RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF
CAMEROON
Paix - Travail - Patrie Peace - Work -
Fatherland
******** ********
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT MINISTRY OF
HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
|
UNIVERSITÉ DE DOUALA
ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE D'ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE
|
|
B.P :1872-Douala-Cameroun Tel : (237) 33 02 44 00 e-mail :
enset@
camnet.cm
Projet de mémoire en vue de l'obtention du
Diplôme de Professeur d'Enseignement Technique Ier grade
(DIPET I)
ÉTUDE ET RÉHABILITATON DU
SYSTÈME DE CLIMATISATION EN
VUE DU REFROIDISSEMENT DU
LATE DE L'ENSET DE DOUALA
DÉPARTEMENT DU GÉNIE
ÉLECTRIQUE Laboratoire de Thermique
et Environnement
.
Devant un jury composé de : Président
: Pr. Alexis
KEMAJOU Rapporteur M. EHADI NSONG
Armand Membre : M. DIBOMA
Benjamin
Présenté par : Bill Vaneck
BOT
Sous l'encadrement de :
M. EHADI NSONG Armand Enseignant à
l'ENSET
Année académique
2013-2014
0
1
Il existe dans ce monde des êtres chers,
à qui nous devons presque tout, pour qui nous comptons et qui comptent
pour nous. Je dédie ce modeste travail :
À mes parents Martin et Monique, qui ne
ménagent aucun effort pour l'éducation de leur
progéniture,
À mes soeurs Sharon et Monica avec qui la
complicité n'a fait que solidifier la
fraternité,
À ma grand-mère Juliette qui m'a
rappelé, me rappelle et rappellera toujours les valeurs les plus
importantes qu'un homme doit incarner,
À ma grand-mère Pauline qui est
restée un modèle pour ses enfants et ses petits
enfants,
À mon regretté oncle NGUIMBOUS Noel
dont je rêve suivre les pas dans le domaine de l'enseignement des
sciences et de la technologie,
À Ruben, Emery et Conty que je porte
très affectueusement dans mon coeur.
2
REMERCIEMENTS
Au moment où nous nous apprêtons à
présenter ces travaux au Laboratoire de Thermique et Environnement de
l'École Normale Supérieure d'Enseignement
Technique, nous témoignons notre gratitude à
tous ceux qui d'une façon ou d'une autre ont participé à
l'achèvement de cette oeuvre.
Notre gratitude va d'abord à l'endroit de M. EHADI
NSONG Armand, Enseignant de froid et climatisation, qui après nous avoir
proposé un thème, nous a conduit et encadré durant ces
travaux avec toute la patience.
Nous remercions les enseignants du Laboratoire de Thermique et
Environnement qui nous ont inculqués les bases et les fondamentaux du
froid et de la climatisation durant notre cycle.
Nous avons également une pensée
particulière pour M. OSSOBO, Mme NONGOWE, M. EBWEA, Mme MOMA, M. BEVA
qui ont cru en nous, nous ont prodigué des conseils très
constructifs.
Nous nous en voudrons d'omettre les enseignants du
lycée polyvalent de Bonabéri particulièrement M.
TIENTCHEU, M. MEM, M. BESSALA, Mme MBOTA qui nous ont initié dans le
métier d'enseignant.
Nous disons, un merci particulier à nos amis et proches
NGOM Jean-Claude, TOTOUOM Moise, ONGOLO René, et KAMSU Laetitia pour
leurs encouragements.
Nous rendons surtout grâce à DIEU, le tout
puissant sans qui aucune oeuvre humaine n'est possible.
0
RÉSUMÉ
La réhabilitation du système de climatisation du
Laboratoire de Thermique et d'Environnement de l'ENSET de Douala est le fruit
d'une succession d'opérations indispensables. L'objectif étant
non seulement de pallier à l'inconfort des enseignants et des
étudiants lors des cours, mais aussi de présenter aux
étudiants le fonctionnement d'un système de climatisation
gainée de façon plus pratique. Pour y parvenir, nous
commençons par une étude sommaire sur les systèmes de
climatisation, les paramètres influençant le confort des
occupants, les différentes composantes d'un caisson de traitement d'air
et les réseaux aérauliques. Par la suite, nous procédons
au calcul minutieux des différents apports de chaleur dans le local : ce
qui nous a conduits à une puissance frigorifique de 16 234 W et un
groupe de condensation de 5 CV. Enfin, nous présentons un rapport des
travaux effectués en vue de la mise en service de l'installation, la
mesure des températures et de l'humidité relative de l'air ; nous
y proposons également un plan de maintenance de ladite centrale dans
l'optique d'assurer la continuité de son fonctionnement. Les
résultats des mesures nous conduisent à une moyenne de
température intérieure égale à 26,7°C et une
humidité relative de 58,26%.
Mots clés : climatisation -
réhabilitation - confort - température - humidité
1
ABSTRACT
The rehabilitation of the air conditioning system of
laboratory thermal environment ENSET Douala is the result of a succession of
critical operations. The aim is not only to alleviate the uncomfortable
situation of teachers and students during the courses, but also to present to
students the process of an air conditioning system sheathed in a practical way.
To achieve this, we started with a brief study on air conditioning systems on
the parameters influencing the comfort of the occupants, the various components
of a box of air handling and ventilation systems. Then, the detailed
calculation of the various heat inputs in the local led us to a cooling
capacity of 16,234 W and a condensing 5 CV. Here, we present a report of the
work done for the start of the installation, measuring temperature and relative
humidity; we also propose a maintenance plan of the central air-conditioning in
the context of ensuring the continuity of its operations. The measurement
results lead us to an average indoor temperature of 26.7 and a relative
humidity of 58.26
Keywords: - air conditioning- rehabilitation
- comfort - temperature - humidity
2
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1.1 Composition volumique de l'air page 11
Tableau 1.2 vitesse de l'air recommandée page 32
Tableau 1.3 Diamètres équivalents page 36
Tableau 2.1 détermination de l'heure de
réfrigération page 48
Tableau 2.2 calcul des apports par transmission à
travers les parois. page 49
Tableau 2.3 Calcul des apports de chaleur par rayonnement
solaire page 51
Tableau 2.4 calcul des charges thermiques dues aux
équipements page 54
Tableau 3.1 Relevé de température et
humidité de l'air extérieur page 64
Tableau 3.2 Relevé de température et
humidité de l'air intérieur page 66
Tableau 3.3 Relevé de température et
humidité de l'air soufflé page 67
Tableau 3.4 Relevé de température et
humidité de l'air repris page 69
Tableau 3.5 Température à la sortie de la
batterie froide page 70
Tableau 3.5 Températures du fluide frigorigène
page 71
3
LISTE DES FIGURES
Figure 1.1 : différentes zones du diagramme
psychrométrique page13
Figure 1.2 Détermination des caractéristiques
d'un point page 14
Figure 1.3 Zone de confort thermique page 16
Figure 1.4 Climatiseur individuel mobile page 17
Figure 1.5 climatiseur fenêtre page 18
Figure 1.6 climatiseur bi bloc page 19
Figure 1.7 armoire de climatisation page 20
Figure 1.8 système tout air à débit d'air
constant monogaine page 21
Figure 1.9 système tout air à débit d'air
variable page 22
Figure 1.10 système tout eau page 23
Figure 1.11 système air - eau page 24
Figure 1.12 vue d'un ventilateur centrifuge page 26
Figure 1.13 vue du ventilateur hélicoïde page
26
Figure 1.15 vue de la batterie chaude page 27
Figure 1.16 représentation symbolique de la batterie
chaude page 27
Figure 1.17 vue de la batterie froide page 29
Figure 1.18 représentation symbolique de la batterie
froide page 29
Figure 1.19 vue d'un filtre page 29
Figure 1.20 représentation symbolique d'un filtre page
29
Figure 1.21 diffuseur multi cône carré page 38
4
Figure 1.22 grille murale à double déflecteur
page 38
Figure 2.1 ancien schéma de circuit de commande de la
centrale page 41
Figure 2.2 plan du laboratoire page 44
Figure 3.1 : colmatage de la batterie froide page 57
Figure3.2 : montage de la batterie froide page 58
Figure3.3 : Charge en fluide frigorigène vapeur
à l'aspiration du compresseur page 60
Figure 3.4 circuit de commande page 61
Figure 3.5 Circuit de puissance page 63
Figure 3.6 variations de température et humidité
relative de l'air extérieur page 65
Figure 3.7 variations de température et humidité
relative de l'air intérieur page 66
Figure 3.8 comparaison des variations de températures
extérieure et intérieure page 67
Figure 3.9 variations de température et humidité
relative de l'air soufflé page 68
Figure 3.10 variations de température et
humidité relative de l'air repris page 69
Figure 3.11 tracé du circuit fluidique page 70
Figure 3.12 tracé sur le diagramme enthalpique page
72
5
LISTE DES ABRÉVIATIONS
A.S.H.R.A.E: American Society of Heating,
Refrigerating and Air-conditioning Engineers
AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance,
de leur Effet et de leur Criticité ASD : Analyse
Structurelle Descendante
C.O.S.T.I.C : Comité Scientifique et
Technique des Industries Climatiques CV : Cheval Vapeur
ENSET : École Normale Supérieure
d'Enseignement Technique LATE : Laboratoire de Thermique et
Environnement
6
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS 0
RÉSUMÉ 0
ABSTRACT 1
LISTE DES TABLEAUX 2
LISTE DES FIGURES 3
LISTE DES ABREVIATIONS 5
INTRODUCTION GENERALE 9
Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS SUR LA
CLIMATISATION 10
1.1 INTRODUCTION 10
1.2 NOTION DE CLIMATISATION 10
1.2.1 Définition 10
1.2.2 Caractéristiques de l'air humide
10
1.3 SYSTEMES DE CLIMATISATION 16
1.3.1 Systèmes autonomes (à détente
directe) 16
1.3.2 Systèmes gainés 20
1.3.3 Systèmes à eau 23
1.4 COMPOSANTS DES APPAREILS DE TRAITEMENT D'AIR
25
1.4.1 Le ventilateur 25
1.4.2 Batteries chaudes 27
1.4.3 Batteries froides 28
1.4.4 Filtre à air 29
1.4.5 Les déshumidificateurs 30
1.5 RÉSEAUX AERAULIQUES 30
1.5.1 Classification des réseaux de distribution
d'air 30
1.5.2 Étanchéité et hygiène
des conduits 34
1.5.3 Types de matériaux adaptés au climat
tropical humide 35
1.5.4 Notions diverses sur les gaines 35
1.5.5 Organes accessoires d'un réseau
aéraulique 37
1.6 CONCLUSION 39
7
Chapitre 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTÈME DE
CLIMATISATION DU
LATE DE L'ENSET 40
2.1 INTRODUCTION 40
2.2 INDENTIFICATION DE LA CENTRALE 40
2.2.1 Groupe de condensation 40
2.2.2 Caisson de traitement d'air 40
2.2.3 Coffret de commande 40
2.2.4 Circuit électrique 41
2.3 CAHIER DE CHARGES 43
2.3.1 Orientation du local 44
2.3.2 Dimensions du local 44
2.3.3 Matériaux de construction 44
2.3.4 Couleurs des matériaux 45
2.3.5 Conditions extérieures 45
2.3.6 Conditions intérieures 45
2.3.7 Utilisation des locaux 45
2.3.8 Éclairage 46
2.3.9 Appareils ménagers 46
2.3.10 Renouvellement d'air 46
2.4 ÉTABLISSEMENT DU BILAN THERMIQUE DE
CLIMATISATION 46
2.4.1 Base de données climatiques 46
2.4.1.1 Mois de base 46
2.4.2 Calcul des charges thermiques 47
2.4.3 Détermination de la puissance du compresseur
54
2.5 CONCLUSION 55
Chapitre 3 RÉHABILITATION ET
EXPÉRIMENTATION 56
3.1 INTRODUCTION 56
3.2 TRAVAUX DE MISE EN MARCHE 56
3.2.1. Montage du groupe de condensation 56
3.2.2. Amélioration des éléments du
caisson de traitement d'air 57
3.2.3 Modification du réseau aéraulique
58
3.2.4 Nettoyage de l'installation 58
3.2.5 Tirage au vide et test
d'étanchéité sous vide 59
3.2.6 Pré-charge, test
d'étanchéité sous pression et recherche des fuites
éventuelles 59
8
3.2.7 Complément progressif de charge
61
3.4 CONCEPTION ET REALISATION DU CIRCUIT ELECTRIQUE
61
3.4.1 Circuit de commande 61
3.5 EXPÉRIMENTATION 64
3.5.1 Mesures des températures et des
hygrométries 64
3.5.2 Circuit fluidique 70
3.6 PROPOSITION D'UN PLAN DE MAINTENANCE 73
3.6.2 Maintenance préventive systématique
76
3.6.3 AMDEC Machine 77
CONCLUSION GENERALE 85
Références bibliographiques
86
Annexes 87
9
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Compte tenu des rigueurs croissantes du temps
atmosphérique, les applications du froid telles que la climatisation et
le conditionnement de l'air sont de plus en plus nécessaires. Cela est
dû au fait que ces mutations climatiques engendrent un
réchauffement planétaire qui rend surtout en saison sèche,
les conditions extérieures rudes et un séjour difficile dans un
Laboratoire de Thermique et Environnement comme celui de l'ENSET. Dans le but
d'accroître les capacités de travail dans un tel milieu,
l'importance de la réhabilitation de la centrale de climatisation n'est
plus à démontrer. Notre choix de présenter notre projet de
mémoire dont le thème est
« ÉTUDE ET RÉABILITATION DU SYSTÈME
DE CLIMATISATION EN VUE DU REFROIDISSEMENT DU LABORATOIRE DE THERMIQUE ET
ENVIRONNEMENT » réside
non seulement dans notre volonté de créer des
conditions de confort favorisant le développement des performances
intellectuelles mais aussi dans le fait d'exposer aux
étudiants en Froid et Climatisation de manière
plus pratique le fonctionnement d'un système de climatisation
gainée. À la lumière de plusieurs ouvrages, des
enseignements reçus en cours et des recherches sur internet, nous allons
élaborer notre
travail sur trois chapitres. Le premier intitulé «
Généralités sur la Climatisation », nous permettra de
nous familiariser avec cette notion. Au chapitre deux, nous
déterminerons les caractéristiques de
l'installation après le dimensionnement. Et au troisième
chapitre, nous effectuerons la réhabilitation proprement dite suivie
de
l'expérimentation.
10
Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS SUR LA
CLIMATISATION
1.1 INTRODUCTION
En vue du bien-être et du confort thermique des
occupants d'une pièce, il est nécessaire d'aménager les
conditions climatiques. Il s'agit là d'un processus appelé
climatisation. Le présent chapitre essentiellement basé sur cette
technique sera orienté vers quatre grands axes. Nous allons expliciter
la notion de climatisation, puis celle de confort thermique ; ensuite, nous
analyserons les différents systèmes de climatisation, enfin nous
étudierons les différents composants d'un caisson de traitement
de l'air et les réseaux aérauliques.
1.2 Notion de climatisation [1] [2] [4] [7] [11] 1.2.1
Définition [1]
La climatisation est l'ensemble des procédés qui
consistent à contrôler simultanément les
caractéristiques de l'air dans un milieu en l'occurrence la
température, l'humidité relative, et la pureté. Son
principal but est de créer des conditions de confort pour les occupants
de la pièce.
1.2.2 Caractéristiques de l'air humide
[7]
L'air constituant l'atmosphère qui entoure la
planète terre est généralement un mélange de gaz et
de particules qui sont répartis comme nous montre le tableau ci-dessous
:
11
Tableau 1.1 Composition volumique
de l'air [7]
Composants
|
Pourcentage volumique
|
Azote (N2)
|
|
78 %
|
Oxygène (O2)
|
|
21 %
|
Argon (A)
|
|
0,93 %
|
Vapeur d'eau (H2O)
|
|
0-4 %
|
Gaz carbonique (CO2)
|
|
0,033 %
|
Néon (Ne)
|
|
0,0018 %
|
Krypton (Kr)
|
|
0,000114 %
|
Hydrogène (H)
|
|
0,00005 %
|
Oxyde d'azote (N2O)
|
|
0,00005 %
|
Xénon (Xe)
|
|
0,0000087 %
|
Ozone (O3)
|
0
|
- 0,000001 %
|
On constate que l'air est essentiellement constitué de
l'azote et du dioxygène ; les autres gaz, qui représentent 1% du
volume, sont appelés gaz rares.
A l'état naturel, l'air n'est pas dépourvu de
vapeur d'eau même si cette dernière est parfois invisible. Il
contient toujours une quantité variable d'humidité : on parle
d'air humide. Il s'agit donc tout simplement d'un mélange d'air sec et
de la vapeur d'eau. L'air humide se définit par les
caractéristiques suivantes :
> la température sèche ;
> la température humide ;
> la température de rosée ;
> l'enthalpie ;
> l'humidité relative ;
> l'humidité spécifique ;
> le volume spécifique.
1.2.2.1 Température sèche (Ts)
[4]
C'est la température du mélange d'air sec et de la
vapeur d'eau mesurée par un
thermomètre à bulbe sec, elle s'exprime en
degré Celsius (°C).
12
1.2.2.2 Température humide (Th) [2]
Cette température s'obtient en entourant
l'élément sensible d'un thermomètre classique d'une ouate
imprégnée d'eau et en soumettant ce thermomètre à
un courant d'air, on obtient ainsi la température humide de l'air.
L'unité de mesure est le °C. Cette
température est inférieure à la température
sèche sauf au cas où l'air est saturée (les deux
températures seraient donc égales). Plus l'air est sec, plus
l'écart est important entre les températures sèches et
humides.
1.2.2.3 Température de rosée (Tr)
[2]
C'est la température à laquelle la vapeur d'eau
contenue dans l'air commence à se condenser au contact d'une surface
froide. Cette température est inférieure ou égale à
la température humide, et elles ont la même unité.
1.2.2.4 Enthalpie (H) [2]
C'est la quantité de chaleur contenue dans une
unité de masse d'air. L'unité de mesure de celle-ci est le
KJ/Kg d'air.
1.2.2.5 Humidité relative (cp)
[2]
L'humidité relative encore appelée degré
hygrométrique, est le rapport de la masse de vapeur d'eau contenue dans
un kilogramme d'air sec par la masse de vapeur d'eau contenue dans ce
même kilogramme d'air saturé à la même
température. Elle n'a pas d'unité et s'écrit
généralement en pourcentage.
ö =
|
masse d'eau par kg d'airsec masse d'eau par kg d'air
saturé
|
1.2.2.6 Humidité absolue(w) [2]
C'est la masse de vapeur d'eau contenue dans un kilogramme d'air
sec. Elle
s'exprime en kilogramme ou gramme d'eau par kilogramme d'air sec
(Kg / Kg as).
1.2.2.7 Volume spécifique (v) [2]
C'est le volume occupé par un kilogramme d'air. Il
s'exprime en m3/Kg d'air.
13
1.2.2.8 Masse volumique (ñ) [2]
C'est la masse d'un mètre cube d'air. La masse
volumique est l'inverse du volume spécifique. Elle s'exprime en
kg/m3 d'air.
Toutes les caractéristiques suscitées peuvent
être déterminées par calcul, mais en génie
climatique on utilise généralement le diagramme
psychométrique ou de l'air humide. On y retrouve un ensemble de courbes
représentant chaque caractéristique de l'air ; chaque point qui y
est représenté a pour coordonnées les
caractéristiques suscitées.
Le diagramme psychométrique a des zones qui peuvent
être représentées de la façon suivante :
Figure 1.1 : différentes
zones du diagramme psychrométrique [2]
Ce diagramme comporte quatre principales zones
Zone 1 : Air non saturé.
Zone 2 : Séparation entre la zone
d'air non saturé et celle d'air sursaturé ; C'est la courbe de
saturation.
Zone 3 : Air saturé plus de l'eau en
suspension (brouillard), on parle d'air sursaturé.
14
Zone 4 : Air saturé plus de l'eau en
suspension. Cette eau est cristallisée (neige ou grêlons) car la
température est négative.
Pour un point A placé sur le diagramme la
détermination des caractéristiques se fait en suivant les lignes
de la façon suivante :
Figure 1.2 Détermination
des caractéristiques d'un point [2]
t : température sèche (en
°C) ;
th : température humide (en °C)
;
tr : température de rosée (en
°C) ;
ö : humidité relative (en %) ;
W : humidité absolue ou teneur en eau
(en Kg/Kg as) ;
v : volume spécifique (en
m3/Kg) ;
h: enthalpie (en KJ/Kg).
15
Après avoir projeté les coordonnées du
point sur tous les axes il suffira de lire la valeur correspondant à
chaque caractéristique.
Le diagramme en lui-même avec toutes ses courbes se
présente comme sur l'annexe. Ce diagramme contient toutes les courbes
relatives aux caractéristiques de l'air. On peut en trouver plusieurs
versions selon les constructeurs (MOLLIER, C.O.S.T.I.C, PORCHER,
CARRIER, A.S.H.R.A.E) [11]
1.2.3 Notion de confort thermique en climat tropical
humide [4] [7]
Cette notion est assez difficile à définir de
façon précise car elle est très subjective. Une
étude du confort thermique en climat tropical humide permet de
définir des conditions d'ambiances acceptables par un sujet vivant en
zone tropicale humide. L'ambiance thermique est un facteur de conditions de
travail jouant un rôle important sur la santé, la
sécurité et le confort des travailleurs. On exprime assez
facilement et spontanément les sensations éprouvées face
à l'ambiance thermique à laquelle on est soumis : sensation de
chaleur, d'étouffement et de froid, associés à des effets
caractéristiques tels que la transpiration, le frissonnement mais le
confort thermique est une notion complexe dépendant de nombreux
paramètres. On dira tout simplement qu'un individu est en situation de
confort thermique lorsqu'il ne ressent de sensation ni de chaud, ni de
froid.
Dans le diagramme psychrométrique on peut
délimiter la zone de confort thermique de la manière suivante
:
16
Figure 1.3 Zone de confort thermique
[4]
On peut constater que la température et l'humidité
relative de confort proposées sont : 20o C
< Température < 27o
C
20% < Humidité <
80%
1.3 SYSTEMES DE CLIMATISATION [2] [5] [7] [8] [9]
Un système de climatisation peut être définit
comme un ensemble d'équipements permettant le traitement de l'air dans
un bâtiment ou un local dans lequel l'on voudrait maintenir des
conditions de confort.
1.3.1 Systèmes autonomes (à détente
directe) [7] [8] [9]
Ce sont des systèmes où l'air du local est refroidi
à l'aide de l'évaporateur placé dans le local à
climatiser. On distingue ainsi :
· 17
climatiseurs individuels mobiles [8]
Ce sont des climatiseurs portatifs qui permettent la
déshumidification et le refroidissement mais doivent être
raccordés avec l'extérieur par une gaine souple aux fins
d'évacuation de la chaleur de condensation. Ils ont
généralement la forme ci-dessous :
Figure 1.4 Climatiseur individuel
mobile
Ces climatiseurs sont utilisés pour de petites
puissances frigorifiques, et ils sont construits avec une un réservoir
qui recueille les condensats et signale une fois plein.
· Climatiseurs de fenêtre [9]
Les climatiseurs individuels peuvent être de type
windows, qui sont en un seul bloc installé en allège ou en
hauteur et dont un évaporateur se trouve à l'intérieur du
local à climatiser et le condenseur à l'extérieur. Il se
présente comme l'indique la figure ci-dessous :
18
Figure 1.5 climatiseur
fenêtre [9]
Dans ce type de climatiseur, l'air repris dans le local et
l'air neuf éventuellement passent par l'évaporateur, les gaz
perdent leur chaleur et sont ensuite ventilés dans la salle à
climatiser.
· Climatiseur bi bloc [8] [9]
Couramment appelé split-system, il est
constitué de deux parties distinctes ; l'unité intérieure
comprend l'évaporateur et l'unité extérieure comprend le
compresseur, le condenseur et le détendeur. Les deux unités sont
reliées entre elles par liaison frigorifique isolée et un
câble électrique de raccordement. L'unité intérieure
peut être montée en cassette, plafonnier ou murale suivant sa
construction. Il existe aussi des split-system ou l'unité
extérieure est raccordée à plusieurs unités
intérieures on les appelle alors « Multi-split system ». Un
climatiseur bi bloc se présente de la façon suivante :
19
Figure 1.6 climatiseur bi bloc
[7]
Ici, l'air repris dans le local passe par
l'évaporateur perd de sa chaleur et est ensuite ventilé dans la
salle à climatiser. Le fluide frigorigène transfert sa chaleur au
milieu extérieur à travers le condenseur après avoir
parcouru une tuyauterie relativement longue.
· Armoire de climatisation [1] [9]
Les armoires de climatisation peuvent être
utilisées en climatisation de confort mais elles sont très
indiquées pour le conditionnement des locaux techniques (salles
informatiques par exemple) où il faut assurer à la fois le
contrôle de la température et de l'hygrométrie de l'air
avec des tolérances précises. Suivant le type de condenseurs, on
peut citer : les armoires à condenseur à air
intégré, les armoires à condenseur à air
séparé et les armoires à condenseur à eau
associées à une tour de refroidissement. La figure ci-dessous
illustre une armoire climatisation à condenseur à air
séparé.
20
Figure 1.7 armoire de climatisation
[7]
L'air repris dans la pièce passe par
l'évaporateur puis par une batterie froide avant d'être
soufflé dans la salle. La chaleur contenue dans le fluide
frigorigène est évacuée au condenseur situé
à l'extérieur.
1.3.2 Systèmes gainés [4] [7]
· Système tout air à débit
d'air constant -mono gaine- [4]
Dans ce système, l'air est préalablement
traité par une installation frigorifique à éléments
séparés ou même monobloc installée au sol en toiture
(roof-top) puis, cet air est envoyé dans les locaux à travers un
réseau de gaines unique où le débit ne varie pas. Ces
appareils sont réservés à la climatisation de grandes
surfaces (salles de cinéma, supermarchés ateliers...) et leur
coût énergétique (à l'exploitation) est très
élevé, surtout à cause de la consommation des
ventilateurs. La figure suivante en présente un exemple.
21
Figure 1.8 système tout air
à débit d'air constant monogaine [4]
L'air pris de l'extérieur est filtré, passe par
la batterie chaude puis par la batterie froide enfin est humidifié avant
d'être soufflé dans le local. Ensuite, une partie de cet air
repris se mélange à l'air neuf et rentre dans le caisson de
traitement d'air.
· Système tout air à débit
d'air constant -double gaine- [4]
La particularité de ce système par rapport au
précédant est qu'il possède deux conduits pour la
distribution de l'air ; l'un pour l'air froid et l'autre pour un air
relativement chaud. Ils sont utilisés pour la climatisation de plusieurs
locaux destinés à des usages différents et avec des
exigences très strictes (refroidissement, chauffage) d'où leur
rareté dans notre pays liée à leur inadaptation pour les
pays tropicaux.
· Système tout air à débit
d'air variable [4]
Ici, on prévoit pour chaque local un régulateur
de débit tant au soufflage que sur la reprise ; ces régulateurs
étant commandés par un thermostat d'ambiance. On peut adapter le
débit en pratique soit :
- par un servomoteur qui commande la
position d'un clapet (inséré dans une boîte de
détente) en fonction de la température dans le local. Ce clapet
est généralement doté d'un système
d'autoréglage en fonction de la pression (afin de maintenir le
débit souhaité malgré les variations de la pression du
réseau) ;
22
- en agissant directement au niveau des
diffuseurs. Le clapet est cette fois intégré dans le diffuseur.
C'est la gaine de pulsion qui joue le rôle de plenum de distribution. Ces
systèmes sont disposés de la façon suivante :
clapet
clapet
Figure 1.9 système tout air
à débit d'air variable [4]
Ici le débit d'air peut donc varier dans le local en
fonction de la température d'ambiance.
23
1.3.3 Systèmes à eau [4] [7]
> Les systèmes tout eau ; ventilo-convecteur
[4]
La climatisation centrale à eau glacée repose
sur le principe de la production d'eau glacée par des systèmes
frigorifiques et la distribution de cette eau par un réseau hydraulique
qui atteint des appareils terminaux assurant la climatisation dans les locaux
à traiter. Ces terminaux généralement sont des
ventilo-convecteurs ou autres modules de traitement d'air (MTA). La figure
ci-dessous illustre le fonctionnement de ces systèmes.
Figure 1.10 système tout
eau [7]
Ici, le débit de fluide arrivant à la batterie
froide est dépendant de la température d'ambiance.
> Système air-eau (mixte) [4]
Généralement utilisés en allège
de fenêtre dans les locaux périphériques d'un
bâtiment, les éjecto-convecteurs sont des équipements
terminaux exclusivement alimentés par de l'air neuf
préparé dans une centrale de traitement d'air. Cet air primaire
est pulsé, à pression élevée (100 à 400 Pa)
et à vitesse élevée (15 à 25 m/s), dans le caisson
de l'éjecto-convecteur ; il y a alors formation de jets libres qui, par
effet d'induction, aspirent dans l'appareil de l'air secondaire qui se
mélange à l'air primaire. L'air mélangé refroidi
est alors soufflé dans le local conformément à la figure
ci-dessous.
Figure 1.11 système air -
eau [4]
24
La batterie dans ce type d'installation fonctionne à l'eau
glacée.
25
1.4 Composants des appareils de traitement d'air
1.4.1 Le ventilateur [1] [4] [9] 1.4.1.1
Définition [4]
Un ventilateur est une turbomachine produisant de
l'énergie mécanique qu'elle utilise pour entretenir un
écoulement continu d'air ou d'un autre gaz qui le traverse.
1.4.1.2 Généralités
Les applications des ventilateurs sont très nombreuses
et variées. Chaque application demande un ventilateur spécifique.
Un ventilateur est sélectionné en fonction des critères
suivants :
· L'utilisation
· Le débit d'air,
· La pression totale,
· Le niveau de bruit maximal imposé,
· Le rendement... qui doit être le meilleur possible
!
1.4.1.3 Classification [4]
Il y a plusieurs façons de classifier les
ventilateurs.
· Suivant la pression :
> Les ventilateurs basse pression : pression maximale
70 Pa. > Les ventilateurs moyens pression : entre 70Pa et
350 Pa. > Les ventilateurs haute pression : pression = 350
Pa.
· Suivant le principe de fonctionnement :
> Ventilateurs centrifuges
Ce sont des ventilateurs où l'air entre dans une roue
avec une vitesse axiale et sort dans une direction sensiblement
parallèle au plan radial. La figure ci-dessous illustre le principe de
ventilation.
Figure 1.12 vue d'un ventilateur
centrifuge [2]
Le rotor de ce ventilateur est constitué d'une roue
cylindrique comportant des aubes permettant la propulsion de l'air à la
périphérie.
> Ventilateurs hélicoïdes ou
axiaux
Ce sont des ventilateurs où l'air entre dans la roue
et sort le long des surfaces cylindriques coaxiales du ventilateur comme
l'indique la figure suivante :
26
Figure 1.13 vue du ventilateur
hélicoïde [9]
Il est constitué d'une hélice et de son
dispositif d'entrainement complété par une enveloppe annulaire.
Sa plage de débit possible est vaste et l'indice de pression statique
est faible.
> Ventilateurs hélico-centrifuges
Ceux-ci sont intermédiaires entre les centrifuges et les
hélicoïdes ; la trajectoire du fluide dans la roue est
intermédiaire entre celle relative aux ventilateurs centrifuges et celle
relative aux ventilateurs hélicoïdes.
> Ventilateurs tangentiels
Ici la trajectoire du fluide est normale à l'axe à
l'entrée et à la sortie de la roue.
· Suivant les caractéristiques du fluide
véhiculé [4]
Suivant la nature de l'air véhiculée on peut
distinguer les ventilateurs à :
> Air propre.
> Air chargé (poussières, fibres...).
> Air humide.
> Air à température élevée,
etc.
1.4.2 Batteries chaudes [4]
Ce sont des composants qui permettent d'élever la
température de l'air. Il en existe deux types : les batteries à
eau chaude ou à vapeur et les batteries à résistance
électrique.
27
Figure 1.15 vue de la batterie chaude Figure 1.16
représentation
Symbolique de la batterie chaude
28
1.4.2.1 Batteries à eau chaude ou à
vapeur chaude
L'air circule au contact d'un échangeur où
circule de l'eau chaude. L'air s'échauffe à ce contact
(augmentation de sa température) sans modification de son
humidité : on a simplement augmentation de l'enthalpie sensible de
l'air.
1.4.2.2 Batteries à résistance
électrique
Elles sont constituées généralement d'un
carter de tôle d'acier à l'intérieur duquel se trouvent les
éléments chauffants électriques traversés par l'air
à réchauffer. Les éléments chauffants peuvent
être des résistances nues en fil ou en bandes, des
éléments tubulaires en cuivre ou en acier.
1.4.3 Batteries froides [4]
Ce sont des accessoires qui permettent d'abaisser la
température de l'air.
On distingue deux types de batterie de refroidissement
à savoir la batterie à eau glacée et la batterie à
fluide frigorigène.
· La batterie à eau
glacée
L'air circule au contact d'un échangeur où
circule de l'eau froide. L'air se refroidit à ce contact (diminution de
sa température) et peut aussi se déshumidifier si, sur une partie
de la surface des ailettes de l'échangeur, la température est
inférieure à la température de rosée de l'air, II y
a en effet condensation d'une partie de la vapeur d'eau contenue dans l'air.
Dans ce cas, quasi-général, on a également diminution de
l'humidité spécifique de l'air qui subit alors une diminution de
son enthalpie sensible et de son enthalpie latente : on appellera ainsi ce
genre de batterie ; batterie froide humide dans le cas contraire (sans
condensation d'eau) on parle de batterie froide sèche.
· Batterie froide à fluide
frigorigène
Contrairement à l'eau glacée qui augmente
continuellement de température entre l'entrée et la sortie, le
fluide frigorigène s'évapore à température
constante.
Figure 1.17 vue de la batterie froide Figure 1.18
représentation
symbolique de la batterie froide 1.4.4 Filtre à
air [4]
Il est destiné à retenir les impuretés
solides, liquides et gazeuses contenues dans une installation. Ceci dans le but
de sauvegarder la santé des personnes et des équipements. Un
filtre est caractérisé par son rendement, sa perméance et
son coefficient diviseur, et il peut être classé suivant plusieurs
critères à savoir :
> le matériau (filtre métallique, à fibre
classique, à charbon actif, à fibre chargé, à
bain d'huile)
> l'emplacement (verticaux, de conduit, muraux, plafonnier,
terminaux)
> l'utilisation (une fois ou
régénérable)
> le mode fonctionnement (fixes, à déroulement,
automatiques, électro-filtre)
> le type de construction (inclinés, ronds, à
tambour, à déroulement automatique,
à poches)
29
Figure 1.17 vue d'un filtre Figure 1.18
représentation symbolique d'un
filtre
30
1.4.5 Les déshumidificateurs [4]
Ils servent à diminuer l'humidité absolue de
l'air dans un local. On distingue trois méthodes de
déshumidification :
a) par refroidissement : s'opère au moyen d'un fluide
suffisamment froid pour que l'eau se sépare de l'air
b) par absorption de l'eau par une substance hygroscopique
(absorbant)
c) par adsorption de la vapeur d'eau par un adsorbant qui est
généralement le gel de silice connu sous le nom de silicagel
1.5 RÉSEAUX AERAULIQUES [4] [5] [7] [11]
Une fois que l'air du local à climatiser ou à
conditionner a été traité par les différents
composants, il passe donc dans un ensemble de conduits appelé gaines
(réseaux aérauliques). Ces dernières ont pour principal
rôle la distribution des différents airs dans l'installation. La
construction de ces gaines peut varier suivant la nature des matériaux
qui les composent, la forme. En outre il est important que les conduits
remplissent certaines conditions d'isolation,
d'étanchéité, d'hygiène ainsi que les conditions
climatiques de la région.
1.5.1 Classification des réseaux de distribution
d'air [4]
On peut distinguer les réseaux de distribution d'air
suivant la nature des matériaux, la forme, la vitesse de l'air,
l'isolation et la nature du réseau.
1.5.1.1 Suivant la nature du matériau [4]
Les gaines peuvent être construites
· En tôle ; dans ce cas elles
sont généralement appelées gaines métalliques et
peuvent être réalisées en acier galvanisé, acier
noir ou en aluminium.
· En panneau à base de plâtre
: les conduits à base de plâtre se présentent sous
deux formes ; on a les gaines non isolées en staff et celles
isolées en staff. Ces
31
conduits présentent un bon rapport qualité/prix
par rapport aux gaines en tôle dont la fabrication est
complètement locale.
· En panneau à base de
polyuréthane : ceux-ci ont de bonnes caractéristiques
d'isolation thermique et sont légers.
· En panneau à base de fibres
minérales : ils sont de moins en moins utilisés à
cause de leur mauvais vieillissement.
· En fibrociment : Ceux sont les plus
utilisés pour la réalisation de pièces singulières
de toutes dimensions et leur épaisseur varie entre 7 et 12 mm suivant
les dimensions du conduit.
· En maçonnerie et en béton
: qui sont couramment utilisés pour les gaines verticales et de
grandes dimensions.
· En matières plastiques
(polychlorure de vinyle, polyéthylène) : sont plus
utilisés dans l'industrie chimique. On distingue aussi les conduits
diffusants en textile et les conduits flexibles.
1.5.1.2 Suivant la forme [4]
Les conduits aérauliques peuvent se retrouver sous
plusieurs formes à savoir :
· La forme circulaire spiralée
· La forme ronde
· La forme rectangulaire
· La forme ovalisée
1.5.1.3 Suivant la vitesse de l'air [4]
On peut également classer les réseaux
aérauliques suivant la nature de l'air qui y circule. On a donc :
· Les réseaux basses vitesses (BV) ou basses
pressions (BP). La vitesse de l'air est inférieure à 10 m/s et
généralement 7 m/s en climatisation de confort.
·
32
Les réseaux Grandes vitesse (GV) ou hautes pressions
(HP) ; ici la vitesse de l'air dans les conduits est supérieure à
10 m/s, ces réseaux sont utilisés lorsque les dimensions des
conduits d'air sont très importantes. Le tracé des conduits
à grande vitesse ont fait l'objet d'attentions particulières et
le tableau suivant résume les vitesses recommandées :
Tableau 1.2 vitesse de l'air
recommandée [4]
Vitesse de l'air recommandée dans les
réseaux de gaine conditionnement d'air
|
Application
|
Gaine en tôle
|
Gaine en fibre de verre
|
|
Vitesse en m/s
|
Vitesse en m/s
|
Appartement de luxe
|
3
|
3,5
|
Hôpital
|
3
|
3,5
|
Bureaux privés de direction
|
3
|
3,5
|
Bibliothèque, laboratoire
|
4
|
4 ,5
|
Magasin
|
4
|
4,5
|
Théâtre, cinéma
|
5
|
5,5
|
Restaurant
|
6
|
6 à 7
|
Banque, lieux publics
|
6
|
6 à 7
|
Cafétéria
|
6
|
|
|
|
6à 7
|
Gands ensembles, magasins
|
8
|
|
Applications industrielles
|
8 à 10
|
|
|
1.5.1.4 L'isolation des conduits [4]
Dans le but de limiter les déperditions thermiques de
l'air acheminé, d'éviter les phénomènes de
condensation qui apparaissent chaque fois que la température
superficielle autour de la gaine est inférieure à la
température de rosée de l'air véhiculé, il est
souvent important de recouvrir les conduits avec un isolant thermique.
Lp = 10.log ( ~ ~ )
33
Il s'agit d'un matériau ayant un coefficient de
conductivité assez bas pour résister à la transmission de
la chaleur entre l'air ambiant et celui de la gaine. Cet isolant peut
être de la laine de verre, du matelas type armaflex, ou des plaques de
polystyrène. Selon les cas, l'isolation peut être à
l'intérieur du conduit ou à l'extérieur. Certaines gaines
de par leur constitution sont des gaines isolées par conséquent
il n'est plus nécessaire d'y recouvrir un isolant. Par contre, les
gaines isolées placées à l'extérieur doivent faire
l'objet dans certains cas d'une protection mécanique
particulière. Toute installation frigorifique à compression
engendre des bruits du fait du fonctionnement des machines. Il est
conseillé de choisir des composants silencieux ou alors de prendre des
mesures d'isolation en revêtant d'un isolant phonique. Par
conséquent, le bruit transmis en un point donné ne dépasse
pas le seuil exigé par la réglementation ou qu'il soit maintenu
en dessous du seuil à partir duquel il ne crée pas de
gènes pour les occupants. Pour cela, on utilise du matériel
d'amortissement acoustique pouvant être classé comme suit :
· Les baffles acoustiques : ils sont
constitués d'un cadre en acier galvanisé et de laine
minérale monobloc revêtue de voile.ils utilisés pour les
moyennes et hautes fréquences et pour de basses et moyennes
fréquences.
· Les caissons rectangulaires acoustiques :
ils sont constitués d'un caisson en acier galvanisé avec
brides de raccordement et de baffles acoustiques
· Les silencieux cylindriques : ils ont
une forme circulaire avec une enveloppe extérieure en acier
galvanisé, un isolant acoustique revêtu d'une tôle
perforée. Ils peuvent être munis de noyau central sous forme
d'ogive
· Les conduits acoustiques : ce sont
des gaines semi rigides en aluminium et en polyester avec un isolant
acoustique.
· Les plots anti vibratiles : Ils
évitent la transmission des vibrations des machines tournantes à
la structure du bâtiment.
Pour caractériser une source de bruit on utilise la
notion de pression sonore. Cette donnée se mesure à l'aide d'un
sonomètre et s'exprime de l façon suivante
34
[4]
avec P : pression acoustique en pascal,
Po : pression de référence, seuil
d'audibilité à 1000Hz = 2. 10-5Pa. Lp :
pression sonore
Il existe des exigences au niveau des niveaux acoustiques que
les bâtiments conditionnés doivent respecter. À
l'intérieur du bâtiment, les limites fixées tiennent compte
de l'implantation. La valeur maximale peut être définie comme une
émergence par rapport au bruit ambiant. À l'intérieur des
locaux, il existe des exigences réglementaires. Le tableau suivant rend
compte des recommandations selon les types de locaux
1.5.2 Étanchéité et hygiène
des conduits
La protection mécanique des gaines fait
également office d'étanchéité ; les protections
généralement rencontrées sont :
· Le revêtement isoxal (plaques ou rouleaux
d'aluminium) pour les gaines tôle
· Le paxalumin dans le cas des gaines staff.
Un taux important de fuites peut avoir des
conséquences désastreuses pour, par conséquent un accent
particulier doit être mis sur l'accent du réseau. Ces
conséquences peuvent être :
· Une impossibilité d'avoir les conditions recuises
dans les locaux conditionnés,
· Des bruits générés important,
· Une dégradation de l'isolation,
· Un déséquilibrage des réseaux,
· Une surconsommation énergétique.
Pour donc éviter tout cela, il faut effectuer des
tests d'étanchéité des réseaux qui consiste
à faire débiter un ventilateur dans le réseau après
l'avoir obturé.
35
Il est également nécessaire de garder les gaines
dans de bonnes conditions hygiéniques. Pour cela, il existe des
méthodes qui consistent en des écrasements et
éventuellement à des contaminations. Ces opérations
spécifiques sont effectuées après un diagnostic des
conduits.
1.5.3 Types de matériaux adaptés au climat
tropical humide [3] [4] [7]
Le Cameroun s'étend entre le 1°40 latitude Nord
et le 13° latitude Nord et entre 8°30 longitude Est et le 16°10
longitude Est. De telles coordonnées géographiques placent le
Cameroun dans la zone du climat tropical humide. On doit
choisir ceux qui conviennent le mieux que d'autres au climat tropical humide
car l'environnement climatique joue un rôle très important dans le
choix des matériaux. À Douala il est recommandé d'utiliser
les gaines en tôle plus précisément celles en tôle
galvanisée, car elles résistent assez à la corrosion. Ces
gaines doivent être isolées pour éviter les condensations.
Cette isolation avec 50 mm de laine de verre pour les gaines de soufflage et de
25 mm pour les gaines de reprises. L'isolant doit comporter une couche
d'étanchéité sur sa face extérieure jouant un
rôle d'écran de vapeur. On peut également utiliser les
gaines en contre-plaqué à condition de les choisir en
qualité marine. L'emploi de ceux-ci est de moins en moins
récurent car ils sont réservés surtout aux gaines de
faible section et de petite longueur pour des raisons économiques.
Les panneaux préfabriqués de fibre de verre ou
laine de verre rigide sont fortement déconseillés pour le
réseau aéraulique en climat tropical humide car ils se
détériorent après quelques années (3 à 5
ans) suite à l'humidification de la laine (humidité relative de
l'air trop élevé 80 à 100%)
1.5.4 Notions diverses sur les gaines [4]
1.5.4.1 Coefficient de forme
Une gaine peut avoir diverses formes mais de façon
générale on trouve l'équivalent entre ces formes en forme
ronde. Pour une gaine rectangulaire, le coefficient de frome se définit
comme le rapport du côté le plus grand par le côté le
plus petit. Pour une
36
gaine donnée ce coefficient doit être au plus
égal à 4. Pour une section de gaine donnée et pour un
même débit d'air véhiculé, lorsque le facteur de
forme augmente, les éléments suivants augmentent
également.
· Les pertes de charges linéaires
· Le poids de la gaine
· La surface de la gaine
· Les apports calorifiques au niveau de la gaine. Il est
préférable de choisir les gaines qui ont un coefficient de forme
proche de 1.
1.5.4.2 Diamètre équivalent
[4]
Pour une gaine ayant un forme quelconque et une section
donnée, on peut définir une gaine ronde équivalente ayant
un diamètre appelé diamètre équivalent. Il existe
deux types de diamètres équivalents à savoir le
diamètre équivalent pour une même vitesse encore
appelé diamètre hydraulique et le diamètre
équivalent pour un même débit. Le diamètre
hydraulique est le diamètre d'un conduit circulaire qui crée la
même perte de charge que le conduit rectangulaire pour une même
vitesse de l'air. Le diamètre équivalent pour un même
débit est le diamètre d'un conduit circulaire qui crée la
même perte de charge que le conduit rectangulaire pour le même
débit d'air. Pour un conduit rectangulaire de côtés a et b,
les diamètres équivalents sont donnés par les formules
suivantes :
Tableau 1.3 Diamètres
équivalents [4]
Diamètres équivalents
|
Pour une même vitesse (diamètre hydraulique)
|
Pour un même débit
(diamètre en conditionnement d'air)
|
!".~.$%
dh =
|
deq = 1,265.('.1'
|
!~&$%
|
~&$ )0,2
|
|
37
1.5.5 Organes accessoires d'un réseau
aéraulique [4]
Un réseau aéraulique est souvent composé
d'un certain nombre d'accessoires qui permettent d'optimiser le fonctionnement
de l'installation.
1.5.5.1 Régulateur de débit
[4]
Un régulateur de débit est un
élément permettant de maintenir un débit d'air constant
dans les conduits des systèmes à débit d'air variable. On
distingue :
· Les régulateurs de débit d'air constant
:
Ils sont généralement circulaires et de
diamètres compris entre 80 mm et 250 mm, ils permettent de maintenir un
débit nominal à la sortie quelques soient les variations de
pression en amont (plage de 80 à 700 Pa). Ils sont
généralement calibrés en usine mais dans certains cas, il
est possible de régler ce débit sur place.
· Les régulateurs des systèmes à
volume d'air variable
Ils ont pour but d'apporter dans chaque local ou dans chaque
zone exactement la quantité d'air qui est nécessaire pour
maintenir la température voulue. Ils sont montés sur les circuits
terminaux et sont commandés par servomoteur.
1.5.5.2 Pièges à son
Ils ont pour rôle la diminution du niveau acoustique du
local ; il est recommandé des niveaux de pression suivant le type de
local :
· Bureau 35 à 40 dB
· Salle de réunion, bibliothèque 30 à
40 dB
· Hall d'accueil 40 à 50 dB
· Supermarchés 45 à 50 dB
Les pièges à son sont mis en oeuvre dans les
conduits de distribution d'air dans le but de respecter les niveaux de pression
acoustique indiqués. Ces accessoires peuvent également être
inclus à l'appareil de traitement de l'air.
1.5.5.3 Les éléments terminaux de
diffusion d'air [4] [7]
Ce sont des accessoires montés sur la ligne de
distribution d'air permettant d'assurer le soufflage de l'air traité
dans le local à conditionner ainsi que la reprise de l'air vicié.
On doit choisir ces éléments en fonction de la portée
(distance entre l'élément de diffusion et l'endroit où
la vitesse moyenne du jet d'air est tombée en dessous de 0,25m/s),
la zone d'occupation (zone qui couvre une hauteur de 1,80m en partant du
sol et qui s'arrête à 0,6m des parois verticales), le rayon
de diffusion et la méthode de diffusion. Une bonne diffusion doit
assurer un confort maximum aux occupants (surface de la zone d'occupation
qui peut être couverte par un élément de diffusion et dans
laquelle on maintient une vitesse moyenne). La diffusion de l'air neuf
peut se faire soit par induction c'est-à-dire l'air est traité
dans le local avec une vitesse initiale importante ensuite l'air du local est
attiré et entrainé par l'air traité auquel il se
mélange. Soit par déplacement ; ici l'air traité est
introduit dans le local avec une vitesse initiale faible et remplace en
totalité l'air présent dans le local.
38
Figure 1.19 diffuseur multi cône carré
Figure 1.20 grille murale à double
déflecteur
39
1.6 CONCLUSION
Climatiser un local c'est créer une ambiance
confortable pour des occupants en modifiant les paramètres de l'air
à savoir : la température, l'humidité et la vitesse de
l'air. Le confort pour un être humain est ressentit pour des
températures comprises entre 20°C et 27°C et des
humidités comprises ente 20 et 80%. Dans l'industrie frigorifique, il
existe trois grands types de systèmes de climatisation : les
systèmes autonomes, gainés et à eau. Il est à noter
qu'avant de mettre sur pieds une installation de climatisation dans un local,
il faut au préalable effectuer un bilan thermique : il s'agit du
dimensionnement.
40
Chapitre 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTÈME DE
CLIMATISATION DU LATE DE L'ENSET
2.1 INTRODUCTION
Le choix d'une installation de climatisation ne se fait pas
de manière hasardeuse, mais doit être le résultat d'un
bilan thermique au bout duquel on obtient la puissance de l'installation. Ce
chapitre consiste d'abord à identifier la centrale de climatisation du
Laboratoire de Thermique et Environnement, ensuite à définir le
cahier de charges et enfin à effectuer le bilan thermique.
2.2 INDENTIFICATION DE LA CENTRALE 2.2.1 Groupe de
condensation
Nous avons commencé par l'unité
extérieure. Nous remarquons immédiatement l'absence du
motocompresseur, du condenseur, de la bouteille de liquide et des autres
éléments annexes du groupe de condensation. Cette partie comporte
uniquement le ventilateur du condenseur. Après un test de ce dernier,
nous avons noté un fonctionnement normal.
2.2.2 Caisson de traitement d'air
Après l'ouverture du caisson de traitement d'air nous
avons identifié la batterie froide, la batterie chaude, un
humidificateur du type laveur d'air, un ventilateur de soufflage. Après
les tests, nous avons constaté que l'humidificateur n'est pas
raccordé à une alimentation à eau, le ventilateur de
soufflage ne fonctionne pas et la batterie froide est perforée.
2.2.3 Coffret de commande
Après l'ouverture du coffret de commande nous avons
juste pu remarquer le manque de trois lampes de signalisation. Et tout le reste
était en fonctionnement normal c'est-à-dire contacteurs,
raccordement des fils et disjoncteur.
41
2.2.4 Circuit électrique
Nous avons également trouvé le schéma du
circuit de commande collé sur le coffret de commande.
34
1
A1
A1
KM1
X1
A1
A1
A2
X1 X1 X1
X2 X2 X2
A2
2
A2
X2
A2
2
43 97
|
97
|
97
|
F11
|
F22
|
F33
|
44 98
|
98
|
98
|
|
Q1
N PH
HP BP
96 F2
F1
95
95
23
96
F3
95
96
0 1
33
67
B3
>
KM1
24
S3
KM1
KM4
68
S1
13
S2
KM1
14
11
1
KM4
12
KM1 KM2 KM3 KM4 Y R H1 H2 H3 H4
Figure 2.1 circuit de commande de
la centrale
42
Légende du circuit de commande
L/N : alimentation monophasé
F1 : contact du relais thermique de protection du compresseur
F2 : contact du relais thermique de protection du moteur
ventilateur du condenseur
F3 : contact du relais thermique de protection du moteur
ventilateur de soufflage
B1/B2 : Pressostat combiné basse pression de
sécurité
B3 : thermostat de régulation
S1/S2 : boutons poussoirs arrêt et marche.
R : résistance électrique
KM1, KM2, KM3, KM4 : bobine de commande des moteurs de
compresseur, ventilateur du condenseur, ventilateur de soufflage et mode
chauffage.
Fonctionnement
Une impulsion sur le bouton S2 provoque l'alimentation de la
bobine de commande du groupe. L'alimentation de cette bobine provoque :
· La fermeture du contact 13-14 de KM1 pour
l'auto-maintien
· La fermeture du contact 23-24 de KM1 pour l'alimentation
de la bobine de commande du moteur ventilateur du condenseur
· La fermeture du contact 43-44 de KM1 pour la
signalisation de la marche réfrigération H2.
L'excitation de la bobine de KM2 provoque le fonctionnement du
moteur ventilateur du groupe.
Une impulsion sur S3 entraine la mise sous tension de la bobine
du contacteur des résistances chauffantes KM4. Ceci ayant pour effet
:
·
43
L'ouverture du contact 11-12 de KM4 provoquant l'arrêt du
compresseur et du moteur ventilateur du condenseur
· La fermeture retardée du contact 67-68 de KM4
provoque la mise en marche retardée des résistances chauffantes
et du voyant de signalisation H3.
Le moteur ventilateur de soufflage fonctionne 24 h/24.
Au regard du diagnostic effectué, nous ne pouvons
même pas faire un test global de l'installation la pièce maitresse
(le compresseur) est absente. Il est donc indispensable de redéfinir un
cahier de charges du laboratoire et établir un bilan thermique du local
afin de déterminer la puissance frigorifique et la puissance du groupe
de condensation à installer.
2.3 CAHIER DE CHARGES [7]
Avant d'effectuer le bilan thermique de climatisation, on
devrait d'abord connaitre tous les facteurs qui pourront affecter son
évaluation. Ainsi, on pourra déterminer l'installation la plus
économique et efficace. Nous prendrons donc en considération un
certain nombre d'éléments à savoir :
- Orientation du local
- Dimensions du local
- Matériaux de construction
- Les conditions à maintenir dans le local
- Destination des locaux
- Fenêtres, Portes
- Occupants
- Eclairage
- Appareils ménagers, moteurs
44
2.3.1 Orientation du local
il s'agit de la situation des locaux à conditionner
par rapport aux points cardinaux, immeubles voisins produisant de l'ombre,
surface réfléchissantes. En nous servant de la boussole nous
avons repéré l'orientation du local d'après le plan
suivant.
Plan d'architecture
Figure 2.2 plan du
laboratoire
2.3.2 Dimensions du local
Longueur : 12m
Largeur : 7m
Hauteur sous plafond : 3,25m
2.3.3 Matériaux de construction
- Les murs et cloisons sont en agglomérés creux de
20 cm avec induits extérieur et intérieur.
45
- Les fenêtres sont en vitrage simple : les dimensions
sont de 1,8 x 3,2 soit une surface de 11,52 m2 sur le mur Nord et
0,6 x 3,2 soit une surface de 3,84 m2 sur le mur Sud.
- La porte P1 du laboratoire d'Electrotechnique est en contre
plaqué avec 3,2 cm d'épaisseur en châssis double avec
encadrement en bois de surface et de dimensions 1x2,1
- La porte du LATE est en métal de 2mm
d'épaisseur et de dimensions 1,9 x 2,1 soit 3,99 m2.
- La porte du bureau du LATE est en contre plaqué avec
3,2 cm d'épaisseur en
châssis double avec encadrement en bois de surface et de
dimensions 1x2,1
- La toiture est en tôle galvanisée avec
solivage.
- Le plafond du LATE est en panneau préfabriqué en
sciure de bois.
- Le plancher est en béton coulé de 10 cm avec une
chape de ciment.
2.3.4 Couleurs des matériaux Les murs
sont peints en blanc cassé. 2.3.5 Conditions
extérieures
Le local est délimité à l'Ouest par le
laboratoire d'électrotechnique et le bureau des professeurs, les parois
Est et Sud sont exposées au soleil. La face Nord bénéficie
de l'ombrage créé par les arbres. La température
extérieure est de 32°C et l'humidité relative est 80 %.
2.3.6 Conditions intérieures
La température à maintenir dans le local est de
26°C et l'humidité relative : 51,3%. 2.3.7 Utilisation des
locaux
Ce local est destiné à accueillir une
quarantaine d'étudiants assis au repos pendant les heures de cours (9
heures de temps par jour).
46
2.3.8 Éclairage
Il est assuré par 60 lampes fluorescentes de 18 W
chacune.
2.3.9 Appareils ménagers
Ce local accueil une moyenne de 5 ordinateurs par jour.
2.3.10 Renouvellement d'air
Le renouvellement d'air s'effectue de façon naturelle et
par ouverture des portes.
2.4 ÉTABLISSEMENT DU BILAN THERMIQUE DE
CLIMATISATION [4] [7]
2.4.1 Base de données climatiques 2.4.1.1 Mois de
base [7]
L'évaluation du bilan thermique est basée sur
l'estimation des gains externes et internes pendant le mois le plus chaud
appelé mois de base. Pour la ville de Douala, le mois de base est
Février.
2.4.1.2 Conditions extérieures de
base
Le bilan thermique de conditionnement d'air doit être
défini dans les conditions
dites extérieures de base. En ce qui concerne la ville de
Douala, la température
extérieure sèche est de 32°C. La
température humide extérieure humide est de 29°C.
Les autres caractéristiques sont :
- L'humidité relative ; Hr = 80%
- L'enthalpie ; h = 94,37 kJ/kgas
- La température de rosée ; Tr = 28,11°C,
- Le volume spécifique v = 0,90 m3/kgas,
- La teneur en eau ; w= 24,29g/kgas.
47
2.4.1.3 Conditions intérieures de base
Ce sont les conditions normales recommandées pour les
applications courantes en vue du confort thermique dans les bâtiments
climatisés; à Douala la température intérieure
sèche est de 26°C. L'humidité relative est de 51,3%, la
température humide intérieure est de 26°C. Les autres
caractéristiques sont :
- L'enthalpie ; h = 53,63 kJ/kgas
- L'humidité relative ; Hr = 51,3%
- La température de rosée ; Tr =18,98°C,
- Le volume spécifique v = 0,8617 m3/kgas
- La teneur en eau ; w= 10,78g/kgas
2.4.1.4 Détermination des
propriétés thermodynamiques des matériaux de
construction
Les murs du local sont en agglomérés creux de
20 cm avec induits extérieur et intérieur donc ont coefficient
global de transmission de 2.09 W/m2.°C. La porte du laboratoire
d'Electrotechnique et celle du bureau du LATE sont en contre plaqué avec
3,2 cm d'épaisseur en châssis double avec encadrement en bois de
surface et de dimensions 1x2,1 le coefficient global de transmission est de
1,86 W/m2.°C. La porte du LATE est en métal de 2mm
d'épaisseur et son coefficient de transmission de chaleur est 5,84
W/m2.°C. Le plafond du LATE en panneau
préfabriqué en sciure de bois a un coefficient de transmission de
2,41 W/m2.°C. Et le coefficient de transmission du plancher est
1,75 W/m2.°C.( D'après le tableau 1 en annexe).
2.4.2 Calcul des charges thermiques
2.4.2.1 Heure de charges de
réfrigération maximale
L'intensité du rayonnement solaire est maximale sur le
mur et le vitrage Sud à 12h, sur le mur Est à 11h et sur le mur
Nord à 12h. Nous pouvons donc dresser le tableau suivant en se servant
des valeurs du tableau 7 en annexe : [7]
48
Tableau 2.1
détermination de l'heure de réfrigération
Mur
|
|
heure
|
|
Rm(W/m2)
|
Rv(W/m2)
|
Sm(m2)
|
Sv(m2)
|
Qt (W)
|
E
|
|
11h
|
|
317
|
273
|
|
40,3
|
0
|
|
12 775,1
|
S
|
|
11h
|
|
330
|
284
|
|
16,21
|
3,84
|
|
6 439,86
|
N
|
|
11h
|
|
253
|
|
222
|
12,43
|
|
11,52
|
5 702,23
|
Total
|
|
|
|
|
24 916,96
|
E
|
|
12h
|
|
272
|
234
|
|
40,3
|
0
|
|
10 961,6
|
S
|
|
12h
|
|
359
|
309
|
|
16,21
|
3,84
|
|
7 005,95
|
|
N
|
|
12h
|
272
|
|
234
|
12,53
|
|
11,52
|
6 103,84
|
Total
|
|
|
|
|
24 026,4
|
|
Rm : intensité du rayonnement solaire sur le mur en
W/m2
Rv : intensité du rayonnement solaire sur la vitre
W/m2
Sm : surface des murs en m2 Sv : surface des vitres en m2
Qt : charges thermiques totales en W
D'après le tableau précédent, on constate
que l'intensité du rayonnement solaire sur toutes les parois est
maximale à 11h d'où notre heure de bilan du LATE est 11
heures.
2.4.2.2 Charges thermiques externes
Il s'agit des apports thermiques qu'il faudra combattre dont la
provenance est
l'extérieur de la pièce.
49
2.4.2.2.1 Apport de chaleur par transmission à
travers les parois extérieures (murs, toit, plafond et plancher) et les
vitrages : Q1
Q1 = K S ?*
K : est le coefficient global de transmission
de la paroi ou du vitrage en W/m2.°C. S : est
la surface du mur ou de la fenêtre considérée en m2
?* : est l'écart de
température entre les deux milieux considérés en
°C.
En se servant du tableau 2 en annexe on a pu dresser le tableau
ci-dessous qui nous donne les différents apports à travers chaque
paroi.
Tableau 2.2 calcul des
apports par transmission à travers les parois.
|
Coefficient de transmission( K)
|
Surface S en m2
|
Ecart de température
?è en °C
|
Q en W
|
Mur Sud
|
2,09
|
16,21
|
6
|
203,2734
|
Vitrage Sud
|
5,8
|
3,84
|
6
|
133,632
|
Porte Sud
|
5,84
|
3,99
|
6
|
139,8096
|
Mur Est
|
2,09
|
40,3
|
6
|
505,362
|
Mur Nord
|
2,09
|
12,53
|
6
|
157,1262
|
Vitrage Nord
|
5,8
|
11,52
|
6
|
400,896
|
Mur Ouest 1
|
2,09
|
23,9
|
3
|
149,853
|
Mur Ouest 2
|
2,09
|
10,9
|
0
|
0
|
Porte Ouest 2
|
1,86
|
2,1
|
0
|
0
|
|
50
Porte Ouest 1
1,86
|
2,1
|
3
|
11,718
|
Plancher
|
1,75
|
84
|
-6
|
-882
|
Plafond
|
2,41
|
84
|
9
|
1 821,5
|
total
|
2 322,04
|
|
Q1 = 2 322 W
2.4.2.2.2 Apport de chaleur par rayonnement solaire
à travers les parois
Q2 = á. F. S. Rm (1)
2.4.2.2.3 Apport de chaleur par rayonnement solaire
à travers les vitres
Q2 = á. g. S.Rv (2)
á : Coefficient d'absorption de la
paroi
g : Facteur de réduction en fonction du
mode de protection de la fenêtre
F : facteur de rayonnement solaire sur le mur
Rm : intensité du rayonnement solaire
absorbé par une unité de surface de la paroi
Rv : intensité du rayonnement solaire
absorbé par une unité de surface de la vitre
Le coefficient d'absorption a dépend de la couleur et
la nature du mur tableau 3 en annexe et le facteur de rayonnement solaire F
indique la part de chaleur absorbée par la surface et transmise à
travers le mur du local (tableau 4 en annexe). La valeur du rayonnement
dépend de :
- La latitude sous laquelle le local se trouve
- L'orientation du mur
- L'heure pour laquelle le calcul sera effectué
- Apport de chaleur par rayonnement sur le vitrage
Le tableau ci après résume le calcul des apports
par rayonnement solaires
51
Tableau 2.3 Calcul des
apports de chaleur par rayonnement solaire
paroi
|
Coef
d'absorptio n
|
Facteur de
rayonnement ou de réduction
|
Intensité du
rayonnement
|
surface
|
Q(W)
|
Mur Est
|
0,4
|
0,105
|
317
|
40,3
|
536,55
|
Mur sud
|
0,4
|
0,105
|
330
|
16,21
|
224,67
|
Mur Nord
|
0,4
|
0,105
|
253
|
12,53
|
133,14
|
Porte sud
|
0,4
|
0,105
|
330
|
3,99
|
55,30
|
Vitre Nord
|
1
|
1
|
222
|
11,52
|
2 157,44
|
Vitre Sud
|
1
|
1
|
284
|
3,84
|
1090,56
|
Total
|
5 112,86
|
|
Q2 = 5 113 W
2.4.2.2.4 Apport de chaleur par renouvellement d'air et
infiltration
Le renouvellement d'air dans un local climatisé est
nécessaire pour des problèmes hygiéniques. Il se fait en
règle générale par la ventilation (naturelle ou
mécanique) des locaux ainsi que par infiltration, introduisant de l'air
extérieur dans le local climatisé. Il est source d'apport de
chaleur sensible et latent dans le local à conditionner (tableau 5 en
annexe). [7]
Gains sensibles Q3 Q3 = qv. (0e -
0.).0, 33
qv = débit d'air
extérieur de renouvellement
52
Oe = température
extérieure de base Oi = température
intérieure de base
Comme la ventilation au moment du renouvellement d'air est
naturelle le débit volumique est un volume de la pièce par heure.
Or le volume du laboratoire est de 273
m3
Q3 = 541 W
Gains latents Q4 Q4 = qv. (We --
W;).0, 84
qv = débit d'air
extérieur de renouvellement en m3/h
we = teneur en eau de l'air extérieur g/kg
air sec wi = teneur en eau de l'air intérieur g/kg air
sec
Q4 = 2598 W
2.4.2.3 Charges thermiques internes
2.4.2.3.1 Apports de chaleur par les occupants
- Gains sensibles Q5
Q5 = n.Csoc
n : nombre d'occupants
Csoc : chaleur sensible par occupant
Pour des salles d'enseignement, la densité
d'occupation est de 0,67. Nous considérons que seules les trois quart de
la surface de notre laboratoire sont occupée. Ce qui nous donne un
nombre de personnes sensiblement égal à 43. Etant
53
donné que les occupants sont assis au repos, la chaleur
sensible par occupant sera égale à 62 W par personne.
Et on fera une minoration de 10% compte tenu du fait que les occupants
sont mixtes (tableau 5 en annexe). [2]
Q5 = 2 399W
- Gains latents Q6
- Q6 = n.Cloc
n : nombre d'occupants
Cloc : chaleur latente par occupant
Etant donné que les occupants qui sont au nombre 43 sont
assis au repos. Cloc sera égal à 40 W. Et en tenant compte du
public mixte on fera une minoration de 10%.
Q6 = 1548 W
2.4.2.3.2 Apports par éclairage (Q7)
L'éclairage est assuré par 60 tubes fluorescents
de 18 W chacun.
Q7 = 1, 25 n P
Q7 = 1422 W
2.4.2.3.3 Apports de chaleur par les équipements
Q8
En considérant que la salle est censée
accueillir 5 ordinateurs pendant 9 heures par jour, on a résumé
les calculs dans le tableau suivant :
54
Tableau 2.4 calcul des
charges thermiques dues aux équipements
|
Nombre
|
qs (W)
|
ql(W)
|
Cu (%)
|
Qs(W)
|
Q1(W)
|
Ordinateur
|
5
|
250
|
0
|
37,5
|
478,75
|
0
|
|
qs : chaleur sensible par ordinateur ql
: chaleur latente par ordinateur Cu : coefficient
d'utilisation Qs : chaleur sensible totale Ql :
chaleur latente totale
Q8 = 478 W
- Charges latentes totales : Ql =Q4 + Q6 = 3 646W
- Charge sensibles totales : Qs = Q1+Q2+Q3+Q5+Q7+Q8= 12 588W -
Charges thermiques totales Qt = Qs + Ql
Qt = 16 234 W
2.4.3 Détermination de la puissance du
compresseur
Après consultation d'un catalogue du constructeur
COPELAND, on peut proposer la puissance du compresseur fonctionnant au R22
à installer de puissance 4,058 KW soit 5,514 CV et un coefficient de
performance 4.
55
2.5 CONCLUSION
Après avoir établi le cahier de charges et
effectué tous les calculs relatifs au bilan thermique de climatisation,
on constate qu'il faut évacuer une puissance 16,234 kW de chaleur ce qui
nécessitera un compresseur de puissance 4,058 kW selon le constructeur
COPELAND. Une fois que le compresseur est sélectionné, il reste
maintenant à effectuer les travaux de mise en route de
l'installation.
Chapitre 3 RÉHABILITATION ET
EXPÉRIMENTATION
56
3.1 INTRODUCTION
La réhabilitation de la centrale de climatisation
passe par le remplacement des composants défectueux et l'installation
des nouveaux équipements dimensionnés. Dans le présent
chapitre, nous indiquerons quelques généralités sur la
maintenance, nous présenterons ensuite les travaux effectués,
enfin nous en analyserons les résultats.
3.2 Travaux de mise en marche
3.2.1. Montage du groupe de condensation
À la suite du bilan, nous avons d'abord fait une
grille métallique de sécurité en barres de fer enduit
d'antirouille. Ensuite, nous avons acheté tous les
éléments nécessaires. Après avoir placé le
groupe de condensation de puissance sus cité, de marque COPELAND dans
l'espace prévu à cet effet, nous avons réalisé des
collets coniques pour raccorder par boulonnage la sortie condenseur
(3/8»), l'aspiration du compresseur (3/4») mais aussi le
déshydrateur. Par la suite, nous avons réalisé des coudes
grâce aux gourdins à cintrer adaptés à chaque
section de tube, des évasements de dudgeons pour les raccordements par
brasage oxyacétylénique au cuivre en utilisant aussi des coudes
préfabriqués de 9Ø°. C'est ainsi que nous avons
relié la sortie du condenseur au détendeur, ce dernier à
la batterie froide et la batterie froide au compresseur.
3.2.2. Amélioration des éléments
du caisson de traitement d'air
L'amélioration des éléments du caisson
de traitement d'air est passée par le nettoyage du filtre à air,
l'accommodation de la batterie froide et du ventilateur de soufflage.
3.2.2.1. Batterie froide
Nous avons mis sous pression liquide au R22, la batterie
froide et nous y avons identifié une fuite ce qui nous a amené
démonter le composant. La fuite étant sur un tube transversal
caché par les ailettes, nous avons dû couper et enlever celles-ci
sur une zone pour parvenir à ladite fuite que nous avons colmatée
par brasage oxyacétylénique à l'aluminium. Puis, d'autres
micros fuites ayant été découvertes au niveau des
raccordements aluminium-cuivre (entrée et sortie de la batterie froide),
nous les avons colmatées grâce à de l'ara métal.
Figure 3.1 : colmatage de
la batterie froide
57
58
La batterie froide étant étanche, nous avons
redressé les ailettes avec un peigne et nous l'avons replacée
dans le caisson de traitement d'air.
Figure3.2 : montage de la
batterie froide 3.2.2.2. Ventilateur de soufflage
Le moteur du ventilateur de soufflage ne fonctionnait pas
lorsque nous l'avons mis sous tension car un enroulement était
coupé. Alors, nous l'avons démonté, fait rebobiner et
réinstaller. Or, lors de la réinstallation, la courroie de
liaison entre le ventilateur centrifuge et son moteur s'est coupée, nous
l'avons simplement changée par une autre ayant le même
diamètre.
3.2.3 Modification du réseau
aéraulique
Étant donné que le bilan thermique
effectué ne prenait plus en compte le bureau, nous avons dû fermer
la bouche de soufflage qui y était. Pour ce faire, ayant placé la
laine de verre en sandwich entre les feuilles d'aluminium coupées de
manière circulaire et à l'aide de la colle forte, nous avons
fermé l'ouverture.
3.2.4 Nettoyage de l'installation
· Nettoyage externe (dépoussiérage et
peinture)
Il consiste à dépoussiérer les surfaces
extérieures propres, nous avons utilisé une solution
détergente appropriée pour les débarrasser de toute forme
de saleté.
59
Après les opérations de colmatage de la batterie
froide, nous avons constaté que les ailettes de celle-ci étaient
encrassées. Nous avons donc procédé à leur
redressement moyennant une brosse à ailettes, suivi d'une
pulvérisation d'une solution détergente (eau + soude caustique)
et un rinçage à l'eau.
Nous avons recouvert la grille de protection du groupe de
condensation d'une couche de peinture anticorrosion.
· Nettoyage interne (purge)
Afin d'éliminer du circuit fluidique tout corps dont
la présence était susceptible d'empiéter sur le bon
fonctionnement de celui-ci (huile, boues, particules solides, ...), nous avons
procédé à la purge de l'installation en introduisant du
R22 dans le circuit.
3.2.5 Tirage au vide et test
d'étanchéité sous vide
Afin d'éliminer du circuit toute trace d'air et
d'humidité éventuellement survenus dans le circuit lors des
différentes interventions à savoir montage du groupe de
condensation, raccordement du détendeur et de l'évaporateur, le
tirage au vide de l'installation est impératif. C'est ainsi que nous
avons raccordé une pompe à vide au niveau des vannes de service
du compresseur moyennant un jeu de manifold. L'installation étant
à l'arrêt, nous avons mis en marche la pompe à vide.
Après 45 minutes la pression est descendue à -1bar, pression lue
sur le manomètre, correspondant à la pression du vide.
Après l'arrêt de la pompe à vide, la
stabilité de la pression du vide nous a permis d'avoir une idée
précise sur l'étanchéité des joints ainsi que celle
des raccords.
3.2.6 Pré-charge, test
d'étanchéité sous pression et recherche des fuites
éventuelles
Afin de procéder à la recherche des fuites
éventuelles, nous avons cassé le vide en introduisant dans le
circuit le fluide frigorigène, ramenant ainsi la pression à 2,5
bars, le compresseur étant à l'arrêt. Cet ainsi
qu'après 60 minutes, nous avons remarqué que
la pression est restée stable, témoignant ainsi
du bon raccordement des pièces et des bonnes opérations de
brasure. Nous avons poussé la recherche des fuites éventuelles
à l'aide de la mousse savonneuse, mais en vain. Il ne nous restait plus
qu'à compléter la charge.
60
Figure3.3 : Charge en
fluide frigorigène vapeur à l'aspiration du compresseur
3.2.7 Complément progressif de
charge
Afin d'atteindre le régime normal de marche de
l'installation, nous avons
procédé premièrement à une charge
en phase liquide au niveau de la vanne de départ liquide de
l'installation, ensuite par une charge en phase vapeur au niveau de la vanne
d'aspiration du compresseur, ceci progressivement jusqu'à atteindre le
régime normal de marche du compresseur correspondant à une
pression d'aspiration de 4 bars. Nous avons également
contrôlé la charge moyennant une pince
ampèremétrique, indiquant l'intensité absorbée par
le compresseur d'une valeur de 6,5 A ce qui est en conformité avec celle
indiquée sur la plaque signalétique du compresseur.
3.4 CONCEPTION ET REALISATION DU CIRCUIT
ELECTRIQUE
3.4.1 Circuit de commande
61
Figure 3.4 circuit de
commande
62
Nomenclature
L/N : alimentation monophasé
F1 : contact du relais thermique de protection du groupe de
condensation
F2 : contact du relais thermique de protection du moteur
ventilateur de soufflage
B1 : Pressostat haute pression de sécurité
B2 : Pressostat basse pression de sécurité
B3 : carte électronique
S1/S2 : boutons poussoirs arrêt et marche.
KM1, KM2 : bobines de commande du groupe de condensation et du
ventilateur de soufflage.
H1 : lampe de mise sous tension
H2 : lampe de signalisation de la marche
réfrigération
H3 : lampe de signalisation de défaut du groupe de
condensation Fonctionnement
Une fois sous tension la lampe H1 signale la mise sous
tension
Une impulsion sur le bouton S1 provoque l'alimentation de la
bobine de commande du moteur ventilateur de soufflage. Cette dernière
provoque à son tour :
· L'excitation de la bobine de KM1 provoque le
fonctionnement du ventilateur de soufflage
· La fermeture du contact 13-14 de KM2 pour
l'auto-maintien
· La fermeture du contact 23-24 de KM2 pour l'alimentation
de la bobine de commande du groupe
Si la température dans la salle est supérieure
à celle désirée, la sonde thermostatique alimente le
groupe via la carte ; le groupe démarre et H2 signale la marche
réfrigération. Lors du fonctionnement s'il y a
un défaut de pression B1 et B2 vont désalimenter le groupe de
condensation.
Si la température est atteinte dans la salle, le
thermostat de la carte électrique désalimente le groupe, pendant
cette régulation, le ventilateur continue à brasser l'air dans la
salle ; une fois que la température est remontée le thermostat
réalimente le groupe.
Si la batterie froide contient du givre, la sonde antigel
détecte et la carte met le groupe à l'arrêt .
3.4.2 Circuit de puissance
63
Figure 3.5 : Circuit de
puissance
64
Nomenclature
L1, L2, L3 : Alimentation triphasée
Q1 : Sectionneur à fusible
KM1, KM2 : contacteurs d'alimentation du groupe
et du ventilateur de soufflage
F1, F2 : Relais thermique de protection du
groupe et du ventilateur de soufflage
M1 : Compresseur triphasé
M2 : Moto ventilateur du groupe
monophasé
M3 : Moto ventilateur de soufflage
triphasé
3.5 EXPÉRIMENTATION
3.5.1 Mesures des températures et des
hygrométries
La mesure de la température de l'air s'effectue
à l'aide d'un thermomètre alors que l'humidité est
mesurée par un appareil appelé hygromètre. Dans notre cas
nous disposons d'un thermo-hygromètre qui permet d'avoir la
température ambiante et l'hygrométrie de l'air. Nous avons
effectué des relevés après avoir mesuré la
température et l'humidité pendant huit heures en présence
de 43 personnes dans le local à l'intérieure, au soufflage,
à la reprise, à la sortie de la batterie froide et à
l'extérieur.
3.5.1.1 Mesures à l'extérieur
On a relevé les données dans le tableau ci-dessous
:
Tableau 3.1 Relevé
de température et humidité de l'air extérieures à
la date du 30
mai 2014
horaire
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
moyenne
|
humidité relative en %
|
73
|
74
|
74
|
72
|
70
|
64
|
65
|
65
|
69,62%
|
Température en °C
|
30,4
|
31,8
|
31,5
|
31,3
|
32,5
|
33,6
|
31,7
|
31,3
|
31,76°C
|
65
Ces données nous ont permis de dresser les courbes
suivantes :
33
32
31
76
74
72
70
68
66
64
62
60
58
heure
température en °C
34
30
29
heure
28
9 10 11 12 13 14 15 16
humidité relative en %
9 10 11 12 13 14 15 16
Figure 3.6 variations de
température et humidité relative de l'air
extérieur
On peut constater que l'hygrométrie de l'air diminue au
cours de la journée ; et la température oscille mais atteint sa
valeur maximale à 14 heures.
66
3.5.1.2 Mesures à l'intérieur
On a relevé les données dans le tableau ci-dessous
:
Tableau 3.2
Relevé de température et humidité de l'air
intérieur à la date du 30 mai
2014
horaire
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
moyenne
|
humidité relative en %
|
72
|
71
|
61
|
59
|
56
|
53
|
51
|
46
|
58,26%
|
Température en °C
|
29
|
28,1
|
26,6
|
26,1
|
26
|
26,3
|
26
|
26
|
26,7°C
|
Ces données nous ont permis de dresser les courbes
suivantes :
tempérarure en °C
30
heure
9 10 11 12 13 14 15 16
29
28
27
26
25
24
humidité relative en %
80
70
60
50
40
30
20
10
0
9 10 11 12 13 14 15 16
heure
Figure 3.7 variations de
température et humidité relative de l'air
intérieur
67
L'air intérieur est considérablement
déshumidifié, soit de 72% à 46%. La température
diminue jusqu'à 14 heures puis remonte légèrement.
On peut expliquer cette remontée de température par
le graphe ci-dessous :
heure
temprérature extérieure
temprérature intérieure
9 10 11 12 13 14 15 16
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Figure 3.8 comparaison des
variations des températures extérieure et
intérieure
La température extérieure a une nette influence sur
la température intérieure. A 14 heures la température
extérieure a grimpé, et les charges thermiques ont donc
augmenté dans la salle ; ce qui a provoqué une augmentation de
température.
3.5.1.3 Mesures au soufflage
Les données que nous avons relevées sont
consignées dans le tableau suivant : Tableau
3.3 Relevé de température et
humidité de l'air soufflé à la date du 30 mai
2014
horaire
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
moyenne
|
humidité relative en %
|
74
|
72
|
56
|
54
|
50
|
48
|
46
|
41
|
55,12%
|
Température en °C
|
29,7
|
19,3
|
18,3
|
17,5
|
17,7
|
18,1
|
17,7
|
17,1
|
19,42°C
|
68
À partir de ces données on peut construire les
graphes suivants :
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8
température en °C
35
température de l'air soufflé
1 2 3 4 5 6 7 8
30
25
20
15
10
5
0
heure
humidité relative
humidité relative d'air soufflé
heure
Figure 3.9 variations de
température et humidité relative de l'air soufflé
L'hygrométrie diminue progressivement au soufflage.
Tout comme la température de l'ambiance celle du soufflage augmente
légèrement lorsque les charges thermiques externes sont au
maximum.
69
3.5.1.3 Mesures à la reprise
Tableau 3.4 Relevé
de température et humidité de l'air repris à la date du 30
mai
2014
horaire
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
moyenne
|
humidité relative en %
|
72
|
72
|
55
|
52
|
50
|
46
|
46
|
45
|
54,75%
|
Température en °C
|
29
|
27,4
|
26,7
|
26,5
|
26,1
|
26,6
|
26,2
|
26,1
|
26,8°C
|
température en °C
30
29
28
27
26
25
24
heure
9 10 11 12 13 14 15 16
humidité relative en %
40
80
70
60
50
30
20
10
0
heure
9 10 11 12 13 14 15 16
Figure 3.10 variations de
température et humidité relative de l'air repris
Tout comme dans l'ambiance, et au soufflage, l'air repris perd de
l'humidité au cours du temps. Et la température varie de la
même façon.
3.5.1.4 Mesures à la sortie de la batterie
froide
Tableau 3.5
Température à la sortie de la batterie froide
horaire
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
Température en °C
|
10,5
|
10,4
|
10,4
|
10,3
|
10,5
|
11,8
|
10,7
|
10,3
|
Température moyenne 10,61°C
|
La température moyenne à la sortie de la batterie
froide est de 10,61°C.
NB : A l'aide d'un thermomètre
de contact nous avons mesuré la température de surface batterie
froide. Elle est de 6,2°C.
3.5.2 Circuit fluidique
3.5.2.1 Tracé
70
Figure 3.11 tracé
du circuit fluidique
Légende
1- Motocompresseur hermétique à piston
2- Condenseur à air forcé
3- Déshydrateur
4- Détendeur capillaire
5- Evaporateur à détente directe
6- Pressostat de sécurité basse pression
7- Pressostat de sécurité haute pression
3.5.2.2 Exploitation
A l'aide d'un thermomètre de contact, nous avons
mesuré les températures sur les tuyauteries et nous avons
déduis la température du fluide frigorigène en effectuant
une différence de 6,5°C d'après [6]. Nous
avons ainsi dressé le tableau ci-dessous :
Tableau 3.5
Températures du fluide frigorigène
Points
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
Température de surface en °C
|
16,5
|
87,1
|
64
|
44,5
|
36,1
|
6,5
|
Température du fluide frigorigène en
°C
|
10
|
93,6
|
70,5
|
50
|
42,6
|
0
|
71
Et nous avons ainsi utilisé ces données pour tracer
le cycle sur le diagramme suivant :
E
t
D
A
C
B
72
Figure 3.12 tracé
du cycle sur le diagramme enthalpique
3.6 PROPOSITION D'UN PLAN DE MAINTENANCE
3.6.1 Ensemble
Moto compresseur hermétique scroll
Condenseur
MINI CENTRALE DE CLIMATISATION DU LATE
Caisson de traitement d'air
Réseau de tuyauteries
Groupe de condensation
Moteur condenseur
Pressostat haute pression de sécurité
Pressostat basse pression de sécurité
Filtre à air Batterie froide
Moteur
Ventilateur centrifuge
Détendeur capillaire Déshydrateur
Amaflex
|
|
|
Fibre minéral (isolant) Tôle d'acier
galvanisé
Revêtement métallique
|
|
Gaine de
distribution d'air
|
Carte électronique Contacteurs
Circuit électrique
Relais thermiques Conducteurs et câbles
73
Bouton poussoir marche et
arrêt Disjoncteur magnétothermique
Douilles et lampes
3.6.1.1 Sous ensemble groupe de condensation
Spirales (fixe et mobile)
Moto compresseur hermétique scroll
Pompe à huile
Éléments de raccordement
Groupe de condensation
Condenseur
Moteur condenseur
Tube en cuivre Ailettes aluminium
Stator Rotor
Collecteur
Balais
Pales du ventilateur
Pressostats
Tiges de réglage
Ressorts Soufflet
74
Raccord de prise de pression
Bornes de raccordement
3.6.1.2 Sous ensemble Caisson de traitement
d'air
Batterie froide
Tube aluminium
Ailette aluminium
Stator
Rotor
Filtre à air
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Aubes
|
|
|
|
|
|
|
|
Volute
|
Ventilateur centrifuge
|
|
|
|
|
Roue
|
|
|
|
|
|
Ouïes (aspiration et refoulement)
|
|
|
|
Caisson de traitement d'air
Moteur
Relais thermiques
Transformateur
Carte électronique
Sonde antigel
Sonde thermostatique
Relais
Contacts
Contacts
Bobine
Circuit magnétique
Disjoncteur magnétothermique
Conducteurs et câbles
Âme conductrice en cuivre
Enveloppe isolante en PVC
Contacts
Bilame
Contacts
Circuit électrique
Contacteur
75
3.6.1.3 Sous ensemble circuit
électrique
Boite de raccordement Enroulements
Arbre
Courroie de transmission
76
3.6.2 Maintenance préventive
systématique
FREQUENCE
D'INTERVENTION
OPERATIONS
|
Tous les mois
|
Tous les trois mois
|
Tous les six mois
|
Tous les ans
|
Niveau de maintenance
|
Nettoyer les ailettes des échangeurs
(évaporateur et condenseur) avec un compresseur à air ou un
kacher
|
|
|
·
|
|
2
|
Mesurer les valeurs des intensités de courant aux
bornes de chaque moteur à l'aide d'une
pince ampéremétrique et comparer à la valeur
affichée
|
·
|
|
|
|
2
|
Vérifier la tension d'alimentation du
réseau
|
·
|
|
|
|
2
|
Nettoyer les filtres à air
|
·
|
|
|
|
1
|
Mesurer la valeur de la capacité du condensateur et
la comparer à la valeur affichée
|
|
·
|
|
|
2
|
Vérifier les aubes de la turbine
|
|
|
·
|
|
2
|
Mesurer la pression de condensation, la
pression d'évaporation et évaluer le taux de compression
|
·
|
|
|
|
2
|
Test de la carte électronique par
la vérification de l'état des sondes
|
|
·
|
|
|
2
|
Mesurer la surchauffe et le sous refroidissement et la
comparer à la valeur normale
|
|
|
·
|
|
2
|
Purge du tuyau d'évacuation des condensats
|
|
|
·
|
|
2
|
Dépoussiérage
|
·
|
|
|
|
1
|
77
3.6.3 AMDEC Machine
Date de l'analyse :
30/05/2014
|
Système : mini centrale de climatisation du
LATE
Sous système : groupe de condensation et
réseau de tuyauterie
|
Eléments
|
fonction
|
Mode de défaillance
|
Cause de la défaillance
|
Effet de la défaillance
|
détection
|
Criticité
|
Action correctives
|
F
|
G
|
N
|
C
|
Moto compresseur
|
Aspire les vapeurs froides venant de l'évaporateur,
les comprimes et les refoule a haute température et à
haute pression
|
Pas de rotation
|
Moteur hors service
|
Arrêt de la machine
|
Multimètre Visuel audition
|
1
|
3
|
3
|
9
|
Remplacer le moteur
|
Absence de commande
|
Arrêt du compresseur
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Revoir le câblage électrique
|
Pas
d'alimentation
|
Pas de rendement
|
Usure des pièces mécanique
|
Baisse anormale de la HP augmentation anormale BP
|
Manomètre
|
1
|
2
|
3
|
6
|
Remplacer le moteur
|
Condenseur
|
Liquéfie les gaz surchauffés venant
du compresseur
|
encrassé
|
Ailettes sales ou froissés
|
SR faible HP élevé
|
Thermomètre Manomètre
|
2
|
1
|
2
|
4
|
Nettoyer le condenseur
|
78
Moteur condenseur
|
Assure le refroidissement du condenseur par ventilation
|
Pas de rotation
|
Pas
d'alimentation
|
Baisse de la production frigorifique
|
Multimètre
|
1
|
1
|
3
|
3
|
Replacer capacité
|
Moteur hors service
|
visuel
|
1
|
2
|
1
|
2
|
Remplacer le moteur
|
Rotation faible
|
Condensateur défectueux
|
SR faible HP élevé
|
visuel
|
1
|
2
|
2
|
4
|
Filtre déshydrateur
|
Absorbe les impuretés et l'humidité contenue
dans le circuit fluidique
|
Obstrué
Adsorbant saturé
|
Excès d'impuretés et d'humidité dans
le circuit
|
BP faible SC élevé SR très bon
|
Test
|
1
|
1
|
3
|
3
|
Remplacer l'élément
|
Isolant amaflex
|
Isole thermiquement la conduite d'aspiration
|
Effrité
|
Environnement
|
Augmentation anormale de SC
|
Visuel
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Changer l'amaflex
|
tuyauteries
|
Circulation du fluide frigorigène
|
fuites
|
Inétanchéité
|
BP faible HP faible SC élevé
|
Mousse de savon
|
1
|
2
|
3
|
6
|
Vidanger,
Colmaté et Recharger
|
79
Date de l'analyse :
30/05/2014
|
Système : mini centrale de climatisation du
LATE
Sous système : caisson de traitement d'air et
gaine de distribution d'air
|
Elément
|
Fonction
|
Mode de défaillance
|
Cause de la défaillance
|
Effet de la défaillance
|
détection
|
criticité
|
Actions corrective
|
F
|
G
|
N
|
C
|
Filtre à air
|
Elimine les impuretés physiques contenues dans
l'air
|
Pas de filtrage
|
Percé
|
Mauvaise qualité de l'air traitée
|
visuel
|
1
|
1
|
1
|
1
|
remplacer si percé
|
Boucher
|
Baisse du débit d'air dans la gaine
Arrêt du groupe (par la sonde antigel)
|
visuel
|
2
|
1
|
1
|
2
|
Nettoyer les filtres
|
Moteur du ventilateur
|
Entraine le ventilateur (turbine)
|
Ne démarre pas
|
Moteur défectueux
Relais thermiquela
déclenché
|
Air non brassé dans la salle et givrage de batterie
froide
|
Auditif Visuel
Emploi d'un multimètre
|
1
|
4
|
1
|
4
|
Remplacer le moteur
Réarmer le relais
|
80
Ventilateur ou turbine
|
Assure la circulation de
l'air du caisson de
traitement vers les locaux via le réseau de
gaine
|
Mauvaise rotation
|
Courroie défectueuse
|
Mauvaise circulation de l'air dans le réseau
|
Emploi d'un débitmètre ou
un anémomètre
|
1
|
1
|
3
|
3
|
remplacer la courroie
|
Batterie froide
|
Assure le
refroidissement et la déshumidification de
l'air filtré
|
encrassé
|
Ailettes sales ou froissés
|
SC faible
Arrêt du groupe (par la sonde antigel)
|
visuel thermomètre
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Dégivrer Nettoyer
Redresser les ailettes
|
Détendeur capillaire
|
Chute la pression du fluide frigorigène
admis à l'évaporateur
|
Mauvais fonctionnement
|
bouché
|
BP faible SC élevé Bon SR
|
manomètre
|
1
|
1
|
3
|
|
purge du circuit fluidique
|
Revêtement métallique de la gaine
|
Enveloppe l'isolant sur le réseau
aéraulique
|
percé
|
Facteur
environnementaux
|
Perte d'isolant
|
Visuel
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Enveloppé les parties ouvertes
|
81
Date de l'analyse :
30/05/2014
|
Système : mini centrale de climatisation du
LATE Sous système : circuit électrique
|
|
élément
|
Fonction
|
Mode de défaillance
|
Cause de la défaillance
|
Effet de la défaillance
|
détection
|
criticité
|
Action corrective
|
F
|
G
|
N
|
C
|
|
Disjoncteur magnétothermique
|
Protège toute l'installation contre les
courts-circuits et les surcharges
|
Usure des contacts ou hors service
|
Court-circuit brulure
|
Arrêt de l'installation
|
visuel
|
1
|
3
|
2
|
6
|
Remplacer
|
Contacteurs
|
Commande automatique et à distance du circuit
|
Usure des contacts ou rupture du bobinage
|
Vieillissement et surtension
|
Arrêt de l'installation, échauffement
excessif
|
visuel
|
1
|
3
|
2
|
6
|
Remplacer
|
Relais thermiques
|
Protège partiellement chaque moteur contre
les surcharges dues aux surintensités
|
Mauvais déclenchement
|
Bilame usées
|
Arrêt du moteur protégé
|
Emploi d'un multimètre
|
2
|
2
|
3
|
12
|
Serrer les poles
|
Conducteurs et câbles
|
Transport d'énergie électrique
|
Coupure ou brulure
|
Surintensité Court-circuit Echauffement
|
Arrêt partiel ou total de l'installation
|
Visuel Multimètre
|
1
|
2
|
2
|
4
|
Remplacer le câble ou le conducteur
|
Bouton poussoir marche et arrêt
|
Mise en marche et arrêt de l'installation
|
Hors service
|
Rupture des contacts
Ressort coincé
|
Fonctionnement continue ou arrêt total
|
Manuel Multimètre
|
2
|
2
|
2
|
8
|
Changer
|
82
Carte électronique
|
Régule l'installation
|
Sondes
défectueuses
|
vieillissement
|
Arrêt ou marche continue du groupe
|
Multimètre
|
1
|
1
|
3
|
3
|
Remplacement de la carte
|
fusible
|
Court-circuit
|
Arrêt du groupe
|
Visuel
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Brulure d'un composant électronique
|
surtension
|
Arrêt du groupe
|
Visuel
|
2
|
1
|
2
|
4
|
condensateur
|
Augmentation du couple de démarrage du
moto ventilateur
|
coule
|
vieillissement
|
Rotation faible
|
Visuel Capacimètre
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Changer le condensateur
|
NB : Pour toutes les actions préventives
sus cités une maintenance de niveaux 2 ou 3 est conseillée
c'est-à-dire effectué par un personnel ou technicien
qualifié.
83
TABLEAU DE CRITICITE
84
3.7 CONCLUSION
Notre objectif à la fin de la réhabilitation
était d'avoir une température ambiante de 26°C et une
humidité relative de 51,3%. Ce qui a été quasiment
réalisé, puisqu'après des essais de sept heures de
fonctionnement, nous avons noté une température moyenne de
26,1°C et une humidité relative de 58,2%. Les températures
moyennes de soufflage et de reprise sont respectivement de 19,4 et 26,3°C.
Pour que l'installation frigorifique conserve donc son fonctionnement optimal,
il faudrait que les
plans de maintenance soient respectés.
85
CONCLUSION GÉNÉRALE
Au terme de cette démarche, relative à notre
projet de mémoire, dont le but était de recréer des
conditions de confort dans le Laboratoire de Thermique et Environnement, en
réhabilitant la centrale qui s'y trouve. Nous sommes partis des
généralités sur la climatisation dans lesquelles nous
avons développé la notion de climatisation,
présenté les systèmes de climatisation, les composants des
appareils de traitement d'air et ceux d'un réseau aéraulique.
Nous sommes passés par le dimensionnement du système de
climatisation en élaborant le cahier de charges de la centrale et en
dressant le bilan thermique du milieu qui conférait une puissance
frigorifique de 16 234W et une puissance absorbée au compresseur de 5
CV. Nous sommes donc arrivés à la réhabilitation et
à l'expérimentation qui consistait en la mise en service de
l'installation (pose du groupe de condensation, raccordements fluidique et
électrique, rembobinage du ventilateur de soufflage, colmatage de la
batterie froide et du diffuseur dans le bureau...) après quoi, nous
avons relevé quelques valeurs moyennes telles que la température
intérieure (26,7 oC) et l'humidité relative (58,26 %).
Nous avons proposé un plan de maintenance de l'installation afin
d'augmenter son espérance de vie avec le même rendement. Dans le
but de permettre à la centrale d'assurer pleinement son rôle en
effectuant un traitement de l'air, on pourrait rendre fonctionnelle dans
l'avenir la batterie chaude et le laveur d'air.
86
Références
bibliographiques
111 ALTHOUSE ANDREW D. et al. (2004),
Modern refrigeration and air conditioning, 9ème
edition, 1211pages.
121 DESMONS Jean, (2009) Aide
mémoire génie climatique, 2nde édition,
Dunod, Paris, 418pages.
131 GUEYE Cheick Ahmed Tidiane et Abdoulaye
WADE, (1999) Etude comparative des différents
systèmes de climatisation en zone tropicale. Bilans
énergétique, économique et environnemental. Projet de
fin d'études en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur
de conception, Ecole polytechnique de THIES, 72 pages
141 KEMAJOU Alexis, (2007), De
l'initiation à la maitrise de la climatisation et du conditionnement de
l'air, MASSEU, 387 pages.
151 KUETE Martin et al, (1993), Nouvelle
géographie 3ème, EDICEF, 207 pages
161 LENYO CHRETIEN, NDONDOKI BEME, HEUTCHOU KUITEUL,
(2011) Contribution à l'amélioration de la mini
centrale de traitement d'air du laboratoire de thermique et environnement de
l'ENSET de Douala, mémoire de fin d'études du premier cycle,
ENSET de Douala, non publié, 76 pages.
171 NDOUTOUM Jean-Pierre et al,
Efficacité énergétique de la climatisation en
région tropicale, tome 1, Institut de l'énergie et de
l'environnement de la Francophonie, 170 pages.
181 P. Dal Zotto et al , (2000)
Mémotech génie énergétique, 596pages
191 SEMPORE Jean Francis, (2009), Production
du froid : cours de techniques frigorifiques, polycopié de
l'institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement de
Ouagadougou. 219 pages
1101 SHAN K WANG, handbook of air
conditionning and refrigeration, 2nd edition, 1401 pages
1111
WWW.dimclim.fr/air-humide,
le lundi 03 mars 2014 à 16h53
87
Annexes
Annexe 1 : coefficient de transmission à travers
les parois
Types de parois
|
Type d'enduits
|
Epaisseurs (cm)
|
Parpaings creux (agglomérés creux)
|
|
10
|
15
|
20
|
Aucun
|
2,80
|
2,65
|
2,43
|
Enduit extérieur et intérieur au béton
|
2,37
|
2,20
|
2,09
|
Plâtre ou carreaux
|
2,55
|
2,38
|
2,26
|
Lattes de bois
|
1,69
|
1,64
|
1,59
|
Panneaux isolants
|
1,30
|
1,24
|
1,18
|
Béton coulé
|
aucun
|
1,75
|
1,41
|
1,18
|
Enduit extérieur et intérieur au béton
|
1,69
|
1,36
|
1,14
|
Plâtre ou carreaux
|
1,59
|
1,30
|
1,08
|
Lattes de bois
|
1,24
|
1,02
|
0,84
|
Panneaux isolants
|
1,02
|
0,90
|
0,79
|
Briquettes de terre
|
|
11
|
22
|
33
|
aucun
|
3,25
|
2,20
|
1,62
|
Enduit extérieur et intérieur au béton
|
3,10
|
2,50
|
1,80
|
Plâtre ou carreaux
|
2,90
|
2,10
|
1,50
|
Portes en bois
|
|
2,5
|
3,2
|
3,8
|
4,4
|
Châssis simple
|
3,94
|
3,36
|
3,00
|
2,90
|
Châssis double
|
1,97
|
1,86
|
1,94
|
1,74
|
Toitures
|
Tuiles-ardoises- Fibrociment
|
Sans solivage
|
5,80
|
Avec solivage
|
4,06
|
Tôle galvanisée ondulée
|
Sans solivage
|
9,28
|
Avec solivage
|
4,64
|
Vitrage simple
|
Châssis en bois
|
5,0
|
Châssis métallique
|
5,8
|
Vitrage double
|
Avec lame d'air de 6mm
|
Châssis en bois
|
3,3
|
Châssis métallique
|
4,0
|
Avec lame d'air de 8mm
|
Châssis en bois
|
3,1
|
Châssis métallique
|
3,9
|
Avec lame d'air de 10mm
|
Châssis en bois
|
3,0
|
Châssis métallique
|
3,8
|
88
Annexe 2 : différences de températures
entre les faces des parois
Types de parois
|
?è [ oC ]
|
Murs extérieurs ensoleillés
|
?0 = 0e - 0i
|
Murs en contact avec les locaux non conditionnés
|
?0 = 0e - 0i -3
|
Plafond sous comble ventilé
|
?0 = 0e - 0i +3
|
Plafond sous comble non ventilé
|
?0 = 0e - 0i +12
|
Plancher sur terre pleine
|
?0 = 20oC - 0i
|
Mur en contact avec la cuisine
|
?0 = 0e - 0i +18
|
Annexe 3 : coefficient d'absorption pour mur et
fenêtres
Couleur et nature de la surface
|
á
|
Surfaces très claires
|
Pierre blanche - surface blanche, claire ou crème ciment
très
claire
|
0,4
|
Surfaces foncées
|
Fibrociment - bois non peint - pierre brune - brique rouge
- ciment foncé - staff rouge, vert ou gris
|
0,7
|
Surfaces très foncées
|
Toitures en ardoises foncées - cartons bitumés
très sombres
|
0,9
|
Verres (fenêtres ou lanterneaux)
|
Vitrage simple
|
1
|
Vitrage double
|
0,9
|
Vitrage triple
|
0,8
|
Annexe 4 : Facteur de rayonnement solaire
K coefficient de transmission thermique de la paroi
considérée [W/m2oC]
|
F coefficient du rayonnement solaire
|
0
|
0
|
1
|
0,05
|
2
|
0,1
|
3
|
0,15
|
4
|
0,20
|
N.B : interpoler pour des coefficients
intermédiaires
89
Annexe 5 : Chaleur dégagée par
personne
Activité
|
Application
|
Température ambiante [oC]
|
Emission thermique totale [W]
|
25oC
|
26oC
|
27oC
|
Chaleur sensible [W]
|
Chaleur latente [W]
|
Chaleur sensible [W]
|
Chaleur latente [W]
|
Chaleur sensible [W]
|
Chaleur latente [W]
|
Assis au repos
|
Ecole, théâtre
|
65
|
37
|
62
|
40
|
60
|
42
|
102
|
Travail léger
|
Bureau, hôtel, appartement
|
67
|
49
|
63
|
59
|
56
|
60
|
116
|
Debout, marche lente
|
Magasin, boutique
|
68
|
63
|
63
|
68
|
57
|
74
|
131
|
Repas
|
Restaurant
|
77
|
84
|
71
|
90
|
64
|
97
|
161
|
Travail facile
|
Atelier
|
80
|
140
|
72
|
148
|
67
|
153
|
220
|
Danse
|
Boite de nuit
|
88
|
161
|
80
|
169
|
75
|
174
|
249
|
Travail difficile
|
Usine
|
149
|
277
|
142
|
284
|
136
|
200
|
246
|
Annexe 6 : rayonnement solaire sur les murs et les
vitres
Heu
|
Hor
|
N
|
S
|
E
|
O
|
N-E
|
N-O
|
S-E
|
S-O
|
|
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
m
|
v
|
7
|
111
|
62
|
53
|
64
|
55
|
71
|
61
|
62
|
53
|
70
|
60
|
62
|
53
|
66
|
57
|
62
|
53
|
8
|
263
|
131
|
113
|
146
|
126
|
176
|
152
|
131
|
113
|
173
|
149
|
131
|
113
|
153
|
131
|
131
|
113
|
9
|
385
|
186
|
160
|
212
|
182
|
249
|
214
|
186
|
160
|
249
|
214
|
186
|
160
|
211
|
182
|
186
|
160
|
10
|
500
|
223
|
191
|
269
|
232
|
298
|
257
|
223
|
191
|
309
|
266
|
223
|
191
|
243
|
209
|
223
|
191
|
11
|
625
|
258
|
222
|
330
|
284
|
317
|
273
|
258
|
222
|
351
|
302
|
268
|
230
|
258
|
222
|
258
|
222
|
12
|
686
|
272
|
234
|
359
|
309
|
272
|
234
|
272
|
234
|
333
|
287
|
333
|
287
|
272
|
234
|
272
|
234
|
13
|
686
|
256
|
220
|
352
|
303
|
256
|
220
|
335
|
288
|
268
|
231
|
380
|
326
|
256
|
220
|
256
|
220
|
14
|
563
|
216
|
186
|
290
|
249
|
216
|
186
|
335
|
288
|
216
|
186
|
352
|
303
|
216
|
186
|
249
|
214
|
15
|
395
|
186
|
143
|
207
|
178
|
166
|
143
|
264
|
227
|
166
|
143
|
265
|
228
|
166
|
143
|
206
|
177
|
16
|
201
|
150
|
129
|
134
|
115
|
150
|
129
|
100
|
86
|
150
|
129
|
103
|
89
|
150
|
129
|
126
|
109
|
17
|
54
|
31
|
27
|
32
|
27
|
31
|
27
|
33
|
29
|
31
|
27
|
33
|
28
|
31
|
27
|
32
|
28
|
90
Annexe 7 : densité d'occupation selon la
désignation des locaux
Désignation des locaux
|
Débit minimum d'air neuf sans
fumeur [m3/h/personne]
|
Débit minimum d'air neuf avec
fumeur [m3/h/personne]
|
Densité d'occupation [personne/m2]
|
Locaux d'enseignement
|
15 - 18
|
25
|
0,67
|
Dortoirs, chambres collectives
|
18
|
25
|
0,25
|
Bureaux et locaux assimilés
|
18
|
25
|
0,10
|
Salles de réunion, spectacle
|
18
|
30
|
0,31
|
Boutique, supermarché
|
22
|
30
|
0,08
|
Cafés, bars, restaurant...
|
22
|
30
|
0,50
|
Locaux à usage sportif
|
18
|
30
|
0,80
|
Annexe 8 : détermination de la puissance
absorbée et du coefficient de performance
-40 -35 -30 -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
60
Dry bulb temperature (°C)
Annexe 9 : diagramme de l'air humide
Absolute humidity (kg/kg)
Relative humidity (%) 100
150
140
90
80
70
60
50
40
30
130
120
110
100
20
90
80
70
60
50
10
40
30
20
10
0
Enthalpy (kJ/kg) -20
-10
0,0450
0,0400
0,0350
0,0300
0,0250
0,0200
0,0150
0,0100
0,0050
91
0,0000
92
|