Enfin, nous remarquons que dans la commune de Kadutu, il y a
eu changement de comportement de consommation mais pas à un niveau
très élevé. Nous avons aussi remarqué que si la
Bralima ne change pas sa politique marketing, il risque de perdre ses
clients.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage
1. C. Laroche Dupraz et al, Revue d'étude en
agriculture et environnement, 86 (2008-1), 79 - 98
2. SILIM A. et Albertini J. M., Lexique
d'économie, éd. Dalloz, Paris, 1999, p.161
3. RONING Black,le profit du consommateur, Edition HRN
LTEE, Montréal, 1977, p.234
4. ECHAUDEMAISON C - D, Dicctionnaire d'économie et
des sciences sociales, Nathan,Paris, 1997,p. 264
5. Lecaille J. et PNDAVEN C, Analyse micro -
économique, Nouv. Ed. rev et augm,Ed. Cujas, Pars, 1998
TFC
6. MUHINDO NASHASHI, la gestion de la clientele et
comportement des clients dans les IMF, TFC, 2009
MEMOIRE
7. MAROTI Bahati Elizabeth, Déterminant de la
consommation des bières étrangères au sud - Kivu :
résultat de l'enquête menée à Bukavu et à
Uvira, MEMOIRE, UCB, 2009
8. Hilaire MBILIKA KINAMONA et Blaise KABUKUWA KALENGA,
Asymetrie d'information : comportement des acteurs et
mécanismes incitatifs. Une application à la mutuelle de
santé de Nyantende, MEMOIRE, UCB, 2005
SITEWEB
9. www.memoireonline.com
10. www.google.com
ANNEXE
* 1C. Laroche Dupraz et
al,revue d'étude en agriculture et environnement, 86 (2008 - 1), 79
- 98
* 2 Les hypothèses de ce
travail seront mis dans la méthodologie après avoir effectuer
les interviews
* 3 SILEM A. et ALBERTINI J. M.,
lexique d'économie, éd. Dalloz, Paris, 1999, P. 161
* 4 RONING BLACK, le profil
du consommateur, Edition HRN LTEE, Montréal, 1977, P.234 pages
* 5 RONING BLACK ,Op.cit, P.270
pages
* 6ECHAUDEMAISON C-D.,
Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan, Paris,
1997, P.264
* 7MERMET G. «
Tendances ; le nouveau consommateur ». LAROUSSE., Paris, 1996.
* 8 LECAILLON J. et PONDAVEN C.,
Analyse micro-économique, Nouv. Éd. rev. et augm,
Ed. Cujas, Paris, 1998
|