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é tude et réhabilitaton du système de climatisation en vue du refroidissement du LATE de l'ENSET de Douala

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par vaneck BOT BILL
Université de DOUALA - DIPET 2014
  

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39

1.6 CONCLUSION

Climatiser un local c'est créer une ambiance confortable pour des occupants en modifiant les paramètres de l'air à savoir : la température, l'humidité et la vitesse de l'air. Le confort pour un être humain est ressentit pour des températures comprises entre 20°C et 27°C et des humidités comprises ente 20 et 80%. Dans l'industrie frigorifique, il existe trois grands types de systèmes de climatisation : les systèmes autonomes, gainés et à eau. Il est à noter qu'avant de mettre sur pieds une installation de climatisation dans un local, il faut au préalable effectuer un bilan thermique : il s'agit du dimensionnement.

40

Chapitre 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTÈME DE CLIMATISATION
DU LATE DE L'ENSET

2.1 INTRODUCTION

Le choix d'une installation de climatisation ne se fait pas de manière hasardeuse, mais doit être le résultat d'un bilan thermique au bout duquel on obtient la puissance de l'installation. Ce chapitre consiste d'abord à identifier la centrale de climatisation du Laboratoire de Thermique et Environnement, ensuite à définir le cahier de charges et enfin à effectuer le bilan thermique.

2.2 INDENTIFICATION DE LA CENTRALE 2.2.1 Groupe de condensation

Nous avons commencé par l'unité extérieure. Nous remarquons immédiatement l'absence du motocompresseur, du condenseur, de la bouteille de liquide et des autres éléments annexes du groupe de condensation. Cette partie comporte uniquement le ventilateur du condenseur. Après un test de ce dernier, nous avons noté un fonctionnement normal.

2.2.2 Caisson de traitement d'air

Après l'ouverture du caisson de traitement d'air nous avons identifié la batterie froide, la batterie chaude, un humidificateur du type laveur d'air, un ventilateur de soufflage. Après les tests, nous avons constaté que l'humidificateur n'est pas raccordé à une alimentation à eau, le ventilateur de soufflage ne fonctionne pas et la batterie froide est perforée.

2.2.3 Coffret de commande

Après l'ouverture du coffret de commande nous avons juste pu remarquer le manque de trois lampes de signalisation. Et tout le reste était en fonctionnement normal c'est-à-dire contacteurs, raccordement des fils et disjoncteur.

41

2.2.4 Circuit électrique

Nous avons également trouvé le schéma du circuit de commande collé sur le coffret de commande.

34

1

A1

A1

KM1

X1

A1

A1

A2

X1 X1 X1

X2 X2 X2

A2

2

A2

X2

A2

2

43 97

97

97

F11

F22

F33

44 98

98

98

 

Q1

N PH

HP BP

96 F2

F1

95

95

23

96

F3

95

96

0 1

33

67

B3

>

KM1

24

S3

KM1

KM4

68

S1

13

S2

KM1

14

11

1

KM4

12

KM1 KM2 KM3 KM4 Y R H1 H2 H3 H4

Figure 2.1 circuit de commande de la centrale

42

Légende du circuit de commande L/N : alimentation monophasé

F1 : contact du relais thermique de protection du compresseur

F2 : contact du relais thermique de protection du moteur ventilateur du condenseur

F3 : contact du relais thermique de protection du moteur ventilateur de soufflage

B1/B2 : Pressostat combiné basse pression de sécurité

B3 : thermostat de régulation

S1/S2 : boutons poussoirs arrêt et marche.

R : résistance électrique

KM1, KM2, KM3, KM4 : bobine de commande des moteurs de compresseur, ventilateur du condenseur, ventilateur de soufflage et mode chauffage.

Fonctionnement

Une impulsion sur le bouton S2 provoque l'alimentation de la bobine de commande du groupe. L'alimentation de cette bobine provoque :

· La fermeture du contact 13-14 de KM1 pour l'auto-maintien

· La fermeture du contact 23-24 de KM1 pour l'alimentation de la bobine de commande du moteur ventilateur du condenseur

· La fermeture du contact 43-44 de KM1 pour la signalisation de la marche réfrigération H2.

L'excitation de la bobine de KM2 provoque le fonctionnement du moteur ventilateur du groupe.

Une impulsion sur S3 entraine la mise sous tension de la bobine du contacteur des résistances chauffantes KM4. Ceci ayant pour effet :

·

43

L'ouverture du contact 11-12 de KM4 provoquant l'arrêt du compresseur et du moteur ventilateur du condenseur

· La fermeture retardée du contact 67-68 de KM4 provoque la mise en marche retardée des résistances chauffantes et du voyant de signalisation H3.

Le moteur ventilateur de soufflage fonctionne 24 h/24.

Au regard du diagnostic effectué, nous ne pouvons même pas faire un test global de l'installation la pièce maitresse (le compresseur) est absente. Il est donc indispensable de redéfinir un cahier de charges du laboratoire et établir un bilan thermique du local afin de déterminer la puissance frigorifique et la puissance du groupe de condensation à installer.

2.3 CAHIER DE CHARGES [7]

Avant d'effectuer le bilan thermique de climatisation, on devrait d'abord connaitre tous les facteurs qui pourront affecter son évaluation. Ainsi, on pourra déterminer l'installation la plus économique et efficace. Nous prendrons donc en considération un certain nombre d'éléments à savoir :

- Orientation du local

- Dimensions du local

- Matériaux de construction

- Les conditions à maintenir dans le local

- Destination des locaux

- Fenêtres, Portes

- Occupants

- Eclairage

- Appareils ménagers, moteurs

44

2.3.1 Orientation du local

il s'agit de la situation des locaux à conditionner par rapport aux points cardinaux, immeubles voisins produisant de l'ombre, surface réfléchissantes. En nous servant de la boussole nous avons repéré l'orientation du local d'après le plan suivant.

Plan d'architecture

Figure 2.2 plan du laboratoire

2.3.2 Dimensions du local

Longueur : 12m

Largeur : 7m

Hauteur sous plafond : 3,25m

2.3.3 Matériaux de construction

- Les murs et cloisons sont en agglomérés creux de 20 cm avec induits extérieur et intérieur.

45

- Les fenêtres sont en vitrage simple : les dimensions sont de 1,8 x 3,2 soit une surface de 11,52 m2 sur le mur Nord et 0,6 x 3,2 soit une surface de 3,84 m2 sur le mur Sud.

- La porte P1 du laboratoire d'Electrotechnique est en contre plaqué avec 3,2 cm d'épaisseur en châssis double avec encadrement en bois de surface et de dimensions 1x2,1

- La porte du LATE est en métal de 2mm d'épaisseur et de dimensions 1,9 x 2,1 soit 3,99 m2.

- La porte du bureau du LATE est en contre plaqué avec 3,2 cm d'épaisseur en

châssis double avec encadrement en bois de surface et de dimensions 1x2,1

- La toiture est en tôle galvanisée avec solivage.

- Le plafond du LATE est en panneau préfabriqué en sciure de bois.

- Le plancher est en béton coulé de 10 cm avec une chape de ciment.

2.3.4 Couleurs des matériaux Les murs sont peints en blanc cassé. 2.3.5 Conditions extérieures

Le local est délimité à l'Ouest par le laboratoire d'électrotechnique et le bureau des professeurs, les parois Est et Sud sont exposées au soleil. La face Nord bénéficie de l'ombrage créé par les arbres. La température extérieure est de 32°C et l'humidité relative est 80 %.

2.3.6 Conditions intérieures

La température à maintenir dans le local est de 26°C et l'humidité relative : 51,3%. 2.3.7 Utilisation des locaux

Ce local est destiné à accueillir une quarantaine d'étudiants assis au repos pendant les heures de cours (9 heures de temps par jour).

46

2.3.8 Éclairage

Il est assuré par 60 lampes fluorescentes de 18 W chacune.

2.3.9 Appareils ménagers

Ce local accueil une moyenne de 5 ordinateurs par jour.

2.3.10 Renouvellement d'air

Le renouvellement d'air s'effectue de façon naturelle et par ouverture des portes.

2.4 ÉTABLISSEMENT DU BILAN THERMIQUE DE CLIMATISATION [4] [7]

2.4.1 Base de données climatiques 2.4.1.1 Mois de base [7]

L'évaluation du bilan thermique est basée sur l'estimation des gains externes et internes pendant le mois le plus chaud appelé mois de base. Pour la ville de Douala, le mois de base est Février.

2.4.1.2 Conditions extérieures de base

Le bilan thermique de conditionnement d'air doit être défini dans les conditions

dites extérieures de base. En ce qui concerne la ville de Douala, la température

extérieure sèche est de 32°C. La température humide extérieure humide est de 29°C.

Les autres caractéristiques sont :

- L'humidité relative ; Hr = 80%

- L'enthalpie ; h = 94,37 kJ/kgas

- La température de rosée ; Tr = 28,11°C,

- Le volume spécifique v = 0,90 m3/kgas,

- La teneur en eau ; w= 24,29g/kgas.

47

2.4.1.3 Conditions intérieures de base

Ce sont les conditions normales recommandées pour les applications courantes en vue du confort thermique dans les bâtiments climatisés; à Douala la température intérieure sèche est de 26°C. L'humidité relative est de 51,3%, la température humide intérieure est de 26°C. Les autres caractéristiques sont :

- L'enthalpie ; h = 53,63 kJ/kgas

- L'humidité relative ; Hr = 51,3%

- La température de rosée ; Tr =18,98°C,

- Le volume spécifique v = 0,8617 m3/kgas

- La teneur en eau ; w= 10,78g/kgas

2.4.1.4 Détermination des propriétés thermodynamiques des matériaux de construction

Les murs du local sont en agglomérés creux de 20 cm avec induits extérieur et intérieur donc ont coefficient global de transmission de 2.09 W/m2.°C. La porte du laboratoire d'Electrotechnique et celle du bureau du LATE sont en contre plaqué avec 3,2 cm d'épaisseur en châssis double avec encadrement en bois de surface et de dimensions 1x2,1 le coefficient global de transmission est de 1,86 W/m2.°C. La porte du LATE est en métal de 2mm d'épaisseur et son coefficient de transmission de chaleur est 5,84 W/m2.°C. Le plafond du LATE en panneau préfabriqué en sciure de bois a un coefficient de transmission de 2,41 W/m2.°C. Et le coefficient de transmission du plancher est 1,75 W/m2.°C.( D'après le tableau 1 en annexe).

2.4.2 Calcul des charges thermiques

2.4.2.1 Heure de charges de réfrigération maximale

L'intensité du rayonnement solaire est maximale sur le mur et le vitrage Sud à 12h, sur le mur Est à 11h et sur le mur Nord à 12h. Nous pouvons donc dresser le tableau suivant en se servant des valeurs du tableau 7 en annexe : [7]

48

Tableau 2.1 détermination de l'heure de réfrigération

Mur

 

heure

 

Rm(W/m2)

Rv(W/m2)

Sm(m2)

Sv(m2)

Qt (W)

E

 

11h

 

317

273

 

40,3

0

 

12 775,1

S

 

11h

 

330

284

 

16,21

3,84

 

6 439,86

N

 

11h

 

253

 

222

12,43

 

11,52

5 702,23

Total

 
 
 
 

24 916,96

E

 

12h

 

272

234

 

40,3

0

 

10 961,6

S

 

12h

 

359

309

 

16,21

3,84

 

7 005,95

 

N

 

12h

272

 

234

12,53

 

11,52

6 103,84

Total

 
 
 
 

24 026,4

 

Rm : intensité du rayonnement solaire sur le mur en W/m2

Rv : intensité du rayonnement solaire sur la vitre W/m2

Sm : surface des murs en m2 Sv : surface des vitres en m2

Qt : charges thermiques totales en W

D'après le tableau précédent, on constate que l'intensité du rayonnement solaire sur toutes les parois est maximale à 11h d'où notre heure de bilan du LATE est 11 heures.

2.4.2.2 Charges thermiques externes

Il s'agit des apports thermiques qu'il faudra combattre dont la provenance est

l'extérieur de la pièce.

49

2.4.2.2.1 Apport de chaleur par transmission à travers les parois extérieures (murs, toit, plafond et plancher) et les vitrages : Q1

Q1 = K S ?*

K : est le coefficient global de transmission de la paroi ou du vitrage en W/m2.°C. S : est la surface du mur ou de la fenêtre considérée en m2

?* : est l'écart de température entre les deux milieux considérés en °C.

En se servant du tableau 2 en annexe on a pu dresser le tableau ci-dessous qui nous donne les différents apports à travers chaque paroi.

Tableau 2.2 calcul des apports par transmission à travers les parois.

 

Coefficient de
transmission( K)

Surface S en m2

Ecart de
température

?è en °C

Q en W

Mur Sud

2,09

16,21

6

203,2734

Vitrage Sud

5,8

3,84

6

133,632

Porte Sud

5,84

3,99

6

139,8096

Mur Est

2,09

40,3

6

505,362

Mur Nord

2,09

12,53

6

157,1262

Vitrage Nord

5,8

11,52

6

400,896

Mur Ouest 1

2,09

23,9

3

149,853

Mur Ouest 2

2,09

10,9

0

0

Porte Ouest 2

1,86

2,1

0

0

 

50

Porte Ouest 1

1,86

2,1

3

11,718

Plancher

1,75

84

-6

-882

Plafond

2,41

84

9

1 821,5

total

2 322,04

 

Q1 = 2 322 W

2.4.2.2.2 Apport de chaleur par rayonnement solaire à travers les parois

Q2 = á. F. S. Rm (1)

2.4.2.2.3 Apport de chaleur par rayonnement solaire à travers les vitres

Q2 = á. g. S.Rv (2)

á : Coefficient d'absorption de la paroi

g : Facteur de réduction en fonction du mode de protection de la fenêtre

F : facteur de rayonnement solaire sur le mur

Rm : intensité du rayonnement solaire absorbé par une unité de surface de la paroi

Rv : intensité du rayonnement solaire absorbé par une unité de surface de la vitre

Le coefficient d'absorption a dépend de la couleur et la nature du mur tableau 3 en annexe et le facteur de rayonnement solaire F indique la part de chaleur absorbée par la surface et transmise à travers le mur du local (tableau 4 en annexe). La valeur du rayonnement dépend de :

- La latitude sous laquelle le local se trouve

- L'orientation du mur

- L'heure pour laquelle le calcul sera effectué

- Apport de chaleur par rayonnement sur le vitrage

Le tableau ci après résume le calcul des apports par rayonnement solaires

51

Tableau 2.3 Calcul des apports de chaleur par rayonnement solaire

paroi

Coef

d'absorptio n

Facteur de

rayonnement ou de réduction

Intensité du

rayonnement

surface

Q(W)

Mur Est

0,4

0,105

317

40,3

536,55

Mur sud

0,4

0,105

330

16,21

224,67

Mur Nord

0,4

0,105

253

12,53

133,14

Porte sud

0,4

0,105

330

3,99

55,30

Vitre Nord

1

1

222

11,52

2 157,44

Vitre Sud

1

1

284

3,84

1090,56

Total

5 112,86

 

Q2 = 5 113 W

2.4.2.2.4 Apport de chaleur par renouvellement d'air et infiltration

Le renouvellement d'air dans un local climatisé est nécessaire pour des problèmes hygiéniques. Il se fait en règle générale par la ventilation (naturelle ou mécanique) des locaux ainsi que par infiltration, introduisant de l'air extérieur dans le local climatisé. Il est source d'apport de chaleur sensible et latent dans le local à conditionner (tableau 5 en annexe). [7]

Gains sensibles Q3 Q3 = qv. (0e - 0.).0, 33

qv = débit d'air extérieur de renouvellement

52

Oe = température extérieure de base Oi = température intérieure de base

Comme la ventilation au moment du renouvellement d'air est naturelle le débit volumique est un volume de la pièce par heure. Or le volume du laboratoire est de 273

m3

Q3 = 541 W

Gains latents Q4 Q4 = qv. (We -- W;).0, 84

qv = débit d'air extérieur de renouvellement en m3/h we = teneur en eau de l'air extérieur g/kg air sec wi = teneur en eau de l'air intérieur g/kg air sec

Q4 = 2598 W

2.4.2.3 Charges thermiques internes

2.4.2.3.1 Apports de chaleur par les occupants - Gains sensibles Q5

Q5 = n.Csoc

n : nombre d'occupants

Csoc : chaleur sensible par occupant

Pour des salles d'enseignement, la densité d'occupation est de 0,67. Nous considérons que seules les trois quart de la surface de notre laboratoire sont occupée. Ce qui nous donne un nombre de personnes sensiblement égal à 43. Etant

53

donné que les occupants sont assis au repos, la chaleur sensible par occupant sera égale à 62 W par personne. Et on fera une minoration de 10% compte tenu du fait que les occupants sont mixtes (tableau 5 en annexe). [2]

Q5 = 2 399W

- Gains latents Q6

- Q6 = n.Cloc

n : nombre d'occupants

Cloc : chaleur latente par occupant

Etant donné que les occupants qui sont au nombre 43 sont assis au repos. Cloc sera égal à 40 W. Et en tenant compte du public mixte on fera une minoration de 10%.

Q6 = 1548 W

2.4.2.3.2 Apports par éclairage (Q7)

L'éclairage est assuré par 60 tubes fluorescents de 18 W chacun.

Q7 = 1, 25 n P

Q7 = 1422 W

2.4.2.3.3 Apports de chaleur par les équipements Q8

En considérant que la salle est censée accueillir 5 ordinateurs pendant 9 heures par jour, on a résumé les calculs dans le tableau suivant :

54

Tableau 2.4 calcul des charges thermiques dues aux équipements

 

Nombre

qs (W)

ql(W)

Cu (%)

Qs(W)

Q1(W)

Ordinateur

5

250

0

37,5

478,75

0

 

qs : chaleur sensible par ordinateur ql : chaleur latente par ordinateur Cu : coefficient d'utilisation Qs : chaleur sensible totale Ql : chaleur latente totale

Q8 = 478 W

- Charges latentes totales : Ql =Q4 + Q6 = 3 646W

- Charge sensibles totales : Qs = Q1+Q2+Q3+Q5+Q7+Q8= 12 588W - Charges thermiques totales Qt = Qs + Ql

Qt = 16 234 W

2.4.3 Détermination de la puissance du compresseur

Après consultation d'un catalogue du constructeur COPELAND, on peut proposer la puissance du compresseur fonctionnant au R22 à installer de puissance 4,058 KW soit 5,514 CV et un coefficient de performance 4.

55

2.5 CONCLUSION

Après avoir établi le cahier de charges et effectué tous les calculs relatifs au bilan thermique de climatisation, on constate qu'il faut évacuer une puissance 16,234 kW de chaleur ce qui nécessitera un compresseur de puissance 4,058 kW selon le constructeur COPELAND. Une fois que le compresseur est sélectionné, il reste maintenant à effectuer les travaux de mise en route de l'installation.

Chapitre 3 RÉHABILITATION ET EXPÉRIMENTATION

56

3.1 INTRODUCTION

La réhabilitation de la centrale de climatisation passe par le remplacement des composants défectueux et l'installation des nouveaux équipements dimensionnés. Dans le présent chapitre, nous indiquerons quelques généralités sur la maintenance, nous présenterons ensuite les travaux effectués, enfin nous en analyserons les résultats.

3.2 Travaux de mise en marche

3.2.1. Montage du groupe de condensation

À la suite du bilan, nous avons d'abord fait une grille métallique de sécurité en barres de fer enduit d'antirouille. Ensuite, nous avons acheté tous les éléments nécessaires. Après avoir placé le groupe de condensation de puissance sus cité, de marque COPELAND dans l'espace prévu à cet effet, nous avons réalisé des collets coniques pour raccorder par boulonnage la sortie condenseur (3/8»), l'aspiration du compresseur (3/4») mais aussi le déshydrateur. Par la suite, nous avons réalisé des coudes grâce aux gourdins à cintrer adaptés à chaque section de tube, des évasements de dudgeons pour les raccordements par brasage oxyacétylénique au cuivre en utilisant aussi des coudes préfabriqués de 9Ø°. C'est ainsi que nous avons relié la sortie du condenseur au détendeur, ce dernier à la batterie froide et la batterie froide au compresseur.

3.2.2. Amélioration des éléments du caisson de traitement d'air

L'amélioration des éléments du caisson de traitement d'air est passée par le nettoyage du filtre à air, l'accommodation de la batterie froide et du ventilateur de soufflage.

3.2.2.1. Batterie froide

Nous avons mis sous pression liquide au R22, la batterie froide et nous y avons identifié une fuite ce qui nous a amené démonter le composant. La fuite étant sur un tube transversal caché par les ailettes, nous avons dû couper et enlever celles-ci sur une zone pour parvenir à ladite fuite que nous avons colmatée par brasage oxyacétylénique à l'aluminium. Puis, d'autres micros fuites ayant été découvertes au niveau des raccordements aluminium-cuivre (entrée et sortie de la batterie froide), nous les avons colmatées grâce à de l'ara métal.

Figure 3.1 : colmatage de la batterie froide

57

58

La batterie froide étant étanche, nous avons redressé les ailettes avec un peigne et nous l'avons replacée dans le caisson de traitement d'air.

Figure3.2 : montage de la batterie froide 3.2.2.2. Ventilateur de soufflage

Le moteur du ventilateur de soufflage ne fonctionnait pas lorsque nous l'avons mis sous tension car un enroulement était coupé. Alors, nous l'avons démonté, fait rebobiner et réinstaller. Or, lors de la réinstallation, la courroie de liaison entre le ventilateur centrifuge et son moteur s'est coupée, nous l'avons simplement changée par une autre ayant le même diamètre.

3.2.3 Modification du réseau aéraulique

Étant donné que le bilan thermique effectué ne prenait plus en compte le bureau, nous avons dû fermer la bouche de soufflage qui y était. Pour ce faire, ayant placé la laine de verre en sandwich entre les feuilles d'aluminium coupées de manière circulaire et à l'aide de la colle forte, nous avons fermé l'ouverture.

3.2.4 Nettoyage de l'installation

· Nettoyage externe (dépoussiérage et peinture)

Il consiste à dépoussiérer les surfaces extérieures propres, nous avons utilisé une solution détergente appropriée pour les débarrasser de toute forme de saleté.

59

Après les opérations de colmatage de la batterie froide, nous avons constaté que les ailettes de celle-ci étaient encrassées. Nous avons donc procédé à leur redressement moyennant une brosse à ailettes, suivi d'une pulvérisation d'une solution détergente (eau + soude caustique) et un rinçage à l'eau.

Nous avons recouvert la grille de protection du groupe de condensation d'une couche de peinture anticorrosion.

· Nettoyage interne (purge)

Afin d'éliminer du circuit fluidique tout corps dont la présence était susceptible d'empiéter sur le bon fonctionnement de celui-ci (huile, boues, particules solides, ...), nous avons procédé à la purge de l'installation en introduisant du R22 dans le circuit.

3.2.5 Tirage au vide et test d'étanchéité sous vide

Afin d'éliminer du circuit toute trace d'air et d'humidité éventuellement survenus dans le circuit lors des différentes interventions à savoir montage du groupe de condensation, raccordement du détendeur et de l'évaporateur, le tirage au vide de l'installation est impératif. C'est ainsi que nous avons raccordé une pompe à vide au niveau des vannes de service du compresseur moyennant un jeu de manifold. L'installation étant à l'arrêt, nous avons mis en marche la pompe à vide. Après 45 minutes la pression est descendue à -1bar, pression lue sur le manomètre, correspondant à la pression du vide.

Après l'arrêt de la pompe à vide, la stabilité de la pression du vide nous a permis d'avoir une idée précise sur l'étanchéité des joints ainsi que celle des raccords.

3.2.6 Pré-charge, test d'étanchéité sous pression et recherche des fuites éventuelles

Afin de procéder à la recherche des fuites éventuelles, nous avons cassé le vide en introduisant dans le circuit le fluide frigorigène, ramenant ainsi la pression à 2,5 bars, le compresseur étant à l'arrêt. Cet ainsi qu'après 60 minutes, nous avons remarqué que

la pression est restée stable, témoignant ainsi du bon raccordement des pièces et des bonnes opérations de brasure. Nous avons poussé la recherche des fuites éventuelles à l'aide de la mousse savonneuse, mais en vain. Il ne nous restait plus qu'à compléter la charge.

60

Figure3.3 : Charge en fluide frigorigène vapeur à l'aspiration du compresseur

3.2.7 Complément progressif de charge

Afin d'atteindre le régime normal de marche de l'installation, nous avons

procédé premièrement à une charge en phase liquide au niveau de la vanne de départ liquide de l'installation, ensuite par une charge en phase vapeur au niveau de la vanne d'aspiration du compresseur, ceci progressivement jusqu'à atteindre le régime normal de marche du compresseur correspondant à une pression d'aspiration de 4 bars. Nous avons également contrôlé la charge moyennant une pince ampèremétrique, indiquant l'intensité absorbée par le compresseur d'une valeur de 6,5 A ce qui est en conformité avec celle indiquée sur la plaque signalétique du compresseur.

3.4 CONCEPTION ET REALISATION DU CIRCUIT ELECTRIQUE

3.4.1 Circuit de commande

61

Figure 3.4 circuit de commande

62

Nomenclature

L/N : alimentation monophasé

F1 : contact du relais thermique de protection du groupe de condensation

F2 : contact du relais thermique de protection du moteur ventilateur de soufflage

B1 : Pressostat haute pression de sécurité

B2 : Pressostat basse pression de sécurité

B3 : carte électronique

S1/S2 : boutons poussoirs arrêt et marche.

KM1, KM2 : bobines de commande du groupe de condensation et du ventilateur de soufflage.

H1 : lampe de mise sous tension

H2 : lampe de signalisation de la marche réfrigération

H3 : lampe de signalisation de défaut du groupe de condensation Fonctionnement

Une fois sous tension la lampe H1 signale la mise sous tension

Une impulsion sur le bouton S1 provoque l'alimentation de la bobine de commande du moteur ventilateur de soufflage. Cette dernière provoque à son tour :

· L'excitation de la bobine de KM1 provoque le fonctionnement du ventilateur de soufflage

· La fermeture du contact 13-14 de KM2 pour l'auto-maintien

· La fermeture du contact 23-24 de KM2 pour l'alimentation de la bobine de commande du groupe

Si la température dans la salle est supérieure à celle désirée, la sonde thermostatique alimente le groupe via la carte ; le groupe démarre et H2 signale la marche

réfrigération. Lors du fonctionnement s'il y a un défaut de pression B1 et B2 vont désalimenter le groupe de condensation.

Si la température est atteinte dans la salle, le thermostat de la carte électrique désalimente le groupe, pendant cette régulation, le ventilateur continue à brasser l'air dans la salle ; une fois que la température est remontée le thermostat réalimente le groupe.

Si la batterie froide contient du givre, la sonde antigel détecte et la carte met le groupe à l'arrêt .

3.4.2 Circuit de puissance

63

Figure 3.5 : Circuit de puissance

64

Nomenclature

L1, L2, L3 : Alimentation triphasée

Q1 : Sectionneur à fusible

KM1, KM2 : contacteurs d'alimentation du groupe et du ventilateur de soufflage

F1, F2 : Relais thermique de protection du groupe et du ventilateur de soufflage

M1 : Compresseur triphasé

M2 : Moto ventilateur du groupe monophasé

M3 : Moto ventilateur de soufflage triphasé

3.5 EXPÉRIMENTATION

3.5.1 Mesures des températures et des hygrométries

La mesure de la température de l'air s'effectue à l'aide d'un thermomètre alors que l'humidité est mesurée par un appareil appelé hygromètre. Dans notre cas nous disposons d'un thermo-hygromètre qui permet d'avoir la température ambiante et l'hygrométrie de l'air. Nous avons effectué des relevés après avoir mesuré la température et l'humidité pendant huit heures en présence de 43 personnes dans le local à l'intérieure, au soufflage, à la reprise, à la sortie de la batterie froide et à l'extérieur.

3.5.1.1 Mesures à l'extérieur

On a relevé les données dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3.1 Relevé de température et humidité de l'air extérieures à la date du 30

mai 2014

horaire

9h

10h

11h

12h

13h

14h

15h

16h

moyenne

humidité relative en %

73

74

74

72

70

64

65

65

69,62%

Température en °C

30,4

31,8

31,5

31,3

32,5

33,6

31,7

31,3

31,76°C

65

Ces données nous ont permis de dresser les courbes suivantes :

33

32

31

76

74

72

70

68

66

64

62

60

58

heure

température en °C

34

30

29

heure

28

9 10 11 12 13 14 15 16

humidité relative en %

9 10 11 12 13 14 15 16

Figure 3.6 variations de température et humidité relative de l'air extérieur

On peut constater que l'hygrométrie de l'air diminue au cours de la journée ; et la température oscille mais atteint sa valeur maximale à 14 heures.

66

3.5.1.2 Mesures à l'intérieur

On a relevé les données dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3.2 Relevé de température et humidité de l'air intérieur à la date du 30 mai

2014

horaire

9h

10h

11h

12h

13h

14h

15h

16h

moyenne

humidité relative en %

72

71

61

59

56

53

51

46

58,26%

Température en °C

29

28,1

26,6

26,1

26

26,3

26

26

26,7°C

Ces données nous ont permis de dresser les courbes suivantes :

tempérarure en °C

30

heure

9 10 11 12 13 14 15 16

29

28

27

26

25

24

humidité relative en %

80

70

60

50

40

30

20

10

0

9 10 11 12 13 14 15 16

heure

Figure 3.7 variations de température et humidité relative de l'air intérieur

67

L'air intérieur est considérablement déshumidifié, soit de 72% à 46%. La température diminue jusqu'à 14 heures puis remonte légèrement.

On peut expliquer cette remontée de température par le graphe ci-dessous :

heure

temprérature extérieure

temprérature intérieure

9 10 11 12 13 14 15 16

40

35

30

25

20

15

10

5

0

Figure 3.8 comparaison des variations des températures extérieure et intérieure

La température extérieure a une nette influence sur la température intérieure. A 14 heures la température extérieure a grimpé, et les charges thermiques ont donc augmenté dans la salle ; ce qui a provoqué une augmentation de température.

3.5.1.3 Mesures au soufflage

Les données que nous avons relevées sont consignées dans le tableau suivant : Tableau 3.3 Relevé de température et humidité de l'air soufflé à la date du 30 mai

2014

horaire

9h

10h

11h

12h

13h

14h

15h

16h

moyenne

humidité relative en %

74

72

56

54

50

48

46

41

55,12%

Température en °C

29,7

19,3

18,3

17,5

17,7

18,1

17,7

17,1

19,42°C

68

À partir de ces données on peut construire les graphes suivants :

80

70

60

50

40

30

20

10

0

1 2 3 4 5 6 7 8

température en °C

35

température de l'air soufflé

1 2 3 4 5 6 7 8

30

25

20

15

10

5

0

heure

humidité relative

humidité relative d'air soufflé

heure

Figure 3.9 variations de température et humidité relative de l'air soufflé

L'hygrométrie diminue progressivement au soufflage. Tout comme la température de l'ambiance celle du soufflage augmente légèrement lorsque les charges thermiques externes sont au maximum.

69

3.5.1.3 Mesures à la reprise

Tableau 3.4 Relevé de température et humidité de l'air repris à la date du 30 mai

2014

horaire

9h

10h

11h

12h

13h

14h

15h

16h

moyenne

humidité relative en %

72

72

55

52

50

46

46

45

54,75%

Température en °C

29

27,4

26,7

26,5

26,1

26,6

26,2

26,1

26,8°C

température en °C

30

29

28

27

26

25

24

heure

9 10 11 12 13 14 15 16

humidité relative en %

40

80

70

60

50

30

20

10

0

heure

9 10 11 12 13 14 15 16

Figure 3.10 variations de température et humidité relative de l'air repris

Tout comme dans l'ambiance, et au soufflage, l'air repris perd de l'humidité au cours du temps. Et la température varie de la même façon.

3.5.1.4 Mesures à la sortie de la batterie froide

Tableau 3.5 Température à la sortie de la batterie froide

horaire

9h

10h

11h

12h

13h

14h

15h

16h

Température en °C

10,5

10,4

10,4

10,3

10,5

11,8

10,7

10,3

Température moyenne 10,61°C

La température moyenne à la sortie de la batterie froide est de 10,61°C.

NB : A l'aide d'un thermomètre de contact nous avons mesuré la température de surface batterie froide. Elle est de 6,2°C.

3.5.2 Circuit fluidique

3.5.2.1 Tracé

70

Figure 3.11 tracé du circuit fluidique

Légende

1- Motocompresseur hermétique à piston

2- Condenseur à air forcé

3- Déshydrateur

4- Détendeur capillaire

5- Evaporateur à détente directe

6- Pressostat de sécurité basse pression

7- Pressostat de sécurité haute pression 3.5.2.2 Exploitation

A l'aide d'un thermomètre de contact, nous avons mesuré les températures sur les tuyauteries et nous avons déduis la température du fluide frigorigène en effectuant une différence de 6,5°C d'après [6]. Nous avons ainsi dressé le tableau ci-dessous :

Tableau 3.5 Températures du fluide frigorigène

Points

A

B

C

D

E

F

Température de surface en °C

16,5

87,1

64

44,5

36,1

6,5

Température du fluide
frigorigène en °C

10

93,6

70,5

50

42,6

0

71

Et nous avons ainsi utilisé ces données pour tracer le cycle sur le diagramme suivant :

E

t

D

A

C

B

72

Figure 3.12 tracé du cycle sur le diagramme enthalpique

3.6 PROPOSITION D'UN PLAN DE MAINTENANCE

3.6.1 Ensemble

Moto compresseur hermétique scroll

Condenseur

MINI CENTRALE DE
CLIMATISATION DU
LATE

Caisson de traitement
d'air

Réseau de
tuyauteries

Groupe de
condensation

Moteur condenseur

Pressostat haute
pression de sécurité

Pressostat basse
pression de sécurité

Filtre à air Batterie froide

Moteur

Ventilateur centrifuge

Détendeur capillaire Déshydrateur

Amaflex

 
 
 

Fibre minéral (isolant)
Tôle d'acier galvanisé

Revêtement métallique

 

Gaine de

distribution d'air

Carte électronique Contacteurs

Circuit électrique

Relais thermiques
Conducteurs et câbles

73

Bouton poussoir
marche et arrêt
Disjoncteur
magnétothermique

Douilles et lampes

3.6.1.1 Sous ensemble groupe de condensation

 

Arbre moteur

 

Palier

Spirales (fixe et mobile)

Moto compresseur
hermétique scroll

 

Tourillon

Pompe à huile

Éléments de raccordement

Groupe de
condensation

Condenseur

Moteur condenseur

Tube en cuivre Ailettes aluminium

Stator Rotor

Collecteur

Balais

Pales du ventilateur

Pressostats

Tiges de réglage

Ressorts Soufflet

74

Raccord de prise de pression

Bornes de raccordement

3.6.1.2 Sous ensemble Caisson de traitement d'air

Batterie froide

Tube aluminium

Ailette aluminium

Stator

Rotor

Filtre à air

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Aubes

 
 
 
 
 
 
 

Volute

Ventilateur centrifuge

 
 
 
 

Roue

 
 
 
 
 

Ouïes (aspiration et refoulement)

 
 
 

Caisson de traitement
d'air

Moteur

Relais thermiques

Transformateur

Carte électronique

Sonde antigel

Sonde thermostatique

Relais

Contacts

Contacts

Bobine

Circuit magnétique

Disjoncteur
magnétothermique

Conducteurs et câbles

Âme conductrice en cuivre

Enveloppe isolante en PVC

Contacts

Bilame

Contacts

Circuit électrique

Contacteur

75

3.6.1.3 Sous ensemble circuit électrique

Boite de raccordement Enroulements

Arbre

Courroie de transmission

76

3.6.2 Maintenance préventive systématique

FREQUENCE

D'INTERVENTION

OPERATIONS

Tous les mois

Tous les trois mois

Tous
les six
mois

Tous
les ans

Niveau de
maintenance

Nettoyer les ailettes des échangeurs (évaporateur et condenseur) avec un compresseur à air ou un kacher

 
 


·

 

2

Mesurer les valeurs des intensités de
courant aux bornes de chaque
moteur à l'aide d'une pince
ampéremétrique et comparer à la
valeur affichée


·

 
 
 

2

Vérifier la tension d'alimentation du

réseau


·

 
 
 

2

Nettoyer les filtres à air


·

 
 
 

1

Mesurer la valeur de la capacité du
condensateur et la comparer à la
valeur affichée

 


·

 
 

2

Vérifier les aubes de la turbine

 
 


·

 

2

Mesurer la pression de
condensation, la pression
d'évaporation et évaluer le taux de
compression


·

 
 
 

2

Test de la carte électronique par la
vérification de l'état des sondes

 


·

 
 

2

Mesurer la surchauffe et le sous
refroidissement et la comparer à la
valeur normale

 
 


·

 

2

Purge du tuyau d'évacuation des
condensats

 
 


·

 

2

Dépoussiérage


·

 
 
 

1

77

3.6.3 AMDEC Machine

Date de l'analyse :

30/05/2014

Système : mini centrale de climatisation du LATE

Sous système : groupe de condensation et réseau de tuyauterie

Eléments

fonction

Mode de
défaillance

Cause de la
défaillance

Effet de la
défaillance

détection

Criticité

Action
correctives

F

G

N

C

Moto compresseur

Aspire les vapeurs froides venant de
l'évaporateur, les comprimes et les
refoule a haute température et à haute
pression

Pas de
rotation

Moteur hors
service

Arrêt de la
machine

Multimètre
Visuel
audition

1

3

3

9

Remplacer
le moteur

Absence de
commande

Arrêt du
compresseur

1

1

2

2

Revoir le
câblage
électrique

Pas

d'alimentation

Pas de
rendement

Usure des pièces
mécanique

Baisse anormale
de la HP
augmentation
anormale BP

Manomètre

1

2

3

6

Remplacer
le moteur

Condenseur

Liquéfie les gaz surchauffés venant du
compresseur

encrassé

Ailettes sales ou
froissés

SR faible
HP élevé

Thermomètre
Manomètre

2

1

2

4

Nettoyer le
condenseur

78

Moteur condenseur

Assure le refroidissement du
condenseur par ventilation

Pas de
rotation

Pas

d'alimentation

Baisse de la
production
frigorifique

Multimètre

1

1

3

3

Replacer
capacité

Moteur hors
service

visuel

1

2

1

2

Remplacer
le moteur

Rotation
faible

Condensateur
défectueux

SR faible
HP élevé

visuel

1

2

2

4

Filtre déshydrateur

Absorbe les impuretés et l'humidité
contenue dans le circuit fluidique

Obstrué

Adsorbant
saturé

Excès d'impuretés
et d'humidité
dans le circuit

BP faible
SC élevé
SR très bon

Test

1

1

3

3

Remplacer
l'élément

Isolant amaflex

Isole thermiquement la conduite
d'aspiration

Effrité

Environnement

Augmentation
anormale de SC

Visuel

1

1

2

2

Changer
l'amaflex

tuyauteries

Circulation du fluide frigorigène

fuites

Inétanchéité

BP faible
HP faible
SC élevé

Mousse de
savon

1

2

3

6

Vidanger,

Colmaté et
Recharger

79

Date de
l'analyse :

30/05/2014

Système : mini centrale de climatisation du LATE

Sous système : caisson de traitement d'air et gaine de distribution d'air

Elément

Fonction

Mode de
défaillance

Cause de la
défaillance

Effet de la
défaillance

détection

criticité

Actions corrective

F

G

N

C

Filtre à air

Elimine les impuretés
physiques contenues
dans l'air

Pas de filtrage

Percé

Mauvaise qualité de
l'air traitée

visuel

1

1

1

1

remplacer si percé

Boucher

Baisse du débit d'air
dans la gaine

Arrêt du groupe (par
la sonde antigel)

visuel

2

1

1

2

Nettoyer les filtres

Moteur du
ventilateur

Entraine le ventilateur
(turbine)

Ne démarre pas

Moteur défectueux

Relais thermiquela

déclenché

Air non brassé dans la salle et givrage de batterie froide

Auditif
Visuel

Emploi d'un
multimètre

1

4

1

4

Remplacer le
moteur

Réarmer le relais

80

Ventilateur ou
turbine

Assure la circulation de

l'air du caisson de

traitement vers les
locaux via le réseau de

gaine

Mauvaise
rotation

Courroie
défectueuse

Mauvaise circulation
de l'air dans le
réseau

Emploi d'un
débitmètre
ou un
anémomètre

1

1

3

3

remplacer la
courroie

Batterie froide

Assure le

refroidissement et la
déshumidification de

l'air filtré

encrassé

Ailettes sales ou
froissés

SC faible

Arrêt du groupe (par
la sonde antigel)

visuel
thermomètre

1

1

2

2

Dégivrer
Nettoyer

Redresser les
ailettes

Détendeur
capillaire

Chute la pression du
fluide frigorigène admis
à l'évaporateur

Mauvais
fonctionnement

bouché

BP faible
SC élevé
Bon SR

manomètre

1

1

3

 

purge du circuit
fluidique

Revêtement
métallique de la
gaine

Enveloppe l'isolant sur
le réseau aéraulique

percé

Facteur

environnementaux

Perte d'isolant

Visuel

1

1

1

1

Enveloppé les
parties ouvertes

81

Date de
l'analyse :

30/05/2014

Système : mini centrale de climatisation du LATE
Sous système : circuit électrique

 

élément

Fonction

Mode de
défaillance

Cause de la
défaillance

Effet de la
défaillance

détection

criticité

Action
corrective

F

G

N

C

 

Disjoncteur
magnétothermique

Protège toute l'installation
contre les courts-circuits et
les surcharges

Usure des
contacts ou hors
service

Court-circuit
brulure

Arrêt de l'installation

visuel

1

3

2

6

Remplacer

Contacteurs

Commande automatique et
à distance du circuit

Usure des contacts ou rupture du bobinage

Vieillissement et
surtension

Arrêt de
l'installation,
échauffement

excessif

visuel

1

3

2

6

Remplacer

Relais thermiques

Protège partiellement
chaque moteur contre les
surcharges dues aux
surintensités

Mauvais
déclenchement

Bilame usées

Arrêt du moteur
protégé

Emploi d'un
multimètre

2

2

3

12

Serrer les
poles

Conducteurs et
câbles

Transport d'énergie
électrique

Coupure ou
brulure

Surintensité
Court-circuit
Echauffement

Arrêt partiel ou total
de l'installation

Visuel
Multimètre

1

2

2

4

Remplacer le
câble ou le
conducteur

Bouton poussoir
marche et arrêt

Mise en marche et arrêt de
l'installation

Hors service

Rupture des
contacts

Ressort coincé

Fonctionnement
continue ou arrêt total

Manuel
Multimètre

2

2

2

8

Changer

82

Carte électronique

Régule l'installation

Sondes

défectueuses

vieillissement

Arrêt ou marche
continue du groupe

Multimètre

1

1

3

3

Remplacement de la carte

fusible

Court-circuit

Arrêt du groupe

Visuel

1

1

2

2

Brulure d'un
composant
électronique

surtension

Arrêt du groupe

Visuel

2

1

2

4

condensateur

Augmentation du couple
de démarrage du moto
ventilateur

coule

vieillissement

Rotation faible

Visuel
Capacimètre

1

1

2

2

Changer le
condensateur

NB : Pour toutes les actions préventives sus cités une maintenance de niveaux 2 ou 3 est conseillée c'est-à-dire effectué par un personnel ou technicien qualifié.

83

TABLEAU DE CRITICITE

84

3.7 CONCLUSION

Notre objectif à la fin de la réhabilitation était d'avoir une température ambiante de 26°C et une humidité relative de 51,3%. Ce qui a été quasiment réalisé, puisqu'après des essais de sept heures de fonctionnement, nous avons noté une température moyenne de 26,1°C et une humidité relative de 58,2%. Les températures moyennes de soufflage et de reprise sont respectivement de 19,4 et 26,3°C. Pour que l'installation frigorifique conserve donc son fonctionnement optimal, il faudrait que les

plans de maintenance soient respectés.

85

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