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INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Suite aux divers parasites électromagnétiques
causés lors de la transmission de l'information, cependant notre pays la
RDC a jugé mieux d'utiliser la fibre optique par rapport aux principaux
avantages qu'il en résulte face à la nouvelle technologie de
l'information et de la communication (NTIC).
Une des tendances populaires aujourd'hui sont les
vidéos en ligne. Les fibres optiques seront de plus en plus
utilisées dans ce domaine pour obtenir des images de meilleure
qualité ainsi qu'un meilleur débit.
On se rend compte avec Internet que les fibres optiques
deviennent incontournables pour répondre à la demande croissante
de débit.
Les modems fonctionnent très bien mais ne sont pas
aussi performants que pourraient l'être les fibres optiques : elles
pourraient booster le potentiel d'Internet.
Certes, L'impact des fibres optiques dans notre
système de communication est stupéfiant.
Ce qui permet de transmettre des informations à Haut
Débit sur de plus longues distance en nécessitant moins de
répéteurs.
Tel est l'approche conceptuelle que nous aurons à
développer tout au long de cette étude.
2. HYPOTHESE DU SUJET
Ainsi, seule la fibre optique, déployée
près des utilisateurs, apportera de manière pérenne le
très haut débit nécessaire aux nouveaux usagées,
à la multiplication des utilisations simultanées en un même
lieu et à l'augmentation du nombre d'équipements connectés
(objets multimédia et autres machines « intelligentes » :
appareils ménagers, capteurs, télévisions
connectées, etc.).
La fibre optique jusqu'à l'abonné (FttH pour
Fiber to the Home) participera ainsi à l'amélioration de la
qualité des services et à leur évolution.
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3. OBJECTIFS
L'objectif de notre travail se limite à l'apport de la
fibre optique face aux enjeux de la NTIC.
Ce qui va nous aider à comprendre qu'est-ce que la
FIBRE OPTIQUE, connaitre ses principaux caractéristiques et avantages,
comment le manipuler et comment l'installer pour s'en servir.
Notre choix sur ce sujet se justifie dans le
développement de la fibre optique qui constitue l'un des grands
défis de ces dix prochaines années, créateur de valeur, de
croissance, d'emplois, d'innovations industrielles et de services pour la
nation toute entière. La mise en oeuvre opérationnelle de la
fibre optique dans notre pays la RDC particulièrement à Kinshasa,
nécessite de créer les conditions les plus favorables à un
déploiement massif et industrialisé.
Ce travail revêt un intérêt particulier
dans le déploiement des réseaux à très haut
débit en fibre optique qui représente d'importants enjeux de
développement économique, en tant qu'outil de
compétitivité des entreprises, ainsi que des enjeux sociaux en
termes de démocratisation de la société dans la nouvelle
technologies de l'information et de la communication dans notre pays.
4. METHODOLOGIE
Quand on parle de la méthodologie, on fait allusion
à la méthode et la technique utilisée pour élaborer
un travail.
Quant à la technique, nous avons fait recours à
la technique documentaire ayant consisté à consulter les ouvrages
ainsi que les revues possibles dans des bibliothèques, sans toutefois
oublier la consultation des sites Internet. Et enfin des interviews aux
ingénieurs du domaine.
5. SUBDIVITION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
nous avons généralisé progressivement notre travail en
trois chapitres principaux dont :
? Le premier parle des généralités sur les
supports des transmissions ; ? Le second présente la ville de KINSHASA
;
? Le troisième consistera à l'apport de la fibre
optique face aux enjeux de la NTIC dans la ville de Kinshasa.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES SUPPORTS DE
TRANSMISSION
I.1. Introduction
L'objet de ce chapitre est de présenter les
différents types de supports de transmission utilisés dans les
télécommunications. Nous y étudierons successivement les
paires torsadées, les câbles coaxiaux, les fibres optiques, les
faisceaux hertziens ainsi que les satellites.
Pour que l'information soit transportée avec la plus
grande fidélité possible, de la source vers le destinataire, le
support de transmission doit présenter les caractéristiques
suivantes:
· Le support ne doit pas déformer le signal
transporté. Ce dernier peut être éventuellement
atténué.
· L'information transportée ne doit pas
être altérée par des perturbations indésirables
telles que le bruit ou la diaphonie.
· La bande passante du support doit inclure le spectre
fréquentiel du signal transporté.
En plus de ces caractéristiques, le support doit offrir
:
· Le débit d'information le plus élevé
possible.
· Le prix de l'infrastructure le plus faible possible.
Le support répondant à toutes ces exigences
n'est malheureusement pas encore disponible.
I.2. Définition d'un support de
transmission
Un support de transmission est un outil qui permet de
transmettre des informations d'un point à un autre par un canal qui
servira de chemin pour le passage de ces informations.
I.3. Types de support de transmission
Pour transmettre des informations d'un point à un
autre, il faut un canal qui servira de chemin pour le passage de ces
informations. Ce canal est appelé canal de transmission ou support de
transmission.
En réseau informatique, téléinformatique
ou télécoms, on distingue plusieurs sortes de supports de
transmission. Dans ce chapitre, nous allons voir :
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> Les câbles à paires torsadées
> Les câbles coaxiaux
> Les câbles à fibre optique
> Les liaisons infrarouges
> Les liaisons hertziennes
> Les satellites
I.3.1. Les câbles à paires torsadées
Les câbles à paires torsadées (twisted pair
cables) sont des câbles constitués au moins de deux brins de
cuivres entrelacés en torsade (le cas d'une paire torsadée) et
recouverts des isolants.
En réseau informatique, on distingue deux types de
câbles à paires torsadées :
> Les câbles STP > Les câbles UTP
I.3.1.1. Les câbles STP (shielded twisted pairs)
Les câbles STP (shielded twisted pairs) sont des
câbles blindés. Chaque paire est protégée par une
gaine blindée comme celle du câble coaxial. Théoriquement
les câbles STP peuvent transporter le signal jusqu'à environ 150m
à 200m.
I.3.1.2. Les câbles UTP (Unshielded twisted pair)
Les câbles UTP (Unshielded twisted pair) sont des
câbles non blindés, c'est-à-dire aucune gaine de protection
n'existe entre les paires des câbles. Théoriquement les
câbles UTP peuvent transporter le signal jusqu'à environ 100m.
Les câbles à paires torsadées
possèdent 4 paires torsadées. Pour les utiliser, on utilise les
connecteurs RJ 45 (des connecteurs proches aux RJ 11).
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I.3.2. Les câbles coaxiaux :
La Fig. I.1 ci-dessus montre la structure d'un câble
coaxial.
Fig. I.1 : Structure d'un câble
coaxial.
Le câble coaxial est composé d'un fil de cuivre
entouré successivement d'une gaine d'isolation, d'un blindage
métallique et d'une gaine extérieure.
· La gaine isolante
La gaine permet de protéger le câble de
l'environnement extérieur. Elle est habituellement en caoutchouc
(parfois en Chlorure de polyvinyle (PVC), éventuellement en
téflon)
· Le blindage en tresse de cuivre (enveloppe
métallique)
Entourant les câbles permet de protéger les
données transmises sur le support des parasites (autrement appelé
bruit) pouvant causer une distorsion des données.
· L'isolant plastique
L'isolant entourant la partie centrale est constitué
d'un matériau diélectrique permettant d'éviter tout
contact avec le blindage, provoquant des interactions électriques
(court-circuit).
· L'âme en cuivre
L'âme, accomplissant la tâche de transport des
données, est généralement composée d'un seul brin
en cuivre ou de plusieurs brins torsadés.
On distingue deux types de câbles
coaxiaux
? Les câbles coaxiaux fins ? Les câbles coaxiaux
épais
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I.3.2.1. Le câble coaxial fin (thinNet)
Le câble coaxial fin (thinNet) ou 10 base-2 (le nom 10
base-2 est attribué grâce à la norme Ethernet qui
l'emploie) mesure environ 6mm de diamètre.
Il est en mesure de transporter le signal à une
distance de 185m avant que le signal soit atténué.
I.3.2.2. Le câble coaxial épais (thickNet)
Le câble coaxial épais (thickNet) appelé
aussi 10 base-5 grâce à la norme Ethernet qui l'emploie, mesure
environ 12mm de diamètre. Il est en mesure de transporter le signal
à une distance de 500m avant que le signal soit
atténué.
Remarque : Pour le raccordement des machines
avec les câbles coaxiaux, on utilise des connecteurs BNC.
I.3.3. les câbles à fibre optique
La fibre optique reste aujourd'hui le support de transmission
le plus apprécié. Il permet de transmettre des données
sous forme d'impulsions lumineuses avec un débit nettement
supérieur à celui des autres supports de transmissions
filaires.
La fibre optique est constituée du coeur, d'une gaine
optique et d'une enveloppe protectrice. La fig. I.2 ci-dessous présente
la structure de la Fibre Optique.
Fig.I.2 : structure de la Fibre Optique.
On distingue deux sortes des fibres optiques
:
? Les fibres multimodes ? Les fibres monomodes
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I.3.3.1. Les fibres multimodes
Les fibres multimodes ou MMF (Multi Mode Fiber) ont
été les premières fibres optiques sur le marché. Le
coeur de la fibre optique multimode est assez volumineux, ce qui lui permet de
transporter plusieurs trajets (plusieurs modes) simultanément.
Il existe deux sortes de fibre multimode :
? La fibre multimode à saut d'indice
? La fibre optique multimode à gradient d'indice.
I.3.3.1.1. La fibre multimode à saut d'indice
La Fig. I.3 ci-dessous illustre la Fibre à saut
d'indice
Fig. I.3 : Fibre à saut d'indice
I.3.3.1.2. La fibre optique multimode à gradient
d'indice
Les fibres multimodes sont souvent utilisées en
réseaux locaux. Voici donné à la figure I.4 ci-dessous la
fibre optique multimode à gradient d'indice.
Fig. I.4 : Fibre optique multimode à gradient
d'indice
I.3.3.2. Les fibres monomode ou SMF (Single Mode
Fiber)
La fibre monomode ou SMF (Single Mode Fiber) a un coeur si
fin. Elle ne peut pas transporter le signal qu'en un seul trajet. Elle permet
de transporter le signal à une distance beaucoup plus longue (50 fois
plus) que celle de la fibre multimode. Elle utilisé dans des
réseaux à long distance.
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La figure I.5 ci-dessous nous montre la fibre optique
monomode.
La fig. I.5 : fibre optique monomode
I.3.4. Les liaisons infrarouges
La liaison infrarouge est utilisée dans des
réseaux sans fil (réseaux infrarouges). Il lie des
équipements infrarouges qui peuvent être soit des
téléphones soit des ordinateurs.
Théoriquement les liaisons infrarouges ont des
débits allant jusqu'à 100Mbits/s et une portée allant
jusqu'à plus de 500m.
I.3.5. Les liaisons hertziennes I.3.5.1. Définition
:
Un faisceau hertzien est une onde
électromagnétique qui se propage dans l'air ou le vide. L'onde
peut être polarisée : horizontale, verticale ou circulaire.
En transmission de données il faut souvent des
débits d'information élevés, donc des canaux assez larges
et par conséquent des porteuses élevées (800MHz-40GHz).
Au-delà de 100MHz la propagation est linéaire et impose de placer
des réémetteurs tous les 100km environ (tours
télécom).
La liaison hertzienne est une des liaisons les plus
utilisées. Cette liaison consiste à relier des équipements
radio en se servant des ondes radio.
Voici quelques exemples des systèmes utilisant la
liaison
hertzienne :
> Radiodiffusion
> Télédiffusion
> Radiocommunications
> Faisceaux hertziens
> Téléphonie
> Le Wifi
> Le Bluetooth
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I.3.5.2. Principales fréquences :
Le tableau.I.1 ci-dessous illustre les principales
fréquences Tab.I.1 : principales fréquences
10k
|
160k
|
Radiotélégraphie
|
160k
|
1.6M
|
Radio Grandes Ondes, Petites ondes
|
1.6k
|
6M
|
Bande marine, radiotéléphone
|
6M
|
18M
|
Radio ondes courtes
|
27M
|
|
Radiocommande, C.B.
|
30M
|
41M
|
Radiotéléphone
|
72M
|
|
Radiocommande
|
156M
|
162M
|
VHF marine (bande A)
|
162M
|
216M
|
VHF télévision (bande III)
|
216M
|
470M
|
Radiotéléphone
|
470M
|
800M
|
UHF télévision (bande IV)
|
860M
|
900M
|
Faisceaux télécom
|
890M
|
960M
|
Téléphone GSM
|
1.37G
|
1.45G
|
Liaisons faibles débits privées
|
1.71G
|
1.88G
|
Téléphone DCS1800
|
1.88G
|
1.9G
|
Téléphone DECT
|
2.4G
|
2.5G
|
Réseaux locaux (RLAN)
|
3.5G
|
|
Boucle locale radio (télécom)
|
3.4G
|
8.4G
|
Satellites télécom
|
11G
|
12.6G
|
Satellites Télévision directe
|
23G
|
|
Faisceaux privés (maxi 12km)
|
26G
|
|
Boucle locale radio (télécom)
|
38G
|
|
Faisceaux privés (maxi 6km)
|
|
I.3.5.3. Utilisation :
En transmission de données, quelques faisceaux
télécom sont encore utilisés en liaison de secours ou pour
relier des sites difficiles à raccorder.
Quelques fréquences ont été
libérées pour un usage privé et on voit fleurir des
liaisons de quelques km pour relier des sites d'entreprises ou des
bâtiments (raccordement rapide, pas de travaux de génie
civil...).
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I.3.6. Les satellites
I.3.6.1. Définition
> Un satellite est un objet qui tourne autour d'une
planète sans l'aide d'aucun moteur, ce mouvement est périodique
c'est à dire que le satellite revient régulièrement au
même point.
> L'orbite est la trajectoire du satellite. On se
limite cette année à des orbites circulaires.
> La période T du satellite est la
durée minimale pour revenir au même point de l'orbite, parcourir
une seule fois l'orbite.
I.3.6.2. Caractéristiques principales des
systèmes satellitaires
Un satellite de télécommunications est un
relais hertzien en orbite. Le fait d'être en orbite par rapport à
un relais terrestre conduit aux conséquences suivantes :
> Un système satellitaire demande peu
d'infrastructures terrestres;
> Un système satellitaire peut fonctionner
indépendamment des autres systèmes terrestres;
> Un système satellitaire possède une large
couverture.
En conséquence un système satellitaire peut
être déployé rapidement tout en couvrant une population
importante.
Le satellite en orbite est soumis à des lois de
dynamiques célestes. La force principale appliquée au satellite
est l'attraction terrestre et les lois de Kepler les plus importantes pour cet
exposé sont les suivantes :
· Le satellite se meut dans un plan (plan orbital) et sa
trajectoire est une ellipse dont la Terre occupe un foyer.
L'ellipse possède un demi grand axe noté a et
un demi petit axe noté b. On définit l'excentricité e de
l'ellipse,
e2 = 1 - b2
a2 . (I.1)
Le cas de l'orbite circulaire est celui où e = 0, a et
b sont alors égaux.
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· Le vecteur du centre de la Terre au satellite balaye
des aires égales en des temps égaux. Le point de l'orbite
où le satellite est le plus éloigné de la Terre
(apogée) est donc le point où la vitesse du satellite est la plus
faible.
· Inversement la vitesse sera maximale au
périgée (point où le satellite est le plus près de
la Terre). Pour une orbite circulaire la vitesse est constante.
· Le rapport du carré de la période de
révolution T au cube du demi grand axe a de l'ellipse est le même
pour tous les satellites :
T2
a3
= cste. (I.2)
On déduit des lois de Keppler la position de l'orbite
géostationnaire qui correspond à l'orbite où doit se
trouver un satellite pour apparaître fixe de n'importe quel point de la
surface de la Terre. On en déduit alors que l'orbite
géostationnaire se trouve dans le plan équatorial à 35786
km de la surface de la Terre (42164 km du centre de la Terre).
Remarque : Les systèmes de
télécommunications par satellites sont classés en fonction
de l'altitude des satellites. On distingue ainsi :
? Les systèmes GEO (Geostationary
Earth Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant sur
l'orbite géostationnaire.
? Les systèmes MEO (Medium Earth
Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant sur l'orbite
médiane de 5.000 à 15.000 km et au-dessus de 20.000 km.
? Les systèmes LEO (Low Earth Orbit)
qui correspondent à des satellites évoluant en orbite basse de
700 à 1.500 km.
Les communications avec les satellites sont souvent
basées sur une hypothèse de vue directe entre le satellite et
l'antenne de réception. C'est ainsi le cas pour la plupart des
communications qui utilisent des satellites géostationnaires.
Pour assurer cette visibilité, les antennes de
réception sont placées sur des surfaces
dégagées.
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I.3.6.3. Les fréquences
Les bandes de fréquences mises en oeuvre pour les
communications par satellite sont le plus souvent comprises entre 1 et 30 GHz.
En dessous de 1 GHz les ondes sont principalement réfléchies et
diffusées par l'atmosphère.
Au-dessus de 30 GHz les liaisons satellitaires sont possibles
mais l'absorption atmosphérique est importante et la technologie
d'amplification plus complexe. Le tableau I.2 ci-dessous démontre
comment La bande de fréquence allant de 1-45 GHz qui est divisée
en sous bande désignées par des lettres.
Tab I.2 : bande de fréquence 1-45 GHz
Bande
|
Fréquence
|
Service
|
L
|
1-2GHz
|
communications avec les mobiles
|
S
|
2-3GHz
|
communications avec les mobiles
|
C
|
4-6GHz
|
communications civiles internationales et nationales
|
X
|
7-8GHz
|
communications militaires
|
Ku
|
11-14GHz
|
communications civiles internationales et nationales
|
Ka
|
20-30GHz
|
nouveaux systèmes d'accès au réseau large
bande
|
EHF
|
21-45GHz
|
communications militaires
|
Globalement on peut "résumer" les
phénomènes de propagation en considérant que plus la
fréquence est basse meilleure est la propagation car
l'atténuation due aux précipitations croît avec la
fréquence. Cette atténuation, causée par l'absorption
d'énergie par les gouttes d'eau est ainsi pratiquement inexistante en
bande L et devient sensible à partir de 4 GHz.
? La bande C
Le sens montant (terre vers satellite) est compris entre 5.9
et 6.4 GHz, le sens descendant entre 3.7 et 4.2 GHz. Cette bande est
partagée avec d'autres systèmes (faisceaux hertziens) et demande
une coordination. La pluie n'a que peu d'effet. Il y a par contre des
interférences provenant de systèmes terrestres (les
radars par exemple).
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? La bande Ku
Le sens montant (terre vers satellite) est compris entre 14 et
14.5 GHz, le sens descendant entre 10.7 et 11.7 GHz ainsi que 12.5 GHz et 12.75
GHz. Cette bande est partiellement dédiée aux systèmes de
transmission par satellites et ne nécessite pas de coordination. Il y a
peu d'interférences de systèmes terrestres. Par contre
l'atténuation par la pluie peut-être importante (> à 10
dB).
I.4. Caractéristiques techniques d'un support de
transmission
L'infrastructure d'un réseau, la qualité de
service offerte, les solutions logicielles à mettre en oeuvre
dépendent.
Largement des supports de transmission utilisés. Les
supports de transmission exploitent les propriétés de
conductibilité des métaux (paires torsadées, coaxial...)
ou celles des ondes électromagnétiques (faisceau hertzien, fibres
optiques, satellite...).
Un support de transmission est essentiellement
caractérisé par son impédance caractéristique et sa
bande passante. Ces paramètres conditionnent les possibilités de
transmission en termes de débits et de distance franchissable.
I.4.1. Impédance caractéristique
La fig. I.6 ci-dessous montre le schéma
équivalent d'un élément (dl) d'une ligne de
transmission.
Fig. I.6 : Schéma équivalent d'un
élément (dl) d'une ligne de transmission
Zc= fR+jlw
G+jCw fL C ; avec ù
= 2 × ît × f
(I.3)
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Zc, ou impédance caractéristique, est
l'impédance d'une ligne de longueur infinie. On montre qu'une ligne de
longueur finie refermée sur un récepteur d'impédance Zr,
tel que Zc=Zr, se comporte comme une ligne infinie, on dit alors que la ligne
est adaptée (adaptation d'impédance).
Toute rupture d'impédance (Zc?Zr) provoque une
réflexion d'une partie de l'énergie incidente. Cette
énergie (onde réfléchie ou écho) se combine
à l'énergie incidente pour fournir des ondes
stationnaires.
Pour éviter ces réflexions parasites, il
est nécessaire tout au long de la ligne et à chaque raccordement
d'un nouvel élément de liaison de réaliser la
continuité de l'impédance, c'est l'adaptation
d'impédance.
I.4.2. Bande passante
A l'extrémité de la ligne, le
récepteur doit identifier et décoder le signal. Cette fonction ne
peut valablement être effectuée que si le signal n'a pas
été exagérément modifié pendant la
transmission. La bande passante est la grandeur de base qui renseigne sur les
possibilités de transmission d'une ligne. La fig. I.7 ci-dessous donne
la ligne de transmission déformée par le signal
La fig. I.7 : ligne de transmission
déformée par le signal I.S. Notion d'analyse
spectrale.
D'après le mathématicien français
Joseph FOURIER, une fonction périodique de fréquence f0 peut
être considérée comme la somme d'une constante (composante
continue) et de fonctions sinusoïdales :
> Le fondamentale de fréquence égale
à celle du signal périodique ;
> Les harmoniques de fréquence multiple
à celle du signal périodique.
Y(t) = Ao + Al cos(2eo + 34,2) + A2
cos( 27c2 f0 + v2) + · · · + An cos
(27cnfa + vn ) (I.4)
Où A0 représente une constante
appelée composante continue
A1 est l'amplitude du signal de même
fréquence que le signal d'origine appelé fondamental. A2...An
sont les amplitudes des termes harmoniques de fréquence 2f0
...nf0.
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Les figures.I.8 a, b, c suivantes illustrent la reconstitution
d'un signal d'origine à partir de ses composantes. La
représentation s'arrête à l'harmonique de rang5. Il faut
savoir que plus le nombre d'harmoniques utilisé est important, plus le
signal reconstitué est proche du signal d'origine.
La fig.I.8 ci-dessous nous montre comment se présente
le signal périodique et la fondamentale plus les harmoniques de rang 3
et 5
Fig.I.8a : Signal périodique et la
Fondamentale
fig.I.8b : Fondamentale + harmonique de rang
3
Fig.I.8c : Fondamentale + harmonique de rang
5
Un signal périodique quelconque est constitué
d'une infinité de signaux sinusoïdaux. Chaque composante peut
être représentée par l'énergie qu'elle contient.
Cette représentation est appelée raie de
fréquence (transformation de l'espace-temps en espace
fréquence).
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L'ensemble des raies de fréquence constitue le spectre
de fréquence (spectre de raies) du signal. L'espace de fréquence
occupé par le spectre est désigné par le terme de largeur
de bande.
En théorie, la largeur de bande d'un signal non
sinusoïdal est infinie, cependant, dans la pratique, la largeur de bande
exprime la largeur du spectre nécessaire à une reconstitution
correcte (suffisante pour être interprétée) du signal
d'origine.
I.6 Modes d'exploitation d'un support de transmission (sens
d'information)
L'exploitation d'un canal de transmission peut s'effectuer
suivant différents modes qui sont :
I.6.1 Mode simplex
Mode simplex : dans ce mode, une seule extrémité
émet et l'autre reçoit (transmission unidirectionnelle). Ce type
de transmission est utilisé dans la diffusion radio et TV par exemple.
Ce mode pressente l'inconvénient de ne pas savoir si tout a
été reçu par le destinataire sans erreur.
I.6.2 Mode semi duplex (half duplex)
Mode semi duplex (half duplex) : ce mode, appelé aussi
bidirectionnel à l'alternat, permet une transmission dans les deux sens,
mais alternativement.
Chacune des deux extrémités reçoit et
émet à tour de rôle, jamais simultanément. L'exemple
le plus typique est la conversation par
« talkie/walkie », l'utilisateur est à
l'écoute et il doit couper l'écoute s'il désire parler.
Par rapport aux transmissions simplex, il est nécessaire de disposer de
transmetteur (émetteur) et récepteur aux deux
extrémités.
I.6.3 Mode duplex (full duplex)
Mode duplex (full duplex) : ce mode, appelé aussi
bidirectionnel simultanés permet une transmission dans les deux sens en
même temps, comme si deux interlocuteurs parlaient simultanément,
en supposant que chacun entend et parle en même temps. Comme exemple,
citons le téléphone.
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Cette technique nécessite l'utilisation de deux voies
de transmission, une pour l'émission, l'autre pour la réception.
Notons toutefois qu'une liaison full duplex peut être
multiplexé.
Page | 18
I.7. Conclusion
Nous avons dans le présent chapitre, examiné les
différents types des supports de transmission susceptibles de
véhiculer des informations binaires usuels.
Nous avons également examiné les
caractéristiques de ces supports et leurs structures.
Nous avons ensuite abordés les techniques d'adaptation
des signaux à ces supports de transmission y compris les
différentes techniques, les modes d'exploitation.
Les différentes notions abordées dans ce
chapitre ont pour objectif de cerner les problèmes inhérents
à la transmission physique des informations binaires, à fin de
mieux comprendre l'utilité de certains organes et fonctions
utilisés sur les réseaux.
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CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA
II.1. Introduction
Ce chapitre parlera de la présentation de la ville de
Kinshasa, qui est la capitale de la République Démocratique du
Congo (dans le centre de l'Afrique). C'est la plus grande ville du pays, et
aussi la troisième plus importante ville d'Afrique après Le Caire
(en Égypte) et Lagos (au Nigeria).
II.2. Géographie
La nouvelle constitution, votée par
référendum et entrée en vigueur le 18 février 2006,
donne à Kinshasa le statut de province et capitale de la RDC. Cette
ville, capitale et siège des institutions du pays, est située
à l'ouest de la RDC et s'étend sur 9.965km2.
Elle compte en 2005 près de 5,8 millions d'habitants,
soit 10,7% de la population nationale et 34,2% de la population urbaine en
RDC.
La population de Kinshasa s'est multipliée par sept en
quarante ans. La densité est très élevée
(577hab/km2) par rapport à la moyenne nationale
(24hab/km2).
La province de Kinshasa connaît un climat tropical chaud
et humide où la température moyenne varie de 22,5°C à
25°C. On y rencontre deux saisons : la grande saison des pluies (septembre
à mi-mai) et la saison sèche (mi-mai à août).
Le sol de la province est principalement sablonneux et
présente une faible utilité pour les activités agricoles.
Ainsi, aucun produit agricole ne caractérise cette province qui est
alimentée en produits agricoles provenant du Bas Congo, du Bandundu et
de l'Equateur.
L'hydrographie de la province de Kinshasa comprend le fleuve
Congo, des rivières qui s'y jettent et des lacs de faibles
étendues.
Kinshasa traverse la saison des pluies entre octobre et mai.
Les tornades de pluies, d'une rare violence, durent quelques heures, puis le
ciel s'éclaircit, et le soleil devient brûlant. La
luminosité n'est jamais aussi belle qu'après une pluie; l'air,
lavé de toutes les poussières, a une transparence
exceptionnelle.
Les températures sont élevées et
l'humidité ambiante crée une atmosphère lourde, parfois
étouffante. La saison sèche, de juin à septembre, se
caractérise par l'absence de pluies, des températures plus
fraîches et un ciel couvert.
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Dès sa création, Kinshasa avait une superficie
de 1150 Km2. Actuellement, il a une superficie de 9965 Km2. Kinshasa se situe
entre 3,9 degré et 5,1 degré de latitude Sud et 15,2 degré
et 16,6 degré de longitude Est. Selon l'arrêté n°
69-0042 du 28 janvier 1969, les limites de la ville de Kinshasa se
présentent de la manière suivante :
? Au Nord, il est limité par la République du Congo
; ? A l'Est et au Nord-est par la province de Bandundu ; ? Au sud par la
province de Bas-Congo ;
? A l'Ouest par le fleuve Congo.
Le Boulevard du 30 Juin est la principale artère de
Kinshasa et va droit à travers la ville. Trois domaines importants sont
la zone gouvernementale dont notamment : la « cité de l'OUA »,
« la zone de Matonge », célèbre pour sa vie nocturne et
la zone commerciale et résidentielle de Gombe.
II.3. Aperçu historique
La station de Léopoldville, actuellement Kinshasa,
existait depuis décembre 1881. Après la session de l'Etat
Indépendant du Congo à la Belgique le 15 novembre 1908, Boma
devient la première capitale de la colonie belge. Quatre ans
après, Georges Moulaert alors commissaire de district du moyen Congo,
celui-là dont le nom désigne actuellement un quartier de la
commune de Bandalungua plaida auprès des gouvernements
généraux Wha le 12 février et ensuite Fuck le 15 juin pour
que la capitale soit installée sur les rives du pool. L'arrête
royal du 1 juillet 1923 opta pour ce transfert qui devint effectif qu'en
octobre ce la même année. L'ordonnance n°58/56 du 10
Août 1923, relève toujours le rôle de capitale.
Plus tard en1923, Léopoldville devint capital du Congo
belge, chef-lieu de la province de Léopoldville.
En 1881, Stanley fonda un poste qu'il baptisa
Léopoldville en l'honneur de son commettant, le Roi des Belges,
Léopold II. Il avait choisi l'endroit où le Congo, devenait
navigable en direction de l'amont.
Le site était donc favorable, d'autant plus qu'il
était spacieux et facile à défendre (On avait
recensé 66 villages antérieurs à Stanley sur le site
occupé par la ville actuelle avec une population totale estimée
à 30.000 habitants). Le hameau de Kinshasa, auquel la capitale doit son
nom actuel, se dressait là où aujourd'hui se trouve le quartier
des affaires.
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En 1898, Léopoldville fut reliée par le rail
à Matadi. Son importance économique en fut accrue et pourtant, en
1910, on y dénombrait à peine 10 000 habitants.
En 1929, elle hérita de la fonction de centre
administratif assumée jusque-là par Boma. Kinshasa ne devint
juridiquement une ville qu'en 1941; depuis 1923, elle était seulement un
"district urbain".
La loi du 5 janvier 1975 en fit la huitième
Région de la République, avec la création des nouveaux
organes administratifs.
En 1945, la capitale du Congo belge abritait 100 000
personnes. A l'indépendance, en 1960, Léopoldville comptait 400
000 âmes, ce qui en faisait la plus grosse agglomération d'Afrique
centrale. Quinze ans plus tard, après que la ville ait reçu le
nom de Kinshasa en 1966, sa population avait déjà franchi le cap
des 2 millions et, en 1996, selon certaines estimations, les 4 millions
seraient atteints.
Kinshasa est l'une des grandes métropoles du continent
africain. En 1941, les autorités coloniales substituent le concept de
district urbain à celui de la ville, dotée d'une
personnalité juridique.
La ville a réussi à conserver son importance
même après la colonisation, lorsqu'elle reprit son nom valable
Kinshasa dérivé d'un nom de l'ancienne histoire
traditionnelle.
II.4. Hydrographie
Le site sur lequel est bâti la ville de Kinshasa se
trouve drainé par des rivières dont les plus importantes sont la
N'djili et la N'sele.
Les rivières telles que N'djili, N'sele, Gombe, Funa,
Basoko et Ndolo se jettent dans le fleuve et jouent un rôle important
dans le transfert et l'approvisionnement de la ville. Les bassins
hydrographiques sont : Lubudi, Binza, Mampunza, Makelekele, Yolo, Matete,
Bandalungua, Tshangu, Kalamu et tshenke qui ont des débits aux
variations saisonnières.
II.5. Végétation et climat
Kinshasa forme des vallées favorables aux cultures
maraîchères et vivriers surtouts dans les banlieues de la ville.
La ville de Kinshasa connaît deux saisons (sèche et pluvieuse).
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II.6. Population et son évolution
Selon L'ONU, on peut réserver le qualificatif «
urbain » qu'aux seules agglomérations de plus ou moins 20 000
habitants car c'est à partir de cette population que certaines
caractéristiques de la vie urbaine ont tendance à se
manifester.
Du point de vue population, Kinshasa dépasse largement
le seuil d'un centre dit « urbain ». Avec une population de 13
millions, Kinshasa est la troisième plus grande ville sur le continent
africain, de taille égale à Johannesburg. Les Kinois (habitants
de Kinshasa) sont connus pour leur sens de l'humour, leur musique et leur amour
pour la danse.
Kinshasa est une ville dynamique de contrastes. Richesse
commerciale et l'extrême pauvreté se trouvent côte à
côte. Les deux principales langues parlées à Kinshasa sont
le lingala et le français.
La réunification du pays a gonflé l'effectif de
la population dans cette ville avec les familles qui ont quitté leurs
provinces d'origines, fuyant les conséquences de la guerre pour
s'installer à Kinshasa.
L'avènement de l'AFDL avait baissée quelques
années avant l'effectif de la population avec les jeunes gens, qui,
s'étaient enrôlés dans l'armée et se sont
retrouvés massacrés par des armées rebelles et agresseurs,
il faut aussi parler de l'émigration à la recherche de
l'Eldorado.
Kinshasa est une ville dynamique de contrastes. Richesse
commerciale et l'extrême pauvreté se trouvent côte à
côte. Les deux principales langues parlées à Kinshasa sont
le lingala et le français. Kinshasa est situé le long de la rive
sud du fleuve Congo, en face de Brazzaville, la capitale de la
République du Congo. Kinshasa et Brazzaville sont les deux seules
capitales du monde qui sont en vue directe de l'autre.
Le Boulevard du 30 Juin est la principale artère de
Kinshasa et va droit à travers la ville. Trois domaines importants sont
la zone gouvernementale dont notamment : la « cité de l'OUA »,
« la zone de Matonge », célèbre pour sa vie nocturne et
la zone commerciale et résidentielle de Gombe.
L'infrastructure de Kinshasa laisse beaucoup à
désirer parce qu` Il n'y a pas de liaisons ferroviaires
intérieures et les liaisons routières à une grande partie
du reste du pays sont en mauvais état ou rares. L'aéroport de
N'Djili relie la ville au monde extérieur avec des vols réguliers
aller à la capitale belge de Bruxelles.
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II.7. Organisation politique et administrative
Administrativement, Kinshasa est subdivisée en 24
communes et 326 quartiers. Kinshasa est gérée par un Gouvernement
Provincial dirigé par un Gouverneur assisté d'un Vice-Gouverneur,
tous deux élus par l'Assemblée Provinciale.
Ils sont assistés par les 24 Bourgmestres administrant
les communes. Le Gouvernement provincial compte 10 Ministres provinciaux
nommés par le Gouverneur de la province dirigeant les ministères
suivants :
> Plan et Reconstruction,
> Economie et Finances,
> Population, Sécurité et
Décentralisation,
> Agriculture et Développement Rural,
> Transport, Mines et Energie,
> Education, Information, Condition Féminine et
Famille,
> Santé et Affaires Sociales,
> Fonction Publique Urbaine et Emploi,
> Sports, Cultures et arts, Tourisme et Jeunesse et
> Affaires foncières, Urbanisme et Habitat.
Conséquence, une grande partie du réseau routier
est complètement détériorée et une autre est
couverte carrément de terre arrachée des collines ou provenant du
charriage par les eaux de ruissellement. Kinshasa est reliée directement
aux provinces du Bandundu (par route et voie fluviale), du Bas Congo (par route
et rail) puis de l'Equateur et de la Province Orientale (par voie fluviale).
Le Fleuve Congo constitue la toile de fond du réseau
national des transports intégré, eau-rail-route. Il est
complété par la voie aérienne qui met en liaison la
Province de Kinshasa avec toutes les autres provinces du pays. Le réseau
routier comprend 5.109 km de routes urbaines (dont seulement 546 km
asphaltées mais en mauvais état), 362 km de routes nationales et
74 km de routes d'intérêt provincial. Le secteur ferroviaire dont
la qualité s'est dégradée sensiblement est le
système de transport le moins développé à Kinshasa.
Couvrant 92 km, il relie Kinshasa à Kasangulu (Bas-Congo) et la partie
interurbaine va de Masina à Kinsuka via Kitambo. Kinshasa est
également reliée à l'étranger par
différentes voies d'accès : la voie maritime la reliant à
Brazzaville et la République Centrafricaine, la route qui conduit en
Angola en passant par la Province du Bas-Congo ; et l'Aéroport
International de Ndjili qui relie Kinshasa au reste du monde.
Grâce à son statut de capitale, Kinshasa
concentre la majorité des activités économiques et
administratives du pays.
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Enfin, pratiquement toute la RDC est reliée par
téléphone à Kinshasa. L'Assemblée provinciale est
dirigée par un Président secondé par un
Vice-Président, tous deux élus par leurs pairs. Elle est
composée de 48 députés provinciaux (dont 10 femmes)
élus au suffrage universel et représentant les communes où
ils ont été choisis.
Le tableau I.3 ci-dessous nous présente comment est
subdivisé administrativement la ville province de Kinshasa.
Tab.II.1 : Subdivision administrative de la ville
province de Kinshasa.
COMMUNE
|
QUARTIER
|
KINSHASA
|
7
|
KALAMU
|
18
|
NGIRI-NGIRI
|
8
|
NGABA
|
6
|
BU MBU
|
13
|
MATETE
|
13
|
MAKALA
|
14
|
LINGWALA
|
9
|
KASA-VUBU
|
7
|
BARUMBU
|
9
|
BANDAL
|
7
|
NDJILI
|
13
|
KINTAMBO
|
8
|
KISENSO
|
14
|
LEMBA
|
15
|
SELEMBAO
|
18
|
LIMETE
|
14
|
KIMBASEKE
|
30
|
NGALIEMA
|
21
|
MASINA
|
21
|
MONT NGAFULA
|
16
|
GOMBE
|
10
|
NSELE
|
16
|
MALUKU
|
19
|
Page | 25
Nb : la ville de Kinshasa et regrouper en 4
districts dont FUNA, LUKUNGA, MONT-AMBA et TSHANGU.
? LUKUNGA : il regroupe les communes telle que
:
BARUMBU, KINSHASA, LINGWALA, GOMBE, KINTAMBO, NGALIEMA.
? FUNA : il regroupe les communes telle que :
BANDALUNGWA, KASA-
VUBU, KALAMU, NGIRI-NGIRI, BUMBU, MAKALA, SELEMBAO.
? MONT-AMBA : LIMETE, NGABA, MATETE, LEMBA,
KISENSO.
? TSHANGU : MASINA, KIMBASEKE, NDJILI.
II.8.Plan routier de Kinshasa.
L'artère principale de la ville est le boulevard du 30
juin, reliant Kintambo, première implantation européenne de la
ville, établie sur la baie de Ngaliema, et la commune de Kinshasa,
actuel quartier des affaires situé à 5 kilomètres vers
l'est.
De Kintambo, une route monte rapidement les collines de la
commune de Ngaliema vers le sud puis l'ouest en direction de la province
Bas-Congo, où elle prend le nom de route de Matadi.
De la commune de Kinshasa, une route se dirige vers le
sud-est, sous le nom de boulevard Lumumba puis vers l'est en direction du
Kwango et du centre du pays, en passant par les communes de Nsele et Maluku.
Deux artères importantes permettent de relier ces deux
voies de sortie de la ville : ce sont les avenue Pierre Mulele, partant du
boulevard du 30 juin et rejoignant la route de Matadi au niveau de Ngaliema, et
l'avenue de l'Université, partant de Limete, passant par le mont Amba,
l'Université de Kinshasa et mont Ngafula pour rejoindre la route de
Matadi à la limite sud de la ville, pour ainsi former une rocade
informelle.
II.9. Chemin de fer
La ligne de chemin de fer Matadi-Kinshasa arrive dans la
capitale en ayant emprunté le cours de la rivière Ndjili, et plus
en amont celui de la Lukaya, contournant ainsi par l'est et le sud la ville
historique pour arriver à la gare centrale de Kinshasa dans la commune
de Kinshasa.
Une déserte ancienne permet également de
rejoindre Kintambo, qui était également prolongée (la voie
est désaffectée) au-delà de la baie de Ngaliema. De la
gare centrale part aussi vers le sud-est une voie vers l'aéroport
international de Ndjili.
Page | 26
II.10.Structure de la ville
Au nord du boulevard du 30 juin, les quartiers
résidentiels de La Gombe bordant le fleuve sont structurés par de
larges avenues arborées. Au sud du boulevard du 30 juin commence la
cité ou partie populaire de la ville, avec sa structure en damier
caractéristique de villes récentes, ce jusqu'à ce que les
collines empêchent une telle structure.
Ils ne sont coupés que par une large bande non
urbanisée correspondant à la limite de la construction des
nouveaux quartiers dans les années 1940 (Kalamu, Kasa-Vubu). Celle-ci
est occupée par quelques-unes des grandes infrastructures de la ville;
d'ouest en est : le camp militaire Kokolo, le Palais du Peuple, le Stade des
Martyrs, le Stade Tata Raphaël, l'aéroport de Ndolo. Mont
Mangengenge vu depuis les environs de l'aéroport international de
Ndjili, commune de Nsele La province de Kinshasa, d'une superficie de 9 965
km2, occupe une zone plus importante que la seule ville.
En effet, la zone urbaine n'occupe que la partie ouest de la
province, le sud des communes de la zone des collines restant par endroit
rurales, et les communes orientales de la province, Nsele et Maluku,
étant elles en tout ou partie rurales. Maluku occupe à elle seule
79 % du territoire de la province.
Outre la route de Matadi vers le sud et l'ouest, la seule voie
carrossable est la route qui quitte Kinshasa vers l'est en direction du Kwango,
avec un embranchement vers le nord pour rejoindre la localité de Maluku
à l'entrée du Pool Malebo.
Page | 27
La fig.II.1 ci-dessous nous présente la cartographie de la
ville de Kinshasa.
fig.II.1 : cartographie de la ville de
Kinshasa.
Page | 28
II.11.CONCLUSION
Dans le deuxième chapitre, nous avons
présenté la ville de Kinshasa. Certes, les informations
abordées dans ce chapitre ont pour objet de nous aider à
comprendre comment est structurée la ville de Kinshasa.
Passons maintenant au troisième et dernier chapitre
clé de notre travail qui s'intitule l'apport de la fibre optique face
aux enjeux de l'heure, cas de Kinshasa.
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CHAPITRE III : APPORT DE LA FIBRE OPTIQUE FACE AUX
ENJEUX DE LA NTIC dans la ville de Kinshasa
III.1. Introduction
Le troisième chapitre parlera de l'apport de la fibre
optique face aux enjeux de la Nouvelle Technologie de L'information et de la
Communication précisément dans la ville de Kinshasa.
Certes, dans un réseau on suppose plusieurs
équipements informatiques (ordinateurs fixes ou portables, divers
équipements électroniques, téléphones, assistants
numériques personnels...) situés à distance les uns des
autres.
A l'aide de la fibre optique les NTIC
(nouvelle technologie de l'information et de la communication) sont un
atout irremplaçable dans la circulation rapide de l'information,
l'élaboration collective de plans d'action et de nouvelles façons
de faire, la coordination de l'action, la mémorisation et la
capitalisation des expériences, l'accès rapide à des
connaissances très diverses, l'ouverture de nouveaux services à
la clientèle.
Cette contribution de la fibre optique dans la NTIC
(nouvelle technologie de l'information et de la communication) face
à la création de valeur ajoutée prend aujourd'hui
plusieurs formes : intranet, internet, messageries, forums, workflow, bases de
données partagées, datamining, édition multimédia,
service à la clientèle, etc...
III.2. Les NTIC, outils et applications III.2.1.
Définition des NTIC
Pour définir les Technologies de l'information et de
communication on est censé de définir les trois volets suivants
:
? L'information
? La communication
? La technologie
· L'information a deux sens :
? D'un point de vue technique: l'information est un signe,
un
symbole, un élément qui peut être transmis
et stocké ;
Page | 30
? L'information aux sens de renseignement : des
données qui apportent une connaissance, un renseignement sur un objet ou
sur un événement.
· La communication : est la
manière dont l'information circule dans l'entreprise. Elle s'effectue au
travers d'un réseau qui comporte au moins un émetteur, un canal
de transmission et un destinataire (le récepteur).
· La technologie : est l'application
d'une technique de conception à des réalisations d'un produit.
Les technologies de l'information et de communication
regroupent l'ensemble des techniques qui contribuent à numériser
et à digitaliser l'information, à la traiter, à la stocker
et à la mettre à la disposition d'un ou plusieurs
utilisateurs.
On peut résumer l'apport immédiat des NTIC en
quatre points essentiels :
? Compression de temps ; ? Compression de l'espace ;
? Compression de l'information stockée ;
? Flexibilité d'usage ;
Les NTIC (Nouvelle Technologie de
L'information et de la Communication) sont un atout irremplaçable dans
la circulation rapide de l'information, l'élaboration collective de
plans d'action et de nouvelles façons de faire, la coordination de
l'action, la mémorisation et la capitalisation des expériences,
l'accès rapide à des connaissances très diverses,
l'ouverture de nouveaux services à la clientèle.
Cette contribution des NTIC à la
création de valeur ajoutée prend aujourd'hui plusieurs formes :
intranet, internet, messageries, forums, workflow, bases de données
partagées, datamining, édition multimédia, service
à la clientèle, etc...
III.2.2. Les outils des NTIC
a. L'ordinateur
Le début de l'ère de l'information est
marqué par le règne incontesté des gros ordinateurs mais
ils ne sont guère nombreux : en 1961, on en compte 6000 dans le
monde.
Page | 31
La plupart d'entre eux fonctionnent avec des cartes
perforées à l'entrées et stockent les informations sur
bande magnétique .Les terminaux sont généralement
installés dans un site séparé du reste de l'entreprise, le
modèle organisationnel et hiérarchique est centralisé Les
applications se développent dès les années 50 - 60.
Elles sont axées à la réduction de la
main d'oeuvre, généralement par l'automatisation des
procédures existants .Elles ne font preuve d'aucune
créativité et se contentent de copier les structures
établies.
Les applications informatisées font exactement la
même chose que les applications « manuelles » mais plus vite et
en plus grand volume. Depuis, avec des réseaux, l'ordinateur est devenu
communicant.
Il est maintenant possible d'échanger des informations
entre différents ordinateurs distants. L'ordinateur est rapidement
devenu le coeur du traitement et de la gestion d'une grande part de
l'information produite et consommée dans l'entreprise.
Avec l'augmentation de puissance constante et de la baisse
régulière des coûts, les ordinateurs sont aujourd'hui
présents à tous les niveaux de l'entreprise. Un ordinateur
possède un cerveau, un système nerveux, des organes, nous pouvons
communiquer avec lui à condition de connaître son langage. Sa
mémoire est immense et il n'est pas intelligent parce que malgré
le progrès l'ordinateur n'est qu'une machine qui traduit la
pensée humaine, donc il restera toujours dépendant de l'homme et
des instructions que ce dernier lui communique.
Nous sommes toujours dans l'attende d'ordinateurs plus
puissants pour un maximum de services et de convivialité .Les nouvelles
ergonomies sont très gourmandes en ressources .Les images en trois
dimensions et toutes les formes d'animation et d'interactivité demandent
des capacités et des vitesses de traitement considérables.
b. Les logiciels
Un ordinateur sans programme n'est pas utilisable, il est
nécessaire de lui donner des informations pour qu'il collabore, il faut
d'abord lui expliquer ce qu'on attend de lui et ensuite lui donner les
instructions pour agir. L'ensemble de ces instructions s'appelle
programme, et l'ensemble des programmes dont on dispose sur un
ordinateur s'appelle logiciel.
Le programme doit être écrit dans un langage que
l'ordinateur peut comprendre. Tout ordinateur est constitué d'un
ensemble de programmes qu'on appelle système d'exploitation ou logiciel
de base. Ce système d'exploitation est livré avec l'ordinateur
par le constructeur. L'utilisateur peut l'ajouter des programmes
spécifiques et personnels.
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· Logiciels de base ou systèmes d'exploitation :
C'est un ensemble de programmes de contrôle et de traitement qui permet
la gestion des différentes tâches assurées par
l'ordinateur, c'est en fait l'intermédiaire logique entre l'utilisateur
et l'ordinateur. On cite comme système
d'exploitation le MS-DOS, Windows, Unix
· Logiciels d'application : Ce sont les programmes
élaborés afin de répondre aux besoins spécifiques.
Les logiciels d'application sont des programmes élaborés en vue
d'une application qui peut être soit générale soit
spécialisée, il existe des logiciels traitant des
problèmes standards tels que les langages de programmation (langage C,
visuel Basic..) et les outils de la Bureautique : (Microsoft Word, PowerPoint,
...)
c. Les puces intelligentes :
Afin de protéger les données, les entreprises et
les consommateurs utilisent à présent des cartes à puces
intelligentes dans plusieurs applications, à titre d'exemple les
opérations bancaires, accès aux messageries électroniques,
démarrage de l'ordinateur, consultation des messages
téléphoniques.
Si le niveau de sécurité requis est plus
élevé, une carte à puce intelligente est probablement un
meilleur choix. Une empreinte digitale peut facilement être
sauvegardée dans la mémoire de la puce ce qui permettra une
validation plus élaborée grâce à un lecteur avec
biométrie. Lorsque l'employé présente sa carte au lecteur,
il est aussi invité à présenter sa référence
biométrique (empreinte digitale).
Cette façon de faire permet de s'assurer que la
personne qui présente la carte est bien la personne pour qui la carte a
été émise. Selon le cas, l'accès sera
approuvé ou refusé.
III.2.3. Les applications des NTIC
III.2.3.1. Internet
C'est une hiérarchie des réseaux
interconnectés, ils sont liés par des artères à
haut débit et utilisent un protocole qui fonctionne selon la base de
TCP/IP: ce couple de protocoles et mis pour faciliter la communication entre
les machines.
Page | 33
L'Internet a décollé dès les
années 90 avec l'apparition d'un système de navigation facilitant
la recherche et la gestion de l'information : Le World Wide Web : (WWW),
interface la plus communément utilisée sur le réseau
télématique Internet.
Le World Wide Web, que l'on pourrait traduire en
français par « toile d'araignée mondiale », a permis
d'ouvrir le réseau
Internet au grand public en facilitant la consultation des
sites Le WWW est un outil de communication très puissant car mondial,
multimédia, interactif, et source illimitée d'informations et de
connaissances.
Puisque il offre aux utilisateurs la possibilité de
consulter en ligne une vaste étendue d'informations,
présentées sous forme d'archives, de magazines, de pages de
livres de bibliothèques publiques et universitaires, de documentation
à usage professionnel, etc. L'outil Internet facilite
l'établissement d'une relation forte avec les clients. Le
multimédia et les possibilités interactives augmentent
l'intérêt des clients dans les présentations. L'entreprise
a les capacités d'être plus à l'écoute des besoins
et d'analyser plus précisément les comportements d'achat et les
préférences des clients.
Le partenariat peut se faire par l'offre de services gratuits
et par le maintien du contact grâce à par exemple une liste de
diffusion (newsletter).
III. 2.3.2. La Messagerie électronique
Elle sert à envoyer et recevoir toute sorte de
documents : courrier professionnel, note de services graphique, courrier
publicitaire mais il permet de s'abonner à des revues
électroniques. Il est vrai que la messagerie simplifie
sérieusement les échanges sans pour autant nécessiter une
réforme des structures en place.
Cependant il ne faut pas se laisser séduire par son
rapide succès, sans prendre un minimum de précautions quant
à son utilisation, sous peine d'être débordé par des
usages en totale incohérence avec la bonne marche de l'entreprise.
Notamment, la facilité d'envoi de messages à
plusieurs destinataires internes ou externe ne doit pas faire oublier les
règles élémentaires de sécurité, à
chaque message émis, il est important de vérifier si tous les
destinataires sont habilités de recevoir les informations ou
pièces jointes transmises.
Page | 34
III.2.3.3. Forum (newsgroup)
Les forums sont un des lieux d'échanges
thématiques fonctionnant en mode asynchrone. Une fois connectés,
les utilisateurs lisent les messages existants, répandent s'ils le
souhaitent ou posent à leur tour une question.
Notons qu'il est très mal vu de poser une question dont
les réponses est déjà inscrite dans la FAQ. La vie d'un
forum est totalement dépendante de ses animateurs pour lancer ou
recentrer les débats.
III.2.3.4. Chat ou IRC (Internet Relay Chat)
C'est un protocole de communication qui offre la
possibilité à plusieurs personnes de créer des salons
virtuels et temporaire afin de communiquer par écrit et en temps
réel. C'est une des fonctions de base des outils de conférence
à distance.
Les sites d'IRC sur Internet proposent des salles
thématiques où l'utilisateur est en parfait anonymat,
caché derrière son nickname peut échanger avec d'autres
personnes partageant les mêmes centres d'intérêts.
Pour mieux exprimer la personnalité, l'utilisateur peut
se définir un personnage et utiliser des sons et des couleurs. Il peut
aussi sélectionner un mode de conversation privée avec un seul
interlocuteur.
III.2.3.5. L'intranet
Intranet est la déclinaison de l'Internet à
l'intérieur même de l'entreprise, chaque utilisateur
équipé d'un navigateur standard peut accéder à des
informations stockées sous forme de page web, échangées
avec les autres membres de l'entreprise par messagerie, et participer à
des forums interne.
C'est un système de communication
sécurisé car seuls les membres autorisés peuvent y
accéder.
III.2.3.6.L'extranet
L'extranet consiste à appliquer la technologie Internet
aux relations de l'entreprise avec ses principaux clients et fournisseurs. Une
simple connexion Internet suffit pour se connecter aux serveurs des entreprises
partenaires.
Page | 35
Une fois que le serveur identifie, il aura accès
à l'ensemble des ressources mises à sa disposition par le
partenaire, comme des services de messagerie e-mail, des pages d'information au
format Web, des documents en téléchargement ou des forums.
III.3. Principe de la fibre optique III.3.1. Avantage de la
fibre optique
Les télécommunications modernes font largement
appel aux fibres optiques car celles-ci présentent de très grands
avantages par rapport aux câbles en cuivre ou autre.
Les fibres optiques offrent de nombreux avantages pour les
télécommunications. Nous en donnons un premier aperçu
ci-dessous.
? Pertes très faibles : En fonction du type de fibre,
l'atténuation du signal peut atteindre environ 0,2 dB/km pour une
longueur d'onde de 1,55 pm, et d'environ 0,35 dB/km à 1,3 pm, ce qui
correspond à une diminution de la puissance de 50% après 15 et
8,6 km respectivement. Cela permet de réaliser des communications
optiques sur des distances supérieures à 100 km sans
amplification intermédiaire. En diminuant ainsi le nombre
d'amplificateurs intermédiaires, on augmente la fiabilité du
système et on réduit les coûts de maintenance.
? Bande passante très grande : Grâce aux fibres
optiques, on peut transmettre des signaux digitaux à 5 Tb/s sur des
distances de 1500 km (1 Tb/s = 1012 bit/seconde).
? Immunité au bruit : Les fibres optiques sont des
isolants. La transmission dans la fibre ne sera donc pas perturbée par
des signaux électromagnétiques externes. Il n'est donc pas
nécessaire de prévoir un blindage électromagnétique
coûteux. Cela représente un avantage particulièrement
important dans les environnements industriels où les perturbations
électromagnétiques sont fréquentes.
? Absence de rayonnement vers l'extérieur : La
lumière est confinée à l'intérieur de la fibre
optique. Par conséquent, il n'est pas possible de détecter le
signal entre l'émetteur et le récepteur. Cela est
particulièrement important pour garantir la confidentialité de la
communication.
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De plus, par son caractère isolant, la fibre optique ne
rayonne pas d'ondes électromagnétiques et ne crée donc pas
de perturbations électromagnétiques dans son voisinage.
? Absence de diaphonie : Pour la même raison, le
problème de la diaphonie (passage du signal d'un câble à un
câble voisin), bien connu des communications par câble en cuivre,
n'existe pas dans les câbles de fibres optiques.
? Isolation électrique : Comme les fibres optiques sont
isolantes, le contact accidentel entre deux fibres ne provoque pas de
court-circuit et donc pas de dégâts à l'électronique
associée. Par ailleurs, il n'y a aucun risque de d'étincelle,
comme cela peut arriver avec les câbles en cuivre en cas de contact
accidentel. Les fibres optiques peuvent donc être installées sans
risque dans les atmosphères inflammables.
? Résistance aux températures
élevées et aux produits corrosifs : Les fibres de verre
résistent mieux aux produits corrosifs que le cuivre. De plus, les
fibres en verre peuvent supporter des températures proches de
800°C, ce qui permet de résister au feu plus longtemps que les
câbles en cuivre. Toutefois, d'autres parties du système de
communication restent sensibles aux températures élevées
(le revêtement protecteur en plastique, les connecteurs optiques,
l'émetteur et le récepteur, ...).
? Poids et dimensions réduites : Le poids très
faible des fibres par rapport à un câble en cuivre de la
même capacité leur donne un avantage économique lors de
l'installation. De plus, elles conviennent particulièrement bien aux
installations soumises à des contraintes de poids ou de volume
sévères, telles que les avions, les bateaux, ...
NB : Les inconvénients résident
surtout dans le domaine de la fragilité et du coût.
Page | 37
III.3.2. Composants passifs
Les composants optiques passifs servent à coupler les
équipements d'extrémité entre eux. Ils doivent
réaliser différentes fonctions:
> Transport (fibre)
> Connexions (connecteur)
> D'isolation de la lumière réfléchie
(isolateur)
> D'atténuation de la puissance optique
(atténuateur)
> De répartition de la puissance optique (coupleur)
> De filtrage des longueurs d'onde
(multiplexeurs/démultiplexeurs)
> D'amplification (amplificateur optique)
III.3.3. Spectre de la lumière
La figure III.1 ci-dessous nous présente le spectre de la
lumière et les Longueurs
d'onde utilisées pour la fibre optique (situées
dans l'invisible).
Fig.III.1 : spectre de la lumière et Longueurs
d'onde utilisées pour la fibre optique (situées
dans l'invisible)
III.3.4. Spectre utilisé dans le cadre de la
transmission par fibre optique
La figure III.2 ci-dessous nous illustre le spectre
utilisé dans la transmission par fibre optique.
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II fenêtre
systèmes multimodes et monomodes
III fenêtre systèmes monomodes
Fibre en plastique
I fenêtre: systèmes multimodes
450 spectre visible 750 infrarouge ?
550 650 850
1550
1625
1300
IV fenêtre systèmes monomode
Fig.III.2 : Spectre utilisé dans le cadre de la
transmission par fibre optique III.4. Apport du Très Haut Débit
pour l'entreprise
La fibre optique offre une connexion Internet très haut
débit (atteignant déjà 100 Mbit/s) qui améliore
grandement les multi-usagers quotidiens : télévision HD,
téléchargement de vidéos HD, échange de contenus
volumineux, jeux en ligne, etc.
Qu'en est-il pour les entreprises ?
Ont-elles réellement besoin du très haut
débit ?
Quels sont les valeurs ajoutées de la fibre optique
pour les activités professionnelles ?
Le Haut Débit répond aux besoins actuels des
entreprises, et demain ?
Toutefois, au vu des nouveaux usages informatiques et de
télécommunications, la fibre optique apporte de véritables
valeurs ajoutées à certains secteurs d'activités, et ce,
dès aujourd'hui.
A terme, tous les secteurs d'activités seront
concernés face à l'explosion des échanges, des
données et des besoins en communications, exigeant plus de
fiabilité, de rapidité et de stabilité.
Selon une étude récente, plusieurs entreprises
ont rapporté que leurs besoins en bande passante augmentent. La fibre
optique est la solution face aux nouveaux usages des entreprises :
Page | 39
> Développement de nouveaux moyens de communication,
> Echange de données volumineuses,
> Externalisation de la téléphonie,
> Convergence Fixe-Mobile vers l'Internet,
> Virtualisation des services informatiques, ou « Cloud
Computing », III.4.1. Nouveaux services de la fibre optique pour
les entreprises
Les entreprises souhaitent des services de
télécommunications plus fiable, plus rapide et compatible avec
leur cloud computing.
La fibre optique s'impose alors comme le réseau
incontournable qui offre des nouveaux services adaptés aux besoins
actuels et futurs des entreprises :
> Accès Internet Très Haut Débit
> Téléphonie, visioconférence
> Hébergement, sauvegarde de données
> PRA (Plan de Reprise d'Activités)
> Services Cloud, backup distant...
III.4.2. Enjeux de compétitivité de la fibre
optique pour les entreprises
La Fibre Optique Très haut Débit propose aux
entreprises situées en ZA éligibles (Zones d'Activités)
des services à Très Haut Débit afin de leur permettre
d'accéder à tous les services à valeur ajoutée :
> Grande stabilité : la fibre optique est insensible
aux perturbations électromagnétiques contrairement au cuivre.
> Vitesse et fluidité : les débits
disponibles à partir de 10 Mbit/s.
> Qualité de service : Les débits et la
performance ne sont pas altérés par la distance comme sur un
accès cuivre en DSL. Couplés à des classes de service dans
le réseau, les flux sont priorisés et en cas d'engorgement, ces
mécanismes permettent de donner la priorité aux applications les
plus critiques comme la Voix.
> Sécurité : une
étanchéité totale des flux par type de connexion permet
une sécurité optimale.
> Disponibilité : la fibre optique à toutes
les qualités intrinsèques pour offrir un service de haut
niveau.
Page | 40
III.4.3. Besoins du Très Haut Débit pour des
métiers spécifiques
Au vu de l'évolution des débits des quinze
dernières années, nous constatons qu'ils ont été
multipliés par 2000 ! Une tendance qui s'accentue avec le
développement de nouveaux services et de nouveaux métiers. Face
à ce constat, ces nouveaux besoins croissants en débits
nécessitent la fibre optique.
Concrètement, l'enjeu de la fibre optique est de
diffuser
l'information en seulement 170 millisecondes. Cela aura une
répercussion énorme sur certains secteurs d'activités, et
notamment :
? La télémédecine : Le THD (très
haut débit) améliorera les services de soins à domicile ou
dans des zones à faible ressource médicale.
La télémédecine a aussi besoin du
très haut débit pour échanger plus rapidement des
données très volumineuses telles que des images en haute
définition.
? Le cloud computing : Solution informatique de plus en
utilisée par les entreprises permettant l'hébergement
d'applications et de données dans le « nuage ». La
virtualisation des ressources informatiques nécessite une
connectivité réseau d'excellente qualité.
? Le télétravail : La fibre optique favorisera son
développement il permet de bénéficier d'infrastructures
Très Haut Débit au profit d'une montée en puissance de
l'informatique distribuée, de la vidéoconférence et des
usages simultanés.
III.4.4. Applications de la fibre optique
III.4.4.1.Télécommunications
En télécommunications, la fibre optique est
utilisée pour la transmission d'information, que ce soit des
conversations téléphoniques, des images ou des données.
C'est probablement l'un des domaines où l'utilisation
de la fibre optique est le plus important et a le plus d'avenir.
Un fil de cuivre ne peut supporter que quelques
communications, contre 300000 pour la fibre optique. Les fibres sont alors
utilisées en particulier pour les réseaux à haut
débit.
Page | 41
Leurs capacités de transmission atteignent des
débits de l'ordre du gigabit par seconde (câbles transatlantiques)
avec une atténuation très faible et grâce aux
multiplexages, on atteint la centaine de Gbits/s.
Le rôle des télécommunications est de
transmettre des informations entre différents utilisateurs et de leur
permettre de dialoguer.
Grâce à la fibre optique, ces informations
peuvent provenir de sources ou capteurs de natures physiques variables, sous
forme analogique ou numérique (voix, caméra vidéo, fichier
électronique) et être transmises par le biais de supports de
transmission divers, "bruités", et aux capacités limitées
(fibre optique) vers différents blocs de réception (haut-parleur,
écran d'ordinateur ou de portable).
Il faut alors adapter le signal initial au canal
envisagé, afin de transmettre l'information le plus fidèlement
possible tout en optimisant l'utilisation du canal.
III.4.4.2. Médecine
La première utilisation d'envergure de la fibre optique
fut en médecine, domaine où elle est toujours grandement
utilisée aujourd'hui. La fibre optique est utilisée en
médecine tant pour diagnostiquer des problèmes de santé
que pour traiter certaines maladies.
Pour le diagnostic, un câble de fibres optiques
transporte de la lumière à l'intérieur du corps. Cette
lumière est réfléchie par les organes internes et est
captée par un autre câble de fibres optiques qui achemine cette
lumière vers un système d'imagerie vidéo.
Il est donc possible d'avoir un aperçu de grande
qualité de ce qui se passe dans le corps, et ce, en temps réel.
Un exemple de cette utilisation est l'endoscope, particulièrement
utilisé en gastro-entérologie.
Pour un traitement, la fibre optique sert à transporter
la lumière intense d'un laser à l'intérieur du corps
humain où elle interagira par effet thermique avec les tissus : en
chirurgie associée à un faisceau laser qui permet de :
pulvériser un calcul rénal, découper une tumeur,
réparer une rétine...
La fibre optique facilite donc le travail des professionnels
de la santé ainsi que la vie de leurs patients. Les interventions sont
moins complexes, moins dangereuses et moins invasives que la chirurgie
traditionnelle.
De plus, puisqu'elles ne nécessitent le plus souvent
qu'une anesthésie locale, le patient peut subir l'intervention et
retourner chez lui la même journée.
L'application de ces techniques de diagnostic et de traitement
a donc eu une incidence importante sur le plan économique.
Page | 42
III.4.4.3. Capteurs (de température, de pression,
etc.)
Un domaine où la fibre optique a trouvé une
application plus récemment est celui de la mesure. La fibre optique,
comme tout objet, subit les influences de différents
paramètres.
Elle sera, entre autres, légèrement
déformée lorsqu'elle est soumise à une pression, une
force, une contrainte ou une variation de température. La
déformation subite par la fibre optique aura une influence sur la
façon dont la lumière s'y propage.
Il est possible de mesurer ces modifications et de convertir
cette mesure en unités de pression, de température ou de force,
selon ce qu'on désire mesurer. Ces capteurs ont l'avantage d'être
très petits, très précis et insensibles aux perturbations
électromagnétiques.
III.4.4.4. Eclairage
Dans le domaine de l'éclairage, les fibres optiques
sont aussi très utilisées, en muséographie, architecture,
et aménagement d'espaces d'agrément public et domestique.
Enfin, dans le balisage, la décoration, la
signalétique d'orientation ou encore en signalisation routière,
les fibres optiques sont des outils couramment utilisés.
III.5. Systèmes optiques
L'aboutissement de nombreuses années de recherche de
base pour obtenir d'une part des fibres présentant une
atténuation compatible avec les exigences d'un réseau de
télécommunications, d'autre part des composants et dispositifs
suffisamment performants et fiables a permis l'apparition des premiers
systèmes de transmission optique dès les années 90.
Ils sillonnent désormais le monde entier, aussi bien
sur terre que dans le domaine sous-marin. Le réseau
déployé à Kinshasa est segmenté en fonction des
différents besoins en débit, en bande passante, en distance de
transmission, ...
Page | 43
On distingue trois grandes catégories :
? Les réseaux longues distances (ou les WAN, Wide Area
Network). Ce sont les réseaux déployés à
l'échelle d'un pays ou d'un continent et dont les noeuds sont de
très grands centres urbains.
? Les réseaux métropolitains
(Métropolitain Area Network = MAN) qui correspondent aux réseaux
mis en oeuvre dans une grande ville ou une agglomération et qui
permettent de relier entre eux par exemple différents
arrondissements.
? Les réseaux locaux (Local Area Network = LAN) encore
appelés réseaux de distribution ou réseaux d'accès.
Ils représentent le dernier maillon et finissent d'acheminer les
informations à l'abonné. Ils sont donc plus courts et moins
gourmands en capacité.
Selon la nature du réseau dans lequel il se situe, le
système optique peut légèrement différer.
Nous allons donc présenter succinctement les
caractéristiques de ces trois niveaux du réseau dans les
paragraphes suivants.
III.5.1. Réseau longue distance (WAN)
Cette partie du réseau, parfois également
appelée réseau structurant, représente la couche
supérieure du réseau de télécommunications. Elle
est comprise entre deux autocommutateurs à autonomie d'acheminement, qui
ont pour rôle d'aiguiller les informations d'une région à
une autre, de la zone de l'expéditeur vers celle du destinataire. La
transmission de ces informations se fait désormais sur fibre optique
à une longueur d'onde de 1,55ìm et à un débit
élevé qui ne cesse de s'accroître (les débits 2,5
Gbits/s et 10 Gbits/s sont déjà installés et le 40 Gbits/s
le sera très prochainement).
Cette capacité ne pourrait être atteinte sans
l'introduction des fibres optiques dans la chaîne. Elles ont permis de
gagner en débit et en espacement entre répéteurs par
rapport aux systèmes existants, à savoir le câble coaxial
(la distance passe typiquement de 2 à 100 km). De plus, l'abandon des
régénérateurs électro-optiques (photo
détection, amplification électrique, reconversion optique) au
profit des amplificateurs optiques, déployés environ tous les
cent kilomètres, a permis de faire un bond en terme de capacité
des liaisons.
Page | 44
Dès le début des années 1990,
l'amplification optique a permis de démontrer la possibilité de
transmettre, sans répéteur, des signaux à 5 et 10 Gbits/s
sur des distances transocéaniques. La liaison du réseau longue
distance est désormais tout optique.
III.5.2. Réseau métropolitain (MAN)
Encore appelé réseau intermédiaire, le
réseau métropolitain connaît en ce moment un
véritable essor. Déployé entre le dernier autocommutateur
à autonomie d'acheminement du réseau longue distance et une zone
plus précise (arrondissement, campus, petite ville, ...), il
possède un environnement souvent très complexe et divers.
Fondamentalement, on peut distinguer les réseaux métropolitains
structurants et métropolitains d'accès.
Les réseaux métropolitains structurants sont
généralement constitués d'anneaux de 80 à 150 km de
circonférence avec six à huit noeuds. En revanche, les
réseaux métropolitains d'accès sont des anneaux de 10
à 40 km de circonférence dotés de trois ou quatre noeuds
avec des embranchements vers des sites distants. Suivant les réseaux ou
les pays, ces chiffres peuvent varier considérablement. En particulier,
il existe des différences notables entre les zones très
peuplées d'Europe et d'Asie, où les distances seront
inférieures, et les Etats-Unis où les applications
métropolitaines s'apparentent à de véritables
réseaux régionaux.
Les réseaux métropolitains introduisent une
infrastructure optique à haut degré de connectivité. Les
anneaux métropolitains se caractérisent
généralement par un trafic maillé avec un certain
degré de concentration lié à l'interconnexion avec le
réseau longue distance. Les anneaux d'accès, à la
différence, collectent en général le trafic de plusieurs
noeuds pour le concentrer vers un noeud partagé avec un réseau
métropolitain structurant.
III.5.3. Réseau local (LAN)
Il est également nommé réseau de
distribution ou d'accès. C'est la dernière partie du
réseau de télécommunication, celle qui relie
l'abonné et le dernier autocommutateur. Sa longueur varie de 2 à
50 km et sa capacité est au plus du même ordre de grandeur que
celle du réseau métropolitain.
Page | 45
Il est toujours constitué par une partie en fibre
optique entre l'autocommutateur et la terminaison de réseau optique
suivie d'une partie en conducteur métallique qui va jusqu'au terminal de
l'abonné.
Cependant, il est de plus en plus envisagé dans
l'avenir de réduire la contribution de l'électrique pour aller
vers le tout optique dans le but d'augmenter le débit disponible chez
l'abonné.
Selon la localisation de la terminaison optique,
différentes configurations sont envisageables :
? FTTH/FTTO (Fiber To The Home / Fiber To The Office) : la
terminaison de réseau optique, qui est propre à un abonné
donné, est implantée dans ses locaux. La fibre va donc
jusqu'à son domicile ou son bureau, et la partie terminale en cuivre est
très courte.
? FTTB (Fiber To The Building) : la terminaison de
réseau optique est localisée soit au pied de l'immeuble, soit
dans un local technique généralement situé en sous-sol,
soit dans une armoire ou un conduit de palier. Elle est partagée entre
plusieurs abonnés qui lui sont raccordés par des liaisons en fil
de cuivre.
? FTTC/FTT Cab (Fiber To The Curb / Fiber To The Cabinet) : la
terminaison de réseau optique est localisée soit dans une chambre
souterraine, soit dans une armoire sur la voie publique, soit dans un centre de
télécommunications, soit sur un poteau. Selon le cas, il est
envisagé de réutiliser le réseau terminal en cuivre
existant ou de mettre en oeuvre une distribution terminale par voie
radioélectrique.
Page | 46
III.6. Conclusion
Ce chapitre a résumé les différentes
stratégies du réseau de télécommunication par fibre
Optique. Concrètement, l'enjeu de la fibre optique face aux divers
besoins dans la société.
Les différentes techniques de transport de
l'information associées aux réseaux ayant été
décrites aussi.
La République démocratique du Congo
particulièrement dans la
ville de Kinshasa, a fait son bonhomme de chemin vers
l'appropriation des NTIC (nouvelle technologie de l'information et de la
télécommunication) grâce à l'initiative
privée de la fibre optique dans la transmission des données et la
fourniture d'accès à Internet à haut débit qui
permet à ses connecter facilement partout dans la ville.
Page | 47
CONCLUSION GENERALE
Ce présent travail de fin de cycle portant sur : «
APPORT DE LA FIBRE OPTIQUE FACE AUX ENJEUX DE LA NTIC dans la ville de
Kinshasa » a comme intérêt d'aider toute personne
à accueillir les informations concernant la fibre optique et
connaître son fonctionnement.
En effet, durant l'élaboration de notre travail, nous
avons expliqué les concepts de base des supports de transmission, leurs
caractéristiques et leurs fonctionnements.
Ensuite nous avons abordés les techniques d'adaptation
des signaux à ces supports de transmission y compris les
différentes techniques, les modes d'exploitation.
Certes, comme l'apport de la fibre optique face aux enjeux de
la NTIC avait comme destination la ville de Kinshasa on était
obligé de présenter la ville de Kinshasa de la manière
structurelle, administrative et organisationnelle.
Enfin, nous avons donné les différentes
stratégies du réseau de télécommunication par fibre
Optique. Concrètement, l'enjeu de la fibre optique face aux divers
besoins dans la société. Les différentes techniques de
transport de l'information associées aux réseaux ayant
été décrites aussi. Comme notre pays la RDC, Kinshasa en
particulier est inscrite dans La NTIC (la nouvelle technologie de l'information
et de la communication), dont la fibre optique est venue pour pallier aux
divers problèmes qu'on avait lors de la transmission des
informations.
Nous n'affirmons pas que notre travail ait tout dit. Le sujet
examiné étant vaste, les informations exploitées tout au
long de notre travail aideront nos lecteurs de connaitre l'essentiel concernant
la fibre optique. Comme toute oeuvre humaine peut s'améliorer, nous
restons ouverts à toutes remarques, critiques et suggestions
constructives pour enrichir ce travail.
Page | 48
REFERENCES BIBLIOGRAPIQUES
I. Ouvrages
> Amphenol « Solution for fibre optique
connections », France, pp.2-7 > Lescop Yves « supports de
transmission », France, 2002, pp.13-14
> Moutu « Les supports de transmission »,
Décembre 2010, pp.1-5
> Danièle Dromard, Dominique Seret «
Architecture des réseaux », 2010 Pearson, France, pp.1-3
> PNUD «Principe de Kinshasa, profil
résumé, pauvreté et condition de vie des
ménages », Mais 2009, pp.3-18
> Vivaction « Fibre optique : les apports du
Très Haut Débit pour
l'entreprise » le 29 mai 2012 dans Etudes,
Solutions.
> Geneviève Féraud « L'art de
management de l'information » édition
Village Mondial 2000, pp : 24,25
> Alain Fernandez « Le bon usage des technologies
expliqué au manager» édition des organisations 2001, p :
146
II. Sites internet
>
http://www.wikipedia.fr/Fibreoptique/,
Consulté en décembre 2014. >
www.telcite.fr/fibre.htm,
Consulté en décembre 2014.
>
http://christian.caleca.free.fr/fibroptique/,
Consulté en décembre 2014. >
http://www.supinfo-projects.com/fr/2003/la
fibre optique/, Consulté en décembre 2014.
> Wikipédia « Géographie de Kinshasa
», Consulté en janvier 2015.
> «Fibre optique Avantages» issu de
CommentCaMarche (
www.commentcamarche.net),
consulté en janvier 2015.
Page | 49
TABLE DES MATIERS
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS... iii
INTRODUCTION GENERALE 1
PROBLEMATIQUE 1
HYPOTHESE DU SUJET 1
OBJECTIFS 2
METHODOLOGIE 2
SUBDIVITION DU TRAVAIL 2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES SUPPORTS DE TRANSMISSION 3
I.1. Introduction 3
I.2. Définition d'un support de transmission 3
I.3. Types de support de transmission 3
I.3.1. LES CABLES A PAIRES TORSADEES 4
I.3.1.1. Les câbles STP (shielded twisted pairs) 4
I.3.1.2. Les câbles UTP (Unshielded twisted pair) 4
I.3.2. LES CABLES COAXIAUX : 5
I.3.2.1. LE CABLE COAXIAL FIN (THINNET) 6
I.3.2.2. Le câble coaxial épais (thickNet) 6
I.3.3. LES CABLES A FIBRE OPTIQUE 6
I.3.3.1. Les fibres multimodes 7
I.3.3.1.1. LA FIBRE MULTIMODE A SAUT D'INDICE 7
I.3.3.1.2. La fibre optique multimode à gradient d'indice
7
I.3.3.2. LES FIBRES MONOMODE OU SMF (SINGLE MODE FIBER) 7
I.3.4. Les liaisons infrarouges 8
I.3.5. Les liaisons hertziennes 8
I.3.5.1. DEFINITION : 8
I.3.5.2. PRINCIPALES FREQUENCES : 9
I.3.5.3. UTILISATION : 9
I.3.6. Les satellites 10
I.3.6.1. Définition 10
I.3.6.2. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES SYSTEMES SATELLITAIRES
10
I.3.6.3. LES FREQUENCES 12
I.4. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES D'UN SUPPORT DE TRANSMISSION
13
I.4.1. Impédance caractéristique 13
I.4.2. Bande passante 14
I.5. NOTION D'ANALYSE SPECTRALE. 14 I.6 MODES D'EXPLOITATION
D'UN SUPPORT DE TRANSMISSION (SENS
D'INFORMATION) 16
I.6.1 Mode simplex 16
I.6.2 Mode semi duplex (half duplex) 16
I.6.3 Mode duplex (full duplex) 16
I.7. CONCLUSION 18
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA VILLE DE KINSHASA. 19
Page | 50
II.1. Introduction 19
II.2. Géographie 19
II.3. APERÇU HISTORIQUE 20
II.4. HYDROGRAPHIE 21
II.5. VEGETATION ET CLIMAT 21
II.6. POPULATION ET SON EVOLUTION 22
II.7. ORGANISATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE 23
II.8.PLAN ROUTIER DE KINSHASA. 25
II.9. CHEMIN DE FER. 25
II.10.STRUCTURE DE LA VILLE 26
II.11.CONCLUSION 28
CHAPITRE III : APPORT DE LA FIBRE OPTIQUE FACE AUX ENJEUX DE
LA NTIC DANS LA
VILLE DE KINSHASA 29
III.1. INTRODUCTION 29
III.2. Les NTIC, outils et applications 29
III.2.1. Définition des NTIC 29
III.2.2. LES OUTILS DES NTIC 30
III.2.3. LES APPLICATIONS DES NTIC 32
III.2.3.1. Internet 32
III. 2.3.2. La Messagerie électronique 33
III.2.3.3. Forum (newsgroup) 34
III.2.3.4. Chat ou IRC (Internet Relay Chat) 34
III.2.3.5. L'intranet 34
III.2.3.6.L'extranet 34
III.3. Principe de la fibre optique 35
III.3.1. Avantage de la fibre optique 35
III.3.2. Composants passifs 37
III.3.3. Spectre de la lumière 37
III.3.4. Spectre utilisé dans le cadre de la
transmission par fibre optique 37
III.4. Apport du Très Haut Débit pour
l'entreprise 38
III.4.1. Nouveaux services de la fibre optique pour les
entreprises 39
III.4.2. Enjeux de compétitivité de la fibre
optique pour les entreprises 39
III.4.3. Besoins du Très Haut Débit pour des
métiers spécifiques 40
III.4.4. Applications de la fibre optique 40
III.4.4.1.Télécommunications 40
III.4.4.2. Médecine 41
III.4.4.3. Capteurs (de température, de pression, etc.)
42
III.4.4.4. Eclairage 42
III.5. Systèmes optiques 42
III.5.1. Réseau longue distance (WAN) 43
III.5.2. Réseau métropolitain (MAN) 44
III.5.3. RESEAU LOCAL (LAN) 44
III.6. CONCLUSION 46
REFERENCES BIBLIOGRAPIQUES 48
TABLE DES MATIERS 49
|