DEDICACE
A mon regretté père ;
A ma mère
KUNGWA KAFTE Djogoo
A mon regretté père ;
A ma mère
NDIKUMASABO Jérôme
REMERCIEMENTS
Au
seuil de notre travail de recherche, nous tenons à exprimer vivement
notre profonde gratitude à toutes les personnes qui ont guidé
notre travail par leurs conseils, à tous ceux qui, de près ou de
loin, ont porté un intérêt à l'évolution de
ce travail et qui, à travers un encouragement particulier ont su donner
chaque fois un regain d'ardeur à nos efforts. Qu'ils soient
assurés de notre gratitude.
Nous
remercions en premier lieu Dieu Tout Puissant qui nous a créés,
nos éducateurs depuis l'école primaire jusqu'à
l'Université et particulièrement MSC ANATOLE SINZINKAYO ,
directeur de ce mémoire qui, malgré ses multiples engagements a
spontanément accepté de diriger nos premiers pas de
chercheurs.
A toutes les personnes qui nous ont aidés dans nos
recherches et qui nous ont permis d'accéder aux sources documentaires,
nous disons merci.
Nos remerciements s'adressent particulièrement à
nos chers père et mère respectifs pour nous avoir envoyés
à l'école ainsi qu'aux familles KIZA MUHATO, à la famille
NTEZIRIJE Anatole, à Mon pasteur KIZA MUHATO, à la famille
NDAYISHIMIYE Juvent pour leur soutien indéfectible qu'elles nous ont
témoigné au cours de notre parcours académique.
A nos condisciples, à tous nos frères, Soeurs,
nos amis et à toutes les personnes qui, d'une manière ou d'une
autre ont contribué à l'aboutissement de ce travail, nous disons
infiniment merci.
LISTE
DES FIGURES
Figure
1.1: Constitution d'une fibre optique
7
Figure 1.2: une seule paire de fibre
optique
13
Figure 1.3: Un endoscope
14
Figure 1.4: chirugie
14
Figure 1.5: Capteur pour mesurer la pression dans
les vaisseaux sanguins
15
Figure 1.6 : Eclairage
16
Figure 2.1 : schéma simplifié de la
fibre optique
17
Figure 2.2 :schéma de principe d'une
ligne de transmission sur Fibre optique
18
Figure 2.3 : Constitution
générale d'une Fibre optique
20
26
Figure 3.1 : Structure d'un émetteur
optique
27
Figure 3.2:Caractéristiques spectacles de la
DEL
28
Figure 3.3 :caractéristiques spectacles
de DL
29
Figure 4.1 :Multiplexage des
possibilités d'accès à un canal donné.
34
Figure. 4.2 : Principe du multiplexage
FDM.
36
Figure 4.3. Principe du multiplexage
TDM.
37
Figure 4.4 : Multiplexage CDM
38
Figure 4.5: Schéma du multiplexage OTDM.
39
Figure 4.6 : Opportunité d'utilisation du
multiplexage couplée à l'amplification optique.
41
Figure 4.7 : Schéma de principe du
multiplexage WDM.
42
Figure 4.8. Schéma de principe d'un
résonateur optique en anneau.
45
Figure
4.9 : Réflexion totale interne
46
Figure
4.10 : Interférence
46
Figure
4.11 : Couplage optique
47
Figure 5.1:La fenêtre principale de
Rsoft.
49
Figure 5.2: La fenêtre principale de
BandSOLVE (a).
50
Figure 5.3: La fenêtre principale de
simulateur FullWAVE (a).
51
Figure 5.4: Fenêtre des paramètres de
travail
52
Figure 5.5:Fenêtre de déclaration des
variables
53
Figure 5.6: Définition des
Propriétés de l'anneau
54
Figure 5.7:Structure de l'anneau
55
Figure 5.8: Paramètre de l'affichage de
l'anneau
56
Figure 5.9: Définition des paramètres
du premier guide d'onde
57
Figure 5.10: Structure complète de l'anneau
.
58
Figure 5.11: Paramètres du profil
d'indice
58
Figure 5.12: Affichage du profil d'indice
59
Figure 5.13: Définition des
paramètres du premier time monitor.
60
Figure 5.14: Structure complète de
l'anneau avec time monitor
61
Figure 5.15 :Paramètres de
simulation
63
Figure 5.16 :Résultat de simulation
sous l'excitation pulsed
64
Figure 5.17 :Traçage du spectre en
longueur d'onde
65
Figure 5.18 :Résultat de simulation
sous l'excitation CW
66
LISTE
DES TABLEAUX
Tableau 2.1. Fenêtre de transmission
3
SIGLES
ET ABREVIATIONS
APD Avalanche Photodetector Diode
ATM Asynchronous Transfer Mode
AWG Arrayed Ware Guide grating
CCITT Consultative Committee for International
Telegraph and Telephone
CDM Code Division Multiplexing
CWDM Coarse Wavelength Division Multiplexing
CW Center Wavelength
dB Decibel
DEL Diode Electroluminescence
DSL Digital Subscriber Line
DWDM Dense Wavelength Division Multiplexing
EDFA Erbium Doped Fiber Amplifier
ETDM Electronic Time Division Multiplexing
FBG Fibre Bragg Grating
FDM Frequency Division Multiplexing
FGI Fibre à Gradient d'Indice
FP Fabry-Perot
FSI Fibre à Saut d'Indice
GHz Giga Hertz
ISO International Organisation for
Standardization
Km Kilométre
LASER Light Amplication by Stimulated Emission of
Radiation
LED Light Emetting Diode
MHZ Mega Hertz
Modem Modulator Demodulator
MRF Multiplexage à répartition en
fréquence
MRT Multiplexage à répartition dans
le temps
MUX Multeplexer
OADM Optical Add/Drop Multiplexeurs
OC Optical Conttaner
ON Ouverture Numerique
OSI Open System Interconnection
OTDM Optical Time Division Multiplexing
PDH Plesiochronous Digital Hierarchy
PIN Postive Intrinsic Negative Photodiodes
RNIS Réseau Numérique à
Intégration de Services
SDH Synchronous Digital Hierarchy
SDM Space Division Multiplexing
SONET Synchronous Optical Network
STM Synchronous Transport Module
TEB Taux d'Erreur Binaire
U-DWDM Ultra - Dense Wavelength Division Multiplexing
UIT Union International des
Telecommunications
VDSL Very High Bit Rate DSL
WDM Wavelength Division Multiplexing
TABLE
DES MATIERES
DEDICACE
Erreur ! Signet non
défini.
REMERCIEMENTS
ii
LISTE DES FIGURES
iii
LISTE DES TABLEAUX
iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
v
TABLE DES MATIERES
vii
CHAPITRE. 0. INTRODUCTION GENERALE
1
0. 1.Problématique
1
0. 2. Hypothèse de travail
1
0.3. Choix et intérêt du sujet
2
0.4. Méthodologie de travail
2
0.5. Difficultés rencontrées
3
0.6. Subdivision du travail
3
CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE SUR LES FIBRES
OPTIQUES
5
I.1 Historique
5
I.2. Généralités
6
I.2.1. Fibre optique
6
I.2.2. Structures et types de fibres
7
I.3. Avantages de la fibre optique
10
I.4. Inconvénients
11
I.5. Câbles optiques et leurs
applications
11
I.5.1. Câbles optiques
11
I.5.2. Les applications
12
I.5.2.1. Les télécommunications
12
I.5.2.2 La médecine
13
I.5.2.3. Les capteurs (température,
pression, etc.)
15
I .5.2.4.l'éclairage
16
CHAPITRE II : LA LIAISON OPTIQUE
17
II.1. Définition de la fibre optique
17
II.2. Principe d'une liaison optique
17
II.3. Différents type de fibre optique
19
II.3.1. Introduction :
19
II.3.2 Notions sur la fibre :
19
II.3.2.1 .L'onde optique
19
II.3.2.2. L'indice de Réfraction :
20
II.3.2.3. Le rayon optique :
20
II.3.2.4. Propagation dans la fibre :
21
II.3.2.5. Ouverture numérique :
21
II.4. Différents type de fibre optique
21
II.4.1. Fibre Monomode(SM)
21
II.4.2. Fibre Multimode à saut d'indice
22
II.4.3. La fibre multimonomode à gradient
d'indice
23
II.4.4. La fibre optique multi/monomode:
comparaison
23
II.4.5. Propagation multimode
23
II.4.6. Longueur d'onde de coupure
24
II.5. Les fenêtres de transmission en
optique
25
CHAPITRE III. LES EMETTEURS ET RECEPTEURS DE
LUMIERE
26
III.1. Les émetteurs (LED et LASER)
26
III.1.1. Introduction :
26
III.1.1.1. Sources :
27
III.2. Les Récepteurs (Photodiode PN, PIN et
APD...)
31
III.2.1. Introduction :
31
III.2.2. Photodétecteurs :
31
III.2.2.1. Effet photoélectrique :
31
III.2.2.2. Différents types de
photodétecteurs :
31
CHAPITRE IV : LA TECHNIQUE DE MULTIPLEXAGE ET
FILTRAGE OPTIQUE
33
IV.1. La technique de multiplexage
33
IV.1.1. Introduction générale
33
IV.2. Les différents types de
multiplexages
35
IV.2.1. Multiplexage fréquentiel : FDM
35
IV.2.2. Multiplexage temporel : TDM
36
IV.2.3. Multiplexage de code : CDM
37
IV.2.4. Multiplexage temporel optique (OTDM :
Optical Time Division Multiplexing).
39
IV.2.5. Multiplexage en longueur d'onde : WDM
39
IV.2.5.1. Principe
40
IV.3. Technique de filtrage en optique
43
IV.3. 1. Les paramètres essentiels
43
IV.3.2. Résonateur optique en anneau
44
IV.3.2.1. Définition et
caractéristique d'un résonateur optique en anneau
44
IV.3.2.2. Structure et principe de
fonctionnement
44
IV.4. Conditions nécessaires de
fonctionnement
45
CHAPITRE V : SIMULATION D'UN RESONATEUR
OPTIQUE EN ANNEAU VIA FULLWAVE
48
V.1. Description du logiciel de simulation
48
V.1.1.1. Introduction :
48
V.1.1.2. Le simulateur Rsoft :
48
V.2. Présentation des paramètres de
simulation
51
V.3. Les étapes de la simulation
52
CONCLUSION GENERALE
66
BIBLIOGRAPHIE
69
CHAPITRE. 0. INTRODUCTION
GENERALE
0.
1.Problématique
Les liaisons optiques analogiques sont connues à partir
des années 90 suite à des progrès très
significatifs dans les applications qui concernent le contrôle de
réseaux d'antennes, les communications cellulaires et la distribution de
signaux pour la télévision par câble. Les réseaux
d'accès DSL déployés atteignent leurs limites en termes de
débit et de portée. Or, le développement de nouveaux
services de télécommunications implique une forte croissance du
besoin en bande passante offerte aux utilisateurs. De ce fait, l'optique a fait
son entrée dans nos foyers depuis quelques années, à
travers les liaisons à très haut débit. Cette situation
nous conduit, certes, à un certain nombre d'interrogations dont
l'étude sera faite tout au long de ce travail :
ü Qu'est ce qui justifie le choix de la fibre optique par
rapport aux autres supports de transmission ?
ü Quels sont les équipements utilisés dans
une liaison optique?
ü Quel avantage tire-t-on avec la liaison optique ?
ü Quelles performances peut-on en attendre ?
ü Comment effectuer le multiplexage de plusieurs signaux
dans une même fibre optique et comment effectuer un filtrage ultra
sélectif ?
ü Pourquoi le choix du résonateur optique en
anneau pour le filtrage optimal ?
0. 2. Hypothèse de travail
Dans le cadre de ce travail et eu égard à la
problématique évoquée ci-dessus, nous émettons les
hypothèses suivantes, à priori, qui apparaissent dans les lignes
suivantes :
ü Le choix de la fibre optique lui, est lié
à ses énormes caractéristiques et performances permettant
d'augmenter considérablement les capacités des systèmes de
transmission à haut débit
ü Pour établir une liaison optique,
comparativement au système de transmission par onde radio, il faut aussi
à la fibre optique : un émetteur, un support de transmission et
un récepteur ;
ü La liaison à fibres optiques présente de
nombreux avantages en performance de transmission tels que : une très
faible atténuation, une très grande bande passante et des
possibilités de multiplexage qui permettent d'atteindre de très
hauts débits sur une très grande portée ;
ü Une performance en centaine de Méga bits par
seconde.
ü Une possibilité de multiplexer plusieurs
signaux dans une même fibre optique
ü Réaliser un filtrage ultra sélectif
0.3. Choix et
Intérêt du sujet
Partant de certitude, nous disons que ce sujet revêtant
d'une importance capitale a attiré notre attention car, il nous permet
de connaitre et de comprendre explicitement la performance d'une liaison
optique proposant de transporter simultanément de la parole
téléphonique, des données informatiques et des
applications multimédias à haut débit, sur un support de
transmission sûr, capable de minimiser l'intégration de ses
services et offrir un filtrage ultra sélectif à l'aide des
différents filtres optiques comme le résonateur en anneau.
4.
Méthodologie de travail
Compte tenu de la place et l'utilité de la
méthode dans une recherche ou travail scientifique, nous avons fait
recours à certaines méthodes et techniques qui nous permettront
de répondre à notre préoccupation.
Ø Méthode
Pour l'élaboration de notre travail, nous avons fait
recours à deux méthodes, nous citons :
- Méthode analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser la performance
de la liaison optique face aux différentes liaisons des systèmes
de transmission.
- Méthode comparative
Cette méthode nous a aidés dans la comparaison
des différents supports de transmission, de leurs avantages et
inconvénients.
Ø Techniques
La technique est un outil mis en place à la disposition
de recherche et organise la procédure d'un travail. Et celle pour
laquelle nous avons opté pour celui-ci est la technique documentaire.
Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages, revus et les archives
en rapport avec notre thème de recherche. En plus nous nous sommes
servis de l'outil internet ainsi que la consultation des mémoires des
autres étudiants.
0.5 Limitations
Compte tenu des contraintes diverses, entre autre celles
liées au temps qui nous était imparti pour l'élaboration
de ce travail, nous ne pouvons prétendre étaler notre recherche
sur tous les supports de transmission de télécommunication. Nous
allons nous limiter sur la performance de la liaison à fibres optiques.
0.6. Difficultés
rencontrées
Dans la réalisation de ce travail, nous nous sommes
heurtés à diverses difficultés dont
l'énumération exhaustive serait impossible, les plus complexes
étant :
- La faible documentation sur le sujet enquêté
dans les bibliothèques locales ;
- La grande partie de notre documentation était
tirée de l'Internet dont l'accessibilité n'est pas donnée
à tout le monde.
0.7. Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail s'articule
autour de cinq chapitres.
ü Le premier chapitre parle de l'introduction
générale sur la fibre optique ;
ü Le deuxième chapitre dégage la liaison
optique ;
ü Le troisième chapitre porte sur les
émetteurs et les récepteurs de lumière
ü Le quatrième chapitre s'intéresse
à la technique de multiplexage et au filtrage en optique
ü Et enfin le cinquième chapitre porte sur la
simulation d'un résonateur optique en anneau via Fullwave
CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE SUR LES FIBRES
OPTIQUES
I.1 Historique
Les réseaux de télécommunication dans les
années 70 reposaient sur deux types de
systèmes de transmission : Le câble coaxial et
les faisceaux hertziens.
C'est vers la fin des années 80 que vont
apparaître les premiers systèmes de Transmission optique : une
période de coexistence commence avec les autres réseaux. Ce
développement commercial est l'aboutissement de plus de deux
décennies de recherche de base pour obtenir des composants et
dispositifs (en particulier des sources), mais aussi des fibres dont
l'atténuation est compatible avec les exigences d'un réseau de
télécommunication : en 1970, la compagnie Corning Glass Works de
New York, produit la première fibre optique avec des pertes suffisamment
faibles (20dB/km) pour être utilisée dans les réseaux de
Télécommunication (actuellement les pertes sont de l'ordre de 0,2
dB/km).
Les premières années de l'optique sont
marquées par des évolutions importantes :
· Le passage de la fibre multimode, utilisée dans
les premières expérimentations, à la fibre monomode dont
la connexion est plus problématique mais, qui propose des débits
sans rapport avec la première.
La fibre multimode conserve cependant sa Pertinence dans
d'autres domaines tels que l'aéronautique par exemple.
· Le passage successif de la première
fenêtre de transmission autour de 850 nm (fibre multimode) à la
deuxième autour de 1310 nm (minimum d'atténuation d'environ 0,3
à 0,4 dB/km), puis à celle autour de 1550 nm (minimum
d'atténuation de 0,2 dB/km), qui est la norme aujourd'hui en
matière de réseau. Ces changements de fenêtre de
transmission ont été rendus possibles par l'amélioration
des techniques de fabrication des préformes et au développement
des sources optiques.
Si, dans les premières années, le réseau
optique a un débit qui ne surpasse pas encore celui des lignes de
transmission utilisant le câble coaxial, il présente quand
même un avantage indéniable face à ce dernier :
l'espacement entre chaque répéteur est plus important, de l'ordre
de quelques dizaines de kilomètres (par exemple environ 70 km pour un
système à 560 Mbit/s à 1550 nm).
Les réseaux de télécommunications
reposent donc toujours sur deux systèmes, la radio et le câble qui
était coaxial est devenu optique.
L'avantage de la fibre optique par rapport au câble
coaxial (augmentation du pas de régénération et donc
diminution des répéteurs et des coûts de fabrication des
lignes de transmission) va trouver un champ d'application dans le domaine des
télécommunications très longues distances (en particulier
dans les lignes de transmission sous-marines) :les câbles optiques furent
envisagés dès lors que la fiabilité des composants
optiques permit de les immerger.
Le premier câble sous-marin transatlantique TAT 8
(Trans-ATlantic cable) utilisant des fibres optiques fut posé en 1988 et
offre une capacité de 280Mbit/s par paire de fibres à 1310 nm.
TAT 9 qui suivit en 1991, travaille quant à lui
à 1550 nm, avec une capacité de 560 Mbit/s par paire de
fibres.
La notion de ligne de transmission «tout-optique»
faisant appel exclusivement à la fibre
optique apparaît au début des années
1990.
De 1992 à 1996, vont se bâtir les réseaux
« tout-optique » de grande capacité utilisant la fibre
monomode standard appelée G-652 dans la norme ITU-T, chaque fibre
étant capable de transporter un débit de 2,5 Gbit/s avec un pas
moyen de régénération de 90 km.
I.2.
Généralités
I.2.1. Fibre optique
Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique
très fin qui a la propriété d'être un conducteur de
la lumière et sert dans la transmission de données et de
lumière. Elle offre un débit d'information nettement
supérieur à celui des câbles coaxiaux et peut servir de
support à un réseau « large bande » par lequel
transitent aussi bien la télévision, le téléphone,
la visioconférence ou les données informatiques. Le principe de
la fibre optique a été développé au cours des
années 1970 dans les laboratoires de l'entreprise américaine
Corning Glass Works (actuelle Corning Incorporated).
I.2.2. Structures et types
de fibres
Une fibre optique est constituée de 3
éléments concentriques comme représenté
ci-dessous:
Figure 1.1: Constitution d'une
fibre optique
Le coeur: C'est dans cette zone, constituée de verre,
que la lumière est guidée et se propage le long de la fibre.
La gaine: Couche de verre qui entoure le coeur. La composition
du verre utilisé est différente de celle du coeur.
L'association de ces deux couches permet de confiner la
lumière dans le coeur, par réflexion totale de la lumière
à l'interface coeur-gaine.
La couche de protection: c'est un revêtement de
protection mécanique généralement en PVC.
Ø Les deux types de fibre
La fibre multimode
La fibre monomode
Ø Perte du signal ou
atténuation
La lumière, lorsqu'elle se propage le long de la fibre,
s'atténue progressivement.
Cette atténuation s'exprime par une valeur en dB/km
(décibel par kilomètre).
Cette atténuation dépend de la longueur d'onde,
c'est-à-dire de la couleur (fréquence) de la lumière. En
conséquence la longueur d'onde de la lumière utilisée pour
transmettre un signal dans une fibre optique n'est pas choisie au hasard, elle
correspond à un minimum d'atténuation.
La courbe d'atténuation a l'allure suivante:
atténuation linéique (dB/km)
Les longueurs d'onde utilisées, et donc pour lesquelles
des sources lumineuses ont été développées sont 850
nm (nanomètres) et 1300 nm en multimode, et 1310 nm et 1550 nm en
monomode.
Exemple: Pour une utilisation à 850 nm,
l'atténuation de lumière dans la fibre est de 3 dB au bout d'1 km
de fibre (d'après le graphique).
Ø Bande passante
C'est une mesure de la capacité de transport de
données d'une fibre optique.
Par exemple, une fibre peut avoir une bande passante de 400
MHz.km (méga-hertz kilomètre). Cela signifie qu'elle peut
transporter 400MHz sur 1 km.
Une information (A, B ou C) se propage dans la fibre
Suivant n modes, ce qui la déforme, comme si elle se
« Dédoublait » n fois (par exemple sur le schéma
ci-dessus, le trajet suivant le mode 3 est plus long que celui suivant le mode
2, qui est lui-même plus long que le trajet Suivant le mode 1).
Si les informations arrivent trop rapprochées, elles
risquent alors de se mélanger, et ne sont pas
récupérables à la sortie de la fibre.
Il faut donc les espacer suffisamment, c'est- à- dire
limiter le débit.
Une information (A, B, C) se propage dans la fibre suivant un
seul mode, donc n'est déformée .on peut rapprocher beaucoup les
informations c'est-à-dire obtenir un débit plus bien plus
important
Cas Multimode
Cas Monomode
I.3. Avantages de la fibre
optique
Les principaux avantages de la fibre optique sont les
suivants:
· Faible atténuation: la fibre optique a une
atténuation moins importante que les conducteurs électriques, ce
qui permet de transmettre des informations sur de plus longues distances en
nécessitant moins de répéteurs.
· Grande bande passante: la fibre optique permet
d'atteindre des capacités de transport bien plus élevées
que le cuivre. Les bandes passantes typiques sont de 200 à 600 MHz.km
pour des fibres multimodes, et > 10 GHz.km pour des fibres monomodes,
comparées à 10 à 25 MHz.km pour des câbles
électriques usuels.
· Insensibilité aux perturbations
électromagnétiques: les fibres optiques sont immunes aux
parasites Électromagnétiques, et elles mêmes
n'émettent aucune radiation.
· Liaison non détectable: les câbles
à fibre optique étant dans la plupart des cas totalement
diélectriques, ils sont transparents vis- à- vis de tous types de
détecteurs.
· Isolation électrique: les fibres optiques
permettent d'effectuer des transmissions entre points de potentiels
électriques différents, et au voisinage d'installations à
haute tension.
· Taille et poids réduits: pour faire passer
une quantité d'informations équivalente, le volume et la masse de
câble à fibre optique à utiliser sont bien moindres qu'en
câble électrique.
I.4.
Inconvénients
Ø La difficulté de raccordement. La fibre optique
est une alternative de plus en plus répandue aux câbles
métalliques, qui utilise la lumière comme support des
informations plutôt que l'électricité. Il faut donc ajouter
deux étages transducteurs (les équipements destinés
à convertir les signaux), l'un au départ, pour assurer la
conversion électrique/lumière ; l'autre, à
l'arrivée, pour la conversion inverse.
Ø Coût d'exploitation élevé.
[2]
I.5.
Câbles optiques et leurs applications
I.5.1.
Câbles optiques
Fibre seule, c'est - à- dire les deux couches actives
(coeur et gaine) et la couche de protection plastique, a un diamètre
extérieur de 250 micros mètres
Elle est donc très fragile. Il faut donc constituer des
câbles pour renforcer cette fibre et la rendre manipulable plus
facilement. Il existe un très grand nombre de constructions de
câbles différentes.
I.5.2. Les applications
I.5.2.1. Les télécommunications
En télécommunications, la fibre optique est
utilisée pour la transmission d'information, que ce soit des
conversations téléphoniques, des images ou des
données.
C'est probablement l'un des domaines où l'utilisation
de la fibre optique est le plus important et a le plus d'avenir. Un fil de
cuivre ne peut supporter que quelques communications, contre 300000 pour la
fibre optique. Les fibres optiques sont alors utilisées en particulier
pour les réseaux à haut débits de l'ordre du gigabit par
seconde (câbles transatlantiques) avec une atténuation très
faible et grâce aux multiplexages, on atteint la centaine de
Gbits/s. [2]
Figure 1.2: une seule paire
de fibre
I.5.2.2 La médecine
La première utilisation d'envergure de la fibre optique
fut en médecine, domaine où elle est toujours grandement
utilisée aujourd'hui.
La fibre optique est utilisée en médecine tant
pour diagnostiquer des problèmes de santé que pour traiter
certaines maladies.
Pour le diagnostic, un câble de fibres optiques
transporte de la lumière à l'intérieur du corps. Cette
lumière est réfléchie par les organes internes et est
captée par un autre câble de fibres optiques qui achemine cette
lumière vers un système d'imagerie vidéo. Il est donc
possible d'avoir un aperçu de grande qualité de ce qui se passe
dans le corps, et ce, en temps réel. Un exemple de cette utilisation est
l'endoscope, particulièrement utilisé en
gastro-entérologie.
Figure 1.3: Un endoscope
Pour un traitement, la fibre optique sert à transporter
la lumière intense d'un laser à l'intérieur du corps
humain où elle interagira par effet thermique avec les tissus : en
chirurgie associée à un faisceau laser qui permet de
pulvériser un calcul rénal, découper une tumeur,
réparer une rétine...
Figure 1.4: chirugie
La fibre optique facilite donc le travail des professionnels
de la santé ainsi que la vie de leurs patients.
Les interventions sont moins complexes, moins
dangereuses et moins invasives que la chirurgie traditionnelle.
De plus, puisqu'elles ne nécessitent le plus souvent,
qu'une anesthésie locale, le patient peut subir l'intervention et
retourner chez lui la même journée.
L'application de ces techniques de diagnostic et de traitement
a donc eu une incidence importante sur le plan économique.
I.5.2.3. Les capteurs (température, pression,
etc.)
Un domaine où la fibre optique a trouvé une
application plus récemment est celui de la mesure.
La fibre optique, comme tout objet, subit les influences de
différents paramètres.
Elle sera, entre autres, légèrement
déformée lorsqu'elle est soumise à une pression, une
force, une contrainte ou une variation de température.
La déformation subite par la fibre optique aura une
influence sur la façon dont la lumière s'y propage. Il est
possible de mesurer ces modifications et de convertir cette mesure en
unités de pression, de température ou de force, selon ce qu'on
désire mesurer.
Ces capteurs ont l'avantage d'être très petits,
très précis et insensibles aux perturbations
électromagnétiques. [5]
Figure 1.5: Capteur pour
mesurer la pression dans les vaisseaux sanguins
I
.5.2.4.L'éclairage
Dans le domaine de l'éclairage, les fibres optiques
sont aussi très utilisées, en muséographie, architecture,
et aménagement d'espaces d'agrément public et domestique.
Enfin, dans le balisage, la décoration, la
signalétique d'orientation ou encore en signalisation routière,
les fibres optiques sont des outils couramment utilisés.
Figure 1.6 : Eclairage
CHAPITRE II : LA LIAISON
OPTIQUE
II.1. Définition de la
fibre optique
Une fibre optique est un guide d'onde cylindrique qui transmet
l'information sous forme de lumière à travers des longues
distances avec un débit élevé.
Elle peut être représentée par une partie
centrale (coeur) d'indice de réfraction n1 entourée
d'une gaine dont l'indice de réfraction n2 est
légèrement plus faible (Figure 2.1).
Le coeur, constitué d'un matériau
diélectrique transparent, est généralement de la silice
dopée en oxyde de germanium GeO2 et/ou de potassium
P2O5.
La plupart des fibres optiques ont un coeur de symétrie
cylindrique autour d'un axe noté Oz appelé axe de propagation.
La section transverse présente une différence
d'indice entre le coeur et la gaine qui peut être discontinue (fibre
à saut d'indice) ou graduelle (fibre à gradient d'indice)
.[19]
Figure 2.1 : schéma
simplifié de la fibre optique
II.2. Principe d'une liaison
optique
Comme nous l'avons vu en introduction, l'utilité de
transmettre l'information de manière optique, est d'obtenir des
débits de transmission très importants, et ceci sur les plus des
distances possibles. Les avantages de l'utilisation de la fibre optique sont
par exemple: la large bande passante (15 THz à ë = 1,3 et ë
= 1,5 ìm), donc des débits binaires élevés, leurs
affaiblissements minimisés, l'immunité
électromagnétique, la faible sensibilité aux facteurs
extérieurs (température, humidité..). Leurs faibles
encombrements et leurs faibles poids... en font un support de transmission de
premier choix.
Figure 2.2 schéma de
principe d'une ligne de transmission sur Fibre optique
L'idée, pour transmettre l'information sur fibre
optique, reste basée sur les principes, employés lors des
transmissions en bande de base.
Dans notre cas, le canal de transmission sera
réalisé à l'aide de fibre optique.
L'information sera codée (pour augmenter le gain de
transmission), convertie en signal lumineux, puis modulée avec une
source optique cohérente monochromatique (diode laser).
Permettant de porter le signal à ë = 1,55
ìm (fenêtre de transmission des systèmes actuels), bande
spectrale où se trouve l'atténuation minimale des fibres
optiques, qui sera de type monomodes, dont la principale caractéristique
est d'avoir une atténuation d'environ 0,2 dB/km, bien inférieure
aux autres type de fibre (gradient d'indice, multimode,...).
Propagé sur des distances, le plus souvent importantes
(milliers de km), atténué et dispersé, le signal optique
aura besoin d'être régénéré (R), remis en
forme (2R) voir re-synchronisé (3R), rôle que devront remplir les
répéteurs placés tout au long de la ligne. Enfin
l'information pourra être récupérée après
conversion optoélectronique (photodiode), remis en forme,
démodulée (filtre passe-bas) ou ramenée en bande de base,
re-synchronisée, puis décodée et corrigée (le taux
d'erreur binaire accepté dans les systèmes actuels est un
TEB<10-12 norme de l'UIT, Union International des
Télécommunication).
II.3. Différents type de fibre optique
II.3.1. Introduction :
Les fibres sont généralement
réalisées en silice avec des dopants modificateurs d'indice, tels
que GeO2. Un revêtement protecteur est utilisé pour
réduire la diaphonie entre fibres adjacentes et la micro courbure
augmentant la perte qui apparaît lorsque les fibres sont
appliquées contre des surfaces dépolies. Les fibres sont
généralement intégrées dans des câbles afin
d'être mieux protégées contre les conditions ambiantes.
II.3.2 Notions sur la fibre :
II.3.2.1 .L'onde optique
C'est une onde électromagnétique qui se propage
dans la fibre caractérisé par:
- Un champ électrique E.
- Un champ magnétique H.
- Une direction de propagation.
Figure 2.3 Constitution
générale d'une Fibre optique
II.3.2.2. L'indice de Réfraction :
On définit les milieux constituant la fibre optique
(coeur, gaine) par l'indice de réfraction n.
II.3.2.3. Le rayon optique :
C'est la trajectoire de l'onde électromagnétique
correspondant à la direction du vecteur d'onde.
II.3.2.4. Propagation dans la
fibre :
La propagation des rayons optiques se fait par la
réflexion successive sur l'interface coeur-gaine.
Pour que les rayons injectés dans la fibre soient
totalement réfléchis par l'interface coeur-gaine, il est
nécessaire que l'angle d'incidence soit supérieur à
l'angle critique, cette condition impose l'existence à l'entrée
de la fibre d'un cône d'acceptante (angle en sommet
2èAcc), à l'intérieur du quel tout rayon
injecté se propage par réflexion totale.
II.3.2.5. Ouverture
numérique :
C'est un paramètre important qui nous renseigne sur la
capacité qu'a une fibre pour propager les rayons optiques.
ON=sin (èAcc)
II.4. Différents type de
fibre optique
Suivant les modes de propagations qu'elles utilisent, les
fibres optiques peuvent être classées en 3 catégories:
ï Les fibres monomodes
ï Les fibres multimodes à saut d'indice
ï Les fibres multimodes à gradient d'indice
II.4.1. Fibre Monomode(SM)
Le diamètre de la fibre étant plus petit, elle
transporte le signal sur un seul chemin lumineux. Elle est surtout
utilisée pour des très longues distances. C'est ce type de fibre
qui présente les plus grandes performances mais son coût est
relativement élevé, et les raccordements sont très
délicats par rapport aux fibres multimodes. Diamètre du coeur 5
à 10 ìm, gaine 125 ìm ; Bande passante très
élevée de l'ordre du térahertz au km ;
Atténuation très faible 0.5dB/km à 13 ìm et
0.2dB/km à 1.55 ìm. Utilisée essentiellement par des
opérateurs des télécommunications. Actuellement des
liaisons de 100 à 500 km sans répéteurs sont possibles.
[12]
II.4.2. Fibre Multimode à
saut d'indice
La lumière se réfléchit angulairement (en
Zig-Zag).
C'est le plus courant dans les entreprises.
ï L'indice de réfraction du coeur de la fibre est
constant ;
ï Diamètre du coeur 50ìm ou 62.5ìm
le plus souvent, gaine 125ìm
ï Atténuation faible : 3dB/km à saut
0,85ìm
II.4.3. Fibre multimode à gradient
d'indice
La lumière suit une trajectoire sinusoïdale.
Elle est utilisée pour des lignes
téléphoniques de moyenne portée.
ï Diamètre du coeur 50ìm ou 62.5ìm,
gaine 125ìm
ï Atténuation faible : 3dB/km à
0,85ìm
II.4.4. La fibre optique
multi/monomode: comparaison
- La fibre multimode :
A été la première à être
utilisée.
Est facile à utiliser (gros coeur ~ tolérances
élevées) mais a une limitation intrinsèque de bande
passante.
Réservée aux courtes distances :
réseaux informatiques.
- La fibre monomode :
A une bande passante pratiquement infinie (en théorie)
mais requiert des composants chers et des tolérances faibles.
Est devenue la solution universelle des systèmes de
télécommunications.
II.4.5. Propagation multimode
On définit le paramètre V (fréquence
normalisée) avec a : rayon du coeur (V < 2.405 si monomode)
Ø Le rayon lumineux a plusieurs manières de se
propager dans le coeur de la fibre, chaque mode ayant une vitesse de
propagation propre (vitesse suivant l'axe de propagation)
II.4.6. Longueur d'onde de
coupure
Le guidage du mode varie avec la longueur d'onde :
- Aux grandes longueurs d'onde le mode est guidé.
- Aux courtes longueurs d'onde, le mode est guidé mais
des modes d'ordre supérieur sont guidés aussi.
La longueur d'onde de coupure est celle au-dessus de laquelle
la fibre devient monomode.
a = rayon du coeur
- En dessous de cl le mode fondamental perd de
l'énergie au profit de modes d'ordre supérieur.
II.5. Les fenêtres de transmission en
optique
Nous présenterons dans le tableau 2.1, les
fenêtres de transmission optique.
Fenêtre
|
Première
|
Deuxième
|
Troisième
|
Longueur d'onde
|
850nm
|
1300nm
|
1550nm
|
Type de fibre
Optique
|
Multimode
|
Multimode et
momomode
|
Monomode
|
Attenuation
|
Forte 2 à
4 dB/km
|
Faible(0,4 à 1 dB/km)
|
Tres faible(0,2
dB/km
|
Dispersion chromatique
|
Forte
|
Quasi nulle
|
Faible, non nulle, très faible dans les fibres a
dispersion décalée
|
Emetteurs
|
DEL,Lasers (très hauts débits)
|
DEL
|
Diodes laser DFB (monochromatique
|
Récepteurs (Matériaux)
|
Silicium
|
GaInASP/InPGe,HgCdte (très peu employés)
|
Applications
|
Transmissions courtes distances, réseaux locaux,
gigabit à très courtes distance
|
Transmissions moyennes et longues distances MAN et LAN haut
débit
|
Transmissions
très longues distances (WAN) et
amplification optique
|
Multiplexage
|
Entre les deux fenêtres par exemple : une par sens
|
«dense» (nombreux canaux dans la même
fenêtre)
|
Tableau 2.1. Fenêtre
de transmission
La première fenêtre à 850 nm (3,53.105
GHZ) correspond à l'utilisation de coupleurs à coût
minimal. Ce n'est pas l'optimum d'utilisation des fibres, mais dans les
liaisons à faible distance, comme dans les réseaux locaux, cette
fenêtre est parfaitement adaptée. Généralement, on
lui préfère la fenêtre de 1300 nm
(2,3.105 GHz), l'atténuation n'est alors que l'environ
0,5 dB/km. La fenêtre située à 1550 nm (1,93.105 GHz) a
l'avantage de ne présenter qu'une atténuation d'environ 0,2
dB/km, mais les coupleurs sont plus coûteux.
CHAPITRE III. LES EMETTEURS ET
RECEPTEURS DE LUMIERE
III.1. Les émetteurs (LED et LASER)
III.1.1. Introduction :
Cette invention consiste à réduire, supprimer ou
inverser les champs électriques par polarisation qui se produisent
naturellement dans un émetteur de lumière à
semi-conducteur avec couches de cristaux à croissance en direction
polaire, ceci dans le but d'améliorer l'efficacité de
fonctionnement de l'émetteur de lumière et le confinement du
vecteur.
Le procédé utilisé consiste à
réduire les différentes compositions n entre les couches de
cristaux adjacentes en agençant une ou plusieurs couches pour
générer des charges spatiales et des quasi-champs qui opposent
des charges induites par polarisation; incorporer au semi-conducteur diverses
impuretés qui s'ionisent dans un état de charge opposé aux
charges induites par polarisation; inverser la séquence des couches
atomiques chargées; inverser la séquence de croissance des
couches de type n et de type p dans le dispositif; utiliser un système
d'émission multicouche à la place d'une région
uniformément active; et/ou changer la constante du réseau
planaire du matériau.
Figure 3.1. Structure d'un émetteur optique
Emetteur optique comprend une source de
lumière à longueur d'onde variable
et un modulateur. Ce modulateur est utilisé pour moduler et
émettre la lumière émise de la source de lumière
à longueur d'onde variable conformément à des
données à transmettre.
L'émetteur optique comprend aussi une unité de commande
pour faire varier la tension de polarisation du modulateur. Cette unité
de commande est conçue de manière à faire varier la
tension de polarisation du modulateur en se basant sur la
puissance d'émission de lumière du modulateur. Cela se fait
pour effectuer une commande d'asservissement de la
puissance d'émission de lumière du modulateur pendant la
commutation de la longueur d'onde d'émission de la source de
lumière à longueur d'onde variable.
Le choix d'émetteur pour une communication optique
s'est porté essentiellement sur les semi-conducteurs vus leurs faibles
dimensions et leurs grandes fiabilités de transmissions.
III.1.1.1. Sources :
Les sources optiques sont des composants actifs dans le
domaine de la communication par fibre optique. Leurs fonctions fondamentales
sont de convertir une énergie électrique en une énergie
optique (conversion électro-optique) avec un rendement satisfaisant et
assurer un bon couplage avec la fibre. En télécommunication
optique la nécessité d'utiliser des bandes passantes de plus en
plus larges impose le choix des sources à spectres réduites
telles que les diodes laser (DL) et les diodes électroluminescentes
(DEL), ces deux sources sont réalisées à partir de
jonction PN polarisée en direct, le principe d'émission est
dû à la recombinaison des paires électron-trou.
A)
Les diodes électroluminescentes : DEL
Les diodes sont constituées, suivant le principe de
base, d'un cristal semi-conducteur
Possédant deux couches dopées de manières
: une couche P positive possédant des trous (emplacements où il
manque un électron pour que les atomes soient complets) et une couche N
négative possédant des électrons libres.
Une diode semi-conductrice qui émet de la
lumière par émission spontanée, est appelée diode
électroluminescente. La qualité de conversion du courant
électrique en lumière est décrite par le rendement
quantique, qui désigne le rapport entre le nombre de photons émis
par unité de temps et le nombre de charges transportées à
travers la jonction-PN de la diode semi-conductrice.
Les diodes électroluminescentes de structure simple, ou
homojonction, présentent deux inconvénients majeurs : la
lumière (générée) est émise dans toutes les
directions d'où pertes importantes et la largeur de signal émis
est grande, environ 40nm.
Par contre, leurs avantages sont une grande facilité de
" pilotage " et une durée de vie de l'ordre 105 à
107 heures.
Figure 3.2.
Caractéristiques spectacles de la DEL
B) Les diodes laser : DL
Depuis le début des télécommunications
par fibre optique, le choix des sources optiques s'est porté sur les
émetteurs à semi conducteur à cause de leurs petites
dimensions en rapport avec celles du coeur des fibres optiques, de la relative
facilité que l'on a à moduler directement la lumière
émise en agissant sur le courant, de leur spectre optique relativement
étroit et de leur faible consommation énergétique.
[7]
Ainsi la diode laser est la source la mieux adaptée
pour les télécommunications optiques car elle permet d'avoir la
meilleure efficacité de couplage optique avec la fibre.
LASER est l'abréviation de Light Amplification by
Stimulated Emission of Radiation
Signifie amplification de lumière par émission
stimulée de rayonnement. Contrairement à la diode
électroluminescente où l'émission est
spontanée.
Les diodes laser se caractérisent par
l'étroitesse de la longueur d'onde qu'elles émettent, le spectre
émis se composant de plusieurs raies centrées autour de la
longueur d'onde principale.
Figure 3.3
caractéristiques spectacles de DL
Les caractéristiques spectrales des sources:
? Les systèmes des longueurs pratiques utilisent des
sources à semi-conducteur émettant autour de
ë=0,85ìm, ë=1,3ìm ou ë=1,55ìm (les bandes
de fréquences utilisées autour de ces trois longueurs d'onde sont
appelées « fenêtres de télécommunication
»).
? Les sources sont caractérisées par leur
spectre et leur diagramme de rayonnement.
? La puissance de sortie: pour augmenter la portée
d'une liaison on doit émettre la plus grande puissance possible sans
néanmoins dépasser un certain seuil (20kw/cm2).
? Actuellement le seul type de source utilisée est la
diode laser qui présente un spectre de raies très fines (entre
0,2 et 1Mhz lorsque le laser émet 1mw).
B.1. modulateurs :
Un modulateur, c'est un système capable de modifier les
paramètres de la lumière
(Essentiellement amplitude et ou phase ; mais cela pourrait
être : polarisation, direction de propagation, fréquence,
répartition de modes, etc.) en fonction d'un signal de commande. Un
modulateur est un système d'interaction.
Les interactions entre phénomène physique de
nature différente mécanique (ou élastique), acoustique,
magnétique, etc.
On peut moduler ces sources de deux manières
différentes :
B.1.1. Modulation directe : on agit sur le
courant de jonction qui provoque l'effet laser.
En première approximation, la puissance optique
délivrée varie linéairement en fonction du courant.
Ce type de modulation provoque une modification dynamique du
spectre due à la conversion amplitude-fréquence et du diagramme
de rayonnement, avec des effets nuisibles aux grandes vitesses de
modulation.
B.1.2.Modulation externe : le champ
émis par la source n'est pas modulé et passé par un
circuit optique spécial où l'on peut provoquer une modulation de
phase ou d'amplitude. Les modulateurs d'amplitude ne présentent aucune
propriété de linéarité mais introduisent beaucoup
moins de conversion amplitude-fréquence.
Le signal modulé envoyé dans la fibre est donc
nettement moins affecté par ce phénomène mais
également moins puissant que dans le cas de la modulation directe.
Le principe physique utilisé dans ces modulateurs
externes est soit la variation de l'indice de réfraction soit la
variation de l'absorption (dispositifs à base de semi-conducteurs)
III.2. Les Récepteurs
(Photodiode PN, PIN et APD...)
III.2.1. Introduction :
Le but du récepteur est d'extraire avec des moyens
fiables l'information transmise à partir du signal optique
reçu.
III.2.2. Photodétecteurs
:
Le photodétecteur est un semi-conducteur de jonction PN
polarisé en inverse permet la conversion du signal optique reçu
(les photons) en signal électrique par l'effet
photoélectrique.
III.2.2.1. Effet
photoélectrique :
Sous l'effet d'un photon d'énergie suffisante, un
électron est arraché de la bande de valence et passe dans la
bande de conduction, produisant une paire de porteurs libre
électron-trou.
Ces porteurs sont dissociés par le champ
électrique et participent à la création d'un
photocourant.
III.2.2.2. Différents types
de photodétecteurs :
Les photodiodes peuvent être classées en deux
catégories : celles qui n'ont aucun gain
interne PN et PIN, et celles qui ont un gain interne AVALANCHE
(APD).
· PIN: Positive Intrinsic Negative Photodiodes.
Ce sont également des dispositifs à
semi-conducteurs qui possèdent une région intrinsèque
(faiblement dopée) prise en sandwich entre une région de type p
et une région de type n.
Lorsqu'il est polarisé en inverse, ce composant
émet un courant proportionnel à la puissance optique
incidente.
· APD: Avalanche Photo Diode. Ce sont des composants
semi-conducteurs qui réagissent à l'intrusion de photon dans la
zone de jonction PN par le déclenchement d'une avalanche
électronique.
Ce phénomène crée un courant
électrique conséquent à partir de très peu de
photon incident.
Les photodétecteurs de type APD présentent de
meilleures performances à 2,5 et 10 Gb/s que les types PIN.
Leur coût est également plus élevé.
Néanmoins, pour les débits élevés à 40Gb/s,
des prototypes de photodiodes de type PIN surpassent les types APD.
Les types PIN pourraient alors reprendre du terrain à
ces fréquences sur le type APD.
C)
Caractéristique d'un photodétecteur :
Le photodétecteur est caractérisé par
:
· Rendement quantique :
Il nous renseigne sur le taux de conversion des photons en
paires électron-trous. Il est définit comme étant le
nombre d'électron crées (ne), et le nombre de photon incident
(np).
Nq
· Longueur d'onde de coupure :
Elle correspond à la longueur d'onde maximal ëc
qui peut être absorbé par un matériau
donné.
ë= ëc ? Photon incident
absorbé(création d'une paires électron-trou).
ë> ëc ? Photon incident non absorbé.
· Sensibilité :
Elle caractérise le rendement global de conversion de
la puissance lumineuse.
CHAPITRE IV : LA TECHNIQUE DE
MULTIPLEXAGE ET FILTRAGE OPTIQUE
IV.1. La technique de multiplexage
IV.1.1. Introduction
générale
Le multiplexage est une technique permettant de
véhiculer plusieurs signaux indépendants à travers un seul
support de transmission via un signal composite. Le multiplexage a pour effet
évident de réduire le nombre de fils nécessaire à
la lecture de plusieurs capteurs et est d'autant plus incontournable que leurs
nombre est grand. Il n'aura échappé à personne que dans
nos voitures et nos maisons le nombre de capteurs a explosé depuis une
dizaine d'années rendant incontournables le recours à des
techniques de multiplexage. Le fil de téléphone en est un parfait
exemple : il n'ya que quelques années cette paire torsadée
ne nous permettait que de téléphoner. Aujourd'hui presque tout le
monde reçoit par cette même et unique paire torsadée
Internet, la Télévision et bien sûr le
Téléphone ...et le mieux ce que l'on peut
téléphoner tout en étant sur Internet et en regardant la
Télévision. Un dernier point sur cet exemple : pour
permettre cette évolution, il a quand même valu retirer le filtre
de votre ligne téléphonique .C'est important, qu'il soit temporel
ou fréquentiel, un système de multiplexage nécessite un
accroissement de la bande passante du canal de transmission par rapport
à un système non multiplexé (pour Internet et
Téléphone, c'est un peu plus subtil, mais l'idée y est
quand même). [20]
Afin de limiter les risques d'engorgement des canaux de
transmission utilisés, il convient de rendre multiples, ou
"multiplexer", les possibilités d'accès à un canal
donné (cf. Figure 4.1).
Le multiplexage est l'opération qui consiste à
grouper plusieurs voies, attribuées chacune à une communication,
de façon à les transmettre simultanément sur le même
support physique (câble, fréquence porteuse d'une liaison
radioélectrique, satellite, ...) sans qu'elles se mélangent ou se
perturbent mutuellement.
A la réception, un démultiplexage aussi parfait
que possible doit permettre de séparer ces voies et de les restituer
sous leur forme originale. Ce partage des ressources disponibles
nécessite que chacune d'entre elles soit isolée des autres, il
faut donc s'assurer de l'orthogonalité des ressources.
La bande passante potentielle d'une fibre optique,
définie comme la fenêtre sur laquelle l'atténuation reste
suffisamment faible pour permettre la transmission, est très importante.
Elle est de 15 THz autour de chacune des fenêtres
1.55ìm et1.3ìm. Théoriquement, on peut atteindre des
débits extrêmement élevés. Cependant, l'utilisation
de cette capacité rencontre de nombreux problèmes, ne serait-ce
que la dégradation due à l'interférence entre symboles
provoquée par la dispersion de la fibre, qui devient de plus en plus
importante lorsque le débit augmente, et le traitement
électronique des signaux avant la modulation et après la
détection.
C'est pourquoi diverses solutions ont été
imaginées pour profiter des capacités de la fibre optique et donc
augmenter le transfert d'informations sur un même support.
Dans la plupart des cas, le principe reste identique :
utiliser N signaux au débit nominal D équivalent en terme de
capacité à un signal au débit N*D : c'est ce qu'on appelle
le multiplexage.
Les débits transportés sont désormais
plus importants. Le signal concentré des flux d'origines diverses est
appelé signal multiplex. Pour préserver l'intégrité
de chaque signal sur le canal, le multiplexage introduit, entre les signaux,
une séparation temporelle, spatiale ou fréquentielle.
Figure 4.1 Multiplexage des
possibilités d'accès à un canal donné.
Toutes ces liaisons peuvent être bilatérales
(duplex).
Il existe essentiellement trois formes de multiplexage dans la
gamme radiofréquence et
hyperfréquence : le multiplexage fréquentiel ou
spectral (FDM, Frequency Division Multiplex, ou FDMA, Frequency Division
Multiple Access), le multiplexage temporel (TDM, Time Division Multiplex, ou
TDMA) et le multiplexage de code (CDM, Code Division Multiplex, ou CDMA).
Dans les deux premiers cas, on fractionne en temps ou en
fréquence un canal de transmission pour le répartir entre
différents utilisateurs.
Dans le troisième cas, ce sont les utilisateurs qui
sont rendus orthogonaux entre eux. Ces différentes formes de
multiplexage sont la plupart du temps combinées dans les systèmes
existants, ainsi qu'avec le multiplexage "géographique" : si deux
ensembles émetteur/récepteur sont suffisamment
éloignés l'un de l'autre, ils peuvent utiliser la même
fréquence sans interférer (voir l'organisation cellulaire des
communications mobiles, illustrée sur la Figure 4.1).
Enfin, une nouvelle forme de multiplexage, spécifique
à la propagation sur des fibres optiques, s'est récemment
développée : le WDM (Wavelength Division Multiplex).
IV.2. Les différents types
de multiplexages
IV.2.1. Multiplexage
fréquentiel : FDM
Les utilisateurs se partagent le canal en fréquence,
comme illustré sur la Figure 4.2. Cette technique est l'une des plus
anciennes : elle est utilisée depuis environ un siècle.
Transmission ne s'effectue pas en Bande de base mais avec différentes
translations de fréquence sur un même support Physique, chaque
canal étant associé à une bande de fréquence et une
porteuse (10 000 Voies entre 4 et 60 Mhz): défavorable en
numérique. Chaque utilisateur à qui le système a
alloué un canal de fréquence peut émettre en continu, mais
seulement dans le canal de fréquence qui lui est attribué. A la
réception, un filtre passe-bande sélectif est utilisé pour
démoduler le signal correspondant à un unique utilisateur tout en
évitant les interférences avec les signaux présents dans
d'autres domaines fréquentiels. [6]
Figure. 4.2. Principe du
multiplexage FDM.
Par exemple la première étape d'une transmission
téléphonique analogique regroupe douze voies de 4 kHz comprises
entre 60 et 108 kHz. De même, les canaux de télévision d'un
même secteur sont espacés de 8 MHz.Il est à noter enfin que
toutes les méthodes de multiplexage ont toujours une composante FDM, ne
serait-ce que parce que le spectre radiofréquence est
séparé en plusieurs bandes dédiées à des
applications différentes.
IV.2.2. Multiplexage temporel :
TDM
Les utilisateurs se partagent le canal en temps, comme
illustré sur la Figure 4.3. Celui-ci est découpé en
intervalles de longueur fixe. Un émetteur n'émet pas en continu,
mais seulement à certains de ces intervalles, et ceci de manière
périodique.
Figure 4.3. Principe du
multiplexage TDM.
Une application pratique concerne la téléphonie
numérique.
Chaque voie de 4 kHz est échantillonnée à
8 kHz et les échantillons codés avec 8 bits.
Ät vaut alors 125 ìs et N est choisi égal
à 32. Les 8 bits de chaque voie correspondent donc à 3,9
ìs et la transmission s'effectue à 2048 Kbits/s = 2 Mbits/s. Il
s'agit du MIC 30 voies, deux voies étant réservées aux
contrôles. Le standard européen de téléphonie mobile
GSM utilise la technique TDMA (combinée au FDM) pour multiplexer des
canaux espacés de 200 kHz.
Ces canaux sont par exemple au nombre de 124 autour de 900 MHz
(norme GSM900, Global System for Mobile communication, en développement
depuis 1993), et 375 autour de 1800 MHz (norme DCS1800, Digital Communication
System, en développement depuis 1996).
IV.2.3. Multiplexage de code :
CDM
Pour une transmission numérique, on peut envisager de
permettre à n voies de transmettre leur information simultanément
et dans la même bande de fréquences (cf. Figure 4.4).
Les utilisateurs qui sont acceptés par le
système peuvent émettre en continu dans toute la largeur de bande
disponible (qui reste cependant limitée par un multiplexage FDM
supplémentaire).
La discrimination des n voies doit alors être
réalisée par l'usage de codes orthogonaux entre eux (codes
à inter corrélation nulle), dont les éléments sont
appelés "chips" ou bribes. On obtient ainsi un multiplexage de codes par
"étalement de spectre" : chaque utilisateur émet avec un code qui
lui est propre, les données à émettre étant
"étalées" par un code de débit plus élevé
que celui des données. Chaque récepteur corrèle les
signaux multiplexés qu'il reçoit avec la séquence
convenue, caractéristique de son émetteur partenaire. Il
reconstitue ainsi l'information qui lui est destinée, tous les autres
signaux du multiplexage résultant en corrélation nulle.
Les émissions dues aux autres utilisateurs sont vues
comme un pseudo-bruit à large bande.
Figure 4.4 : Multiplexage CDM
La norme américaine IS95 (ou CDMA One) de
téléphonie cellulaire de 2ème
génération est basée sur l'utilisation de cette technique
d'accès multiples. L'espacement entre les 20 différents canaux
(autour de 800 ou 900 MHz, gérés par FDM) est d'environ 1,23 MHz.
La norme UMTS (Universal Mobile Telephone System) utilisera également un
mode d'accès multiple du type CDMA (on envisage en fait l'utilisation de
deux variantes possibles de la technique CDMA suivant la bande de
fréquence utilisée).
IV.2.4. Multiplexage temporel
optique (OTDM).
Le multiplexage temporel peut être réalisé
optiquement. L'émetteur est constitué de N sources optiques en
parallèle modulées au débit Db bits/s. Cette technique
nécessite que les signaux optiques soient ensuite codés de type
RZ pour que les impulsions codées aient désormais une
durée inférieure à T/N et que le multiplexage optique
puisse se faire sans recouvrement optique.
Par exemple, un signal modulé à 40 Gbits/s peut
être obtenu par multiplexage des sorties codées RZ de 4
modulateurs optiques attaqués par des trains à 10 Gbits/s.
Figure 4.5: Schéma du
multiplexage OTDM.
IV.2.5. Multiplexage en longueur
d'onde : WDM
Ce type de multiplexage est utilisé pour la propagation
sur des fibres optiques (monomodes) qui présentent des largeurs de bande
disponibles extrêmement importantes (des liaisons à 5 Gbit/s par
longueur d'onde sont actuellement en exploitation, des liaisons à 10
Gbit/s sont en cours de déploiement, et des démonstrateurs
à 20 Gbit/s ont déjà été
réalisé). [16]
Il consiste à exploiter simultanément plusieurs
"fenêtres" optiques sur la même fibre. La combinaison des
émissions à des longueurs d'ondes différentes peut
être faite à l'aide d'un coupleur. La séparation des
longueurs d'onde à la réception exige une fibre optique
sélective en longueur d'onde.
IV.2.5.1. Principe
La technologie WDM est née de l'idée d'injecter
simultanément dans la même fibre optique plusieurs trains de
signaux numériques à la même vitesse de modulation, mais
chacun à une longueur d'onde distincte. A l'émission, on
multiplexe N canaux au débit nominal D, à la réception, on
démultiplexe le signal global N x D en N canaux : la fibre transporte un
multiple de N canaux ce qui est par conséquent équivalent en
terme de capacité à N fibres transportant chacune un canal. Avant
l'avènement du multiplexage en longueur d'onde, la seule manière
d'accroître la capacité d'une liaison optique était de
rajouter des lignes de transmission et l'empilement des
répéteurs-régénérateurs. De ce fait, en
technologie WDM, un seul amplificateur optique se substitue aux N
régénérateurs en chaque site de ligne, procurant ainsi une
économie d'équipements croissante avec la longueur de la liaison
et le nombre de canaux.
Ce fut le véritable point de départ du
développement des systèmes de transmission longue portée
(typiquement entre 150 et 600 km)
Figure 4.6 : Opportunité
d'utilisation du multiplexage couplée à l'amplification
optique.
Figure 4.7 : Schéma
de principe du multiplexage WDM.
L'utilisation du multiplexage WDM nécessite un ensemble
de diodes lasers émettant à des longueurs d'onde
différentes mais assez proches (dans le voisinage des 1550 nm), et de
multiplexeurs/démultiplexeurs optiques pour combiner/séparer
l'ensemble des signaux optiques dans/de la fibre.
Après avoir défini le principe
général du multiplexage en longueur d'onde, il est à
présent opportun de voir comment et quels sont les composants mis en
oeuvre pour le réaliser. [16]
IV.3. Technique de filtrage en
optique
Le rôle du filtre en longueur d'onde est de
sélectionner un canal parmi M différentes porteuses du
Multiplex.
Les filtres sont classifiables selon plusieurs
familles :
· Filtre interférométrique de
Fabry-Pérot.
· Filtre interférométrique de Mac-Zender
· Filtres de Bragg
· Filtres acousto-optiques et électro-optiques.
· Les filtres résonateurs qui feront l'objet de
notre simulation
IV.3. 1. Les
paramètres essentiels
La bande de fréquence appelée Tuning Range délimite la bande ou le filtre est
réglable.
Typiquement on trouve =4.4 THz centré à 193.1 THz.
L'espacement minimum entre 2 canaux juxtaposés
(sélectivité) afin d'assurer un cross talk minimum, , sachant que l'écart entre deux canaux du multiplex est en
général de 0.8 nm. [1]
Le nombre maximal de canaux N en maintenant un cross talk
minimum, N = /
D'autres paramètres sont aussi nécessaires pour
analyser un filtre : temps d'accès, dépendance en fonction
de la polarisation, consommation de puissance .Bien qu'il existe une grande
diversité de filtres en optique, dans notre étude nous nous
sommes intéressés aux filtres résonateurs car les
recherches ont révélé que ce sont eux qui
réalisent un filtrage ultra sélectif qu'exige le multiplexage
WDM.
IV.3.2. Résonateur optique
en anneau
IV.3.2.1. Définition et
caractéristique d'un résonateur optique en anneau
Un résonateur en anneau est un dispositif dans lequel
certains rayons lumineux sont susceptibles de rester confinés
grâces à des miroirs sur lesquels ils se
réfléchissent.
Ce type de dispositif a plusieurs résonances ce qui le
rend très utile pour filtrer différentes longueurs d'ondes.
Nous avons deux types des résonateurs optiques, qui
sont les résonateurs à modes galerie et boucles de fibre. Les
modes galeries sont excités par le laser porteur de l'onde
hyperfréquence. Le laser utilisé pour la caractérisation
de ces résonateurs est un laser à fibre dopée erbium
amplifié de très faible largeur de raie et les modes boucles de
fibre travaille avec un peigne de fréquences unique dans le
résonateur
D'autre part, le couplage du laser dans ce résonateur
devient direct en utilisant des lasers fibrés, ce qui permet d'avoir un
couplage stable, mais aussi d'intégrer le système.
IV.3.2.2. Structure et
principe de fonctionnement
Un résonateur optique en anneau est constitué de
quatre ports répartis sur deux guides plans symétriques
renfermant un anneau et dans le quel une partie de la lumière incidente
dans le port « input » sera couplée selon une
condition spécifique dans l'anneau, où un autre
phénomène surgit, la lumière s'interfère sur
elle-même et gagne en intensité après plusieurs tours
suivant l'interférence constructive. Cette lumière sera de
nouvelle couplée et envoyé vers le port
« drop ».
[5]
Figure 4.8. Schéma de
principe d'un résonateur optique en anneau.
IV.4. Conditions
nécessaires de fonctionnement
Le fonctionnement d'un résonateur optique en anneau
repose sur trois phénomènes optiques fondamentaux à
savoir : la réflexion totale interne, l'interférence
lumineuse et le couplage optique :
§ Réflexion totale interne:
Il existe deux conditions nécessaires pour que le
guidage optique d'une onde électromagnétique soit possible.
D'abord sur les indices de réfraction :
v il faut obligatoirement que n2 soit
supérieur à n1 et n3. Ensuite sur les
angles :
v il faut que l'angle d'incidence doit être
supérieur à l'angle critique déduit à partir des
lois de Snell-Descartes
Figure 4.9 :
Réflexion totale interne
§ Interférence lumineuse
Le phénomène d'interférence se produit
lorsque deux ondes de même nature se propagent dans la même
direction, pour former une onde dont l'amplitude dépend des phases de
celles-ci. Lorsque les ondes sont en opposition de phase, on parle
d'interférence destructive, l'onde qui en résulte est nulle.
Mais lorsqu'elles sont en phase, l'interférence est dite constructive et
l'onde qui en résulte prend pour amplitude, la somme des amplitudes des
deux ondes. [1]
Figure 4.10 :
Interférence lumineuse
§ Le couplage optique
Le passage de la lumière du guide d'entrée vers
l'anneau représente la partie la plus importante pour avoir un bon
fonctionnement, le couplage optique est dû à la nature ondulatoire
de la lumière, il dépend de trois paramètres :
v la distance entre le guide d'onde et l'anneau
v la zone de couplage
v l'indice de réfraction du milieu entre le guide
d'onde et l'anneau.
Pour le couplage optique optimal, la distance entre l'anneau
et le guide d'onde doit être très petite pour faciliter le
passage, si cette distance est grande, la lumière passe directement
à travers le guide d'onde sans passer dans l'anneau .Aussi le choix du
rayon de l'anneau est très important car celui-ci doit être grand,
pour qu'il y ait plus d'interaction avec le guide, en d'autres termes la
courbure de l'anneau à laquelle la lumière va être
couplée doit être grande.
Couplage optique
Figure 4.11 : Couplage optique
CHAPITRE V : SIMULATION D'UN
RESONATEUR OPTIQUE EN ANNEAU VIA FULLWAVE
V.1. Description du logiciel de
simulation
V.1.1.1. Introduction :
La modélisation des cristaux photonique
nécessite en général un gros investissement en
programmation et en analyse numérique et constitue une activité
exigeante en compétence et en temps.
Plusieurs méthodes de simulations sont utilisées
pour l'étude de ces matériaux, comme la méthode des
différences finies dans le domaine temporal (Finite Différence
Time Domaine, FDTD), la méthode des ondes planes (Plane Wave
Expansion, PWE), la méthode de la décomposition en mode propre
(Eigen Mode Expansion, EME),...etc.
La méthode FDTD et la méthode des ondes planes
sont les plus utilisée pour La Modélisation. Nous avons
utilisé le BandSOLVE et le FullWAVE pour modélises des
structure à bande interdite photonique 2D, pour ce travail nous avons
utilisé le BandSOLVE pour calculer les diagrammes des bandes interdites
et le FullWAVE pour calculer l'intensité du mode de défaut.
V.1.1.2. Le simulateur
Rsoft :
La fenêtre de programme de CAD comporte une barre de
menus en haut de la fenêtre, d'une barre d'outils qui porte plusieurs
icônes et la ligne d'état (voir figure 5.1).
Figure 5.1:La fenêtre principale de Rsoft.
· BandSOLVE :
BandSOLVE est un module de simulation pour la
génération et l'analyse des structures à bandes interdites
photoniques. Ce module de simulation utilise la méthode des ondes planes
pour calculer les bandes interdites structures périodique.
BandSOLVE est idéal pour la réalisation de
structures de bande pour les structures à bande interdite photonique
classique tels que des guides d'ondes 2D et 3D à cristal photonique, des
sites de défauts. En outre, il peut être appliqué à
des structures de fibres tels que les fibres à cristal photonique et des
fibres à bande interdite photonique, qui sont particulièrement
difficiles pour les autres techniques de simulation.
En particulier, BandSOLVE est particulièrement utile
pour l'optimisation des propriétés de structure de bandes des
cristaux photoniques, qui sont ensuite simulées dans le FullWAVE
d'examiner la propagation de la lumière dans les matériaux
BIP.
Figure 5.2: La fenêtre
principale de BandSOLVE (a).
· FullWAVE :
Le moteur de simulation FullWAVE est une partie de Rsoft
photonique, Il est basé sur la méthode des différences
finies dans le domaine temporel (FDTD). Il calcule le champ
électromagnétique en fonction du temps et de l'espace dans une
structure d'index donné en réponse à une excitation
électromagnétique donnée. Le FullWAVE est idéal
pour étudier la propagation de la lumière dans une grande
variété de structures photoniques.
Figure 5.3: La fenêtre
principale de simulateur FullWAVE (a).
V.2. Présentation des
paramètres de simulation
Le résonateur que nous allons étudier
présente les caractéristiques suivantes:
Ø Largeur du guide d'onde : 0.2 ìm
Ø L'indice de Réfraction du coeur:1.4
Ø Différence d'indice normalisée :
2
Ø Longueur d'onde : 2 ìm
Ø Gap:0.2 ìm
Ø La longueur du Guide: 0.5 ìm
Ø Le Rayon de l'anneau : 1.7 ìm
V.3. Les étapes de la
simulation
Pour créer cette structure; on ouvre l'interface du
logiciel Rsof CAD une fois le logiciel ouvert ;on clique sur l'icône
New Circuit au top à gauche. Il faut s'assurer que l'outil de
simulation est mis sur FullWAVE/FDTD. Cette boîte de dialogue fait
apparaître des paramètres par défaut pour la structure, on
effectue des modifications selon les paramètres qu'on s'est fixé
au départ ; à la fin on appuie sur OK
Figure 5.4: Fenêtre
des paramètres de travail
· Déclaration des variables à
utiliser :
Avant de dessiner la structure de l'anneau, nous allons,
créer plusieurs variables qui seront utilisées plus tard pour
définir la géométrie de la structure parce que
certaines des variables ne figurent pas dans la liste que le logiciel propose
par défaut, donc selon l'usage on ajoute d'autres variables. Pour y
arriver, on clique sur l'icône Edit Symbols et on définit les
variables suivantes : Gap = 0.2, L = 0.5,
R = 1.7, R1 = R-width/2, and R2 = R+width/2. On
dessine en premier lieu l'anneau. notons en passant qu'il est possible de
changer, supprimer et ajouter autant de variables qu'on veut. Il suffit de
cliquer sur la variable et choisir soit delete symbol si on veut supprimer ,new
symbol si on veut ajouter et confirmer en cliquant sur accept symbol. Une fois
tout est fait cliquer sur ok pour aller à l'étape suivante.
Figure 5.5:Fenêtre
de déclaration des variables
· Dessin de la structure de l'anneau
Nous allons commencer par dessiner un guide circulaire pour
l'anneau. On dessine en premier un disque ; à partir du top menu,
choisir : Options/Insert/Lens...une boîte de
dialogue permettant d'entrer les propriétés apparaît comme
indiqué ci bas. Change Waveguide Width to 2*R2, Front Radius to R2 and
Back Radius to -R2. Cela permettra de créer un disque circulaire avec un
rayon égal à R2. Une fois que cela est fait on on appuie sur
OK
Figure 5.6:
Définition des Propriétés de l'anneau
Après avoir cliqué sur OK, nous devons voir
l'anneau qui apparaît dans la fenêtre de simulation ;on peut
augmenter la visibilité de l'anneau en sélectionnant
View/Full et puis View/Regrid à partir du
top menu du logiciel.
Figure 5.7: Structure de
l'anneau
Nous allons maintenant placer deux disque concentriques pour y
arriver, on sélectionne le premier disque et on fait sa copie . On
clique sur l'icône Select Mode, on fait un clic gauche sur le disque.
Ensuite on clique sur l'icône Duplicate Selection ; ensuite click
droit sur le disque, un deuxième disque apparaît, une boite de
dialogue permettant d'entrer les propriétés du nouveau disque
apparaît, Change Waveguide Width to 2*R1, Front Radius to R1, Back
Radius to -R1 et Index Difference pour être 0.
Maintenant on clique sur More... et on met sur Display
Color to Yellow, met Priority Level to 1, et on met le Ref Background Index
to background_index+delta. Après avoir tout mis on appuie sur ok pour
aller à l'étape suivante.
Figure 5.8:
Paramètre de l'affichage de l'anneau
Maintenant l'anneau est fini on va dessiner les guides
d'ondes. On clique sur l'icône segment mode et de là on dessine
le premier segment en maintenant le bouton droit enfoncé vers le bas.
une fois le segment est mis en place, on fait le clic droit sur le segment pour
faire apparaître les propriétés du guide d'onde. On met
Starting Vertex X to R2+Gap+width/2, the Starting Vertex Z to -R2-L et puis
Ending Vertex Z to be Offset from Component 3, Vertex 0 with Parameter Value
equal to 2*(R2+L). Cela définit la longueur du segment ainsi que la
distance entre l'anneau et le guide d'onde ; appuyez sur OK pour
valider.
Figure 5.9:
Définition des paramètres du premier guide d'onde
Alors comme on a besoin de deux segments on sélectionne
le premier segment et on fait sa copie. Pour y arriver on fait le clic gauche
sur le premier segment, ensuite le clic droit et par après le clic
gauche sur l'icône Duplicate Segment. Ensuite le clic droit sur le
segment pour changer certains paramètres : Starting Vertex X to
-R2-Gap-width/2. Cela permet de bouger le segment sur l'autre côté
de l'anneau. Appuyez sur OK pour voir la structure complète
c-à-d l'anneau avec les guides. Comme le montre la figure ci-dessous.
Figure 5.10: Structure
complète de l'anneau .
· Vision du profile d'indice
Pour voir le profil d'indice dans l'anneau, on clique sur
l'icône Display Index Profile et on change Display Mode pour
être ContourMap (XZ).
Figure 5.11:
Paramètres du profil d'indice
Après avoir entré les valeurs de Domain Min/Max
, Slice Step , Compute Step , appuyez sur . OK pour voir le profile d'indice
et une figure suivante apparaît
Figure 5.12: Affichage du
profil d'indice
· Insertion des time monitors
L'étape suivante consiste à insérer des
time monitors dans le design qui pourra être utilisé pour les
analyses de la simulation. Nous allons utiliser 2 time monitors pour mesurer
le champ qui est transmis et celui qui est extrait.
à partir du top menu, on sélectionne
Options/Insert/Time Monitor. Change X and Z vertex
Reference pou être Offset, Z Parameter Value to -0.5, X and Z vertex
Reference To: to Component 4, Vertex 1. enfin, on change le Time Monitor Type
pour être Overlap, the Time Average pour être Auto, and the
Frequency Analysis to FFT. Ce time monitor est placé au top du guide
d'onde gauche, et va mesurer le champ qui existe pour la simulation dans cette
guide d'onde c-à-d. Le champ transmis à travers le port output
pour l'excitation CW.
Figure 5.13:
Définition des paramètres du premier time monitor.
Comme on a besoin de deux time monitors. On va tracer l'autre
pour y arriver, on sélectionne le time monitor déjà
tracé et on fait sa copie. On fait cela en cliquant sur le time monitor
avec le bouton gauche et on appuie sur l'icône Duplicate
Sélection ; ensuite le bouton droit sur le même time monitor
pour accéder aux propriétés où on va changer
certains paramètres. Comme suit :X and Z Reference Type to Offset,
Z Parameter Value to 0.5, X Reference To: to Component 3, Vertex 0, Z Reference
To: to Component 3, Vertex 0, Time Monitor Type to Overlap, Time Average to
Auto, and Frequency Analysis to FFT. Ce time monitor sera placé au
bas du second guide qui sera à droite de l'anneau. Il va mesurer le
champ extrait. C'est-à-dire sur le port drop . appuyez sur OK pour
afficher une structure complète comme le montre la figure ci-dessous.
Maintenant la simulation dans l'anneau peut commencer.
Figure 5.14: Structure
complète de l'anneau avec time monitor
· Simulation
La partie qui reste parle de l'analyse de la simulation sous
deux aspects: le mode Pulsed et le mode CW ; nous allons parler en premier
du mode pulsed. Ce mode montre le spectre de fréquence pour l'anneau
dans les deux ports output et drop.et l'autre mode CW va nous permettre de
visualiser le comportement de l'anneau une fois la longueur d'onde de
résonnance est atteinte. On va voir que le champ finit par passer dans
le second guide d'onde et sort par le port drop.
· Description du chemin de simulation
Avant de passer à la simulation, nous devons
spécifier le chemin du champ et la durée d'analyse pour tracer
le spectre fréquentiel. Pour cette exemple, nous voulons lancer le champ
à partir du port input du premier guide d'onde à gauche. Pour
indiquer ce chemin, on clique sur l'icône Edit Pathways et on choisit
New Pathway. On fait le clic gauche sur le segment, et il apparaît
avec une nouvelle couleur qui est verte. On clique sur OK, on clique sur
l'icône Edit Launch Field et on met Launch Pathway à 1. Et puis
Launch Type est mis sur Slab Mode , on fait OK
· Traçage du spectre en longueur
d'onde
on clique sur l'icône Perform Simulation pour
spécifier les paramètres de simulation. Le Time Step doit
être assez élevé pour satisfaire la condition de
stabilité. Ensuite on donne Grid Size values of 0.02 ìm que nous
allons utiliser, on met Time Step à 0.0135. le Stop Time doit
être assez élevé pour pouvoir enregistrer le maximum
possible du temps de réponse du systeme. Cela maximise
l'efficacité de la FFT pour le calcul de la réponse
fréquentielle. Dans ce cas , on met Stop Time à
2^13*fdtd_time_step. Pour diminuer la durée de la simulation, on met
field Update Time à 10*fdtd_time_step comme cela, la fenêtre de
simulation graphique va mettre à jour le résultat chaque les 10
time steps. Aussi, on met le Monitor Time to fdtd_time_step. Enfin, on met l'
excitation à Pulsed et on entre un Output File Prefix like
ring_pulse1
Figure 5.15. Paramètres
de simulation
Ensuite, on clique sur le Output... button. In FDTD Output
Options box, on peut changer les options des variables de sortie. On doit
s'assurer que Time Monitor, Wavelength Monitor, et Frequency Monitor sont mis
à Yes. On clique sur OK pour fermer cette boîte de dialogue.
Après cela, on clique sur Display. On met Outline
Color à Black comme cela, on pourra facilement bien voir les courbes
dans la fenêtre de simulation. On clique sur OK pour lancer la
simulation. La simulation va continuer jusqu'à ceque le Stop Time soit
atteint. Quand la simulation est complète ; on verra comme le
montre la figure ci bas le résultats des tracés recueillis
à partir des time monitors.
Figure 5.16. Résultat de
simulation sous l'excitation pulsed
Pour voir le spectre en longueur d'onde on clique sur
l'icône View Graphs et on sélectionne le nom du fichier qu'on a
enregistré.
On verra quelque chose qui ressemble à la figure
ci-dessus.
Figure 5.17.Traçage du
spectre en longueur d'onde
Cette figure nous montre la transformée de Fourier de
la réponse du système, si on remarque que le graphe a une
faible résolution, pour améliorer sa résolution, le Stop
Time doit être augmenté. Cela parce que si le nombre
d'échantillons est élevé cela fait augmenter la
résolution de la transformé de Fourrier.
Pour augmenter la résolution, on clique sur
l'icône Perform Simulation et on augmente le Stop time pour être
2^15*fdt._time_step .on entre une nouvelle variable de sortie dans Output
File Prefix like ring_pulse2 et de là on peut constater que la
résolution a été améliorée.
· Simulation pour le mode
d'excitation CW
Dans pulsed simulation, nous avons trouvé le spectre en
longueur d'onde de l'anneau. Pour t CW excitation, nous allons nous focaliser
sur la résonance autour de 1 .997ìm...autrement dit on va
voir le comportement de l'eau à la résonance , on clique sur
l'icône Edit Global Settings et on change the Free Space Wavelength to
1.977.
Et puis on clique sur l'icône Perform Simulation et on
change pulsed excitation pour être CW. Ausi ,on change Stop Time to
2^14*fdtd_time_step et on entre une nouvelle variable de sortie dans Output
File Prefix, comme par exemple ring_cw. Nous allons maintenant voir le
résultat du système pour CW à cette longueur d'onde de
résonance.on clique sur
OK pour lancer la simulation qui donne quelque chose qui
ressemble à la figure suivante :
Figure 5.18.
Résultat de simulation sous l'excitation CW
Ces résultats de la simulation pour CW nous
montrent qu'on a atteint la résonance que le calcul du pulsed
excitation avait prédit. En utilisant, les deux sortes d'excitations
pulsed and CW,nous avons calculé la réponse spectrale de
l'anneau et nous avons constaté le fonctionnement de l'anneau
à la résonance. Comme la figure ci-dessus le montre, au
départ ,on a un signal de sortie nul sur les deux ports de sortie Pass
et drop et après un certain temps on commence à voir d'abord un
signal de sortie sur le pass tandis que le signal de sortie sur le port drop
reste nul pendant un certain temps. Après un moment, on remarque que
certaines longueurs d'ondes sortent par le port drop et de là on voit
bien que le filtrage a eu lieu parce que on ne voit que certaines longueurs
d'ondes à la sortie du port drop ce qui correspond bien au principe du
filtrage qui consiste à laisser passer une gamme de longueur d'onde et
bloquer d'autres.
CONCLUSION GENERALE
En abordant notre travail de fin d'études, notre
objectif primordial était d'étudier la Liaison de Transmission
par fibres optiques.
En effet, dans les années à venir, les
technologies optiques continueront de faire face à la demande croissante
de capacité, conséquence inévitable de la
généralisation d'Internet et des services plus orientés
vers la vidéo par exemple.
Ces caractéristiques font des fibres optiques le
support privilégié dans le domaine des
télécommunications à haut débit et à une
grande distance, dans les applications aéronautiques et navales et dans
les transmissions de données en milieu perturbé.
En outre, nous avons vu après simulation sous RSOFT
les différents résultats générés de
l'émission jusqu'à la réception. Nous avons simulé
un résonateur optique en anneau
Ainsi, la fibre optique représente assurément le
meilleur moyen actuel pour transporter de très hauts débits
d'informations numériques, et les besoins dans ce domaine ne vont
probablement pas cesser d'augmenter très fortement dans un avenir
proche.
Enfin, l'étude de support de transmission par fibre est
trop vaste, notre travail s'est limité à l'Etude d'une liaison de
Transmission par fibre optique et le principe de filtrage optique . Suite au
manque de moyens matériels appropriés notre travail s'est
limité à la simulation. Les promotions à venir pourront
évaluer la qualité de la liaison. Cela permettrait
d'évaluer l'influence supplémentaire des différentes
connexions sur la qualité de la liaison. Ainsi le résultat de ce
test pourra être comparé à celui présenté
simulation
BIBLIOGRAPHIE
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