Tableau 9:
Répartition des individus selon leur origine
Origine
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Nombre de personnes
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%
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Allochtone
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96
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57.48
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Autochtone
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71
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42.52
|
Total
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167
|
100
|
Source : Enquête de l'auteur, 2015.
Les résultats présentés au tableau
ci-dessus montrent que plus de la moitié de la population
soléennes sont des migrants provenant de partout à travers le
pays. En effet, des 96 Allochtones, 14 d'entre eux, soit 14.58 % ont
affirmé avoir migré vers Cité Soleil pour les
activités de pêche. 33 personnes, soit 34.38 % sont venues
s'installer dans cette zone pour le travail. 11 personnes, soit 11.47 %, parce
qu'elles y trouvent facilement le moyen d'hébergement. 5 personnes, soit
5.2 % s'y installent pour des raisons éducatives. 23, soit 23.95 % sont
là à cause du commerce et 10 autres soit 10.42 % sont
migrées soit indépendamment de leur volonté pour des
causes assez diverses et imprécises (cf. Figure 3).
Figure 3: Répartition des enquêtés selon
la cause de leur migration.
Ainsi, ces résultats montrent que les causes de
migration de ces personnes sont aussi diverses que leurs origines. Presque la
totalité de ces gens, à la recherche d'un meilleur cadre de vie,
ont abandonné leur zone natale et viennent augmenter la population
soléenne préalablement installée sur le littoral. Quoique,
seulement 14.58 % d'entre eux ont avoué avoir migré pour une
activité directement liée au milieu marin, la présence des
85.5 % autres migrants ne sera pas sans conséquence sur le littoral.
Afin d'avoir une idée sur la fréquence de
déplacement des gens vers la commune, les migrants sont classés
en fonction de leur période de migration ou encore leur période
d'installation dans la zone. Puisqu'on n'a pas trouvé de gens qui
vivaient dans la cité depuis sa création en 1960, il a
été décidé de commencer à partir de 1970
avec des périodes reparties sur une décennie (cf. Figure 4).
Figure 4: Répartition des
allochtones selon leur période de migration.
Ainsi, durant la période allant de 70 à 80,
seulement 1.04 % des migrants ont fait le déplacement vers la commune.
Cependant, 11.47 % des allochtones ont migré vers la zone durant la
période allant de 80 à 90. De 90 à 2000, il s'agit de la
plus importante vague migratoire enregistrée avec 43.75 % de migrants.
Cette augmentation serait intimement liée à la situation
politique du pays, car les gouvernements d'alors avaient une certaine
affinité pour les « ghettos ». Toutefois, avec la
montée de l'insécurité dans la commune, le pourcentage des
migrants est tout de suite passé à 29.16 % de 2000 à 2010
et à 14.58 % après 2010.
5.1.5.
Ménages
On entend par ménage, l'ensemble des personnes
habitants un même logement ayant ou non des liens de parentés et
qui prend leur repas ensemble (Angrand, 2011). Dans le tableau 10, les chefs
des 30 ménages sélectionnés ont été
répartis selon le nombre de personnes à leur charge.
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