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Marketing et communication territoriale de Ouragahio : logiques, enjeux et strategies

( Télécharger le fichier original )
par Romeo OKOU
Universite Felix Houphouet Boigny  - Master recherche  2014
  

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PRÉSENTÉ PAR :

OKOU D. Roméo Bolou

Licencié ès Sciences de la Communication

SOUS LA DIRECTION DE :
Mr KRA Raymond
MAITRE DE CONFÉRENCES

1

UFR Information, Communication
Et Arts

Département des Sciences de la
Communication

MASTER DE RECHERCHE

OPTION : COMMUNICATION POLITIQUE ET DES ORGANISATIONS Sous-section : Marketing territorial

MARKETING ET COMMUNICATION TERRITORIALE DE OURAGAHIO : LOGIQUES, ENJEUX ET STRATÉGIES

Année académique 2013-2014

2

REMERCIEMENTS

Je remercie toutes les personnes qui m'ont soutenue pour que je puisse entreprendre et achever ces recherches. En particulier le Pr Kra Raymond qui a accepté de diriger mes recherches et n'a cessé de m'encourager tout au long de ce parcours en m'accordant un soutien moral constant et n'a cessé de porter un intérêt attentif à tout ce que j'entreprends.

Je remercie aussi ma mère et mon père qui ont fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse aller à l'école et ont été parmi les premiers à comprendre que c'est par les études qu'on peut s'affranchir de la pauvreté économique.

Je dédie ce travail à toutes les collectivités territoriales qui souhaitent améliorer leurs stratégies de communication pour participer au développement de leur région et ainsi améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens.

3

SOMMAIRE

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : APPROCHE THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE 3

1.1. APPROCHE THÉORIQUE 3

1.1.1. Contexte de l'étude 3

1.1.2. Justification et intérêt de la recherche 4

1.1.3. Approche conceptuelle 4

1.1.4. Problématique de la recherche 10

1.1.5. Objectifs de la recherche 12

1.1.6. Hypothèses de la recherche 12

1.1.7. Choix théorique 13

1.1.8. La revue de littérature 15

1.2. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE 24

1.2.1. La délimitation du champ de l'étude 24

1.2.2. Les techniques de recherche 26

1.2.3. Méthode d'analyse 30

1.2.4. Le dépouillement 32

1.2.5. Les conditions sociales de déroulement de l'enquête 32

CHAPITRE II : LE PATRIMOINE CULTUREL ET LA COLLECTIVITÉ

TERRITORIALE DE OURAGAHIO 34

2.1. la collectivité territoriale de Ouragahio : portrait de la commune 34

2.2. le patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio 40

2.3. la politique de la collectivité en ce qui concerne le patrimoine culturel 47

2.4. Actions de communication et Patrimoine culturel 48

CHAPITRE III : PROMOTION, VALORISATION ET STRATÉGIES DE

COMMUNICATION DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE OURAGAHIO 56

3.1. L attractivité de Ouragahio dépend du choix des éléments à promouvoir 56

3.2. patrimoine culturel et TIC 59

3.3. recommandations dans le sens d'une amélioration de l'offre territorial

stratégique de Ouragahio 72

CONCLUSION GÉNÉRALE . 77

BIBLIOGRAPHIE 80

ANNEXE 83

TABLE DES MATIÈRES 87

4

INTRODUCTION

Aujourd'hui le territoire est au centre des stratégies d'attractivité pour le développement social, économique et culturel.

La compétitivité accrue à l'égard des marchés à convoiter, conduit les collectivités territoriales à une véritable course à l'attractivité, par des biais divers. Le marketing des territoires étant très peu développé en Afrique, voire inexistant, alors qu'il constitue un moyen efficace pour les collectivités territoriales de pouvoir se prendre en charge et amorcer leur développement local sans nécessairement compter sur l'État.

En Cote d'Ivoire, ce concept est méconnu alors que les collectivités ivoiriennes regorgent de nombreuses potentialités (naturelles ; infrastructurelles humaines, culturelles), susceptibles d'enclencher un développement certain. C'est le cas de la collectivité territoriale de Ouragahio.

L'enquête exploratoire effectuées dans les différents services de la mairie ainsi que sur le territoire de Ouragahio, montre que le patrimoine culturel de la localité est peu promeut et valorisé en dépit de sa richesse culturelle et des moyens juridique, économique et matériel mis à la disposition de la collectivité territoriale.

Un tel constat pose particulièrement le problème du marketing territorial dans la promotion et la valorisation du patrimoine culturel de la commune de Ouragahio.

Cette étude vise ainsi à analyser la stratégie marketing territorial mise en place dans la commune de Ouragahio pour promouvoir son patrimoine culturel.

Elle se veut une approche communicationnelle notamment une communication territoriale des collectivités territoriales. En ce sens qu'elle se propose d'analyser les outils ainsi que la stratégie marketing territoriale de la commune de Ouragahio.

Ainsi revêt-elle un triple intérêt scientifique, social et communicationnel.

Au plan scientifique, elle se veut une sociologie de la communication en analysant les supports de communication utilisés pour promouvoir le patrimoine culturel de Ouragahio.

Sur le plan social, elle se veut une contribution à l'amélioration de la stratégie marketing des collectivités territoriales en Côte d'Ivoire et par ricochet à un développement local des collectivités.

5

Enfin sur le plan communicationnel, cette étude se veut une participation à l'amélioration des stratégies de communication de la municipalité d'Ouragahio. Notamment par l'apport des TIC (Techniques de l'Information et de la Communication) lui permettant de communiquer sur elle-même et avec un public cible plus large et diversifié.

La présente étude s'articule autour de deux (2) axes principaux:

Premièrement du cadre théorique et méthodologique qui consiste à exposer d' abord la définition des concepts clés de l'étude, la problématique, la revue de la littérature, les objectifs, et du choix théorique, ensuite la méthodologie qui comporte le champ géographique, social et les instruments de collecte des données de l'enquête. Enfin le deuxième chapitre qui présente les résultats de l'enquête.

6

CHAPITRE I : APPROCHE THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE

1.1. APPROCHE THÉORIQUE 1.1.1. CONTEXTE DE L'ÉTUDE

L'attractivité est un élément important dans le développement d'un territoire du fait qu'elle contribue à le mettre au devant sur la scène concurrentielle des territoires, et, elle le rend comme un produit qui doit se vendre pour se développer.

Elle se voit, en effet, comme impérative pour tous les pays. Ceci est facilité notamment par l'adoption d'une stratégie de marketing territorial qui permet de mettre en valeur ses atouts et qui favorise le développement par l'apport des actions de marketing qui peuvent être mises en place et qui se traduisent, par des actions de communication territoriale par la promotion du patrimoine culturel.

Aussi, l'effort de valorisation du territoire nécessite une transformation de ses ressources impliquant, de ce fait, des conséquences sur les richesses, le niveau de vie des acteurs et le devenir du territoire, en d'autres mots, son développement.

Afin de parvenir à se développer, le territoire agit sur sa promotion vis-à-vis des différents acteurs. Il apparaît alors, l'existence d'une relation entre la pratique du marketing territorial et le développement local. En effet, au moyen du marketing territorial, les décideurs locaux peuvent orienter leurs actions de développement. Mais comment peuvent-ils aller dans le sens de la double visée de convaincre les acteurs à collaborer et à promouvoir leur territoire ? C'est ainsi qu'apparaît le rôle de la communication marketing. C'est alors au moyen de cette dernière que les décideurs locaux, principalement, ainsi que certains acteurs du territoire, parviennent à mobiliser l'ensemble des acteurs dans un même projet collectif.

D'autant plus que ces dernières années, il y a une multiplication des actions de communication des territoires (du fait de l'accentuation de la concurrence), tant en publicité rédactionnelle qu'en affichage, au point de côtoyer les campagnes des grandes marques d'entreprises. Autrement dit, les territoires façonnent leur image à l'égard des acteurs locaux et étrangers. L'image donnée au territoire et façonnée par les acteurs, ne va pas sans conséquence sur les projets de développement local. en effet, la communication est un vecteur déterminant de la réussite de ces projets du fait qu'elle représente un moyen important pour retenir l'attention des acteurs et de les guider. Ainsi, la communication territoriale joue un rôle important dans tout projet de développement local. S'il y a une bonne politique de communication tient qui compte du patrimoine culturel, il y aura une bonne appréhension des projets de développement, car cela représente d'une certaine manière, une explication des projets et un moyen de faire adhérer le maximum d'acteurs possible aux projets.

7

D'autant plus, s'il existe au sein du territoire une culture du développement (kahn, 2010), la communication contribue à valoriser les atouts du territoire et peut donner la bonne image au bon moment, de changer la perception des acteurs, contribuer à entretenir une certaine transparence vis-à-vis des acteurs et de les laisser penser que les autorités du territoire sont attentives et coopératives. Aussi, une communication efficace, à travers les différents moyens et supports disponibles (médias, internet, affichage, presse...), contribue à attirer des investisseurs potentiels et surtout, constitue le ciment du projet de développement local. il se peut ainsi, que le caractère spécifique et le pouvoir d'attraction de la communication ne sont pas seulement au service du marketing territorial, mais également, au service du développement local.

1.1.2. JUSTIFICATION ET INTÉRÊT DE LA RECHERCHE

Cette recherche revêt-elle un triple intérêt scientifique, social et communicationnel.

D' abord sur le plan scientifique la présente recherche se veut une sociologie de la communication en analysant les supports de communication utilisés pour promouvoir le patrimoine culturel de Ouragahio

Ensuite sur le plan social, elle se veut une contribution à l'amélioration du marketing territorial de la commune d'Ouragahio. Elle permettra de positionner la région sur le plan national et même international uniquement sur des facteurs typiquement territoriaux afin d'attirer les investisseurs industriels, des services, des expertises techniques, des travailleurs spécialisés et des touristes, etc.

Enfin sur le plan communicationnel, cette étude se veut une participation à l'amélioration des stratégies de communication de la municipalité d'Ouragahio. Notamment par l'apport des TIC (techniques de l'information et de la communication) lui permettant de communiquer sur elle-même avec un public cible plus large et diversifié.

1.1.2. APPROCHE CONCEPTUELLE

La présente définition des concepts vise à préciser le contenu de certains concepts clés autour desquels la problématique est construite afin d'en faciliter la compréhension.

En effet, «une théorie [...] ne peut être contrôlée que si l'on sait reconnaitre les faits dont elle doit rendre compte » affirme Durkheim (1894). Aussi, le chercheur doit-il

8

« définir les choses dont il traite afin que l'on sache bien de quoi il est question1 ». Toujours selon DURKHEIM (E), il importe au chercheur avant toute étude « de définir ce dont il parle afin que l'on sache et sache bien ce dont il traite.».

Dans le cadre de cette étude il s'agira de définir les concepts suivants: valorisation, promotion, patrimoine, culture.

1.1.2.1. Patrimoine

Le patrimoine est défini comme un « bien d'héritage qui descend, suivant la loi, des pères et des mères à leurs enfants ». Le dictionnaire Larousse le définit comme un « bien que l'on tient par héritage de ses ascendants », et « ce qui est considéré comme l'héritage commun d'un groupe ». Ces deux définitions expliquent que le patrimoine provient du passé, et est transmis par nos ascendants. Le Larousse va plus loin dans la définition en ajoutant l'idée qu'un patrimoine peut être commun à un groupe.

L' UNESCO2 classe le patrimoine en trois catégories que sont : le patrimoine matériel, qui compte les monuments, les ensembles (groupes de constructions, qui peuvent être réunies ou isolées) et les sites, tels que les sites archéologiques ; le patrimoine naturel, qui regroupe les monuments naturels constitués par des formations physiques et biologiques, les formations géologiques, les zones strictement délimitées constituant l'habitat d'espèces animales et végétales menacées et les sites naturels, et enfin le patrimoine immatériel. Ce classement établit par l'UNESCO est aujourd'hui adopté par tous.

Ainsi pour cette recherche, il sera question du patrimoine en général c'est à dire prenant en compte le patrimoine matériel, le patrimoine naturel et le patrimoine immatériel.

1.1.2.2. Culture

Le dictionnaire Larousse définit la culture comme « l'ensemble des phénomènes matériels et idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique ou une nation, une

1Durkheim, Émile. (1894). Les règles de la méthode sociologique

Document produit en version numérique par Jean Marie Tremblay, Professeur de sociologie.

Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.htm l

2 UNESCO, Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel 2003, URL : http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001325/132540f.pdf

(consulté le 10/09/2014 )

9

civilisation, par opposition à un autre groupe ou à une autre nation ». L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a, lors de sa conférence mondiale de Mexico de1982 concernant les politiques culturelles, donné une définition un peu plus précise de la culture3 :

L'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ».

À travers ces définitions, il est possible de dire que la culture est l'ensemble des productions, des pratiques sociales, des représentation sociales et des actions qui sont propres à une société ou un groupe social.

La culture dans sa dimension anthropologique4 peut être considérée comme l'ensemble des comportements, savoirs et savoir faire d'un groupe humain ou d'une société donnée, acquises par un processus d'apprentissage et transmises à l'ensemble de ses membres.

Le patrimoine culturel est une valeur commune à une société, une communauté, une expression de la conscience historique. Plus qu'un contenu c'est la façon dont on présente le discours qui l'accompagne qui témoigne d'une spécificité de ce peuple.

Il se constitue au fil du temps à travers des échanges et des influences réciproques et présentes des caractéristiques communes au delà des particularités régionales ou nationales. Ce jeu des diversités et des constantes est un moyen privilégié pour le citoyen d'appréhender son appartenance régionale, nationale. L'action de la Communauté dans le domaine du patrimoine culturel peut ainsi contribuer à l'affirmation d'une citoyenneté locale, fondée sur une meilleure connaissance de sa propre culture5.

3 UNESCO, Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel 2003, URL : http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001325/132540f.pdf

(Consulté le 17/11/2014)

4 AMIROU Rachid, Imaginaire de la mondialisation et reconnaissance culturelle [en ligne].

URL : http://classiques.uqac.ca/contemporains/amirou_rachid/imaginaire_mondialisation/imaginaire_mondialis ation.pdf

(Consulté le 17//11/2014)

5 COM(95) 110 Final. 95/0078 (COD) Bruxelles, le 29/03/95

Disponible sur www.ades.cnrs.fr/IMG/pdf/GDM_PP_et_CT_Poitiers.pdf Consulté le 15 - 11-2014

10

Par héritage commun, on n'entend pas seulement les souvenirs de l'Histoire, les événements vécus ensemble, les styles et les mouvements partagés, les écoles de philosophie et le développement technique, mais aussi - et surtout les valeurs ainsi produites, et par conséquent, les intérêts contemporains communs. La recherche d'une identité nouvelle surgit du sol de l'héritage commun qui se compose, de cinq éléments : les héritages historiques, les héritages intellectuels, les héritages artistiques, le patrimoine des valeurs, et une évidence dialectique6.

1.1.2.3. Valorisation

Il faut noter que le terme de valorisation est polysémique et que les définitions existantes varient en fonction de la discipline, de l'organisme ou du pays considéré7.

La valorisation, de manière générale, concerne toutes les activités étant liées à la commercialisation et au transfert sans pour autant correspondre à la somme des activités inhérentes à ces notions ; elle possède donc ses caractéristiques propres. Une première lecture du terme indique que valoriser signifie rendre opérationnel ou commercialisable le savoir et les résultats liés à la recherche, c'est-à-dire leur fournir une valeur ajoutée. Néanmoins, la principale différence qui subsiste entre la valorisation et les deux autres approches réside dans le fait que cette dernière n'est pas uniquement centrée sur la valeur marchande de la recherche.

On peut effectivement distinguer deux types de valorisation : la valorisation première, financière, de type commercial, et la valorisation sociale, de type non marchande. Le premier cas correspond uniquement aux activités de commercialisation et de transfert. Le second, quant à lui, concerne le développement de solutions ou d'applications, émanant de la recherche, dans le but de résoudre un problème social défini. Ici, les retombées économiques peuvent exister mais la commercialisation n'en est pas directement la finalité première. Par ailleurs, sans distinction aucune, la valorisation concerne tous les domaines

6 BOLDIZ, Ivan. (1985). L'identité européenne, Rencontres internationales de Genève : L'Europe aujourd'hui, Edition La Baconnière, Neuchâtel, p. 324.

Disponible sur http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001245/124595f.pdf

(Consulte le 15-11-2014)

7 MELVIEZ, David.(2008). La valorisation, une étude de cas internationale, mémoire de maîtrise en sociologie, Université de Montréal, p. 40-45. Conseil de la science et de la technologie du Québec, La valorisation de la recherche universitaire - clarification conceptuelle, Québec, février 2005, p. 1. Cité dans Melviez David, op. cit., 2008, p. 40

11

universitaires et donc toutes les innovations qui peuvent en émaner, qu'elles soient technologiques, non technologiques ou sociales.

En économie c'est donner une plus grande valeur à quelque chose, mettre en valeur pour obtenir une plus grande rentabilité ou une plus grande efficacité. Valoriser un commerce, une recherche par exemple8. C'est également provoquer une hausse de la valeur marchande d'un produit. Par valorisation, (d'un élément matériel ou immatériel) on peut entendre : un processus de détermination de la valeur d'un objet, d'un actif, d'une entité. L'objectif est d'établir un prix. Cette valorisation vise à déterminer ou à approcher le prix, censé refléter l'intérêt d'une utilisation et/ou de la détention d'un élément. Un processus visant à améliorer la valeur de cet objet, actif, entité : on parle alors de "valoriser" un bien immobilier, un patrimoine, des sous-produits, des déchets. Valorisation entendue comme amélioration de valeur est cette valorisation qui vise à "mettre en valeur" un patrimoine ou un bien en modifiant son état en vue de le rendre capable dans un délai fixé d'être cédé, d'être utilisé ou de produire un revenu.

En philosophie et en psychologie, c'est mettre en valeur, présenter de façon plus avantageuse un produit,, accorder une importance plus grande à quelqu'un, à quelque chose (Mounier, Traité caract., 1946, p. 453). Accorder une importance plus grande à quelque chose9.

Au sens communicationnel, la valorisation est utilisation des techniques de l'information et de la communication pour augmenter la valeur d'un produit. Elle use de toutes les formes de communication pour rendre visible le produit en question.

Ainsi la valorisation du patrimoine culturel suppose La création d'un système d'information patrimonial comme celle d'une identité visuelle. Permettant une vision à la fois globale et analytique du patrimoine. L'identité se conçoit comme un élément de reconnaissance entre un lieu, une marque et ses populations. Elle traduit vos valeurs. Représentation sociales, savoir faire, couleurs, typographie sont pensés d'après l'histoire et les activités qui composent collectivité

La mission des formes de communication ne consiste pas seulement à faire connaître, mais surtout à faire reconnaître publiquement le patrimoine culturel, en affirmant sa place et son rôle dans son environnement politique, social et culturel. De là est né l'espoir (le mythe) capable d'assumer de nouvelles responsabilités sociétales.

8 PERROUX, François. (1964). Économie du . XXes., . 249).

9 Bachelard, L'Air et les songes, p. 298

12

1.1.2.4. Promotion

Emprunter à l'anglo-américain10, la promotion est une opération d'incitation à la vente d'un produit. De l'anglais promotion emprunter au français dès 1483 au sens de «incitation, aide, encouragement, soutien. C'est donc une, campagne, opération qui est destiné à favoriser la vente de quelque chose. L promotion est une opération d'incitation auprès d'une certaine clientèle à l'achat d'un produit.

En économie11, la promotion commerciale vise à développer les ventes d'un produit sous la forme d'action intensive conduite par l'offreur. L'objectif d'une promotion vise à attirer davantage l'attention du consommateur en s'efforçant de le faire mieux connaître, de le faire mieux apprécier, et de le faire acheter. La mise en place bien structurée d'une promotion se réalise en 5 étapes :

- choix de l'intitulé et de la durée de la promotion ;

- choix des articles à promouvoir et du budget requis pour disposer des moyens nécessaires et suffisants propres à obtenir les résultats escomptés ;

- mise en place de la promotion en précisant l'emplacement de chaque produit (une attention particulière au merchandising doit être menée dans le cas de la promotion en libre-service ;

- communication autour de la promotion. Prévoir les actions à réaliser (publicité, média, etc) pour toucher le plus grand nombre de clients potentiels quant à la promotion ;

- rentabilité de l'action promotionnelle (récapitulatif des dépenses et des recettes prévisionnelles).

La promotion associée à la culture consiste donc à renouer les liens entre passé, présent et avenir afin que les communautés, conscientes de la richesse de leur héritage et de leur patrimoine culturels, puissent s'appuyer sur cette richesse et consolider leurs efforts de développement.

La promotion culturel passe par la maîtrise des toutes les techniques de communication. Valoriser le produit, sensibiliser les commerciaux, développer la présence et l'animation sur le territoire. Ainsi le succès d'une telle opération de promotion montage d'opérations spéciales, les relations de presse, l'animation du territoire.

10 Bachelard, L'Air et les songes, p. 298

11 www.acted.org : promotion et communication (Consulte le 20 -11-2014)

13

La promotion du patrimoine culturel de Ouragahio s'inscrit dans le cadre de l'intégration culturelle entre la collectivité territoriale de Ouragahio et le reste du monde. L'objectif de cette promotion du patrimoine culturel s'inscrit dans un contexte de la globalisation et de l'intégration culturelle12 comme une ressource de Ouragahio pour le développement durable, à travers des exemples comme le Tite, le Gloh-Loh.

La promotion du patrimoine culturel de Ouragahio sera ainsi un vecteur permettant un retour aux sources des populations de la localité en leur permettant de renouer avec leur racine, leur tradition et leurs anciens métiers. (Boyer, 2002)13

1.1.3. PROBLÉMATIQUE DE LA RECHERCHE

1.1.3.1. Constat de la recherche

Le marketing territorial représente l'art de positionner un village, une ville, une région, une métropole sur le vaste marché national et mondial. Ce marketing concerne bien sûr les facteurs typiquement territoriaux qui puissent attirer des investissements industriels, des touristes, des travailleurs spécialisés, des sièges sociaux de corporations, des succursales de distribution, des commerces, des services spécialisés, des agences publiques, des expertises techniques, etc.

Par ailleurs, le marketing territorial s'inscrit dans la logique du développement local mais aussi dans celui de la décentralisation. En effet le développement par le bas ou développement local suppose une initiative des populations locales pour promouvoir un essor économique de leur territoire par le biais des ressources de celui-ci (physiques, matérielles et immatérielles).

Aux instruments traditionnels de marketing disponibles tels que les infrastructures de transport, les allègements fiscaux ainsi que l'offre de ressources spécifiques, les méthodes contemporaines ont ajouté plusieurs atouts pertinents autant dans les conditions de base du produit, soit le territoire, que dans les techniques de mise en marché comme telles.

12 KASA, Bya Kasa, Revue ivoirienne d'anthropologie et de sociologie n°2 Abidjan, PUCI, 2001, 196p

13 Marc Boyer, Comment étudier le tourisme ?,

URL : www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2002-3-page-393.htm (Consulté le 20/11/2014)

14

Le marketing territorial a généralement un double objectif : augmenter la fréquentation d'une destination d'une part, et d'autre part constituer une image pour le territoire et développer sa notoriété.

En effet, contrairement au marketing appliqué dans des domaines d'activités classiques, centré autour de biens ou produits, le marketing appliqué aux collectivités territoriales est centré sur les services. Le marketing dans le domaine du tourisme va donc dans un premier temps observer et analyser les motivations et les besoins des touristes, afin de comprendre leur comportement et d'adapter la stratégie marketing. Le marketing territorial, est un outil qui va permettre le développement stratégique d'un territoire. En effet, de nombreuses stratégies marketing sont développées par les collectivités territoriales. La demande en matière de tourisme évoluant constamment, le marketing territorial doit également évoluer, s'adapter aux changements. C'est donc est un marketing identitaire, porté sur des marques territoriales fortes (GAYET, 2008, p. 8).

A l'instar des villes comme Grand-Bassam14 avec l' Abissa, Bonoua à travers le Popo carnaval, Abengourou à travers le festival des art et de la culture Agni(

Festagni) qui ont réussit à imposer leur image sur l'échiquier national et
international, la collectivité territoriale d'Ouragahio sombre dans une léthargie totale pourtant érigé en sous-préfecture depuis 1961 et plus précisément Juillet 1961 c'est à dire juste après les indépendances de la Cote d' Ivoire et en commune depuis le 02 Juin 1986.

De plus avec la décentralisation dont l'objectif était de permettre aux collectivités décentralisées de valoriser leurs ressources propres sur la base de leur spécificité et de prendre en main leur développement local. C'est ainsi que l'État de Cote d' Ivoire va mettre à la disposition des collectivités décentralisées des outils leur permettant d'être de plus en plus autonomes dans la gestion des affaires locales. Désormais chaque collectivité décentralisée est responsable de la survie et de l'attraction de son territoire.

Mais en dépit des ressources dont dispose la collectivité décentralisé de Ouragahio, c' est à dire un patrimoine culturel riche et diversifié , ainsi que les différents moyens économiques, techniques, juridiques et politiques mis à sa disposition par l'État, la commune de Ouragahio n'arrive pas à être attrayant. Elle sombre dans une léthargie qui date depuis Juillet 1961, date à laquelle elle a été érigée en Sous-préfecture.

14 Le 3 juillet 2012, le quartier de France de Grand-Bassam, considéré comme le coeur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO

15

1.1.3.3. PROBLÈME DE RECHERCHE

Ces différents constats posent donc le problème du marketing territorial dans la promotion du patrimoine culturel de commune de Ouragahio.

1.1.3.4. QUESTION PRINCIPALE DE LA RECHERCHE

Quelles sont les stratégies développées pour faire la valorisation et la promotion du patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio ?

1.1.3.5. QUESTIONS SECONDAIRES DE LA RECHERCHE

- Est-ce que les stratégies de communication de la commune contribuent à la valorisation et à la promotion du patrimoine de Ouragahio ?

- Quel est le patrimoine culturel de ouragahio dont on doit faire la promotion ?

- Comment les TIC contribuent à la valorisation et à la promotion du patrimoine culturel du territoire ?

1.1.4. OBJECTIFS

1.1.4.1 Objectif principal de l'étude

L'objectif général de cette étude est d'analyser la stratégie marketing territorial mise en place dans la commune de Ouragahio.

1.1.4.2 Objectif secondaires

Il s'agit d' :

- Analyser les actions de communication développées par les autorités dans la

promotion territoriale de Ouragahio.

- Identifier le patrimoine culturel de Ouragahio à promouvoir et à valoriser.

- Étudier l'apport des TIC dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine

culturel de Ouragahio.

1.1.5. HYPOTHÈSES DE RECHERCHE 1.1.5.1. Hypothèse principale

La bonne promotion du patrimoine culturel d'Ouragahio dépend des stratégies élaborées à cet effet.

16

1.1.5.2. Hypothèses secondaires

- Les actions de communication développées jusqu'à là par les autorités ne contribuent pas à la valorisation et à la promotion du patrimoine culturel de Ouragahio.

- Le bénéfice que la collectivité doit tirer de la valorisation et de la promotion du patrimoine dépend du choix des éléments du patrimoine.

- Aujourd'hui, une bonne promotion du patrimoine culturel ne peut se faire sans la contribution des TIC( Techniques de l' Information et de la Communication).

1.1.6. CHOIX THÉORIQUE

Toute recherche scientifique s'appuie continuellement sur une ou plusieurs théories car elles permettent au chercheur de comprendre afin d'analyser son objet d'étude. Ainsi le choix d'une théorie est constamment subordonné aux objectifs de la recherche. Dans la cadre de cette étude, la théorie du déterminisme technologique d'Herbert Marshall Mc LUHAN a été choisie afin de mieux cerner l'objet de l'étude.

Selon le déterminisme technologique, la technologie évolue de façon autonome. C'est la société qui s'adapte et qui crée une dépendance à la technologie, et de nouveaux besoins. La technologie façonne donc la société.

Pour Karl Marx (1818 - 1883), l'évolution technique est le facteur primordial de l'évolution des sociétés. Les régimes se sont succédé par l'évolution des technologies.

Harold Inis (1894 - 1952) a étudié l'impact des systèmes technologiques de communication américains sur la société canadienne. Il propose pour contrer cet impact de conserver la tradition orale et de mettre en place une démocratie participative. Il avait donc bien cerné l'importance de l'impact des évolutions technologique sur les sociétés.

Pour Marshall Mc Luhan (1922-1980), le média est le message et ce n'est pas le contenu qui modifie les sociétés mais son mode de transmission. Le message est alors le médium. L'information n'existe qu'à partir du moment où elle est diffusée. Chaque nouveau mode de transmission, issus des évolutions technologiques, modifie la société, mais également les autres modes de transmissions existants.

En effet pour Mc LUHAN Ce n'est pas le contenu qui affecte la société, mais le canal de transmission lui-même. Ce pouvoir magique ou cette puissance sublime des médias vienne de ce qu'ils ne sont pas seulement des moyens de transmission, mais aussi des prolongements de nos organes physiques et de système nerveux,

17

destinés à en accroitre la force et la rapidité. Les médias s'immiscent en nous, ils font partie de nous, et là est l'origine de leur puissance. Il considère que l'apparition de l'électronique bouleverse notre perception de nous-mêmes et du monde. A cet effet, nous façonnons nos outils et ceux-ci, à leur tout, nous façonnent et augmente les possibilités de nos sens.

La structure sociale est un ensemble de relations sociales non fortuites entre individus liant les parties, entre elles et au tout dans une organisation (au sein des sociétés, d'une entreprise...).

Tout comme Harold Innis, Marshall Mc Luhan est convaincu que l'introduction de nouvelles technologies dans une société détermine la façon dont elle est organisée, dont ses membres perçoivent le monde qui les environne, et dont le savoir est conservé et partagé. Si les deux chercheurs croient que les médias ont un biais spatial ou temporel, Mc Luhan s'attache davantage au «sensorium», c'est-à-dire à l'effet des médias sur nos sens. Il pose pour postulat que les médias agissent sur nous, car ils manipulent les proportions dans lesquelles interviennent nos sens. Issues d'un environnement, les technologies modifient aussi cet environnement, et ce qui a lieu là-dedans.

Ainsi, les environnements tout autant que les technologies modifient nos vies. Mc Luhan affirme que les médias créent des environnements qui influencent nos perceptions à tel point que nous n'en notons plus totalement les conséquences.

A en croire Mc Luhan, l'influence des médias se joue à un double niveau. Tout d'abord, ils modifient nos relations interpersonnelles : ils nous permettent de nous déplacer plus vite, de transporter plus d'information en un laps de temps plus court, et ce faisant ils modifient notre rapport aux autres.

L'évolution de la technologie change la perception que les acteurs ont de la société, elle fonde leur rapport avec à celle-ci. Si on prend les médias d'information et que l'on regarde l'évolution du journal imprimé à Internet, on remarque une ouverture sur le monde qui passe du village où l'on vit au monde entier, car au début les journaux véhiculaient les idées du village, tandis qu'aujourd'hui on parle d'Internet comme une invention qui repousse les frontières de façon à ce qu'elles n'existent pratiquement plus. La technologie devient ainsi prolongement de nos sens.

La théorie développée sur le déterminisme technologique permettra d'analyser la fonction des outils de marketing dans le management de la commune de Ouragahio. En effet, selon cette théorie, le changement technique provoque un changement social. Et que les techniques de l'information et de la communication (TIC)

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influencent ainsi la société. Et ce sont tous ces changements que les TIC pourraient entrainer dans les sociétés que cette étude s'attachera à mettre en exergue.

Enfin de mieux cerner la théorie du déterminisme technologique, un certain nombre de concepts développés par Mac LUHAN seront convoqués et appliqués à la recherche. Il s'agit du concept de media chaud, de media froid et de village global.

La théorie de Mc Luhan, propose une distinction entre médiums chauds et médiums froids, selon lui, les médias chauds laissent peu de place à la participation de l'auditoire, par exemple la radio et le cinéma, dans ces deux exemples, l'auditoire est plutôt passif, il n'interagit pas avec ceux-ci. Ils diffusent beaucoup d'informations, sans que l'individu ne soit réellement actif (ex: radio, imprimés)

Les médias froids quant à eux, laissent place à l'interprétation personnelle de l'auditoire, ce sont des sons, des images ainsi que la parole, qui contient peu d'information et qui permet à l'utilisateur de ce faire sa propre idée. Ils nécessitent l'implication de l'individu pour comprendre un message moins précis comme par exemple TV et le Téléphone.

1.1.7. LA REVUE DE LITTÉRATURE

Le marketing territorial représente, ces dernières années, une des plus importantes méthodes de management dans la gestion et la valorisation des territoires. Ceci, du fait que l'accentuation de la concurrence entre les territoires et la mise en valeur de leurs offres pour accroitre leur attractivité sont de meilleures solutions pour renforcer les actions entreprises dans le cadre du développement local.

Dès lors, pour mieux cerner la notion du marketing territorial et d'explorer l'apport de la variable « communication » au développement local, il est nécessaire de faire référence à plusieurs aspects.

1.1.7.1. Le marketing territorial et son développement

Selon le témoignage de certains auteurs à l'instar de l'historien Stephen Ward (Gollain, 2008), le marketing est appliqué au territoire depuis le 19ème siècle, ceci est illustré notamment par l'émergence de certaines pratiques dans l'époque coloniale aux Etats-Unis. Ces pratiques correspondent à une certaine forme de marketing agricole (Meyronin, 2012), qui, à travers le lancement des campagnes de promotion et de commercialisation des terres agricoles, attire des gens pour le peuplement et la construction de l'Ouest des Etats-Unis. Progressivement, ces

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pratiques de promotion se sont développées et prises en comptes par les acteurs locaux afin de promouvoir leurs villes. Ainsi, ce fut l'émergence d'un marketing urbain. Cependant, en se référant à l'un des auteurs à savoir le sociologue Michel Wieviorka, le terme de « marketing territorial » est apparu en 1975 et, depuis, il a eu des évolutions sur le plan théorique aussi bien que sur le plan pratique et ceci est relié aux préoccupations majeures qu'avait l'espace, ou plus exactement les territoires, à cette époque. Il ne s'agit pas uniquement de promouvoir ou de vendre le territoire mais de soigner et de développer ses qualités naturelles et le potentiel des régions. A partir des années 80, le marketing territorial était beaucoup plus associé au développement urbain, mais il est primordial de souligner à ce propos que le vrai sens de ce néologisme n'est conçu qu'à travers le premier livre d'Ashworth et H.Voogd (1990) intitulé "Selling the city: Marketing approaches in public sector planning" (Mendes, 2006).

Dès lors, le marketing territorial détenait et détient encore une place importante notamment concernant l'attractivité et la compétitivité territoriale. Ainsi, ce concept pourrait alors être désigné comme étant "l'effort de valorisation des territoires à des marchés concurrentiels pour influencer, en leur faveur, le comportement de leurs publics par une offre dont la valeur perçue est durablement supérieure à celle des concurrents. Cette activité est généralement pilotée par des agences de développement pour le compte d'autorités publiques ou d'acteurs privés" (Gollain, 2008).

1.1.7.2. Importance et pratiques du marketing territorial

Le marketing territorial a un apport très important dans le développement économique d'un territoire. Il représente un outil qui permet d'attirer et de fidéliser diverses cibles, notamment les touristes et les entreprises. Ces dernières, constituent un réel investissement sur le territoire considéré et contribuent, de ce fait, à l'amélioration de sa qualité de vie et à l'instauration d'un sentiment d'appartenance pour l'ensemble des acteurs du territoire. C'est ainsi que nous pouvons affirmer, que le marketing territorial est un moyen très important du développement local et qui se décline en une communication et une diffusion des valeurs du territoire.

Selon l'étude réalisée par Meyronin (2008), le cas de Lyon Parc Auto (LPA) représente un exemple illustratif d'un service public qui a comme objectif direct la promotion du parc, mais sa démarche d'ensemble reflète d'une manière indirecte la promotion du territoire. Ce parc a pour rôle de gérer le stationnement public dans l'agglomération lyonnaise mais, à partir des années 1990, des innovations lui sont

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apportées de sorte qu'il s'agisse de "faire des parcs de stationnement des lieux emblématiques d'une nouvelle qualité urbaine" (Meyronin, 2012). Pour ce faire, des travaux d'aménagement ont été entrepris en mettant en place une architecture associée au design, une identité visuelle représentée par les deux couleurs (noire et jaune), une décoration avec l'art contemporain, la transparence des ascenseurs, la diffusion de la musique classique ainsi que l'accompagnement d'un éclairage indirect. En effet, l'unicité de ce parc et son attractivité ont amélioré le rayonnement de la ville en contribuant à la promotion du territoire lyonnais

Selon ce même auteur, le cas de la Fête des lumières à Lyon est un exemple illustratif du marketing territorial car cette fête qui est bien traditionnelle est devenue, à partir des années 1998, un festival "Lyon Lumière" qui se déroulait chaque soir du 8 décembre en le rendant lumineux et orchestré par des manifestations musicales. Le passé riche de cette région lui a permis de repositionner le territoire en attirant plusieurs visiteurs, ceci a permis notamment de renforcer son tourisme par son rayonnement tant national qu'international. Afin de faire connaitre cette manifestation, la diffusion des messages est faite à l'aide de plusieurs moyens de communication (DVD, sites internet,...). Ceci lui procure ainsi l'avantage d'une visibilité accrue sur tous les niveaux.

Enfin, il convient de citer quelques pratiques attractives et stimulantes à l'implantation des entreprises. Ces pratiques qui se sont développées en dépassant les opérations traditionnelles (l'amélioration des infrastructures de transport, la mise en place des aides publiques, ...) en offrant de nouveaux services, entrent dans le cadre de la promotion et de la valorisation de l'offre territoriale. Cette offre, de par sa nouveauté, facilite et aide la prise de décision des investisseurs (nationaux et étrangers) du fait qu'elle est liée aux services d'hébergement qui peuvent être en faveur de tous les investisseurs, des investisseurs étrangers uniquement ou encore des investisseurs issus de certains pays précis (par exemple : l'Inde, la Chine et le Mexique pour Londres à travers le programme Touchdown London). C'est dans le cadre d'une offre de welcome package, qui représente des prestations de services d'accompagnement à l'implantation des entreprises (ensemble de services gratuits et payants qui peuvent être associées aux services d'hébergement), que le Busibess Location Center (BLC) de Berlin, en Allemagne, expose une offre de prestations de services, d'hébergement pour les investisseurs, mais également une offre d'hébergement pour le salarié expatrié en payant un prix déterminé et moins cher (Gollain, 2008).

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1.1.7.3. Communication territoriale : facteur primordial du marketing territorial.

A partir de son sens évolutif, la communication n'est plus réductible à un simple échange d'information, elle tient en compte d'influencer autrui, de rendre l'image d'une organisation (d'une entreprise ou d'un territoire) plus appropriée et plus favorable et ce, en situant notamment leurs marques et en renforçant les liens entre l'émetteur et le récepteur du message. Ceci, permet de positionner le produit et l'organisation vis-à- vis de la cible définie et de donner un sens à son existence, notamment à travers l'atteinte des objectifs visés. En effet, la communication peut être définie d'une manière simple comme "un échange d'information et de transmission de sens" (Dessler et al, 2004) et ce, en utilisant un ensemble d'outils et de moyens qui facilitent la transmission des messages.

Dès lors, en diffusant et en transmettant des informations concernant un produit quelconque (qui peut être le territoire), la communication procure divers avantages et s'inscrit comme une force permettant de mettre en relief le meilleur positionnement (en diffusant la meilleure image) pour ce produit, ce qui permet notamment d'influencer la cible et de l'attirer dans l'objectif qu'elle achète le produit et à payer son prix. En effet, la communication est liée au produit et à la promotion d'une image positive qu'une organisation veut lui assigner. C'est pourquoi, à l'exemple d'une ville algérienne telle que "Tlemcen" qui dispose d'une assez bonne image liée aux qualificatifs de radieuse, historique, conviviale, riche et calme, attribués par ses visiteurs (Belkaid et Benhabib, 2011)15, la mise en place d'une stratégie de communication aurait dû être plus bénéfique et plus efficace pour la promotion de cette ville et sa mise en valeur au niveau national qu'international. La communication (au moyen de ses outils) a ainsi pour objectif de "rendre lisible et compréhensible la décision, montrer son sens, ses ambitions, ses conséquences. Elle remplit dès lors des rôles complémentaires : informer, promouvoir un territoire, mobiliser les acteurs, les décideurs et les citoyens, animer la démocratie locale" (Megard et Deljarrie, 2009). Elle pourrait être orientée au niveau interne du territoire en ciblant ses habitants et au niveau externe en ciblant ceux qui sont susceptibles de venir visiter, investir ou vivre sur le territoire. Ceci pourrait être mis en place à l'aide des outils de communication médias (presse, radio, TV, affichage, ...) et hors médias (prospection ciblée, internet, salons et congrès professionnels, ...).

15 Belkaid E. Benhabib A. (2011). La marque ville comme moteur de développement de la ville en tant qu'unité territoriale, MECAS, Faculté des sciences économiques, gestion et sciences commerciales,

Université de Tlemcen,

http://ebookbrowse.com/belkaid-esma-benhabib-abderrezak-pdf-d63411473.

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1.1.7.4. Outils de marketing et de communication territoriaux

Les outils de marketing et de communication territoriaux sont classées en cinq catégories (Gollain,2008)16 : la publicité (message TV, presse, radio, brochures, posters, présentoirs, films, site internet...), la stimulation des décisions (jeux et concours, animations, stands, ...), le parrainage et la communication événementielle (promotion d'une cause, d'un événement sportif, culturel, économique), les relations publiques (dossiers de presse, communiqués, interviews, événement) et le marketing direct (catalogues, mailings, magazines, télémarketing, e-mailings,...). Ces supports sont utilisés dans le cadre du marketing territorial en distinguant entre les supports de communication médias et hors médias. L'émetteur (dans la plupart des cas est représenté par une agence qui émet des actions de marketing territorial) utilise l'un de ces outils (médias ou hors médias) selon ses objectifs et le budget dont il dispose. Les supports de la communication Médias (voir annexe 1) sont des outils qui représentent la publicité média et qui sont utilisés dans toute forme de communication interactive en faveur de l'émetteur du message (collectivité locale par exemple). En plus des outils de la communication médias et dans le but de promouvoir le territoire, les marketeurs territoriaux utilisent d'autres outils de la communication hors médias

Si les vertus de la communication territoriale sont davantage perceptibles tout au long de cet article, il n'en demeure pas moins que celle-ci présente certaines limites. Parmi celles-ci, la limite de coût parait très importante. En effet, l'organisation de campagnes publicitaires (TV, radio, presse, ...) ou d'événements (séminaires, salons, colloques, foires, festivals ...) nécessite la mise à disposition de capacités financières très importantes que tous les territoires ne peuvent pas assumer. De même, l'utilisation de certains outils de la communication (ciblage de groupes, prospection, mailing, ...) demande un travail préalable important et de faire appel à des experts en la matière. Ces outils exigent ainsi une maîtrise accrue à la fois sur les plans technique, humain et financier. Une autre limite des outils de la communication, particulièrement publicitaires, réside dans la difficulté à évaluer l'impact réel des campagnes sur le territoire (Hatem, 2007)17.

Cette difficulté s'explique par l'imperfection des indicateurs qui reflètent l'image du territoire. Ainsi, l'utilisation d'un panel de décideurs et de prescripteurs et le recours au recensement du nombre d'articles de presse positifs et négatifs sur le territoire

16 GOLLAIN, Vincent. (2008). Réussir son marketing territorial en 9 étapes, Version 1, Club des Développeurs Economiques d'Ile de France (CDEIF), Paris.

17 HATEM, François. (2007). Le marketing territorial. Principes, méthodes et pratiques. Ed. EMS. Paris.

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peuvent conduire à des résultats biaisés (du fait que ces individus et ces articles publiés ne donnent pas la réalité du territoire en question).

1.1.7.5. Communication territoriale : clé de voûte du développement local.

Dans le but de faire face aux différentes problématiques du marketing territorial, la communication territoriale s'avère l'un des éléments les plus importants à la résolution et à la prise en compte de l'ensemble des difficultés auxquelles est confronté le marketing territorial. Aussi, elle est d'une grande importance pour la réalisation des projets de développement. Elle permet de faciliter les échanges entre les intervenants (les collectivités locales, les ONG, les autorités régionales, les groupes communautaires,...) dans le but de faire face aux problèmes communs de développement et d'atteindre des objectifs communs concernant l'action communautaire.

Dans ce cadre, il ne s'agit pas uniquement de donner de l'importance aux citoyens lors du choix des projets, mais également de les impliquer dans chacun des projets choisis.

Par ailleurs, le rôle de la communication ne consiste pas seulement à promouvoir les projets ou à simplifier les processus de décisions, mais aussi à organiser l'écoute (entendre les suggestions des citoyens et leurs questions et leur répondre) pour réussir à mobiliser les citoyens dans tel ou tel projet. La communication est un facteur permettant la participation des citoyens qui représentent une condition nécessaire pour le développement. Pour cela, la communication peut être considérée comme un outil important sans lequel il n'y aura pas de développement.

En outre, la communication territoriale permet de promouvoir un territoire, de l'animer, d'avoir le sentiment d'appartenance à une localité et de fierté d'y vivre, mais également d'attirer des entreprises, des touristes, des résidents. La communication est, de ce fait, un outil qui permet de valoriser l'identité et l'image du territoire. A chaque fois que l'image du territoire apparait positive et favorable, elle est bénéfique pour assurer la mobilisation de tous les acteurs dans tous les secteurs et ce, dans le but d'asseoir le développement global d'un territoire donné.

Ainsi, la communication territoriale est au coeur du développement local en permettant notamment de mieux formuler et planifier les programmes de développement et en encourageant la participation des citoyens et leur mobilisation. Elle est considérée comme la clé de voûte du développement puisqu'elle favorise et crée des projets de développement à travers la mise en valeur des relations de

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participation et de mobilisation de l'ensemble des acteurs d'un territoire, et également à travers la valorisation et la promotion des ressources territoriales génériques ou spécifiques.

1.1.7.6. Impact de la technologie sur les collectivités territoriales

Les deux ouvrages de Marshall Mc Luhan : Le village global et La galaxie Gutenberg18 ont permis de redimensionner les impacts des technologies sur la société en général et sur l'homme en particulier mais surtout de comprendre la notion de village global ou planétaire qui est le point de départ de ce que l'on nomme mondialisation ou globalisation. La théorie selon laquelle la mondialisation entraine la fin des territoires, est une erreur de jugement que l'ouvrage de Bertrand Badie rectifie. Il édifie sur le nouvel ordre mondial entrainé par la globalisation lequel laisse comprendre une redistribution des activités économiques qui au lieu d'anéantir la pluralité et les spécificités spatiales offre un canevas d'interrelations économiques et sociales. Bernard Pecqueur dans dynamiques territoriales et mutations économiques, apporte de réelles réponses à cette thématique. En effet il passe en revue « l'état des réflexions en économie sur les dynamiques territoriales et les modalités de réponses stratégiques des acteurs face à la globalisation des activités et des marchés ».

En réalité ces idées reçues sur la disparition du territoire ou encore l'inaction qu'entraine la globalisation dans les dynamiques internes des territoires sont plutôt en décalage avec ce qui est aujourd'hui lisible. Loin d'inhiber les perspectives d'actions locales de développement, la globalisation ouvre les possibilités aux territoires intérieures d'intégrer le marché mondial et une nouvelle connectivité est établie avec de nouvelles orientations des flux d'activités et ou d'investissements.

Et ainsi cette nouvelle distribution des activités corrélées toujours à l'évolution des technologies continue à continuer à donner de nouvelles orientations scientifiques à la problématique territoriale. A ce sujet les articles d'Henri Bakis dans la revue Netcom ont quand à eux permis de mieux cerner les impacts des télécommunications sur la vie des individus et leurs capacités structurantes, en tant qu'outils de diagnostic territorial ainsi que leur aptitude à générer des interactions mettant en jeu différents acteurs à différentes échelles.

Parallèlement Annie Chéneau-Loquay édifie sur les perspectives pour les pays en développement d'accéder au marché mondial en liant le local et le global et montre comment avec des reformes de leur secteur des télécommunications des pays en

18 Mc Luhan, Marshal. (1962). La galaxie Gutenberg, édition hmh Montréal 428 p.

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développement ont entamé leur intégration dans l'ère de l'information. Si on en est à parler d'intégration de l'ère de l'information pour les pays du sud c'est certainement avec l'émergence des théories du leap-frog ou théorie du saut technologie.

Raphael Tshimbulu Ntambue par le biais d'un débat sur l'internet en Afrique, a souligné toute la primordialité pour les nations africaines de se mettre à l'heure de l'information. Il a revisité les bases sociales de la théorie du leap-frog ou théorie du saut technologique, thèse selon laquelle les pays en développement peuvent à partir d'un saut technologique « corriger » ou combler l'écart de croissance économique entre le nord et le sud. Et dans cette perspective les nations du sud ont élaboré un environnement juridique pour s'adapter au nouvel ordre économique mondial.

Comme le souligne Georges Benko dans son article stratégies de communication et marketing urbain19, loin d'uniformiser l'espace, la mondialisation instaure la spécialisation et la compétitivité des territoires. En effet il ya une concordance entre la redistribution spatiale des activités économiques et les nouvelles réalités urbaines. Dans cet univers apparemment uniforme nait la nécessité d'affirmer les spécificités territoriales, l'ambition de se forger une identité territoriale mais aussi et surtout de se positionner par sur le marché mondiale.

On peut essayer cependant de partir des vertus fonctionnalistes des villes développées par Paul Claval20 pour arriver à la base du marketing territorial culturel ou cultuel pour se hisser devant de la scène mondiale en développant au mieux les potentialités du territoire. Et aussi par analogie comprendre l'essence première du marketing urbain. Comment ? Là avant tout il faut d'abord enregistrer le fait qu'ici le marketing territorial emprunte aussi une petite nuance de benchmarking. Car il s'agit de se positionner par rapport à d'autres territoires et donc de procéder en même tant à une démarche comparative entre les potentialités spécifiques a chaque territoire et chaque marché et les différentes méthodes de les mettre en valeur par rapport aux

19 Economies locales : la guerre de l'image. Stratégies de communication et marketing urbain in Pouvoir locaux N°42 III/1999. Page 11-18

Disponible sur

http://scd.ubourgogne.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORT AL&DOCID=666591&DOCBASE=CATALOGUE#

Consulté le 17/11/2014

20 Paul Claval, « Les interprétations fonctionnalistes et les interprétations symboliques de la

ville », Cybergéo : European Journal of Géography [En ligne], Dossiers, Colloque "les problèmes culturels des grandes villes", 8-11 décembre 1997,] -->, document 81, mis en ligne le 10 mars 1999, http://www.cybergeo.eu/index1069.html

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réalités concrètes. Du petit précis de marketing territorial réalisé par Vincent Gollain21 et bien sur du panel sur le marketing territorial fait par des chercheurs de l'université du Québec22, on a pu cerner à la fois les objectifs et la méthode du marketing territorial. D'abord l'objectif est de positionner une ville, un village sur le marché mondiale et aussi il est stipulé que pour ce faire c'est le mariage entre les technique de bases du marketing et la méthode un peu de l'aménagement du territoire, du développement local. Et donc cela rejoins les propos de Ousmane Bathiery23 : « le marketing territorial implique l'engagement des élus locaux et populations d'un territoire donné, à travailler ensemble pour asseoir une politique de reconnaissance des valeurs identitaires afin de mettre en place un développement endogène ». Toutefois ceci est lisible dans la démarche et la méthode du marketing territorial ; pouvant être résumé en trois étapes principales : établir son diagnostic, Définir ses choix stratégiques et enfin dresser son plan d'actions. Par établir le diagnostic territorial on peu entendre l'étude de l'environnement des marchés, le ramassage d'infos pour « synthétiser l'évaluation de l'offre territorial par rapport a la demande ».

Et pour la seconde étape c'est surtout la définition d'une ambition précise en trouvant la manière de positionner le territoire par rapport à son environnement concurrentiel. Pour la troisième étape elle consiste à présenter les modalités de marketing opérationnel et d'organisation dans le temps des outils et actions retenues. Pour la troisième étape elle consiste à présenter le plan marketing retenu et les outils et méthodes préconisés. Dans la mesure où une collectivité locale envisage le positionnement de son territoire sur un marché quelconque et que dans cette entreprise toutes les stratégies sont mises en oeuvre par elle même; un tel projet de marketing s'inscris dans la logique de la gestion décentralisée.

21 Disponible http://marketing-territorial.over-blog.com

22 Dominique Tremblay, Université du Québec à Chicoutimi, Gaétan Dallaire, SERDEX International, Frédéric Gagnon, Groupe Gagnon Frères ; Serge Gagnon, Université du Québec en Outaouais : atelier sur le marketing territorial.

23 Colloque Gouvernance Locale et Gestion Décentralisée des Ressources Naturelles (12-13 Février 2008) Le marketing territorial, une stratégie de développement local pour la création d'une pépinière d'entreprise. Présenté par Ousmane Bathiery enseignant chercheur au Centre de Suivi écologique(CSE).

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1.2. CADRE MÉTHODOLOGIE

1.2.1. LA DÉLIMITATIONS DU CHAMP DE L'ÉTUDE

La délimitation du champ de l'étude fait référence au champ social et au champ géographique.

1. 2.1.1. Le champ social

Le champ social se définit comme l'ensemble des unités sociologiques ou populations cibles pour l'étude. Il prend en compte l'ensemble de toutes les personnes interrogées dans le cadre de l'étude.

Dans le cadre de l'étude, il est composé de l'ensemble des autorités municipales de la commune de Ouragahio du responsable du musée de Grand-Bassam ainsi que du président d'une association culturel de la commune.

L'étude s'est intéressée:

- Au chef des services socioculturels et de promotion humaine de Ouragahio - Au secrétaire général de la Mairie de Ouragahio

- Le directeur du musée de Grand-Bassam

- Le président d'une association culturelle « le Gbegbe Club ».

Dans une enquête qualitative, le choix des acteurs à interroger est capital. Il est essentiel d'interroger différents acteurs du territoire qui, de par leur statut, ont une capacité d'information sur le sujet. Les individus choisis pour répondre à l'enquête doivent donc avoir un rapport avec le marketing territorial ainsi que le patrimoine culturel de Ouragahio.

Ainsi donc différents acteurs interviennent dans la promotion et la valorisation du patrimoine culturel :

- Le secrétaire général de la mairie de Ouragahio

Le secrétaire général de la mairie car il coordonne toutes les activités de la mairie. Il peut présenter toutes les politiques de gestion de la commune.

- Le directeur du musée de Grand-Bassam

Le directeur du musée de Grand-Bassam par ce qu'il a en charge la gestion du patrimoine national. Il peut renseigner sur l'utilité qu'il fait des NTIC et des stratégies qui en découlent. Il peut présenter le patrimoine culturel d'une localité donnée et informer sur son rôle à la culture et à l'identité locale. Le directeur du musée de

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Grand Bassam a présenté ainsi les coiffes traditionnelles, les costumes traditionnels et les objets liés au savoir faire traditionnels Bété de la commune de Ouragahio.

- Le chef des services socioculturels et de Promotion humaine

Il est chargé de toutes les questions relatives à l'animation culturelle initiée par la Mairie ou autres partenaires. Il est chargé de l'assistance et de l'encadrement des mouvements associatifs, des coopératives, des groupements et de leur orientation. Le chef des services socioculturel et de promotion humaine peut parler des outils utilisés par la collectivité territoriale et informer quant aux stratégies mises en place sur le territoire. Il sera plus à même de développer le rôle des TIC dans le processus de promotion et de valorisation du patrimoine culturel.

Le chef des services socioculturel et de la promotion humaine au sein de la mairie connait le territoire, ses besoins et ses stratégies. Il est à même de renseigner sur les différentes hypothèses posées. Et aussi par ce qu'il a en charge la promotion de la culture du territoire.

- Le président de l'association culturelle « le Gbegbe Club »

OEuvrant dans le domaine de la culture, le président d'une association culturelle est au coeur de la culture de son territoire. A Ouragahio , il s'agit d'une association en charge de l'organisation d'un événement lié au patrimoine culturel du territoire plus précisément la danse traditionnelle de territoire. Les associations à caractères culturelles permettent la transmission et la valorisation du patrimoine culturel, et leur président peut donc renseigner sur ce sujet. Il pourra parler de la valorisation du patrimoine culturel, mais aussi d'une politique de sa promotion de la part des autorités administratives.

1.2.1.2. Le champ géographique

C'est en quelque sorte faire une description du lieu de l'étude24.

La commune de Ouragahio est située dans le district du Gôh-Djiboua, précisément dans la région du Gôh. Cette région est limitée au nord par la région de la Marahoué, à l'ouest par les régions du Haut Sassandra et du Nawa, à l'est par la région du Bélier et la région du Loh Djiboua.

24 KONE (Marietou), « cours de méthodologie analyse et interprétation des données », niveau maitrise, année universitaire 2008-2009, Institut d'Ethnosociologie, Université de Cocodi

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La région présente un relief ondulé avec des altitudes de 201 et 500 m. La végétation, jadis, constituée de forêt dense semi-décidue, est réduite à une mosaïque de reliques forestières à cause des activités agricoles et l'exploitation forestière. Celle-ci est composée de jachères arbustives et de jachère. Le réseau hydrographique est peu dense. Il est composé de trois principaux cours d'eau : le Niouniourou (140 km), le Boubo (150 km) et le Gô (110 km). Ce réseau comporte également des rivières notamment le Dagbé, le Kloukeuleu, le Guéri et le Gnoudolozolo. L'humidité moyenne de 85 % connaît de fortes variations saisonnières, les minima étant observés entre Novembre et Mars.

L'harmattan, vent chaud et sec en provenance du Sahara, influence le climat de la région. Lorsqu'il souffle, son influence se fait sentir deux mois dans l'année. La température moyenne est de 27°C et varie annuellement entre 19° et 33°C. La durée d'insolation annuelle est d'environ 1800 à 2000 heures. Les insolations les plus faibles sont enregistrées en août et les plus élevées en décembre.

? Aperçu des activités de la zone d'étude

L'agriculture est l'activité économique dominante de la région. La région produit le manioc, le café-cacao, le maïs, l'igname, le riz, la banane plantain, etc. Le riz fait partie des cultures vivrières traditionnelles de la zone et constitue la base de l'alimentation de la population autochtone. L'hévéaculture a été introduite dans la région depuis une trentaine d'année mais amorce réellement son extension ces cinq dernières années.

1.2.2. LES TECHNIQUES DE RECHERCHE

Il s'agit de préciser les techniques utilisées pour la collecte des données de l'étude. Ainsi, l'étude a eu recours à plusieurs techniques et supports de recueil des données qui permettront de vérifier l'hypothèse et atteindre les objectifs de la recherche.

Parmi ceux-ci :

- La recherche documentaire - Les enquêtes

- L'observation directe

- L'entretien

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1.2.2.1. La recherche documentaire

La recherche documentaire consiste à parcourir les documents qui font l'objet de l'étude. Elle renvoie à l'utilisation de toutes les sources de renseignement déjà existantes à laquelle le chercheur peut avoir accès. C'est ainsi que le chercheur est amené à interroger sur quoi il compte mener sa recherche, comment l'orienter et comment ses contemporains l'ont abordé25.

La recherche documentaire a permis dans le cadre de l'étude, de fréquenter certaines bibliothèques ainsi que l'internet afin de trouver des ouvrages susceptibles d'aider à comprendre le sujet.

Ainsi l'étude s'est d' abord intéresser à la littérature écrite sur le marketing territorial et son développement, ensuite sur les outils du marketing territorial et son importance enfin à la littérature relative à la communication territoriale comme facteur primordial du marketing territorial.

D'autres techniques seront nécessaires pour la recherche puisqu' il s'agit d'une étude qualitative et que le contact avec le terrain s'avère nécessaire. Il s'agit des enquêtes.

1.2.2.2. Les enquêtes

1.2.2.2.1. L'enquête exploratoire

L'enquête exploratoire a pour fonction de mettre en lumière les aspects du phénomène étudié auxquels le chercheur n'a pas à penser spontanément lui-même et à compléter ainsi les pistes de travail que ses lectures auront mis en évidence26. Elle permet d'avoir une orientation sur l'étude à mener. L'enquête exploratoire s'est déroulée du 20 Mai au 04 Juin 2014 à Ouragahio. Elle a permis d'apprécier les réalités du terrain à travers les entretiens réalisés et d'identifier les acteurs à interroger.

L'enquête exploratoire a été sanctionnée par un rapport d'enquête consistant à faire ressortir le problème spécifique par rapport au thème général « Promotion et valorisation du patrimoine culturel de Ouragahio». Ainsi du thème général «Marketing et communication territoriale de Ouragahio : logiques, stratégies et enjeux » a été retenu comme thème de recherche.

L'entretien exploratoire permet ainsi de juger de la faisabilité ou non de l'étude.

25 JAVEAU, Claude. (1997). Leçons de sociologie, Armand Colin, Paris.

26 QUIVI, Raymond & VAN C, Luc. (1995). Manuel de recherche en sciences sociales, DUNOD, Paris.

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1.2.2.2.2. L'entretien d'enquête

C'est la phase de collecte d'information sur le terrain. Il comprend le guide d'entretien élaboré en fonction des objectifs à atteindre. C'est donc la phase de recueil des données proprement dite. L'entretien d'enquête permet au chercheur de retenir des informations sur le terrain et d'avoir une orientation sur le problème qu'il veut résoudre.

Dans ce cas, le guide d'entretien a été élaboré pour que les données produites puissent être confrontés pour que les données produites puissent être confrontées aux hypothèses.

A cet effet, les acteurs sociaux sélectionnés et constituant le champ de recherche, se sont exprimés librement sur les interrogations suscitées par le guide d'entretien.

L'entretien d'enquête s'est déroulé du lundi 13 Octobre au 14 Novembre 2014.

L'entretien d'enquête s'est fait de manière semi directif. C'est une démarche qui consiste à provoquer un discours en laissant la liberté d'expression à l'enquête. C'est aussi un discours qui vise la production d'une parole sociale. Généralement, le chercheur dispose d'une série de question-guide, relativement ouvertes, à propos desquelles il est impératif qu'il reçoive une information de la part de l'interviewé. Mais il ne posera pas forcement toutes les questions dans l'ordre qu'il a noté et sous la formulation prévue. Autant que possible, il « laissera venir » l'interviewé afin que celui-ci puisse parler ouvertement dans les notes qu'il souhaite et dans l'ordre qui lui convient.

Le chercheur s'efforcera de recentrer l'entretien sur les objectifs chaque fois qu'il s'en écarte et de poser les questions auxquelles l'interviewé ne vient pas lui-même au moment le plus approprie et de la manière aussi naturelle que possible27.

Cette technique a permit de mieux appréhender le marketing territorial et le patrimoine culturel à étudier en laissant les enquêtés parler selon leur motivation et leur conviction en s'appuyant sur le guide d'entretien.

Ainsi, deux guides d'entretien ont été élaborés:

Un guide d'entretien adressé aux autorités municipales de Ouragahio dont le thème est:

- Présentation de la commune de Ouragahio.

27 QUIVY , Raymond &VAN C , Luc. Op.cit. P 195

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L'étude a voulu à travers ce thème, avoir des données sur les caractéristiques essentielles de Ouragahio, sa population, sa superficie sa situation géographique ainsi que les activités exercées dans la commune.

Un guide d'entretien adressé aux acteurs de la commune dont les thèmes sont les suivants :

- Les actions de communication et le patrimoine culturel : état des lieux

A travers de thème, l'étude a recueilli des données concernant la contribution de la communication dans le façonnement de l'image de marque de la commune, mais aussi le rôle clé de la communication territoriale dans la réussite des projets de développement. Cette fiche se structure autour des interrogations visant à définir les moyens qu'utilisent les acteurs pour communiquer et, particulièrement, pour promouvoir leur territoire. Ces interrogations visent aussi à définir la perception des acteurs du rôle de la communication dans la promotion du patrimoine culturel et l'instauration d'un climat de participation afin de valoriser les ressources existantes dans leur commune.

- Le bénéfice que la collectivité doit tirer de la valorisation et de la promotion du patrimoine culturel dépend du choix des éléments du patrimoine.

Ce thème permet de recueillir des données concernant sur le patrimoine culturel a promouvoir. La population locale est détentrice du patrimoine culturel immatériel il est nécessaire de connaitre quel aspect du patrimoine à promouvoir. Et également si les acteurs de sa valorisation tiennent compte des exigences et besoins de la

population. Les produits culturels proposés deviendront alors une sorte
d'ambassadeur du patrimoine.

De plus, si l'image du patrimoine culturel véhiculée par les acteurs du territoire est fidèles à la vision des habitants, si elle représente bien leur identité, ces derniers apprécieront les offres touristiques culturelles proposées sur le territoire, et pourront alors en devenir un public.

- Le patrimoine culturel et les TIC.

Ce thème permet de recueillir les données sur l'importance des TIC dans la valorisation et la promotion du patrimoine culturel.

33

1.2.2.3. L'observation directe

Le mode d'observation utilisé dans l'étude est l'observation directe. Elle est celle où l'on procède directement au recueil des informations sans s'adresser aux sujets concernés.

Pour Raymond Quivy et Van Luc, elle fait appel au sens de l'observation du chercheur.

Ainsi l'observation directe a permis d'observer :

- Les pratiques culturelles de la commune de Ouragahio.

- Les outils de communication utilisés pour promouvoir le patrimoine culturel de ladite collectivité.

L'observation directe permet de saisir des comportements et des événements sur le vif. Ainsi, elle a permis d'assister à des échanges entre le chef de ménage et le propriétaire du logement.

Au cours de l'enquête, l'observation directe a permis d'appréhender le vécu quotidien des administrés de la collectivité territoriale de Ouragahio, le champ social de l'étude et des actions des acteurs sociaux.

1.2.3. MÉTHODE D'ANALYSE

Pour comprendre la stratégie de promotion et la valorisation du patrimoine culturel de Ouragahio, la démarche adoptée s'inscrit dans la méthode de l'analyse de contenu.

L'analyse de contenu est une méthode qualitative utilisée dans les sciences sociales et humaines. C'est une méthode de classification et de codification dans diverses catégories des éléments du document analysés pour en faire ressortir les différentes caractéristiques en vue de mieux comprendre le sens exacte et précis28 .

Elle consiste ainsi à l'examen systématique et méthodologique de documents (écrits, oraux, audio, visuels). L'analyse de contenu est une technique d'étude détaillée des contenus de documents. Elle à pour rôle de dégager les significations, intention, non directement perceptible à la simple lecture des documents.

28 DEPELTEAU, François. (2000). La démarche d'une recherche en science sociale. De la question de départ à la communication des résultats, Bruxelles, De Boeck.

En sciences sociales, l'analyse de contenu offre la possibilité de traiter de manière méthodologique des informations et des témoignages qui représentent un certain degré de profondeur et de complexité comme les rapports d'entretiens et semi directifs.

L'analyse de contenu permet lorsqu' elle porte sur un matériau riche et pénétrant, de satisfaire harmonieusement aux exigences de la rigueur méthodologique et de la profondeur inventive qui n'est pas toujours facilement conciliable29.

Il existe plusieurs techniques d'analyse de contenu mais dans le cas de l'étude, c'est l'analyse thématique qui est retenu. L'analyse thématique consiste à découper transversalement tout le corpus, c'est à dire faire un découpage des enquêtes par rapport à chaque thème abordé dans le guide d'entretien. L'unité de découpage est le thème qui représente un fragment de discours. Les discours des enquêtés dans l'étude ont été regroupés par thème.

Chaque thème est défini par une grille d'analyse élaborée empiriquement. Ce qui a permis de construire des catégories analytiques :

- Les actions de communication et le patrimoine culturel ; état des lieux

- Le patrimoine culturel comme stratégie d'attractivité pour la collectivité territoriale de Ouragahio.

- Patrimoine culturel et les TIC .

Ces catégories analytiques fondées sur l'hypothèse, permettront d'analyser la stratégie marketing territoriale mise en place dans la promotion du patrimoine culturel de Ouragahio.

L'analyse thématique représente ainsi la démarche convenable dans cette étude qualitative pour aboutir à la compréhension de l'étude

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29 QUIVI, Raymond et VAN, C. Luc. (1995). Manuel de recherche en sciences sociales, Dunod, Paris, p231.

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1.2.4. LE DÉPOUILLEMENT

Il s'agit ici de sélectionner dans la masse des données, les informations les plus pertinentes qui vont être utilisées pour la rédaction et les classer sous une forme qui permet de les retrouver facilement30. Il faut donc en retenir les plus importantes pour procéder à la rédaction du mémoire. Et parmi celles-ci déjà sélectionnées une petite partie figure sous forme de citations d'exemple ou sous forme de cas.

Dans le cadre de l'étude, le type de dépouillement utilisé est le dépouillement manuel qui consiste à recueillir des données lors de l'enquête selon les convergences relativement à l'hypothèse de travail et aux objectifs de l'étude.

Ainsi, lors des différentes lectures, les passages les plus importants en rapport avec le sujet, ont été marqués, inventoriés et classés sous des formes permettant de les retrouver aussi facilement. Un même passage peut renvoyer à plusieurs mots clés ayant pour vocation à devenir en partie d'un paragraphe ou un chapitre. Tout ceci constitue la codification qui est un type de classification manuelle.

1.2.5. LES CONDITIONS SOCIALES DE DÉROULEMENT DE L'ENQUÊTE

Cette recherche a connu des difficultés de démarrage. Une demande de recherche a été transmise au secrétaire général. Force était de constaté que le nom de l'enquêteur ne figurait pas dans la demande. Ce qui a entrainé un refus de collaboration de la part des autorités de la mairie. Une nouvelle demande de recherche a été adressée au secrétaire général comportant toutes les mentions utiles. C'est ainsi que la recherche va débuter après trois(3) semaines de retard.

Mise à part ces malentendus de démarrage, les autorités étaient très réceptives et mobilisées à donner les informations demandées. Aucune rétention d'informations n'a été constatée.

L'enquête exploratoire qui s'est déroulée du lundi 13 Octobre vendredi 14 Novembre au sein de la mairie de Ouragahio, a permit d'apprécier les réalités de terrain, d'avoir des entretiens avant l'enquête principale.

À travers ce deuxième chapitre, la méthodologie d'enquête établie permet de valider ou d'infirmer les hypothèses. Il est en effet indispensable de confronter le travail théorique à la pratique sur le terrain. Pour cela, la méthodologie d'enquête

30 DEPELTEAU, François. (2000). La démarche d'une recherche en sciences sociales. De la question de départ à la communication des résultats, Bruxelles, De Boeck.

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qualitative a été choisie dans le cadre de cette recherche. Celle-ci s'est fait à travers des entretiens auprès de différents acteurs du territoire, en charge des services socioculturel et de la promotion humaine du et chargé du communication au sein de la Mairie de Ouragahio . Ces entretiens qualitatifs, effectués à l'aide d'un guide d'entretien divisé en quatre parties, reprenant chacun le thème d'une des hypothèses, permettront à travers les informations obtenues d'analyser la situation sur le terrain.

Cependant, une enquête qualitative, pour être fiable, nécessite d'interroger un échantillon relativement important, entre 30 et 40 personnes par exemple, afin d'obtenir un maximum d'informations et de voir les informations qui se recoupent.

Mais dans cette étude, quatre (4) entretiens ont seulement été réalisés, ce qui est insuffisant pour obtenir un panorama réel de la situation sur le terrain : ainsi il n'aura pas assez de matériel pour établir une analyse globale et conjecturer sur les représentations des acteurs quant à ce sujet.

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CHAPITRE II : PATRIMOINE CULTUREL ET COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE OURAGAHIO

2.1. LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE : PORTRAIT DE LA COMMUNE DE OURAGAHIO

Afin de débuter cette troisième partie, il est nécessaire de présenter le territoire étudié. Il s'agira donc de dresser un portrait de la collectivité territoriale de Ouragahio et de son patrimoine culturel, avant d'aborder les actions mises en place par différents acteurs de sauvegarde et valorisation de ce patrimoine.

2.1.1. La collectivité territoriale de Ouragahio, une commune aux potentialités riche

Ouragahio a été erige en commune de plein exercice en 1985 par la loi N0 85-1085 du 17 octobre 1985.

Le ressort territorial de la commune a été fixé par le décret N085-1114 du 8 / 11 / 1985. Elle s'étend sur une superficie de 217 km2 et comprend onze (11) villages auxquels sont rattachés six (6) campements.

La commune est située à 302 km d'Abidjan et à 131 km de Yamoussoukro. La commune de Ouragahio n'est pas isolée et est facile d'accès depuis Abidjan. Seul le tronçon Tiassalé-Hermankono (environ 40 km) est dégradé. De plus la commune a l'avantage d'être proche d'une grande ville, Gagnoa.

La population selon le dernier recensement (1998) est estimée à 22549 habitants repartis comme suit :

- Chef lieu : 6965

- Villages et campements: 15584

La commune de Ouragahio est située au chef lieu de Sous/Préfecture. Elle est limitée au Nord par la Sous/Préfecture de Boyota de 14 km, au Sud par la Préfecture de Gagnoa, à l'Est par la Préfecture d'Oumé et à l'Ouest par la sou/préfecture de Guibéroua.

Il convient de préciser qu'Ouragahio fait partir des sept (07) sous/préfectures du département de Gagnoa, chef lieu de la région du fromager situé au centre Ouest de la Cote d' Ivoire.

La commune de Ouragahio regroupe onze (11) villages comme suit :

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Villages de la commune de Ouragahio

Distance par rapport a la ville de Ouragahio ( en km)

MAMA

8

OUINDJIBIPA

5

KROGBOPA

5

KPAPEKOU

6

BODOCIPA

4

KARAHI

2

ZEBIZEKOU

4

SIEGOUEKOU

4

BROUDOUME

7

GANLIEPA

2

OURAGAHIO

Village situe dans la ville

Tous les villages sont sur les voies bitumées sauf Siégouékou et Broudoumé.

Les villages de la commune de Ouragahio sont en majorité les villages à économie agricole (Café, cacao, vivriers).

Carte de geographique Ouragahio

Source : Google Image

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2.1.1.1. Présentation des différents services de la Mairie - Le Cabinet du Maire

Il se compose de trois personnes dont le Maire Monsieur Pierre DACOURY-TABLEY, une Secrétaire et un Chauffeur.

- Le Secrétariat Général

Le Secrétaire Général, Monsieur DOLOURE Mogo Raphael, coordonne toutes les activités de la mairie. Il est responsable de l'administration. Le Secrétariat Général comprend quatre agents dont deux (2) Secrétaires et un Coursier.

- Le service Administratif

Ce service est dirigé par Monsieur DANHO Dominique Auguste. Il a en charge l'état civil (naissances, mariages, décès), la légalisation des signatures et assure la gestion du personnel de la mairie.

- Le service financier

Il est dirigé par Monsieur KOUADIO Jean-Jacques Olivier et est chargé de collecter toutes les taxes en vue de planifier toutes les dépenses, organise les dépenses, propose le budget de la mairie. Il est aussi le conseiller financier du maire.

- Le service technique

Le service technique est chargé des questions de domaines, de lotissement, d'assainissement, d'amélioration du cadre de vie, de suivi des lots, d'urbanisation, du suivi des prestations et des investissements, de l'électrification et de l'eau. Il rend compte de l'évolution à chaque étape et est le conseiller du maire dans ce domaine. Il est dirigé par Monsieur ASSI Brou Félix

- Le service socioculturel et de la promotion humaine

Il est chargé de toutes les questions relatives à l'animation culturelle initiée par la Mairie ou autres partenaires. Il est chargé de l'assistance et de l'encadrement des mouvements associatifs, des coopératives, des groupements et de leur orientation. Ce service est sous la direction de Monsieur KOUADIO Martial.

Ce premier niveau d'informations montre que la mairie de Ouragahio dispose des services adéquats pouvant lui assurer un bon fonctionnement.

(Voir organigramme de la Mairie de Ouragahio annexes Tableau 1)

40

2.1.1.2. Le milieu humain

L'ethnie dominante est le Bété (autochtone). Les population autochtones cohabitent avec les étrangers ( Maliens -Burkinabés - Guinéens) et les allogènes ivoiriens( Baoulés - Senoufo - Malinkés - Wans ...).

2.1.1.3. Économie

2.1.1.3.1. Secteur primaire

A l'instar de touts les régions de la Cote d' Ivoire, l'agriculture constitue le secteur dominant de l'activité économique.

On distingue principalement deux (2) types de cultures: - Les cultures de rentes

Le cafe et le cacao sont les deux (2) principales cultures qui ont longtemps et ce depuis les indépendances, constitué la principale activité de la region.

A ces deux (2) cultures, s'ajoute aujourd'hui l' hévéaculture dont le développement ne cesse de croitre.

Le Jathropha et le tournesol sont des cultures relativement nouvelles qui restent encore à un stade embryonnaire.

- Les cultures vivrières

De façon générale, elles sont destinées à la consommation domestique. Mais on note de plus en plus une grande tendance à la commercialisation avec la création des coopératives agricoles qui exploitent de grandes superficies. Il s'agit principalement:

- Du riz qui constitue l'aliment de base de la région ; - De la banane plantain

- Du manioc; de l'igname, du Mais, du gombo, du piment etc

2.1.1.3.2. Secteur secondaire

C'est le secteur le plus pauvre. Il ne comporte qu'une scierie dont l'activité est en nette régression en raison de la rareté du bois de grume. On note cependant qu'une savonnerie est en instance d'exploitation.

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2.1.1.3.3. Le secteur tertiaire

- Le commerce

L'activité commerciale est essentiellement animée par les petits commerçants qui ne pratiquent que le commerce de détail de marchandises diverses.

Il existe également une coopérative agricole dont l'activité est saisonnière. 2.1.1.3.4. Les autres services

- Les banques

Trois (3) micro finances exercent dans le secteur financier: la COOPEC, la CMEC et Agri finances.

- Réceptifs Hôteliers

Il existe quatre (4) hôtels dont deux de haut standing.

2.1.1.4. Infrastructures scolaires, universitaires et centres de santé 2.1.1.4.1. infrastructures scolaires et universitaires

Au niveau primaire, il existe au moins une école dans chaque village.

Ce n'est pas le cas du secondaire qui compte un seul lycée municipal et trois collèges privés.

Il en est de même pour le supérieur où il n'existe qu'une université privée d'enseignement technique.

2.1.1.4.2. les centres de santé

La commune de Ouragahio comporte cinq(5) centres de santé et un centre urbain sis à Ouragahio.

Ces centres de santé ont une caractéristique commune marquée par un-sous-équipement chronique:

- Absence d'ambulance et de médicaments de première nécessité;

- Absence de laboratoire pour les examens courants (paludisme, fièvre jaune ect...

- Absence également de cabinet dentaire

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2.1.1.4.3. Structure de soutien au développement

- SODECI (société de distribution des eaux en cote d'Ivoire)

Neuf (9) villages sur onze bénéficient de l'eau courante. On note cependant une insuffisance du réseau à Ouragahio et dans les grands villages en raison de l'extension des quartiers

- CIE (Compagnie Ivoirienne d'Électricité)

Tous les villages communaux sont ralliés au réseau électrique national. Mais son extension s'avère également nécessaire pour satisfaire toutes les demandes.

- Entreprises de communication

Cote d'Ivoire Telecom, la poste et certaines sociétés de téléphonie mobile (MTN, Oranges) y sont également présentes

2.1.1.4.4. ART, SPORTS ET LOISIR

La région du Fromager et principalement la Sous/Préfecture de Ouragahio regorge de nombreux rythmes et danses.

Les plus célèbres sont le GBEGBE, le ZAGROBI et l' ALLOUKOU ( version moderne du GBEGBE) qui s' est imposée au plan national en inspirant la naissance de bien d' autres rythmes tels que le ZOUGLOU, le coupe-décalé, etc.

Toutes ces danses et musiques se produisent à l' occasion de cérémonies funéraires, de réjouissances ou de grandes racontes culturelles tel que le Titè.

Le TITÈ est une grande fête populaire réunissant plusieurs villages au cours de laquelle compétissent les meilleurs danseurs, chanteurs, tambourineurs ainsi que les athlètes de diverses disciplines sportives.

Au plan sportif, la commune de Ouragahio a donné à la Cote d' Ivoire des footballeurs de talents notamment feu LEBRY Manahoua, Gadji Celi, Sery Casimir

ZIRIGNON la verite , etc

2.2. PATRIMOINE CULTUREL DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE OURAGAHIO

Le patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio décliné en divers éléments, est extrêmement riche. Si l'on se base sur la Convention de l'UNESCO afin de le définir, le patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio pourrait comprendre :

2.2.1. Le patrimoine culturel chanté et dansé

La collectivité territoriale de Ouragahio regorge de nombreux rythmes et danses. Les plus célèbres sont le Gbégbé, le Zagrobi et l'Aloukou. On a aussi le Pagnora. Ces genres musicaux se sont imposés au plan national en inspirant bien d'autres rythmes culturels tels que le Zouglou , le Coupe décalé pour ne citer que cela.

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Figure 02 : un danseur en pleine démonstration originale du GBégbé

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2.2.2. Le patrimoine culturel sonné

Le « Tigbèlè » est en quelque sorte le langage tambouriné. Il sort a l' occasion des évènements spéciaux tels l'annonce d'un mariage, d'un décès d'une personne importante, d'un événement festif par exemple et prévient le village en cas d'attaque ennemie. Le message émis par le Tigbèlè est codé pour permettre au profane de ne pas y accéder. Seuls les initiés peuvent comprendre le message. Il était le moyen le plus sur de communication. On pouvait l'entendre à plus de trois(3) kilomètres.

Figure 03 : le Tiglèlè

En plus du Tigbèlè, il y a le Legble ou le Djogoué. Cet instrument sert a faire l'eloge d'une personne qu'elle soit vivante ou non. Prononcer le nom d'une personne signifie qu'elle est d'une grande importance. Le Leglè sert aussi a transmettre une information de joie, de tristesse

2.2.3. Les traditions festives et rituelles

On a comme événement festif le TITÈ et le GLO-LOH. Le GLO-LOH est un moment ou chaque habitant fait montre de ces talents oratoires appelé « WÔZÔ». Les biens culturels possédés par les anciens sont exposés ce jour-là pour interpeler la jeune génération pour ne pas qu'ils oublient leurs racines. C'est aussi une occasion pour transmettre la culture aux jeunes.

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2.2.3.1. LE TITÈ

Quant au TITÈ, c'est un événement festif réciproque entre deux villages. Lors du TITÈ, un village se déplace pour se rendre dans un autre village pour communier. On profite de ce moment pour régler les conflits qui auraient survenus entre les familles. Les célibataires tirent avantage en se fiançant ou en tissant de nouveaux amis appelés « BÉHI »

Le TITÈ est aussi une occasion de démonstration des pouvoirs surnaturels de la part des deux villages. Et celui qui parvient à vaincre est porté en triomphe par ses paires.

2.2.3.2. Le culte du Bagnon

Littéralement le Bagnon veut dire homme beau, bel homme. Posséder un Bagnon est une manifestation de la bienveillance à l' égard de la communauté et par conséquent, une source de joie et d'orgueil mais procure des avantages pratiques en particulier sur le plan de la compétition civique.

On n'attaque jamais le village du Bagnon. Ce dernier de toute manière ne participe pas aux batailles.

L'institution du Bagnon en valorisant l'homme, permet d'attirer dans le groupe concerné un plus grand nombre de femmes d'autres groupes. L'homme donc par sa beauté, par son pouvoir de séduction, par la publicité qui s'instaure autour de sa personne, attirera dans son clan des jeunes filles et des femmes qui accroitrons aux effets de mariage la puissance du groupe. Le Bagnon incarne par sa beauté raffiné, une autre face du modèle idéal du male, foncièrement chasseur-guerrier. La Bagnon apporte de l'éclat à toutes les cérémonies à caractère profane.

Il est désigné selon des critères physiques et moraux. Il est respecté et consulté en raison de sa vie exemplaire. On lui voue un véritable culte.

Ainsi à travers le culte du Bagnon, la beauté masculine, soigneusement entretenue et mise en relief dans la société, constitue un puissant moyen pour cette société d'assurer sa continuité et d'assurer la descendance des individus.

2.2.4. Les savoirs et savoir-faire artisanaux et industriels

Les Bétés portent un pagne traditionnel appelé tapa. Le nom tapa est du au fait que ce tissu d'écorce d'arbre s'obtient après plusieurs tapes. Le Tapa s'obtient selon les étapes suivantes : abattement d'arbre, extraction de l'écorce du bois, frappes

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multiples sur l'écorce d'arbre jusqu'à dilatation de l'écorce pour donner le tissu, séchage au soleil et enfin teinture selon le goût.

Photo 04 : Tenue traditionnelle Bété « Tapa »

2.2.5. Les savoirs coutumiers et thérapeutiques31. 2.2.5.1. Pratique thérapeutique

Dans la pratique culturelle des populations de la collectivité territoriale de Ouragahio, la conservation d'un décès à la morgue n'existait pas. Juste après le décès d'un parent, le corps était conservé pendant quatre(4) jours pour les hommes et trois (3) jours pour les femmes à l'aide de plantes médicinales. Et après quoi viennent les funérailles

2.2.5.1. La vie matrimoniale

Les formalités coutumières du mariage dans la collectivité territoriale de Ouragahio a beaucoup évoluées ou même baissée.

Dans la pratique coutumière des Bétés de la collectivité de Ouragahio, lorsqu'un jeune est en âge de se marier, son père se met en quête pour lui d'une fille. Le jeune homme n'a pas à rechercher lui-même sa première épouse. Et la volonté du père dans ce cas semble toute-puissante. Une fois la future épouse choisie, le père

31 DASTUM, Appel à la reconnaissance du PCI en Bretagne [en ligne]. URL

http://www.dastum.net/ elts dynamiques/ActualitesH 1.0B/972yAEX4H4Tscfcnk6kqj/Appel a la reconnais ance du PCI en Bretagne0. pdf

(Consulté le 25/10/2014)

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du jeune homme se rend chez les parents de la jeune fille et adresse au père de celle-ci une demande de mariage au nom de son fils.

- Sur le plan interne et externe

Sur le plan interne et externe, les Bétés de Ouragahio ont une forme de règlement des conflits. Il s'agit des « Gouloyoua ». Les gouloyoua sont issus du village maternel. Ceux sont les fils des « yorokluya », elles sont originaires du village. N'étant dons pas originaire du village, ils sont immunisés contre toutes actions pouvant entraver une quelconque réconciliation entre deux parties. Les gouloyoua servent donc de couloir de transmission d'information et de règlement de litiges entre deux villages ou entre deux familles.

2.2.6. Les savoir-faire paysagers

Les Bété de Ouragahio dans leur pratiques de l'agriculture, n'exploite pas deux années consécutives une même parcelle. Il pratique ce qu'il convient d'appeler la jachère. Cette technique cultural avant même l'arrivée du colon et cela permettait au sol de se « reposer » deux à trois ans voir même plus avant d'y revenir.

Ensuite la culture du riz est une spécificité de la collectivité territoriale de Ouragahio. Elle regorge plusieurs qualités de riz parmi lesquelles le riz « salamé » (nom en Bété) qui, disent-ils rivalise avec le riz de qualité importé. Il se cultive dans les zones humides et précisément dans le mois de Mars.

Les chants, la musique, la danse, les contes et légendes, les noms de lieux, les jeux, les sports, les fêtes traditionnelles, les rites, etc., constituent la richesse culturelle du territoire de Ouragahio. La région possède de nombreux savoir-faire en lien avec les cultures vivrières et leur cuisson.

Ce patrimoine vit et se transmet : les chants du territoire, par l'intermédiaire de groupe tel que le GBEGBE CLUB, de chorales; la danse Bété, via les cérémonies funéraires, la musique du territoire ; les contes et légendes, via les chansonniers, les livres ; les fêtes et rituelles funéraires, etc.

2.2.7. Le patrimoine culturel culinaire

Le patrimoine culinaire de la collectivité territoriale de Ouragahio est riche et diversifié. Il s'agira de présenter ici :

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2.2.7.1. Le « loko soukouè »

Le « loko soukouè » est une nourriture très appréciée dans la culture Bête. Il est préparé à base de banane mûre , accompagné d' une sauce gluante composée de champignon noirs appelés « wo kpô », le genre de champignon qui pousse spécialement sur le palmier en état de décomposition et de « sioko » fruit qu' on retrouve uniquement dans la région le tout assaisonné de la poudre de poisson sec appelé « magne ».

On le consomme généralement le matin.

2.2.7.2. Le « soukouè »

Le « soukouè » est fait à base de taro appelé « Bêbê ». Sa sauce est celle du Loko soukouè. A la différence c'est qu'on le mange dans les feuilles de bananes.

2.2.7.3. Le « zohogn seka »

C'est le riz local appelé « bété séka » accompagné de la sauce graine appelée « zohogn ». Son mode préparation diffère des autres préparations de riz ordinaire. Dans la marmite servant de cuisson on y ajoute les feuilles d'attiéké, qui souvent donne une coloration verte au gratin de riz. La sauce est faite à base de graine palme de brousse, de « Tikliti », de la viande de brousse et du champignon sauvage.

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Photo 04 : un danseur en tenue traditionnelle spéciale appelée le Yagbehi

2.3. LA POLITIQUE DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE OURAGAHIO EN CE QUI CONCERNE LE PATRIMOINE CULTUREL

Dans ses objectifs, la commune de Ouragahio ne définit pas comme priorité l'économie du patrimoine culturelle. Elle n'incite pas la population à s'approprier ses richesses culturelles. Et n'y accorde aucun soutien financier. Cela est s'illustrés dans les propos d'un enquêté :

«Les salaires s'élève à 3 million, donc si on doit allouer un budget spécialement à la promotion culturel, ça devient difficile pour une petite commune comme celle de

50

Ouragahio. Les gens n'arrivent même pas à manger, il y a des infrastructures que nous devons construire, ainsi que la réhabilitation de certaines infrastructures comme les écoles, les routes, tout ça donc comprenez que ça ne fait pas partir pour le moment des priorités »

En effet, la commune de Ouragahio ne renforce pas la dynamique de valorisation du patrimoine culturel. Et ne planifie aucune activité ou manifestation quand a son accès.

« Non, il n'y a jamais eu des activités à ouragahio, des activités qui sont

organisées pour promouvoir le patrimoine culturel ici. On participe souvent à des événements régionaux ou on remporte des prix mais chez nous on n'a jamais organisé ce genre d'événement (.....) »

Un autre ajoute :

«..... Au niveau de Ouragahio, il n'y a jamais eu d'activité culturelle qui a été organisée, ils n'ont jamais fait. C'est la négligence en faite.....»

Par ailleurs, la Mairie de Ouragahio dans son ensemble ne montre pas son implication dans la promotion du patrimoine culturel de son territoire. Elle relève seulement de la volonté d'un seul individu a savoir le maire.

«(...) C'est le maire seul qui fait son marketing territorial. Cela relève de lui. .... » Avant d'ajoute que:

« Les petites communes ne font pas de Marketing territorial (.....) C'est dans

ces voyages que le Maire fait la promotion de sa ville. C'est donc lui seul qui gère son marketing territorial ......»

La commune de Ouragahio est une région qui n'attire pas de nombreux visiteurs. Son inattractivité est due notamment à son offre culturelle moins importante. Malgré la richesse de son patrimoine culturel, les acteurs oeuvrant à sa sauvegarde ainsi qu'a sa valorisation sont insignifiant.

Il n'existe pas au sein de la commune ni d'atelier de danse, une entreprise locale spécialisée en production audiovisuelle et outils multimédias dont le but est de promouvoir le patrimoine culturel du territoire.

Au niveau des acteurs institutionnels, le rôle que joue la Mairie également quant à cette valorisation est négligeable puisque cela se limite à un seul individu. Les enquêtés précisent en effet que la promotion et la valorisation du patrimoine culturel

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de Ouragahio relèvent d'un seul individu : « C'est le maire seul qui fait son marketing territorial ».

La Mairie de Ouragahio ne sensibilise pas ses habitants au patrimoine culturel et ne s'implique pas véritablement dans les processus de valorisation du patrimoine culturel de son territoire. Dans ce cas, il n'y a pas de transmission d'un héritage vivant. Ce qui rend le patrimoine culturel trop méconnu des habitants.

On retient donc que la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel n'est donc pas au coeur des politiques publiques de la collectivité territorial de Ouragahio.

2.4. LES ACTIONS DE COMMUNICATION ET PATRIMOINE CULTUREL : ÉTAT DES LIEUX

Il s'agira dans cette section de la question relative à la première hypothèse:« les actions de communication développées dans la promotion et la valorisation culturelle »

2.4.1. Les actions de communication dans la commune.

La mairie de Ouragahio ne dispose pas d'un service de communication à part entière. C'est le service socioculturel et de promotion humaine qui est responsable de la communication. Cela est confirmé par le discours d'un acteur de la mairie :

« Nous n'avons pas un service de communication (...) ça non ! c'est le chef des

services socioculturel est responsable de la communication, la radio est rattachée
au service socioculturel....»

Par ailleurs, les acteurs déclarent être informés du patrimoine culturel de Ouragahio qu'à travers leur propre recherche et expérience personnelle et non par des messages émis par la mairie.

«(...) tout ce dont je te parle, n'est pas dans les documents qu'on a ici. Comme je fréquente beaucoup les gens d'ici, ils m'apprennent aussi en tout cas. (.....) Tu vas voir ce que je te dis n'est pas trop approfondi dans les documents qu'on a ici »

Toute fois pour les acteurs de la Mairie, l'utilité de la communication est d'informer les usagers sur les différentes activités qu'entreprend l'institution.

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« ..... Les supports de communication que nous avons ici nous servent à informer
les populations, les habitants sur les différentes activités de la Mairie.....»

Il faut aussi ajouter que certains acteurs manquent de qualification dans la promotion du territoire. Comme le souligne un responsable de service de la mairie :

« C'est un don pour moi. Depuis les cours primaires, il y avait un grand frère qui était instituteur et quant on allait (....), je n'ai pas continué les études (...). C'est un don de Dieu pour moi, l'animation»

2.4.2. Les moyens qu'utilisent les acteurs pour communiquer et,

particulièrement, pour promouvoir leur territoire.

En ce qui concerne les moyens de communication, la commune de Ouragahio utilise un certains nombre de supports pour annoncer des événements relatifs à la commune comme les activités municipales et nationales et internationales, les informations culturelle, les avis et communiqués, etc.

Cela transparait dans le discours d'un enquêté :

« ( )Nous avons les supports écrits qui sont les notes de services. Notre support

principal c'est les correspondances et notre support oral c'est la radio. Il y a aussi les réunions, les annonces mais c'est les supports qui ne nous servent pas véritablement....»

Ainsi les supports de communication dont dispose la Mairie de Ouragahio se décline comme suit:

- La radio communale; - Les réunions;

- Les correspondances; - Les notes de services;

2.4.2.1. La radio communale

La radio Communale est le principal moyen de communication de la commune de Ouragahio. Comme le dit cet enquêté: La radio est le seul moyen pour faire passer les informations ça arrive à Sinfra, Guibéroua. Ça couvre les deux sous-préfecture »

A cet effet elle mérite une brève présentation ainsi qu'une analyse de sa grille de programme.

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2.4.2.1.1. Présentation

La radio communale de Ouragahio a été crée en 2012 en complément à la cellule de communication de la mairie et rattachée au service socioculturel et de Promotion Humaine de la Mairie de Ouragahio.

Émettant sur la fréquence des 101.5 de la bande Fm stéréo et ce depuis 2012, la radio Communale de Ouragahio émet dans l'espace radiophonique de la commune de Ouraghio à partir de la Mairie de Ouragahio.

C'est donc une radio municipale. C'est une nouvelle forme de radio qui commence à se développer dans le champ des médias africains, poussée par la dynamique de la décentralisation. Elle appartient à la mairie et est exploitée par les habitants de la commune. Son objectif principal est de promouvoir la politique des autorités de la commune. Elle peut avoir un but non lucratif, mais le fait d'être financée par la commune peut entraîner une discrimination à l'égard des personnes qui n'ont pas les mêmes attaches politiques que les responsables en place. Ainsi, forme moderne du "bulletin municipal" traditionnel, c'est, comme lui, à la fois et indistinctement un moyen d'information neutre sur la vie de la commune et une tribune partisane au service de la majorité municipale. L'équilibre entre l'information neutre et l'information partisane dépend de l'équipe municipale et des relations entre la majorité et ses oppositions.

2.4.2.1.2. La grille des programmes de la radio communale de Ouragahio.

Les émissions de la Radio communale ne sont pas planifiées d'une manière anarchique, mais suivant un plan précis, qu'on appelle grille des programmes. La grille des programmes est le tableau qui donne le détail des émissions diffusées chaque jour de la semaine. Elle comprend le titre des émissions, les heures de passage à l'antenne, (tranche d'animation, musique, journal parlé, bulletin d'information, etc.). La grille des programmes peut être modifiée, tous les semestres ou tous les ans. Ces changements peuvent être motivés par le calendrier agricole ou par les saisons (heures de lever et de coucher du soleil) qui jouent un rôle important dans les habitudes de vie de l'auditoire.

La grille des programmes est le reflet de la personnalité de la station. Son examen permet d'identifier le type de station par le temps qu'elle consacre à la musique, et à des genres musicaux, à l'importance accordée aux programmes éducatifs, aux émissions de développement, à l'information, etc.

Les facteurs qui interviennent pour préparer une grille des programmes, selon M.G. Robert (Radio France) sont les suivants :

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- La diversité linguistique : en toute équité, on peut admettre que chaque auditeur a droit, dans l'absolu, à être informé tout autant et aussi longtemps que n'importe quel auditeur dans la langue qu'il pratique tous les jours.

- L'équilibre des genres : l'harmonisation est essentielle entre les émissions d'information, les productions éducatives, les émissions culturelles, la musique, le sport et les variétés. La connaissance des goûts du public est un repère essentiel dans ce domaine.

- Les disponibilités budgétaires : le volume global horaire est directement fonction du budget.

- Les moyens de production : la confection d'une grille des programmes est tributaire des moyens techniques disponibles : studios, cellules de montage, véhicules, etc.

La grille des programmes, qui donne le détail de toutes les émissions diffusées dans la semaine, doit donc être élaborée avec minutie.

Il ne faut pas confondre grille des programmes, conducteur général d'antenne, cahier d'antenne.

Le conducteur général d'antenne est le document sur lequel se trouve consigné le détail des émissions diffusées dans une journée. Il est établi à partir de la grille des programmes et des modifications de dernière minute intervenues pour des raisons diverses. Le conducteur général indique tout ce qui doit être fait à l'antenne dans la journée.

Le cahier d'antenne est un document (généralement un cahier) qui consigne scrupuleusement le déroulement de ce qui se diffuse à l'antenne. Dans ce document figurent, par exemple, les heures réelles de début et de fin des émissions, leur durée, leur titre ainsi que tous les incidents qui surviennent pendant la durée de l'antenne (panne technique, coupure d'électricité, absence d'un animateur, etc.)

La grille des programmes est élaborée à partir des objectifs de la station, des intérêts de l'auditoire et des intérêts des partenaires.

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2.4.2.1.3. Analyse de la grille des programmes de la radio

Selon l'observation et l'analyse de la grille des programmes sur le terrain, la radio Ouragahio émet 24 heures par jour. Les horaires correspondent au moment où les populations sont sur place en familles ou s'apprêtent à vaquer a leurs travaux champêtres. Les émissions de la radio sont tributaires des sources d'alimentation électrique (la mairie est connectée au réseau d'alimentation nationale en électricité). Les différents types d'émissions et programmes diffusés par les radios sont : l, les débats, les informations générales, les annonces, les spots radiophoniques et les documentaires. Cela ne change pas durant un période de six (6) mois renouvelable. Le responsable des services socioculturels et de promotion humaine de la radio contacté estime être facilement accessible aux populations de la zone couverte. La

radio est donc régulièrement écoutée par les populations qu'elle informe,
sensibilise.

Cet intérêt se manifeste à travers, entre autres, la création des clubs d'écoute, la participation des populations à certaines émissions. Cette pratique a été encouragée par des partenaires qui interviennent dans différents domaines du développement économique et social.

La radio dit collaborer avec des ONG ( par exemple les zinzin du bonheur) et de grands programmes de développement mis en place par l'État. Dans le souci d'être plus proche des auditeurs, le premier responsable de la radio affirme prendre en compte les attentes et les observations de leurs auditeurs.

Ceci se traduit de manière concrète par la rediffusion de certaines émissions, le réaménagement des horaires de diffusion en fonction des évènements, le lancement de nouvelles plages... La radio a dans les différentes communautés produites des impacts réels dans différents domaines par exemple celui de la santé.

Les programmes traitaient prioritairement de :

- l'agriculture à travers des émissions comme agriculture présentées le lundi de 20h à 22 heures, qui parlant des techniques culturales, des méthodes de mise en place d'engrais et d'intrants agricoles, des cultures de contre -- saison dans leurs spécificités locales, des échanges d'expérience à travers des émissions débats avec assistance des spécialistes ou non.

- De la sensibilisation sur la réconciliation nationale liée au problème de la crise poste elctorale de 2010

- Du commerce : les émissions comme Diapason, qui concernent les transactions locales avec leurs connexions en termes de prix et d'approvisionnement en marchandises ; les ménagères, les artisans, les transporteurs routiers...

- La santé : le public est informé grâce à la radio de tous les endroits possibles d'un point de soin santé ; des campagnes de vaccinations.

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- L'environnement : de toutes les approches de gestion de ressources naturelles impliquant les populations locales.

Les programmes musicaux (qui occupent 70% des émissions) spécialement sélectionnés et adaptés à la coloration locale, le journal parlé dans les différentes ethnies de la collectivité ; les jeux, les divertissements. Des plages seront également réservées aux émissions religieuses et les évènements spéciaux tels que la fête de l'indépendance, le Ramadan, Noël, etc.

Une analyse des programmes de la radio Ouragahio montre qu'il y a beaucoup plus de divertissements, marginalisant la découverte du patrimoine locale à travers des interviews de sages ; de patriarches, de notables, de célébrités. Ce qui empêcha la population de s'intéresser véritablement a son patrimoine culturel. Il n'y a donc pas un véritable engouement quant à la promotion et a la valorisation du patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio.

De plus le traitement de l'information est aléatoire. Les violations des normes sont régulières et récurrentes ; informations non vérifiées, attaques personnelles.

Les aspects techniques se caractérisent par un manque de moyens de production et de moyens logistiques, l'exiguïté des locaux, l'installation anarchique, etc. La mauvaise qualité des équipements de diffusion occasionnent des interférences fréquentes et des brouillages préjudiciables au bon fonctionnement du spectre des fréquences. On peut observer également, l'absence de techniciens qualifiés. La modernisation des équipements de production, de diffusion permettra de produire des émissions de qualité à des coûts réduits.

La radio Ouragahio ne possède un émetteur secours ou ni d'un groupe électrogène secours. La moindre panne au niveau de la CIE (compagnie ivoirienne d'Électricité) prive les populations d'émissions radio. Pour les zones couvertes par le réseau de l'énergie électrique, une panne de fourniture justifie l'arrêt des émissions de la radio. Il faut aussi noter une insuffisance dans la formation du personnel. La radio Ouragahio compte des animateurs et des techniciens qui ne sont pas qualifiés. Le problème fondamental qui se pose là est leur encadrement régulier. Cela à travers des séminaires de formation thématique et des modules de formation ciblés. Pour la plupart, le personnel à un niveau relativement bas.

Il ressort des résultats, que la communication territoriale manque

explicitement dans les actions de promotion du territoire. Les acteurs institutionnels transmettent leurs messages à travers la radio communale, l'affichage à l'intérieur et à l'extérieur des locaux, les correspondances et les relations directes avec le public via les réunions.

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Cependant, aucun de ces acteurs ne distribue d'annonces ni de prospectus pour informer le public et ne dispose même pas d'un site web fiable (existe mais pas à jour)

D'abord, les messages qu'émettent la Mairie ne respectent pas les principes d'une bonne compréhension du message notamment la pertinence, le ciblage, la répétition et la simplicité, faisant en sorte que les messages ne soient pas bien reçus par les acteurs.

Ensuite, les supports utilisés pour la transmission des messages se trouvent être inefficaces et inadaptés du fait que ce n'est pas l'ensemble des acteurs qui écoute la radio communale, consulte les affiches à l'intérieur comme à l'extérieur des locaux ni l'existence de guichets spéciaux pouvant donner des informations d'ordre général au public.

Les seules relations qu'entretient la Mairie avec son public aux guichets concernent uniquement les affaires spécifiques de l'institution.

Enfin, les acteurs censés recevoir les messages semblent ne pas montrer assez d'intérêts envers ces messages du fait qu'ils se sentent lésés dans le processus de prise de décision.

Également, le manque de marketing territorial dans les actions de la commune de Ouragahio affecte négativement l'image de marque de commune. L'étude est arrivée à déceler cela à travers le discours des acteurs de la commune de Ouragahio déclarant n'avoir jamais promu la commune au moyen d'un slogan particulier, sachant qu'un slogan donne une certaine image sous laquelle on voudrait percevoir le territoire.

Les raisons poussant les acteurs à ne pas participer au façonnement de l'image de marque de leur commune résident dans le manque d'implication des acteurs et le manque de qualifications dans le domaine du marketing territorial.

Toute fois l'enjeu de la communication au sein de la Mairie est un enjeu informatif. C'est à dire un enjeu informatif qui consiste à transmettre des informations aux populations de la commune. Sa stratégie n'est donc pas d'influencer le comportement des habitants de la collectivité à s'approprier le patrimoine culturel, mais plutôt être informé des activités entreprises par les responsables de la Mairie.

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HORAIRE

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

 

SAMEDI

DIMANCHE

05H30-06H20

A P P O D R R E

Bonjour le jour

Équinoxe

 

RÉVEIL

TONIC

LA PAROLE
DE
DIEU

POUR VOUS

06H20-06H30

INFOS LOCALES - NATIONALES & SPOTS

 

06H30-06H45

06H45-06H55

06H55-07H05

INFO

WEEK END

07H05-09H05

BONJOUR LE JOUR

ÉQUINOXE

 

09H05-10H00

 
 

55 MN CHRONOS

 

ALLAHOU AKBAR

 
 

10H-12H00

INFO-CITE

DIAPASON

AUX ROYAUMES DES ENFANTS

DIAPASON

A VOUS LA
PAROLE

 

DÉBAT DU SAMEDI

BON DIMANCHE COMÉDIE

12H00-13H0

INFOS LOCALES - NATIONALES &

SPOTS

13H00-15H00

T E N D

R

E S

S E

 

SAVOIR VIVRE

15H00-16H00

DOCUMENTAIRE

ESSENTIELLEMENT JEUNE

DÉDICACE

SÉLECTION BÉTÉ

SÉLECTION MUSIC URBAINE

16H-17H00

COCKTAIL FM

REGGAE
TIME

 

TABLE RONDE VOTRE REGARD

17H-18H

TCHEKOU CHEZ NOUS

SANTE

ENVIRONNEMENT

 

18H-19H

LES AVIS ET

COMMUNIQUES

19H00-19H55

BÉTÉ

MALINKÉ

BAOULÉ

GOURO

MORE

 

SENOUFO

CONTES ET LÉGENDES

INFOS LOCALES - NATIONALES &

SPOTS

 

20H00-22H00

AGRICULTURE

 

LES ÉCHOS DU COEURS

MERVEILLE ET MYSTÈRES

PAGES D'OR

 

DÉDICACE MUSICALE

 

22H00-23H00

 
 
 
 
 
 

BAL
DU
SAMEDI

 

23H00-24H00

SÉLECTION MUSICALE ET ÉMISSIONS ENREGISTRÉES DU SAMEDI

 
 

PROGRAMME DE DIFFUSION DES ÉMISSIONS DE LA RADIO COMMUNALE DE OURAGAHIo

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CHAPITRE III : PROMOTION, VALORISATION ET STRATÉGIES DE COMMUNICATION DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE OURAGAHIO

3.1. L'ATTRACTIVITÉ DE OURAGAHIO DÉPEND DU CHOIX DES ELEMENTS DU PATRIMOINE CULTUREL À PROMOUVOIR

3.1.1. L'importance du patrimoine culturel dans la stratégie de promotion du territoire

Dans cette section, il sera question des informations en rapport avec la seconde hypothèse : « les éléments du patrimoine culturel que la collectivité doit promouvoir ».

Les entretiens réalisés auprès des enquêtés confirment que, dans la collectivité territorial de Ouragahio , le patrimoine culturel constitue un puissant moyen d'attractivité de la commune.

L'un des responsables enquêtés affirme par exemple que :

« Le patrimoine culturel s'il est valorisé, peut permettre à la collectivité de se développer, ça peut être un facteur même de rapprochement des enfants de la région. Il faut que toutes ces cultures reviennent. Si on pouvait faire revive ça, Ouragahio serait développé »

Il ajoute que :

« (.....) Le patrimoine Bété est très riche dans sa diversité. Les majeures parties des chantres viennent d'ici. Tout ce qui est patrimoine culturel est lié aux festivités comme le Tité, le Glolo et le Logbotouwoli. Nous avons des clubs de danse »

Il précise que la commune de Ouragahio « n'a pas de politique bien définie » quant à la communication relative au patrimoine culturel, mais que ce dernier est « néanmoins présent dans tous nos supports de communication, d'une manière ou d'une autre. Maintenant on voit bien qu'il y a toujours une image pour la communication qui est liée à la culture ».

Un autre affirme :

« Le patrimoine culturel dans l'attractivité de la collectivité territoriale de Ouragahio Ce n'est pas important, c'est essentiel, voire même obligatoire ».

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Pour lui, la seule façon de développer et d'unir les différents peuples de cette collectivité est de mettre en avant le patrimoine et la culture.

« le TITÉ c'est a dire le village se déplace dans un autre village et ensemble ils font la fête et il revienne. Maintenant tout ça n'existe plus. Le TITÉ qui est une sorte de rapprochement, il y a aussi le Gbegbe club, cela permet aux gens de se connaitre. Tout cela peut permettre une réconciliation vraie entre les gens. Il faut que tout ça revienne.... »

Ensuite il s'exprime sur le rôle de la culture, moderne comme traditionnelle, dans les offres touristiques du territoire :

« La culture est très diversifiée ici à Ouragahio. Certains peuvent voir la culture à travers les funérailles, d'autres plus à travers la cuisine Bété, la culture de riz avec tout ce qui l'accompagne, c'est aussi une forme de culture. Tout ce qui est spectacles, représentations, comme par exemple le Glolo, le Tite, et le Lougboutouwoli, ce sont des éléments culturels importants....».

Enfin il donne sa définition du patrimoine culturel, démontrant sont importance dans l'attractivité d'un territoire :

« C'est la tradition, c'est tout ce qui va attirer les gens a venir connaitre la culture de la collectivité, tout ce qui va permettre de valoriser notre territoire. C'est toute l'histoire du territoire [...J, les repères historiques, les personnalités natives du territoire, [...] les traditions, les costumes, la gastronomie... ».

3.1.2. Les aspects du patrimoine culturel à promouvoir de la collectivité de Ouragahio.

La population locale est détentrice du patrimoine culturel. Cette population a donc à coeur la valorisation de ce patrimoine, notamment dans une optique de développement locale. Elle représente donc un public important, qui peut vouloir bénéficier des offres. Si la population devient public des offres culturelles de son territoire, elle peut jouer un rôle important dans la promotion du territoire par le patrimoine culturel. Il est donc nécessaire de connaitre les aspects de la culture a promouvoir.

En effet la culture compte plusieurs aspects. Il y est donc primordial de rechercher ceux qui peuvent permettre à la collectivité territoriale de Ouragahio de développer. Mais là-dessus les avis divergent.

Certains mettent l'accent sur des aspects spécifiques du patrimoine culturel de Ouragahio comme par exemple l'aspect culinaire. Comme le signifie cet enquêté :

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« On reconnait en la société Bété la culture du riz. Donc si nous mettons en valeur la production du riz et que par année nous mettons cette production en valeur, cela peut amener l'auto suffisance alimentaire et permettre à la jeunesse de revenir mettre en valeur leur terre. Cela peut donner des activités rémunératrices. Il y à plusieurs manières de préparer le riz en pays bété »

Aussi il y a les représentations culturelles qui peuvent être mises en exergue.

« Nos parents ont délaissé la culture, ce qui fait que les gens veulent promouvoir c'est ce qu'on appelle le Glolo, il y a aussi le TITE. Il y a Le lougboutouwoli à travers lequel on défini les louange des personnes décédées, si cette personne avant de mourir a ajouté quelque chose à l'humanité. C'est ce jour-là on chante les ses valeurs, ses louanges »

D'autres par contre estiment que la culture doit être prise dans son ensemble et qu'il n'y a pas certains aspects a privilégie par rapport à d'autres pratiques culturelles.

« C'est tout ce qu'on appelle la tradition, donc il y a plusieurs aspects. je sais pas s'il y a ce qui est bon et ce qui n'est pas bon. Il ne faut pas laisser d'autres traditions de coté »

Les entretiens effectués auprès des agents de la Mairie confirment l'importance du patrimoine culturel dans l'attractivité du territoire, du fait notamment de l'offre culturelle de Ouragahio riche et variée. L'affirmation du patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio serait le seul moyen de se démarquer des autres destinations, dans un contexte de concurrence accrue.

Grâce à son patrimoine culturel riche et varié, comprenant les danses, les chants, la musique, les jeux, les contes, les savoir-faire, et tant d'autres éléments qui ne pourront pas être cités ici, la collectivité territoriale de Ouragahio pourrait accueillir des investisseurs, des entreprises, des organismes publics des touristes et des visiteurs. Toute chose qui serait bénéfique pour le territoire sur le plan du développement économique, social et culturel. D'où l'importance de sauvegarder, dans un premier temps, mais également de valoriser ce patrimoine, en le diffusant et le rendant accessible au plus grand nombre.

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3.1. PATRIMOINE CULTUREL ET LES TIC

3.2.1. Les tic, outils de valorisation et de promotion du patrimoine culturel de ouragahio

Cette section traitera des informations obtenues quant à la dernière hypothèse : « Les TIC sont un outil innovant de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel.

Les enquêtés considèrent que le principal intérêt des TIC dans la mise en valeur du patrimoine culturel dans son ensemble, est de le porter à la connaissance du public. Elle confirme l'évolution rapide des TIC, ainsi que leur importance :

« Les TIC évoluent très vite. Il est impossible de ne pas les utiliser dans la promotion du patrimoine culturel de Ouragahio. C'est bon de s'adapter à ces outils si on veut se faire connaitre et faire connaitre notre culture».

Pour l'instant, la commune de Ouragahio dispose d'un site Internet, et est présent sur les différents réseaux sociaux. Le maire a également mis en place une page facebook pour faire des visites commentées sur sa politique de gestion de la commune. Cela démontre bien la volonté de la commune de développer l'e-tourisme ainsi que son attractivité et de rester présents sur les différents supports technologiques existants. Un enquêté confirme :

« On se doit d'être présents sur ce type de supports. C'est nécessaire ». Il ajoute cependant que :

«Le problème c'est que nous avons un site internet qui n'est pas encore bien fini. Il y a des parties qui ne sont pas encore alimentées. L'informaticien qui doit faire ça a beaucoup de gombo (contrat). »

Un autre enquêté confirme l'évolution concernant des TIC :

« Ça évolue très vite, et c'est difficile dans la mesure où on a à peine commencé une réflexion sur un principe qu'il est déjà dépassé. »

De plus, tout le monde n'a pas les outils nécessaires à la mise en place de ces TIC. Il adjoint que ces outils permettent la valorisation du patrimoine culturel :

« On peut valoriser la culture et le patrimoine à travers les nouvelles technologies notamment à travers des supports que les gens peuvent prendre

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pour aller ensuite faire un circuit, découvrir une thématique. Sinon à part ça qu'est ce qui peut nous permettre de promouvoir la culture de Ouragahio ».

Il revient à travers ces entretiens également l'importance du contact humain et

des relations interpersonnelles qui doivent rester présentes malgré
l'importance croissante ces NTIC. Les relations interpersonnelles permettent la construction de l'identité des individus.

Un responsable de service au sein de la Mairie affirme qu'il faut garder une certaine humanisation dans les échanges entre les individus au sein d'une société.

Les individus qui souffrent de solitude et qui entretiennent des relations interpersonnelles pauvres ou restreintes sont sujets à des tendances dépressives, des sentiments d'échec et de dévalorisation. Il est donc essentiel pour l'équilibre psychique d'établir des relations avec les autres.

« On peut tout faire grâce à Internet, à son téléphone, (...), mais il ne faut pas oublié que rien ne remplacera le conseil de personne à personne et le contact direct avec les autres ».

Un autre confirme qu'il ne faut pas déconstruire les relations entre les individus, dans une société de plus en plus individualiste.

Les entretiens effectués ont permis de confirmer l'importance TIC dans le domaine du patrimoine culturel, que ce soit au niveau de sa diffusion ou de sa valorisation, mais ils précisent cependant que les TIC restent des outils au service de la valorisation, et que la dimension humaine doit rester aussi présente.

L'utilisation des TIC à la promotion et à la valorisation du patrimoine culturel est un véritable atout pour le développement de la collectivité territoriale. Cependant il est donc important de connaitre les caractéristiques de ces différents medias, leurs avantages ainsi que leurs inconvénients pour une utilisation efficiente.

3.2.2. Les principales caractéristiques des différents medias

La nature d'une campagne et de la cible dépend du choix du media, les qualités de chaque type sont incontournables, mais aussi des inconvénients.

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3.2.2.1. La presse

Il existe plusieurs catégories de presse :

- Selon nature : Presse écrite, presse électronique

- Selon la périodicité : Presse quotidienne (Fraternité Matin, notre voie, Le Patriote, Le Quotidien, L'Inter, Soir Info ... etc.) , hebdomadaire ( , Go Magazine , Gbich , top visages , .... etc. ) , mensuelle ( Life, l'officiel de l'immobilier, Tycoon, koundan magazine , trader, etc. ) , occasionnelle

- Selon les centres d'intérêt : Généraliste, thématique comme la presse automobile, sportive, immobilière, ou de petites annonces ...etc.

- Selon le mode de vente : Gratuite, par abonnement, ou au kiosque...etc.

- Selon son appartenance : Presse partisane (appartenance politique par exemple), neutre ou officielle...etc.

Pour ce qui est des avantages de l'utilisation de la presse d' abord elle a un taux de circulation élevé et une durée de vie des messages intéressante. Ensuite une souplesse en matière de réalisation : Formes, dimensions, périodicité, bonne sélectivité des publics selon les centres d'intérêt, meilleur ciblage, possibilité de publicité ciblée et une attention plus grande du lecteur. Et enfin un contact plus intime cible-support, avec des coûts de réalisation bas et un taux de mémorisation intéressant.

La presse ne touche pas les analphabètes. Ces derniers qui ne savent ni lire, ni écrire ne sont donc préoccupés pas par l'activité de la presse.

De plus, l'acquisition d'un journal demande un acte d'achat de la part de la cible (presse non gratuite). Cela peut évidemment entrainer une la population de s'abstenir de lire un journal et en plus si son cout est élevé.

Il faut aussi noter que le délais trop long de parution d'un journal ainsi que la mauvais qualité du support peuvent empêcher la population a s'intéresser a la presse. Encore un fort encombrement de certains titres et une forte duplication des articles peuvent avoir des désagréments.

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Enfin il ajouter qu'il y des journaux qui ont un impact réduit comme les quotidiens avec une durée de vie d'un jour avec une qualité de contact moyenne et peu de souplesse ou de disponibilité.

3.2.2.2. La Radio

La radio est un média de masse avec peu de contraintes techniques.

Elle établit une relation d'intimité avec le public avec une certaine proximité. La radio est un media dynamique en ce sens qu'il mobilise le comportement de la population cible. C'est un media de répétitivité par excellence, à faible coût

Et par sa fréquence, elle contribue à créer la notoriété spontanée. Elle
permet de faire comprendre le message à la cible.

On peut distinguer plusieurs types de famille de la radio. En fonction de la

couverture on a :

- La radio Internationale

- La radio Nationale

- La radio Régionale

- La radio Locale

Également en fonction de la programmation, on a :

- La radio généraliste

- La Thématique

- La radio Musicale

- La radio Sportive

La radio et ses messages se déplacent avec son audience. Ils peuvent être écoutés au travail, a la plage, dans un restaurant, dans la voitures, etc. le message de la radio peut arriver aux auditeurs de manière inconsciente, peut arriver aux auditeurs sans qu'ils aient cherché. La radio permet la sélection d'audiences spécifiques :

- Géographiquement ; l'audience est définie par les grande stations de diffusion sur les ondes.

- L'horaire : l'audience change selon l'heure du jour, soit du matin, la journée ou la nuit.

- L'intérêt de l'audience : selon le sujet de la station (informatif, musique, débat, ...etc.) l'annonceur peut choisir su quelle station il veut diffuser sa campagne publicitaire.

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Il faut aussi noter d' autre part que la fréquence de diffusion de l'information sera décidée par l'annonceur. De plus le message de la radio est transmis par une voie. Au contraire du quotidien ou des magazines, les annonces publicitaires peuvent être écoutées.

La radio ne contient pas d'image. Il n'existe donc pas de imprimée, l'annonce est donc transmise et ensuite perdu. L'annonceur ne peut pas s'assurer du degré de rétention de l'annonce à l'esprit des consommateurs. Ensuite les annonces sont parfois diffusées en boucle. La saturation des annonces peut arriver à encourager les consommateurs et ils peuvent même montrer une certaine indifférence aux annonces publicitaires. Et enfin certaines station radios offrent seulement des campagnes de type local et donc n'atteignent qu'une partie réduite du public potentiel.

3.2.2.3. La télévision

La télévision est un media puissant qui s'adresse à tous publics32. De plus elle est un véhicule de communication complet (image, son et mouvements). La radio possède une grande puissance de persuasion et de démonstration. De plus elle est peu chère par rapport à son impact et ses performances La télévision est très appréciée par tous et constitue le media privilégie pour les produit de grande consommation.

D'ailleurs il est possible de distinguer plusieurs :

- les chaines généralistes privées ou publiques : cible différentes entre jours de la semaine, et heures

- les chaines spécialisées (canal, planète, nationale géographie etc.) avec des audiences plus précises

- les chaines locales : il n'en existe pas encore

Les avantages de télévision sont nombreux. Elle offre toutes les alternatives visuelles, de mouvement, de couleur et d'effets spéciaux pour une campagne publicitaire. En effet c'est un moyen avec un grand impact visuel. Les

32 Secrétariat général de la culture et de la communication, Diffusion et utilisation des TIC en Franc et en Europe [en ligne]. URL : http://www2.culture.gouv.fr/deps/fr/Deps-CC-2008-2-TIC-site.pdf

(consulté le 20/08/2014).

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messages, comme a la radio, peuvent arriver de manière inconsciente, l'audience ne les cherche pas.

La télévision permet la sélection d'audiences spécifiques :

- géographiquement : la capacité de réception du signal peut délimiter une zone spécifique

- l'horaire et la programmation : l'audience varie au cours de la journée. Les horaires et les programmes transmis peuvent aider les annonceurs à décider du moment auquel ils veulent transmettre leur publicitaire.

Par ailleurs s'il est vrai que la publicité à la télévision est couteuse, son prix parfois couvre tous les avantages donnés par ce support publicitaire. Toute fois la publicité à la télévision peut être très efficace pour créer une image positive d'un produit ou d'une entreprise, mais il est vrai que parfois les campagnes publicitaires peuvent donner une image négative. Cela dépend en effet de la créativité des annonceurs.

L'un des principaux inconvénients de la télévision est le « zapping ». Le téléspectateur a la possibilité de changer de chaine au moment de l'annonce publicitaire. Il peut aussi faire une autre activité durant cette même période.

De même, les téléspectateurs qui ont suivi et qui connaissent bien avancés technologiques (effets spéciaux, effets sonores, créativité d'image) sont plus difficiles a être impressionné.

De plus, bien que l'annonceur puisse sectionner des zones géographiques, des horaires différents, des programmes et des chaines, la télévision est encore un moyen de communication massif avec une portée très vaste. Les audiences sont chaque fois plus fragmentées, la quantité des canaux qui existe permet une telle fragmentation.

Encore il existe une forte saturation des annonces publicitaires sur les différentes et par exemple, les dernières annonces publicitaires n'ont pas le même impact et n'arrivent pas a attirer l'attention des spectateurs comme celle qui sont transmises au début de la période des annonces.

Enfin la multiplication des messages publicitaires similaires peut aussi confondre l'audience. La durée des messages est assez courte par rapport au cout de leur production et la production est complexe.

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3.2.2.4. L'affichage

L'affichage est le media privilégié des grands annonceurs33. Les principales

catégories de l'affichage sont les suivantes :

- affichage grand format 4x3 (agglomération et grands axes routiers)

- affichage transport (autobus, taxi)

- mobilier urbains

- affichage mobile (panneaux sur véhicules dans les grandes villes)

- divers : affichage électronique et lumineux, sur caddies

Les affiches et les annonces lumineuses généralement attirent l'attention des gens, et ils atteignent beaucoup de personnes. Les messages utilisés dans ces supports publicitaires doivent être courts et directs. Ainsi comme les affiches, les annonces lumineuses peuvent être de divers tailles, couleurs , styles , formes, etc.

En effet les publicités sur affiches, sont bien reçues par les automobilistes, puisque les grandes affiches ou les grandes annonces lumineuses peuvent être vues à longue distance.

Spécifiquement les annonces lumineuses peuvent aussi :

- offrir des images créatives, libres et imaginatives grâce a des effets utilisés aux annonces publicitaires

- profiter de l'obscurité d'un passage

De plus il y une rapidité quant a sa mise en place avec un visuel captant l'attention et facile a mémoriser.

Pour ce qui des inconvénients, avec les affichages il est difficile d'atteindre une audience spécifique, généralement les gens ont la possibilité de regarder les affiches ou les annonces lumineuses, ils ne doivent pas payer comme à la télévision pour recevoir la publicité. Par exemple, les personnes conduisent sur les autoroutes, donc le message, la publicité n'est pas destine à un public spécifique et elle est montrée à un public vaste et variées.

En outre la créativité est parfois limitée par la taille des annonces. Dans une petite annonce ou affiche, les annonceurs doivent créer une bonne campagne publicitaire. Ce n'est pas comme à la télévision ou au cinéma qu'un spot peut

33 Strategies medias et communication

Disponible sur www.btsac.com/COURS/1-AA-COMMUNICATIONhtm Consulté le 25/11/2014

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être transmis en sa totalité. Dans les annonces et les affiches, les messages doivent être directs, concrets, concis et faciles à comprendre.

De plus les affiches et les annonces lumineuses sont exposées à tout type de changement de climat et au vandalisme qui peut maltraiter et changer l'image originale.

3.2.2.5. Le cinéma

Le cinéma comme moyen de communication à un fort impact, puisque il est généralement composé d'un grand écran, une salle obscure et de bons fauteuils. Ces caractéristiques physiques et les avancées technologiques du cinéma rendent l'audience plus réceptive au message. Les personnes qui assistent à une séance de cinéma révèlent un niveau d'attention plus élevé puisque on se trouve dans une salle où il n'y a pas rien d'autre à faire. Il n'y a pas de possibilité de zapper comme à la télévision, ce qui fait que les annonces touchent avec plus d'efficacité eu publique hétéroclite.

D' abord le niveau sonore trop exagéré peut être ennuyant pour les personnes qui sont dans les salles de cinéma. Par ailleurs il existe des gens qui n'entrent qu'après la publicité. Ils préfèrent rentrer directement et voir le film projeté. Ensuite la publicité faite dans les séances est destinée à un public hétéroclite, la sélectivité est difficile à faire. Dans une séance, on peut rencontrer tout type de gens, donc la publicité peut toucher un nombre important de personne. Enfin le cinéma est considéré comme un support publicitaire vraiment cher.

3.2.2.6. Les medias sociaux

Le terme medias sociaux désigne le large éventail de services internet et mobile qui permettent aux utilisateurs de participer à des échanges en ligne, de diffuser du contenu qu'ils ont eux même crée et de se joindre à des communautés électroniques. Voici les services internet qui sont habituellement associés au media sociaux34 :

- les blogues, également appelés « carnets Web », sont des journaux en ligne dont les articles sont habituellement classés par ordre

34 Ces sites figurent dans la liste « top Sites in Canada » du site Web Alexa

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chronologique inverse. Ils peuvent être hébergés gratuitement sur des sites Web

- les Wikis35 sont des sites Web collectifs ou tout participant peut modifier n' importe quelle page ou en créer de nouvelle à l'aide de son navigateur. l'encyclopédie gratuite Wikipedia36 est un exemple bien connu de site utilisant la technologie WIKI.

- Les sites de partage de signets permettant aux internautes d'organiser et de partager des liens vers des sites Web, par exemple reditt, StummbleUpon et Digg

- Les sites de réseautage social permettent aux utilisateurs de se créer un profil public ou semi-public dans un système encadrer, de dresser une liste des autres utilisateurs avec lesquels ils sont en contact et de consulter cette liste et celle d'autres utilisateurs de même système. Facabook et Linkedin figurent parmi les sites de réseautage social.

- Les services de mises a jour de statut sont aussi appelés « service de microblogage ». ces services tels que Twitter permettent aux utilisateurs d'envoyer de courts messages sur des gens ou des événements et de lire les message créés par d' autres.

- Les sites de contenu du monde virtuel offrent des environnements virtuels ludiques où les utilisateurs peuvent interagir

- Les sites de partage de medias permettent aux utilisateurs de diffuser des vidéos et des photos. YouTube , Pinterest et Instagram comptent parmi les sites populaires.

Il faut noter que ces différentes catégories se chevauchent dans une certaine mesure. Twitter par exemple est a la fois un site de réseautage social et un service de mises a jour de statut.

Les medias sociaux présentent des caractéristiques qui influent sur l'interaction des utilisateurs en ligne, entrainant par le fait même la création de nouveau moyen de collaboration et de discussion. La pérennité des données est une de ces caractéristiques. Parmi les autres propriétés des medias sociaux figurent la reproductibilité (le contenu peut être copie et communiqué) et la facile recherche. L'accessibilité est un autre trait important : on peut utiliser les medias sociaux n'importe quant et n' importe quel endroit où se trouve une connexion internet. Ces caractéristiques déterminent la dynamique

35 Voir les sites Web Worldpress, tumbir et Blogger.

36 Voir le site web Wikipedia

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des interactions sociales virtuelle. Ainsi, l'invisibilité du lecteur soulève des questions sur le contexte, de même que sur le caractère opportun et intelligible d'une communication37. De plus il est difficile de savoir qui lira le contenu des medias sociaux, on ne sait pas toujours par qui et pour qui celui-ci est affiché. Il arrive par exemple que des entreprises utilisent des medias sociaux pour vendre des produits en passant par de faux Blogues ou qu'elles commandent des messages affichés sur des sites de medias sociaux38.

Quelles sont alors les effets des medias sociaux sur la société

En ce qui concerne les incidences des medias sociaux, on ne peut pas encore saisir toutes les répercussions socioéconomiques. Certains croient qu'internet isole davantage les gens, alors que d'autres espèrent qu'il fera augmenter la participation a la vie d'une communauté. En fait l'internet permet d'accroitre la participation a la vie communautaire et de renforcer les relations interpersonnelle ; notamment grâce aux medias sociaux39.

Les medias ont aussi une incidence économique par la façon dont le contenu est créé et consommé et, donc, une incidence sur le secteur des technologies de l'information et de la communication40. Par ailleurs de nombreuses entreprises intègrent les medias sociaux dans leurs stratégies de commercialisation.

3.3.3. Les TIC au service de la collectivité territoriale de ouragahio

Dans cette section, il sera question de voir comment les tic seront utilisés pour faire la valorisation et la promotion du patrimoine culturel de ouragahio. en quoi les ntic( nouvelles technologie de l' information et de la communication) seront profitables pour la promotion du patrimoine de ouragahio ?

Il s'agira de croiser deux dimensions celle du territoire d'une part et celle de l'activité économique d'autre part et identifier les enjeux des technologies de L'information pour chacune d'entre elles.

37 Le conseil de la radiodiffusion et des télécommunication du canada définit la large comme une connexion internet de haute vitesse permanente par un fournisseur de service Internet » glossaire de CRTC, 15 mai 2009

38 OCDE (2007), p 7

39 Veenhof , Blaise et al .(2008). Répercussion de l'utilisation d'internet par les canadiens sur la vie

sociale et la participation communautaire, série sur la connectivite, n 56f0004M au catalogue de statistique Canada, n016 , p8.

40 Industrie Canada, Direction générale des technologies de l'information et des communications (TIC). Profil du secteur canadien des Tic. Mai 2012, p 2.

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ces enjeux seront analyses a partir d'un certain nombre de critères portant sur l'attractivité du territoire, l'environnement local des entreprises, la compétitivité des entreprises, leur positionnement sur le marche et la gestion des compétences et de l'innovation. Ce plan d'action comportera trois grandes parties. Identification des cibles d'action. , ensuite faire un diagnostique territorial, technologies de l'information et développement économique et enfin la mise en oeuvre du plan d'actions.

D' abord dans la première partie il sera question d'identifier la cible de l'action. Et cela se fera par cible, a qui les plans d'actions seront adressés.

Ensuite dans le seconde partie le diagnostique qui consiste à porter des jugements sur les apports des TIC au développement du patrimoine culturel, il sert a mesurer des risques et a identifier des actions a mettre en oeuvre. Le diagnostic a plusieurs objectifs qui se traduisent par le choix des leviers ti sur lesquels agir et la stratégie a adopter pour amorcer une dynamique de développement économique local. Analyser les forces et les faiblesses de la collectivité territoriale de Ouragahio.

Et enfin une troisième partie qui sera mise en oeuvre du plan d'actions

Le plan d'action est la finalité du Le plan d'actions est la finalité du diagnostic, c'est la partie mise en oeuvre. Il traduit la prise de décision politique, il s'appuie à la fois sur les résultats de l'analyse de l'environnement de Ouragahio.

Le plan d'actions est plutôt un guide pour l'action, c'est aussi un support de communication vers l'ensemble des personnes impliquées dans la stratégie de développement économique local. C'est enfin outil de coordination des efforts de chacun, de ce fait il conduit a une meilleure efficacité de l'organisation et des budgets.

Pour rédiger le plan d'action de la valorisation et la promotion du patrimoine culturel de Ouragahio, l'architecture suivante sera retenue :

- formulation des hypothèses

- justification du choix du territoire ou des types d'entreprises ciblées situées dans la commune

- fixation des objectifs à atteindre

- détermination des actions

- fixation du budget des moyens a mobilisé pour la construction du plan d'action

- établissement des partenariats pour la collectivité territoriale de Ouragahio.

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Les collectivités territoriales, comme les différents éléments de la société, confrontées à ces mutations importantes, s'approprient chacune les TIC à leur rythme.

Quelles sont alors les différents champs d'intervention de la collectivité territoriale de Ouragahio ?

Le champ d'action de la collectivité étant très vaste quatre axes principaux peuvent être distingués. Et cela en rapport avec l'utilisation des services des réseaux sociaux.

D' abord le service en direction des usagers et des citoyens de Ouragahio. Cela se décline en plusieurs niveaux.

Au niveau sociale : il sensibiliser des populations de Ouragahio aux TIC, en mettant à leur disposition de points publics d'accès à Internet (accès gratuit à l'internet, présence d'animateurs...) comme dans le centre culturel par exemple et dans les environ des locaux de la commune.

Ensuite au niveau éducatif, mettre l'internet dans les écoles. La commune de Ouragahio compte un Lycée public et trois (3) établissement privées (collège challenge, college Djeoule, et Collège Didi Landry) et la mise d'internet au services des différents établissement permettra Créer de l'interaction les élèves de Ouragahio et les autres communautés d'élèves dans le reste du monde. Par ce que les réseaux réunissent une Population unique avec des intentions communes, réunie autour d'un projet concret. Aussi cela permettra Partage d'informations plus fonctionnelles Implication réelle autour d'un projet concret.

Quand à la dimension culturelle c'est-à-dire la valorisation par l'internet des ressources culturelles, patrimoniales et artistiques de la collectivité de Ouragahio, numérisation des oeuvres muséographiques, des archives. Il s' dans un premier de répertorier tous les objets du patrimoine culturel de Ouragahio. Ensuite les cataloguer en fonction de leur nature, leur ancienneté et leur importance dans la vie des populations de Ouraghio. Cela permettra de réaliser des partenariats avec les musées des autres pays ayant réussis dans ce domaine.

Enfin améliorer l'offre de service public en créant portail local d'information (de la communes, des services de l'état...), démarches administratives à distance, centre d'appels regroupant les accueils téléphoniques des différents services municipaux de Ouragahio. Cela permettrait de raccourcir la démarche administrative de la commune.

L'usage des medias sera également primordial. Mais en quoi ils peuvent aider à promouvoir le patrimoine culturel de Ouragahio ?

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D' abord les affiches publicitaires. Les affiches publicitaires offrent une visibilité dans l'organisation des activités de promotion du patrimoine culturel de Ouragahio. Elle permettra de créer une identité visuelle de Ouragahio avec un logo attirant et un slogan accrocheur.

Le slogan de Ouragahio : « la cite de la parole ».

Aux dires des enquêtés, les meilleurs chansonniers viennent de Oragahio.

De plus Le cinéma. Le cinéma offre la possibilité lors de la diffusion d'un spot ou d'une production culturelle de Ouragahio, d'être attentif au message diffusé. Il sera installé sur le territoire de Ouragahio, des structures de productions culturel de la région. Et ensuite des partenariats seront noués avec les grandes salles du cinéma de pays pour la diffusion de certains programmes culturels de la collectivité de Ouragahio.

Les événements culturel comme le Tites, le Gloh-Loh , le Bagnon , seront organisés dans la commune de Ouragahio chaque années, et par la suite sur les mettre sur supports informatiques pour la commercialisation a un prix accessible à toutes les bourses.

Ensuite la télévision L'utilisation des Télévisions nationales et

internationales dans la promotion d patrimoine culturel de Ouragahio ferons d' abord l'objet d'une analyse de l'audiences, les moment de forte présence spectateurs. Identifier aussi les horaires les moins couteuses.

Et enfin La radio La radio permettra de formater le comportement de la population par la diffusion et la rediffusion en boucle de certaines informations liées au patrimoine culturel de Ouragahio. Cela permettra de détruire la personnalité construite au contact des pratiques et idéologies occidentales. Il s'agit en quelque sorte de faire un lavage de cerveau des habitants de Ouragahio sans qu'ils ne le sachent.

On notera donc une forte présence des émissions culturelles du patrimoine de Ouragahio sur les antennes des différents radios de Ouragahio.

La diffusion des émissions culturelles se fera deux (2) dans la journée aux heures principales heures d'écoute.

Pour les radios internationales et nationales, des partenariats seront établie pour inclure le patrimoine culturel de Ouragahio dans la grille des émissions culturelles.

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3.3. RECOMMANDATION DANS LE SENS D'UNE

AMÉLIORATION DE L'OFFRE TERRITORIALE

STRATÉGIQUE DE LA COMMUNE DE OURAGAHIO.

A l'instar des villes européennes qui de plus en plus utilisent des signatures (<TotallyLondon> pour Londres, <I amsterdam> pour Amsterdam ou encore <The Place to Be> pour la Seine Saint Denis), "OnlyLyon" pour Lyon, la commune de Ouragahio (Cote d'Ivoire) gagne à lancer sa marque et sa signature « Bassam paradise ». A travers cette marque, l'objectif est de : valoriser ; des lieux, infrastructures ou événements; un territoire de façon multidimensionnelle, promouvant les arts et la culture.

L'idée phare c'est de raisonner collectif, tous unis derrière un seul et unique objectif : « vendre OURAGAHIO ».

Concrètement, au delà de la réalisation et l'utilisation de documents de promotion et prospection identiques, les actions de communication à l'international sur les grands salons sont nécessaires.

Toutes les actions entreprises s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie marketing territorial claire comprenant des projets prioritaires et une communication transversale, externe et interne.

La recherche a montré que la commune de Ouragahio doit tirer davantage profit des spécificités de son patrimoine culturel très riche et diversifié, de sa stature de le cité du cacao. Plus précisément, les atouts identifiés sont :

- la dimension culturelle de la ville composée d'un patrimoine historique et culturelle original associé à un mode de vie urbain et cosmopolite ;

- la dimension « lieu de rencontre » (atout clé) - la créativité, les arts et la culture (atout clé) ; - la capacité d'innovation (atout clé) ;

3.3.1. Objectifs

Attirer encore plus des touristes, les investisseurs culturels et économiques des touristes. Des moyens importants doivent être affectés à cette stratégie.

Tirer profit de sa stature de ville de zone de production cacaoyère.

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3.3.2. PLANS D'ACTION

Les plans d'actions en matière de marketing territorial se définissent dans l'utilisation des médias ou le « hors médias ».

3.3.2.1. LES MEDIAS

3.3.2.1.1. Presse écrite

L'objectif est de développer une image, construire une marque et occuper le terrain. Ainsi au plan national, les quotidiens d'informations tels que fraternité matin, le patriote, notre voie, soir info . Au plan international, nous nous intéresserons aux journaux tels que le Monde. En plus de cela un magazine municipal, des flyers et prospectus seront distribués gratuitement dans les ambassades et aéroports internationaux.

3.3.2.1.2. Radio

L'objectif ici est de créer de la notoriété et occuper le terrain par l'immédiateté et la réactivité. Au niveau national, certaines radios comme la radio nationale et fréquence 2, les radios commerciales telles que Nostalgie et Jam Fm, les radios de proximités. A l'international, ce sont BBC, RFI, VOA.

3.3.2.1.3. Télévision

Le but est de créer de la notoriété, développer et attirer l'image de la marque. Selon la chaine, l'émission et l'horaire par exemple, le médiaTV qui convient sera choisit. Ainsi au plan national, les chaines nationales comme RTI1,RTI2, avant les différents feuilletons et journaux télévisés du soir. Et au plan international, france24, tf1 à certaines émissions de forte audience telle que secret story, CNN, AL JAZZIRA, Africa 24, la chaine A+. et nationale Géographie pour la diffusion des documentaire culturels réalisés sur la commune de Ouragahio.

3.3.2.2.4. Affichage

C'est de créer de la notoriété et du trafic. L'utiliser dans les différentes régions et grandes villes. Les panneaux publicitaires 4 x 3 mètres, les nouveaux panneaux 16/9eme. Les panneaux de mobilier urbain et affichage mobile.

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3.3.2.2.5. Internet

Les médias sociaux sont devenus un phénomène de grande ampleur, et ont aujourd'hui une grande importance dans la société Ivoirienne. Il est donc important d'être présent sur ces carrefours virtuels où sont concentrés des millions d'investisseurs potentiels et des touristes.

En effet, Philippe Fabry, consultant en e-tourisme, rappelle que « les réseaux sociaux sont des outils innovants pour lancer et promouvoir une offre touristique ou une destination »41.

Cependant, la venue de ces nouveaux outils apporte, en plus d'innombrables opportunités, moyens et compétences, de nouveaux défis et de nouvelles menaces. La révolution numérique virtuelle provoque donc une réelle révolution touristique. L'avènement du web a modifié profondément la communication.

Faire en sorte que la commune de Ouragahio puisse accéder aux réseaux haut débit : C'est-à-dire qu'elle doit s'inscrire au coeur de la politique TIC de la collectivité. Pour y parvenir, l'un des moyens est d'arriver à faire financer son projet auprès du Fonds mondial de solidarité numérique ou de profiter de l'appui des ONG oeuvrant pour la réduction de la « fracture numérique »42.

Et également Faire « vivre » le site : Un site web territorial doit être en évolution permanente. Il doit être un reflet de la commune et rendre des services à des besoins d'information classiques mais aussi à des besoins plus circonstanciels. Pour cette raison, une mise à jour régulière des rubriques, ainsi qu'un suivi précis de ses usages via un observatoire sont impératifs.

Sur le web, de nouvelles initiatives seront lancées telles que le concours video sur la patrimoine culturel de Ouragahio, qui inviteront les participants à réaliser une vidéo sur la ville, destinée à créer de la viralité sur les réseaux sociaux. Cette démarche innovante sera un véritable succès, et les vidéos seront diffusées sur YouTube et sur facebook.

A ce niveau il faut préciser que l'accent sera plus mis sur les medias froids comme le téléphone, la télévision. Les medias froids caractérisés par leur faible définition, ils incitent le récepteur à s'impliquer d'avantage.

41 FABRY Philippe, Les réseaux sociaux et le tourisme [en ligne]. URL : http://www.tourisme-tic.com/e-marketing/les-reseaux-sociaux-et-le-tourisme-1103

(consulté le 22/10/2014).

42 CAZENEUVE, PHILIPPE. (2005). « L'accessibilité pour tous aux TIC : Comment toucher les publics les plus éloignés? », Réseau CREATIF.

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3.3.2.2. LE HORS MEDIA

Les actions ici se déclinent en six(6) catégories principales :

3.3.2.2.1. l'événementiel

Les festivals, manifestations, fêtes traditionnelles, expositions ou autres événements temporaires, basés sur le patrimoine culturel immatériel d'un territoire, jouent un rôle primordial à la fois au niveau de la culture et du tourisme. En effet, ces événements ponctuels permettent de renouveler l'intérêt à la fois du public et des médias quant à la culture d'une région, portant ainsi le patrimoine immatériel de cette région sur le devant de la scène.

L'objectif est de créer et de développer une marque territoriale, provoquer l'adhésion et l'identification de la marque, une promotion ciblée du territoire et une prospection. Il aura donc le sponsoring des activités de vacances, grandes manifestations culturelles, des partenariats seront tissés avec les grandes villes du monde ; des colloques, forum, festival, séminaires à l'étranger, des opérations dans les gares, trains, TGV ou aéroports en Cote d'Ivoire comme dans les grandes villes telles que Paris, New York, Dubai, des journées « portes ouverte ».

3.3.2.2.2. les relations publiques et relations presses

En vue de créer et développer une marque territoriale. Nous ferons des points de presse des communiqués, des interviews.

3.3.2.2.3. Des Road - Shows

Ils seront organisés et nous feront des tournées dans d'autres régions, nous visiterons des entreprises et centres de recherche.

3.3.2.2.4. Marketing direct

C'est une stratégie pour conquérir de nouveaux investisseurs; fidéliser les touristes et entretenir des relations de long terme. Utiliser par exemple le mailing; newsletter; fax mailing; e-mailing magazines, télémarketing, catalogues.

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3.3.2.2.5. Salons et congrès professionnels.

Pour une promotion ciblée et une prospection. Faire des stands individuels ou collectifs, des actions de prospection d'entreprises, des conférences, des animations, ce qui permettra de signer des conventions d'affaires.

3.3.2.2.6. une politique d'influence et de lobbying

Une politique d' influence dans le but d'influencer favorablement une décision législative, politique, d'investissement, qui touche principalement : les représentants des organes exécutifs ou législatifs des institutions des Etats de

l'Union Africaine(UA), de l'Union Européenne(UE) ; des organisations
internationales ; des consultants, cabinets et avocats d'affaires, experts ; des accompagnateurs économiques des entreprises dans leur développement international ; des investisseurs et conseils immobiliers ; des journalistes ; des chambres de commerce bilatérales et internationales.

3.3.2.3. Au niveau des acteurs de la commune

- Faire de la promotion du patrimoine culturel une priorité dans les actions de communication de la Mairie,

- Impliquer les acteurs de la commune dans la promotion culturelle de la commune,

- Former les responsables des différents services de la commune aux techniques de communication mais surtout au marketing territorial,

- Favoriser des partenariats avec les grandes villes ayant réussies dans ce domaine.

- cultiver le professionnalisme chez le personnel responsable de l'information et des installations techniques au sein de la radio .

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CONCLUSION GÉNÉRALE

Partant d'un fort intérêt pour le patrimoine culturel de Ouragahio, et désirant l'associer à ce travail de recherche universitaire, les notions de culture, de patrimoine culturel, ont été abordées en rapport avec le marketing territorial.

Au début de ce mémoire, plusieurs questions ont été posées : Est-ce que les stratégies de communication de commune contribuent à la valorisation et à la promotion du patrimoine de Ouragahio ? Quel est le patrimoine culturel de ouragahio dont on doit faire la promotion ? Comment les TIC contribuent à la valorisation et à la promotion du patrimoine culturel du territoire ? C'est à ces différentes questions que le mémoire à essayer de répondre à travers des recherches et une analyse.

Par ailleurs, il a été nécessaire de définir la culture et le patrimoine culturel, atout considérable pour le développement économique, social et culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio.

Le patrimoine, et plus particulièrement le patrimoine culturel, est un élément essentiel du marketing territorial. C'est pourquoi il a été souhaitable de l'étudier plus particulièrement, en abordant les enjeux et problématiques qui y sont liés et les acteurs intervenant dans sa sauvegarde et sa valorisation.

L'enquête exploratoire, à travers la revue de littérature a permis d'établir l'état des lieux du marketing territorial et du patrimoine culturel, ce qui a entrainé comme question de départ : Quelles sont les stratégies développées pour faire la valorisation et la promotion du patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio ?

Afin de répondre à cette problématique, trois hypothèses ont été émises, constituant la troisième partie.

Cette recherche est partie de l'hypothèse générale selon laquelle La bonne promotion du patrimoine culturel d'Ouragahio dépend des stratégies élaborées à cet effet.

Le territoire de Ouragahio possédant un patrimoine culturel riche, il a été souhaitable de l'étudier afin de valider les hypothèses de recherche.

Dans un premier temps, le portrait de la commune de Ouragahio a été dressé, notamment au niveau de son patrimoine culturel. Puis, les différentes politiques de sauvegarde et de valorisation de ce patrimoine et les actions

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mises en place sur le territoire ont été étudie et enfin l' apport des TIC dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel.

Pour ce qui est de la méthodologie, la méthode qualitative a été définie grâce à des entretiens effectués auprès d'acteurs administratifs et culturelles de la mairie.

En effet concernant les pratiques de marketing territorial, les acteurs de la commune estimant qu'il n'existe pas de stratégie formelle encadrant ces pratiques. Ceci reste confirmé au niveau communal lorsque les acteurs de la commune de Ouragahio pensent qu'il n'existe pas de stratégie formelle au sein de leur commune.

Les raisons qui expliquent l'inexistence d'une stratégie de marketing territorial résident essentiellement dans le manque de communication de la part de la collectivité locale.

Cela traduit le manque d'une culture d'ouverture et de partage des informations résultant d'une manière de penser des acteurs selon laquelle "c'est l'Etat qui décide toujours de ce qui doit être développé". Et aussi le manque de service de communication au sein de la mairie justifie aussi cet état de fait.

L'enquête de terrain révèle trois résultats essentiels. En premier lieu, l'enquête a montré que la commune de Ouragahio ne dispose pas d'une véritable stratégie de marketing territorial, mais d'une politique informelle qui se traduit par la pratique d'un ensemble d'actions que mènent les acteurs sans qu'ils aient conscience qu'elle relève du marketing territorial. Ces actions se traduisent sous diverses formes qui sont liées aux pratiques d'aménagement urbain, à la participation aux festivités régionales. Cette inexistence de stratégie de marketing territorial s'explique, principalement, par le manque de communication de la part des collectivités locales qui se voit notamment comme un facteur répulsif. Ce manque de communication, traduisant un manque de culture de l'information de la part des acteurs, se trouve être aggravé par le fonctionnement des collectivités locales, perçu en soi comme un facteur répulsif. Ceci ne permet pas alors de façonner des comportements favorables aux changements et à l'implication des acteurs dans la promotion et le développement de leur territoire. Cette situation contribue ainsi à approfondir le manque de formalisation des pratiques marketings.

Ensuite pour que la collectivité territoriale de Ouragahio soit attrayante, cela dépend en partie des aspects ainsi que du choix des éléments du patrimoine culturel à promouvoir. Certains éléments du patrimoine ne pouvant être

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promus, il est donc important de valoriser les aspects positifs du patrimoine selon les besoins de la population.

Enfin la recherche c'est orientée vers un aspect plus technique du patrimoine culturel. Cet aspect ressort également à travers les Techniques de l'Information et de la Communication (TIC), véritables outils de sauvegarde, valorisation et promotion du patrimoine culturel de la collectivité territoriale de Ouragahio.

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SITOGRAPHIE

- Guillon V., Scherer P. 2012. Culture et développement des territoires ruraux. Quatre projets en comparaison. Réseau Rural Français, janvier.

Disponible sur : http://www.reseaurural.fr/4D642282-5E64-4BBA-A568-
201678D67875/FinalDownload/DownloadIdDEE87D65F39B592D6D5064BFC A8BA4EF/4D642282-5E64-4BBA-A568 201678D67875/files/etude-culture-scherer-guillon.pdf.

(Consulté le 06 octobre 2014)

- La marque ville comme moteur de développement de la ville en tant qu'unité territoriale, MECAS, Faculté des sciences économiques, gestion et sciences commerciales, Université de Tlemcen. Document produit en version numerique par le MECAS

82

Disponible sur : http://ebookbrowse.com/belkaid-esma-benhabib-abderrezak-pdf-d63411473

(Consulté le 25 juillet 2014)

- Mise en oeuvre d'une stratégie de marketing territorial : Communauté de communes du Pays d'Olmes. (Document produit en version numérique par Stéphane SANCHEZ )

Disponible sur: www.paysdolmes.org

(Consulté le 15mai 2014)

- FABRY Philippe, Les réseaux sociaux et le tourisme [en ligne]. URL :

http://www.tourisme-tic.com/e-marketing/les-reseaux-sociaux-et-le-tourisme-1103

(Consulté le 22/10/2014).

- Le commerce électronique en Afrique, état de la question et quelques exemples au Sénégal et en Guinée, mémoire de DEA du CEAN décembre 1999 (Document produit en version numerique par AUDREY Lainé.

Disponible sur http : www.africanti.org/resultats

(Consulté le 15/10/2014)

- Quelle insertion de l'Afrique dans les réseaux mondiaux ? une approche géographique »

Document produit en version numérique par CHENEAU-LOQUAY, Annie, en 1999

Disponible sur : http://www.africanti.org/resultats/, 1999

(Consulté le 24 Aout 2014)

- Attractivité et nouveau marketing social.

Disponible sur : http:chaire-anmt.sciencespo-aix.fr/fr (Consulté le 25 septembre 2014)

- MAUSS, Marcel.(1928). « Parentés à plaisanterie », Paris, Annuaire de l'École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses (« Les classiques en sciences sociales »), Melun, Imprimerie administrative : 3-21. http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques des sciences sociales/index .html

(Consulté le 15- 06- 2014)

83

ANNEXES

GUIDE D'ENTRETIEN Objectif général de l'étude

L'objectif général de cette étude est d'analyser la stratégie marketing territorial mise en place dans la commune de Ouragahio pour promouvoir son patrimoine culturel

1- Présentation

a- Pouvez-vous vous présenter ?

b- Pouvez-vous me parler de votre travail ?

c- Pouvez vous me présenter la commune de Ouragahio ?

d- Quel est la place de la culture dans la gestion de la commune ?

2- Les actions de communication et patrimoine culturel : état des lieux

a- Il y a-t-il des structures au sein de la commune impliquées dans la promotion du patrimoine culturel ?

b- Quelles sont les mesures prises pour la promotion de la culture de Ouragahio?

c- Quels sont les supports de communication que vous disposez ?

d- Pourquoi il n'existe pas de service de communication au sein de la Mairie ?

e- A quoi sert la communication au sein de la commune ?

3- la politique de la commune de Ouragahio en ce qui concerne le patrimoine culturel de la collectivité territoriale.

a- Avez-vous un politique marketing lié à la culture pour promouvoir votre territoire ? Une politique de communication touristique centrée la culture ?

b- Avez-vous une politique de communication sur le patrimoine culturel ?

c- Avez-vous connaissance de politiques territoriales concernant la culture ?

d- Quels sont les activité qui ont été organisées pour promouvoir la culture ?

4- Le patrimoine culturel comme stratégie d'attractivité pour la collectivité territoriale de Ouragahio

a- Comment définiriez-vous la culture ?

b- Pouvez-vous donner une définition de patrimoine culturel? Quels sont, selon vous, les enjeux liés au patrimoine ? Avez-vous connaissance de problématiques concernant le patrimoine immatériel ?

c- Quels sont, selon vous les aspects de la culture a promouvoir ?

d- Selon-vous, la culture est-elle un vecteur d'attractivité pour un territoire ? Dans quelle mesure ? Comment cela se traduit-il ?

e- Quel est le rôle du patrimoine culturel dans l'attractivité territoriale ?

f- Comment définissez-vous le marketing territorial ?

g- Existe -il une stratégie marketing pour la promotion de la culture de Ouragahio ?

84

h- Comment le patrimoine culturel est-il mis en valeur sur votre terrain ?

5- Le patrimoine culturel et les TIC.

a- Quels sont les enjeux liés aux TIC dans la promotion du patrimoine culturel ?

b- Quels sont les differents TIC qui sont utilisés dans la promotion du patrimoine de Ouragahio ?

c- Quels sont les apports des TIC au patrimoine ?

d- Quel est, selon vous, le rôle des NTIC dans la promotion de la culture ? Dans la préservation de la culture ?

e- Quels sont à votre connaissance des supports utilisés ?

f- Ça apporte vraiment quelque chose à la culture ? Cela permet-il de donner plus d'infos ?

Tableau 1 : L'organisation des services communaux

Maire

Secrétaire Général

Service SSCPH

Social et culturel

Sports et loisirs

Services technique

Études

Voirie et réseaux

Domaine, construction
et urbanisation

Service administratifs

Personnel et Affaires
Générales et archives

État civil et Population

Police municipale

Bureau militaire

Services financiers

Budget et comptes

Régie de recette

Comptabilité

85

Source : Guide pratique de l'élu : Administration communale, Numéro 5, Ministère de l'Intérieur, Direction General de la décentralisation et du Développement Local, Juin 2008.

86

Tableau 02 : Cadre organique type d'une commune (exemple)

Service

Fonction ou poste

Catégorie

Diplôme ou
qualification

Effectifs organiques

 

Secrétaire

-

E3

1

Cabinet du Maire

Dactylographe

-

E1

1

 

Chauffeur

-

E1

1

 

Planton

-

 
 

SOUS TOTAL

 
 
 

3

Secrétaire général

Secrétaire général

B3

M3

1

 

Secrétaire

-

E3

1

 

Dactylographe

-

E3

1

 

Police municipale

-

 
 
 
 
 
 

3

Sous Total

 
 
 
 
 

Chef de service

B3

M3

1

Services

Secrétaire

-

E3

2

administratifs

Dactylographe

-

E3

3

 

Agent de bureau

-

E

 
 

Police municipale

-

 
 
 
 
 
 

6

Sous-Total

 
 
 
 
 

Chef service

B3

M3

1

Services financiers

Comptables

-

E3

3

 

Secrétaires

-

E3

1

 

Dactylographe

-

E1

3

 

Collecteur

-

E1

2

 
 
 
 

10

Sous-Total

 
 
 
 
 

Chef de service

B3

M3

1

Services

Agent de bureau

-

E3

1

techniques

Chauffeur

-

E1

1

 

Manoeuvre

-

E1

2

Sous Total

 
 
 

5

 

Chef de service

B3

M3

1

Services SCPH

 
 
 
 
 
 
 
 

1

Sous Total

 
 
 
 
 
 
 
 

28

TOTAL GENERAL

 
 
 
 

87

TABLES DES MATIÈRES

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE I : APPROCHE THÉORIQUE ET

MÉTHODOLOGIQUE3

.........................................................................

1.1. APPROCHE THÉORIQUE 3

1.1.1. Contexte de l'étude 3

1.1.2. Justification et intérêt de l'étude 4

1.1.3. approche conceptuelle 4

1.1.3.1. Patrimoine 5

1.1.3.2. Culture 5

1.1.3.3. Valorisation 7

1.2.2.4. Promotion 9

1.1.4. Problématique de l'étude 10

1.1.4.1. Constats de la recherche 10

1.1.4.2. Problème de recherche 12

1.1.4.3. Question principale de recherche 12

1.1.4.4. Questions secondaires de recherche 12

1.1.5. Objectifs 12

1.1.5.1. Objectif général de l'étude 12

1.1.5.2. Objectifs secondaires 12

1.1.6. Hypothèses de recherche 12

1.1.6.1. Hypothèses général 12

1.1.6.2. Hypothèses secondaires 13

1.1.7. Choix théorique 13

1.1.8. La revue de littérature 15

1.1.8.1. Le marketing territorial et son évolution 15

1.1.8.2. Importance et pratiques du marketing territorial 16

1.1.8.3. Communication territoriale : facteur primordial du marketing territorial 18

1.1.8.4. Outils de marketing et de communication territoriaux 19

1.1.8.5. Communication territoriale : clé de voûte du développement local 20

1.1.8.6. Impact de la technologie sur les collectivités territoriales 21

1.2. CADRE MÉTHODOLOGIQUE 24

1.2.1. La délimitation du champ de l'étude 24

1.2.1.1. Le champ social 24

1.2.1.2. Le champ géographique 25

1.2.2. Les techniques de recherche 26

1.2.2.1. La recherche documentaire 27

1.2.2.2. Les enquêtes 27

1.2.3.2.2. l'enquête exploratoire 27

1.2.3.2.2. l'enquête d'entretien 28

88

1.2.2.3. L'observation directe 30

1.2.3. Méthode d'analyse 30

1.2.4. Le dépouillement 32

1.2.5. Les conditions sociales de déroulement de l'enquête 32

CHAPITRES II : PATRIMOINE CULTUREL ET COLLECTIVITÉ TERRITORIALE

DE OURAGAHIO 34

2.1. La collectivité territoriale : portrait de la commune 34

2.1.1. La collectivité territoriale de Ouragahio, une commune aux potentialités riche.. 34

2.1.1.1. Présentation des différents services de la commune 36

2.2. Patrimoine culturel de la collectivité territoriale de ouragahio 40

2.2.1. Le patrimoine culturel chanté et dansé 40

2.2.2. Le patrimoine sonné 41

2.2.3. Les traditions festives et rituelles 42

2.2.3.1. Le Titè 42

2.2.3.2. Le culte du Bagnon 42

2.2.4. Les savoirs faire artisanaux et industriels 42

2.2.5. Les savoirs coutumiers et thérapeutiques 43

2.2.5.1. Pratiques thérapeutiques 43

2.2.5.2. La vie matrimoniale 43

2.2.6. Les savoir-faire paysagers 44

2.2.7. La patrimoine culinaire 44

2.2.7.1. Le loko soukouè 45

2.2.7.2. Le soukouè 45

2.2.7.3. le zohogn seka 45
2.3. La politique de la collectivité territoriale de ouragahio en ce qui concerne le

patrimoine culturel 46

2.4. Les actions de communication et patrimoine culturel : état des lieux 48

2.4.1. les actions de communication dans la commune 48

2.4.2. Les moyens qu'utilisent les acteurs pour communiquer et, particulièrement,

pour promouvoir leur territoire 49

2.4.2.1. la radio communale 49

2.4.2.1.1. présentation de la Radio 50

2.4.2.1.2. La grille des programmes de la radio communale de Ouragahio 50

2.4.2.1.3. Analyse de la grille des programmes de la radio 52

CHAPITRE III : PROMOTION, VALORISATION ET STRATÉGIES DE

COMMUNICATION DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE OURAGAHIO 56

89

3.1. L'attractivité de ouragahio dépend du choix des éléments du patrimoine culturel

à promouvoir 56

3.1.1. L'importance du patrimoine culturel dans la stratégie de promotion du territoire 56

3.1.2. Les aspects du patrimoine culturel à promouvoir de la collectivité de

Ouragahio 57

3.2. Patrimoine culturel et les tic 59

3.2.1. Les tic, outils de valorisation et de promotion du patrimoine culturel de

ouragahio 59

3.2.2. les principales caractéristiques des différents medias 60

3.2.2.1. La presse 61

3.2.2.2. La radio 62

3.2.2.3. La télévision 63

3.2.2.4. l'affichage 65

3.2.2.5. Le cinéma 66

3.2.2.6. Les medias sociaux 66

3.2.3. Les TIC au service de la collectivité territoriale de Ouragahio 68

3.3. recommandations dans le sens d'une amélioration de l'offre territoriale

.stratégique de la commune de ouragahio 72

3.3.1. Objectifs 72

3.3.2. PLAN D'ACTION 73

3.3.2.1. les medias 73

3.3.2.1.1. la presse écrite 73

3.3.2.1.2 la radio 73

3.3.2.1.3. Télévision 73

3.3.2.1.4. affichage 73

3.3.2.1.5. internet 74

3.3.2.2. LE HORS MEDIA 75

3.3.2.2.1. l'événement 75

3.3.2.2.2. Les relations publiques 75

3.3.2.2.3. Des Road-Show 75

3.3.2.2.4. Marketing direct 75

3.3.2.2.5. Salons et congres professionnels 76

3.3.2.2.6. Une politique d'influence et de lobbing 76

3.3.2.3. Au niveau des acteurs des acteurs de la commune 76

CONCLUSION GÉNÉRALE 77

BIBLIOGRAPHIE 80

ANNEXE . 83

TABLES DES MATIÈRES ... 87

90






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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"