Figure 20 : Variation du
dioxyde de carbone en fonction du site.
L'une des causes identifiées, et probablement la plus
importante, pour expliquer la présence du gaz carbonique dans le milieu
marin est l'augmentation du carbone atmosphérique d'origine anthropique,
car l'océan absorbe en moyenne 30% du CO2 émis dans
l'atmosphère (PNUE, 1995). Parallèlement, il y a le gaz
carbonique issus du processus respiratoire des organismes aquatiques.
Toutefois, comparé au premier cas de figure, le CO2 provenant de la
respiration est plutôt insignifiant.
Il est vrai que Cité Soleil se trouve dans une zone
industrielle et s'expose constamment au trafic maritime, à partir de ces
résultats observés dans la figure ci-dessus, on constate que la
concentration moyenne du gaz carbonique à travers les différents
sites étudiés est de 23.33 mg/l. Cette concentration a
été jugée relativement normale, car selon Thibault et
Etienne (2006), le taux de dioxyde de carbone acceptable doit se situer entre
20 et 35 mg/l. En dessous de 20 mg/l, il ne suffirait plus aux plantes
aquatiques et phytoplanctons pour profiter pleinement de la
photosynthèse tout comme une augmentation continue provoquerait une
diminution du pH et enclenche le processus d'acidification. Toutefois, certains
sites comme VA et IB attirent un peu l'attention avec des concentrations de 30
mg/l chacun. Cette différence serait probablement occasionnée par
le trafic maritime.
5.2.2.7. Sulfure
Un sulfure est un composé formé de soufre et d'un
autre corps. Les résultats obtenus pour le niveau de sulfure
présent dans le milieu sont présentés dans la figure 21
ci-après.
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