2.1.1.5. La neutralisation et
le non-alignement
Ce principe a pris corps à la conférence de
Bandoeng en 1955 et celle de Belgrade en 1963. Ce pays participants ont
voulu garder une neutralité face aux deux blocs qui dirigeants alors le
monde capitalistes ou socialiste. Ce principe étant compris comme
affirmation de notre souveraineté, la RDC entend rompre la pratique
d'une diplomatie d'implication dans le jeu des grandes puissances.
Par conséquents, la RDC devra désormais
s'atteler à s'élever en acteur de la vie internationale,
à sauvegarder son indépendance et à affermir son
identité. En somme, elle se doit d'être de ses
intérêts dans le concert des nations.
2.1.1.6. La coopération
internationale, régionale et sous régionale
En vue de raffermir et d'intensifier ses relations avec tous
les pays du monde, la RDC, s'est engagée à promouvoir une
coopération basée sur le respect des engagement qui tiennent
compte des intérêts réciproques, de l'équité
et de la bonne fois dans l'interprétation des textes des accords
conclus.
L'initiative et la conclusion de tout accord de
coopération doivent prendre en compte l'intérêt
supérieur de la nation. Dans ce domaine, le respect de la transparence
dans la négociation, la conclusion et la procédure de
ratification doivent être strictement respectés.
L'application de ce principe tend à consolider et
garantir notamment:
- La coopération bilatérale,
- La coopération régionale et sous
régionales,
- La coopération avec des organisations
internationales.
Du fait des difficultés rencontrées dans les
années passées pour obtenir de l'aide de la part des
occidentaux, la RDC a développé des relations plus
intensifiées avec les pays du Sud.
Outre les différents principes que nous venons
d'énumérer dans l'élaboration et la conduite de la
politique étrangères, on tient également compte de
plusieurs facteurs déterminants qui seront analysés dans le
point suivant.
2.1.2. Facteurs
déterminants de la politique extérieure
Ces facteurs constituent un ensemble d'éléments
qui influencent le comportement des agents ou des diplomates à
l'extérieur et également influencent la prise de décision
en matière de politique étrangère. Ils sont
classés en deux catégories : Interne et Externe.
Sur le plan interne, on tient compte de la géographie,
de l'histoire, des ressources naturelles, de la démographie, de la
situation géographique. A ceux-ci s'ajoutent la forme de l'Etat, la
personnalité du chef de l'Etat, de l'organisation des partis politiques
des relations, de l'opinion publique, etc.
Sur le plan externe on doit savoir que l'Etat subit
l'influence du système international et doit adapter sa politique en
rapport avec les situations qui prévalent sur la scène
internationale. L'Etat est censé de protéger ses
intérêts, lorsque ces derniers sont garantis, il peut maintenir
ce statut quo mais à contrario il peut utiliser la diplomatie et en
dernier recours la guerre.
Par ailleurs l'histoire, la géographie, les ressources
naturelles, la démographie, l'organisation militaire,... de ces Etas
avec qui l'on veut entrer en coopération, sont des facteurs
extrêmement importants qu'il faut tenir compte. Pour ce qui est de la
RDC, sa politique étrangère n'est rien d'autre que l'extension
de son histoire géographique.
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