Chef de Travaux
B.P. 854/Bukavu
REALISATION D'UN ESPACE COLLABORATIF DE PARTAGE
D'INFORMATIONS D'UN MILIEU RURAL EN LIGNE.
CAS DU GROUPEMENT DE KANIOLA PAR FACEBOOK
INFORMATION®
Incontestablement avec les Nouvelles
Technologies de l'Information et de la Communication
NTIC, et en l'occurrence le réseau
grand public
Facebook, les femmes et les hommes
s'affirment et se confirment
Obstétriciens obstinés de
l'information.
Rares étaient les personnes qui
s'occupaient de l'information jadis.
Maintenant, l'information c'est l'affaire de
tous avec l'imposant Internet !
Avec l'émergence du Web 2.0, cette
planète - la
Terre change son initial T en I :
Internet pour une Terre véritablement
rétrécie.
Outre-Atlantique, Europe, tiers-monde :
vos ovations aux fiables
NTIC - maçons sûrs du Village
Planétaire !
(c)BIRHASHWIRWA BACISHOGA2015
EPIGRAPHE
« Il vaut mieux de faire l'information que de la
recevoir ; il vaut mieux être acteur que critique ».
Winston Churchill
« L'information et l'humanitaire sont le
remède contre les douleurs extrêmes ».
Bernard Kouchner
« Si vous avez l'impression d'être trop petit
pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et
vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir ».
Dalaï Lama
« Le monde du partage devra remplacer le p artage du
monde ».
Claude Lelouch
BIRHASHWIRWA BACISHOGA
IN MEMORIUM
L'information s'est propagée comme une trainée
de fumée
Dans les journaux, de bouche à oreille, de
téléphone à téléphone, par SMS ou par texto,
Par radiodiffusion, par télévision, par
Internet...
Oui, nombreux compatriotes de notre génération
ne sont plus
Oui, nombreux parents ne sont plus
Oui, nombreux frères et soeurs ne sont plus
Ils ont rendu l'âme en victimes innocentes des champs de
bataille imposés à Kaniola !
Les pertes humaines...
A vous tous partis dans l'au-delà : Vous nous
manquez...
Aujourd'hui, vers un Kaniola de Pèlerinage avec un
Congo nouveau, vous n'êtes plus là !
Comme disait Birago Diop : « Les morts ne sont pas
morts »,
Nous savons que vous êtes toujours vivants à
jamais dans nos souvenirs.
Reposez en paix !
BIRHASHWIRWA BACISHOGA
Je dédie ce travail
:
Spécifiquement à maman Vénansia M'BASHIZI
et papa Paulo BACISHOGA qui m'ont ouvert les yeux sur terre et surtout pour
m'avoir inscrit à l'école.
Spécialement à mon grand frère Dr.
BARHANYWANWA Balyahamwabo Hubert J. pour son initiative décisive de ma
réintégration à l'école secondaire et qui, m'a tant
encouragé jusqu'au jour d'aujourd'hui.
A toute la grande famille Shamantu-Cibunga notre lignage.
Aux regrettés amis d'enfance et/ou compagnons de lutte
scolaire massacrés à Kaniola.
A tous les étudiants, chercheurs et politiques
Africains conscients que le devenir de nos milieux ruraux est entre nos
intentions culturelles, patriotiques et citoyennes.
BIRHASHWIRWA BACISHOGA
REMERCIEMENTS
Avant que ne débute cette présentation de la
Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un
milieu rural en ligne : cas du groupement de Kaniola par
Facebook - que soit loué à jamais le Nom Miraculeux de
l'Eternel mon Dieu créateur !
Mes remerciements vont d'abord à mon directeur de
recherche, le CT TASHO Kasongo Issa pour sa rigueur scientifique, sa vigilance
fidèle et particulière qui n'est pas sans danger, à des
recherches suivant des voies mal jalonnées.
Je remercie aussi le CT CIRIMWAMI BARHATULIRWA pour ses
conseils bénéfiques concernant la problématique de ce
mémoire.
Je remercie particulièrement le CT BUZIGIRE MUFANZARA
Bertin pour avoir accepté de lire et de corriger grammaticalement ce
mémoire.
Je tiens à remercier aussi le Maître
Poète MUZALIA Zamusongi pour avoir lu et approuvé
l'Acrostiche INFORMATION®
par laquelle s'ouvre ce mémoire.
Je remercie tous les enseignants de la Section Commerciale,
Administrative et Informatique et surtout ceux du Département
d'Informatique de Gestion de l'ISP-Bukavu.
Me remerciements aussi à tous les enseignants de
l'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu qui m'ont fait part de
leurs remarques ou suggestions pour une bonne finesse de ce mémoire. Je
n'oublierai jamais les conseils directeurs de certains de ces enseignants dans
la cantine Chez Da-Jacky de l'ISP-Bukavu.
Je remercie très sincèrement mes personnes
ressources : Innocent NTACOBASIMA pour m'avoir permis de consulter les
archives dans le bureau du groupement de Kaniola même le dimanche ;
Oscar ZIHALIRWA, Innocent CIREMWA et Antoine MUGISHO pour leurs entretiens
fructueux concernant le groupement de Kaniola.
Je manque un jargon idoine afin de remercier ma famille qui,
sans elle, je pourrai ne pas avoir l'occasion et la volonté de
fréquenter l'école primaire, secondaire et l'enseignement
supérieur qui m'offrent cet espace de m'adresser, aujourd'hui, au monde
sans frontière.
Mes remerciements loyaux vont respectueusement aux
personnes-acteurs qui, consciemment ou inconsciemment ont participé
à la réalisation de ce mémoire ; enfin au groupe
Les Halabukeurs qui est notre cadre de réflexion participative.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Répartition de la population du
groupement de Kaniola
Tableau n°2 : Les villages du groupement de
Kaniola
Tableau n°3 : Maisons incendiées à
Kaniola de 2000 à 2005
Tableau n°4 : Statistiques des méfaits dans
le groupement de Kaniola
Tableau n°5 : Répartition de la population
selon les catégories
Tableau n°6 : Sexe des enquêtés
Tableau n°7 : Ages des enquêtés
Tableau n°8 : Profession des enquêtés
Tableau n°9 : Sous-groupement d'origine des
enquêtés dans le groupement de Kaniola
Tableau n°10 : Enquêtés qui
possèdent des téléphones
Tableau n°11 : Marque de téléphone en
possession
Tableau n°12 : A accès des
enquêtés à Facebook
Tableau n°13 : Enquêtés capables de
créer un compte Facebook
Tableau n°14 : Enquêtés ayant un compte
Facebook
Tableau n°15 : Enquêtés qui souhaitent
créer un compte Facebook
Tableau n°16 : Importance de Facebook
Tableau n°17 : Enquêtés informés
de l'existence de la page Facebook Tout sur Kaniola
Tableau n°18 : Enquêtés
déjà membre de la Page Tout sur Kaniola
Tableau n°19 : Genre d'informations à poster
sur la Page Facebook Tout sur Kaniola
Tableau n°20 : La Page permettrait à nos villages
d'être informés au jour le jour
Tableau n°21 : La Page contribuera au
développement de Kaniola par l'information
Tableau n°22 : La page contribuera au
développement de Kaniola par la promotion de l'info
Tableau n°23 : Autre voie de développement
par l'information à part Tout sur Kaniola
Tableau n°24 : Problèmes rencontrés
lors de la connexion à Facebook
LISTE D'ILLUSTRATIONS
Illustration n°1 : Le Sphinx 5.1.0.7
Illustration n°2 : Notification de prix
Illustration n°3 : Page Facebook officielle du
Président des USA
Illustration n°4 : Page Facebook officielle du
Président de la France
Illustration n°5 : Page Facebook officielle de la
Maison BMW
Illustration n°6 : Page Facebook officielle du
Professeur Pougala
Illustration n°7 : Page Facebook officielle du Saint
Père
Illustration n°8 : Les navigateurs
Illustration n°9 : Saisie et validation de l'URL -
www.facebook.com
Illustration n°10 : Page d'inscription sur Facebook
Illustration n°11 : Photo profil par défaut
sur Facebook
Illustration n°12 : Le téléphone
Itel it5120
Illustration n°13 : Visibilité de la page
`Tout sur Kaniola'
ACRONYMES, SIGLES &
ABREVIATIONS
Admin : Administrateur
AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la
Libération du Congo
BDOM : Bureau Diocésain des OEuvres
Médicales
BMW : Bayerische Motoren Werke (société
industrielle allemande constructrice d'automobile et motos...)
CDPCL : Centre Diocésain de Pastoral,
Catéchèse et Liturgie
CS : Centre de Santé
CT : Chef de Travaux
Dr. : Docteur
DUDH : Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme
Fréq. : Fréquence
GPRS : General Packet radio Service
HGR : Hôpital Général de
Référence
ISP-Bukavu : Institut Supérieur
Pédagogique de Bukavu
ISSR/Bukavu : Institut Supérieur des Sciences
Religieuses de Bukavu
IST : Infection Sexuellement Transmissible
Nb. cit. : Nombre cité
NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et de
la Communication
ONG : Organisation Non Gouvernementale
Prof. : Professeur
RCD : Rassemblement Congolais pour la
Démocratie
RDC ou RD Congo : République Démocratique
du Congo
RFDP-Bukavu : Réseau des Femmes pour la
Défense des Droits et la Paix-Bukavu
TFC : Travail de Fin de Cycle
URL : Uniform Ressource Locator ou Uniform Ressource
Location
USA : United State of America - Etats-Unis
d'Amérique
VIH/SIDA : Virus de l'Immunodéficience
Humaine/Syndrome de l'Immunodéficience Acquise
Web ou WWW : World Wide Web
RESUME DU TRAVAIL
Nous avons assisté longtemps à la peine qu'a
subie la population de Kaniola en particulier et celle d'autres milieux ruraux
en général par le manque d'information et d'accès aux
NTIC, surtout à l'Internet et en l'occurrence aux réseaux sociaux
qui restent des incontournables relais communautaires. Cela n'a pas permis
à ces milieux de se développer et à leurs membres de se
communiquer facilement. Nous voulons donc mettre notre expertise à la
disposition du groupement de Kaniola afin de l'ouvrir au reste du monde. Cette
ouverture suscitera en ses habitants un esprit de créativité via
le réseau « Facebook » qui regorge des internautes
de tout genre.
Cette recherche se veut alors de vendre autrement l'image du
groupement de Kaniola, image souvent présentée aux yeux du monde
d'une façon caricaturale et chaotique. Mais aussi, une telle recherche
permettrait aux peuples autochtones d'accéder à la technologie du
Web 2.0 pour parler d'eux-mêmes, pour être en contact avec d'autres
peuples de la planète, et à la longue cette étude
permettra de créer des bases des données plus fiables sur les
réalités congolaises.
Afin que cette technologie du Web 2.0 permette l'accès
facile à l'information et au bien-être de tous les habitants de
Kaniola, nous souhaiterions former tous nos enquêtés qui en
exprimeront le besoin et mettre sur pieds des mécanismes pour doter des
téléphones portables à ceux qui n'en ont pas pour le
partage au quotidien des informations. Un projet dans ce sens là
pourrait être mis sur pied. Néanmoins, ce qui reste à faire
est de sensibiliser, d'informer et de former notre population cible et d'autres
populations éventuelles pour l'appropriation individuelle du Web 2.0 qui
reste une affaire de tout le monde pour un monde ouvertement
rétréci.
BIRHASHWIRWA BACISHOGA
ABSTRACT
The present study has investigated into the use of new
technologies of information and communication (NTIC) in order to solve some
social problems. The very problem under investigation here is that of a
negative image conferred to Kaniola Grouping in Walungu territory after
noticing that this grouping has been subject to human rights violations during
the different wars that have invaded the DRC. The image that people tend to
keep about Kaniola is the image of a dangerous place where life seems to be
impossible since a number of years. However, nowadays, Kaniola grouping does no
longer face such problems. On the contrary, life has taken such improvement
that it is worth living in Kaniola or undertaking such or such other activities
in Kaniola. In this respect, the aim of this study has been to set up a social
page on «Facebook», a worldwide social network. This page could
obtain the adhesion of different members of Kaniola Community so as to share
ideas, opinions and communicate on important issues about Kaniola grouping in
order to provide the true image of target grouping and show how life has
improved to a great extent in that area.
ERRATUMS
0. PROLEGOMENES
0.1. NOTIONS
Le monde s'accélère et se
rétrécit : une vision dynamique s'appuyant sur les grandes
tendances de l'évolution est indispensable pour comprendre ce qui va se
passer même à très court terme grâce à
l'informatique. C'est ainsi qu'une nouvelle vague des Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication (NTIC) Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication appelée outils collaboratifs en
ligne apparaissent par le biais d'Internet - l'autoroute de l'information.
Ainsi, le monde tend vers des mutations brusques et se socialise rapidement
grâce à ces outils collaboratifs en ligne qui sont des
réseaux sociaux pour l'édification de la société du
XXIe siècle considérée comme la Société
du savoir. C'est suite à cette nouvelle vague que certains Chefs
d'Etats et de Gouvernements réunis à Genève du 10 au 12
Décembre 2003 et du 16 au 18 novembre 2005 à Tunis dans le cadre
du « Sommet Mondial sur la Société de
l'information1(*) », ont reconnu l'importance des NTIC
pour leur nécessité dans la vie quotidienne.
En effet, les NTIC dont on parle aujourd'hui de plus en plus,
ont envahi tous les secteurs de l'activité humaine pour le
développement intégral et durable. Ces NTIC ont fait l'objet d'un
intérêt grandissant, tant de la part des autorités
politiques que des spécialistes voire même des simples
internautes. Disons que les NTIC, dont les réseaux sociaux, apparaissent
aujourd'hui comme un moyen important de développement et de
réduction de la pauvreté et de l'ignorance de façon
continue. On voit différentes classes de la société s'en
approprier pour divers usages : scientifiques, politiques,
économiques, publicitaires, médiatiques,
évangéliques...
Bien que ces réseaux soient présents et
utilisés dans presque tous les pays du monde, le niveau des
réseaux sociaux reste inégal d'une région à une
autre, d'un pays à un autre, entre le Nord et le Sud en voie de
développement. De toutes les façons, l'Afrique reste le continent
le plus défavorisé en matière de ces réseaux. Des
études révèlent des tendances d'évolutions
prometteuses mais aussi des ruptures et de fortes inégalités.
A l'instar de la plupart des pays Africains, la RDC accuse un
retard en matière d'utilisation d'Internet. Mais, malgré son
retard en matière de l'autoroute de l'information, la RDC a connu, au
cours de cette dernière demi-décennie, une évolution
remarquable dans le domaine d'Internet - des outils collaboratifs en ligne.
L'enseignement supérieur et universitaire apparait comme l'un des
secteurs des sociétés congolaises modernes qui ont
bénéficié de ce changement soudain et important de ce
siècle du Savoir. Il ne se passe plus même une demi-heure qu'on ne
trouve, même en plein auditoire, un étudiant sur dix
connecté à Internet, en l'occurrence connecté au
réseau Facebook (pour des telles ou telles autres raisons).
Néanmoins, ce changement soudain et important de ce
siècle du Savoir ne devrait pas être bénéfique aux
seuls évolués. Sinon le terme siècle du Savoir
n'aurait plus son sens premier qui est celui de : « La
connaissance pour tous en ne laissant plus aucun sur le chemin de savoir
». D'ailleurs, c'est ce qui justifie la Vision du Monde de
KOUM2(*) et de
ZUCKERBERG3(*) qui est
d'abord d'apporter des communications à ceux qui n'y ont pas
d'accès. Ensuite, l'accès aux télécommunications
est un droit humain fondamental. Et enfin, rester en contact et pouvoir
s'envoyer des messages sans dépenser beaucoup d'argent devrait
être garantis à tous de façon en permanence.
A cette Vision du Monde de KOUM et de ZUCKERBERG, la
Constitution de la RDC y apporte un soutien lumineux. En plus, ce trio est
complété nettement par la Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme. Au fait, à son article 23, la Constitution de la RDC
renseigne que « Toute personne a droit à
l'information. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou
ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et
l'image. » Cette disposition légale de la RDC est
complétée par l'article 19 de la DUDH en ces
termes : « Tout individu a droit à la
liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas
être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans considération de frontières,
les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce
soit. » Ces différentes dispositions légales, ces
conventions internationales se rapportent au droit à l'information et
à la communication par les différentes populations du monde, sans
discrimination, constituent le jalon de notre étude. Celle-ci se
rapporte à l'accès et au partage des informations par les
populations de Kaniola via le réseau social Facebook.
0.2. PROBLEMATIQUE
Cette étude poursuit comme mission fondamentale, celle
d'analyser les différents problèmes que rencontrent les milieux
ruraux pour échapper aux bienfaits de la mondialisation qui rend le
monde un petit village d'essor intégral grâce à un
accès libre à l'information. Cette mission ira jusqu'à
faire de Kaniola, jadis un champ de bataille, un réel lieu de
pèlerinage.
De la sorte, en introduisant la problématique de son
travail sur Kaniola, MUGISHO (2008-2009) écrit : « La
population de Kaniola a été la cible des Interahamwe et autres.
Aujourd'hui, elle vit dans la peur et dans le traumatisme. Presque chaque jour,
nous entendons à la radio, nous lisons dans les journaux,... des cas des
viols, tueries, incendies des maisons, pillages des ménages et du
bétail, les enlèvements des filles, femmes, hommes et enfants
vers la forêt dans ce coin de l'Archidiocèse de Bukavu, en RDC
où ils subissent des traitements inhumains.»
RUGENDABANGA (2006-2007) corrobore l'écrit de MUGISHO
en ces phrases : « ...la quasi-totalité de la population
de Kaniola se trouve être en débandade suite aux opérations
des groupes armés... Certains ont déjà élu domicile
à Bukavu et à Walungu-centre. Mais, tous désirent rentrer
chez eux à la seule condition que la paix soit rétablie dans
leurs villages respectifs. »
Par ailleurs, MUGISHO (2008-2009)
ajoute : « ... à Kaniola, en ce qui concerne les
femmes violées, des initiatives ont été déjà
entreprises par la paroisse et par le Centre Koko qui est une association sans
but lucratif (asbl) d'aide aux femmes et aux filles victimes de viols afin de
les réintégrer dans la société. Nous regrettons
cependant de voir qu'aujourd'hui la question concernant les femmes et filles
violées est devenue un fond de commerce de la part des Organisations Non
Gouvernementales et d'autres associations. »
Les deux auteurs ci-haut cités ont bien soulevé
des problèmes réels à ces deux époques de leurs
études. Or, nous sommes à une autre période très
différente aux leurs. Ce qui est inacceptable est qu'à
présent, certaines personnes sans informations authentiques et/ou
délits d'initiés sur Kaniola prennent toujours ce milieu
rural comme celui de l'époque de 1996-2008. Sur base des travaux de ces
deux chercheurs, il importe que nous effacions cette image d'un Kaniola
toujours en proie aux violences et aux viols en livrant au monde une autre
image authentique, vécue et produite en instantané par les
habitants de Kaniola eux-mêmes.
Tout en faisant nôtre ce passage de Vian (1979) :
« S'il est une chose que l'on peut faire, c'est justement apprendre.
On peut apprendre qui était untel. On peut étudier sa vie, son
milieu social, son environnement. On peut rechercher les influences subies par
lui. On peut finalement tenter de comprendre pourquoi il a fait telle ou telle
oeuvre». Dans cette perspective, cette étude nous amène
à apprendre et faire apprendre sur Kaniola.
Nous le savons : presque chaque jour, nous entendons
à la radio, nous lisons dans les journaux des actes de vandalisme et des
traitements inhumains à Kaniola. Partout, à nos jours même,
certains compatriotes ont encore cette mauvaise image de Kaniola. Par exemple,
ce dimanche 2 août 20015, à bord d'un bus de transport en commun
de Bukavu vers Walungu, dans un dialogue d'échange sur l'avenir de
Kaniola... Une passagère sans information (vérifiée
et non) actualisée s'exclame : « Tu te rends à Kaniola,
une zone rouge où on viole même les hommes? Oh ! tu n'as
plus besoin de ta vie... ! [...] ».
A cela, la gêne n'est plus de savoir comment le
problème de Kaniola est répandu dans le monde, mais comment les
habitants de Kaniola vont s'approprier leur problème. Laisser l'histoire
de Kaniola aux seuls généreux journaux, radios étrangers
et parfois locaux serait irresponsable au moment où l'histoire de
Kaniola doit aussi être écrite par les Balinda conscients pour
faire face aux délits d'initiés sur la situation du milieu. Cela
sera poser une pierre pour les reconstructions du tissu social,
économique et politique de Kaniola.
Pour cela il faut alors combattre toutes les formes
d'obscurantisme, par un esprit critique de tous les instants, en refusant les
catégories sociales qui épouvantent pour manoeuvrer, en
n'acceptant aucune limitation aux possibilités de chacun, aucune
spécialisation outrancière, etc. et de donner à tous les
moyens de savoir : la connaissance. C'est cela alors le fait de constater
l'évolution, car « refuser l'évolution est une position
intellectuelle de cadavre ». Il faut plutôt l'admettre et
trouver des solutions pour l'orienter dans la bonne direction, vers le
progrès.
Tous les communicants le savent - pour faire parler de soi
vers le progrès, il faut créer des événements et
profiter des événements qui existent et prévus pour
communiquer. En ce cas, les sites des réseaux sociaux comme Twitter,
Google+, Youtube... et Facebook restent le meilleur moyen de
combattre toutes les formes d'obscurantisme vers le progrès. Ces
réseaux sociaux permettent de rester en contact avec nos langues
véhiculaire et vernaculaire. Cela étant, Facebook reste un site
communautaire permettant à ses utilisateurs de partager des informations
avec un groupe d'amis choisis ou non. Les utilisateurs forment alors un
réseau social dont les informations entre eux sont assurées par
le site et contrôlées par chacun d'eux ou d'un Administrateur de
Page (ou de compte).
Comme nous l'avons dit plus haut, le groupement de Kaniola est
reconnu aujourd'hui mondialement comme un Far-West, un lieu où les
actions les plus inédites ont été commises. Même
lorsque la population de Kaniola pense vivre dans la quiétude, son image
est tellement ternie que le groupement est devenu le symbole de la mort et de
la désolation.
Or, il nous semble qu'à l'heure actuelle, la
propagation et la diffusion des informations passent par des outils (NTIC)
à la portée même du commun des mortels
(téléphones des plus chers et aux moins chers : du
Smartphone à l'Itel simple, par exemple).
Il n'est donc plus important aujourd'hui d'avoir absolument un
Smartphone ou autre téléphone de classe pour se connecter
à Internet. Il devient donc possible, même aux couches sociales
les plus reculées et les plus rudimentaires de se connecter et de
partager les informations en ligne pour peu que le milieu dispose d'un
réseau téléphonique.
Ainsi, dans le souci de désenclaver le groupement de
Kaniola et offrir à l'humanité une vraie image plus authentique,
nous nous proposons de créer une Page Facebook dénommée
« Tout sur Kaniola ».
Pour y arriver les questions de recherche suivantes ont
guidé cette étude :
Ä A quelles conditions la population du groupement de
Kaniola peut-elle être connectée sur Facebook via le réseau
téléphonique ?
Ä Quelle garantie sécuritaire la création
d'une Page Facebook sur Kaniola offrirait-elle au regard de tous les arnaqueurs
informatiques que nous connaissons dans ce domaine ?
Ä L'outil de travail collaboratif en ligne,
contribue-t-il à l'émergence d'une intelligence
collective et l'accès facile à la vraie information pour les
habitants de Kaniola et d'ailleurs ?
0.3. HYPOTHESES
Le professeur TSHUND'OLELA (2011-2012) note que les
hypothèses sont des propositions de réponses aux questions qu'on
se pose dans la problématique, et « des solutions
provisoires dont il faut vérifier la valeur, des solutions provisoires
qui servent de fils conducteurs ». Ainsi, les
questions ci-haut posées ont conduit aux hypothèses
suivantes :
Ä Pour réussir à connecter la population du
groupement de Kaniola sur le réseau Facebook, et spécialement sur
notre Page, il suffirait d'offrir une petite formation à la technologie
Facebook, et la disposition pour chacun d'un petit téléphone de
marque Itel (Itel it5120) pour ceux-là ne pouvant pas disposer
de téléphones de haut niveau (High-Phone).
Ä Pour lutter contre le piratage des arnaqueurs de notre
Page, il suffirait que nous en soyons nous-même administrateur principal
pour que nous ayons l'accès à la validation, au toilettage et
à la crédibilisation des informations y postées.
Ä L'outil de travail collaboratif en ligne contribuerait
à l'émergence d'une intelligence et information
collectives lorsque le collectif est informé de l'importance de
celui-ci et accède à ses offres.
0.4. ETAT DE LA QUESTION
Nous ne dirons pas avoir inventé la roue dans la
rédaction de cette étude, mais nous nous appuyons dans une
certaine mesure aux études d'autres chercheurs ayant déjà,
d'une manière ou d'une autre, pensé à ce sujet
d'étude. De coutume, avant de développer toute hypothèse
de recherche, il est d'abord important de faire l'état des lieux de
l'étude en question. Faire exactement l'état de la
question consiste à s'interroger par la question suivante :
Quels sont les travaux qui ont été produits et/ou publiés
en relation avec notre sujet d'étude, et en quoi notre réflexion
va-t-elle s'en démarquer dans notre sphère
d'étude ?
Afin de mener à bien notre problématique,
nous faisons remarquer qu'il n'y a pas des travaux scientifiques du domaine de
partage, ni de gestion, ni de promotion des informations dans les milieux
ruraux par un réseau en ligne dans le groupement de Kaniola. Toutefois,
dans cette contrée, certains auteurs - à l'exemple de - MAMBO
(2011-2012), MUGISHO (2008-2009) et RUGENDABANGA (2006-2007) ont pu
respectivement parler de Kaniola dans leurs travaux. Ces travaux
sont intitulés, d'abord (pour Mambo) : « La
problématique de l'analphabétisme des filles dans les paroisses
rurales de l'Archidiocèse de Bukavu : cas de la Paroisse Reine de
Tous les Saints de Kaniola en RDC ». Ensuite (pour
MUGISHO) : «Impact des exactions des bandes armées
sur la vie socio-pastorale de la famille : cas de la Paroisse Reine de
Tous les Saints de Kaniola/Archidiocèse de Bukavu RDC »
Et, enfin - « Les rébellions et les groupes
armés en chefferie de Ngweshe (1996-Avril 2007) » (pour
RUGENDABANGA).
Toutefois, aucune de ces études n'a touché
l'aspect de la gestion et du partage des informations sur Kaniola. Quant
à nous, nous avons pensé sur un cadre pour informer le monde en
temps réel sur la situation à Kaniola afin que les
responsabilités soient établies à différents
niveaux. Cette étude aborde certaines actualités de la
Société du savoir, caractérisée par l'information.
En effet, nul n'ignore que la maîtrise de l'information est un
phénomène important dans toute société humaine
sérieuse. Cette maîtrise doit être considérée
comme un besoin vital au même titre que l'eau et essentielle comme
l'électricité. Ainsi, notre travail est original dans le sens
qu'il veut offrir à l'humanité une image plus authentique du
groupement de Kaniola pour son développement durable via les
informations partagées grâce au réseau social
« Facebook ». Aujourd'hui, les nouvelles
technologies accordent une large place à l'humain, à l'internaute
qui peut réagir, contester, féliciter, réprimander ...
à son bon vouloir et sur la plupart des supports. De ce fait,
l'originalité de ce travail naît de sa problématique
abordant un problème réel observé à Kaniola et
auquel il faut des solutions en créant une interface publique en ligne
sur le réseau social « Facebook ».
0.5. OBJECTIFS ET PERSONNES CIBLES DU TRAVAIL
0.5.1. Objectif
Cette étude est remarquable à double
niveau : au niveau sociopolitique et au niveau scientifique.
Sur le plan sociopolitique, cette étude permettra de
vendre autrement l'image ou les images du groupement de Kaniola en particulier,
et celle de la RD Congo en général ; image souvent
présentée aux yeux du monde de façon caricaturale et
chaotique.
Sur le plan scientifique, cette recherche permettra aux
peuples autochtones d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour
parler d'eux-mêmes, et à la longue, cette étude permettra
de créer des bases des données plus fiables sur les
réalités congolaises.
0.5.2. Personnes cibles dans la
réalisation des objectifs de cette étude
Les personnes cibles dans la réalisation des objectifs
de cette étude sont d'abord et en particulier les jeunes de
Kaniola ; ensuite et en général tous les habitants
conscients et soucieux de la vie humaine à Kaniola et tous les habitants
des milieux ruraux africains ; enfin, éventuellement les
bienfaiteurs.
0.6. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERRET DU SUJET
Il est bien dit que « Tout individu a droit
à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit
de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de
chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de
frontières, les informations et les idées par quelque moyen
d'expression que ce soit. » L'enseignement supérieur et
universitaire apparait comme l'un des secteurs des sociétés
congolaises modernes qui ont bénéficié du changement
soudain et important de ce siècle du Savoir. Nous sommes probant
bénéficiaire de ce changement. En tant que futur licencié
en Informatique de Gestion, le choix que nous avons porté sur ce sujet
se justifie par notre attachement à la dynamique de développement
visant ainsi le bien-être social et économique de l'être
humain par l'accès à la vraie information. Notre vision est donc
celle de susciter un changement positif de nos villages ruraux vers un
idéal humain. Ne disons-nous pas qu'un homme non informé est un
danger social ? Donc le choix de ce sujet est un témoignage de
notre souci pour la promotion et l'épanouissement de l'homme rural aux
nouveaux outils de développement qui offrent plusieurs avantages pour
l'obtention des informations fiables et une interculturalité
naissante.
Aujourd'hui, en plein XXIe siècle, réputé
siècle du Savoir par nombreux outils permettant de se former, de former,
d'informer et de s'informer en ligne, Kaniola continue à vivre
l'obscurantisme. Etant donné que notre milieu natal est le
groupement de Kaniola : il nous revient à nous, en tant que
finaliste de deuxième cycle en Informatique de Gestion d'une Institution
étatique d'enseignement supérieur, de mener des études sur
l'apport des communications à ceux qui n'y ont pas accès en
réduisant l'écart entre les informations riches et les
informations pauvres.
Ainsi, le présent travail présente un double
intérêt notamment du point de vue personnel et du point de vue
scientifique :
· Du point de vue personnel
La connaissance et le développement de son propre
milieu et sa culture constituent un mécanisme indispensable pour la
compréhension et le développement des autres cultures et
milieux.
Ainsi, nous ne voulons plus assister longtemps à la
peine que subit la population de Kaniola en particulier et celle d'autres
milieux ruraux en général par manque d'information et
d'accès aux NTIC, surtout à l'Internet et en l'occurrence aux
réseaux sociaux qui restent des incontournables relais communautaires.
En effet, ces milieux ruraux regorgent plusieurs cadres et futurs cadres qui
ont et auront plusieurs réalisations passées, présentes et
futures dans tous les domaines. Des scientifiques et futurs scientifiques sont
comptés parmi ces cadres notamment :
ü Les étudiants,
ü Les élèves,
ü Les médecins,
ü Les enseignants,
ü Les agriculteurs,
ü Les agronomes,
ü Les marchands,
ü Les commerçants,
ü Les agents des ONG,
ü Les expatriés,
ü Les diasporas,
ü Les églises,
ü Les autorités politico-administratives,
ü Etc.
Ces cadres recourent souvent à la ville en cas de
besoin d'avoir et/ou de donner des informations, et d'autres utilisent des
appels téléphoniques qui n'offrent plus du tout des informations
fiables par rapport à la diversité des informations qu'on
voudrait émettre ou recevoir. Alors pour cette population, la solution
la meilleure serait de recourir aux villes pour répondre au rendez-vous
de l'Internet. Cependant, l'on peut dire que la ville n'est pas aussi une
solution efficace à ce problème pour la population du groupement
de Kaniola, par exemple, suite à plusieurs difficultés comme le
moyen de transport, le moyen de navigation sur Internet, la perte de temps...au
moment où c'est possible de réaliser tout cela au même
endroit ou l'un et l'autre se trouveraient à Kaniola. Cependant, l'on
peut se poser la question de savoir comment cela serait possible. Bien
sûr, cela serait possible par cette trilogie : mission, moyens,
résultats.
Toute démarche vise l'atteinte d'un ou des
résultat(s). L'obtention des résultats part d'une mission
fixée d'avance. Ladite mission nécessite alors des moyens
concrets pour arriver aux résultats escomptés.
Dans ce cas, nous avons la mission visant le
désenclavement du groupement de Kaniola par le biais du
téléphone portable : nous personnellement d'un
côté, nous allons utiliser notre propre téléphone
à cette fin ; d'un autre côté, par le
téléphone de tout habitant conscient de Kaniola pour le
changement - mais aussi en formant deux jeunes habitants de chaque village de
Kaniola à l'utilisation du téléphone pour la cause
évoquée. Quant aux moyens, aucune mission ne peut s'accomplir
sans moyen de réalisation pour aboutir aux résultats
espérés. Ainsi, nos moyens devront être les ressources
humaines, les téléphones, le provider et les bienfaiteurs. Les
ressources humaines sont les Balinda conscients pour le développement.
Pendant que les téléphones à utiliser, le provider
à travers la Sim-carte de connexion (Orange, Airtel, Vodacom, Tigo) et
les différents bienfaiteurs (personnes physique et/ou morale, asbl, ONG)
qui vont soutenir ce projet, et avec l'implication totale de l'Etat Congolais
constituent un moyen efficace pour des résultats fiables.
· Du point de vue scientifique
En tant que gestionnaire-informaticien en devenir, nous
voulons mettre notre expertise à la disposition de nos campagnes afin de
les ouvrir au reste du monde. Cette ouverture suscitera en eux un esprit de
créativité via le réseau « Facebook »
qui regorge des internautes de tout genre. D'autre part, ce travail est un
éveil pour les chercheurs futurs pour qu'ils aient le souci de nous
compléter et d'orienter leurs travaux dans le désenclavement
observable de nos campagnes, et cela pour un monde réellement
rétréci en égalité et en équité.
0.7. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Par méthodologie, nous faisons allusion aux
méthodes et techniques auxquelles nous avons fait recours pour
vérifier les hypothèses de la problématique. Cette
recherche a été menée suivant une approche
humaniste. Il faut toutefois noter que la méthodologie
diffère d'une étude à une autre. Pour ce qui est de la
présente étude, nos méthodes et techniques ont
été les suivantes :
0.7.1. Méthodes
Rappelons que la méthode est une manière de
procéder avec précision. C'est aussi un ensemble de principes et
de règles, ou manière de procéder qu'on peut
décrire et communiquer systématiquement. Dans ce cas, nous
avons fait recours aux méthodes ci-après :
0.7.1.1. La
méthode Voir-Juger-Agir
Elle est une méthode organique dans la
recherche de solutions aux problèmes4(*).
Dans un premier temps, comme natif et acteur social du
groupement de Kaniola, il sied de dire que cette méthode nous a permis
de voir et vivre certaines réalités à Kaniola. Notre
jugement a été opéré à la lumière des
appuis reçus sur terrain pour qu'à la fin nous puissions donner
en proposition un cadre confortable en tant que réaction.
0.7.1.2. La
méthode expérimentale
La méthode expérimentale est une démarche
scientifique qui consiste à tester par des expériences
répétées la validité d'une hypothèse en
obtenant des données nouvelles, qualitatives ou quantitatives, conformes
ou non à l'hypothèse initiale5(*).
Avec notre double moyenne expérience, d'un
côté sur la connaissance et le vécu quotidien de Kaniola et
d'un autre sur l'utilisation de Facebook, cette méthode a
justifié la validité de nos hypothèses par des
expériences répétées.
0.7.1.3. La méthode historique
Elle nous a été utile dans notre recherche
notamment à établir les causes des événements
passés à Kaniola, ainsi que leurs répercussions sur le
devenir de Kaniola, nous incitant à ambitionner la gestion et le partage
des informations de ce milieu pour nous-mêmes et pour les
générations futures en redonnant l'image d'un Kaniola
astiqué.
0.7.1.4. La méthode statistique
Cette méthode nous a servi dans la constitution des
tableaux de données et dans le dénombrement des différents
sous-groupements et villages qui constituent administrativement le groupement
de Kaniola.
0.7.2. Techniques
La technique étant une opération précise
et spécifique, et une opération de production, de rassemblement
et traitement de données, selon le Prof TSHUND'OLELA (2011-2012), sont
les suivantes les techniques utilisées :
0.7.2.1. Techniques vivantes
Ü L'interview et/ou l'entretien :
cette technique nous a permis d'entrer en contact direct avec certaines
personnes choisies et/ou personnes ressources du groupement de Kaniola et
à les interroger, mais aussi le contact indirect avec les diasporas via
Internet.
En effet, il nous est aussi arrivé de nous entretenir
avec des observateurs indépendants pour avoir une idée exacte sur
ce qui serrait à faire pour le désenclavement de Kaniola.
Ü L'observation participante : en
sillonnant le groupement de Kaniola, cet exercice nous a permis d'observer
différents faits en vue de nous rendre compte de leur situation
réelle concernant les informations du milieu.
Ü La technique empirique :
fondée sur l'observation et l'expérience personnelle des
choses et des faits, et non sur une théorie établie, cette
technique nous a permis de faire un jugement sur le sort de Kaniola.
Ü Le questionnaire : cette
technique nous a permis d'élaborer et d'adresser un questionnaire
auprès de nos enquêtés à Kaniola. Après
traitement et dépouillement automatique des données de ce
questionnaire par le logiciel Le Sphinx, nous sommes abouti aux
résultats tels qu'attendus.
0.7.2.2. Techniques documentaires
Ü Les Bibliothèques (en l'occurrence la
Bibliothèque Centrale de l'ISP-Bukavu : lectures de
certains TFC/TFE, Mémoires, Livres).
Ü Les cours en rapport avec le
sujet : nos propres notes de cours ainsi que ceux de nos
camarades et syllabus de nos enseignants ont été mis à
contribuer pour étayer la littérature nécessaire à
cette étude.
Ü Internet : autoroute de l'information
- consultations de différents sites (Web).
0.8. DELIMITATION DU TRAVAIL
Une évidence : tout texte, ou extrait se doit
d'être daté. Cela évite un premier type de confusion.
« Tout texte ou tout événement, `tout
fait' se trouve obligatoirement situé historiquement,
c'est-à-dire conçu dans une dynamique espace-temps »,
Boris VIAN (1979). Eu égard à cela, nous avons
jugé nécessaire de limiter ce travail sur les plans temporel et
spatial :
0.8.1. Sur le plan temporel
Notre étude porte sur la «Réalisation
d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en
ligne : cas du groupement de Kaniola par Facebook» au cours
d'une période allant de 2004 à 2015. Soit une période
d'une décennie et une année où le choix est motivé
par deux périodes importantes pour nous. La période de 2004
à 2008 qui est une période de désespoir car
période de nombreux actes inhumains à Kaniola. La deuxième
période de 2008 à 2015 qui est celle d'espoir ou de renaissance
de Kaniola et à laquelle correspond notre cursus universitaire (mais
aussi 2008 étant l'année du lancement de la version
française de Facebook).
0.8.2. Sur le plan
spatial
Il nous est impossible dans un travail comme celui-ci de
parler de «Réalisation d'un espace collaboratif de partage
d'informations des milieux ruraux en ligne : cas des groupements de
territoires de la RDC par un réseau social» en
général. Raison pour laquelle notre attention se focalise
seulement sur le groupement de Kaniola avec le réseau social
Facebook : Kaniola étant une entité administrative
composée de cinquante-deux localités ou villages, et Facebook
étant le réseau social en ligne le plus commode.
0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
A part ces prolégomènes qui
débutent ce travail et des suggestions qui précèdent la
conclusion qui l'ouvre à la critique, cette étude comprend quatre
chapitres qui sont :
Chapitre premier :
Généralités. Ce chapitre aborde les points tels
que les définitions des concepts clés, la gestion, le partage et
la promotion des informations, et un survol sur les réseaux sociaux.
Ensuite, le deuxième chapitre
intitulé « Gestion, partage et promotion en ligne des
informations sur Kaniola », se focalise sur ces points :
Présentation du milieu d'étude, Désinformation sur
Kaniola, De la désinformation vers une approche intercommunautaire
réelle, Gestion, partage et promotion en ligne des informations sur
Kaniola.
Quant au troisième chapitre
« Présentation, analyse et interprétation des
résultats », il débute par une brève
introduction suivie de la présentation de la population d'étude,
puis l'enquête et l'échantillon, et enfin le dépouillement
(par le logiciel d'enquête et de traitement de données - Le
Sphinx) suivi de nos commentaires aux résultats.
Enfin, le quatrième chapitre
« Initiation au réseau social Facebook »,
traite des points : Introduction, Historique du réseau social Facebook,
Mythes sur Facebook, Inconvénients et bienfaits de Facebook, Connexion
au réseau social Facebook pour rendre réel l'espace de partage
collaboratif.
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES
INTRODUCTION
Ce chapitre est consacré aux
généralités autour de notre étude. Dans ce chapitre
nous avons à y définir et à clarifier tous les concepts
liés à notre champ d'étude, à la technologie
Facebook et à notre approche méthodologique. Dans la
démarche, nous donnons d'abord les sens généraux des
concepts avant d'y placer notre acception.
1.1.1. Champ de
bataille :
Le champ de bataille est un lieu des combats
militaires6(*).
Nous parlons de champ de bataille, pour dire les
dernières années pendant lesquelles Kaniola était compris
comme cela. C'est alors utopique d'écrire sur Kaniola et omettre de
rappeler les batailles funèbres qu'a connu ce groupement. Une bataille
étant un combat entre deux ou plusieurs groupes, à une
époque très récente on a vu des groupes armés
asperger Kaniola par des incursions récurrentes. Ces incursions ont
rendu ce milieu un douloureux champ de Bataille obstruant la justice et la paix
sans lesquelles le lieu de pèlerinage reste compromis.
1.1.2. Lieu de
pèlerinage :
Un pèlerinage (du latin
peregrinus, « étranger ») est un voyage
effectué par un
croyant vers un lieu de
dévotion, vers
un endroit tenu pour
sacré selon sa
religion7(*). Encarta (2009) ajoute que le
pèlerinage est un voyage dont le but est de rendre un hommage (à
un lieu ou à une personne) ou de méditer (sur son
passé).
Nous pensons que suite aux événements malheureux
qui s'étaient passés à Kaniola, et au vue de l'image
conférée à ce groupement actuellement, Kaniola va devenir
un réel lieu de pèlerinage pour les hommages et les
méditations. Se référant aux pèlerins des
siècles, Rome est le lieu du martyr de Pierre et Paul et c'est
aujourd'hui le point focal de tous les catholiques du monde entier, c'est le
lieu pour « faire Eglise » aux dimensions du monde. Le
monde entier sait que Kaniola a été un lieu de martyrs d'un bon
nombre de personnes par des attaques meurtrières causées par des
gens sans foi ni loi. Kaniola était devenu alors un lieu invivable.
Maintenant que la vie y est graduellement possible, Kaniola doit attirer
l'attention du monde et devenir un réel site touristique, un rassurant
lieu de pèlerinage pour l'humanité. Voilà notre vision.
1.1.3. Vision du monde :
Il existe au plus profond de nous-mêmes un niveau qui
nous dicte comment nous voyons et comprenons le monde. Cela nous amène
personnellement à réfléchir sur ce que nous sommes
capables de faire pour ce monde et ne pas toujours attendre ce que ce monde
peut faire de nous. Et là, chacun a ses idées, ses
pensées, sa vision : ce qu'il peut ou il ne peut pas pour un monde
nouveau. Nous, nous avons alors la vision, avec le soutien des Balinda
conscients et de quiconque autre nous soutiendra, de vendre la nouvelle image
de Kaniola à travers le monde entier.
1.1.4. Balinda :
Sont les habitants autochtones du groupement de Kaniola. Ils
sont repartis dans les villages ou localités de ce groupement. Mais
aussi tous les natifs de ce groupement sont appelés Balinda quelle que
soit leur résidence sur le globe.
1.1.5. Localité :
Selon le dictionnaire de français en ligne, le
Larousse, une localité est un lieu déterminé constituant
une entité géographique. Une localité est
généralement appelé village.
· Village8(*) : un village est une
agglomération rurale caractérisée par un habitat plus au
moins concentré, possédant des services de première
nécessité et offrant une forme de vie communautaire. Village
n'est pas donc à confondre avec village
planétaire (global village en anglais) qui est
une expression qui exprime le raccourcissement des distances dû au
développement des communications, particulièrement avec Internet.
1.1.6. Milieu rural :
Le milieu rural, aussi appelé la campagne,
désigne l'ensemble des espaces cultivés, habités. Elle
s'oppose aux concepts de ville, d'agglomération ou de milieu urbain. La
campagne est caractérisée par une faible densité par
rapport aux pôles urbains environnant, par un paysage à dominante
végétale (champs, prairie, forêts et autres espaces
naturels ou semi-naturels), par une activité agricole dominant, au moins
par les surfaces qu'elle occupe et par une économie structurée
plus fortement.
La campagne est caractérisée par une occupation
des sols majoritairement agricoles mais sa population n'est pas
forcément liée à l'agriculture. Il existe parfois des
campagnes désenclavées et celles enclavées.
1.1.7.
Désenclavement :
Action de mettre fin à un enclavement, résultat
de cette action (se dit notamment à propos d'un milieu isolé. Par
exemple, le groupement de Kaniola est un milieu rural enclavé). Il
faudra lutter contre cet enclavement en mettant en oeuvre une structure qui
déclencherait une interaction et/ou une interculturalité.
1.1.8.
Interculturalité :
L'interculturalité est l'ensemble des relations et
interactions entre cultures différentes, générées
par des confrontations, qualifiées d'interculturelles. Impliquant des
échanges, l'interculturalité est fondée sur le dialogue,
le respect mutuel et le souci de préserver l'identité culturelle
de chacun.
· Interaction : une interaction est
un échange entre deux ou plusieurs sujets. Ce sont des actions
réciproques modifiant le comportement ou la nature des
éléments en présence ou en influence. Selon Edgar Morin
(1977)9(*), c'est une action
réciproque qui suppose l'entrée en contact de sujets. Donc un
échange d'informations, d'émotion entre des agents au sein d'un
système.
1.1.9. Information :
Texte, image ou son, représentés sous une forme
manipulable par un dispositif en fonction de sa technologie. Elle est l'action
d'informer, de donner la connaissance d'un fait, d'une nouvelle, d'un
renseignement, d'une documentation... sur quelque chose ou quelqu'un.
L'information peut être parlée, écrite ou perçue
mais aussi riche ou pauvre. Les principaux médias d'information sont la
radio, la presse écrite, la télévision, l'Internet.
· Informations riches :
ce sont des informations provenant de personnes de métier, tels
que les médias, les porte-paroles, les webmasters, etc.
· Informations pauvres : ce sont
des informations provenant de personnes supposées occasionnelles,
amateurs dans le monde de l'information.
Pourtant Kasele (2014-2015) enseigne dans son
cours de gestion des systèmes d'information :
« La lutte doit être menée pour la promotion de
l'information en général ». Donc aucun n'a le monopole
dans le monde de l'information. Un amateur, grâce aux NTIC, peut aussi
donner une information certaine et/ou incertaine au même titre que
l'homme de métier.
1.1.10. NTIC :
Elles sont les nouvelles technologies de l'information et de
la communication. Elles sont utilisées dans le traitement et la
transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'Internet
et des télécommunications.
1.1.11. Internet, Web, URL,
Enligne10(*) :
1°. Internet :
Interconnected Networks, en anglais, ou réseau mondial
de réseaux interconnectés, en français. Par ailleurs,
l'Internet est l'autoroute de l'information. L'idée est de connecter
tout le monde avec un réseau à haut débit pour faire du
multimédia interactif. Le multimédia est tout de même ce
qui concerne le traitement simultané de l'image, du son et des
informations en général.
2°. Web :
Le Web est l'interface la plus communément
utilisée sur Internet. Il est intimement lié au navigateur. Le
Web ou le WWW - World Wide Web en anglais, que l'on pourrait traduire
en français par toile d'araignée mondiale, permet
d'ouvrir le réseau Internet au grand public en facilitant la
consultation des sites.
· Le navigateur : un navigateur est
un logiciel informatique qui permet à l'utilisateur d'accéder
à Internet. Les navigateurs les plus connus sont Internet Explorer,
Firefox, Opéra, Google Chrome...
3°. URL :
Un URL (Uniform Ressource Locator ou Uniform Ressource
Location) est un format de nommage universel pour désigner une ressource
sur Internet. L'URL est un système d'adressage permettant l'accès
à diverses ressources hébergées dans différents
serveurs via le Web. (Un URL, par exemple :
https://www.facebook.com/roisoleil.biba).
4°. Enligne :
L'expression « en ligne »
signifie qu'on est connecté à un réseau, en l'occurrence
le réseau informatique Internet, qui est un incontournable
outil collaboratif en ligne.
· Outil collaboratif en ligne
Sont des sites reliant des communautés ou sites
communautaires communément appelés réseaux sociaux
utilisant Internet. Ils sont donc des réseaux facilitant des travaux
collaboratifs.
· Travail collaboratif
Un travail collaboratif est celui qui se fait en collaboration
du début à la fin sans division fixe des tâches.
Le travail collaboratif est à ne pas confondre avec
le travail coopératif qui, est une coopération entre
plusieurs personnes qui interagissent dans un but commun mais en se partageant
les tâches.
1.1. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES INFORMATIONS
Ceci constitue en quelque sorte un système
d'information où la structure est constituée de l'ensemble des
ressources (mission, moyens et procédures) organisées pour :
collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. (Ce système
coordonne, par exemple, grâce à la structuration des
échanges, les activités de membres de la Page Tout sur
Kaniola.)
1.1.1. Gestion
La gestion des informations est l'organisation et
l'actualisation des informations. Cette gestion est généralement
importante et est dotée d'une structure et créée en vue
d'un but déterminé. Cette gestion se fera bien sûr sur
Facebook avec la Page Tout sur Kaniola. La Page sera
gérée par son créateur qui est son premier administrateur,
et qui peut éventuellement détecter les arnaqueurs de ladite
Page.
· Arnaqueur : c'est quelqu'un qui
réalise des arnaques et/ou quelqu'un qui pirate sur Internet. C'est donc
un escroc ou un trafiquant sur Internet - qui peut tirer quelque chose d'un
internaute non averti par fourberie ou par ruse. Et parfois, il peut se
déguiser et publier au nom d'un utilisateur ou d'un administrateur
A, B, C... qu'il n'est pas, pour nuire à sa
réputation.
1.1.2. Partage
Le partage est le fait de mettre des ressources à la
disposition de plusieurs utilisateurs11(*). Ce partage concerne, ici, le fait de participer
à l'élaboration des informations et d'avoir en commun ces
informations avec d'autres personnes. Une fois les membres (volontaires,
formés, internes et ou externes de la Page) auront aimé la Page,
ils pourront commenter les écrits de la Page ou poster leurs nouvelles
sur cette Page. Cela constituera un partage réel.
1.1.3.
Promotion
Cette promotion est l'action destinée à faire
connaître, à favoriser et à soutenir les différentes
informations se rapportant au groupement de Kaniola. La page Facebook
étant à vue universelle, Tout sur Kaniola sera ouverte
au monde par sa rédaction, sa lecture, son actualisation sans
frontière. Cela permettra une interculturalité naissante par la
promotion des informations contenues par cette Page sur le
réseau social Facebook.
1.2. SURVOL SUR LES RESEAUX SOCIAUX
Publier des statuts et des commentaires, donner ses
impressions sur une personne comme sur une chose... restent les grandes
tendances actuelles sur Internet avec l'apparition du Web 2.0. Aujourd'hui, les
internautes s'expriment et une information peut très vite se
répandre comme une trainée de poudre sur la Toile grâce aux
réseaux sociaux. Avant l'ère des réseaux sociaux, la
réputation ressortait de la simple bouche à l'oreille et pouvait
vite tomber dans l'oubli. Auparavant, seuls les rédacteurs de sites ou
les entreprises pouvaient publier de l'information et communiquer via Internet.
Mais, aujourd'hui tout le monde peut le faire selon ses moyens et sa
volonté ! Cette période favorise l'expression mais aussi les
mauvaises intentions, les dénonciations et autres diffamations,
arnaques, pédophiles, terroristes...
1.2.1. Le Web
2.0
Dans les années 2000, l'Internet connaît de
profonds changements, théorisés sous le nom de Web 2.0 (pour
« Web deuxième génération »). À
la faveur de l'immense succès de sites tels qu'eBay (vente aux
enchères entre particuliers), Wikipedia (encyclopédie
collaborative libre et gratuite) ou Twitter et Facebook (réseaux sociaux
permettant de regrouper des communautés autour d'intérêts
communs), les internautes sont devenus acteurs et non plus simplement
utilisateurs de l'Internet.
En effet, un réseau social est un ensemble d'individus
ou d'organisations reliés par des interactions sociales
régulières. Avec l'apparition d'Internet, il recouvre des
applications Web connues sous le nom de « service de
réseautage social en ligne». Ces applications ont de multiples
objectifs et vocations. Elles servent à constituer un réseau
social en reliant des amis, des sociétés, et plus
généralement des individus employant ensemble une
variété d'outils dans le but de faciliter, par exemple, la
gestion des carrières professionnelles, la distribution et la
visibilité artistique ou les rencontres privées, le partage des
expériences, le partage des photos, la promotion des informations d'une
communauté...
Aujourd'hui, ces réseaux sociaux sont nombreux, et
parmi les plus utilisés nous avons par exemple : Youtube, LinkedIn,
Twitter, Google Plus, Facebook.
1.2.2. Le
réseau social Youtube
Youtube a été crée en février 2005
par Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de
PayPal et racheté par Google en octobre 2006. Youtube est un
réseau social qui était géré par l'entreprise
américaine Alphabet Inc. avant d'être racheté et
géré actuellement par la grande entreprise Google.
Il est, Youtube, un site web d'hébergement de
vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, regarder et partager
des vidéos.
1.2.3. LinkedIn
Il est un réseau social professionnel en ligne
créé en 2003 aux Etats-Unis d'Amérique. Il a
été fondé en décembre 2002 et lancé en mai
2003. Il est orienté sur la mise en valeur et les échanges
professionnels de ses membres, à la différence des réseaux
sociaux grand public comme Facebook.
Ainsi, le réseau social professionnel se distingue des
autres réseaux sociaux existant par le fait qu'il est entièrement
voué à des fonctions professionnelles. C'est ainsi que parmi les
principales fonctionnalités ou raisons de créer son compte sur un
réseau social professionnel sont entre autres :
· Trouver du travail ou recruter,
· S'ouvrir de nouvelles perspectives d'affaires,
· Disposer d'un carnet d'adresser en ligne accessible
jour et nuit.
Nous noterons que la première action ou finalité
des réseaux sociaux professionnels est de remplir sa fiche personnelle
sur le réseau, et d'indiquer ainsi que l'on existe professionnellement.
Cette mise en avant de son profil professionnel, régulièrement
mis à jour, permet aux potentiels recruteurs de prospecter et recruter,
privilégiant même les réseaux sociaux professionnels aux
sites d'emploi.
1.2.4. Le
réseau social Twitter
Twitter a été créé le 21 mars 2006
et lancé en juillet de la même année. Il est un outil de
microblogage géré par l'entreprise américaine Twitter Inc.
Il permet à un utilisateur d'envoyer gratuitement de brefs messages
appelés tweets, sur Internet par messagerie instantanée ou par
SMS. Ces messages sont limités à 140 caractères.
1°. Microblogue :
Est un dérivé concis du blog typique du web 2.0
ou web social. Il a été développé aux Etats-Unis et
permet des publications plus courtes que dans les blogs classiques.
2°. Blog :
Un blog est un anglicisme pouvant être traduit en
français comme blogue et parfois appelé cybercarnet ou
bloc-notes. Il est un site Web ou une partie d'un site Web utilisé pour
la publication périodique et régulières d'articles
généralement succincts, et rendant compte d'une actualité
autour d'un sujet donné ou d'une profession. A la manière d'un
journal intime, ces articles ou billets sont typiquement datés
et se succèdent dans un ordre antéchronologique, c'est-a-dire du
plus récent au plus ancien.
3°. SMS :
Le service de messagerie SMS, plus connu sous sigle de SMS
(Short Message Service ou Short Message Sent) ou les noms de texto ou de
mini message envoyé, permet de transmettre de courts messages
textuels. Il est l'un des services de la téléphonie mobile.
1.2.5. Le
réseau social Google Plus
Google+ (prononcé et parfois écrit Google Plus
et souvent abrégé G+) est l'application du
réseau social de l'entreprise américaine Google. Cette
application a été lancée le 28 juin 2011. Avant
d'être rendue accessible au grand public le 20 septembre 2011, elle
était accessible pendant près de 90 jours sur invitation. C'est
une application présentée par nombre de médias comme un
produit destiné à concurrencer Facebook.
Google+12(*) est le deuxième plus grand réseau
social au monde, ayant dépassé Twitter en Janvier 2013. Il est
donc classé directement après Facebook dans le monde de
réseaux sociaux.
1.2.6. Le
réseau social Facebook
Facebook est un
réseau
social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier du contenu
et d'échanger des messages. C'est grâce à lui que le monde
se socialise davantage suite à son système de Page ou Page
Officielle, ou compte avec un profil. Ce profil permet d'identifier le
propriétaire du compte (personne physique, morale ou communauté).
1.2.7. Page
Une page est un bloc de mémoire informatique qui
désigne d'une façon générale tout ce qui peut
stocker de l'information13(*).
· Page Facebook : une page Facebook
permet aux organisations, aux marques, aux entreprises, aux communautés
de partager leurs actualités et de communiquer avec d'autres personnes
physiques ou morales. Comme pour les profils, c'est aussi possible de
personnaliser la page en publiant des actualités, en organisant des
événements et ainsi de suite. Les personnes qui aiment la Page et
leurs amis peuvent voir ce que publie la Page.
Signalons qu'avant de créer une page, il faut d'abord
avoir un compte Facebook, puisque c'est généralement depuis ce
compte qu'on crée la Page.
· Profil : le profil est le recueil
des informations (photos, actualités et expériences qui
représentent le propriétaire d'un compte). Ce profil comprend
également le journal.
· Journal : le journal est l'espace
sur le profil où le propriétaire du compte voit ses propres
publications, les publications de ses amis les actualités dans
lesquelles il est identifié, le tout étant organisé par
date de publication.
1.2.8. Compte
Un compte est un ensemble de droits associés à
un nom de connexion dont un utilisateur dispose pour exploiter
(légitimement) les ressources d'un système (par exemple :
une adresse électronique, un nom d'utilisateur...).
1°. Adresse électronique :
Adresse par laquelle ont peut se connecter à son compte
ou à laquelle on peut envoyer du courrier électronique. Pour se
connecter, il faudra aussi fournir son mot de passe qui, ce dernier est une
suite de symboles qui ne doit être connu que de son utilisateur (et de
rigueur du sysadmin), et permettant l'accès à des ressources et
des données privées ou publiques.
2°. Sysadmin :
Sysadmin est une abréviation de SYStem
ADMINIstrator ou Administrateur de système couramment
abrégé Admin, chargé de la direction ou de la gestion de
ceci, cela.
CHAPITRE DEUXIEME : GESTION, PARTAGE ET PROMOTION
EN LIGNE DES INFORMATIONS SUR KANIOLA
2.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons présenter
brièvement le groupement de Kaniola qui est notre milieu d'étude,
revenir sur la période de désespoir à Kaniola (qui cadre
avec la première délimitation temporelle de cette étude)
puis la période d'espoir à Kaniola (cadrant avec notre
deuxième délimitation temporelle). Ensuite, la
désinformation vers une approche intercommunautaire réelle ;
suivie de la gestion, partage et promotion des informations.
2.2. PRESENTATION DE
KANIOLA
2.2.1. Situation
géographique
Le groupement de Kaniola est l'un des 16 groupements de la
Chefferie de Ngweshe dans le territoire de Walungu.
Il est situé à #177; 65 km au Sud-ouest de la
ville de Bukavu et à 12 km du Centre de Walungu.
Il est limité :
· Au nord : Groupement d'Izege
et la chefferie de Nindja ;
· Au Sud : Groupement de Mulamba,
Chefferie de Nindja, groupement de Luhago et quelques parties du groupement de
Burhale ;
· A l'Est : Groupement de Walungu
et quelques parties du groupement de Burhale ; et
· A l'Ouest : Chefferie de
Nindja.
Sa superficie est de 138,52 km2, avec une
densité de 439,98 habitants/km sur une population de 60 946.
2.2.2. Situation
démographique, culturelle et sociologique
Le groupement de Kaniola compte plus de 60 946 habitants
répartis comme suit :
Tableau n°1 : répartition de la
population du groupement de Kaniola
2ème TRIMESTRE
2015
|
Catégories
|
Nombre
|
Moyenne en %
|
Hommes
|
9 778
|
36,32
|
Femmes
|
12 357
|
Filles
|
20 550
|
63,68
|
Garçons
|
18 261
|
Total
|
60 946
|
100
|
Source : Bureau groupement de Kaniola
Cette population est répartie dans les 52
localités qui constituent le groupement de Kaniola.
Ces 52 localités sont ci-après :
Tableau n°2 : les villages du groupement de
Kaniola
LES CINQUANTE-DEUX (52) VILLAGES DU GROUPEMENT DE KANIOLA
|
N°
|
NOM DES VILLAGES
|
1
|
BOLOLE
|
2
|
BULUNGA
|
3
|
BUSHUSHU
|
4
|
CAGALA
|
5
|
CAGUNDWE
|
6
|
CEGA
|
7
|
CIBIMBA
|
8
|
CIBINDA
|
9
|
CIBIRA
|
10
|
CIBUGA
|
11
|
CIHAMBA
|
12
|
CIMBULUNGU
|
13
|
CINABI
|
14
|
CINDUBI
|
15
|
CIRERA
|
16
|
CIRHWA
|
17
|
CIRHWAKANYUNYI
|
18
|
CISAZA
|
19
|
CITUDU
|
20
|
CIZE
|
21
|
KAHYA
|
22
|
IYANGABAGULA
|
23
|
KALENGERA
|
24
|
KANIOLA
|
25
|
KALONGO
|
26
|
KANGALA
|
27
|
MBUBA
|
28
|
KARHULIZA
|
29
|
KATUDU
|
30
|
RUDUNDU
|
31
|
LWASHUNGA
|
32
|
LWENGERO
|
33
|
MADUBO
|
34
|
MIDUHA
|
35
|
MUBONDWE
|
36
|
LUYA
|
37
|
MUHUNGU
|
38
|
MUKAMA
|
39
|
MUKUNGULA
|
40
|
MULANGANA
|
41
|
MURHALA
|
42
|
MUYANGE
|
43
|
MUYEYE
|
44
|
MWIRAMA
|
45
|
NABISHAKA
|
46
|
NAKAJAGA
|
47
|
NTABUNGE
|
48
|
NYAMARHEGE
|
49
|
COSHO
|
50
|
MUDIRHI
|
51
|
NAKALEGE
|
52
|
BUDODO
|
Source : Bureau groupement de Kaniola
Du point de vue culturel, Kaniola est habité par une
tribu autochtone à savoir : les Bashi. Ces Bashi sont
généralement les habitants de Ngweshe dans le territoire de
Walungu, qui sont particulièrement appelés « les
Balinda » pour désigner ceux qui habitent ou ceux-là
qui sont natifs du groupement de Kaniola.
S'agissant de la langue vernaculaire, le mashi reste la langue
de communication intercommunautaire. Dans les écoles, le français
et le swahili sont les langues d'enseignement.
2.2.4. OEuvres sociales
a) Les écoles
Les plus importantes sont (la liste n'est pas
exhaustive) :
Ä Ecoles secondaires :
Ø Ø Institut Kaniola,
Ø Lycée Makamba ou Cimbulungu,
Ø Institut Kalongo,
Ø Institut Budodo,
Ø Institut Lusambo ou Karhwa
Ø Institut Muhungu,
Ø Institut Muyeye ou Nzibira,
Ø Institut Nyamarhege,
Ø Institut Kabugi ou Kahya,
Ø Etc.
Ä Ecoles primaires :
Ø Ø Kaniola,
Ø Cimbulungu,
Ø Kalongo,
Ø Budodo,
Ø Cirhwa,
Ø Muhungu,
Ø Muyeye,
Ø Nyamarhege,
Ø Cindubi,
Ø Mbuba,
Ø Nabishaka,
Ø Cisaza,
Ø Etc.
Ä L'école des
métiers :
Kaniola disposait d'une école de métier pour la
formation des jeunes en menuiserie, mais malheureusement elle a fermé
ses portes suite aux assauts qui sévissaient le milieu causant la
destruction méchante de cette école. L'école est en
difficulté de récupérer une partie de son matériel
détruit et emporté par les ennemis du développement et de
la paix -belligérants.
b) La promotion de la santé
Dans le secteur de la santé, les religieuses - les
soeurs ont beaucoup soulagé les populations de Kaniola à
l'époque. Elles ont construit un Centre de santé dès leur
arrivée. La maternité a été la première
réalisation. Avant cela, les femmes enceintes devaient aller à
l'hôpital de Walungu. Même dans les cas très graves, on
était obligé de les transporter sur les têtes avec tous les
risques éventuels.
A part cette maternité, les soeurs missionnaires
d'origine italienne ont construit un dispensaire et un centre nutritionnel.
Actuellement, les CS sont plusieurs : certains sont gérés
par le BDOM et d'autres par l'HGR de Kaniola, en pleine construction, qui a
officiellement ouvert ses portes depuis l'an 2005.
2.2.5. Aspect
économique
Kaniola est un milieu rural. Nous avons fait noter dans les
définitions des concepts : « ...milieu rural - la
campagne est caractérisée par une occupation des sols
majoritairement agricoles... ». C'est sûr que Kaniola
n'échappe pas à cette caractéristique. L'économie
de Kaniola repose sur l'agriculture, l'élevage et le petit commerce. La
majorité de la population de Kaniola s'occupe de l'agriculture. Les
cultures les plus répandues sont : le manioc, le haricot, la patate
douce, le sorgho, les colocases, les ignames... en plus de cela, on y exploite
le bois, c'est-à-dire la braise, les planches, mais aussi les minerais
d'une façon artisanale. Plus de la dernière demi-décennie
passée, ces travaux étaient abandonnés car les habitants
ne pouvaient pas accéder facilement à leurs champs situés
vers la forêt à cause des menaces des inciviques qui y avaient
élu domicile.
Quant à l'élevage, il constitue aussi un
élément moteur dans l'économie de la population de
Kaniola. Il est centré sur le gros et le petit bétail. Le milieu
restant favorable à l'élevage, la population avait
déjà investi dans ce secteur, mais à cause de nombreuses
guerres et attaques nocturnes, surtout les pillages pendant la période
de désespoir, la population a été appauvrie et tout a
été anéanti.
Concernant le commerce, la population active a
abandonné son milieu de vie pour le commerce ambulatoire et l'extraction
des minerais avec des conséquences graves. Des nombreux ménages
sont abandonnés pendant une longue période par certains
pères de famille. Les familles délaissées souffrent
gravement de faim, de la pauvreté et par moment, les nymphomanes se
méconduisent en se livrant à la débauche pour survivre.
Cela constitue un danger pour la communauté et pour toute la
société. Suite à cet appauvrissement, certaines familles
ont fait le déplacement vers les villes proches (Bukavu, Goma)
désertant ainsi le milieu. Là, les membres de famille exercent le
petit commerce et d'autres sont des portefaix avec des recettes
dérisoires. Ces recettes ne leur permettent pas de subvenir à
leurs besoins les plus élémentaires comme le logement, les soins
médicaux, la nourriture, le paiement de la prime scolaire des enfants,
etc.
Bref, l'économie est devenue faible dans ce groupement.
Le milieu nécessite un démarrage à tous les niveaux.
2.2.6. Communication
téléphonique
Pour la communication téléphonique, les maisons
de communication Vodacom Congo, Orange RDC et Airtel (et Tigo RDC) arrosent le
milieu.
2.3. LA PERIODE DE DESESPOIR
OU DES TRAUMATISMES A KANIOLA
C'est la période de 2004-2008 se fiant à la
délimitation temporelle de ce mémoire. Elle a été
caractérisée par nombreux actes inhumains (tueries, viols,
incendies par des bandes armées, rebelles...)
2.3.1. Origine et
identification des traumatismes
Depuis le 25/08/1995, le Gouvernement zaïrois émet
une consigne pour expulser les refugiés rwandais et burundais sur le sol
zaïrois à partir de 1994. Ceci a créé un climat de
peur au sein de la population et pour les refugiés. « Au fil
des temps, la tension et les conflits ethniques qui avaient élu domicile
chez nos voisins, se sont transposés petit à petit au Kivu,
jusqu'à l'explosion d'octobre-novembre 1996. Comme un mal qui
répand la terreur, la guerre a fini par affecter tout le Zaïre
à l'époque », CDPCL (1996-1997). Le 17 mai 1997, ce fut
la prise de la capitale Kinshasa par l'AFDL. A partir de 1998, la RDC a connu
d'autres rebellions. Des bandes armées ont surgi dans plusieurs coins du
pays et particulièrement dans la province du Sud-Kivu. La
sécurité et la quiétude des populations congolaises en
général, et de celles du Sud-Kivu en particulier étaient
dès lors désaxées par ces bandes armées.
Pour ce qui concerne le groupement, les affrontements entre
les différentes bandes armées cantonnées dans le milieu
étaient notés au jour le jour. Ce sont les troupes du RDC, les
Maï-Maï et les combattants Hutus Rwandais. Plusieurs villages du
groupement de Kaniola en ont été jour après jour
visités. Des populations ont été forcées au
déplacement, des maisons ont été incendiées, des
femmes et filles ont été violées et emportées dans
la forêt. Les habitants furent torturés et massacrés.
2.3.2.
Révélations des méfaits auteur des traumatismes de
Kaniola
2.3.2.1. Incendies des maisons
Les abus commis par les bandes armées ont pris de
l'ampleur jusqu'à incendier des maisons voire des villages entiers.
Chaque année, le nombre des maisons incendiées ne faisait que
croître.
Tableau n°3 : maisons incendiées de
2000-2005
Année
|
Nombre des maisons incendiées
|
Auteur de l'incendie
|
Observation
|
2000
|
Cinq (5)
|
RCD, Maï-Maï, Interahamwe et Rasta
|
|
2001
|
Vingt et un (21)
|
RCD, Maï-Maï, Interahamwe et Rasta
|
|
2002
|
Douze (12)
|
RCD, Maï-Maï, Interahamwe et Rasta
|
|
2003
|
Cent onze (111)
|
Interahamwe et Rasta
|
Nous pouvons citer le cas du samedi 03/05/2003 où il y
a un semblant d'un affrontement entre ces deux groupes et l'un est
arrivé à incendier trois habitations de monsieur KALEMBU de Mbuba
|
2004
|
Cinq (5)
|
Interahamwe
|
Le mouvement semble baisser
|
2005
|
Trois (3)
|
Interahamwe
|
La fin du mouvement
|
Source : Bureau groupement Kaniola
Il a été enregistré donc un nombre de
cent cinquante-sept (157) maisons incendiées par ces bandes
armées de 2000 à 2005. Ce n'est que depuis l'année 2006
jusqu'à 2008 où l'on a plus enregistré des cas d'incendie
des maisons. Comme conséquences néfastes de ces incendies, on a
noté les déplacements forcés des familles vers divers
endroits autres que Kaniola. Cela enregistre comme difficultés :
le manque de logis, de nourriture et de médicaments,
l'accroissement de la pauvreté et l'humiliation, etc.
2.3.2.2. Tueries et enlèvements
Pendant la période des opérations des bandes
armées, on a enregistré beaucoup de personnes enlevées et
de personnes tuées à travers différents villages. A ce
sujet, la Constitution de la RDC ne reste pas silencieuse vis-à-vis des
actes ignobles qui portent atteinte à la dignité de la personne
humaine. Elle stipule à son article 16 : « La
personne humaine est sacrée. L'Etat a l'obligation de la respecter et la
protéger. Toute personne a droit à la vie... ». Mais
qu'est-ce qui est noté ? Douloureusement la dignité de la
personne humaine est bafouée !
2.3.2.3. Viols et violences faites à la femme
Violer une femme n'est pas différent de la tuer. Il n'y
a pas d'acte plus pire envers la femme que de la violer.
Amnesty International (2001) éclaircit :
« Tout acte de violence dirigée contre le sexe féminin,
et pouvant causer préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou
physiologiques y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation
arbitraire de liberté que ce soit dans la vie publique ou dans la vie
privées sont condamnables. Le viol consiste à
pénétrer le corps d'une personne de force sans son consentement
au moyen du pénis ou d'un objet comme une matraque, un bâton ou
une bouteille. »
Les bandes armées qui opéraient à Kaniola
ont utilisé des objets de toute sorte pour commettre de tels actes.
Actes dont les traces restent choquantes et rejaillissent constamment dans
l'être des victimes. Pour la plupart des victimes, le viol a
engendré chez elles un choc psychologique parfois difficile à
surmonter. En plus, on peut observer chez certaines une réelle
dégradation de la santé physique. Quelques unes de ces femmes ont
peur de se montrer. Nombreuses étaient revenues de la forêt avec
des grossesses indésirables. Leur vie en société est
devenue sans garantie. Pour survivre, certaines s'adonnent à la
mendicité et d'autres à la débauche, pourtant la coutume
des Bashi condamne cette pratique qui est plutôt rare dans les milieux
ruraux. Cette débauche entraîne la propagation du VIH/SIDA, car on
a enregistré le cas de ce virus chez certaines rescapées.
2.3.2.4. Pillages
Selon RFDP-Bukavu (2004) - Les pillages des biens des victimes
ont encore fragilisé leur situation déjà précaire
par le fait qu'il aggrave de plus en plus leur état de pauvreté.
La population de Kaniola a connu les pillages de tout genre. Elle a
été dépouillée de tous les biens matériels
et financiers par les bandes armées. Les vaches, les chèvres, les
moutons, les poules, les lapins, les cobayes ont été
pillés ainsi que d'autres biens de valeurs comme les habits, les
ustensiles de cuisine, etc. Ces bandits emportaient tout à leur
passage : les personnes et leurs bétails vers la forêt. C'est
ce qui explique jusqu'à nos jours la vie difficile à Kaniola
même si le milieu est en train de se reconstruire. Non seulement il faut
reconstruire le tissu social, mais aussi il faut petit à petit
équiper la population pour qu'elle puisse produire et lui venir en aide
avec le minimum pour la survie.
Dans le tableau suivant, nous résumons les
méfaits qui sont auteur des traumatismes de Kaniola
Tableau n°4 : statistiques des
méfaits dans le groupement de Kaniola
IDENTIFICATION DES MEFAITS
|
ANNEES
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Personnes tuées et/ou massacrées
|
05
|
10
|
20
|
54
|
36
|
140
|
169
|
10
|
06
|
Viols et violences faites aux femmes
|
274
|
383
|
422
|
776
|
838
|
869
|
426
|
366
|
09
|
Enlèvements et déportations
|
175
|
319
|
461
|
402
|
527
|
531
|
209
|
74
|
07
|
Rançons payées
|
+150 000 $US
|
Maisons incendiées
|
05
|
21
|
12
|
111
|
05
|
03
|
|
|
|
Vaches pillées
|
185
|
219
|
347
|
173
|
338
|
101
|
03
|
|
|
Autres bêtes pillées (chèvres, moutons)
|
+45 000 animaux
|
Infrastructures endommagées
|
16 écoles
|
Source : Bureau groupement Kaniola
La liste des identifications n'est pas exhaustive dans ce
tableau.
2.3.3. Causes des
méfaits
Les causes d'innombrables méfaits commis à
Kaniola sont nombreuses. Parmi ces méfaits, nous citons :
2.3.3.1. Le désir du matériel
On a surtout remarqué que suite au manque d'emploi et
à cause de la pauvreté, l'extravagance de certains citoyens qui
veulent s'enrichir très vite s'adonnant au vol, commettent des actes de
vandalisme.
2.3.3.2. Le banditisme
L'attitude que ces bandes armées affichaient se
révélait comme du pur banditisme. A cela, nos autorités
administratives, notre armée et notre police devraient prendre des
mesures strictes vis-à-vis de ces derniers afin de les écarter
définitivement de la société.
2.3.3.3. Le manque d'amour de la patrie
Une autre cause est le manque de l'amour de la patrie. Qu'il
soit compatriote ou étranger, celui qui pose les actes de ce genre dans
son pays ou dans le pays qui l'a accueilli n'a pas l'amour de cette patrie.
2.3.4. Impacts des
méfaits
L'impact de ces méfaits est très grand et
s'étend à tous les stades de la vie humaine. L'occupation de
villages congolais par les bandes armées ont été de
plusieurs ordres : économiques, politiques, etc. C'est pourquoi ces
différents mouvements observés de la part de ces troupes et les
diverses exactions portées contre la population ont créé
un sérieux problème qui touche tous les aspects de la vie.
2.3.4.1. Sur le plan social
Sur le plan social, bien des problèmes s'observent et
influent sur la vie de la population de Kaniola, et même de ses environs.
Il s'agit de :
Ä La détérioration des conditions de
vie ;
Ä L'accroissement de la population urbaine ;
Ä La séparation des membres d'une même
famille. Certains parents ne sachant plus sécuriser leurs enfants,
surtout les filles, ils les ont laissées aller vers des endroits sans
avenir, elles sont devenues des professionnelles de sexe. Elles
échappent alors au slogan du millénaire : « Toute
les filles à l'école pour une parité justement
justifiée ».
2.3.4.2. Sur le plan économique
Les pillages consécutifs et l'abandon des champs ont
exacerbé le délabrement du tissu économique de Kaniola. La
population de Kaniola avait perdu tous les biens de la maison :
l'élevage, jusqu'à devenir elle-même le propre butin des
agresseurs. Ces derniers avaient ouvert un centre commercial pour les captifs
des incursions diurnes et nocturnes vers différents sites dans la
forêt entre Nindja et Kaniola (par exemple : Lushozi, Migani,
Kasirusiru - Lwampusè). Ils exigeaient un montant énorme en
argent pour la libération des butins. Soit un montant de plus de 500 $US
(cinq cents dollars américains) par captif. Celui (ou celle) pour qui
ses proches n'ont rien trouvé en termes de libération est
égorgé(e) sans procès.
2.3.4.3. Sur le plan éducatif
Les nombreux méfaits ont affecté la
société en général et la famille en particulier. On
peut notamment en citer :
Ä Une baisse de l'éducation et/ou de
l'instruction,
Ä Un surpeuplement des classes surtout dans les
écoles du Centre,
Ä Le taux de déperdition est élevé
surtout chez les filles,
Ä L'immoralité observée chez les enfants
surtout chez les plus jeunes,
Ä Le vagabondage sexuel et surtout la
prolifération des IST.
2.3.4.4. Sur le plan sanitaire
Jusqu'à présent, le secteur de la santé
est confronté à des multiples problèmes, entre autres
l'accès aux soins de santé qui reste toujours difficile. Bien que
les professionnels de la santé vous accueillent pour les soins, mais le
paiement est toujours cher. Mais aussi le manque de certains produits de
médicaments traceurs. Les viols des femmes ont engendré des
traumatismes et ont favorisé la propagation des IST. Selon l'HGR de
Kaniola (2006), dès 1998 à 2008, une moyenne de #177; 6000 cas
des IST sont rapportés par toutes les aires de santé oeuvrant au
sein de l'HGR de Kaniola.
2.3.4.5. Sur le plan culturel
Disons qu'à cette époque avec
l'insécurité grandissante à Kaniola de 1998 à 2000
la vie des jeunes étaient exposée. La plupart des jeunes avaient
abandonné leurs activités craignant la perte de leur vie suite
aux exactions sans pareilles. Alors toutes les activités étaient
paralysées (rencontre des jeunes, théâtres, génies,
sport, etc.)
Les activités de la jeunesse de Kaniola ont connu des
perturbations suite à ce manque de paix qui secouait le milieu.
Aujourd'hui, les activités sont en train de prendre le rythme normal,
quoique la jeunesse manque des sponsors aux projets initiés.
2.4. LA PERIODE D'ESPOIR OU DE DETRAUMATISME A KANIOLA
La période de 2008-2015 par rapport à la
délimitation temporelle de ce mémoire, c'est la période de
dédramatisation et de détraumatisation à Kaniola et sur
Kaniola. Elle est la période des informations vitales.
2.4.1. Désinformation
sur Kaniola
La promotion des valeurs demande un engagement assidu de la
part de tout citoyen dans une perspective de veiller au respect de la vie et
à la restauration de la justice et de la paix pour le bien-être de
l'humanité. Beaucoup de personnes avaient perdu doucement le sens de la
vie en standardisant la mort. Pour elles, la vie n'avait plus de valeur. A
force d'assister ou de participer aux violences et aux tueries. On a alors
noté deux positions différentes au sein de la population :
une partie était consciente de la valeur de la vie et une autre
affichait un comportement qui ne respecte pas la vie de l'homme. C'est dans ce
sens que nous devons considérer l'époque de 2000-2008 très
différente de celle d'après 2008 à nos jours. Kaniola est
en pleine reconstruction et nécessite l'apport de tout un chacun.
A Kaniola aujourd'hui, c'est très sûr que les
activités sont en train de reprendre le rythme normal pour les nouvelles
orientations. On constate la paix s'annoncer graduellement, et
l'éducation considérable au respect de la dignité de la
personne humaine, jadis bafouée dans ce milieu. Et que donc, plus besoin
de s'éterniser sur les macabres événements ou malheureux
méfaits obsolètes d'avant 2008. Maintenant, les habitants vont
aux champs. Les pâturages et les forêts, autrefois occupées
par les bandes armées, sont envahis par les paysans agriculteurs, les
éleveurs et les bestiaux. Les paysans vaquent à leurs
activités vingt-quatre heures sur vingt-quatre et d'autres dorment
à leur sommeil. L'école a repris normalement comme les cultes
dans les Eglises ainsi que les services sanitaires. C'est la
renaissance de Kaniola !
2.4.2. Rétablir la
justice et la paix
La renaissance, oui. Mais, une réelle renaissance dans
la justice et la paix. L'Etat de droit ne doit pas être perçu
comme un rêve. C'est un Etat où règnent la justice et la
paix. A cause des guerres à répétition, la RDC a souffert
de manque de paix, le privilège s'est laissé observer à
tous les niveaux, ce qui n'est plus le cas.
La lutte pour la paix demande l'implication de tout le monde
aux niveaux des villages, des villes, des provinces et de tout le pays. Une
sensibilisation pour toutes les couches sociales s'avère obligatoire
afin de remettre les choses en ordre et garder cette paix à l'horizon
pour des générations en générations.
2.4.3. Vers des nouvelles
orientations : rôle de la jeunesse
La jeunesse dans sa mission et son qualificatif
d' « espoir de demain » ou « l'avenir de la
nation », ne peut ni se battre, ni engager une violence pour
rechercher la paix et la justice pour le développement durable. Mais
elle s'avance avec opiniâtreté sur les chemins de
libération authentique, comme par exemple, celui d'organiser les
activités culturelles, celui d'informer et de former les
nécessiteux ou aux fins d'épanouissement en rapprochant le monde,
etc. Cela corrobore en d'autres termes l'Exhortation apostolique du Pape
François (2013) : « Les jeunes nous rappellent
à réveiller et à faire grandir l'espérance, parce
qu'ils portent en eux les nouvelles tendances de l'humanité et nous
ouvrent l'avenir... »
Grâce à la communauté « Tout sur
Kaniola », la jeunesse de la RDC en particulier et la jeunesse du
monde entier en général, peuvent s'enquérir de tout ce qui
se passe dans les villages de Kaniola, dans tous les villages du monde et le
transmettre par écrit ou par image à la curiosité du
monde. De cette façon, telle ou telle organisation, les dirigeants
peuvent être informés à temps réel des informations
fiables d'un quelconque village et prendre des décisions salvatrices s'y
rapportant.
Par ailleurs, la communauté Tout sur Kaniola
pourra bénéficier du concours d'autres organisations pour
bien assumer cette responsabilité agréable. Cette
responsabilité est celle de :
· Véhiculer l'information au quotidien dans les
villages ;
· Barrer la route aux obscurantistes ;
· Convaincre et aider les paysans à se mettre
résolument dans la dénonciation des antivaleurs et d'en donner
chaque fois rapport au groupement, au territoire, aux gouvernements (provincial
et national) ;
· Montrer aux paysans le chemin à suivre pour
cheminer vers un véritable changement social et se mettre du
côté de cette population pour y parvenir. Cela, afin de marquer
une remarquable mise en avance du milieu confirmant l'instauration d'un
réel système de désinformation sur les villages.
Les organisations de défense des droits de l'homme et
tous les humanitaires pourront continuer à faire une forte
sensibilisation, afin que les villageois soient capables de dénoncer
sans peur toutes les irrégularités et annoncer les bonnes
nouvelles vécues dans leur milieu.
2.5. DE LA DESINFORMATION VERS UNE APPROCHE
INTERCOMMUNAUTAIRE REELLE
Chacun d'entre nous doit être témoin de la
vérité, de la justice, de l'amour dans ses activités
quotidiennes et partout où il se trouve. Sont ces aptitudes
qualités qui renforceront les relations d'intimité et
d'unité entre les hommes. Il faudrait savoir que nous sommes fils et
filles d'une unique humanité. C'est dans ce sens que tout citoyen devra
orienter son action humanitaire afin de lutter contre la
désinformation.
L'éducation au respect des valeurs,
spécifiquement celle de la vie et l'éducation contre
l'obscurantisme, exige un réel dynamisme de tout villageois pour son
développement et celui de son milieu. En effet, nous devons lutter
contre la désinformation et donner la vraie information selon la
circonstance et la nécessité.
Cette information ne sera plus la seule préoccupation
des chevronnés en matière. A partir de nos villages, des
personnes seront choisies dans le souci de la pérennisation de la
communauté Tout sur Kaniola. Deux (2) personnes seront
désignées et formées pou donner l'état des lieux
chaque fois qu'il sera nécessaire. Avec cette nouvelle orientation, la
communauté démarrera alors à travers les jeunes, les
habitants conscients des villages.
C'est donc clair que toutes les structures doivent apporter
leurs contributions à la reconstruction d'une nouvelle
société où règnent les fondements indiscutables du
développement qui sont : la justice, la paix et le travail.
Normalement dans les villages, tous les habitants se connaissent et agissent
ensemble dans les questions qui touchent le développement et le
bien-être social. Pour les problèmes touchant à la
sécurité, la justice, la paix et au développement, les
membres des villages collaborent intensément avec les membres des autres
villages et les personnes de bonne volonté dans la production de
l'information visant le bien-être de l'entité. Les villages
devront désormais se prendre en charge conformément aux NTIC,
à la Constitution, à la DUDH qui leur donnent la
possibilité d'informer et d'être informés sans
frontière. Voilà pourquoi dans ces communautés, il
faudrait que l'action de propager l'information soit fondée sur la
solidarité et l'esprit de partage. Il s'agit de vivre ensemble, de vivre
en commun l'information. Les villages devront être des groupes restreints
et bien intégrés, ou les relations interpersonnelles sont
cordiales et spontanées. Des groupes où on fait
l'expérience d'être partie prenante d'un village
rétréci grâce à son engagement.
Les villages devront s'intéresser à toute la vie
dans ses divers aspects. Ils seront attentifs aux événements qui
se produiront à l'intérieur comme aux environs pour mieux les
analyser enfin d'entretenir une conscience critique des défis que
l'histoire leur lance : produire, gérer et partager l'information.
Les villages seront donc actifs pour la promotion humaine dans leur milieu,
pour la promotion de la vie, car il n'y pas de développement sans vie
saine. Ainsi, les membres conscients pourront être capables de se
contrôler eux-mêmes en maîtrisant la nature d'information
à partager.
Brièvement, les villages devront davantage devenir des
communautés engagées pour l'avènement du
développement. Et pour aboutir à ce développement, aucun
domaine ne peut être considéré comme un tabou : il
faudra débattre de toutes les questions afin d'éclairer la
conscience de tout paysan. C'est pourquoi l'existence et fonctionnement des
différents clubs seront initiés et encouragés dans la
production de l'information au sein du village : agriculture,
élevage, éducation, justice et paix, santé... Les milieux
ruraux, en tant que la base de l'humanité, ils viseront à
rassembler tout le monde. Ils animeront leurs membres afin de susciter
l'engagement de tous pour qu'ils puissent vivre dans la vérité et
l'honnêteté, dans la justice et la paix, et la pratique d'une
information formative.
2.5.1. Redynamiser une
jeunesse de réconciliation
Avec beaucoup d'actes inhumains vécus à Kaniola
à l'époque, les mémoires des certaines personnes restent
toujours surchargées. Surtout, beaucoup de jeunes se sentent
acculés par des multiples situations de haine envers leurs adversaires
et d'esprit de vengeance. Une nouvelle dynamique de la jeunesse doit
naître pour donner priorité à la réconciliation et
la promotion du travail collectif entre toutes les catégories des
populations. Il n'y a pas de travail collectif visant le développement
sans union, entente, réconciliation, justice et paix. Pour participer
à l'avènement du désenclavement, les villages s'inscriront
dans le vaste processus de l'instauration de l'union, l'entente entre les uns
et les autres. Ce travail n'est pas possible sans l'union et l'attente mutuelle
des personnes, des familles, du tissu social et moral du milieu. Avec la Page
Tout sur Kaniola nous pensons à un travail vraiment
collaboratif.
2.5.2. L'accompagnement de la
Page Tout sur Kaniola
Patrick Sébastien14(*) dit : « C'est parfois lorsqu'on
est seul qu'on est plus mal accompagné15(*) ». L'accompagnement veut donc un
service de soutien ou d'aide à la Page Tout sur Kaniola ou
aller ensemble avec celle-ci.
2.5.3. Promotion d'un
développement durable
Les événements de 2000
à 2008 ont causé des affres graves au groupement de
Kaniola : assassinats et incendies des villages, extorsions et pillages,
déplacements des populations, vols et viols à
répétition, destructions méchantes des infrastructures
sociales... A cause de tout ceci, le social dans le groupement était
très difficile à réaliser. C'est comme cela que le
groupement de Kaniola avait perdu le départ pour son
développement. Il a besoin d'un appui pour sa reconstruction. Nous
préconisons ici deux voies principales pour parvenir à promouvoir
un développement durable dans le groupement de Kaniola :
2.5.3.1. Le développement matériel
Lorsque nous parlons du développement matériel,
nous parlons des biens nécessaires pour l'équipement des maisons
et de beaucoup d'autres biens nécessaires à la survie. Beaucoup
de maisons étaient brûlées et d'autres démolies. La
population, appauvrie, est dans l'incapacité de réparer ces
dommages. C'est pourquoi la promotion d'un développement matériel
peut aider à résoudre certains problèmes.
Pour y parvenir, nous proposons qu'il y ait une étroite
collaboration entre le gouvernement central et la base afin d'initier le
système des projets individuels ou communautaires par des
microcrédits pour la reconstruction matérielle :
Ä L'habitat,
Ä L'élevage,
Ä L'agriculture,
Ä La scolarisation des enfants,
Ä Etc.
La pauvreté et le manque de nourriture étant la
base de tous les maux, et qui s'observent dans le milieu, le groupement devra
amener toute la population à aimer et à exercer avec ardeur le
travail. C'est à ces propos du travail que la Constitution de la RD
Congo renseigne que le travail est un droit et un devoir sacrés pour
chaque Congolais. Et que, tout Congolais a le droit et le devoir de contribuer
par son travail à la construction et la prospérité
nationales. C'est ainsi que nous louons, d'une part, les initiatives
déjà entreprises en agriculture par la paroisse de Kaniola afin
de montrer aux habitants que sans l'exploitation de la terre à Kaniola,
la vie restera toujours chère. D'autre part, nous louons le retour
à l'élevage par certains éleveurs qui s'installent
déjà dans les pâturages et les forêts de Kaniola avec
leurs troupeaux.
2.5.3.2. La lutte contre la pauvreté
Les Balinda doivent eux-mêmes fournir beaucoup
d'efforts pour affronter la pauvreté. Ils doivent se mettre au travail
dans les domaines les plus en vue tels que l'agriculture et l'élevage.
Une solidarité est de mise afin de combattre la paresse, la distraction
et l'oisiveté. Dans les villages, il faudra constituer des
équipes de travail pour le labour des champs. L'équipe devra
faire une rotation, ainsi chaque membre bénéficiera de la
synergie. Il en sera de même pour le sarclage, la récolte et
même pour d'autres travaux comme la construction ou la production des
matériaux de constructions. Cela demande une organisation et une
planification compte tenu du fait de la complexité des relations entre
les individus et les groupes humains. Et tout cela devra être
géré pour l'information continue de générations en
génération afin de susciter les travaux collaboratifs.
2.6. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES INFORMATIONS
1° Notice sur le travail
collaboratif
La
gestion
de l'information démontre que parmi toutes les informations
nécessaires aux administrateurs afin de mettre sur pied un projet ou un
programme, celles produites par la surveillance et l'évaluation jouent
un rôle capital. C'est pourquoi, ne seront gérées et
partagées que celles les informations brutes et véridiques sur la
Page Tout sur Kaniola. Les administrateurs qui sont les mobilisateurs
seraient encouragés à s'instruire au sujet de la surveillance et
de la nécessité de réaliser une surveillance
régulière, et de stimuler et former tous les
intéressés de la communauté en vue d'une participation
active autant durant le processus de la poursuite des objectifs à
atteindre. Tout comme la participation communautaire et la gestion
participative requièrent plutôt que les participants aient un
minimum de motivation et de formation afin de participer de manière
efficace, dans un travail collaboratif le volontariat est
préconisé. Le
travail
étant souvent naturellement collectif et collaboratif, il fait interagir
plusieurs personnes pour la réalisation de tâches qui visent
à atteindre un but commun. Il se fait en
collaboration du
début à la fin sans division fixe des tâches.
Le travail collaboratif est l'une des dimensions importantes
de l'
apprentissage
collaboratif, qui est par exemple encouragé dans certaines formes
d'apprentissage en ligne, en particulier dans les interactions communautaires.
Avec un même outil informatique, le travail peut être totalement
ouvert. Le travail collaboratif n'est pas nouveau en soi, et il est d'origine
non financièrement rémunéré. Il est commun dans
toutes les sociétés dites « primitives ». Les
sociétés savantes l'ont abondamment pratiqué depuis le
siècle,
mais il a pris une dimension nouvelle avec les possibilités ouvertes par
l'
informatique puis par
l'
Internet, les moteurs de
recherche et actuellement l'émergence du Web 2.0 qui permet à
chacun de contribuer, comme il le peut aujourd'hui, à
l'édification d'un indubitable village planétaire.
A cela, chacun devrait commencer par là où il est.
2° Formation du noyau de
contrôle à Kaniola
Pour se rassurer que la page Tout sur Kaniola offrira
des informations vérifiables, il nous a alors paru obligatoire d'avoir
une équipe de surveillance sur place à Kaniola en vue de nous
aider dans la vérification des informations postées par des amis
de la page à travers le monde. Chacun devra commencer là
où il est. Ceci est d'autant plus important que certaines pages,
à l'heure du terrorisme informatique, sont imbibées de fausses
informations dans l'intention de nuire et détruire des
communautés. Pour peu qu'on n'y fasse attention, notre page ne tarderait
à se voir émaillée d'informations qui n'ont rien à
faire avec la réalité de terrain à Kaniola.
Pour pallier ce vide, nous avons formé 20 jeunes (un
nombre qui ne restera pas constant) répartis sur les 7 sous-groupements
du groupement de Kaniola dans le cadre de pilotage. Ils ont appris comment
fonctionne Facebook en général, et surtout comment fonctionne la
page Tout sur Kaniola. Sur le terrain, ils auront le rôle de
vérifier si les informations postées au jour le jour sont
véridiques et fiables et nous rendre compte en vue de décider du
maintien ou de la suppression de telle ou telle autre publication sur Kaniola.
Ils sont, pour ceux qui disposent déjà du
téléphone Itel it5120 (ou autres) en minorité,
eux-mêmes connectés sur la page. Pour la majorité de ceux
qui sont formés et qui n'ont pas encore un téléphone pour
se connecter à Internet, faute de moyen, nous n'avons pas pu leur doter
d'un tel téléphone. Mais pour ceux-là qui en disposent
(téléphone), et qui n'ont pas été formés,
nombreux sont à ce jour des amis actifs de la Page et ils sont
interactifs et, appelleront aux travaux de terrain pour la
véracité des données de terrain. A la longue, il sera
intéressant de doter tous les points focaux d'une telle marque de
téléphone (Itel it5120 ou son équivalent) pour plus de
confrontation des informations.
Par rapport aux stratégies pour bloquer toute tentative
d'arnaque sur la Page, elles sont celles offertes aux administrateurs des Pages
par Facebook. Il s'agira, pour toute information postée, de
vérifier sa validité avant de la laisser définitivement
dans la Base de Données des articles publiés sur notre Page. A
part cette équipe de pilotage, un questionnaire a été
adressé aux habitants de Kaniola suivant un échantillon
représentatif par sous-groupement afin d'en avoir les résultats
pour confirmer ou infirmer le besoin de la réalisation effective de cet
espace collaboratif en ligne.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
3.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous présentons la population
d'étude, puis l'enquête menée sur les sept (7)
sous-groupements de Kaniola. C'est après que vient le
dépouillement. Dans ce point, nous examinons le questionnaire
d'enquête en présentant d'une manière synthétique
les réponses aux différentes questions (sur la
représentativité fiable de l'échantillon) d'où nous
tirons les résultats. Ces résultats sont obtenus à partir
de la saisie des données, de leur traitement et de leur
dépouillement automatique par Le Sphinx.
3.2. POPULATION D'ETUDE
D'après R.MUCCHIELLI (1971), la population
d'étude est un ensemble de groupe humain concerné par l'objectif
de l'enquête. Elle peut être finie ou infinie. Elle est finie
lorsque le nombre d'individus qui la constitue est connu exhaustivement. Elle
est infinie lorsque le nombre d'individus qui la constitue n'est pas
exhaustivement connu.
Eu égard à cela, notre étude porte sur
une population d'étude finie.
Cette population est constituée donc des habitants de
Kaniola : 60 946 personnes comme reparties dans le tableau
suivant :
Tableau n°5 : répartition de la
population selon les catégories.
2ème TRIMESTRE
2015
|
Catégories
|
Nombre
|
Moyenne en %
|
Hommes
|
9 778
|
36,32
|
Femmes
|
12 357
|
Filles
|
20 550
|
63,68
|
Garçons
|
18 261
|
Total
|
60 946
|
100
|
Source : Bureau groupement Kaniola
Cette population est repartie dans les 52 villages des sept
(7) sous-groupements constitutifs du groupement de Kaniola. Et c'est sur base
de ces sept sous-groupements qui composent Kaniola que nous avons
élaboré notre questionnaire pour l'enquête en nous basant
sur notre objectif et nos hypothèses.
3.3. L'ENQUETE
Pour réaliser nos enquêtes nous avons pu
interroger soixante-dix (70) personnes au total. C'est-à-dire dix (10)
personnes dans chacun des sept sous-groupements constituant Kaniola, et qui
sont :
1. 1. Sous-groupement Kaniola,
2. Sous-groupement Mwirama,
3. Sous-groupement Cagala,
4. Sous-groupement Murhala,
5. Sous-groupement Budodo,
6. Sous-groupement, Nyamarhege,
7. Sous-groupement Miduha.
3.4. L'ECHANTILLON
L'échantillon est la portion d'une population sur
laquelle porte une étude. Il peut être représentatif,
c'est-à-dire à partir de cet échantillon on pourra tirer
des conclusions que l'on désir généraliser sur la
population d'étude. Nous avons dit plus loin que presque tous les
habitants d'un même village se connaissent. Cela va jusqu'à le
dire pour les sous-groupements. Avec les difficultés d'atteindre chaque
habitant, mais aussi avec notre connaissance moyenne du groupement de Kaniola,
c'est ainsi que nous avons pris cet échantillon de dix personnes par
sous-groupement afin d'avoir les opinions proches de nos attentes. Et pour y
arriver, nous avons procédé par les méthodes et techniques
(par les conversations, les observations, le questionnaire écrit).
Cependant, l'outil d'enquête écrite a été
l'élaboration du questionnaire d'enquête.
3.5. DEPOUILLEMENT DU
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
3.5.1. Le dépouillement
Par dépouillement, nous allons faire l'examen du
questionnaire d'enquête. Il s'agit d'examiner, une à une, les
questions posées à nos enquêtés afin de
dégager les résultats qui confirment ou infirment nos
hypothèses de la problématique et/ou qui vérifient notre
objectif.
3.5.2. Le questionnaire
d'enquête
Le questionnaire d'enquête est un
outil d'observation qui permet de quantifier et comparer l'information. Cette
information est collectée sur base d'un échantillon
représentatif. Le questionnaire est donc un ensemble de questions
construit dans le but d'obtenir l'information en relation avec les questions de
la problématique.
Ainsi, nous allons réaliser le traitement de ce
questionnaire et son dépouillement automatique grâce au logiciel
de traitements des données Sphinx (version 5.1.0.7) pour
fiabiliser ces résultats. Nous aurons alors, un petit tableau de
résultats accompagné d'un graphique pour chacune des questions
fermées et un tableau sans graphique pour les questions texte,
le tout étant généré automatiquement par Le
Sphinx. Toutefois, nous ferons recours au logiciel Excel(2007) pour les
graphiques des questions du type « texte ».
Illustration n°1 : Le Sphinx
5.1.0.7
Le Sphinx est un outil efficace d'enquête et d'analyse
des données. Il permet d'élaborer un questionnaire en saisissant
des données logiquement traitables. Après cette saisie des
questions et la collecte des réponses, on procède au traitement
de ces données. Ce traitement et analyses des données
correspondent au dépouillement automatique de ces dernières par
Le Sphinx. Ce dépouillement permet alors de générer des
tableaux et/ou des graphiques présentant des résultats comme
ci-dessous.
Voici les résultats du dépouillement automatique
à partir des variables du questionnaire élaboré dans le
cadre de ce travail :
Question n°1 : Quel est votre
sexe ?
Tableau n°6 :
Sexe des enquêtés
Source : Traitement et dépouillement des
données par Sphinx
Commentaire :
Il ressort de ces résultats que sur le nombre total de
70 sujets enquêtés, on a 47 enquêtés (soit 67,1%) de
sexe masculin et 23 enquêtés (soit 32,9%) de sexe féminin.
Cela signifie que la parité tant attendue dans tous les domaines de la
vie n'est pas encore effective. Les femmes doivent encore fournir beaucoup
d'efforts pour une parité loin d'un simple slogan. En ce qui nous
concerne, nous pensons que cette disparité entre les
enquêtés serait explicable par la négligence
générale reconnue aux femmes et à leur
désintéressement aux affaires scientifiques. En effet, plusieurs
femmes à qui notre questionnaire a été proposé se
sont montrées indisponibles et d'autres ont fait montre de limites
scientifiques criantes pour fournir des réponses à un
questionnaire d'ordre scientifique.
Question n°2 : Quel est votre
âge ?
Tableau n°7 : Age des enquêtés
Age
|
Nb.cit.
|
Fréq.
|
20ans
|
10
|
14,3%
|
18ans
|
9
|
12,9%
|
23ans
|
9
|
12,9%
|
22ans
|
8
|
11,4%
|
25ans
|
5
|
7,1%
|
17ans
|
4
|
5,7%
|
21ans
|
4
|
5,7%
|
34ans
|
4
|
5,7%
|
24ans
|
3
|
4,3%
|
30ans
|
3
|
4,3%
|
19ans
|
2
|
2,9%
|
28ans
|
2
|
2,9%
|
29ans
|
2
|
2,9%
|
26ans
|
1
|
1,4%
|
32ans
|
1
|
1,4%
|
33ans
|
1
|
1,4%
|
35ans
|
1
|
1,4%
|
45ans
|
1
|
1,4%
|
Total
|
70
|
100%
|
Source : Traitement et dépouillement des
données Sphinx
Commentaire :
Il ressort de ce tableau que les enquêtés sont
rangés dans l'ordre d'âge de 20 à 45 ans. Les
enquêtés de 20 ans ont été les plus nombreux que les
autres âges car ils sont à 10 observations, donc à un
pourcentage élevé (14,3%) alors que les enquêtés de
26 ans, 32 ans, 33 ans, 35 ans et 45 ans sont tous les moins
élevés avec respectivement un pourcentage de 1,4%. Cet âge
majoritaire corrobore notre population cible (qui est d'abord la jeunesse - les
plus jeunes). Et c'est ainsi qu'on trouve que les membres déjà
abonnés à la Page sont majoritairement des jeunes. Cela
s'expliquerait par le fait que les jeunes sont les plus grands consommateurs de
l'Internet et des réseaux téléphoniques. Voilà des
exemples concrets sur la Page afin de vérifier ces résultats de
la deuxième question avec les membres déjà inscrits.
Question n°3 : Quelle est votre
profession ?
Tableau n°8 : Profession des
enquêtés
Valeurs
|
Nb.cit.
|
Fréq.
|
Elève
|
33
|
47,1%
|
Enseignant
|
6
|
8,6%
|
Chômeur
|
5
|
7,1%
|
Etudiant
|
4
|
5,7%
|
Propriétaire
|
3
|
4,2%
|
Chauffeur
|
2
|
2,9%
|
Maîtresse
|
2
|
2,9%
|
Marchand
|
2
|
2,9%
|
Ménagère
|
2
|
2,9%
|
Motard
|
2
|
2,9%
|
Artiste
|
1
|
1,4%
|
Briquetier
|
1
|
1,4%
|
Buvette
|
1
|
1,4%
|
Coiffeuse
|
1
|
1,4%
|
Couturière
|
1
|
1,4%
|
Infirmier
|
1
|
1,4%
|
Kiosque
|
1
|
1,4%
|
Restaurant
|
1
|
1,4%
|
Vendeuse
|
1
|
1,4%
|
Total
|
70
|
100%
|
Source : Traitement et dépouillement des
données Sphinx
Commentaire :
Il ressort de ce tableau que les enquêtés
« Elève » c'est la valeur la plus citée, 33
fois (soit 47,1%) et la valeur « Vendeuse, et. » est la
moins citée, une seule fois (soit 1,4%). Cela va tout juste en rapport
avec notre attente, car les jeunes éduqués sont la valeur
ajoutée de toute nation qui veut prospérer. Ces jeunes seront
encouragés et motivés pour prendre soin et la relève de ce
Projet.
Question n°4 : Quel est votre
sous-groupement d'origine ?
Tableau n°9 : sous-groupement d'origine des
enquêtés
Valeurs
|
Nb. Cit.
|
Fréquence
|
Budodo
|
10
|
14,3%
|
Cagala
|
10
|
14,3%
|
Kaniola
|
10
|
14,3%
|
Miduha
|
10
|
14,3%
|
Murhala
|
10
|
14,3%
|
Mwirama
|
10
|
14,3%
|
Nyamarhege
|
10
|
14,3%
|
Total
|
70
|
100%
|
Source : Traitement et dépouillement des
données Sphinx
Commentaire :
Il ressort de ce tableau que chaque sous-groupement
représente 14,3% à raison de dix (10) enquêtés pour
les 70 enquêtés au total.
Question n°5 : Possédez-vous un
téléphone ?
Tableau n°10 : Enquêtés qui
possèdent le téléphone
Commentaire :
Il ressort de ces résultats que sur les 70
enquêtés, 40 individus (soit 57,1%) ont des
téléphones portables et 30 individus (soit 42,9%) n'en ont pas.
Eu égard à ces résultats, il ressort que les habitants de
Kaniola nécessitent des téléphones portables pour
participer activement à ce projet de désenclavement du groupement
par IPhone. L'appel à ce besoin est dès lors lancé
à tout humaniste.
Question n°6 : Marque de
Téléphone ?
Tableau n°11 :
Marque téléphone
Source : Traitement et dépouillement des
données Sphinx
Commentaire :
Il ressort de ces résultats que ceux qui ont les
téléphones de marque Itel sont les plus nombreux avec 21
individus pour Itel it5120 (soit 30,0%) et 13 individus pour Itel it5130 (soit
18,6%). Et donc le désenclavement de Kaniola est possible grâce
à IPhone, à partir d'un téléphone portable, du
moins cher, en l'occurrence Itel it5120/5130 au plus cher (Smartphone).
Question n°7 : Votre téléphone
vous permet-il d'accéder à Facebook ?
Tableau n°12 :
Accès des enquêtés à Facebook
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
Il ressort de ce dépouillement que 37
enquêtés (soit 52,9%) accèdent à Facebook à
partir de leurs téléphones. Cependant, ces 37
enquêtés ne sont pas encore tous membres de la Page `Tout sur
Kaniola', et donc une mobilisation et une formation sont envisageables
pour leur apprendre comment adhérer à une Page Facebook et en
devenir membre actif.
Question n°8 : Savez-vous comment
créer un compte ?
Tableau n°13 : Enquêtés capables de
créer un compte Facebook
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
Ce dépouillement renseigne que 20
enquêtés (soit 28,6%) savent créer un compte Facebook et 50
enquêtés (soit 71,4%) ne savent pas créer un compte
Facebook.
Question n°9 : Avez-vous déjà
un compte Facebook ?
Tableau n°14 : Enquêtés ayants un
compte Facebook
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
Ce dépouillement révèle que 20 (soit
28,6%) de nos enquêtés possèdent déjà leurs
propres comptes Facebook et 50 (soit 71,4) n'en ont pas encore. La mission est
d'organiser des formations afin que ceux qui ne savent pas créer des
comptes en soient capables dans le futur.
Question n°10 : Voudriez-vous avoir un
compte Facebook ?
Tableau n°15 : Enquêtés qui souhaitent
avoir un compte Facebook
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
Il ressort de ce dépouillement que 46
enquêtés (soit 65,7%) manifestent le souhait d'avoir un compte
Facebook contrairement à 24 enquêtés (soit 34,3%) qui n'en
ont pas vu l'importance. Donc une formation sur l'utilisation de Facebook
demeure nécessaire et envisageable.
Question n°11 : Quelle est, selon vous,
l'importance de Facebook ?
Tableau n°16 : Importance de Facebook
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
Ce dépouillement montre que 53 enquêtés
(soit 75,7%) reconnaissent l'importance comme étant la
possibilité de diminuer le coût de la communication, parler de soi
et stimuler les ingéniosités et la promotion du
développement.
Question n°12 : Savez-vous l'existence de la
Page « Tout sur Kaniola » ?
Tableau n°17 : Enquêtés informés de
l'existence de Tout sur Kaniola
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
Concernant l'existence de la Page « Tout sur
Kaniola » qui se veut un effort pour booster l'essor de Kaniola
l'accès facile à l'information, 61 enquêtés (soit
87,1%) se sont dits n'être pas au courant de l'existence de cette page,
et 9 enquêtés (soit 12,9%) se sont dits en être
informés.
Question n°13 : Etes-vous déjà
membre de la Page « Tout sur
Kaniola » ?
Tableau n°18 : Enquêtés déjà
membres de Tout sur Kaniola
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
Ce dépouillement certifie que 8 enquêtés
(soit 11,4%) sont déjà membres de la Page `Tout sur
Kaniola', et 62 enquêtés (soit 88,6%) ne le sont pas encore.
Ces enquêtés déjà membres sont parmi ceux qui
publient à nos jours sur la Page.
Question n°14 : Quelles informations
voudriez-vous qu'on puisse publier ou poster sur la Page « Tout
sur Kaniola » ?
Tableau n°19 : Genre d'information à
poster sur la Page Tout sur Kaniola
Source : Traitement et dépouillement S
Commentaire :
Il ressort de ce dépouillement que 64
enquêtés (soit 91,4%) voudraient que le vécu quotidien des
populations de Kaniola en général puisse être publié
ou posté sur « Tout sur Kaniola », 3
enquêtés (soit 4,3%) n'y veulent rien, 2 enquêtés
(soit 2,9%) n'y veulent que des informations socio-économiques et 1
enquêté (soit 1,4%) n'y veut que seules les informations
socioculturelles.
Question n°15 : Pensez-vous que la Page
« Tout sur Kaniola » permettrait à nos
villages d'être informés au jour le jour de ce qui se passe dans
le groupement ?
Tableau n°20 : La Page permettrait à nos
villages d'être informés
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
De ces résultats, il ressort que 61 individus (soit
87,1%) admettent que la Page « Tout sur Kaniola »
permettra aux villages du groupement de Kaniola d'être informés de
ce qui se passe dans leur groupement au jour le jour, et les 9 autres (soit
12,9%) nient cette projection. Cela signifie que la Page devra être
validée.
Question n°16 : Pensez-vous que
« Tout sur Kaniola » peut contribuer au
développement du groupement ?
Tableau n°21 : La Page contribuera au
développement de Kaniola par l'information
Commentaire :
Pour ce qui est de la contribution de la Page `Tout sur
Kaniola' au développement de Kaniola, le dépouillement
démontre que 85,7% soit 60 enquêtés sont d'accord et
à 14,3% soit 10 enquêtés ne sont pas d'accord de la
contribution de la page précitée au développement du
groupement de Kaniola.
Question n°17 : « Tout sur
Kaniola » peut contribuer au développement du groupement
par :
Tableau n°22 : La Page contribuera au
développement par la promotion de l'information sur Kaniola
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
L'examen de cette question par le logiciel Sphinx prouve que
44 enquêtés (soit 62,9%) supposent que la Page
« Tout sur Kaniola » peut contribuer au
développement du groupement par la publication et la promotion
de la vraie information sur Kaniola. En outre, 15 enquêtés
(soit 21,4%) soutiennent que cela pourrait contribuer à la
réduction de la faible culturalité, 6
enquêtés (soit 8,6%) s'abstiennent, ne disant rien et 5
enquêtés (soit 7,1%) soutiennent que cette page contribuera
à la promotion du développement du groupement de Kaniola
grâce aux interactions entre les membres de la Communauté
« Tout sur Kaniola ».
Question n°18 : Autres voies de sortie pour
le développement de Kaniola ?
Tableau n°23 : Autre voie de développement par
l'information à part Tout sur Kaniola
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
A part le messager ou l'informateur authentique que nous
voulons de Kaniola la Page « Tout sur
Kaniola », les résultats de cette question proposent
d'autres messagers. Ces messagers sont :
1. La mise sur pied d'un cybercafé :
proposée par 45 enquêtés (soit 64,3%) ;
2. La création d'une radio communautaire :
proposée par 19 enquêtés (soit 27,1%) ;
3. Le site Web : proposé par 6
enquêtés (soit 8,6%).
Selon ces résultats, il faut comprendre que le
groupement de Kaniola n'a aucun outil public permettant l'accès aux
informations sur tout le territoire de Walungu. Et donc
l'opérationnalisation de la Page `Tout sur Kaniola' devrait
être plébiscitée par tous les Balinda. Toutefois, la mise
en place d'un cybercafé, d'une radio communautaire comme d'un site Web
pour le compte du groupement de Kaniola doit favorablement être
encouragée et soutenue.
Question n°19 : Quels sont les
différents problèmes auxquels vous vous heurtez lors de la
connexion sur Facebook ?
Tableau n°24 : Problèmes rencontrés lors
de connexion sur Facebook
Source : Traitement et dépouillement Sphinx
Commentaire :
L'examen de cette question par Sphinx fait constater que 22
enquêtés (soit 31,4%) manquent un guide pour l'apprentissage de
Facebook ; 9 enquêtés (soit 12,9%) disent manquer souvent
d'énergie dans leurs batteries ; 5 enquêtés (soit
7,1%) parlent du manque de connexion ; 4 enquêtés (soit 5,7%)
parlent de l'absence de garanties sécuritaires sur Facebook. Eu
égard à ce qui précède, pour les 22
enquêtés dans le manque d'un guide, une formation est envisageable
quant à ce. Pour les 9 enquêtés parlant du problème
d'énergie, ceci est bien sûr dû au manque du courant
électrique dans tout le groupement de Kaniola. Quant aux 5
enquêtés qui évoquent le problème de connexion,
c'est un éveil aux providers de garantir la bonne connexion et
l'efficacité du réseau à leurs abonnés qui, souvent
achètent du crédit mais qu'ils ne consomment pas convenablement
suite aux perturbations de la connexion au réseau
téléphonique. Pour les 4 derniers enquêtés qui
parlent de garanties sécuritaires, il suffit de nous
référer à ces 22 autres enquêtés qui
évoquent le manque de guide pour souligner le besoin senti de la
formation à l'initiation à Facebook.
COMMENTAIRE GENERAL
Avant de dégager la conclusion de cette étude
pour essayer de présenter d'une manière concise les
résultats de l'étude, voici qu'après ce
dépouillement automatique du questionnaire par Le Sphinx, nous
pensons qu'il faut envisager une formation d'initiation à Facebook et
qui sera précédée d'une formation d'une équipe de
pilotage à Kaniola, et d'autres formations. Ainsi, cette analyse nous
aura permis de vérifier l'atteinte du double objectif assigné
à ce travail ainsi que les hypothèses de sa problématique.
Succinctement, les résultats de la quatorzième question tentent
de vérifier l'opérationnalité de notre double objectif
voulu dans cette étude. La formation de l'équipe pilote
d'initiation au réseau social Facebook à Kaniola et la question
n°15 donnent les résultats du tableau n°20 et la question
n°17 qui donne les résultats du tableau n°22, vérifient
la conformité de la première et de la troisième
hypothèses. Alors que la deuxième hypothèse reste
vérifiée par la continuité de l'administration progressive
de la Page `Tout sur Kaniola', en tenant compte et en mettant en
application les résultats de la question n°19 fruit des
résultats du tableau n°24.
C'est ainsi qu'avec ces résultats, nous abordons le
quatrième et dernier chapitre de ce travail, consacré à
l'initiation au réseau Facebook pour marier la théorie à
la pratique. En effet, au vue des résultats obtenus tels que
présentés dans ce chapitre, il importe de présenter
l'approche par laquelle les populations cibles de cette étude seront
initiées à l'usage de l'internet, spécialement le
réseau social Facebook pour une communication fluide avec les leur sur
la situation et la vie générale telles que vécues à
Kaniola.
CHAPITRE QUATRIEME :
INITIATION AU RESEAU SOCIAL FACEBOOK
4.1. INTRODUCTION
Avec les résultats dans les deux chapitres
précédents - la formation d'un noyau de pilotage de la Page
Tout sur Kaniola comme mentionné dans le chapitre
deuxième et les résultats du troisième chapitre, il nous
est recommandé de rendre opérationnel l'espace Tout sur
Kaniola afin que son interface puisse servir pratiquement aux travaux
collaboratifs en ligne.
Facebook est un réseau social grand public de
l'héritage du Web 2.0. Il est un
réseau
collaboratif en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier du
contenu et d'échanger des messages. Deuxième
site
web le plus visité au monde après
Google.
Il compte aujourd'hui, selon les résultats de 2014, environ 1,4 milliard
d'utilisateurs actifs16(*).
Comme application de
réseau
social, Facebook permet à ses utilisateurs d'entrer des informations
personnelles et d'interagir avec d'autres utilisateurs. Les informations
susceptibles d'être mises à la disposition du réseau
concernent l'
état
civil, les études et les centres d'intérêt. Ces
informations permettent de retrouver des utilisateurs partageant les
mêmes intérêts. Ces derniers peuvent former des groupes, des
pages et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent
le partage de correspondance et de documents multimédias.
Chacun peut créer des pages d'intérêts
avec des collaborateurs autour de sujets précis. Facebook permet
à ses utilisateurs de suivre des pages et donc des thèmes
précis par la mention "J'aime". Lorsque vous cliquez sur cette
mention « J'aime » d'une page, vous devenez
directement membre de celle-ci, et donc vous pouvez partager son contenu ou y
publiez votre propre contenu. Il paraît alors que cette pratique puisse
être étendue au-delà du simple cadre des relations
interpersonnelles. Ainsi, on constate que beaucoup d'étudiants et
d'enseignants créent des groupes Facebook autour de projets menés
au sein de leur cursus et qui permettent un partage facile et massif de
l'avancement du travail et des connaissances engrangées sur le sujet. Il
apparaît donc intéressant d'étendre l'utilisation de
Facebook à des fins professionnelles. Quant aux communautés ou
entités administratives comme ecclésiastiques, les pages Facebook
permettent la collaboration, l'échange, la rencontre des cultures, le
développement... S'agissant des entreprises, la création de pages
peut servir à capitaliser les connaissances de l'entreprise autour d'un
sujet et d'un thème précis d'un produit ou d'une marque. Facebook
joue aussi un rôle capital de rapprochement des gouvernants aux
gouvernés : certains responsables politiques choisissent Facebook
pour communiquer au quotidien avec leurs compatriotes et aussi avec
l'extérieur.
Facebook permet, grâce à la compilation des
centres d'intérêts affichés par l'utilisateur, de proposer
une sélection de pages et groupes susceptibles d'enrichir le champ de
connaissances de la personne considérée. Cet outil permet
d'ajouter une dimension transversale à la circulation des connaissances
entre les services, contribuant à émuler la communication. La
conservation des pages et groupes étant illimitée dans le temps,
Facebook assure également l'aspect
« pérennité » des projets, si
cruciale dans tous les domaines.
4.2. BREVE HISTORIQUE ET
EVOLUTION DE FACEBOOK
Ce grand unificateur du monde, Facebook, est né en
2004
à l'
université
Harvard. D'abord réservé aux étudiants de cette
université, il s'est ensuite ouvert à d'autres universités
américaines avant de devenir accessible à tout le monde en
septembre
2006.
Le nom du site s'inspire d'ailleurs des albums photo
(«
trombinoscopes»
ou « facebooks » en anglais)
regroupant les photos des visages de tous les élèves prises en
début d'année universitaire.
Selon
Meignan
(2011), Mark Zuckerberg confie tout d'abord que le but de Facebook au
départ n'était pas de devenir le groupe international qu'il est
devenu : « Nous ne voulions pas créer une entreprise,
mais nous avons commencé à construire. Nous voulions vraiment que
ça marche, et nous travaillions, et travaillions. On ne le faisait pas
pour créer une entreprise, on le faisait parce que c'était
génial. »
C'est ainsi qu'en date du 28 octobre 2003, alors
étudiant à Harvard (Massachusetts, USA), Mark Zuckerberg lance le
site Facemash avec un principe de mettre côte à
côte les photos de 2 étudiant(e)s de l'université et
demander de voter pour le (la) plus adorable des deux. Pour alimenter la Base
de Données, Zuckerberg n'hésite pas à aspirer les photos
des trombinoscopes en ligne des étudiants de l'université. Le
site, dont la fréquentation explose en quelques heures, est fermé
par l'administration de Harvard quelques jours plus tard. Avec
Facemash, Zuckerberg comprend l'intérêt d'un site
communautaire de la vie réelle, où les internautes usent de leur
véritable identité.
Le 4 février 2004 : après avoir
développé le site dans son coin, Mark Zuckerberg lance, avec
l'aide de Dustin Moskovitz, Eduardo Saverin et Chris Hughes, un trombinoscope
amélioré baptisé « The Facebook » et accessible
à l'adresse thefacebook.com. L'inscription, sur invitation, est
limitée aux étudiants de Harvard. Le succès est
immédiat : en moins d'un mois, plus de la moitié des
étudiants du premier cycle de l'université est inscrite.
En mars 2004, Facebook s'élargit aux
universités Stanford en Californie, Columbia à New York et Yale
à Connecticut. Le réseau social s'ouvre ensuite à l'Ivy
League qui est un groupe d'universités prestigieuses de la Côte
Est des Etats-Unis, aux écoles de la région de Boston puis,
progressivement, à la plupart des universités des Etats-Unis et
du Canada. La même année au mois de juin, l'équipe Facebook
déménage et établit son siège social à Paolo
Alto, en Californie. Le service touche désormais 30 campus et enregistre
150 000 inscriptions. En septembre, le lancement des groupes et du mur,
sur lequel vos amis peuvent désormais poster des messages. En
décembre de la même année, Facebook affiche 1 million
d'utilisateurs, moins d'un an après son lancement.
Pour l'année 2005, la société
rachète, en août, le nom de domaine facebook.com pour 200 000
dollars et enlève la particule « The » de son nom.
En septembre, il s'ouvre aux lycées. Peu après, il élargit
le cercle aux employés de plusieurs sociétés, dont
Microsoft et Apple. La fonctionnalité Photos est lancée en
octobre 2005.
Les deux événements importants de 2006 sont
celui du 26 septembre et celui de décembre. En septembre, toute personne
âgée d'au moins 13 ans peut désormais ouvrir son compte. A
la même époque, le fil d'actualité est lancé. En
décembre, le réseau regroupe 12 millions d'utilisateurs. Alors
qu'en décembre 2007, le réseau regroupe déjà 58
millions d'inscrits.
L'année 2008 sera premièrement marquée
par le lancement de la version française de Facebook en février,
puis le lancement de Facebook Chat, en avril, qui permet aux
utilisateurs de se parler en direct. Cette fonctionnalité marquera le
début du déclin des services classiques de messagerie
instantanée. Et en juillet, Facebook lance Facebook Connecte, une
technologie qui permet de connecter les sites Web à Facebook.
A une demi-décennie de son existence, en 2009,
Facebook lance la fonctionnalité
« J'aime ».
En juillet 2010, Facebook dépasse les 500 millions
d'utilisateurs. En novembre, il lance sa messagerie et en décembre Mark
Zuckerberg est désigné « Personnalité de
l'année » par le Magazine Time. Une année après,
en décembre 2011, le site affiche 845 millions d'utilisateurs. En
février 2012, Facebook annonce son entrée en bourse,
prévue pour mai de la même année. La société
est alors évaluée à 100 milliards de dollars ; et en
avril la société acquiert le site de partage de photo Instagram
pour 1 milliard de dollars.
A dix ans d'existence, en 2014, Facebook rachète
WhatsApp pour environ 19 milliards en février !
4.3. MYTHES SUR FACEBOOK
Nombreuses personnes résistent de ne pas s'inscrire sur
Facebook jusqu'à ce jour. Elles soutiennent que Facebook est un
réseau à risque ou avec beaucoup d'inconvénients. C'est
qui est vrai, tout lieu public expose ! Mais aussi Facebook
reconnaît comme tout le monde que « la
sécurité totale n'existe pas sur Internet ».
Parce qu'aucun vrai citoyen du XXIe siècle ne peut plus se passer de
Facebook, ce dernier propose pour la sécurité de tout
un chacun sur le réseau :
« Nous faisons tout notre possible pour faire de
Facebook un service sûr, mais ne pouvons pas garantir la
sécurité absolue. Pour assurer la sécurité sur
Facebook, nous avons besoin de votre aide, ce qui inclut les engagements
suivants de votre part :
· Les personnes qui utilisent Facebook donnent leur
vrai nom et de vraies informations les concernant, et nous vous demandons de
nous aider à ce que cela ne change pas.
· Annoncer et dénoncer tout abus.
Voilà quelques conditions que vous vous engagez
à respecter concernant l'inscription et la sécurité de
votre compte17(*). »
Concernant la dénonciation des abus, nul besoin de
s'alarmer, des solutions existent. Nous espérons que vous trouverez
quelques pistes, en suivant les séances de formation sur l'utilisation
de Facebook avec des points à l'ordre du jour, tels que :
· Signaler du contenu indésirable ou un abus,
· Mot de passe (changer son mot de passe),
· Signaler un problème,
· Retirer de la liste d'ami,
· Ne plus suivre,
· Bloquer cette personne,
· Suppression d'une publication malveillante (par un
arnaqueur) dans votre compte,
· Etc.
4.4. INCOVENIENTS ET BIENFAITS
DE FACEBOOK
Actuellement, l'endroit où il faut être est
Facebook. Ce nouveau réseau social a déclenché un
véritable phénomène international. Tout le monde s'y
retrouve. Que l'on soit plus jeune ou plus vieux, dirigeant ou dirigé,
enseignant ou élève, tout le monde a un jour été
comme tout le monde sera un jour sur Facebook. Malgré le fait que ce
soit un moyen intéressant pour se faire des amis, garder le contact,
s'exprimer, partager ses émotions, il présente aussi une face
cachée qui peut-être risquée voire dangereuse. Mais comme
vous allez le constater, Facebook a plus d'avantages que
d'inconvénients. Nous noterons que, les deux principaux
«objectifs» du réseau sont d'une part la création de
profils et l'échange entre les individus, d'autre part la
création de pages spécifiques pour associations,
communautés, institutions et entreprises dans le but de se faire
connaître ou de faire connaître certaines problématiques.
4.4.1. INCOVNVENIENTS
Les dangers des réseaux sociaux comme Facebook guettent
tout le monde, surtout les adolescents car ils sont les premiers à avoir
adopté ce réseau social. Ils sont les plus nombreux et les plus
actifs sur ce site en publiant et en partageant du n'importe quoi. C'est pour
cette raison qu'ils en sont les premières victimes. Les adolescents
peuvent être victimes d'harcèlement moral, d'injures, photos
obscènes... Les faits divers dus à l'utilisation de ce site se
sont multipliés. Facebook permet de partager et d'échanger des
messages, des photos et des vidéos. Cependant certains adolescents se
servent de ces outils de communication pour invectiver, insulter leurs contacts
ou pour leur envoyer des photos obscènes. Sans exhaustivité, sont
ci-après les inconvénients de Facebook :
Ü Atteinte à la vie
privée :
La première est la divulgation de la vie privée
dans l'espace public (amis, famille, recruteurs). Rendre publique sa vie
privée peut engendrer des conséquences terribles si certaines
limites ne sont pas respectées. Certains responsables des Ressources
Humaines n'hésitent pas à consulter les profils Facebook dans le
but de mieux cerner la personnalité des employés, y compris par
l'analyse de leur vie privée. On imagine les dégâts que
peuvent provoquer des secrets des intimés postés sur des pages
des réseaux sociaux par une des deux personnes impliquées ou par
un tiers. Le réseau est aussi ouvert à des personnes d'au moins
13 ans alors que la réalité est complètement
différente : n'importe quel préadolescent de moins de 13 ans peut
s'inscrire sur Facebook en modifiant sa date de naissance.
Ü Limites juridiques :
· L'usurpation d'identité, diffusion publique de
données privées (au profit des entreprises, mais aussi des
internautes).
· Le piratage des données, Facebook est le ciel
des voleurs d'identité et autres. Il s'agit souvent de blocage de
compte, de détournement de photos ou de vol d'identité. Pour se
faire passer pour une autre personne, il suffit juste de créer un profil
au nom de cette personne (le cas d'arnaqueur).
Prenons le cas précis d'arnaqueurs, ils s'identifient
autrement et naviguent sur Internet en arrivant à atteindre les victimes
qu'ils proposent :
ü La participation aux conférences
internationales ;
ü D'avoir une boîte électronique du domaine
Yahoo, Gmail etc. (exemple :
nabintuai@yahoo.fr,
soleil@gmail.com) pour
des correspondances plus sécurisées, soulignent-ils ;
ü Le mariage (surtout pour les
célibataires) ;
ü Les avis de récompense pour avoir
été plébiscité par un tel ou tel autre service sur
Internet ;
ü Etc.
Voici un exemple concret d'avis de récompense.
Illustration n°2 : Notification de
prix
Cet avis nous a été envoyé à
partir de notre boîte de réception Facebook en date du 13
août 2015 par Maryn Werner, un pirate. Ce qui
échappe à la Justice est que, sans s'inquiéter, cet
arnaqueur signe cette notification au nom de Mark Zuckerberg.
Pour un tel correspondant occasionnel, fictif ou réel,
il faut appliquer l'une des options suivantes : Signaler du
contenu indésirable ou un abus, signaler un problème, retirer de
la liste d'ami, ne plus suivre, bloquer cette personne.
Ü Diminution de l'aptitude de
concentration :
Facebook est extrêmement chronophage. Les enfants et les
adultes y consacrent plus de temps à leur déperdition. Parlons
des enfants : le soir après l'école, ils font leurs devoirs
tout en surfant sur Facebook. Ils seraient donc utopistes de se concentrer
totalement au devoir. Une étude dévoile que 52% des enfants de 13
à 17 ans avouent aller sur Facebook pendant qu'ils font leurs devoirs.
Et 25% le font au moins 30 minutes tous les jours18(*).
Nota : Comment alors protéger les
enfants du danger potentiel de Facebook ?
Les parents doivent dialoguer avec leurs enfants au sujet de
Facebook, les prévenir des dangers et leur expliquer les outils qui sont
à leur disposition pour préserver leur vie privée sur les
réseaux sociaux.
4.4.2. BIENFAITS
Les réseaux sociaux en ligne des médias tels que
Twitter et Facebook peuvent améliorer vos relations personnelles, la
santé émotionnelle, physique et le bien-être. Parce que
nous parlons de Facebook, voici certains de ses avantages :
Ü Se connecter avec des amis que vous n'avez pas
encore rencontrés :
Les recherches en psychologie montrent que le sentiment
d'être connecté à d'autres personnes conduit à une
vie plus saine et heureuse. Les sites des médias sociaux comme Twitter
ou Facebook font que les gens communiquent entre eux facilement et rapidement,
une chose qui est impossible de le faire hors internet (la vie réelle),
ce qui aide les gens à se sentir moins isolés et plus
soutenus.
Ü Améliorer la communication dans votre
famille et chez vos amis :
Se connecter tout en économisant le temps et
l'argent ! Même si vous avez une petite famille, il peut être
difficile de rester en contact avec vos proches. Les réseaux sociaux sur
internet tel que Facebook peut vous aider à rester en contact avec votre
famille à travers des phrases courtes ou même une image. Vous
pouvez publier ou poster une photo conjoncturelle qui donne beaucoup de
renseignements sans beaucoup dépenser. C'est dans ce sens que
Charles19(*)
dit concernant les photos : « Ne sous-estimez pas le
pouvoir des images20(*)... » Une image parle plus que mille
mots, dit-on. Et d'ailleurs, au professeur Isabelle Parmentier (2015) de
soutenir en ces termes : « Les informations de notre
société, telles que les photos, relèvent notre histoire
économique, sociale, politique, culturelle... Elles peuvent parfois
sembler anodines et ludiques, mais porteuses des messages, reflets de nos
sociétés, témoins de la vitalité d'une population
».
Ü Se renouer avec les anciens amis ou membres de
la famille :
Des sites comme Twitter ou Facebook vous
permettent de trouver des amis que vous connaissez depuis l'époque de
l'école primaire. Ces réseaux sociaux en ligne vous permettent de
communiquer avec votre passé, qui peut être
émotionnellement sain.
Ü S'engager dans le réseau
d'affaires :
Rester en contact avec des nouvelles de l'industrie, les
collègues et les fluctuations du marché est rapide et facile sur
internet avec les sites de réseaux sociaux ... et, si jamais vous
êtes dans le besoin d'un nouvel emploi ou de carrière, vous aurez
déjà un solide réseau professionnel. Il s'agit d'un moyen
pratique que Facebook offre pour améliorer votre santé
émotionnelle. Cela conduit à un sentiment de
sécurité !
Ü Clarifier ce qui est important pour
vous :
Si vous êtes sur Facebook, vous devez créer des
statuts courts et succincts qui résument vos idées, opinions et
sentiments. Cela vous oblige à trouver exactement ce que vous voulez
dire, qui vous aide à clarifier vos croyances et vos opinions. De
même, vous permet de rester concentré sur les personnes, des
photos et des interactions qui sont importantes pour vous - ce qui est
émotionnellement sain. C'est la naissance même de
l'interculturalité.
Ü L'auto-formation :
Grâce à l'interculturalité, en participant
à la vie de différentes communautés, vous pourrez devenir
un expert aux yeux des personnes présentes dans votre univers, ce qui
améliore votre crédibilité.
Ü Partager avec le monde,
l'interaction :
"Plus vous donnez, plus vous obtenez," est un dicton populaire
parce que c'est vrai ! Dans la plupart des réseaux sociaux en ligne
comme Facebook, vous avez la liberté de partager vos ressources et des
renseignements précieux. Vous commencez à comprendre comment vous
pouvez influencer les autres et faire une différence dans le monde. Cela
est vice-versa.
Ü Aider d'autres gens :
Parfois, une demande sur Facebook résulte en aidant
financièrement les personnes nécessiteuses, personnes ayant des
problèmes de santé, ou même les personnes
déprimées aux prises avec des pensées suicidaires. Le
simple envoi d'une note brève ou d'exprimer votre sympathie ou
l'empathie contribue non seulement à aider l'autre - il peut
améliorer votre propre santé physique et émotionnelle en
vous aidant à comprendre qu'on peut toucher la vie des autres.
Ü Rapprocher les gouvernants de leurs
gouvernés et du reste du monde :
Les Chefs d'Etats sérieux ont compris que nul ne peut
plus se passer de Facebook. Ils ont créé des pages Facebook dans
le but de s'adresser directement à leurs citoyens comme au monde entier
en temps réel. Comprenant qu'on ne gouverne pas seul en
démocratie, ainsi, ils s'expriment sur le social, l'économie, la
politique, etc. et de retour ils ont les commentaires des internautes. Des
commentaires qui les aident éventuellement à prendre
décision sur ceci ou cela.
Ne citant que la France et les USA de notre aujourd'hui, ces
deux Grands sur la scène politique internationale ont créé
des pages Facebook pour s'exprimer au grand public au quotidien.
v Les USA avec le Président Barack OBAMA
Illustration n°3 : Page Facebook officielle
du Président des USA
Avec cet exemple sur la page officielle du Président
Etasunien, sa déclaration du 29/08/2015 sur le changement
climatique : « I'm looking forward to talking with
Alaskans about how we can work together to make America the global leader on
climate change.»
v La France avec le président François
Hollande
Illustration n°4 : Page Facebook officielle
du Président de la France
Prenons en exemple cet hommage du 29/08/2015 du
Président Français à son compatriote Teddy21(*) : « La
France est fière de vous cher Teddy Riner. 8 fois champion du monde,
vous entrez dans la légende du judo. Bravo ! »
Dirions-nous que les Présidents Etasunien et
Français manquent leurs propres sites Web ? Loin de là. Ils
ont opté pour Facebook comme le meilleur réseau social
permettant, à nos jours, d'atteindre plus du monde en matière de
communication. Cela devrait interpeller tous les autres dirigeants et les
inciter à avoir chacun une Page Officielle pour briser les distances
entre dirigés et dirigeants. Il ne faudrait pas créer pour
seulement créer cette Page Officielle, mais faudrait-il qu'elle soit
active et interactive.
Ü Le marketing et la
publicité :
Facebook est devenu l'outil de marketing presque obligatoire
(en tout cas sur le marché international), et les marketers nationaux
commencent à s'y intéresser de plus en plus. Nous sommes sans
ignorer que parfois parler du marché international et les marketers
nationaux, c'est parler des milieux urbains - les villes. Mais nous devons
élargir cette nouvelle vision jusqu'à la campagne. Parce que le
marketing fiable sera la victoire des campagnes sur les villes, ce qui
entraînera le développement total.
Pour le marketing et la publicité, nous citons la
géante firme automobile - BMW qui, a compris que Facebook est
incontournable et s'impose dans chaque domaine. Elle a créé alors
cette Page pour la promotion de ses produits :
Illustration n°5 : Page Facebook officielle
de la Maison BMW
Si vous souhaitez avoir une longueur d'avance sur vos
concurrents, vos clients éventuels ou faire connaître et
promouvoir vos marques, vous savez ce qu'il vous reste à faire :
créer une Page Facebook !
Ü Une autre forme d'auditoire :
Avec Facebook, le Web devient une véritable
école. Seconde par seconde, minute par minute, heure par heure, du jour
le jour, on ne cesse de suivre des probants enseignements, colloques,
conférences, formations en ligne via des Pages ou des sites Web. Quelque
soit la renommée d'un site Web, c'est fort possible qu'il soit
connecté à Facebook. C'est ainsi que tout les jours
nombreux internautes restent connectés sur les Pages des Personnages
publics et/ou Scientifiques pour apprendre en ligne. Dans ce monde
d'enseignements en ligne, nous pouvons en citer un des ténors de nos
jours, le Professeur Jean-Paul Pougala.
Illustration n°6 : Page Facebook officielle
du Professeur Pougala
Pougala22(*) est le fondateur d'une formation devenue une grande
école - RINVINDAF : Réinventer les industriels d'Afrique
(une formation qui vise à refaire le système industriel en
Afrique).
Il est parmi les professeurs les plus actifs sur le Web 2.0
suite à ses innombrables publications en ligne. C'est de ce fait,
Rodrigue Ntakeu, cité par Pougala lui-même (2015), lui rend
hommage : « Si vous permettez à ceux qui n'ont pas
encore participé à la formation de dire quelque chose, je dirais
donc que seulement avec les publications que vous faites, vous avez
réussi à enlever le masque qui couvrait mes yeux et
m'empêcher de voir. »
Ü Une autre forme
d'évangélisation :
Aujourd'hui, presque tous les prédicateurs sont sur
Facebook. Ainsi, nombreux chrétiens ou musulmans, militants de telle ou
telle églises déjà connectés à Facebook
peuvent suivre les enseignements de leurs Maîtres spirituels même
dans leurs chambres comme partout où ils se retrouvent grâce
à Facebook.
Eu égard à cette forme
d'évangélisation, les chrétiens comme les païens du
monde entier peuvent suivre les enseignements du Saint Père à
travers sa Page officielle Facebook. Par exemple ce message, sur la
pauvreté, du 21 septembre 2015 de sa Sainteté François
Ier en visite en Amérique pour le monde entier sur sa Page
Facebook : «Notre Sainte Mère l'Église est pauvre, Dieu
aime les pauvres, comme pauvres voulaient notre Mère Marie. Aimez la
pauvreté en tant que mère. Et juste suggérer à
chacun de se demander : comment est mon esprit de pauvreté ?»
Illustration n°7 : Page officielle du Pape
François
Ü Etc.
Néanmoins, pour ne plus longtemps garder des mythes
afin de comprendre et lutter contre les méfaits de Facebook, et profiter
alors de ses bienfaits qui impliquent (entraînent nécessairement
et logiquement) tout le monde - tous les domaines, il faut d'abord se
connecter, ou avoir un compte Facebook valide.
4.5. CONNEXION AU RESEAU
SOCIAL FACEBOOK
4.5.1. Connexion à
Facebook
Pour se connecter à Facebook, il est nécessaire
de créer son propre compte. Pour notre cas, nous allons procéder
de deux manières afin de nous inscrire sur Facebook, par l'une ou
l'autre des procédures qui suivent. Il s'agit entre autre de s'inscrire
à partir de l'ordinateur ou du téléphone portable.
v Par ordinateur
Commencer d'abord par démarrer l'un des navigateurs
installés sur votre ordinateur - Mozila, Internet Explorer, Google
Chrome, Opéra et autres.
Illustration n°8 : Les navigateurs
:
Après démarrage de ce navigateur, un onglet est
actif. Dans le champ vide de cet onglet ou barre d'adresse, saisir l'URL
www.facebook.com.
Illustration n°9 : Saisie et validation de
l'URL -
www.facebook.com
Enfin, valider l'opération par le bouton Enter
du clavier pour voir apparaître la page d'inscription.
v Par téléphone portable
Presque tous les téléphones avec accès
Internet sont munis de mini-Opéra
à nos jours ! Dans ce cas, ouvrir ce navigateur
sur le téléphone. En l'ouvrant on a deux possibilités sur
le menu de « Page de démarrage » qui
s'active à l'écran :
Ü Soit double-clique sur l'icône
F, ou
Ü Entrer l'URL
www.facebook.com dans le premier
champ de la Page de démarrage et valider.
Dans l'une de deux procédures, celles de l'ordinateur
et du téléphone portable, voici la page d'accueil qui s'affiche
pour pouvoir s'inscrire à Facebook.
Illustration n°10 : Page d'inscription sur
Facebook
Il suffit maintenant de compléter les champs
(Prénom, Nom de famille, Adresse e-mail/mobile et le mot de passe) et
définir l'anniversaire (en choisissant Jour, Mois, Année) sans
oublier de confirmer le sexe et, démarrer l'inscription en cliquant sur
le bouton Inscription en bas pour continuer.
Ensuite, suivre les instructions en les complétant
selon le besoin. A la fin des indications et leurs complétions par
rapport à l'inscription, l'opération se termine par l'affichage
de la Page d'Accueil.
4.5.2. Accueil
La page d'accueil est le menu principal avec les sous-menus
Accueil, Profil, Message, Notifications, Amis, Pages, Menu, l'interface de
Partager avec les autres les informations à audience dite
« Public, Amis, Amis sauf connaissances, Moi uniquement... c'est
aussi le lieu de la zone de recherche (chercher un ami, un lieu... inscrits sur
Facebook).
Toutefois, pour mieux mener les recherches et être aussi
recherché(e) avec précision, il faut une photo dite :
Photo de profil. Par défaut tout compte Facebook à une
photo de profil comme ci-dessous.
Illustration n°11 : photo profil par
défaut sur Facebook
La photo de profil est pareille à la fin de
l'enregistrement des données ou à la fin de l'inscription. Une
telle « silhouette », si aucune photo n'a été
téléchargée et confirmée en pleine
complétion des informations par rapport à l'enregistrement, est
dans ce cas provisoirement votre photo de profil, pourtant ne permettant qu'on
puisse bien vous identifier.
4.5.3. Création d'une
Page
Pour créer une Page, il faut d'abord avoir un compte.
Chaque titulaire d'un compte Facebook peut créer une ou plusieurs pages
sur ce réseau social. Chacune répond à des besoins de
communication différents, même si chaque Page dispose des
mêmes fonctionnalités pour communiquer : partage de publications,
etc.
Si vous êtes dans menu Accueil
Facebook, cliquez sur le sous-menu Pages. Ainsi
apparaît « Créez votre
page » : il suffit alors de suivre les
instructions de la création en choisissant le nom et la catégorie
de la Page, puis confirmer par la commande
Démarrer au bas de la page en cours en
validant le reste.
Claude Lelouch23(*) ne dit-il pas que : « Le
monde du partage devra remplacer le partage du monde. » Eu
égard à cela, créons maintenant notre Page pour pouvoir
intégrer ce monde du partage.
Voici la procédure d'un exemple concret de la
création d'une Page nommée Tout sur
Kaniola, envisagée pour parler de la renaissance
de Kaniola. Parce qu'aussi l'objectif est de se connecter tout en
économisant le temps et l'argent, en communiquant en temps voulu :
nous créons cette Page en mouvant à partir d'un
téléphone le moins couteux et le plus économique -
l'Itel it5120 (et/ou Itel
it5130).
Illustration n°12 : Le
téléphone Itel it5120
· Accueil Facebook,
· Pages,
· Créez votre page,
· Choisir un nom pour votre page : Tout
sur Kaniola,
· Sélectionnez une catégorie :
Autre,
· Démarrer,
· Choisissez un nom pour votre Page :
Tout sur Kaniola,
· Catégorie :
Autre,
· Sélectionnez une sous catégorie :
Communauté,
· Démarrer,
· Décrivez brièvement votre activité
ou l'objectif de votre Page... :
Cette Page Communautaire a pour but : Le
rapprochement des Balinda, et vise le désenclavement du groupement de
Kaniola dans le territoire de Walungu par l'information...
155 caractères maximum
www.facebook.com/ adresse (pas
statique)
Indiquez le site web :
A PROPOS DE TOUT SUR KANIOLA
Tout sur Kaniola est une véritable organisation, cause
ou événement.
Tout sur Kaniola n'est pas une véritable organisation,
cause ou événement.
· Enregistrer les informations,
· Veuillez indiquer s'il s'agit d'une Page officielle,
· Cette Page Communautaire a pour but :
Le rapprochement des Balinda, et vise le désenclavement du groupement de
Kaniola dans le territoire de Walungu par l'information...
Décrivez brièvement votre activité ou
l'objectif de votre Page...
155 caractères maximum
Maximum
· www.facebook.com/adresse
(pas statique)
Indiquez le site web :
A PROPOS DE TOUT SUR KANIOLA
Tout sur Kaniola est une véritable organisation, cause
ou événement.
Tout sur Kaniola n'est pas une véritable organisation,
cause ou événement.
Il s'agit d'une Page officielle
Il s'agit d'une Page de fans
· Enregistrer les informations.
· Une fois définie, vous ne pourrez la modifier
qu'une fois,
· Définir l'adresse.
Voilà, en cliquant sur
« Définir l'adresse », la Page
Tout sur Kaniola est créée. Il y a présentement
la possibilité d'inviter des amis à aimer cette Page, d'ajouter
une photo de profil ou un logo qui sont des éléments efficaces
pour l'identifier et d'ajouter des coordonnées qui peuvent aider les
gens à la trouver facilement. Il ne reste qu'à y partager du
contenu. Ce qui est réellement fait maintenant, bien que pas
complètement à ce stade.
Ainsi l'Accueil de notre page se présente de la
manière suivante :
La page Tout sur Kaniola
Illustration n°13 : visibilité de la
page Tout sur Kaniola
Comme on le voit cette page offre plusieurs
possibilités :
Comme toutes les Pages Facebook, il suffit de cliquer sur
J'aime pour devenir ami et interagir avec d'autres
abonnés de la page. On peut être à mesure de lire et de
poster ses propres informations sur la page.
· Cliquez alors sur Statut afin d'être en
face d'une interface vous permettant les échanges ou les publications
des informations.
· Pour les informations déjà disponibles
sur la page, vous pouvez comme vous ne pouvez pas accédez à
toutes. Pour accéder à celles non affichées :
placez-vous sur « Publication sur Tout sur Kaniola » et
vous cliquez sur « Récent » ; faites alors
l'antéchronologique.
· En cliquant sur Photo/vidéo, l'on peut alors
publier des photos ou des vidéos qui sont porteuses des messages.
· Etc.
C'est donc autant tout un village d'amis que cette page est
capable de générer autour de Kaniola. Ce qui engendre une
gestion, un partage et une promotion de l'information pour des résultats
suivis.
4.5.4. Publier du contenu
En utilisant les Services Facebook ou en y
accédant, vous donnez l'autorisation de recueillir et d'utiliser les
contenus et informations partagés en vertu de la Politique d'utilisation
des données, qui est susceptible d'être mise à jour
à l'occasion. Le contenu et les informations que vous publiez sur
Facebook vous appartiennent, et vous pouvez contrôler la façon
dont ce contenu est partagé grâce aux paramètres de
confidentialité :
« Qui peut voir vos futures
publications ? »
C'est-à-dire que vous avez la possibilité de
gérer la confidentialité de ce que vous publiez à l'aide
du secteur d'audience à l'endroit même où vous publiez.
Votre choix est mémorisé et est appliqué dans le futur
tant que vous ne changez pas d'avis avec le choix entre :
§ Public : les publications sont visibles
à tout le monde.
§ Amis : les publications sont visibles aux seuls
amis choisis.
§ Amis sauf connaissance : les publications sont
seulement visibles aux amis.
§ Moi uniquement : les publications sont seulement
visibles à son auteur.
§ Amis proche : les publications sont seulement
visibles aux amis sûrs.
§ Famille : les publications sont seulement
visibles aux parents.
§ Connaissances : les publications sont visibles
à certaines connaissances.
§ Etc.
La confidentialité peut être
prédéfinie - par défaut (par Facebook) ou définie -
créée (par le titulaire du compte).
Nota : La confidentialité est
différente d'un chat.
§ Le chat : c'est le fait de dialoguer par
brève information directe en ligne, communément appelé
« Discussion instantanée ». Les discussions
instantanées se font donc avec les correspondants actifs en ligne. Tout
chat est un message mais tout message n'est pas nécessairement un
chat.
§ Le message : c'est le fait de
« Contacter » ou de joindre par correspondance une personne
inscrite sur Facebook. A part les publications sur la Page, les personnes qui
collaborent à travers celle-ci peuvent aussi se communiquer ou joindre
d'autres personnes et nouer et gérer des relations par message.
4.6. Les abonnés et/ou
membres de la Page Facebook Tout sur Kaniola
4.6.1. L'administrateur de la Page Tout sur
Kaniola
Roi Soleil BIBA
www.facebook.com/roisoleil.biba
Il est le super utilisateur de la Page Tout sur
Kaniola (cependant, la relève sera encouragée à
chaque moment opportun). C'est-à-dire qu'il a tous les droits sur cette
Page dont il est en général Administrateur. C'est donc la
personne chargée de gérer cette Page, qui en est le responsable,
que ce soit au niveau de sa sécurité, de son fonctionnement, de
son exploitation, de la gestion de ses informations au quotidien et de son
évolution.
4.6.2. Pascal Byadunia
Pascal Byadunia est l'un des abonnés ou membres actifs
de la Page « Tout sur Kaniola ». L'une de ses publications
sur la Page Tout sur Kaniola est par exemple celui-ci du vendredi 25
septembre 2015 « Bonjour ! Conformément aux
voeux des jeunes et Anciens élèves de tous les instituts de
Kaniola, je vous invite de participer à une grande réunion qui se
tiendra à l'EP CAMP CINEMA/BUKAVU ce dimanche 27/09/2015. Parmi les
points à débattre, la mort du préfet MASTAKI BAYEKA et un
point sur le développement de Kaniola. Bienvenu et large diffusion de ce
message. »
4.6.3. Les autres membres de
la Page Tout sur Kaniola
Quant aux amis ou membres de la Page à travers le monde
entier, ils sont à ce jour (le 11/0 9/2015, à 9h 25minutes) 80
personnes et nous sommes rassuré que ce nombre va de croissance en
croissance tellement les rumeurs sur Kaniola sont répandues de part le
monde.
SUGGESTIONS
Après avoir conduit cette étude en bonne et due
forme, nous pensons qu'un certain nombre de recommandations méritent
d'être adressées aux différents partenaires de cette
étude et aux acteurs sociaux y relatifs. Ces recommandations en termes
de suggestions sont adressées notamment aux chefs des villages du
groupement de Kaniola, aux providers, au gouvernement de la RDC et aux futurs
chercheurs dans le même domaine.
1. Aux chefs des villages
Nous suggérons aux responsables des villages du
groupement de Kaniola de mettre chaque fois à l'ordre du jour des
rencontres non seulement les points concernant l'aspect mutuel, mais aussi les
points concernant l'actualité, c'est-à-dire les aspects
économiques, culturels, politiques, etc. Ils devraient également
échanger les informations et discuter de la sécurité dans
leur milieu. Ainsi, les membres pourraient être capables de se
contrôler eux-mêmes en sachant et en censurant la nature des
informations à partager.
2. Aux providers
De disposer d'une connexion de qualité dans les
milieux ruraux et lutter contre les perturbations multiples du réseau,
surtout lorsqu'ils (les providers) donnent les bonus de navigation sur Internet
ou lors de l'activation des mégaoctets par leurs abonnés. Et
d'ailleurs, ce bonus est bénéfique pour tel ou tel autre
réseau (Vodacom, Airtel, Orange, Tigo...) en matière de
concurrence loyale et de marketing.
3. Au gouvernement
A l'instar de la plupart des pays Africains, la RDC accuse un
très grand retard en matière d'utilisation d'Internet. Avec le
système de Pages qui devient international sur Facebook et
possible dans tous les milieux visant le rétrécissement de la
planète, le gouvernement devra encourager et même s'approprier des
tels projets visant la promotion de l'accès facile à
l'information afin d'assurer le bien-être social de sa population. Le
gouvernement devra donc s'approprier ce système de Page,
livrant au monde une autre image authentique, vécue et produite en
instantané par les habitants des milieux ruraux, le gouvernement ne
pouvant pas être dans chacun de ces villages ruraux au même
instant. Cela permettra de vendre autrement la vrai image ou les images de nos
milieux ruraux en particulier, et celle de la RD Congo en
général ; images souvent présentées aux yeux
du monde d'une façon caricaturale et chaotique.
4. Aux futurs chercheurs
De considérer plus en détails ou avec plus
d'attention les recherches ultérieures permettant aux peuples natifs
d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour parler
d'eux-mêmes ; ce qui leur permettrait de créer des bases des
données plus fiables sur les réalités de leurs milieux
respectifs. C'est le peuple lui-même qui sait donner le meilleur de lui,
dit-on.
CONCLUSION
En définitif, les réseaux sociaux, en tête
desquels nous citons bien `Facebook' et `Twitter', ont modifié notre
être au monde. La plus grande majorité des habitants de cette
terre possèdent des profils publics, et ils ont très largement
élargi leur cercle social sans limite. Cela donne alors plus de
témoins aux internautes, ils apprennent à modifier leur
comportement pour ne plus montrer que le meilleur d'eux-mêmes, et nous en
attendons de même de notre cercle social élargi. Tout le monde
veut que vous soyez un super acteur pour le changement, mais personne ne veut
savoir ce que vous devez faire pour y arriver.
Eu égard à cela, notre sujet est intitulé
Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un
milieu rural en ligne : cas du groupement de Kaniola par Facebook,
outil d'un grand public en ligne, avec lequel nous voulons des acteurs probants
pour le changement des informations caricaturales et chaotiques sur Kaniola en
particulier et sur la RDC en général.
En effet, notre problématique souligne que le
groupement de Kaniola est reconnu aujourd'hui mondialement comme un Far-West,
un lieu où les actions les plus inédites ont été
commises. Même lorsque la population de Kaniola pense vivre dans la
quiétude, son image est tellement ternie que le groupement est devenu le
symbole de la mort et de la désolation. Il importe que nous effacions
cette image d'un Kaniola toujours en proie aux violences et aux viols en
livrant au monde une autre image authentique, vécue et produite en
instantané par les habitants de Kaniola eux-mêmes à l'aide
d'un outil de travail collaboratif en ligne, par la création d'une page
Facebook intitulé `Tout sur Kaniola'.
Pour aborder cette étude ; nous sommes parti des
questionnements ayant suggéré les hypothèses
ci-après :
Ä Pour réussir à connecter la population du
groupement de Kaniola sur le réseau Facebook, et spécialement sur
notre Page, il suffirait d'offrir une petite formation à la technologie
Facebook, et la disposition pour chacun d'un petit téléphone de
marque Itel (Itel it5120) ou son analogue pour ceux-là
ne pouvant pas disposer de téléphones de haut niveau
(High-Phone).
Ä Pour lutter contre le piratage des arnaqueurs de notre
Page, il suffirait que nous en soyons nous-même administrateur principal
pour que nous ayons l'accès à la validation, au toilettage et
à la crédibilisation des informations y postées.
Ä L'outil de travail collaboratif en ligne contribuerait
à l'émergence d'une intelligence et information
collectives lorsque le collectif est informé de l'importance de
celui-ci et accède à ses offres.
Avec un double objectif, i.e. d'un côté sur le
plan sociopolitique - vendre autrement l'image ou les images de nos milieux
ruraux en particulier, et celle de la RD Congo en général ;
image souvent présentée aux yeux du monde d'une façon
caricaturale et chaotique. De l'autre côté sur le plan
scientifique - une telle recherche permettra aux peuples autochtones
d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour parler
d'eux-mêmes, et à la longue cette étude permettra de
créer des bases des données plus fiables sur les
réalités congolaises.
Avec les méthodes Voir-Juger-Agir,
expérimentale, historique, statistique et les techniques
d'interview et/ou l'entretien, d'observation participante, la technique
empirique, le questionnaire et la documentation, nous sommes arrivé
à vérifier nos hypothèses et notre double objectif, et
sommes arrivé aux résultats suivants : La première et
la troisième hypothèses ont été
vérifiées par les réponses aux questions n°15 et
n°17 de notre questionnaire. Tandis que la deuxième
hypothèse est vérifiée par la continuité de
l'administration progressive de la Page `Tout sur Kaniola', tout en
tenant compte et en mettant en application les résultats de la question
n°19. En effet, parlant de la première et de la troisième
hypothèses, la question n°15 génère le tableau
n°20 aux résultats suivants : Soixante et un sur soixante-dix
enquêtés (soit 87,1%) affirment que la Page Facebook Tout sur
Kaniola permettrait à nos villages d'être informés au
jour le jour de ce qui se passe dans ce groupement. Quant à la question
n°17, elle génère le tableau n°22 qui donne les
résultats suivants : quarante-quatre enquêtés (soit
62,9%) affirment que Tout sur Kaniola peut contribuer au
développement du groupement par la promotion de l'information, quinze
enquêtés (soit 21,4%) disent que cette Page peut contribuer au
développement du groupement par la participation à
l'interculturalité, cinq enquêtés (soit 7,1%) disent de
leur part que la Page Tout sur Kaniola peut contribuer au
développement du groupement par l'interaction de ses membres alors que
six enquêtés (soit 8,6%) se sont abstenus. A ces résultats
clairs dans les tableaux de dépouillement suivis d'une formation
continue des utilisateurs de la Page proposée sur Facebook au profit des
habitants de Kaniola à Kaniola, nous disons que ces deux
hypothèses sont acceptées.
Avec ces formations continues, et les résultats obtenus
à travers le tableau n°24 généré par le
dépouillement de la question n°19, nous disons que la
deuxième hypothèse est aussi confirmée. En effet, les
résultats du tableau n°24 sont tels que trente
enquêtés (soit 42,9%) n'ont rien répondu à la
question de savoir les différents problèmes auxquels sont
confrontés nos produits finis lors de la connexion sur Internet, en
l'occurrence sur Facebook. Ce manque de réponse se justifie par manque
de téléphone portable. Cependant, vingt-deux
enquêtés (soit 31,4%) ayant des téléphones affichent
la volonté d'être initiés à Facebook mais manquent
le guide ou l'enseignant. Neuf enquêtés (soit 12,9%) disent avoir
toujours le problème d'énergie, alors que cinq
enquêtés (soit 7,1%) évoquent le problème de
connexion et quatre enquêtés (soit 5,7%) parlent de perturbation
en réseau, donc les garanties sécuritaires.
Concernant alors l'utilisation de l'outil collaboratif en
ligne pour l'accès facile à l'information et au bien-être
de tous les habitants de Kaniola, nous souhaiterions former tous nos
enquêtés qui en exprimeront le besoin et doter des
téléphones portables à ceux qui n'en ont pas pour le
partage au quotidien des informations. Un projet dans ce sens là
pourrait être mis sur pied. Néanmoins, ce qui reste à faire
est de sensibiliser, d'informer et de former notre population cible et d'autres
populations éventuelles pour l'appropriation individuelle du Web 2.0 qui
reste une affaire de tout le monde pour un monde ouvertement
rétréci.
Nous aimerions que ces phrases qui terminent ce travail
portent en elles, au lieu d'être un simple point final, une ouverture sur
la réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations
d'un milieu rural en ligne. Tout en restant ouvert aux critiques, nous
croyons sincèrement qu'avec ce travail, le lecteur possède une
nouvelle et importante conception sur les réseaux sociaux, en
l'occurrence `Facebook', et sur le milieu rural enclavé à
l'exemple du groupement de Kaniola en République Démocratique du
Congo.
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15. CDPCL-Bukavu, Rapport annuel des
activités du CDPCL, inédit, 1999-2000
16. Prof. Isabelle PARMENTIER, Publication murale
- pages d'histoire économique et sociale, Conférence, Salle
Jean Vandenhaute/ISP-Bukavu, 24 avril 2015
TABLE DES MATIERES
INFORMATION®
i
EPIGRAPHE
ii
IN MEMORIUM
iii
Je dédie ce travail :
iv
REMERCIEMENTS
v
LISTE DES TABLEAUX
vi
LISTE D'ILLUSTRATIONS
vii
ACRONYMES, SIGLES & ABREVIATIONS
viii
RESUME DU TRAVAIL
ix
ABSTRACT
x
ERRATUM
xi
0. PROLEGOMENES
- 1 -
0.1. NOTIONS
- 1 -
0.2. PROBLEMATIQUE
- 3 -
0.3. HYPOTHESES
- 6 -
0.4. ETAT DE LA QUESTION
- 6 -
0.5. OBJECTIFS ET PERSONNES CIBLES DU
TRAVAIL
- 7 -
0.5.1. Objectif
- 7 -
0.5.2. Personnes cibles dans la
réalisation des objectifs de cette étude
- 8 -
0.6. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERRET DU
SUJET
- 8 -
0.7. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
10
0.7.1. Méthodes
11
0.7.2. Techniques
12
0.8. DELIMITATION DU TRAVAIL
13
0.8.1. Sur le plan temporel
13
0.8.2. Sur le plan spatial
13
0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
13
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
15
1.1. INTRODUCTION
15
1.1.1. Champ de bataille :
15
1.1.2. Lieu de pèlerinage :
15
1.1.3. Vision du monde :
16
1.1.4. Balinda :
16
1.1.5. Localité :
16
1.1.6. Milieu rural :
16
1.1.7. Désenclavement :
17
1.1.8. Interculturalité :
17
1.1.9. Information :
17
1.1.10. NTIC :
18
1.1.11. Internet, Web, URL, Enligne :
18
1.2. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES
INFORMATIONS
19
1.2.1. Gestion
19
1.2.2. Partage
20
1.2.3. Promotion
20
1.3. SURVOL SUR LES RESEAUX SOCIAUX
20
1.3.1. Le Web 2.0
20
1.3.2. Le réseau social Youtube
21
1.3.3. LinkedIn
21
1.3.4. Le réseau social Twitter
22
1.3.5. Le réseau social Google
Plus
22
1.3.6. Le réseau social Facebook
23
1.3.7. Page
23
1.3.8. Compte
24
CHAPITRE DEUXIEME : GESTION, PARTAGE ET
PROMOTION EN LIGNE DES INFORMATIONS SUR KANIOLA
25
2.1. INTRODUCTION
25
2.2. PRESENTATION DE KANIOLA
25
2.2.1. Situation géographique
25
2.2.2. Situation démographique, culturelle
et sociologique
26
2.2.4. OEuvres sociales
27
2.2.5. Aspect économique
28
2.2.6. Communication téléphonique
29
2.3. LA PERIODE DE DESESPOIR OU DES TRAUMATISMES A
KANIOLA
29
2.3.1. Origine et identification des
traumatismes
29
2.3.2. Révélations des méfaits
auteur des traumatismes de Kaniola
30
2.3.3. Causes des méfaits
33
2.3.4. Impacts des méfaits
33
2.4. LA PERIODE D'ESPOIR OU DE DETRAUMATISME
A KANIOLA
35
2.4.1. Désinformation sur Kaniola
35
2.4.2. Rétablir la justice et la paix
36
2.4.3. Vers des nouvelles orientations :
rôle de la jeunesse
36
2.5. DE LA DESINFORMATION VERS UNE APPROCHE
INTERCOMMUNAUTAIRE REELLE
37
2.5.1. Redynamiser une jeunesse de
réconciliation
39
2.5.2. L'accompagnement de la Page Tout sur
Kaniola
39
2.5.3. Promotion d'un développement
durable
39
2.6. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES
INFORMATIONS
41
1° Notice sur le travail
collaboratif
41
2° Formation du noyau de contrôle
à Kaniola
41
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
43
3.1. INTRODUCTION
43
3.2. POPULATION D'ETUDE
43
3.3. L'ENQUETE
44
3.4. L'ECHANTILLON
44
3.5. DEPOUILLEMENT DU QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
44
3.5.1. Le dépouillement
44
3.5.2. Le questionnaire d'enquête
45
COMMENTAIRE GENERAL
60
CHAPITRE QUATRIEME : INITIATION AU RESEAU
SOCIAL FACEBOOK
62
4.1. INTRODUCTION
62
4.2. BREVE HISTORIQUE ET EVOLUTION DE FACEBOOK
63
4.3. MYTHES SUR FACEBOOK
65
4.4. INCOVENIENTS ET BIENFAITS DE FACEBOOK
66
4.4.1. INCOVNVENIENTS
66
4.4.2. BIENFAITS
69
4.5. CONNEXION AU RESEAU SOCIAL FACEBOOK
75
4.5.1. Connexion à Facebook
75
4.5.2. Accueil
77
4.5.3. Création d'une Page
78
4.5.4. Publier du contenu
82
4.6. Les abonnés et/ou membres de la Page
Facebook Tout sur Kaniola
83
4.6.3. Les autres membres de la Page Tout sur
Kaniola
84
SUGGESTIONS
85
1. Aux chefs des villages
85
2. Aux providers
85
3. Au gouvernement
85
4. Aux futurs chercheurs
86
CONCLUSION
87
BIBLIOGRAPHE
90
I.
Ouvrages
90
II. Cours
90
III. TFC &
Mémoires
90
V. Autres
ressources exploitées
92
TABLE DES MATIERES
93
Annexe (1) : Tableau des personnes
ressources
98
Annexe (2) : Photo de l'une des personnes
ressources
99
Annexe (3) : Modèle de la fiche
d'adhésion lors de la formation
100
Annexe (4) : Questionnaire d'enquête
101
Annexe (1) : Tableau
des personnes ressources
N°
|
Noms
|
Fonction
|
Lieu de contact
|
Date
|
1
|
MUGISHO Mufungizi
|
Secrétaire de la Paroisse de Kaniola
|
Kaniola
|
le 3 août 2014 et le 23 août 2015
|
2
|
Innocent NTACOBASIMA
|
Chef de groupement intérimaire de Kaniola
|
Kaniola
|
Le 3 août 2014 et
le 24 août 2015
|
3
|
Pascal BYADUNIA
|
Enseignant et président des anciens
élèves des instituts de Kaniola
|
Bukavu
|
Le 12 avril 2015
|
4
|
Oscar ZIHALIRWA K.O
|
Agent de l'ESU
|
ISP-Bukavu
|
le 4 mai 2015
|
5
|
Innocent CIREMWA
|
Employé chez G4S - sécurité et
président de « Jeunesse Active » à Kaniola
|
Kaniola
|
Le 22/23 août 2015
|
Annexe (2) : Photo de
l'une des personnes ressources
Entretien avec Oscar ZIHALIRWA dans son bureau de travail
à l'ISP-Bukavu
Annexe (3) :
Modèle de la fiche d'adhésion lors de la formation
FORMATION - FICHE D'ADHESION A « Tout sur
Kaniola » SUR FACEBOOK
Veuillez répondre à ces questions pour nous
rassurer de votre intérêt à la Page Tout sur
Kaniola :
Question1. Possédez-vous un
téléphone ? Oui Non
Non, car:
...................................................................................................
Oui, marque : Itel it5120 Itel it5130
Smartphone Autres
Question2. Etes-vous connecté sur Facebook ?
Oui Non
Non, car :
...................................................................................................
Si oui, votre nom d'utilisateur Facebook :
............................................................
Question3. Voulez-vous devenir membre de la Page Tout sur
Kaniola ? Oui Non
Non, car :
.....................................................................................................
Si oui, identifiez-vous :
Nom
:.............................................................................
Post-nom
:.............................................................................
Prénom
:.........................................................
Sexe :.............
Age : entre 13-17 ans entre 18-22
ans entre 23-27 ans
entre 28-32ans entre 33-37 ans entre
38-42 ans
43ans+
Profession
:...........................................................................
Responsabilité (s)
:...........................................................................
Localité d'origine
:...........................................................................
Localité actuelle
:...........................................................................
Question4. Etes-vous prêt à ne fournir rien que
les informations authentiques sur la Page Tout sur Kaniola ? Oui
Non
Non, car :
...................................................................................................
Oui, car :
.....................................................................................................
Nota : Toute information postée n'engage que son
auteur aux yeux du monde !
Je jure sur l'honneur que je respecterai cet engagement en
tout volontariat.
Fait à ....................., le...../...../2015
Le collaborateur,
l'Administrateur principal de la Page,
Signature
Signature
Noms
Noms
Annexe (4) :
Questionnaire d'enquête
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX HABITANTS DE
KANIOLA
Dans le cadre de la rédaction de notre Mémoire
intitulé « Réalisation d'un espace collaboratif de
partage d'informations d'un milieu rural en ligne : cas du groupement
de Kaniola par Facebook », je vous prie, moi BIRHASHWIRWA
Bacishoga, de vouloir bien m'aider à répondre objectivement
à ce questionnaire tout en vous garantissant l'anonymat et la
sécurisation des données que vous me fournirez.
IDENTITE DE L'ENQUETE
1. Quel est votre sexe
3. Quelle est votre profession ?
1. Masculin 2. Féminin
2. Quel est votre âge ?
4. Quel est votre sous-groupement d'origine à
Kaniola ?
QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT
14. Quelles informations voudriez-vous qu'on puisse publier ou
poster sur la Page « Tout sur Kaniola ? »
1. Informations socioculturelles
2. Informations sociopolitiques
3. Informations socio-économiques
4. Le vécu quotidien en général
5. je ne sais pas
6. rien
15. Pensez-vous que la Page « Tout sur
Kaniola »
permettrait à nos villages d'être informés de
ce
qui se passe au jour le jour dans
le groupement de Kaniola ?
16. Pensez-vous que la Page « Tout sur
Kaniola »
peut contribuer au développement du groupement ?
Oui (1), Non (2).
17. Si oui, cela pourrait se faire par :
1. L'interaction de ses membres
2. La promotion de l'information sur Kaniola
3. La participation à l'interculturalité
4. Rien
18. A part cette Page « Tout sur
Kaniola », quelle autre voie de sortie proposez-vous pour le
développement de Kaniola ?
1. La création d'un site Web
2. La mise en place d'un cybercafé
3. La mise en place d'une radio communautaire
4. Aucune
5. Possédez-vous un téléphone
portable ? 14. Quelles informations voudriez-vous
qu'on puisse pu
1. Oui 2. Nom
6. Si Oui, quelle marque ?
1. 0 2. Itel it5120 3. Itel it5130
4. Motorola 105 5. Smartphone 6. ZTE A35
2
1
2
1
7. Votre téléphone portable vous permet-il
d'accéder à Facebook ?
8. Si oui, savez-vous comment créer un
compte Facebook ?
9. Si oui, avez-vous déjà un compte
Facebook ?
Oui (1), Non (2).
10. Si non, souhaitez-vous avoir un compte
Facebook ?
1. Oui 2. Non
11. Quelle est selon vous, l'importance du réseau
Social Facebook ?
1. Diminuer le coût de la communication
2. Parler de soi et stimuler les
ingéniosités
3. Promouvoir le développement
2
1
4. Le tout
12. Savez-vous l'existence de la Page
« Tout sur Kaniola ? »
13. Si oui, en êtes-vous déjà
membre ?
Oui (1), Non (2).
* 1
http://fr.wikipedia.org/.../sommet_mondial_sur_la_société_de_l'information
www.itu.int/wsis/index-fr.html
(SMSI) consulté le 10 juillet 2014
* 2 Jam KOUM, concepteur de
WhatsApp
* 3 Mark ZUCKERBERG
, PDG et Fondateur de Facebook
* 4
http://doctrinesocialeeglise.org/IMG/pdf/Methode_DSE_Voir_-_Juger_-_Agir_PPT.pdf
visité le 4 février 2015
* 5
https://www.google.cd/?gws_rd=cr,ssl&ei=63jxVYvBNoLparLTk4gF#q=methode+experimentale
visité le 20 mars 2013
* 6
https://www.google.cd/?gws_rd=cr,ssl&ei=xYDxVbCRMoXbU9O4v7gG#q=bataille
consulté le 18 novembre 2014
* 7
https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8lerinage
consulté le 20 mai 2015
* 8
fr.wikipedia.org/wiki/village consulté le 18 avril 2015
* 9
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Interaction_(sciences_sociales)
visité le 5 janvier 2015
* 10
www.futura.sciences.com/magazines/h... ;
www.commentcamarche.netAccueilForumInternet
consulté le 1er octobre 2014
* 11
www.commentcamarche.netAccueilEncyclopédieRéseauxInternetAdministration
réseau
visité le 14 août 2015
* 12
fr.wikipedia.org./wiki/Google2528 site Web consulté le 9 septembre
2014
* 13
https://www.facebook.com/help/104002523024878
visité le 10 août 2015
* 14 Patrick Sébastien
de son vrai nom Patrick Boutot est un animateur, humoriste, réalisateur,
écrivain... de nationalité française
* 15
www.dicocitations.com/../430.php;
www.patricksebastien.fr/les-citation...
visité le 29 juin 2016
* 16
www.duperrin.com/.../les-reseaux-sociaux-grand-public-sont-ils-vraiment-centres-sur-l'utilisateur/
visité le 18 septembre 2014
* 17 Facebook, Conditions et
règlements_2015
* 18 Les dangers des
réseaux sociaux et surtout Facebook in
www.psycho-bien-etre.beAccueilpsychoAdolescent consulté le 13 septembre
2015
* 19 Le président
Charles Logan est un personnage de la série 24 heures chrono,
interprété par l'acteur Gregory Itzin (acteur américain
né le 20 avril 1948 à Washington DC).
* 20 Logan, C., 24 Chrono-film,
Saison5.
* 21 Teddy Riner est
un athlète international Français
* 22 Professeur Jean-Paul
Pougala, Economiste Camerounais de renon international
* 23 Claude Lelouch
est une grande icône française : acteur, scénariste,
réalisateur et producteur de cinéma français.