La puissance économique du Nigeria mythe ou réalité

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES

Département des Relations Internationales

B.P 1825

LUBUMBASHI

Sujet : ^« LA PUISSANCE ECONOMIQUE DU NIGERIA EN AFRIQUE : mythe ou réalités ^» 

Présenté par : YAV KAMAND Gacien

Travail présenté en vue de l'obtention du titre de gradué en Relations Internationales.

Diriger par : ASS. LUHITO KIZA Cédric

Année Académique 2014-2015

Dédicace

A mon Dieu Tout Puissant, source de ma vie, le créateur des humains et de l'univers, j'exprime toutes ma reconnaissance en vers toi du fait que j'existe jusqu'à ce stade de fin du premier cycle des études universitaires que la gloire vous soit rendue à jamais.

A notre papa TSHIKAU KAMAND Michel, et notre maman SANGANI KAMAND Julie, pour vos efforts personnel manifesté en notre personne à l'éducation, Dieu a fait de vous des parentsresponsables, car ces vous qui ont pour la première fois dirigé nos pas vers l'école, recevez en contrepartie mes sincères remerciements.

A ma mère MUTUNDA Francine, quel que soit les difficultés, tu interviens financièrement ou moralement a toutes nos demandes. Que mon Dieu vous soit favorable dans toutes tes activités.

A vous père SAKWAY Christian, pour vos conseil et votre soutien financière, Que Dieu vous bénisse.

A vous grands mère MARIJOSEE Yav, MARIE Kanam, pour vos sages conseils, long vie à vous.

A vous papa Pasteur LWAMBA, pasteur MARC, et a toutes le groupe d'intersession, pour vos multiples soutiens spirituel dans mes études, que Dieu vous bénisse.

A vous mes frère et soeurs : PEGUY Kayemb, TURCEL Nkaj, BENITHA Mukam, NOELA Kanam, AGATHE Sangani, MITCHA Kamand, NINHA Mujinga, EUNICE Kaj, pour votre soutien car, ceci vous servira d'exemple dans l'avenir.

YAV KAMAND Gacien.

AVANT-PROPOS

Au seuil de ce travail couronnant nos trois années d'études universitaires à la faculté de sciences politiques et Administratives nous tenons à présenter nos remerciements à tous ceux, d'une façon directe ou indirecte ont contribués à la réalisation et la réussite de ce travail, la première place est occupée par monsieur l'assistant LUHITO KIZA Cédric qui, en dépit de ses multiples occupations a accepté de prendre la direction de ce travail, ses pertinentes remarques, ses suggestions et ses rigueurs scientifique nous ont été très bénéfique au cours de notre dissertation, nous vous disons MERCI monsieur l'assistant.

Nous témoignions une vive reconnaissance à tous les Professeurs, chefs des Travaux et Assistants de la faculté de sciences sociales politique et Administrative, plus particulièrement ceux du département des Relations Internationales pour la sévérité et sérieux de leur enseignement qui nous ont transformés aujourd'hui.

A vous amis et compagnons de lutte : PITCHOU Mulongo, ERICK Bukasa, MUYUYA Mystère, ALEXENDRE Tumba, sans oublié MIZEGELE Mike mosisi. Nous demandons de rester unis et soudée pour notre dernier destin.

Nous remercions également les personnes suivantes : Dieu Mercie DMSK, ARSENE Mwanza, BENJAMIN Mukalayi, DERRICK Katay, MARLEINNE Yumba.

Nous remercions également tous nos adversaires et ennemis, car vos critiques nous permet d'avancer.

Enfin, tous ceux qui nous sont chers et ceux dont nous avons oublié de citer leurs noms qu'ils sentent tout de même concernés par ces remerciements.

YAV KAMAND Gacien.

INTRODUCTION GENERALE

1. Présentation du Sujet

L'économie du Nigeria est dans sa structure capable, à celle de bien des pays africains, mais tout y est à une échellesupérieurebasée sur une main d'oeuvre et des pratique financière sollicités à favorisées entre autres par la corruption est la globalement une opacité du système financier mondial y constitue un frein important au développement. Pays le plus peuple d'Afrique, il en est le premier producteur du pétrole et la corruption le classait 121^e sur 180 pays évolues^1(*).

Son produit intérieur brut(PIB) par habitant le situe dans la moyenne africaine, mais il reste largement en dessous du niveau d'avant l'Independence environs deux tiers de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté absolue (1dollard par jour) contre 43% en 1985. Et ceci bien que, grâceà son potentiel humain et sa richesse en ressources naturelles, le Nigeria se classe au rang de 2^e puissance sub-saharienne, derrière l'Afrique du sud avec environ 315 milliards de dollars,son PIB en parité de pouvoir d'achat et la troisième en Afriquederrière l'Afrique du sud et l'Egypte en 2009. L'essentiel de l'activitééconomique se réalise dans la zone côtière au sud du pays, notamment autour de logos, bien qu'employant l'essentiel de la population active l'agriculture du pays tend à se développer les dernièresannées (33% du PIB en 2009) avec l'apparition des entreprises locales comme Dangoté qui y produisent la banane, le maïs, le manioc, lecacao, arachide etc. Et alors que l'industrie est peu présentée dans l'ensemble du pays^2(*)

2. Problématiques et Hypothèses

2.1 Problématique

La problématique est la question fondamentale autour de la quelle doit tourner notre travail, elle est définie comme une préoccupation scientifique qu'un chercheur soulève à propos de sa recherche^3(*).

Nous la définissions comme un ensemble des phénomènes autour d'uneréalitéàdécouvrir et à explique scientifiquement

En marge du secteur pétrolier d'importants gisements mondiaux de gaz naturel (3700milliards de m3, 2 e rang africain, 2,5% des réserves mondiale prouvées), ont également étédécouverts toujours dans le sud du pays.Des programmes d'exploitation des résidus de gaz associé au pétrole sont mise en place est le pays produit du gaz de pétrole liquéfié(GPL) depuis 2005, même si les exportations à destination de l'Europe augmente graduellement, le charbon nigérian était suffisammentpauvre en soufre pour représenter une option énergétiqueenvironnementalement acceptable^4(*)

Ainsi cerner le cadrethéorique d'élaborations de ce travail d'ordre puissance économiqueafricaine, mesurer ses chances de réalisationeffectives indiquer des perceptives pour sa mise en oeuvre beaucoup plus efficiente constituent les axes de notre analyse qui demeurent reposé sur la question de savoir : Quelle est la problématique de la puissance économiques du Nigéria en Afrique ?

Cette question qui constitue la préoccupation majeuremême de notre travail qui conduit notre réflexion dans les lignes qui suivent.

2.2 Hypothèse

Les scientifiques nous offrent plusieurs définitions du terme hypothèse. Quant ànous, nous optons pour la définition de Rongere qui semble êtreconciliante.

Cet auteur définit l'hypothèse comme étant la proposition des réponses aux questions posées aux objectifs de la recherche formulée en des termes telles que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse^5(*).

Toute recherche présuppose en effet un point de vue ou l'on place pour observer une réalité, la nôtre ne fait pas exceptions a cette règle ci haut.

Voici à cet effet des tentatives des réponses à la question posée, leNigéria est le pays le plus peuple d'Afrique est premier producteur du pétrole du continent pourrait doubler l'Afrique du sud d'ici quelques années en termes de produit intérieurbrut(PIB) selon les économistes, et devenir la première puissance économique africaine.

Mais cette progression rapide ne dévoilequ'une partie d'une réalité plus complexe, dans un pays au potentiel gigantesque mais rongé par la corruption est qui peine à fournir à sa population les biens publics de base.

D'ici trois à cinq ans, l'économie nigériane sera aussi importante que l' économie sud-africaine, c'est d'abord un changement du calcul du PIB, décidé par les autorités nigériennes qui pourrait permettre au Nigéria de réduire l' écart avec l'Afrique du sud pour l'années2011, le PIB du Nigeria est de 244 milliards de dollars contre 480 milliards de dollars pour l'Afrique du sud, selon la banque mondiale mais avec le nouveau calcul prenant en compte l'évolution des prix et de la production qui n'avaient pas été intégrée depuis plus de 20 ans, le PIB pourrait augmenté de 40% , le bureau d'étude britannique oxford analytica, qui parle également d'un bond de 40% du PIB Nigeria, précise que `' ce nouveau calcul ne va rien changer aux réalités de l'économie nigériane, mais il va permettre de mettre en avant le potentiel économique sous-estimé du pays''

La croissance économiquenigérianeétant largement supérieurà la croissance sud-africaine avec en précision ,2012 un taux de 6,6% contre 2,5% le pays ouest africain devrait rattraper son rival de l'Afrique australe dans les annéesà venir, si cette tendance se poursuit. L'essor de l'économienigériane s'appuie notamment sur le prix élevé du pétroleet sur le boom du secteur téléphonie mobile, l'agriculture représente 40% du PIB et l'Etat cherche a augmenté la production dans ce secteur^6(*).

3. Choix et Intérêt du Sujet

L'étuded'un travail scientifique dans un domaine donné nécessite un choix judicieux des phénomènesd'actualités qui restent sans solution depuis une certaineépoque, cependant ce travail présente en devenir informer et forme. D'abord il pourrait constituer un document de référence au profit d'autres chercheurs dans le domaine de recherche

Ensuite, il a pour ambition d'éclairerl'opinion sur la puissance économique du Nigeria sur les orientations scientifique.

En fin, il tient à enrichir notre formation personnelle en évaluant les réponses fournies aux différentes questions soulevée dans la problématique.

4. Méthodes et Techniques de Recherche

4.1 Méthode

La méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit en vue dès les démontres et de les vérifiés^7(*)

Elle comprend aussi comme l'ensemble des procèdes destinés à conduire l'esprit un résultat déterminé

Pour la bonne réalisation de notre étude, nous porterons notre attention sur la méthode systémique qui consiste à étudier le fait social entant que totalité structurée en tenant compte des rôles que chaque élément joue dans un système, leurs relations et leurs fonctionnement en cas d'absence de l'un des éléments il se crée le disfonctionnement du système.^8(*)

Elle nous a permis de voir l'organisation d'intégrationsrégionale, la communauté des pays d'Afriquede l'ouest ainsi que l'organisation des pays producteurs du pétrole, ses caractéristiques et objectifs, ses conformités etc.

En le considérant comme une totalité structurée ou les différents acteurs sont soudés solidaires dans la réalisation des objectifs de l'organisation et si l'un des acteurs ne jouait pas considérablement son rôle ni s'il change des aspects le système peut s'affaiblir, le cas du rôled'acteurs joué par le Nigeria au sein de la CEDEAO et de l'OPEP.

4.2. Technique

Les techniques selonNzongola ne sont que les moyens de collections des données qui permettent au chercheur de mieux s'assurer des hypothèses du travail qui s'établit tout au long de son étude^9(*).

Pour mieux collecter les données à la réalisation de ce travail, une seule technique nous a été utile, la technique documentaire nous avons été a la possession des diverses types des documents relatifs à la puissance économique africaine du Nigeria, les syllabus, articles des services, travaux de fin de cycle, internet, etc. Ayant un lien direct ou indirect avec le sujet.

5. Délimitation du Sujet

Pour ne pas tomber dans les généralités, nous avons bien voulu circonscrire notre travail dans le temps et dans l'espace afin de ne pas dérangera la règle.

5.1. Délimitation spatiale :

Le plan spatial suppose l'espace ou le champ d'applications sur lequel nous avons limité notre étude, de ce fait, notre champ d'analyses demeure le Nigéria dans sa puissance économique en Afrique.

5.2. Délimitation temporelle :

Le plan temporel est lapérioded'études dans laquelle s'étend un travail scientifique donné, la nôtre va de 2006 à 2011.

. 2006 : parce que c'est l'année qui marquent la 30ème session ordinaire de la CEDEAO au Nigéria.

. 2011 : c'est l'année des élections au Nigéria reconnues par la communauté nationale et internationale comme les plus libres, équitables et transparentes depuis l'indépendance du pays.

6. Subdivision du Travail

Hormis l'introduction et la conclusion ce travail est comporte trois chapitres, le premier, considérations générales.

Le second aborde, la présentation du Nigéria.

Le dernier porte sur la puissance économique du Nigéria en Afrique mythe ou réalité.

CHAPITRE I : LES CONSIDERARIONS GENERALES

Dans ce chapitre, il sera question de définir le concept de base la notion de puissance en Relations internationales et en suite la puissance et l'économie et enfin la géopolitique.

Section I : NOTION DE PUISSANCE EN RELATIONS INTERNATIONALES.

Aborder la question de la puissance, cela revient à définir le concept, typologie et des facteurs de cette puissance.

§1. Définition

Il existe une pluralité définitionnelle de la puissance et selon différents auteurs, Max weber définit la puissance comme toutes chance défaire triompher au sein d'une relation sa propre même contre des résistances peu importantes sur quoi repose cette chance^10(*).

Raymond Aron définit la puissance comme étant un équivaut a la capacité d'une unité politique d'imposé sa volonté aux autres unités^11(*). Cette définition est trop classique et s'appuie beaucoup sur la capacité militaire dont dispose un Etat puissant sans prendre compte d'autres aspects tels que l'économie, la culture, etc.

Par ailleurs du point de vue des Relations Internationales la puissance est un concept a contré versé puisse qu'il dépend d'une école a une autre et dans l'idée selon laquelle la puissance est un moyen au un but^12(*).

Bertrand, comprend la puissance comme une capacité de contrôler un ou plusieurs domaine de la compétions Internationales^13(*).Dans les lignes qui suivants nous abordons le point sur les types de puissance.

§2.Types de puissance

Au-delà de la définition du concept puissances, il est possible d'établir une hiérarchie de puissance sur la scène internationale bien que considéré anarchique, en fonction de la volonté des Etats et de leurs capacités d'actions sur la scène internationale.

a. Puissance mondiale ou super puissances :

Il s'agit des Etats qui ont la capacité et un intérêt d'agir de façon universel. Autrement dit, aucune question d'ordre internationale ne saurait être réglée sans leurs accords.

A titre illustratif, durant la période de la guerre froide le monde paraissait dominé par deux puissances majeures que l'on qualifiait de super puissance. Il s'agissait des Etats unis d'Amérique et de l'union soviétique. Leurs puissances reposaient avant tout, sur leurs potentiels diplomatiques et militaires, ainsi que leurs volontés de s'impliqué dans les affaires du monde.

Avec la fin de la guerre froide et l'effondrement de l'union soviétique, les Etats unis d'Amérique restent les seuls à pouvoir être qualifié de puissance mondiale ou super puissance^14(*).

b. Grandes puissances ou puissances moyennes.

Il s'agit des Etats dont leurs capacités peuvent être en certaines occasions indispensables aux règlements des problèmes internationaux. La puissance moyennes ne s'intéressent pas à toutes les questions monde ni à tout l'espace internationale. Le cas le plus illustratif est celui de la France qui est membre du conseil de sécurité de l'ONU, qui conserve une influence traditionnelle en Afrique mais dont l'action sur le continent latino-américaine est très limitée.

De même que le japon et l'Allemagne, par leurs capacités financière et commerciales assurent au niveau international un rôle important dans les deux domaines^15(*).

En Revanche sur le plan militaire, les Etats n'interviennent pas.ces quelques exemples suffisent pour démontrer l'hétérogénéité des pays que l'on qualifie de puissance moyenne.

c. Puissance régionales

Le terme puissance régionales renvoi a une sphère de capacité et d'influences fondées sur une logique de proximité. Par leurs capacités ces puissances sont très diverses certains sont très peuplés. D'autres disposes des capacités militaires développées^16(*).

Leurs faiblesses en particulier dans le domaine économique ne les empêchent pas cependant de disposer d'une influence prédominante sur les problèmes régionaux. L'Egypte, l'inde, le Pakistan ou encore le brésil peuvent être qualifié de puissance régionale.

d. Les petites puissances

Cette catégorie comporte l'ensemble des autres Etats qui par leurs capacités limités sont vulnérable notamment du point de vue de leurs sécurités, les principes des souverainetés sont censé les protégés de toutes l'influence extérieurs. Il n'est pas toujours ainsi par le billet des alliances ces Etats peuvent limités leurs vulnérabilités de repoussé certaines puissances moins hégémoniques. Sur 185 Etats membres de l'ONU, la plus part appartiennent à cette catégorie des petites puissances.

§3. Facteurs de la puissance

Dans ce travail nous prénom, en compte huit facteurs cité par Hans Morgenthau la puissance d'un Etat est reposé sur huit facteurs qui sont : la géographie, la population, le moral national, le caractère national, la qualité diplomatique^17(*).

Par cette énumération de ces facteurs, nous pouvons les distingués en deux sortes a savoirs :

. Le facteur matériel

. Le facteur immatériel

a. Les facteurs matériels : nous citons la population, étendue du territoire etc.

b. Le facteur immatériels : parmi ces facteurs nous citons les modes de vie, le rayonnement de la culture, l'organisation politique, la dynamique de la population.

Ainsi il est important que nous mettions un accès sur la puissance et l'économie.

Section 2 : LA PUISSANCE ET L'ECONOMIE

Dans cette section nous allons parler de l'économie et de la puissance, on va encore parler sur le secteur de puissance économique et les ressources naturelles.

§1 définition des concepts

a. L'économie : est une activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation des biens et des services.

Cependant, le mot est polysémique, l'économie est le concept étudier par la science économiques, celle-ci prenant appui sur des théories économiques, et sur la gestion pour sa mise en pratique le terme économies devient alors de façon concise, synonyme de la science économique et peut être considérer comme substitut de l'expression économies politique.

L'économie au sens moderne du terme comme às'imposer à partir des mercantilistes et développé à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement science en deux grandes branches.

· La microéconomie ou étude des comportements individuels.

· la macroéconomie qui émerge dans l'entre des guerres, avec l'ouvrage majeur de John M, Keynes^18(*) .

De nos jours l'économie applique ce corpus a analysé et a la gestion des nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprise privée, coopération etc.) et des certaines domaines internationales, finance, développement du pays, marche du travail, culture, agriculture, etc.

- La puissance :

Dans les relations internationales la puissance désigne la capacité d'un acteur à obtenir des autres acteurs qui ils infléchissent leurs actions et leurs conduire dans le sens de ses propres intérêts sans consentir en retour de concession de même valeur.

Pendant des siècles, les empires et Etats ont occupé seul ou à peu près l'arène de la puissance et c'est dans le paroxysme de guerre qu'ils mesuraient souvent les puissances respective.

La définition qu'en donne Max weber `' toutes chance de faire triompher au sein d'une relation sociale, sa propre volonté contre la résistance d'autrui''^19(*). S'applique aux relations entre les Etats aussi bien qu'entre individus.

Raymond Aron ne dit pas autres chose lorsqu'il propose sa définition, la puissance sur la scène internationale est la capacité d'une unité politique d'imposer sa volonté aux autres unités. En bref, la puissance n'est pas un absolu, mais une relation humaine^20(*).

A la faveur de la démocratisation des relations internationales, à la faveur également de la révolution du monde, cette arène s'est peuplée. Cependant, des nombreux acteurs qui ne sont pas des Etats. Entreprises, multinationales, organisation non gouvernementale etc. Mais qui défient les Etats sur des terrains qui leurs semblaient être leurs apanage.

§2 secteur de puissance économique.

L'économiste anglais colin Clark a mis en oeuvre son idée de définir trois secteurs économiques principaux. Selon la nature de l'industrie.

Ø secteur primaire

Le secteur primaire correspond aux activités liées à l'extraction des ressources naturelles. Il comprend l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière et l'exploitation minière.

Ø secteur secondaire

Le secteur secondaire correspond aux activités liées à la transformation des matières premières, qui sont issus du secteur primaire. Il comprend des activités aussi variée que l'industrie du bois, l'aéronautique et l'électronique, le raffinage du pétrole etc. ce secteur, même si il présente une part relativement modeste du PIB des pays développées considéré comme stratégique il fournit des emplois d'ingénieur et fournit du travail de recherche et développement des entreprises du secteur tertiaire.

Ø secteur tertiaire

Le secteur tertiaire regroupe toutes les activités économique qui ne font pas partie de deux autres, essentiellement des services par exemple le conseil, l'assurance, l'enseignement, la grande distribution, le tourisme et les agences immobilières font partie du secteur tertiaire^21(*).

§3 ressources naturelles

De manière générale, une ressource naturelle est une substance, un organe ou un objet présent de la nature et qui fait dans la plus part de cas, l'objet d'une utilisation pour satisfaire les besoins des humains, animaux ou végétaux.

Il peut s'agir :

- d'une matière première minérale (par exemple : l'eau douce, les granulats, les minerais métalliques ...) ou une matière d'origines vivante (par exemple : la viande, le poisson, le blé...).

- D'une matière organique fossile (comme le pétrole, a charbon, le gaz naturel, le lignite au la tourbe...)

- D'une source d'énergies (énergie solaire, énergie éolienne...)

- Et par extension d'un service écosystème (la production d'oxygène fournie par la photosynthèse par exemple)

La vulnérabilité ou la faible disponibilité ou la faible rénouvélabilité de certaines ressources caractérisent les ressources non renouvelables (exemple : le pétrole), par opposition aux ressources renouvelable (exemple : la biomasse) qui ne sont pas pour autant inépuisables.

Alors que l'humanité s'étend démographiquement et en termes d'empreinte écologique, la gestion durable des ressources est devenue un enjeu important^22(*).

La possession par un pays de l'une ou l'autre de ressources peut constituer un catalyseur efficace pour son développement par les revenus tiré de leurs exploitations. Mais cela n'est possible que si elles sont gérées de manière durable et que les revenus qu' elles génèrent soient employés d'une part a diversifier les activités productives du pays afin de s'affranchir de la dépendance aux exploitations primaires et d'autres part à accroitre les dépenses consacrées aux infrastructures et aux prestations sociales.

Section 3 : LA GEOPOLITIQUE DE L'AFRIQUE

Il convient de noter qu'avant de faire l'analyse de cette partie du travail, il est important que nous dégagions une approche définitionnelle du concept `'géopolitique''.la géopolitique est l'analyse de l'espace en tant qu'enjeu, elle étudie les rivalités de pouvoir sur un territoire^23(*).

Par ailleurs, pour la compréhension de cette partie il serait souhaitable que nous étudiions la géopolitique de l'Afrique vue qu'elle est le point essentiel de cette étape du travail. Pour y parvenir nous partirons de la situation géographique de l'Afrique, la subdivision régionale et enfin la géopolitique de l'Afrique.

§1 situation géographique de l'Afrique

Il n'y a pas de démarche géopolitique sans, au départ, une analyse de la terre, notre planète, comme un vaste et unique champ de manoeuvre. L'Afrique est représentée géographiquement comme suit.

Du nord au sud, le continent africain mesure 8000km et de l'ouest al'Est 7500km.

L'Afrique est limitée :

- Au nord par la mer méditerranée qui le sépare de l'Europe.

- Au sud par l'intersection des océans Atlantique et indien.

- A l'Est par l'océan indien et la mer rouge qui sépare du continent océanien et de l'Asie.

- Au nord Est par l'isthme de suez qui la relie avec le continent d'Asie.

Elle est traversée par trois lignes géographiques importantes :

v Au centre par l'Équateur qui divise en deux parties, cette ligne géographique traverse six pays le Gabon, le Congo, la RDC, l'Ouganda, le Kenya et la somalie.

v Au nord et au sud, par les tropiques, il en a deux :

- Tropique nord ou le cancer, passe par le Sahara occidental, la Mauritanie, le mali, l'Algérie, la Libye, et l'Egypte.

- Tropique sud ou capricorne traversant la Namibie, le Botswana, la RSA, la Mozambique, les iles Madagascar et Maurice.

- A l'ouest par le méridien de Greenwich qui passe par l'Algérie, le mali, le Burkina Faso, et le Ghana.

Il est à noter que ce méridien permet au continent africain d'avoir l'heure universelle^24(*).

§2 subdivision régionale.

Dans ce travail nous allons subdivisée l'Afrique en 8 régions qui sont les suivantes :

v l'Afrique central, caractérisé par des plateaux et des vastes cuvettes sédimentaire, elle est peuplée des bantous, soudanais, et de pygmées. Cette région comprend 9pays : Angola, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazza ville, RD Congo, Gabon, guinée équatoriale, Sao tome et principe, et Tchad.

v l'Afrique orientale, les hauts plateaux, les montagnes (volcan) et le fossé d'effondrement caractérise cette région elle est peuplée des nilotiques, des hamites et des bantous. Elle est composée de 9 pays : Burundi, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, somalie, Tanzanie.

v le pays du Zambèze, ce sont des régions des hauts plateaux et de la cuvette du Zambèze, ils sont surtout peuplée des bantous et une minorité des blancs. C'est ensemble comprend 4pays : Malawi, Zambie, Zimbabwe, Mozambique.

v l'Afrique australe elle est constitué des hauts plateaux, du massif volcanique de Drakensberg et de la cuvette de Kalahari. Cette région est peuplée des bantous, des blancs, des indiens, des boschimans, et des hottentots. Elle comprend 5 pays : Botswana, Lesotho, Namibie, Swaziland, Afrique du sud.

v l'Afrique occidentale cet ensemble régional se caractérise par des plateaux, des massifs volcaniques, le sahel et le désert du Sahara on y trouve les soudanais, les blancs, les Touaregs, les bantous.

Elle compte 17 pays : Benin, Burkina Faso, cote d'ivoire, Gambie, mali, Ghana, guinée bisou, cap vert, Liberia, Mauritanie, Nigéria, Niger, Sénégal, sierra Leone, Sahara occidentale, Togo

v l'Afrique du nord-ouest, le Maghreb a comme caractéristiques la chaine des montagnes plissée d'atlas. Les hauts plateaux et le désert du Sahara il est peuplée des blancs, (arabes et berbères) et des noirs sans oublie les Touaregs.

Le Maghreb comprend 3pays : Maroc, Algérie, Tunisie.

v l'Afrique du nord-est comme originalité on y trouve des plateaux des massifs volcaniques, la dépression et le désert du Sahara. Elle est peuplée des blancs (arabes, berbères), noirs (nilotiques et bantous).

v Madagascar et les iles environnantes, cet ensembles comprend des volcans et des hauts plateaux il est peuplée des noirs d'origine diverse et des indiens, on y distingue6 iles : Comores, Mayotte, Madagascar, Maurice, réunion, et Seychelles^25(*).

§3 géopolitique de l'Afrique

Comme nous l'avions définit ci haut la géopolitique est l'analyse de l'espace en tant qu'enjeu, elle étudie les rivalités de pouvoir sur un territoire^26(*).

Pour Stéphane rosière, il y a trois dimensions principales dans l'analyse géopolitique : les acteurs, les enjeux, et les dynamiques territoriales.

3.1. Les acteurs

Les Etats sont les acteurs les plus évidents, mais il ya bien d'autres acteurs géopolitiques :

ü les organisations internationales

ü les collectivités territoriales infra étatiques

ü les entités Trans-étatiques, comme les ONG ou les firmes multi nationales

ü les medias qui jouent un rôle dans la formation de l'opinion publique

ü les mouvements politiques (partis), parfois révolutionnaires, qui peuvent recourir à la guerre Etc.

3.2. Les enjeux

Un territoire peut être désire parce qu'il a une valeur affective, sacrée comme l'Est de la République Démocratique du Congo, pour son intérêt stratégique ou économique par exemple les ressources minières, ou pétrolière, ou pour le contrôle de villes, de populations, ou d'industries. Un territoire sera souvent considéré comme stratégique pour un Etat pour des raisons qui tiennent plus de la fierté nationale.

3.3. Les dynamiques

La géopolitique s'intéresse aussi à l'évolution politique et spatiale des territoires, contrairement à la géographie politique qui les analysent plutôt à un moment donné. La géopolitique étudie donc la genèse des Etats, leurs développements, leurs expansions et contractions, et leurs éventuelles disparitions. Les territoires peuvent connaitre des phénomènes d'unifications c'est le cas de Tanganyika et de zanzibar, de sécession l'Erythrée qui se détache de l'Ethiopie en 1993, de balkanisation autonomisation du pouvoir politique

CHAPITRE II : PRESENTATION DU NIGERIA

Brèveprésentation des points qui feront l'objet dans ce chapitre.

Section I: NIGERIA

La républiquefédérale du Nigeria, Etat du golf du Guinée limite à l'ouest par le Benin, au Nord par le Niger, au Nord-est par le Tchadà l'Est par le Cameroun, au Sud par l'océan atlantique.

§1. Cadre Géographique

De prime abord, nous disons que ce pays qui est le Nigeria est un pays localise dans le continent africain précisément dans la région de l'Afrique septentrionale qui a comme statut : la républiquefédérale du Nigeria compose de 36 Etats et territoires membres du commanwealth.

Les hautes terres (High bonds) comprennent trois ensembles :

les plateau du centre compose des toutes pleines du pays Haoussa et des montagnes du plateau de Jos, les hautes terres de l'Est formées de l'Adamo son Nigeria et des massifs montagneux dépassent 2000M, les hautes terres de l'ouest constituent de surface granitique avec des dômes. Les plateaux couvre une grande partie du pays ,plaine de la hurla et de Delta de Golf de guinée , bassin sédimentaire situe au sud Est et bassin de la rivière Cross, plaines de Sokoto , au Nord-Ouest et de Bernou au Nord-est^27(*).

Situe entre 3,5 et 1,3° d'altitude Nord, le Nigeria a un climat qui s'étage de la zone subéquatoriale a la région tropicale les températures sont très élevées, 40°C dans le Nord et 35°C dans la Sud. Les précipitations dans le Sud atteignent 2000 mm, dans le Nord une saison sèche d'octobre en avril alterne avec une saison de pluies de mai a septembre .

Au Sud s'entendent la mangrove de palétuviers et la foret au centre se déploient les prêts claire , riche en acajous et de savane, le Nord-est gagne par le steppe.

Les principaux affluents du Nigeria sont la Bennasse,la Cadmos et Sokoto , le Kanadugu et tabutoire du lac Tchad qui sert de frontière naturelle.

La langue officielle est l'anglais parmi les deux cents langues pratiquées ,les plus utilises sont les haassa (langue Afro Asiatique du groupe Tchadique ) au Nord de yoroubaà l'Ouest, Igbo à l'Est libibio ,l'Edo ,libo et le nupe au Sud-Ouest (toute langue Nigéro congolaise du groupe kwa , le peul au Nord (groupe-Atlantique ) le canari(groupe Tchadique ) le sous-groupe «  plateau » dont Jos est le centre géographique regroupe Nigéro - congolais adamawa au Nord-est est un sous-groupe de langues Tchadique (Afro -Asiatique ) au centre Est.

Les musulmans (15%) sont plus nombreux que les chrétiens(40%) le reste de la population pratique essentiellement des religions traditionnelles.

Les Haussas (21,3%) et les yambas (21,3% ) voncont les Ibo (1,8%) les Buras (1,7) les Nupes (1,2%) autres Ethnies 8,1 % ^28(*).

Le Nigeria est un pays le plus peuple d'Afrique dont un Africain sur Sept, la population 133,2 hab. km est inégalementrépartie.

Le centre du pays (Middle belt ) est trèspeuplées les zones à hautedensité se trouvent dans le Nord (autour de Kano , ZariaJos ) dans le sud Est (entre ensegu et calabro), dans l'ouest à l'intérieur du secteur délimité par les villes d'Abeokuta Ogbomosho et Akure.

Les villes du Nigeria détiennent la plus forte concentration urbain de toute l'Afrique noire . Chaque zone présente une grande homogénéité ethnique.

Les principales villes sont :

- Logos (15000 00 hab.)

- Ogbomosho (660 000 hab.)

- Shogbo(4 441 000 hab.)

- Kano (1 500 000 hab.)

- Ilorin (430 000 hab.)

Mais alors que le grand logos 9.000.000 hab3^29(*)

§2 Situation Economique

Le Nigeria est voue a un avenir prometteur et sans conteste le géant de l'Afrique en générant dans les années 1999 le pays demeurait alors écrasé par le poids de sa dette extérieure,de la corruption et d'une Economie morose. Le pays est donc conforté aux problèmes d'une économie extravertie et d'une grande inégalité de revenues.

Il sied de noter que , le Nigeria passe comme l'un de trois géantsincontestés de l'économie Africaine est appeléà travers l'arbitrage l'un des principaux défis du gouvernement Nigeria est l'assainissement du secteur pétrolier, a l'heure actuelle le Nigeria exporte 2,7 millions de barils par jour environ ,ce qui constitue 96% des recettes en devises étrangères du pays et 80% des revenus de l'Etat.

Par ailleurs, la production a été perturbée les dernièresannées par les militants originaires de la région du DELTA du Nigeria ou se trouvent censurables réserves engendres parl'exploitation, on estime que la production a diminué de 200.000 barils par jour depuis le début des actions menées par les activités.

Malgré les pertes causées par les violences dans le Delta du Niger, le Nigeria a amasse en 2006 , 45 Milliards. Cette manne lui a permis en janvier 2007 ,de rembourser une partie de sa dette club de londrès qui ressemble les créanciersprives surun total de 23 milliards de dollars a été débourse le reste devant être payer au cours du premier trimestre en octobre 2005^30(*).

Le Nigeria est la conjoncture disposent d'un potentieléconomiqueconsidérable de 60% de réserves de pétrole de toute l'Afrique noire de réserves de gaz naturel équivalant à 10 ans de consommation de l'Europe occidentale. Comme le Nigeria est l'un de géants de l'Afrique voue a un avenir prometteur des que les troubles politique qui ne cessent de déchirer le pays depuis plusieurs années prendrons fin ainsi que le marché noir de l'essence qui représente chaque année un manque à gagner de 600 millions de dollars de recettes fiscales. Il est le quatrième de L'OPEP, Sont économie tributaire du pétrole joue son avenir sur l'exploitation du gaz naturel.La production de pétrole augmente chaque année. Les projets d'investissement portent sur 3milliards de dollarsrépartis sur plusieurs années.

Alléger du poids de la dette et des nouveauxcrédiblesauprès de bailleurs de fonds, les autoritésNigérianes ont d'avantage des marges de manoeuvre pour traiter les problèmeséconomiques. L'urgence est à la lutte contre la pauvretéprès de 60% des habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour dans le même ordre d'idées, il faut s'attaquer à l'analphabétisme, qui concerne 29,2% de la population en âge de lire, et a la mortalité sur la période de 2000-2005.

Les réserves 2,4 milliards de tonne permettent, au rythme de 1993 ,35 ans. Le pétrole se situe à l'embouchure du fleuve Niger, autour de la vile de port Harcourt.Cette question économique du Nigeria serait bien comprise avec le discours du président OBASANJO qui dit :« le Nigeria est un pays béni, dans lequel les richesses naturelles abondes minéraux solides, des terres fertile, une main d'oeuvre de bon marche et relativement bien qualifiée, une population nombreuse et dynamique de vaste débouches nationaux.

Or, malgré les ressourcesnaturelles, sonéconomie est en chute libre. La pauvreté et les chaumages sont endémiques, les services de santé et d éducations se sont dégradés, tant d'un point de vue quantitatif que qualitatif.Notre économie est fondée presque exclusivement sur les ventes du brut, l'agriculture, encore largement fondée sur la monoculture, àenregistré une croissance de 4% en 1999, mais elle n'entre que pour une part infirme dans nos exportations.

Quant au secteur industriel il présente 5% du PIB, le Nigéria fait aujourd'hui parti des pays les plus pauvres du monde avec un revenu par habitant inférieurà 300 dollars par an contre 1000 en 1980.

§3 Présentation politique et sécuritaire

Le Nigéria est une république fédérale (36 Etats), sous-région militaire provisoire. La constitution adopté en 1989 et instituant le bipartisme est suspendue depuis le 17 novembre 1993. Le congrès fédéral est composé de la chambre des députés (589 députés) et du sénat (91 sénateurs élus pour quatre ans).

Dans la connotation géopolitique, l'enjeu-fait que les stratégies rivales des différents acteurs qui entre en confortation d'un territoire, des territoires, des ressources à contrôler.

Alors que YVES LACOSTE écrit par rapport à ce sujet que : constater des similitudes significations entres la géopolitique externe dans l'un et l'autre cas, il s'agitd'un ensemble des rivalités essentiellement politique entre des forces (ou acteurs) politique qui cherchent chacune au détriment des acteurs à augmenter ou à maintenir diverses formes et degrés de pouvoir sur les populations qui se trouvent sur des territoires dont le contrôle est disputé^31(*).La géopolitique de leadership du Nigéria est volontairement dénuée des réserves. Ceci permet une certaine cohésion au sien de l'institution. Depuis les guerres au Liberia et en sierra Léone ont commencés en 1990 et 1991, le Nigéria a joué un rôle dominant dans les campagnes pour le maintien de la paix par l'ecomog au sein de la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest.

Selon les dirigeants nigérians qui se sont succédé l'ont dit bien clairement que l'Afrique laisser a elle-même est capable de résoudre ses propres difficultés ou problèmes, le Nigéria est le berceau des peuples bantou en Afrique. Les yoroubas ont dominé politiquement cette partie de l'Afrique jusqu' àl'arrivée des européens aux XVIIème siècles qui y furent les traites des esclaves.

Aux XIXème siècles, les britanniques s'intéressent au pays pour se procurer de l'huile de l'étain et du caoutchouc, et instituèrent un protectorat dans le sud en 1885. En 1914 les cartographes britanniques unirent le nord musulman. La grande Bretagne adopta un système d'administration indirect par le biais des chefs traditionnels dont le pouvoir restait intact.

Après la première guerre mondiale et la défaite de l'Allemagne, la colonie Allemande du Cameroun est partagée entre la France et l'Allemagne.

Deux territoires sous mandats de la société des nations (SDN) sont alors rattaché au Nigéria, l'un était habité par une majorité de peul et fut intégré au nord, et l'autre était habité surtout par des bamilékés et fut intégré au sud.

La constitution de 1922 mit en place un conseil législatif dans les régions du sud et ouvrit la voie à des élections directes, trois constitutions adoptées entre 1946 et 1954, attribuèrent au Nigéria une autonomie accrue et préparèrent a l'indépendance.

Devenu indépendant en 1960, le Nigéria a passé presque toute sa nouvelle existence sous la botte des dictateurs militaires qui ont réussi à maintenir, d'une main de fer, le pays fragmenté, non seulement entre musulmans et chrétiens mais entre plus de 1250 Ethnies qui se sont toujours voué une profonde méfiance souvent mortelle, la guerre civile, qui fut un million des morts, contribuera à consolider les forces armées dont les coups d'Etats ponctuent régulièrement la vie politique^32(*).

Section II : LE NIGERIA ET LE MONDE EXTERIEUR

Cette section gravitera sur trois points importants qui sont :

ü mécanismes nationaux

ü mécanismes régionaux

ü mécanismes internationaux

§1  Mécanismes nationaux

L'assombrissement des relations bilatérales du Nigéria est antérieur de la visite de C CROCK aux nations unis, les Etats unis se sont opposait àl'adoption par le conseil de sécurité d'une résolution condamnant le meurtre de deux soldats nigérians devant la force intérimaire des nations unies au Liban (F.I.N.U.L) contrairement aux voeux nigérians, la résolution finalement adoptée avait exclu toutes condamnation explicite d'Israël qui soutenait les milices chrétiens, apparemment responsables de l'assassinat de deux hommes^33(*). L'ambassadeur américain au Nigéria, STEPHAN LOW, avait alors été convoqué par le ministre des affaires étrangères, qui lui avait remis une ferme protestation.

§2 mécanismes régionaux

Le Nigéria fait partie de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). Cela pour favorisé l'arrivée des investisseurs étrangères africains, le marché des capitaux a été dérèglementé en 1993, et les investisseurs ont été autorisée en 1995 à prendre des participations significatives dans les compagnies nationales.

L'essentiel de l'activitééconomique se réalisé dans la zone côtière, aux Etats du sud, notamment membres de cette communauté. Bien qu'employant l'essentiel de la région active, l'agriculture tend à se développer ces dernièresannées (33% du PIB en 2010) avec l'apparition des entreprises locales comme Dangoté groupe qui produit la banane, le manioc, le cacao, l'arachide, etc.

Afin d'attirer les investissements étrangères régionaux et réduire la corruption dans ce secteur, le gouvernement a depuis 2002 et par les biais du bureau for public entreprises, mais la plus part des compagnies régionales d'exploitations sont en vente en vue d'une privatisation partielle^34(*).L explorations net, le Nigéria est devenu importateur net de nourriture dans la région (CEDEAO)Cette contribution de la région participe à une forte croissance du secteur informel (estimé à 65% de l'économie) mais depuis les récentesréformes du tournant du siècle, le commerce régional avec le Nigéria croit rapidement et les exportations des produits manufacturés et les produits agricoles connaissent une progression sensible.

Le Nigéria au sein de la CEDEAO ou ECOWAS en anglais, le Nigéria est à peu près le seul qui a été établi dans le but de facilité la mise en oeuvre intégrale du système de libération des échanges. Bien que jouant sa politique de géant de l'Afrique de l'ouest sur diverses plans, le Nigéria rencontre plusieurs opposant sur son parcours et comme dans un univers en rivalité ou viable, face àn'importe quelle guerre d'oppositions ou de rivalité, le Nigéria cherche toujours à confirmer l'hégémonie sous régionale^35(*).

§3 mécanismes internationaux

a. Les relations avec les Etats unis :

depuis le milieu des années soixante-dix, le rapport,du Nigeria avec les Etats Unis .se sont définis en référenceà trois questions centrales, notamment le pétrole,le commerce bilatéral et l'Afrique Australe des changement sont intervenus depuis, mais ils tiennent d'abord aux altitudes, auxpriorités et aux méthodes de gestion des relations entre une grande puissance et une petite puissance qui présente un intérêtpour deux parties. Les trois pôles de référence existant déjà durant le période de collaborationcartéobasanjo.

Cette phase des relations Américaine et Nigérianedébute en février 1977, lorsque Andrew Young, alors que chef de la délégationAméricaine au Nations Unies, parvient à obtenir que le Nigeria soutiennentles objectifs de la politique Américaine en Afrique et c'est après plusieurs années des relations agitées quoi que correcte.

Au cote des divers dirigeants Africains, A YOUNG avait été officiellement invite au second FESTAC ( festival des Arts et de la culture noirs ) organise au Nigeria la réussite de la mission tien à ce que ANDREW YOUNG reconnait l'influence du Nigeria en Afrique.

A.YOUNG, préconisaitégalement un soutien officiel des Etats unis au FESTAC, demande àlaquelle le département d'Etat devait répondre favorablement il va réaliser une Persée diplomatique en soutenant publiquement les vies nigérianes sur l'accession au pouvoir de la majorité noire en Afrique du sud et se faisant l'écho du point de vue, défendue par les nigérians, selon laquelle la présence militaire cubaine en Angola est constitué un facteur de stabilisation en Afrique^36(*).

A janvier 1981 , la collaborationAméricano-nigériane, perd son importance pour les objectifs géopolitique des Etats unis en Afrique, le premier signes de frictions potentielles ont été représentés , pendant la campagne électorale , par des discours de R.REAGAN, qui font craindre au Nigeria la conclusion alliance Washington -Pretoria et vont honter les tentatives ultérieur de collaboration.

b. Les relations avec la France,

cela en dépit d'échange politique intenses, une amélioration remarquable des relations France-nigériane est intervenus depuis le début des annéesquatre-vingt.

Le développement du commerce, lesdifficultéséconomiques du Nigeria, sa reconnaissance par la France entant que première puissance sous régional et une inquiétude mutuelle devant les activistes de la Lybie en Afrique subsaharienne expliquent un tel rapprochement.

La recherche par la France des marches extérieurs au bloc francophone tel que le Nigeria, en pleine phase de croissance, coïncidant avec une volonté Nigériane de renforces la sécurité autour des frontières nationale l'engagement de la France se traduit par l'octroi de garanties aux investissements dès ses citoyens au Nigeria. Les sociétés Françaises ont bénéficies des attributions des grands contrats et crée des Entreprises en liaison avec des intérêts publies et prives nigérians^37(*).

Section III : LE NIGERIA DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES

Le Nigeria, colosse incontestable et incontesté est une puissance régionale, pourtant au regard de la taille économique et politique, il faut ou pet pale figure en matière de diplomatie cela tient autant a des carence institutionnelles qu'a la pression des problèmes intérieur

Traditionnellement, les relations extérieures des royaumes africaines étaient l'apanage de leur communauté marchande le pouvoir coutumier reposait sur des sources d'ordre interne et non sur des rapports avec l'extérieur^38(*).

En l'absence de réelle menace étrangère la diplomatie Nigériane est à bien des égards un théâtre ou des hommes d'Etats se mettent en valeur par rapport à un publie national plus que par rapport à des partenaires extérieurs. Tout en étant un Etat bien sur laïc, mais il ya une porte dose de l'Islam comme religion de prédilection ou beaucoup de Nigérians fondent leur foi.

C'est à ce titre que le gouvernement a prétendu non seulement d'officialiser la dite religion mais aussi l'Africanisée .

§1. L'Africanisation de l'islam

Loin s'en faut la prétention de nous verser dans une abondante littérature que déboucherait a une étude systématique du Droit Musulman, carsemble-t-il que ce dernier peut être considéré comme une des grandes familles de systèmes juridique contemporainesà cause de son rayon d'actions. Nombreux sont les pays ou l'islam est considéré comme religion d'Etat aussi bien en Afrique qu'en Asie^39(*).

Tenant compte de ce qui précède, il sied de relever ajuste titre que l'islam est en train de se tailler une place de choix qu'au Nigeria. En effet, le Nigeria constitue une communauté évoluée a plus de 80 millions de personnes. De par sa population, il est un leader du monde Islamique le fait que la religion musulmane soit celle qui domine au Nigeria a amenéà une tendance de rendre cette religion d'Etat et d'africanisé.

Cette initiative diplomatique devient à quelques personnalités et non au ministère des affaires étrangères ,donc allez-y comprendre que la tentative d'africaniser l'islam ne relève d'une dimension Etatique, publique mais bien au contraire privée.

C'est dans cette envergure l'on verra une légion de provocation (des soulèvements, des insurrections....) initie par une poignée des hommes se trouvons au chevet des affaires de l'Etats utilisant essentiellement les jeunes, dans l'optique d'officialiser non seulement l'islam et faire également de ce dernier une religion porte étendard au niveau de la sous-région d'abord puis sur l'ensemble du continent africain. Ce que la poignée des chrétiens n'a pas voulu admettre.

Cet état de lieu a fini par causer une crainte méfiance, opposant les chrétiens musulmans conservateurs, chacun des groupes n'a pas su persuader l'autre sur la question épineuse de la priorité et de la religion chacun d'eux voulant hier la ficelle de son cote ,aucun compromis n'a été perceptible , envisage ,d'où l'impossibilité de cette option levée pour a l'africanisation de l'Islam^40(*).

Par ailleurs, jouer un rôle cardinal dans le concept des nations, reste un credo pour le Nigeria dans toutes ses actions politique entreprises afin de matérialiser cette dimension, il a pu donc ou Nigeria de mettre a profit une politique étrangère ambitieuse.

§2. La politique Etrangère Ambitieuse

Il ne sera nullement question d'esquisser une gamme définitionnelle du concept politique étrangère, pour des simples raisons que non seulement c'est une notion suffisamment familière mais aussi et surtout, il en est pas question épineuse dans cette étude.

Cependant, il est tout de même vrai, comme dans le cadre précis il sied de stigmatiser la politique étrangère du Nigeria étantdonné qu'elle est ambitieuse , quoi de plus normal de relever en passant que la politique étrangère étant entendue , comme l'ensemble des décisions ou options fondamentale arrêtées par les instances ou les organes compétent d'un Etat en vue de préserver l'intérêt normal dans les rapports entretenus avec les autres sujets du droit international^41(*).

Au regard de cette définition, nous osons comprendre que le Nigeria comme tous les autres Etats soucieux de concrétiser un certain nombre d'objectifs dans le concert des nations .

Dans le caractère ambitieux de la politique étrangère du Nigeria, les objectifs assignes par cet Etat sont émailler d'une portée multidimensionnelle, dans la mesure où ils sont à la fois d'ordre politique commerciale financier et économique pour ne citer que ceux-ci.

En effet, le Nigeria dans l'optique de sceller son usage vis-à-vis du monde extérieur ,éventuellement se lance dans la quête de la puissance au niveau du continent africain, le Nigeria a su tisser de bonne relations de coopération essentiellement bilatérale avec une légion d'Etat ayant une bonne réputation sur l'échiquier planétaire dont leurs économies ne laissent pas àdésirer.

Il ressort en gros de cette coopération l'exploitation du pétrole Nigérian par les multinationales des Etats précités dont leurs filiales sont implantées au Nigeria par la suite des résolutions, des retombées de ses accords bilatéraux .Et le constat dégagéà titre indicatif est bien entendu ces multinationale ont apporté non seulement les capitaux frais et la technologie mais aussi le taux d'emplois ont connus une croissance, laquelle qui a été bénéfique pour l'Etat Nigérian et l'ensemble du peuple.

Au-delà, de cette performance en terme des acquis tirés de cette arrivée des multinationales des grandes puissances mondiales, il ya par ailleurs lieu de compléter que le Nigeria en mettant en exergue l'ambitieux politique l'a permis de nourrir d'avantage ses fictions, idéaux d'Etat qui se veut réellement grand parmi tant d'autres, dans la mesure ou les dirigeants Nigérians résolument compris que des lors que le tissus économique n'est pas assis sur des bonnes bases , il serait donc aléatoire, de penser ,d'envisager un quelconque modèle de développement , d'autant plus que l'économie est le soubassement de tout progrès.

Par ailleurs ,quoi de plus normal d'envisager les possibilités de rayonner l'économie du Nigeria.

§3. Le rayonnement Economique

Marinho ancien Directeur General de Nigérian national petroleumcoopération NNPC, souligne que le pétrole a certaines caractéristiques physique qui sont également évoquées par son impact sur les relations humains à l'échelon politique national et international.

Le pétrole est précieux par ce qu'il fait l'objet d'une demande universelle et qu'il est disponible que dans certains pays.

Le pétrole est un bruit et sale comme les attentes qui reposent sur lui, le pétrole est une source aussi volatile et éphémère que l'illusion du pouvoir politique qu'il peut conférer. Ce pétrole , c'est l'énergie, a ceux qui en possèdent ou détiennent les droits de son endroit^42(*).

C'est sous cette perspective que le Nigeria a su tirer profit de ses gisements de l'or noir pour tisser un bon nombre d'accord bilatéraux avec des grandes puissances économiques dans le but de parfaire son économie d'autant plus que le pétrole constitue pour cet Etat, la principale ressource financière.

CHAPITRE 3 : LA PUISSANCE ECONOMIQUE DU NIGERIA EN AFRIQUE

Le statut géopolitique du Nigéria au coeur des dynamiques sous régionales, impose le pays comme un acteur incontournable sur le plan économique. Son économie demeure l'une des plus dynamiques du continent africain.

Section 1 : LE NIGERIA PUISSANCE ECONOMIQUE EMERGENTE EXEMPLE AUXXIEME SIECLE

Première économie d'Afrique avec un PIB estime a 510 milliards dollars, le Nigeria est aussi le 1^er client des investissements direct étrangers en Afrique noire.Malgré les menacessécuritaires dont le pays est objet, considère qu'il pourrait devenir puissante économique s'il maintient son rythme de croissance actuel.

§1. La Situation Economique et Financière du Nigeria

Autre fois classe parmi les premiers producteurs mondiaux dedenrées agricoles, telles que les arachides ou le cacao, ou encore de produit miniers, comme le charbon, le pays s'est désormais entièrement voue à l'exploitationpétrolière, depuis que la prospection de gisements s'est intensifiéeà partir des années 1970.

Au coude à coude avec l'Angola pour la place du premier producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne (11 à l'échelle mondiale). Le Nigeria à engage unestratégie ambitieuse de croissance repose sur l'exploitation de bassins OFFSTORE en eaux profonde et très profondes. Malgré les problèmesde sécurité récurrente dans le delta du fleuve du Niger^43(*). De plus, la politique de valorisation gazière imposée par les autorités devrait également conduire à un développement de l'industrie de liquéfaction.

L'économie Nigériane demeure l'une des plus dynamiques du continent Africaine, affichant en 2008 une croissance de son PIB de 6 ,8%. Toutefois, la crise internationale a fait sentir ses effets par une baisse significative du prix du baril de pétrole (divise par trois), un ra réparation du crédit est un secteur financier fragiliser par des actifs toxiques : le compte d'excédentperlierexcédentaire lorsque le barilse situeau-delà de 45 dollars nereçoitplus de recette dans le contexte actuel^44(*).

§2. Le commerce bilatéral et laprésenceéconomiquefrançaise au Nigeria

2.1. Le commerce franco-nigérian

En 2008 les échanges commerciaux entre la France et le Nigeria ont progressé de 54% par rapport à 2007 ,pour dépasser les quatre milliards d'Euros. Le Nigeria conforte ainsi sa place depremière partenaire commercial de la France en Afriquesub-saharienne, devant l'Afrique du sud.

Les exportations françaises ont totalise un montant exceptionnel de 1466 milliards d'euros, en progression de 31% par rapport à 2007, du fait de l'augmentation de nos ventes de biensintermédiaires (Produitsmétalliques, aéronefs composantsélectriques et électroniques). Traditionnellement dominée par les hydrocarbures, les importationsfrançaisesen provenance du Nigeria ontégalement effectue une progression spectaculaire de l'ordre de 66% en 2008, si bien que le déficit commercial de la France avec le Nigeria s'établità 1,8 milliards d'Euros. Le Nigeriaétait. En 2005, le 13^eme Client de la France et son28^èmefournisseur^45(*).

2.2. Les investissements directs étrangers et la présenceéconomiqueFrançaiseau Nigeria

En 2007 , des flux record de 12,5 milliards de dollars américains auraient porté le total d'investissement direct Etrangers ( IDE ) AU Nigeria a 62,8 milliards de dollars américains selon la CNUCED ...En 2000,des estimations locales attribuaient a la France le deuxième stock d'investissement derrière les États-Unis. En 2007,la banque de France recensait un total d'IDE de 2,7 milliards d'Euros , faisant du Nigeria notre première destination subsaharienne en termes d'IDE de 2,7 milliards d'Euros, faisant du Nigeria notre première destination subsaharienne en termes d'IIDE et notre 27eme au niveau mondial^46(*).

Des investissements français considérables sont effectués dans le domaine pétrolier ou TOTAL a investi plus d'un milliard de dollars américains en 2008 et prévoit un rythme similaire d'investissements pour les années avenir. Les groupes français sont particulièrement présents dans le secteur énergétique, parapétrolière (Technip, Saipem, Panticelli) de l'électricité (Alstam, Areva) des télécommunications (Alcatel)...

Le Nigéria est respectivement le 11^e et le 5em fournisseur de pétrole et de gaz de la France. Les liens économique du Nigéria avec la France, s'ilssont anciens et demeurent dynamiques, sont néanmoins fortement concurrencés par les relations commerciales que le pays entretient avec les États-Unis et les puissances émergentes.

Section II : LE NIGERIA DANS LA GEOPOLITIQUE OUEST AFRICAINE : ATOUTS ET DEFIS D'UNE PUISSANCE EMERGENTE

A l'instar du Brésil, il ya trois décennies, le Nigéria est le pays de toutes les promesses et de tous les défis. Etat le plus peuplés d'Afrique avec ses 175 millions d'habitants^47(*), pôle culturel, deuxième puissance économique et troisième puissance militaire du continent, le Nigéria se profile comme l'une des notions africaines incontournables du XXIème siècle.

§1. Le Nigéria, pays émergent dans la nouvelle gouvernance mondiale ?

Bien qu'elle se soit imposée depuis quelques années dans le lexique économique, géopolitique et médiatique la nation depuissanceémergente reste une notion discutée, et imprécise. Sa portée varie selon les auteurs et les critères mobilisés.

''En fait la notion de pays émergente ne correspond à aucune définition économique précise, leur liste varie selon les auteurs qui se risquent à le designer. Elle reflète seulement le fait qu'il était devenu difficile, à la fin des années 1990, dénommer indistinctement pays en voie de développement des Etats ainsi qualifiés par souci du politiquement correct et des pays qui l'étaient effectivement''^48(*) . La notion permet ainsi d'acter au sein du groupe des pays dit en développement, des trajectoires économiques de plus en plus différenciées.

Mais d'une manière générale, le concept d émergences renvoie également àl'idéed'une recomposition des rapports de pouvoir dans les relations internationales, amorcée depuis la fin de la guerre froide et l'effondrement de l'ordre mondial bipolaire^49(*).

La notion suggère la mise en place en place d'une ère de transition dans la gouvernance mondiale, marquée par la montée en puissance d'un ensemble de pays aux profits hétéroclites, mais caractérisés par un développementéconomique rapide, et par l'expansion de leur influence politique et cultuelle. Ces pays revendiquent un rôle politique global a la mesure de leur poids économique.

La catégorie des émergents est dominée par les puissances désignées sous l'acronyme des BRICS (Brésil,Russie,Inde,Chine et Afrique du sud). Aux quelles les économistes et les institutions financières internationales associent un deuxième cercle d'une dizaine de pays ou plus aux profits juges prometteurs, et qui sont appelés, à terme, à jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale^50(*).Ces prochains émergents se distinguent notamment par la taille de leur population, le poids de leur produit intérieurbrut (PIB), l'abondance des ressources naturelles et aux échanges commerciaux.

Bien qu'occulte par la surreprésentation des économiesdéveloppées et celle des BRICS, ces futurs émergents disposent d'un potentiel qui leur permet déjà de capter une part importante des échanges internationaux ( de biens, de services et de capitaux) , et de compter de ce fait dans l'économie mondiale^51(*).

Le Nigeria, premierpays pétrolier du continent et première puissance démographique africaine avec 60% de la population de la sous-région Ouest-africaine, tire des revenus substantiels de son importante manne pétrolière, et dispose d'atouts évidents de par ses réserves de gaz, ses terres arabes et sa position géographiqueprivilégiée sur un axe de la communication des plus importants. Son dynamisme économique est porte notamment par la demande mondiale de matièrespremières et de produits de base, qui semble s'inscrire dans la durée^52(*).

Au-delà de ce potentiel économique, cependant, les institutions financièreet les analystes identifient un ensemble d'indicateurs, sociopolitiques pour la plupart, essentiels à l'émergence et à l'expansion d'une économie :parmi eux, laqualité et l'efficacité des institutions et de la gouvernance restent décisives^53(*). Or, le Nigeria souvent épinglé dans la presse pour ses tensions politiques, ses violences communautaire chroniques et une corruption endémique dans le secteur pétrolier, se trouve confronte à un incontestable défi en matière de la gouvernance^54(*).

La croissance économique n'a pas fait reculer la pauvreté ni na crée suffisamment d'emplois et environ deux tiers de la population vit encore avec moins d'un dollar par jour. Malgré cette situation, les atouts du pays restent indéniables pour imposer le Nigeria parmi les puissances africaines du XXI^ème siècle.

Par le poids de son économie, son importance géopolitiquesprésence surscène diplomatique africaine, mais aussi son potentiel militaire le Nigeria reste la puissance structurante de la sous-région Ouest-africaine.Avec ses effectifs estimes a 80.000 actifs, l'arméeNigériane surpasse en effet les effectifs cumules de toutes les armées de la sous-région. Elle a fourni l'ossature de la force d'intervention de la CEDEAO ,est constitué le fer de lance des premièresopérations de rétablissement de la paix de l'ère post guerre froide, lancées par une organisation sous régionale^55(*).

§2. Le Nigeria comme puissance régionale

L'échelonrégional constitue communément l'un des leviers d'affirmative de puissance pour certains. Etats pivots dont l'ambition est de tenir un rôle d'influence à un niveau plus global dans les relations internationales. A bien des égards, le Nigeria répondà la définition d'Etat pivot, statut qui détermine éminemment sa politique extérieure :

«  les Etats pivots peuvent êtreconsidères comme des pays destines, En saison de leur emplacement stratégique, de leur potentieléconomique et démographique, et des préférences politiques. Comme des noeuds importants de la croissance économique et d'importants facteurs structurants de la géopolitique dont les principales régions du monde ^56(*)»

De plus , un Etat pivot revêt une importance telle au niveau régional, que son effondrement peut générer l'instabilité de pays voisins. A l'inverse ,sa prospérité et sa stabilité tendent à renforcer la vitalitééconomique et l'équilibre politique de toute sa sous-région. Dans le cas du Nigéria ,il existe une interdépendanceparticulièreétroite avec ses voisins immédiats, sur le plan à la fois économique et sécuritaire. Elle peut êtreillustrée par l'impact négatif de la fermeture de frontièresNigérianes sur les économiesde ces Etats, à l'occasion notamment des activités du groupe BOKO HARAM^57(*).

La situation géographique du pays, au coeur du complexe sécuritaire du golfe de guinée, en fait à la fois un facteur de l'instabilitésous-régionale et paradoxalement un vecteur potentiel des tensions vers les autres pays riverains^58(*).

Des incidents meurtriers survenusdepuis le premier semestre 2012 dans ces zones frontalières, confirment les risques d'unedéstabilisation des pays voisins à partir des foyers de tensions nigérians.

Le 10 avril 2012, une attaque attribuée au groupe BokoHaram a fait 5 morts àBanki dans l'Etat de borno, elle ciblait le poste de police de cette localité frontalière avec la Cameroun. Une partie de la population avait trouvé refuge àAmchidé, la ville camerounaise voisine dont l'espace et les habitations se confondent avec ceux de la localité nigériane de Banki^59(*).

Le 30 avril 2012, une attaque à la bombe également attribué àBokoHaram, et qui visait un convoi de la police, a fait une dizaine de victimes dans l'Etat de Taraba, qui jouxte le Cameroun^60(*). Debout aout 2012, deux membresprésumés du groupe BokoHaram qui tentaient de faire passer des armes au Nigéria, ont été tués lors d'une fusillade avec les forces de l'ordreà la frontière avec le Tchad^61(*).

En octobre 2012, le Nigéria et le Niger ont également conclu un accord pour la mise en place de patrouilles communes a leurs frontières, en vue de contrer les activités du groupe BokoHaram et celle menées par d'autres groupes terroristes dans la région. Un accord similaire a été établi avec le Cameroun en avril 2011 avec la création d'un comité de sécurité transfrontalière^62(*).

§3 la stratégie nigériane de puissance : entrehégémoniecoopérative etTropisme panafricain

3.1 Le Nigéria et la création de la CEDEAO

La politique étrangère est l'instrument par lequel les Etats peuvent en partie façonner leur environnement politique international. Elle est un indicateur de leur capacité d'influences sur la scène mondiale.

Depuis l'indépendance acquise du Royaume-Uni le 1ere octobre 1960, le Nigéria cultive dans son approche des relationsinternationales et régionales, l'idéed'une vocation naturelle à exercer une hégémonie sur la sous-région ouest africaine, tout en assumant le rôle de portevoix de l'ensemble du continent vis-à-vis de l'extérieur.

Le Nigéria figure surtout parmi les pays promoteurs, en mai 1975, de la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest(CEDEAO) dont le siège est établià Abuja, sa capitale fédérale. Intervenant à la suite de la guerre civile fratricide, qui a frappé le Nigéria de 1967 à 1970.la création de la CEDEAO et le processus d'intégrationrégionalequ'elle ambition se voulait un antidote ou fossé qui séparait alors les pays francophones et anglophones d'Afrique de l'ouest, mais surtout un moyen de réduirel'influencefrançaise dans la région. Les divergences d'intérêts opposant le Nigéria et certains pays francophones, considérés comme des supplétifs de la France dans la sous-région, avaient d'ailleurs culminé dans le soutien apporté par Paris aux sécessionnistes de l'éphémère Etat du Biafra, dans le sud Est Nigéria. Cette tentative de sécession de la riche région pétrolière, avait déclenché une guerre civile de trois ans ainsi qu'une famine dévastatrice qui, ensemble auraient causé plus d'un million de morts^63(*).

3.2 Entre tournant démocratique et diplomatie économie

A la faveur des processus de démocratisation qu'a connue le continent, au tournant des années 1990, la diplomatie nigériane s'est distinguée notamment sous l'impulsion du président OlesegunObansajo (de 1999 à 2007) par son dynamisme et par l'importance accordée à la thématique de la démocratisation, ainsi que par une implication constante dans différents processus de médiation et de gestion des conflits (guinée Bissau, guinée, Togo, Mozambique, Burundi, etc.). S associant pour l'occasionàl'Afrique du Sud de ThaboMbeki, le Nigéria d Obansajos'est positionné, au tournant des années 2000, comme l'interlocuteur des puissances du G8 et laportevoixd'une meilleure réinsertion du continent africain dans le contexte de la mondialisation^64(*).

Toutefois,l'ambition de bâtir une économie forte est affirmée comme ligne de conduite de la politique étrangère nigériane. Celle-ci s'oriente désormais vers l'attraction et l'accroissement des investissements directs étrangers en vue de répondre aux demandes croissants de la population et aux défis internes liés notamment à une facture sociale persistante. L'influence mondiale grandissante de la chine, brésil, de l'inde et de l'Afrique du sud, offre ainsi de réelles opportunités à la seconde économie du continent africain, pour entendre sa part dans l'économie mondiale.

Section III : PREVENTION ET RESOLUTION DES CONFLITS : LA PAIX NIGERIANE A L'EPREUVE DES NOUVELLES CRISES REGIONALES.

Fort de son positionnement géographique au carrefour de l'Afrique, de son poids démographique et de ses richesses énergétique, le Nigeria nourrit de langue date l'ambitionde jouer un rôle moteur dans la résolution etprévention des conflits régionales.

§1. le Nigeria et le maintien de la paix dans la CEDEAO

Le Nigeria est de loin le premier pays africain pourvoyeur de troupes pour les missions de maintien de la paix de L'ONU, domaine dans lequel le pays s'est bâti une solide réputation. Lapremièreopération à laquelle ont participé les troupes nigérianes remonte à la crise congolaise de 1960, quelques jours seulement après la proclamation de l'indépendanceNigériane.Cinquante ans plus tard , en avril 2013, le Nigeria comptait plus de 6000 soldat servant dans diverses opérations de maintien de la paix des Nations Unies, au Soudan, en Somalie, au Mali et en côte d'ivoire notamment^65(*).

Toutefois, c'est dans le cadre de l'ECOMOG, la force d'intervention de la CEDEAO au groupe de supervision du cessez -le feu de la CEDEAO Cree en 1990 suite au déclanchement de la guerre civile au Liberia, que les troupes nigérianes se sont déployées pour la premièrefois comme forces de stabilisation en dehors des missions de paix onusiennes^66(*).

Lors de la création de l'ECOMOG, le Nigeria a fourni l'essentiel des effectifs des équipements et du financement et ennaturellement assure le commandement. cependant, cette contribution à la résolution des conflits armes survenus au Libéria, en Sierra-Léone et en côte d'ivoire notamment reste diversement appréciée. Au Libéria et en Sierra-Léone, les troupes de l'ECOMOG ont été accusée Au Libéria et en Sierre-Léone, les troupes de l'ECOMOG ont été accusées de partialités dans le conflits et même de violences envers les populations civiles^67(*) .

Cependant , d'une manière générale cette force d'interposition à contribue ou rétablissement d'une stabilité relative, en permettant, dans le cas du Libéria, l'instauration d'un cessez le feu et la tenue d'électionslégislatives et présidentielle en juillet 1997 . En Sierra -Léone, l'ECOMOG à réinstallé ou pouvoir, en février 1998 ,le Président Ahmad kabbah renverse par l'armée en mai 1997 ,en pleine guerre civile^68(*).

Toutefois,l'échecrelatif de la mission de l'ECOMOG, lancée lors de crise en guinéeBissau en 1999 et impliquent les troupes de Benin, de la Gambie, du Niger et du Togo, mais à laquelle les troupes Nigérianes n'avaient pas pris part,adémontré le rôle incontournable du Nigeria dans les initiatives sous régionales de maintien de paix . Lors de cette mission, lecontingent de L'ECOMOG,sont le Nigeria à peine àmaîtriser le terrain Guinéen et s'est retiré ou tout de trois mois seulement .

Dépourvues d'expérience dans les opérations de maintien de la paix, les forces régionales de l'ECOMOG en Guinée-Bissau ont par ailleurs souffert d'un manque de soutien logistique^69(*).

L'armée Nigériane reste la plus forte d'Afrique de l'ouest. Ellen'a jamais mené d'opérations offensives hors de ses frontières et en dehors du mandats lies a la gestion collective ou régionale de lasécurité. le cas des tensions régionales et litige frontaliers qui l'ont appose à ses voisins immédiats, le Nigeria semble en effet avoir privilégié l'usage du « soft power »

§2 .La démocratie nigériane à la une des crises récentes.

La position adoptée par le Nigeria dans la gestion des crises intervenues, récemment en Afrique de l'ouest et dans les régions proches, à fait l'Object de critiques diverses de la part de certains analystes, qui concluent au déclin de l'influence du Nigeria dans sa sous-régions.

Dans un passé relativement proche, le Nigeria redoutait principalement l'influence de la France dans la sous-région. Pour la première fois de son histoire, il est trouvé confronte l'irruption de deux autres puissances régionales africaines, dans sa sous-région l'influence dans la crise Ivoirienne en effet, l'Angola et l'Afrique du Sud soutenaient unesolutionnégociée, en vue d'un partage du pouvoir entre ALASSANE OUATTARA et LAURENT GBAGBO, s'opposant à la France et au Nigeria qui dépendaient, eux lalégitimité acquise dans les urnes par ALASSANE OUATTARA^70(*).

De point de vue dela diplomatie Nigériane toutefois, la position prise par Abuja se voulait en conformité avec la nouvelle politique du président GOODLUCK ,fondée sur l'engagement à défendre la démocratie en Afrique.

En Côte d'ivoire, le soutien du Nigeria du vainqueur proclame de l'électionprésidentielleAlassane Ouattara, à empêche, selon Ameduogbole de porte-parole du ministre nigérian des affaire étrangères, un bain de sang dans le pays.S'agissant de la crise en Libye en 2011, la position officielle du nigériane s estime en cohérence avec les aspirations du peuple libyen à la liberté et à la démocratie. La reconnaissance du conseil national de transition par le Nigéria a poussé d'autres pays africains à suivre l'exempled'Abuja^71(*).

En fin, s'agissant de la crise au mali, le Nigéria avait condamné le coup d'Etat militaire de mars 2012 et a été l'architecte de l'accord cadre qui a installé le gouvernement de transition à Bamako. Le Nigéria a engagé plus de 1200 soldats dans la mission internationale de soutien au Mali (MISMA), cette force hétérogène composé de contingent originaire du Benin, Niger, Burkina Faso, Togo, et du Sénégal renforcée d'un contingent de 2000 soldats Tchadiens mandatée par l'ONU et a été dirigée par un officier nigérian, le major-général ShehuAbdlkadi^72(*).

Plutôt que d'accréditer la thèsed'undéclin, de l'influence du Nigéria,il faudrait y voir une évolution de sa politique extérieure vers une approche plus pragmatique, qui privilégie plus que jamais le choix du multilatéralisme, mais aussi en positionnement formel en faveur de la démocratie, conforme aux principes défendus par la CEDEAO, ainsi que la nécessaire défense des intérêts économiques et stratégiques du pays.

En outre, les énormesdépensesfinancières et les pertes humaines et matérielles encourue sans contrepartie, au Libéria et en sierra-Léone, ont évidence laissé un impact dissuasif ; comme l'indique les débats sur l'absence de réciprocité et de retombées pour le Nigéria dans la phase de reconstruction post-conflit de ces deux pays notamment. Le rapproche contre la France, constaté a l'occasion de la crise malienne ainsi que l'empressement des acteurs, Nigéria inclus, a passer de la MISMA une opération sous commandement africain a une opération de l'ONU, a pointé les limites actuelles de l'architecture sous régionale de sécurité. Ce sont particulièrement l'inter opérationnalité des armées ouest-africaines et les capacités de la CEDEAO à financer la mission qui ont été en question^73(*). Le Nigéria n a d ailleurs pas caché son souci d'éviter la charge financière de l'opération militaire au Mali.

§3. Le Nigéria comme puissance émergente : perspective

Le statut géopolitique du Nigéria au coeur des dynamiques sous régionales, impose le pays comme un acteur incontournable sur le plan diplomatique et militaire en Afrique de l'ouest.

C'est principalement dans le domaine des opérations de maintien de paix que le Nigéria a choisi d'exercer ses capacités de projection militaire et se pose en puissance influente et stabilisatrice dans cette région en particulier et en Afrique en général. Les crises régionales récentes ont cependant révélé les limites d'une architecture sous -régionale de sécurité, largement dépendante des apports extérieurs, et dépourvues de ressources prévisibles et durable.

Cependant, en mai 2013, la création par l'union africaine, d'une brigade africaine d'interventions rapide^74(*), pourrait constitue pour le Nigéria en partenariat avec d'autres puissances régionales comme l'Afrique du sud ou l'Ethiopie notamment l'opportunitéd'une remise en perspective des concepts stratégiques sous -régionaux, en vue d'une posture ou de pratique innovantes a la mesure des nouveaux défis sécuritaires. L'apport décisif du Tchad à la MISMA offre un modèle inédit d'un décloisonnement des complexes de sécurités régionaux, qui pourrait inspirer de nouvelles collaborations transrégionales entre puissances africaines, au-delà des zones géographiques d'appartenance, et ce en fonctions des intérêts et défis communs.

En attendant, il reste toujours résoudrel'épineuse question du financement des dispositifs régionaux de sécurité, plus que jamais contraints par des arbitrages socio-économiques internes et investissements dans l'optimisation des capacités sécuritaires collectives.

L'économie constitue le second outil de projection régionale et mondiale pour la puissance nigériane. Partant d'une perspective d'intégration régionale marquée par la décolonisation, sa politique extérieure se recentre désormais sur les perspectives d'une insertion gagnante dans l'économie internationale. Avec ses énormes ressources naturelles et humaines, le Nigéria serait à mesure de soutenir un plan de développement qui le hisserait parmi les 20premieres économies du monde en 2050, selon les projections concordantes des organismes d'analyses perspectives^75(*).

Cependant, pour que le Nigéria puisse réaliser son potentiel, les reformes amorcées pour crée un environnement institutionnel adéquat doivent être poursuivie, notamment dans le domaine du renforcement de l'Etat de droit, de la transparence, de l'amélioration des systèmes de santé et de l'éducation, et enfin dans le développement de secteur clé, comme celui de l'énergie.

La productivité du Nigéria reste en effet tributaire d'infrastructures insuffisantes, d'unedépendanceextrême aux ressources pétrolières et d'unaccès aléatoireàl'énergieélectrique^76(*).par un investissement soutenu dans ces secteurs et la diversification de l'économie, le Nigéria pourrait réaliser son potentiel. Le renforcement d'une coopération amorcée avec les émergents Chines, Brésil, Inde, pourrait favoriser un développement axé sur le transfert de technologies.

En fin, la posture prise par le Nigéria en faveur de la promotion et de la consolidation de la démocratie sur le continent, constituent un point d'ancrage porteur de légitimation tant sur le plan interne, régional, qu'international. Elle pourrait stimuler l'engagement durable des partenaires internationaux aux côtés du Nigéria et renforcer le rôle et la visibilité du pays, comme acteur de la stabilité et de la sécurité régionale en Afrique.

CONCLUSION GENERALE

Au termedes cogitations nous imposées par le sujet de notre travail intitulé : «  la puissance économique du Nigeria en Afrique :mythe ou réalité » , il sied de préciser que celui-ci a fait l'objet d'analyses et d'investigations cadrant avec l'esprit d'un travail d'un scientifique .

Notre problématique a été axée sur la question fondamentale de savoir : Quelle est la problématique de la puissance économique du Nigeria en Afrique ?

Au regard de cette problématique, notre hypothèse a été formulée de cette manière : le Nigeria est le pays le plus peuple d'Afrique est premier producteur du pétrole du continent pourrait doubler l'Afrique du sud d'ici quelques années en termes de produit intérieur brut ( PIB ) selon les économistes , et devenir la première puissance économique Africaine.

D'ici trois à cinq ans , l'économie Nigériane sera aussi importante que l'économie Sud-Africaine , c'est d'abord un changement du calcul du PIB , décidé par les autorités Nigérianes qui pourrait permettre au Nigeria de réduire l'écart avec l'Afrique du Sud pour l'année 2011 , le PIB du Nigeria est de 244 milliards de dollars contre 480 milliard de dollars pour l'Afrique du sud , selon la banque mondiale mais avec le niveau calcul prenant en compte l'évolution du prix et de la production qui n'avaient pas été intégrée depuis plus de 20 ans , le PIB pourrait augmente de 40 % , le bureau d'étude britannique oxford analytica ,qui parle également d'un bond de 40% du PIB Nigeria , précise que ce nouveau calcul ne va rien changer aux réalités de l'économie Nigériane ,mais il va permettre de mettre en avant le potentiel économique sous-estime du pays.

Pour atteindre l'objectif que nous nous sommes assigne , notre choix a porté sur la méthode systémique qui consiste à étudier le fait social en tant que totalité structurée en tenant compte des rôles que chaque élément joue dans un système , leur relations et leurs fonctionnement en cas d'absence de l'un des éléments, il se crée le dysfonctionnement du système.

A cette méthode nous avons joint la technique documentaire , en ce sens que nous avons utilisé des documents officiels, les ouvrages des Relations Internationales . Ajouter à ceci les syllabus , des articles de presse , les travaux de fin de cycle , l'internet , les échanges avec les chefs de travaux pour la collecte des données.

Ceci nous a conduits aux résultats que nous avions exposés dans trois chapitres.

Dans le premier chapitre intitulé les considérations générales , nous avons défini les concepts opératoires de notre sujet à savoir : la puissance, les types de puissance , les facteurs de la puissance ,de nos jours l'économie applique ce corpus a analysé et à la gestion des nombreuses organisations humaines à l'occurrence puissance publique, entreprise privée, coopération , les secteurs de la puissance économique ; le secteur primaire ,le secteur secondaire, le secteur tertiaire ,la ressource naturelle . La géopolitique de l'Afrique vue qu'elle est le point essentiel de cette étape du travail nous avons localisé la géographie de l'Afrique , la subdivision régionale, la géopolitique de l'Afrique .

Dans le deuxième chapitre intitulé la présentation du Nigeria ; il a été question de donner la brève présentation sur le Nigeria à savoir : son cadre géographique ,la situation économique , la présentation politique et sécuritaire.Le Nigeria et monde extérieur a gravité sur les mécanismes nationaux, les mécanismes régionaux, les mécanismes internationaux, la position du Nigeria dans les relations internationales est appréciable par rapport au regard de sa taille économique et politique .

Dans le troisième chapitre intitulé la puissance économique du Nigeria en Afrique il a été question d'expliquée le statut géopolitique du Nigeria au coeur des dynamiques sous régionales , impose le pays comme un acteur incontournable sur le plan économique son économie demeure l'une des plus dynamiques du continent Africain.

Le Nigeria est première économie d'Afrique avec un PIB estime a 510 milliards dollars, le Nigeria est aussi le 1èr client des investissements direct étrangers en Afrique noire. Malgré les menaces sécuritaire dont le pays est objet, considère qu'il pourrait devenir puissante économique s'il maintient son rythme de croissance actuelle

A l'instar du brésil, il y a trois décennies , le Nigeria est le pays de toutes les promesses et de tous les défis, Etat le plus peuples d'Afrique avec ses 175 millions d'habitants.

Enfin, il serait souhaitable que toute personne étant interpellée au traitement de ce problème assez important, puisse faire amende honorable.

Aucune humaine n'étant parfaite ,si nous n'avons pas répondu à toutes vos préoccupations, c'est dû à quelques difficultés rencontrées au cours de nos recherches, difficultés dues à l'inaccessibilité de certains documents.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. BEN NSHIYAK, Géographie actualisé, la RDC et l'Afrique dans le monde contemporain, Académie expression press, Kin, 2006.

2. BENOIT PARAUT, Le pétrole au Nigéria, un instrument au service de quel développement, pillage et crise identitaire et résistance dans le delta du Niger, éd. Harmattan, Paris, 2009.

3. BERTRAND B. et MARIE CLAUDES, le détournement du monde sociologique des sciences internationales, éd. DALLOZ, Paris 1999.

4. BOUREMATE, M. et LAVERGASER, Intégration et coopération régionale en Afrique del'Ouest, éd. KARTHALA et CRDI, Paris, 1996.

5. BRUNSCHWIC. H., Le partage de l'Afrique noire, éd. Question d'histoire Flammarion, Paris, 1971.

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9. GILJUNS, HINTERGERBER, In environmental science and policy, EDP science, 2010.

10. GILLES OLAKOUNDE YOBI, le rôle de la CEDEAO dans la gestion des crises et desconflits, FRENDRICH EBERT STIFTUNG, ABUJA , 2010.

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12. J. MOKENGO et L. MUMUNTU M. Géographie deuxième secondaire, la RD Congo etl'Afrique, Médias Paul, Kin, 2011.

13. JEAN MARC BALENCIE et ARNAULD DE LA GRANGE, monde rebelles-acteurs conflits etviolence politique, éd. MICHALON, Paris, 1996.

14. JOHN M. KEYNE, Principes d'économie moderne, éd. Book, 2002.

15. LACOSTE YVE, La géopolitique du sous-développement, géographie d'une crise, éd. PUF, Paris, 1965.

16. LEON DE SAINT MOULIN, Panorama de l'histoire contemporaine, éd. De la commission épiscopale de l'éducation chrétienne, Kinshasa, 1985.

17. MAX WEBER, Economie et société, éd. De poche, Pocket, 1921.

18. NZONGOLA N., Introduction à la science politique, éd. Objectif 80, Lubumbashi, 1971.

19. OLIVVIR VALLE : la police morale et d'anticorruption, éd. KARTHALA, Bruxelles, 2010.

20. PHILIPE HUGON, Géopolitique de l'Afrique, éd. ARMAND COLIN, Paris, 2009.

21. PIERRE BIKAPI : l'industrie pétrolière et l'émergence de la distribution de ses produits auNigéria, éd. KARTHALE, Paris, 2001.

22. PINTO et GRAWITZ, Méthode des sciences sociales, éd. DALLOZ, Paris, 1971.

23. RAYMOND ARON,Paix et guerre entre les nations, Comon-Levy, Paris, 1962.

24. RONGERE. T., cité par MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie Générale, éd. Africa, Lubumbashi, 1989.

25. STEPHANE ROSIERE, géographie politique et géopolitique distinction opératoire, Ellipse, Paris, 2001.

II. REVUES

1. AGNES RAT SIMALA : les 10 économies africaines qui montent, State Africa, 6 juin 2012.

2. ANDRIEN HART : Angola-Nigéria, les nouveaux, State Africa, 06 juin 2012.

3. ANTOINE REVERCHON et ANDRE DE TRIGORNOT : Pays émergents, après la Chine, Inde et le Brésil à qui le tour ?, le monde, 25 janvier 2010.

4. AXELLE DEGANS : les pays émergents qui font basculer le monde, science humaine, 17 janvier 2013.

5. GREGOIRE DJARIMAIKA : BokoHaram frappe à la frontière du Nigéria avec le Cameroun, Cameroun tribune, le 11 avril 2012

6. JEAN-LOUIS MARTIN et SYLVAIN LACLIAS : les prochains 13, constructif n°21 Novembre 2008.

7. JOLYIN FORD: Nigeria, Pivotal power in emergency market, Africa argument, 01 mars 2012.

8. NICOLAS G. : Le Nigéria, pôle de reconstruction géopolitique, ou ligne de front entre Chrétiens et musulman, in Hendote, n°65, 66, juillet 1992, Paris.

9. SYLVAIN B. La floraison de l'économie du Nigéria, Paris, Vol. VI, Tome 4.

10. PIERRE CHERRU: Pourquoi le Nigéria fait peur à ses voisins, state Africa, 06 août 2012

11. UYO SALIFU: Border porosity and Boko Haram as regronat threat, institute for security studiers, 2 mai 2012

III. NOTES DE COURS

1. NSABWA TSHIABUKOLE. J., Séminaire de méthodologie de recherche scientifique en R.I, L1, UNILU, 2010-2011.

2. KADONY NK., grands systèmes juridiques contemporains, L2 R.I, UNILU, 2010-2011.

3. NGOIE TSHIBAMBE, Relations extérieures du Congo, L1 R.I, UNILU, UNILU, 2007-2008.

IV. WEBOGRAPHIE

1. www. Relations France-nigéria.com

2. www. New nigeria.com

3. www. Generatmuth.étoilé à l'assaut des jihadistes au Mali, RFI, 05 janvier 2013

4. www. TouldnigériajoinBrics nations, BBC 26 mars 2013

5. www. Brigade africaine d'intervention rapide, Afrique trahie par ses armées, le phare, 29 mai 2013

6. www. Guerre au Mali, MISMA, faible force, jeune Afrique, 16 mars 2013

TABLE DES MATIERS

INTRODUCTION GENERALE I

Présentation du Sujet 1

1. Problématiques et Hypothèses 2

Problématique 2

Hypothèse 2

3. Choix et Intérêt du Sujet 4

4. Méthodes et Techniques de Recherche 4

4.1 Méthode 4

4.2. Technique 5

Délimitation du Sujet 5

5.1. Délimitation spatiale : 5

5.2. Délimitation temporelle : 5

Subdivision du Travail 5

CHAPITRE I : LES CONSIDERARIONS GENERALES 6

Section I : NOTION DE PUISSANCE EN RELATIONS INTERNATIONALES. 6

§1. Définition 6

§2. Types de puissance 6

§3. Facteurs de la puissance 8

Section 2 : LA PUISSANCE ET L'ECONOMIE 9

§1 définition des concepts 9

§2 secteur de puissance économique. 10

§3 ressources naturelles 11

Section 3 : LA GEOPOLITIQUE DE L'AFRIQUE 12

§1 situation géographique de l'Afrique 12

§2 subdivision régionale. 13

§3 géopolitique de l'Afrique 14

3.1. Les acteurs 14

3.2. Les enjeux 15

3.3. Les dynamiques 15

CHAPITRE II : PRESENTATION DU NIGERIA 16

Section I: NIGERIA 16

§1. Cadre Géographique 16

§2 Situation Economique 17

§3 Présentation politique et sécuritaire 19

Section II : LE NIGERIA ET LE MONDE EXTERIEUR 21

§1  Mécanismes nationaux 21

§2 mécanismes régionaux 21

§3 mécanismes internationaux 22

a. Les relations avec les Etats unis : 22

Section III : LE NIGERIA DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES 24

§1. L'Africanisation de l'islam 24

§2. La politique Etrangère Ambitieuse 26

§3. Le rayonnement Economique 27

CHAPITRE 3 : LA PUISSANCE ECONOMIQUE DU NIGERIA EN AFRIQUE 28

Section 1 : LE NIGERIA PUISSANCE ECONOMIQUE EMERGENTE EXEMPLE AUXXI^EME SIECLE 28

§1. La Situation Economique et Financière du Nigeria 28

§2. Le commerce bilatéral et la présence économique française au Nigeria 29

Section II : LE NIGERIA DANS LA GEOPOLITIQUE OUEST AFRICAINE : ATOUTS ET DEFIS D'UNE PUISSANCE EMERGENTE 30

§1. Le Nigéria, pays émergent dans la nouvelle gouvernance mondiale ? 30

§2. Le Nigeria comme puissance régionale 32

§3 la stratégie nigériane de puissance : entre hégémonie coopérative et Tropisme panafricain 34

Section III : PREVENTION ET RESOLUTION DES CONFLITS : LA PAIX NIGERIANE A L'EPREUVE DES NOUVELLES CRISES REGIONALES. 35

§1. le Nigeria et le maintien de la paix dans la CEDEAO 35

§2 .La démocratie nigériane à la une des crises récentes. 37

§3. Le Nigéria comme puissance émergente : perspective 38

CONCLUSION GENERALE 40

BIBLIOGRAPHIE 43

I. OUVRAGES 43

II. REVUES 44

III. NOTES DE COURS 45

WEBOGRAPHIE 45

TABLE DES MATIERS 46

* ¹ OLIVIER VALLE : la politique morale et l'anti-corruption, éd Karthala, Bruxelles, 2010, p 87.

* ² PIERRE BAKIM :l'industrie pétrolière et l'aménagement de la distribution de ses produits au Nigéria, Ed harmattan, paris, 2001, p 93.

* ³ NSABUA TSHIABUKOLE, J : séminaire de méthodologie de recherche scientifique en Relations Internationales première licence, unilu, Lubumbashi, 2010_2011, p 54

* ⁴ BOUREMATE, N et LAVERGNE, R : intégration et coopération régionales en Afrique de l'ouest, Ed Karthala et crid, paris, 1996, p 40.

* ⁵ RONGERE, P, cité par MULUMBATI NGASHA, A : manuel de sociologie générale, Ed Africa, Lubumbashi, 1989, p6

* ⁶ BENOIT PARAUT : le pétrole au Nigéria : un instrument au service de quel développement ?: pillage :crise identitaire et résistance dans le delta du Niger, éd harmattan, paris,2009,p 109.

* ⁷ PINTO, R et GRAWITZ, M :méthodes des sciences sociales, éd Dalloz, paris, 1971, p 289.

* ⁸ NSABUA TSHIABUKOLE, J : op cite, p 33.

* ⁹ NZOGOLA, N : introduction a la science politique, Ed objectif 80, Lubumbashi, 1971, p15.

* ¹⁰ MAX WEBER : économie et société, Edition de poche, Pocket, 1921, p 132.

* ¹¹RAYMOND ARON : paix et guerre entre les nations, Calman-Lévy, paris, 1962, p 58.

* ¹² SMAUTS. M-S : Dictionnaire des relations internationales, paris, Ed Dalloz, 2006, p 456.

* ¹³ BERTAND.B et MARIE CLAUDE :le détournement du monde, sociologie des sciences internationales, paris, Ed Dalloz, 1999, p 460.

* ¹⁴BUHLER, P : puissance et démographie ; la nouvelle donne, annuaire français des relations internationales Bruxelles, Ed, brulant, 2004, p 460.

* ¹⁵ BUHLER, P : op. Cite, p 461.

* ¹⁶BUHLER, P : idem, p 463.

* ¹⁷ HANS Morgenthau, cité par MULUMBATI, N : introduction à la science politique, Lubumbashi, Ed Africa, 1977, p45

* ¹⁸JOHN, M. Keynes : principes d'économie moderne, 2eme édition, Ed book, 2004, p490.

* ¹⁹ MAX WEBER: op .cite. P132.

* ²⁰RAYMOND ARON: op .cite, p58.

* ²¹COLW CLORK: The conditions of economic progress ,Cambridge university, press Cambridge,1941,p120

* ²²GILJUMS, hintergerber: In environmental science and policy, EDC science, 2010, p216.

* ²³ STEPHANE Rosière: Géographie, géopolitique et géostratégie distinction opératoire, ellipses, paris, 2001, p33.

* ²⁴ BEN NSHIYAK: Géographie actualisée, la république démocratique du Congo et l Afrique dans le monde contemporaine, 6eme secondaire académie expression presse, Kinshasa, 2006, p2

* ²⁵J, MOKENGO et L, MUMUNTU.M: Géographie 2eme secondaire, la RD Congo et l Afrique, mediaspaul, Kinshasa, 2011, p207-208.

* ²⁶ STEPHANE Rosière: op.cit, p47

* ²⁷DICTIONNAIRE UNIVERSEL, 1996-1997, p1404.

* ²⁸ LEON de Saint Moulin, S, J: panorama de l'histoire contemporaine, Ed, de la commission épiscopalede l'éducation chrétienne, Kin, 1983, p143.

* ²⁹ PHILIPPE Hugon: géopolitique de l'Afrique, Ed, Armand colin, paris, 2009, p26-27.

* ³⁰ BENOIT PARAUT: op cite, p79.

* ³¹ LACOSTE, Y: la géopolitique du sous-développement, géographie d'une crise, Ed. PUF, paris, 1965, p 32.

* ³²LACOSTE.Y: op.cit, p33.

* ³³BRUNSCHWIC.H: le partage de l'Afrique noire, Paris, question d'histoires, Flammarion, 1971, p32.

* ³⁴DIAKITE, M : le défi de l'intégration économique en Afrique de l'ouest, Ed harmattan, paris, 1998, p281.

* ³⁵BRUNSCHWIC.H : op. Cite, p33

* ³⁶NEW NIGERIA, 19 Mars 1981, 12 et 24 Mars.

* ³⁷Les relations françaises- nigérians. Extrait tiré sur internet.

* ³⁸NICOLAS.G : «le Nigeria, pole de reconstruction géopolitique, ou ligne de front entre chrétiens et musulman» in Hérodote, n65, 66, juillet 1992, paris, p 233-239.

* ³⁹KADONY.NK : Grand systèmes juridiques contemporains, cours dispensé en L2RI, UNILU, FSSPA, 2010-2011, p3.

* ⁴⁰ NICOLAS.G: art. Cite p250.

* ⁴¹NGOIE TSHIBAMBE.G : relations extérieures du Congo, cours dispensé en L1 RI, UNILU, FSSPA, 2007-2008, p3.

* ⁴²SYLVAIN.B : « la floraison de l'économie du Nigéria » In revue économique, paris, vol II, Tome IV, p43.

* ⁴³Le Nigéria envisage de demander l'autorisation auprès de l'organisation martine international de repousser les limites de ses eaux territoriale et de la zone économique exclusive

* ⁴⁴ BENOIT PARAUT : op. Cite. P 81.

* ⁴⁵SYLVAIN.B : op. Cite. P45.

* ⁴⁶Les relations français- Nigéria. Extrait tiré sur internet

* ⁴⁷ Http: /www.cia.gov/libraly/publications/the-world fact book/goes/in html.

* ⁴⁸ANTOINE Reverchon et ANDRE de Tricornot: pays émergents: après la chine, inde, brésil, à qui le tour? Le monde, 25janvier2010.

* ⁴⁹PINAR TANK: «the concept of rising powers «juin 2012.

* ⁵⁰AXELLE DEGANS: «les pays émergents qui font basculer le monde », science humaines, 17janviers 2013.

* ⁵¹JEAN-LOUIS Martin et SILVAIN Lac lias: « les prochains», constructif N 21, novembre 2008.

* ⁵²AGNES Rat similla:» les 10 économies africaines qui montent», Slate Africa 6 juin, 2012.

* ⁵³ JEAN-LOUIS Martin et SILVAIN Lac lias : op cite.

* ⁵⁴ NGOZI Okonjo: »Nigeria does have aproblemwith corruption» entretien de la ministre des finances du Nigeria pour CNN, 18 Avril 2013.

* ⁵⁵DIAKITE.M: op Cite, p287.

* ⁵⁶ JOLYON FORD : «Nigeria a pivotal power in emerging markets » African arguments, 1mai2012

* ⁵⁷ UYO SALIFU : « border porosity and Boko Haram as a regionalthreat » institute for security, studies (iss), 2mai2012

* ⁵⁸PIERRE Cherruau : « pourquoi le Nigéria fait peur à ses voisins », Slate Afrique, 06 aout 2012.

* ⁵⁹ GREGOIRE Djarmaila : « BokoHaram frappe à la frontière du Nigéria avec le Cameroun », Cameroun tribune, le 11 avril2012.

* ⁶⁰Boko Haram: regional force should Nigeria, BBC, le 1eremai 2012.

* ⁶¹ Deux islamistes nigérians tués à la frontière avec le Tchad, Slate Afrique, le 1^er aout 2012.

* ⁶² Le Cameroun et le Nigéria déterminés à sécuriser leur frontière commune, xinhua, le 07 avril 2011.

* ⁶³JEAN-MARC BALENCIE et ARNAULD DE LA GRANGE : Mondes rebelles-acteurs, conflits et violences politique, Michalon, paris, 1996, p310.

* ⁶⁴ OBANSAJO URGES G8:« commit to more deltrelief, and trade », the commonwealth, 07 juillet 2005.

* ⁶⁵OLUGBENGA Achiru: Nigeria s foreign Policy: new realties in a changing world.

* ⁶⁶FELIX Lima: exploring the prospect for peace in WestAfrica:is ECOMOG the solution, Alabama, mars 2012.

* ⁶⁷GILES Olakunle yabi : le rôle de la CEDEAO dans la gestion des crises politique et des conflits, Friedrich Ebert-stiftung, Abuja, 2010, p51.

* ⁶⁸FELIX Lima : op Cite, p15.

* ⁶⁹FELIX Lima : idem, p12.

* ⁷⁰ ANDRIEN Hart : Angola-Nigéria : les nouveaux rivaux, Slate Africa, 6juin 2012.

* ⁷¹AMEDU Ogbole: Nigeria's foreign Policy: in decline or robust, vanguard, 13 mai2013.

* ⁷² « Shehu Abdul kadi, un général multi-étoilé à l'assaut des jihadistes au mali », RFI, 30janvier, 2013.

* ⁷³ REMI Carayol, « guerre au mali : la MISMA, faible force », jeune Afrique, 16avril, 2013.

* ⁷⁴JRT, brigade africaine d'interventions rapide- l'Afrique trahie par ses armées, le phare, 29mai2013

* ⁷⁵ Voir notamment le rapport 2013 de Price Walter house Cooper.

* ⁷⁶TOMI Oladipo : « could Nigéria joinBrics nations », BBC, 26mars2013.