WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation sur le fonctionnement de services de sécurité et leur rôle dans la politique extérieure

( Télécharger le fichier original )
par Blaise MBULA KILIMBALIMBA
Université technologique Bel Campus - Licence 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 4. Evaluation du rôle et de la place des services de sécurité

Dans l'élaboration et la conduite de la politique extérieure

Les services de sécurité ou de renseignement ont un rôle très important à remplir et ont une place important à occper.ces services sont les yeux et les oreilles de autorité surtout pour le président de la république qui est le consommateur des informations glanées pour une prise de décision efficace en politique étrangère.

Tout au long de cette, vaste littérature, nous avons essayé de démontrer que la collaboration doit exister entre les divers services de sécurité, et entre les services et l'administration des affaire étrangères et celle de la coopération internationale. C'est une condition sine qua none dans la mesure où elle permet à ces deux entités d'accomplir leurs missions et avoir leurs raisons d'être.

Les services de sécurité ou de renseignement peuvent faciliter la tache à la diplomatie de bien jouer sont, rôle surtout en matière d'élaboration des stratégies de travail, de position à adopter sur telle ou telle situation sur la scène internationale. Comme nous l'avons souligné plus loin que la politique extérieure est une politique de décision. Or le renseignement constitue la clé de toute décision.

Suntzu a dit que « le renseignement est le prélude de la victoire » et il ajoute que « percez à jour les plans de l'ennemi et vous saurez quelle stratégie sera efficace et laquelle ne le sera pas. Donc ne sont que ces organismes qui sont conçu et actionnés en vu d'apporter les renseignements nécessaire à la prise de décision. En effet, il est évident que le rôle et la place de service de sécurité sont plus qu'important pour diverses raisons ;

- Ils permettent au gouvernement de savoir prendre des positions justes par rapport à ses amis ou ses ennemis ;

- Ils assurent la prévention et la répression secrète vis-à-vis des pays amis ou ennemi ;

- Ils constituent la référence en matière de préparation des important s pour l'élaboration des stratégies qui fonts le soubassement de la politique extérieure du pays, à court, moyen, et long terme ;

- Ils constituent la banque des données.

Pour mieux fonctionner, jouer son rôle et maintenir sa place dans la politique extérieure, les services de sécurité ou de renseignement ont grandement besoin de l'administration des affaire étrangère .Mais il se fait qu'en terme de collaboration d'abord, il existe une certaine méfiance vis-à-vis des agents des renseignements tant au niveau interne qu'au niveau de l'administrateur. Délateurs parce qu'en tout temps ils incriminaient leurs collègues par des bulletins d'information envoyé à l'administration générale de leurs services.

Leur travail était vu de mauvais oeil, cela a cause ne rupture de confiance. Cette rupture s'est également manifestée dans le chef de nos compatriotes qui se sont immigrés à l'étranger qu'il, devant constituer de bonnes sources d'information, refuseront de collaborer au vu d'un passé terni et susciteront ainsi un mépris.

En deuxième lieux, on peut relever la marque de culture du renseignement auprès de la population congolaise. Il faut se dire que chacun sait qu'une culture ne se décrète pas. Toute la population congolaise devra savoir quel le renseignement est comme une arme nécessaire à la victoire nationale .amener la population à une prise de conscience et intégrer à sa culture que l'information nécessaire est toujours disponible à 90%, c'est question simplement d'organiser magistralement sa collecte et son exploitation.

L'activité de renseignement est donc moralement légitime, intellectuellement nécessaire, stratégiquement l'affaire du décideur et quotidiennement celle de tous et de chacun. Après cette phase de persuasion, on doit passer à la phase ou cette culture devra être fondée dans la vie quotidienne.

Un exemple frappant est qu'en Allemagne, servir dans les renseignement c'est faire un métier de seigneur, pour les Anglais, c'est une activité de gentleman ,en Israël et en Russie, c'est l'élite des cadres qui font partie du Mossad ou du F.S.D Ainsi doit se faire un jour une prise des conscience nouvelle du monde qui nous entoure, au terme de la quelle chacun aura découvert la facteur renseignement et adopter d'utiles certitudes :

- Au monde bipolaire, scindé en « amis «  et ennemie » créant un menace militaire, succédé un environnement flou, instable, globalement concurrentiel (guerre économique) et hyper médiatisé (guerre des informations) réclamation des risques multiformes et imprévisibles ;

- Aujourd'hui, la richesse des nations n'est plus la production industrielle (20% de l'activité) ni agricole (4%), mais celle des services (76%) ; ce donnaient est celui de l'organisation et des savoir- faire ;il est l'objet principal de la recherche de l'information (espionnage scientifique et technologique ) ;

- Le renseignement précède la décision ; on dit intégrer le renseignement dans le processus qui mène à la formulation des instructions. Il faudra persuader noter population que la nation a aujourd'hui besoin de toutes les capacités intellectuelles des membres : des celles de membres du renseignement qui prévient et celle de leurs concitoyens, afin qu'ensemble, ils préparent les congolais à maitriser l'information - renseignement, clé du « nouveau monde » qui vient : Ainsi va naitre une synergie majeur et régnera enfin l'intelligence.

Au cours de cette évaluation il a été constaté qu'il apparaît une inadéquation entre les besoins exprimer et les moyens mois en oeuvre.

Le professeur Vuvu nous a dit que « la politique extérieure est un sport de compétition », si l'on n'est pas fort, on risque d'être avalé. Donc il faut se préparer en termes des moyens énormes en oeuvre .L'acquisition de la nouvelle technologie en matière de renseignement fait défaut (matériels d'écoute, de surveillance, d'identification, etc.) Kidima ne stigmatise que « la communauté de renseignement aux U.S.A bénéficie d'un budget annuel pour l'année 2005 de 45 milliard de dollars ».

Le personnel qui est affecté dans les missions diplomatique doit bénéficier des avantage qui vont leur permettre de mieux entreprendre leur travail qui est double, d'une part celui d'assurer la représentation de l'Etat et d'autre part celui de rechercher les informations, il doit avoir une motivation intime de servir et la conviction qu'il est en guerre, alors que le reste du pays vit confortablement en paix. Le manque de moyen et d'objectifs bien définis ne permet pas de mener des études fiables qui peuvent orienter les décisions dans la politique extérieure.

On doit également admettre que la notion de sécurité, depuis un certain nombre d'années, a quitté le terrain politique pour se lancer vers le champ économique comme espace de manoeuvre. Les contrôles de ressource énergétiques, l'approvisionnement en matière première, le haut degré de perfectionnement technologique,... constitue actuellement des domaines où se mènent les guerres secrètes. On doit mener les études et assurer des informations spécialisées au personnel pour faire face à ce nouveau défi.

Nos service se trouvent maintenant devant le nouveau phénomène de disparition des informations des frontière nationales (Etat-nation-souveraineté territoriale se brouillent), le risque de migration massive de population et la transnationale des entreprises, qui font d'un allié économique, un concurrent potentiel. On peut ajouter la modification des menaces et de leur perception, lé rôle joué par l'information et la communication dans la vie quotidienne, l'explosion des techniques d'acquisition et de traitement des informations, l'interpénétration des domaines jusque là séparer.

Ces facteurs contraignants font que nos service doivent modifier l'approche de sécurité et du renseignement par des nouvelle stratégies Suntzu nous dit que « l'ordre ou le désordre dépendant de l'organisation. »Donc il nous faut réorganiser toute les services de sécurité ou de renseignement se doivent de disposer des forces dites spéciales. Plusieurs puissance étrangère en disposent et possèdent des moyens matériels et humains important allouant des gros avions à long rayon d'action à l'unité commando amphibies.

Les forces conventionnelles sont difficiles à mettre en oeuvre, on utilise dans ces opérations clandestines des petites unités très mobiles et surentraînées capables d'agir en un temps record dans un autre territoire.

La R.D.C disposait cette force de dissuasion à l'époque de Mobutu. C'est la Force d'intervention spéciale, une unité qui avait bénéficié d'un apport des instructeurs sud-africains, mais qui n'existent plus. L'absence de ces forces spéciales est très préjudiciable dans la mise en oeuvre de la politique extérieure. Donc il est impérieux de reconstituer ces forces au niveau de l'A.N.R. ou L'E.M.R.M, deux rand services qui exercent conjointement leurs activité à l'extérieure du pays.

Hérité du colonisateur belge est toujours d'application quoique quelques aménagements sont apportés çà et là. Notre système est partagé entre deux idéologies policières pour la sécurité intérieure et militaire pour la défense des frontières. Contrairement à certaine p puissances anglophones et germanophones qui ont su détacher le renseignement de ces deux contraintes originelles pour en faire une culture spécifique. L'exemple le plus frappant est le Japon en créant son service de renseignement a choisi le modèle allemand et envoyé des officiers en stage à Berlin, recevant des instructeurs allemands les officiers le plus traditionaliste y participèrent en se faisant barbiers, cuisiniers, jardiniers, domestiques... On a su organiser L'ouverture des centres de documentation à l'extérieur du pays et développer systématiquement le tourisme. De ce fait, le Japon a su drainer le maximum d'informations ciblées, par l'organisation intégrée de ces services, il a donné un exemple quotidien d'exploitation rationnelle et surtout de diffusion intelligente de l'information utile à ceux qui en ont besoin. Un autre aspect dans l'évaluation de la place et du rôle de services de sécurité et de renseignement dans la politique extérieure est la prise en compte de l'influence de réseaux d'information.

Le développement des réseaux d'information contenue introduit le temps réel dans les prises de décisions, imposant au décideur non seulement le canal des medias mais leurs rythmes propres .Les possibilités de manipulation et de désinformation sont les revers de l'information généralisée et il convient d'exercer une grande vigilance dans ce domaine par les services de sécurité eu de renseignement.

Ces nouvelles règles du jeu entre dans la réflexion stratégique et imposent une attention particulière dans la conduite et élaboration de la politique extérieure. Les conflits qui medias ne sont plus seulement des spectateurs mais des acteurs des crises et des conflits qui présent sur leur conduite ou leur issue. En conséquence, la planification de la politique étrangère devra prendre en compte, de plus en plus tôt, leur présence sur l'échiquier international. Ainsi, la gestion médiatique devient l'un des éléments de la stratégie de politique internationale. L'information est désormais au coeur de toute politique étrangère tant sur le plan de la diplomatie, et la défense que du renseignement.

En somme, au vu de tout ce qui précède, nous pouvons affirmer que les services de sécurité et de renseignement congolais occupent une place prépondérante dans la politique extérieure. Mais pour ce qui est de leur rôle, nous avons constaté plusieurs défaillances tant au niveau de la conception, de l'organisation, de l'exploitation qu'au niveau des moyens matériels et humains utilisés.

Cette ébauche sur la place et le rôle des services de sécurité en RDC nous a permis de saisir les différents services qui opèrent dans le pays et leur implication dans la politique exterieure.il en est suivi d'une évaluation de leur rôle et leurs place qui a été faite d'une manière scientifique. Nous le crayon fermement que d'autres chercheurs vont essayer après nous de percer ce domaine combien important pour le développement de la nation.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway