Carte
2 : Découpage administratif de la commune de Cité
Soleil.
Toutefois, les deux sections (Les Varreux 1 et 2) se
composent elles-mêmes de divers quartiers dont le tracé des
limites est porté sur la carte 3 à titre indicatif et sans
valeur juridique. Ce sont principalement : Bas Fontaine,
Bélécou, Bois Neuf, Boston, Bremond, Brouklin, Cité
Drouillard, Cité Fierté/Linto 1, Cité Gérard,
Cité Linto 2, Cité Lumière, Drouillard/Circuit d'Haiti,
Duviviers, Hasco/Village Démocratie, Macaya, Martial,
Pont-Rouge/Chancerelles, Projet Drouillard, Sarthe, Soleil 1 & 2,
Terre-Noire/Blanchard, Ti Ayiti, Vaudreuil/Truttier, Village des
rapatriés/Menetas, Wharf Jérémie, Wharf Soleil, zone
Industrie.
Carte
3 : Délimitations des quartiers de la commune de Cité
Soleil.
3.4.2.
Démographie
La population de la commune de Cité Soleil est
estimée à 252 960 Soléens et la densité de la
population est de 11 598.32 hab/km². La section communale Varreux 1
est occupée par une population de 201 929 habitants dont
99 417 individus de sexe masculin, 102 512 autres de sexe
féminin, 109 783 personnes âgées de 18 ans et plus.
La section communale Varreux 2 quant à elle,
possède une population de 41 031 habitants dont 24 461 individus de sexe
masculin, 26 570 autres de sexe féminin. 28 298 sont
âgés de 18 ans et plus. En matière de pourcentage, la
commune de Cité soleil est occupée par une population
représentée par 123 878 hommes soit 48.9 %, 129 082
femmes soit 51.1% de femmes et 138 081 individus âgés de 18
ans et plus soit 54.6% tous repartis sur une petite superficie de 21,81 km2
(IHSI, 2012).
3.4.3. Habitat
A l'image de tous les bidonvilles du pays, la commune de
Cité Soleil est caractérisée en grande partie par des
habitats précaires construits avec des matériaux de
récupération (tôles, bois, cartons, fragment de blocs et
d'autres objets divers). Les unités de logement qui se trouvent dans
cette zone expriment l'état de pauvreté extrême de ces
habitants. Les facteurs qui expliquent cet état de délabrement
des habitats seraient, non seulement, le coût élevé des
matériaux de construction incompatible à leur faible revenu, mais
aussi l'insécurité foncière, puisque les terrains sur
lesquels les gens érigent ces maisons de fortune ne leur appartiennent
pas. A cet effet, ils pensent qu'on peut les déguerpir à
n'importe quel moment. En dépit de cela, différentes tentatives
d'amélioration de la situation ont été entreprises, c'est
le cas du projet Drouillard par exemple, où l'on construisait plus de
754 logements qui deviennent à leur tour au fil du temps dans un
état assez lamentable en raison de l'absence totale d'un programme de
réhabilitation.
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