1.3. Rapport du chercheur à l'objet
Aujourd'hui, la criminologie s'intéresse à la
question environnementale plus particulièrement aux effets
néfastes que découleraient de la megestion de l'environnement.
Etant étudiant en criminologie économique et environnementale,
nous avons choisi de travailler sur la gestion des espaces verts à
Lubumbashi à l'issue de nos études de baccalauréat.
Les espaces verts contribuent à l'équilibre
écologique de la ville ; de plus en plus, le monde lutte contre le
réchauffement climatique et les polluants d'origine humaine, les espaces
verts jouent le rôle de neutralisation de nombreux gaz se trouvant dans
l'atmosphère. La vie est possible sur la terre suite à la
présence d'autres espèces. Lorsqu'on les détruit, il y a
non seulement l'apparition des problèmes de changement climatique mais
aussi la disparition d'une génération des espèces
importantes.
Parmi les raisons personnelles qui nous ont amené
à travailler sur les espaces verts, dans un premier temps, ces espaces
faisaient la fierté de la capitale du cuivre ; de nos jours, ils
sont en train d'être effacés de la carte géographique au
profit des stations de carburant et aussi spoliés par les habitats
précaires sous prétexte de diminuer l'insalubrité et
l'insécurité dans la ville de Lubumbashi.
La seconde raison est que nous nous souvenons bien
qu'autrefois nous avions l'habitude dès qu'il est 17h 00 ou 18h 00, de
nous réunir sur un jardin, qui constituait l'espace vert de la Commune
Katuba. La majorité des jeunes faisaient leurs rencontres là-bas
et les autres y partaient pour les affaires personnelles.
Une année plus tard, le site a été
récupéré par un homme d'affaire pour y ériger une
station de carburant. Après quelques années, il a
été aménagé dans la Commune de Kamalondo un bon
espace vert très important pour la Commune au croisement de l'avenue
Babemba et le boulevard Katuba. Les jeunes talentueux de cette Commune avaient
pris l'habitude chaque week-end d'y présenter les spectacles musicaux,
théâtraux et d'autres manifestations ; nous partagions juste
de bons moments et même lorsque nous étions stressés, il
suffisait d'y rester seul pendant certaines heures pour retrouver
l'équilibre psychique.
Vers 2015, il y a eu des « on-dit »
faisant l'objet de l'attribution du parc à une autorité de la
place. On a cru à une simple spéculation, pourtant ceci s'est
avéré fonder. Premièrement, c'était un
député qui avait pris possession pour s'octroyer afin d'y
implanter ses propres activités de vente de bières.
Il n'avait pris qu'une portion de l'espace pour ses
activités et la partie restante était réservée aux
activités de jeunes du quartier. Quelques mois plus tard, nous avons
trouvé un enclos en tôles, personne ne pouvait alors y
accéder sous peine d'être réprimés par les gardes
qui avaient été mis à sa protection. En fait,
c'était alors une autre personne plus influente que le
député désigné. Pire encore, le nouveau possesseur
gourmant qu'il était, est allé au-delà des limites du parc
occasionnant un contentieux parcellaire avec une église environnante.
Deux semaines plus tard, la construction était
lancée à une vitesse peu ordinaire. Certes, nous croyions en la
construction d'un super marché, il nous semble que c'est une station de
carburant doublée d'un super marché. C'est en fait une
troisième station qui y était érigée dans presque
moins de cinquante mètres carrés, plus précisément
dans l'angle compris entre le boulevard Kyungu wa Kumwanza et l'avenue Babemba.
Tous ces constats nous ont amené à choisir ce thème pour
en faire une recherche scientifique qui du reste cadre avec notre formation en
criminologie économique et environnementale.
|