2.3.4.2. Sur le plan économique
Les pillages consécutifs et l'abandon des champs ont
exacerbé le délabrement du tissu économique de Kaniola. La
population de Kaniola avait perdu tous les biens de la maison :
l'élevage, jusqu'à devenir elle-même le propre butin des
agresseurs. Ces derniers avaient ouvert un centre commercial pour les captifs
des incursions diurnes et nocturnes vers différents sites dans la
forêt entre Nindja et Kaniola (par exemple : Lushozi, Migani,
Kasirusiru - Lwampusè). Ils exigeaient un montant énorme en
argent pour la libération des butins. Soit un montant de plus de 500 $US
(cinq cents dollars américains) par captif. Celui (ou celle) pour qui
ses proches n'ont rien trouvé en termes de libération est
égorgé(e) sans procès.
2.3.4.3. Sur le plan éducatif
Les nombreux méfaits ont affecté la
société en général et la famille en particulier. On
peut notamment en citer :
Ä Une baisse de l'éducation et/ou de
l'instruction,
Ä Un surpeuplement des classes surtout dans les
écoles du Centre,
Ä Le taux de déperdition est élevé
surtout chez les filles,
Ä L'immoralité observée chez les enfants
surtout chez les plus jeunes,
Ä Le vagabondage sexuel et surtout la
prolifération des IST.
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