WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Financement et rentabilité des entreprises au Nord-Kivu/Goma

( Télécharger le fichier original )
par Christian SAFARI BAGANDA
Université libre des pays des grands lacs - Licence 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section I : APPROCHE METHODOLOGIQUE

I.1 : Méthode

I.1.1 : Méthode statistique

Afin de traiter et d'analyser nos résultats nous avons recouru à la technique statistique à l'aide du progiciel SPSS et Excel qui nous ont permis de calculer les fréquences, pourcentage et d'encoder le protocole d'enquête exprimant les différentes opinions de nos enquêtés.

I.1.2 : Méthode analytique

La méthode analytique a été utilisée dans ce travail car elle nous a permis d'analyse des nombreuses données qui ont été recueillies grâce au questionnaire et aux entretiens avec certains responsables et dirigeants.

I.1.3 : Méthode d'analyse et décision d'investissement et de financement

Cette approche a comme objet d'étudier les techniques d'évaluation de la rentabilité des projets d'investissement à travers les critères de choix suivants : la valeur actuelle nette, le délai de récupération des capitaux investis, l'indice de profitabilité et le taux de rentabilité interne.

L'approche financière nous a permis de calculer, les délais de récupération des capitaux investis, les valeurs actuelles nettes, les indices de profitabilité, et donc toutes les grandeurs utilisées dans notre travail.

58

I.2 : Technique

La technique du questionnaire nous a permis de récolter les données auprès de notre population cible (investisseurs dans le secteur d'entreprise). Le questionnaire a été présenté sous forme écrite à notre échantillon. Il se présente sous forme de thème en vue de saisir les différents aspects entourant l'investissement.

Notre questionnaire comprend trois types de questions :

- Les questions fermées pour lesquelles l'enquêté répond par oui ou non ;

- Les questions ouvertes pour lesquelles l'enquêté a la possibilité de donner son point de

vue ;

- Les questions mixtes pour lesquelles l'enquêté choisit l'occurrence correspondant à son

choix.

I.3 : Population et échantillon

L'univers de notre étude concerne les investisseurs dans le secteur des entreprises. Etant donné l'impossibilité matérielle d'atteindre tous les investisseurs concernés de la ville, nous avons été contraint de travailler avec un échantillon empirique ayant investi dans des entreprises et qui ont voulu répondre à notre questionnaire. Cet échantillon est regroupé selon:

- L'état civil ;

- Le sexe ;

- L'âge ;

- Le secteur ;

- La localisation des maisons.

Tableau n°03 : Etat civil de nos répondants

Etat civil f %

Marié 15 78,9

Célibataire 4 21,1

59

Total 19 100,0

Source : Nos enquêtes

Notre échantillon comprend majoritairement des mariés (78,9%)

Cela étant, le tableau n°4 présente la répartition des répondants selon leur genre. Tableau N°04 : Genre des répondants

Sexes

f

%

Masculin

15

78,9

Féminin

4

21,1

Total

19

100,0

Source : Nos enquêtes

La majorité des enquêtés sont des hommes (78,9%). La présence féminine est insignifiante (21,1%) Selon leur âge, les répondants sont groupés de la manière suivante dans le tableau n°5

Tableau N°05 : Age des répondants

Ages

f

%

Entre 20 et 50 ans

17

89,5

Plus de 50 ans

2

10,5

Total

19

100,0

Source : Nos enquêtes

Comme le montre ce tableau 89,5% de nos répondants ont l'âge situé entre 20 ans et 50 ans.

Les secteurs dans lesquels interviennent les opérateurs économiques se présentent comme suit dans

le tableau n°6.

Tableau N°06 : Secteur dans lequel interviennent nos répondants

Secteurs

f

%

Hôtellerie

4

21,1

Nganda

4

21,1

Petite industrie

4

21,1

Pétrolier

3

15,8

Commerce générale

4

21,1

Total

19

100,0

62 J. TSHIMPANGA, Statistique Inférentielle, cours inédit, 2ième année de graduat, FSEG, ULPGL/Goma, 2011-2012, p.98-101

60

Source : Nos enquêtes

Au regard de ce tableau, nous constatons que ces cinq secteurs ont le même pourcentage soit 21,1% exception fait au secteur pétrolier qui présente 15,8%.

La localisation des maisons par commune se présente comme suit dans le tableau n°7. Tableau N°07 : Localisation des stations de nos répondants

Localisation de la maison

f

%

Commune de Goma

10

52,6

Commune de Karisimbi

9

47,4

Total

19

100,0

Source : Nos enquêtes

Dans le but de représenter toute la ville de Goma, dans notre échantillon, nous sommes entrés en contact avec 10 personnes qui investissent dans la commune de Goma soit 52,6% des secteurs enquêtés et 9 personnes qui investissent dans la commune de KARISIMBI soit 34,8%.

I.4 : Tests destinés à un échantillon (test du chi deux)

Parmi ces tests, on retient quelques techniques d'ajustement qui permettent à comparer à tout point de vue une distribution observée et une distribution théorique donnée. On envisage successivement deux tests. L'un, tout à fait classique, est dû à K. PEARSON et basé sur les distributions chi deux (?2)62. Nous insistons ici sur cette dernière qui nous servira de tester la significativité de nos résultats.

S'il y a un outil statistique qui est utilisé très fréquemment, et même parfois d'une façon abusive, c'est bien le test du ?2. Dans tous les cas, sur la base d'une certaine hypothèse que l'on veut vérifier, on compare les effectifs observés que l'on désigné fo (fréquences obtenues par échantillonnage relativement à une ou plusieurs variables) qui ont été classifiés selon certaines catégories, avec les effectifs théoriques (ft) espérées selon l'hypothèse en question. Dans le cadre de cette comparaison, on est amené à définir une statistique qui suit une distribution ?2 avec un nombre déterminé de degrés de liberté.

L'une des difficultés majeures que l'on rencontre lorsqu'on veut utiliser une méthode statistique consiste à satisfaire les conditions ou hypothèses de base exigées pour que cette méthode puisse être appliquée. Ainsi, en inférence paramétrique classique, on suppose que l'on connaît la nature de la distribution de la population (et que seuls ses paramètres sont inconnus). La question

61

qui se pose à présent est celle de savoir dans quelle mesure une hypothèse sur la nature de la population est vérifiée, et dans quelle mesure on peut accepter qu'il existe un écart entre cette hypothèse et la situation réelle. On tire un échantillon de la population, et l'on se demande alors si l'on peut accepter ou non que l'échantillon obtenu provienne d'une population avec telle distribution spécifiée. Le test du 2 permet de vérifier s'il y a une différence significative entre les effectifs observés expérimentalement et les effectifs théoriques que l'on aurait obtenus si la distribution de la population était bien la distribution spécifiée ; autrement dit, ce test permet de vérifier la qualité de l'ajustement d'une distribution théorique particulière à une distribution expérimentale.

Les étapes utilisées pour construire un test d'hypothèses dans le cas d'un test d'ajustement consistent à vouloir vérifier si la distribution de la variable étudiée dans une population correspond ou non à telle distribution spécifiée. A cette fin, on tire un échantillon de taille n dans la population, et on procède aux étapes suivantes.

1. Les hypothèses

Z obs = ?ft

i = i

1

( fo - ft

i i

H0 : la distribution de la population est la distribution spécifiée f(x ,O), O pouvant être connu ou inconnu ; fo = fi

H1 : la distribution de la population n'est pas la distribution spécifiée f(x ,O), fo ~ fi

2. La formule

La formule générale du calcul d'un Chi deux indiquée dans le cas d'un échantillon se présente de la manière ci-après :

2

k

Cette quantité est à comparer à une valeur critique de la distribution échantillonnée de ?2 lue dans la table de Chi deux en fonction d'un nombre de degrés de liberté (dl) et d'un niveau de signification.

Le grand problème du test ?2 d'ajustement est la détermination des effectifs théoriques et du nombre de degrés de liberté qui varient d'une situation à l'autre.

Lorsque l'hypothèse nulle est vraie, cette quantité peut être considérée comme une

valeur observée d'une variable aléatoire ayant approximativement une distribution ?2 à k-1 degrés de liberté. Cette propriété résulte notamment du fait que chacun des k effectifs observés foi peut être

Source : Nos enquêtes

62

considéré comme une valeur d'une variable binomiale, donc asymptotiquement normale et de moyenne npi. Ces k variables sont liées par une relation linéaire :

La valeur est nulle lorsque les effectifs observés sont tous égaux aux effectifs

attendus, c'est-à-dire lorsqu'il y a concordance absolue entre la distribution observée et la distribution théorique. D'autre part ; cette valeur est d'autant plus grande que les écarts entre les effectifs observés et attendus sont plus grands. On rejettera donc l'hypothèse nulle lorsque la valeur observée est trop grande, c'est-à-dire lorsque :

Le test étant toujours unilatéral. Ce test est connu sous le nom de test ?2 d'ajustement avec nombre de degrés de liberté égale à (k - 1), k = nombre de lignes ou de colonnes dans le tableau des données.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984