Conclusion partielle
Dans cette partie de notre travail, il a été
question d'apprécier le projet de la Z.E.S.N du village N'Kok dans la
province de l'Estuaire, tant sur le plan spatial qu'économique.
Aussi, a-t-on retenu que le projet d'aménagement de la
Z.E.S.N pourrait constituer le moteur du développement de ladite zone et
de la région. Ce, à travers les différents
aménagements qu'elle regorge, pour cela les acteurs qui devraient
travailler en synergie entre eux. Mais aussi d'autres projets méritent
d'être pris en compte dans cet espace. Avec la perspective de
d'aménagement, il faut prôner le développement de
l'activité agricole dans cette zone qui est le Gabon vert entre la zone
économique spéciale et le port Owendo, donc une nouvelle phase
à venir afin de répondre aux attentes du gouvernement par rapport
aux trois piliers du Gabon. L'heure de l'industrie et de l'activité
agricole est lancée, il est temps que l'Etat et les autres acteurs du
développement s'alignent pour un meilleur rendement des projets
engagés. À l'avenir, il serait indispensable de s'interroger sur
la place qu'occupe la population locale dans la conception et
l'élaboration des projets qui sont prévus dans leur
localité.
Conclusion générale
Nous rappelons tout d'abord que nous avons effectué un
stage de six (6) mois au sein de la Direction Générale de
l'Urbanisme et des Aménagements Fonciers. Celui-ci nous a permis de
mettre en oeuvre et en valeur toutes nos connaissances théoriques, mais
il a été aussi indispensable pour nous confronter à la
réalité du monde professionnel. Durant ledit stage dans cet
établissement public, nous avons pu toucher du doigt et observer les
différentes activités dévolues à
l'aménagement du territoire et à l'urbanisme en République
gabonaise. Elles tournaient autour d'un atelier de formation sur le
Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme (S.D.A.U) des huit
(8) capitales provinciales du Gabon, puis le travail sur le terrain dans
différents site de Libreville, de N'toum et ensuite la participation en
tant que figurant aux litiges fonciers traités par la Direction
Générale de l'Urbanisme et des Aménagements Fonciers. En
effet, les débuts ont été difficiles au regard de
l'ampleur des activités (un atelier de formation sur la
réalisation d'un S.D.A.U des huit (8) capitales provinciales du Gabon,
mise sur pied des mécanismes favorables à ce plan
d'aménagement, mise en place d'un cahier de charge entre le maître
d'oeuvre et le maître d'ouvrage pendant le contrôle des travaux
d'aménagement mais aussi la pratique de traiter des litiges fonciers
opposant deux antagonismes).
Grâce à cette expérience enrichissante,
Nous nous sommes interrogés sur l'aménagement de la Zone
Economique Spéciale de N'Kok, projet unique qui colle avec le domaine de
l'urbanisme et de l'aménagement foncier. Nous avons pu observer tout au
long de cette étude, l'aménagement actuel de la Zone Economique
Spéciale de N'Kok, qui présente de nombreux dysfonctionnements.
Ces derniers sont dues pour l'essentiel au ralentissement des travaux
d'aménagement liés aux activités humaines présentes
sur le site, lesquelles ont ralenti les délais de livraison de la
première phase d'aménagement; mais aussi les difficultés
d'ordre naturel, matériel et financière, qui ont impacté
un temps soit peu sur le bon déroulement et la conduite des travaux.
Nonobstant ces quelques difficultés, au travers des
multiples entretiens et des informations pris auprès de certains
responsables du site de la Zone Economique Spéciale de N'Kok, il ressort
que les différents ouvrages et infrastructures (en dépit de
quelques difficultés) sont à un niveau des réalisations
avancées. Ceci est traduit par l'installation dans ladite zone des
entreprises étrangèreset nationales désireuses d'investir
au Gabon.
Toutefois, il reste que certains ouvrages n'ont pas encore
été entamés à l'exemple de BICIG, Eco Bank, la
poste, Cecagadis pour ne citer que ceux-ci, freinant du coup l'aboutissement
final de la première phase du projet d'aménagement.
Le second temps important fut de déceler les
manquements liés à la réalisation de ce projet. Ce qui
nous a valu de proposer un ensemble d'entreprises à réaliser,
notamment le renforcement du partenariat entre l'État et Olam en
matière d'aménagement, la mise en place d'un cahier de charge
entre les différents acteurs, et enfinune proposition d'extension
à l'aménagement de la Zone Economique Spéciale de N'Kok.
La mise en place de ce projet est née d'une
volonté politique du président de la république en 2009,
après son élection à la tête du pays, afin de
diversifier les partenariats économiques du Gabon. Car pendant
longtemps, les relations économiques gabonaises étaient
exclusivement vouées ou presque concentrées vers la France.
L'objectif est d'encourager la transformation locale, étant donné
que 40% des activités de la zone sont réservées à
l'industrie.
Il est à noter que l'établissement de la Zone
Economique Spéciale de N'Kok obéit à un ensemble de
critère tel que la proximité à des endroits
stratégiques. Axes fluviaux, ferroviaires et routiers, pour faciliter
l'importation et l'exportation des produits.
En définitive, il apparait donc nécessaire de
nous appesantir sur les résultats auxquels nous sommes parvenues. Pour
cela, nous avons pu constater que la réalisation du projet N'Kok est
une avancée en dépit de certains retards et manquements
constatés qui ont faussé le calendrier d'exécution de
travaux. L'essentiel ici est d'achever les différentes phases
prévues afin que le projet d'aménagement de la Zone Economique
Spéciale de N'Kok, pensé comme une vitrine des atouts du Gabon,
remplisse aisément son objectif d'attirer des investisseurset faire du
Gabon un pays à vocation industrielle tout en favorisant la
création d'emplois, donc, de stimuler l'économie.
Au regard de ces manquements, il faudrait désormais que
ce partenariat soit plus pragmatique et essaie de combler le retard dans
l'exécution des différentes phases d'aménagement du projet
entamé depuis Août 2010, car c'est une opportunité
réelle pour l'État de lutter contre le chômage, par la
création d'emplois, afin de booster l'économie gabonaise.
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