Paragraphe II :
L'insuffisance de politique et de stratégies de riposte aux menaces
Le manque ou bien l'absence d'intégrer les citoyens
dans la lutte contre les menaces fait preuve de l'insuffisance de politique et
de stratégies de riposte aux menaces à la sécurité
humaine (A), mais il ne faut pas perdre de vue du manque ou, du moins, de
l'insuffisance des actions de prévention (B) de ces menaces.
A- Manque
d'intégration des citoyens dans la lutte contre les menaces
La sécurité humaine désigne aussi les
politiques et les mesures destinées à protéger les
pauvres, les catégories vulnérables, en un mot l'être
humain, en leur octroyant davantage les moyens de s'affranchir et de faire face
aux menaces chroniques ou à tout évènement brutal
susceptible de perturber leur vie quotidienne. Elle englobe les instruments
conçus pour prendre en charge les menaces (la pauvreté et la
vulnérabilité) à caractère chronique et
consécutives à des chocs. La sécurité humaine doit
favoriser l'autonomisation et accroître la prévention en
permettant de mieux maîtriser les menaces et en encourageant ainsi les
populations à investir dans les mécanismes de prévention
et/ou de gestion des risques ou de menaces, de permettre aux citoyens de
développer leur résistance face à des situations
difficiles. Elle contribue au développement du capital humain, en
offrant aux citoyens, riches ou pauvres, aux personnes vulnérables la
possibilité d'améliorer leurs capacités et de
développer leur plein potentiel pour participer à des solutions
qui tendent à assurer leur propre sécurité. Ceci leur
permettra, par exemple, de rompre ainsi le cercle vicieux de la transmission de
la pauvreté d'une génération à l'autre par le biais
des insécurités humaines.
Mais, la tendance nous pousse à constater une
légère prise en charge de l'aspect politique et
stratégique par les Etats de la CEMAC, d'où
l'intérêt d'y penser à cela.
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