UNIVERSITÉ DU HAVRE
UNITÉ DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SCIENCES HUMAINES
(UFR-LSH)
**********
FORMATION EN ESPACES-VILLES ET
SOCIÉTÉSDÉPARTEMENT DE GÉOGRAPHIE
OPTION : AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET ENVIRONNEMENT
***********
Mémoire de Master 1-recherche
THÈME :
TRANSPORT MARITIME, TOURISME BALNÉAIRE ET
ENVIRONNEMENT DANS LE GOLFE DE TADJOURAH :
ENJEUX ÉCOLOGIQUES, MENACES ET
PERSPECTIVES
Sous-thème : LE GOLFE DE TADJOURAH
(Source : image satellite du golfe de
Tadjourah.fr.wikipedia.org)
Réalisé et présenté par : YoussoufAli
DJILANI
Sous la Direction de
Bruno LECOQUIERRE(professeur degéographieà
l'université du Havre) Jury :
AnathasseBOPDA (professeur de géographie à
l'université du Havre) Steck BENJAMIN (professeur de géographie
à l'université du Havre)
Année universitaire 2015-2016
1
2
Remerciements
Mes sincères remerciements s'adressent à
monsieur Bruno Lecoquierre, mon directeur de mémoire qui a
accepté à nouveau de diriger mon travail de mémoire de
master1. Je tiens à saluer ici la bienveillance avec laquelle il
m'aguidétout en respectant ma liberté de choix et orienté
mes réflexions par d'opportunes suggestions issues de sa riche
expérience. Me profonde gratitude encore à lui pour avoir
minutieusement supervisé ce travail d'étude et de recherche.
J`espère sincèrement avoir l'occasion de collaborer de nouveau
avec lui dans l'avenir pour la poursuite de mon travail de recherche.
Mes remerciements vont également au corps enseignants
du département de géographie de l'université du Havre,
pour leurs déterminations, leurs compétences, la qualité
de leurs enseignements et pour leurs sacrifices consentis pour notre formation
de Master « Espace Villes et Société ».
J'exprime enfin notre entière reconnaissance à
Laetitia Lepicard qui est le secrétariat de Master (Espace-villes et
Société) de formation de LSH pour nous avoir accueillis et
guidés pendant les périodes de recherche du directeur de
mémoire.
Que tous ceux qui m'ont soutenus d'une manière ou d'une
autre veuillent bien trouver en ces lignes, l'expression de me profonde
gratitude.
3
SOMMAIRE
1ère partie : Présentation
général du cadre de l'étude
INTRODUCTION
Chapitre I: Géophysique du golfe de Tadjourah Chapitre 2:
La géologie du golfe
Chapitre 3: La biodiversité du golfe
Chapitre 4: La géohistoire du peuplement humain du golfe
Chapitre 5: Les systèmes urbains du golfe de Tadjourah
Chapitre 6: L'aspect géopolitique du golfe
2ème partie : Approches méthodologiques
du travail de recherche
1. Objectif de l'étude
2. La méthodologie initiale du travail
3. La démarche méthodologique sur les terrains
Conclusion
3ème partie :
Référencesbibliographiques Annexes
4
1ère partie : Présentation
général du cadre de l'étude Introduction
Depuis quatre décennies, les crises environnementales
en particulier la dégradation des ressources marines estdevenus des
enjeux planétaires.La conférence de Rio de 1992 et ses principes
universels favorisent et facilitent le développement des idées de
protection de la nature.
Tous les pays signataires de la convention de Rio doivent
respecter plus ou moins leurs engagements, mais dans les pays où
l'extrême pauvreté et les famines sont courantes ; la question
écologique et les principes de Rio 92 semblent être
oubliés.
Confrontée à des problèmes climatiques et
géopolitiques croissants, la corne de l'Afrique constitue un exemple
illustratif des régions fortement sensiblesàdiverses crises
notamment écologiques.
En effet, c'est dans cette partie du continent africain
géographiquement diversifier qu'on trouve les mers (d'Oman, Mer Rouge),
des golfes (Aden, de Tadjourah) et un détroit ( Bab- el-Mandeb) qui font
à la unedes médias internationaux en raison de la crise
géopolitique qui traverse la région, mais aussi du fait de son
importance du trafic maritime.
Ce vaste espace maritimesitué dans la partie nord-est
de l'océan indien, la bai de Tadjourah est un minuscule golfe à
peine visible sur la carte du monde et constitue un trait d'union entre le
golfe d'Aden et la mer rouge.
Laperformance économique dopée par l'essor du
transport maritime et du tourisme que Djibouticonnaitdepuis ces cinq
dernières années et l'absence d'une étude réelleet
documentée sur l'enjeu écologique dans ce golfenous conduisent
à aborder cette thématique sensible et intéressante.
Avant de répondre à la problématique
centrale ci-contre en abordant l'enjeu du transport maritime, du tourisme
balnéaire ainsi que leurs impacts sur l'écologie de ce petit
golfe méconnu, il est donc important d'étudier la
présentation géographique, naturelle et humaine de ce
golfe.Problématique centrale :
Quels sont les défis environnementaux marins
liés au développement du transport maritime et du tourisme
balnéaire dans le golfe de Tadjourah (en République de Djibouti)
?
5
Chapitre1:Géophysique du golfe de Tadjourah
La géographie physique du golfe est constituée
par des paysages variés et multiformes qui ne se correspondent pas aux
formes et aux couleurs des paysages continentaux minéral et arides de
Djibouti et de la Somalie qui les entourent.
1.1. La topographie physionomique du golfe
Le golfe de Tadjourah est situé entre le 11°30 et
12°40 de latitude nord et comprise entre 41°57 et 43°15 de
longitude Est, il couvre une superficie plus de 5 800 kilomètres
carrésavec l'étirement d'est en ouest sur 124 kilomètres
de la ville d'Obock jusqu'au Ghoubet al -kharab dans la rive nord et de 114
kilomètres du côté sud depuis les villages côtiers
Somaliens jusqu'au Ghoubet al-kharab, ainsi qu'environ 72 kilomètres du
nord au sud dans la partie du haut golfe ,c'est-à-dire entre la ville
d'Obock au nord jusqu'aux rivages Somaliens au sud.
La longueur du littoral du golfe est estimée à
247 kilomètres sur 372 kilomètres que compte Djibouti et le golfe
de Tadjourah est frontalier à l'Est par le golfe d'Aden, au nord-est par
le détroit de Bab-el-Mandeb et de la mer rouge.
Dans son prolongement vers l'ouest, le golfe est
entouré par des massifs montagneux dans la partie de rive nord, mais
aussi du côté sud : c'est-à-dire depuis la plage de
Khor-Ambado près de Djibouti-ville où les monts Arta commencent
à surplomber les eaux du golfe jusqu'aux Ghoubet al-kharab.En outre,
l'épaisseur du plancher océanique du golfe de Tadjourah reste
faible par conséquent la profondeur reste aussi modeste avec un maximum
estimé à moins 1500 mètres de profondeur dans la partie de
haut golfe (la partie supérieur du golfe) non loin du rivage de la ville
d'Obock.
6
Carte A: Les données des latitudes et des
longitudes (RDD)
Sources :
manta-passion.com
2008
Tableau n°1 : les données géophysiques
du golfe
Eléments physiques et activités humaines du
golfe
|
Données chiffrés
|
Apports de la pêche
|
2/3 de la consommation nationale
|
Longueur du littoral
|
247 km dont 20km appartiennent à la Somalie
|
Largeur maximum
|
69 km (nord-sud)
|
Largeur minimum
|
13 km
|
Marée
|
Bas :1 à 4m en moyenne, Haute : 2 à 12m
|
Indice de la salinité d'eaux
|
42 grammes du sel par litres
|
Température moyenne annuelle de l'eau
|
28°c
|
Source de l'institut National de la statistique sur
météo Djibouti (2011)
7
Tableau n°2 : les éléments
géographique du golfe
Carte du golfe de Tadjourah dans le monde
|
GÉOGRAPHIE HUMAINE DU GOLFE
|
-Pays côtiers : deux pays de la corne d'Afrique
(République de Djibouti et la Somalie ).
-Population du littoral est estimée à environ
1Millions des personnes.
|
GEOGRAPHIE PHYSIQUE DU GOLGE
|
Type
|
Golfe
|
Localisation
|
Océan Indien
|
Coordonnées
|
11°Nord 42 Est
|
Superficie
|
5894km2
|
Longueurs
|
247 km
|
Profondeur
|
1569 m
|
Îles
|
4 Îlots
|
Source géocarte de l'Afrique, Djibouti fait par
l'auteur de document (2014)
8
1.2. Les trois grandes parties du golfe
Situé dans l'extrême Nord-est de la corne
d'Afrique, le golfe de Tadjourah est un grand bras de mer qui ressemble
à une infime virgule depuis le satellite.
Ce golfe se prolonge sur des centaines de kilomètres
d'Est en ouest englobant les deux tiers du littoral Djiboutien où il est
territorialement profond, bordé et cerné par des massifs
montagneux abrupts et accidentés, ainsi une petite passede 3km est
située au fond de l'échancrure.
Cependant, ce second golfe du nord-est de l'océan
indien qui continue à se prolonger vers l'intérieur du continent
africain à travers Djibouti se décompose en trois grandes parties
peu identiques tant au niveau topographique qu'au niveau des richesses et
premièrement, on a le haut golfe.Le haut golfe a une dimension
rectangulaire de 600 kilomètres carrés de surface avec une
longueur de 73 kilomètres du nord au sud et environ 22 kilomètres
de largeur entre Djibouti-ville et les villages Somaliens, ainsi que cette
partie du golfe est adossée à l'Est par les eaux du golfe d'Aden
et au nord-est par la mer rouge et à l'ouest par une autre partie du
même golfe de Tadjourah qu'on appelle le moyen golfe.
Avec une superficie estimée à 4380
kilomètres carrés, le moyen golfe est la plus grande partie du
golfe par conséquent ; c'est la zone la plus riche en
biodiversité, ainsi que c'est une zone densément peuplée,
donc c'est le coeur du golfe, et aussi c'est ici qu'on trouve la ville de
Tadjourah qui a donné son nom au golfe de Tadjourah.Les cadres de la
topographie naturelle du moyen golfe se caractérisent par
l'étirement latéral en largeur de 32 kilomètres du nord au
sud (Tadjourah-ville et Djibouti-ville) et de 75 kilomètres de longueur
entre Tadjourah-ville jusqu'à la passe (étroite) à la
porte du Ghoubet al-kharab.Cette partie du golfe est de moins en moins
profonde, car la profondeur maximale est de 850 mètres et sa limite
géographique et territoriale est fixée à la passe de
« namma-num-seihima8 en Afar » qui est une étroite
bonde de terre isolée au milieu de l'engouffrement de l'eau de deux
parties du golfe.La dernière partie du golfe est topographiquement
distincte et communément appelé le Ghoubet al-kharab `les
gouffres des démons `, la zone couvre 21 kilomètres
carrés et ressemble à un lac à part entière
grâce à sa géomorphologie naturelle.
1-Haut golfe
2- Le Moyen golfe
3- Le bas golfe (Ghoubet al-kharab)
9
8
Le Ghoubet al-kharab est entouré des falaises
basaltiques dépassant les 600 mètres d'altitude et des canyons
intercalés qui communiquent la baie. Les trois îlots volcaniques
postés par les phénomènes géologiques au milieu et
à la porte du Ghoubet constituent eux aussi des curiosités
naturelles qui attestent jusqu'à aujourd'hui les rêves portaient
et les visites effectuées par les amoureux de la nature pour cet endroit
unique en son genre. Le cadre naturel du golfe de Tadjourah est composé
des variétés paysagères sculptées et
définies par les temps, car le golfe est parsemé d'environ cinq
petits îlots (Moucha, Maskali, Île du diable, deux autres du
côté Somalien) qui sont de nature madréporique et
corallienne et La majorité de ces îles sont inhabitées. On
trouve aussi des lagons et des lagunes dans la rive nord comme dans le sud du
golfe, mais aussi des plages paradisiaques (sable blanc, Tadjourah, kalaf,
Douloul côté nord, Damerjog, Denkalelo, Siesta et Loyada au sud)
dont la plupart sont sablonneuses donc habitées, mais d'autres sont
rocheuses.Enfin, toute cette diversiténaturelle du golfe est bel et bien
issue des phénomènes géologiques impressionnants dont le
golfe est lui-même originaire.
La carte de trois grandes zones géographiques
du golfe(b)
10
Source :
fr.wikipedia.org
Image satellite du golfe de Tadjourah
Plage de sable blanc dans la rive nord du golfe
(1)Île Moucha(2)
Source :
fr.africatime.com
Djibouti 2014, La Baie de Tadjourah : un air marine isolée et
méconnue.
1.3. Bilan climatologique du golfe
? La température
Tributaire de l'océan indien et de la mer rouge, le
golfe de Tadjourah a un climat typiquement différent par rapport aux
climats du paysage continental Djiboutien et Somalien qui le borde. En effet,
c'est à partir de 100 mètres de profondeur que l'amplitude
thermique des eaux du golfe est relativement modeste et faible donc c'est une
situation similaire à la moyenne de la température des mers
chaudes dont ce golfe appartient d'où normalement les
thermomètres annuels varient entre 23 à 30°c en hiver et
oscillent entre 25 à 30°c en été.
La température de l'eau ne dépasse guère
le 30°c quels que soient les temps et la variation du courant marin dans
la région, c'est qui est favorable au développement de forme de
vie qui colonise ce petit golfe est-africain.
? Vent et pluviométrie
Il n'existe aucun courant marin mondialement reconnu dans
cette partie du continent, mais l'influence grandissante de l'océan
indien sur le climat du golfe de Tadjourah est éminente et
omniprésente. C'està partir de mois d'octobre jusqu'en avril que
cette région maritime est sous l'influence indirecte de mousson venue
d'Asie du sud par la mer d'Arabie et du golfe d'Aden qui bifurque vers le
nord-ouest de la corne d'Afrique jusqu'au golfe de Tadjourah.
Ce phénomène climatique se caractérise
par l'arrivée des cumulus (nuages) chargés des eaux de pluie qui
arrose non seulement la haute mer du golfe, mais aussi toutes les plaines
continentales et les paysages de rivage du golfe.
11
Bref, le golfe bénéficie d'un régime
pluviométrique annuellement faible dont la moyenne annuelle varie entre
400 à 600 millimètres par an. De plus habituellement en
été, toute la façade nord du golfe est annuellement
frappée (entre juillet et septembre) par des vents violents
accompagnés de pluie orageuse et les nuages de cette intempérie
proviennent généralement soit de l'Arabie par l'Est, ou soit du
nord par la mer rouge.
En dépit de l'intensité de sa violence, cette
saison climatique est localement attendue et communément appelée
« le Kharma9 » dans la rive nord du golfe, ainsi des vents
violents et des inondations inattendues sont les conséquences de cette
intempérie qui provoque chaque année que des dégâts
matériaux.
? Les ressources marines et les caprices climatiques du
golfe
Tous les éléments climatiques et naturels (vent,
courant marin et la température ou la composition chimique et biologique
de l'eau de mer) sont indispensables, voire propices à
l'épanouissement de la vie sous-marine.
En revanche, au-delà des impacts
anthropiques,aléasclimatiquessont susceptibles d'être les
responsables des déséquilibres naturels en particulier des
écosystèmes marins et parmi ces problèmes naturels et
climatiques, les effets du dérèglement climatique qui affectent
la planète constitueront sans doute une menace à long terme pour
l'avenir des biocénoses marines du golfe de Tadjourah.
Par conséquent, le changement induit par le
réchauffement climatique se caractérisera par la montée
relative des températures des eaux des océans (estimées
à 0,025°c par siècle), suivi d'une élévation
du niveau des eaux de la mer, mais les changements profonds sont souvent
liés à l'évolution contrastée des courants marins
et c'est qui n'est pas le cas pour l'instant dans le golfe de Tadjourah.
La diversité des paysages sous-marins, la bonne
santé des ressources biologiques et un excellent fonctionnement
climatique du golfe du Tadjourahpeuvent être indirectement dus à
l'originalité géologique du golfe.
Chapitre 2: La géologie du golfe
La structure et la variété des paysages du golfe
sont généralement dues à une grande partie de l'importance
des phénomènes géologiques en particulier les
événements telluriques et les volcanismes qui modèlent la
région.
12
2.1. Contexte général de géodynamique
de la région
La dépression de l'Afar se situe dans la corne de
l'Afrique, au sud de la mer rouge et comme son nom la laisse entendre, la
majeure partie du site a une topographie peu élevée, voire
réside avec une profondeur moyenne inférieure à 105
mètres. Grâce à une vue prise d'avion, on s'aperçoit
que s'il n'y avait pas la parcelle d'eau qui les sépare, la
péninsule Arabique pourrait s'emboiter dans l'Afrique, de la même
manière que l'Amérique du Sud y trouverait son encastrement du
côté opposé.
Cependant, si en y regardant de plus près, on remarque
une sorte d'excroissance du continent Africain, au niveau du Yémen, qui
l'empêche de coïncider parfaitement avec l'Arabie, cette
région à géométrie triangulaire, surplombée
par des hauts plateaux est également un desdéserts les plus
chauds de la terre qui couvre principalement l'Ethiopie, Djibouti, mais aussi
le Sud de l'Erythrée. La sécheresse, mêlée à
l'intense activité volcanique et sismique sculptent les paysages de
façon spectaculaire depuis près de 30Ma.De surcroit, l'absence de
végétation démontre la particularité
géologique de cet endroit unique au monde, où le magma est
exposé à la surface de la terre a fasciné les
scientifiques qui ont eu le privilège de lire l'histoire de la Terre
comme dans un gigantesque livre ouvert de géologie comme nous pouvons le
constater sur les figures ci-contre.
13
Carte C : Leçon schématisée de
l'histoire géologique du golfe
Source: The nature of the crust beneath the Afar triple
junction: Evidence from,see.leeds.ac.uHammond et al, 2011
Le Ghoubet dans l'Afar : l'épicentre de
formation océanique en Afrique de l'Est Cartographique (D)
: Fracture de rift Est-africain
14
Source : afar dépression map
macroevolution.net
2010
2.2. Miocène moyen : accrétion
océanique et la formation du golfe de Tadjourah (23-7 millions
d'années)
La déformation se concentre en Afar vers le
miocène supérieur en délaissant peu à peu le
Yémen, c'est l'époque, où il y a eu l'océanisation
du golfe d'Aden et de la mer Rouge ; alors que le rift Est-Africain reste au
stade continental.
En effet, entre 10 et 15 millions d'années, l'ouverture
de la ride d'Aden commence à se propager très rapidement (13-15
cm/an) d'Est en Ouest venant court-circuiter la propagation du rift Ethiopien
et d'après les données sismiques, Gaulier6 ( 1988),
nous avons constaté que l'accrétion océanique de la mer
Rouge a débuté, cette dernière n'est cependant pas
synchrone avec la ride d'Aden, mais survient en réalité, un peu
plus tard ; son plancher cristal est plus jeune que celui du golfe d'Aden.
Ensuite nous nous retrouvons alors dans la situation où
deux grosses failles se propagent dans une direction convergente et
déchirent petit à petit de la plaque africaine et chacun
évolue indépendamment de façon opposée et celle de
la mer rouge progresse vers le sud-est alors que la ride d'Aden, comme nous
pouvons le voir dans les figures ci-contre, la déchirure a
empruntéla direction ouest-sud jusqu'en Afar pour créer plus tard
le golfe de Tadjourah à fin qu'il s'ensuivra une séparation
définitive de l'Arabie et l'Afrique. Toutefois, le véritable
continuation des plaques ne se réalisera réellement qu'au
pliocène récent ainsi que les deux fissures tardent à se
rejoindre, cela peut s'expliquer par la présence du point chaud que l'on
attribue à l'Afar, responsable des épanchements de lave datant de
30 millions d'années dont
15
nous avons parlé précédemment et il est
vrai que la lithosphère s'est considérablement
réchauffée et ramollie, adoptant ainsi un caractère
ductile.1
2.3. Pliocène supérieur : la naissance du
Ghoubet al-kharab (-7 millions d'années)
Constituant le point d'avancement du golfe vers l'ouest, le
Ghoubet al-kharab et se paysage lunaire (la dernière partie du
prolongement du golfe) attestent le prolongement de la mer donc du golfe vers
l'ouest par conséquent, il est aussi le lieu tampon de la
séparation de deux plaques (Africaine et Arabique).En effet, le Ghoubet
al-kharab se caractérise par la présence des paysages des laves
solidifiés, mais surtout d'une faille ouverte visible à l'oeil nu
avec un rythme d'écartement estimé à deux
centimètres par an ainsi, cette ouverture se soldera selon les
géologues par la naissance d'une croûte océanique (futur
océan Afar ou Érythréen), par conséquent, la
cuvette du lac Assal gardera pour toujours son mythique appellation «
paradis de géologie ».
Île de diable au Ghoubet (3) Passe à l'entrée
du Ghoubet(4)
Source :
recitsdeplongee.fr,
2005 « croisière à Djibouti dans le Golfe de
Tadjourah»
Gaulier6 : géologue Français
des années 70-80 et spécialiste de la dépression du
Danakil.
16
2.4. Les activités sismiques et volcaniques depuis
1950-2010
Appartenant à la zone volcanique et sismique où
les deux plaques s'écartent dans le sens contraire, le golfe de
Tadjourah continue à se prolonger vers l'ouest en suivant la trace de la
faille Est-Africaine et constituante elle-même un des points du
départ de la faille de grand riftafricainqui jalonne l'Afrique sur 6 000
kilomètres de Djibouti jusqu'au Mozambique. En effet, ce golfe
représente aussi une zone potentiellement riche en volcans et de la
sismicité permanente dont les degrés peuvent atteindre en moyenne
trois à cinq à l'échelle de Richter. En outre, la partie
centrale du golfe (moyen golfe) est couronnée par des volcans
sous-marins encore non identifiés et méconnus, mais
d'après l'ancien relevé sismique que nous avons obtenu du centre
d'observation sismique d'Arta ; les années 1973, 1991 et 2004 demeurent
trois années mémorables dans l'histoire géologique
récente du golfe de Tadjourah. C'est durant ces trois années
historiques que les intensités sismiques ont atteint six
degrésà l'échelle de Richter, mais c'est dans la
dernière partie du golfe (le Ghoubet al-kharab) que se résume
toute l'histoire insolite de la géologie du golfe, car c'est ici qu'on a
des îlots volcaniques au centre du Ghoubet (le guni coma), des paysages
des laves rigidifiés à perte de vue qui bordent le Ghoubet, mais
on dénombre aussi pas moins de 9 cônes des volcans éteints
à l'exception de l'Ardoukoba2 qui s'est
réveillé en 1978 sous les yeux attentif du célèbre
volcanologue Français Haroun Tazieff7.
Enfin, depuis vingt ans l'observatoire sismique d'Arta a pu
enregistrer 107 secousses mensuelles par an dans la partie centrale du golfe et
au Ghoubet, mais jusqu'à présent ce rythme sismique et du
volcanisme de la région en particulier du golfe et du Ghoubet n'ont eu
aucune impact direct et dévastateur sur l'homme et sur les
espèces marines du golfe de Tadjourah.2
Haroun Tazieff7: géologue
Français qui a étudié les volcans du Ghoubet et du lac
Assal en particulier l'Ardoukoba en 1978 (à Djibouti).
L'observatoire sismique d'Arta(5)
Source :
recitsdeplongee.fr,
2005 « croisière à Djibouti »3
Chapitre3: La biodiversité du golfe
Avec un climat marin subtropical similaire à ceux des
mers chaudes, les eaux du golfe de Tadjourah grouillent d'innombrable richesse
faunique et floristique constituant de véritables atouts pour ce petit
golfe de la corne de l'Afrique.
3.1. La richesse faunique du golfe de Tadjourah
Dans le fond marin du golfe de Tadjourah, la richesse du
patrimoine biologique et animalière reste foisonnant, car on y recense
pas moins de 57 espèces des poissons et neuf espèces de grandes
et des petits mammifères dont la majorité sont endémiques
et appartiennent aux eaux des mers avoisinantes telles que le golfe d'Aden et
de la mer d'Arabie et la mer rouge.
17
2Ardoukoba : volcan éteint au
centre du Lac Assal dans le Ghoubet.
18
Les mérous du golfe (6)
En effet, la présence de la population des
mammifères marins se caractérise par l'existence en
variétés et en couleurs des trois espèces des requins
(requin marteau, requins baleine, requin nourrice, tigre de mer, requins bleus)
ainsi que deux espèces de petite baleine, une espèce de raie
géante et des orques, des dugongs et six espèces des dauphins
endémiques de la mer rouge (dauphin long bec, dauphin à bosse,
dauphins tachetés, dauphins indiens) ; ainsi que deux espèces des
murènes et le requin baleine de 18 mètres
considérés comme le plus grand poisson du monde.
Requin baleine (7) Requingris de récif (8)
Cependant, les eaux de ce golfe intérieur abritent des
multiples espèces des tortues telles que les tortues de luth, tortue
écaille, tortue Ridley, tortue vert qui émigrent habituellement
vers fond nord-ouest du golfe pour la reproduction entre octobre à
février.
19
En outre, ce golfe abrite aussi une cinquantaine des
variétés des poissons tous généralement
endémiques comme par exemple (thon, barracudas, murènes) qui sont
la famille des espèces originaires de l'océan indien au
détriment de ceux qui sont les descendants des espèces de la mer
rouge comme les poissons loches, caranges, poissons tazard, poisson
Napoléon, espadon crocodile et ainsi que des 96 espèces des
poissons coralliens.
La diversité des espèces de poisson
(9)
Source:
Imagenesygraficos.com,
Djibouti-the-islands-of-maskali-and-moucha,
2010 (sources des photographies 7, 8, 9).
Comme le golfe de Tadjourah est issu de la confluence des eaux
de deux mers (mer rouge et océan indien), on trouve donc la forte
présence de 150 espèces de coraux avec des couleurs très
diversifiées (bleu, rouge, beige, marron, vert blanc) qu'en rencontre
dans les récifs coralliens et dans les îlots du moyen du golfe,
mais aussi d'autres créatures fauniques telles que les
crétacés, des mollusques, des langoustes, des crabes, 35
espèces de porcelaines et deux espèces de huîtres
perlières comblent peu à peu la liste de l'inventaire des petites
espèces molles du golfe.
3.2. L'ornithologie et oiseaux du golfe
Le golfe de Tadjourah demeure aussi un haut lieu de passage
pour des nombreux oiseaux migrateurs qui font le voyage entre l'Afrique de
l'Est, océan indien et le golfe Arabique, mais c'est aussi le milieu de
vie de grand nombre d'espèces résidentes ou endémique.
Dans les mangroves de littoral, de nombreux animaux y trouvent leur abri et
leurs nourritures et c'est ici qu'on rencontre les marabouts, des ibis,
goélands, des hérons, des pélicans qui se
20
nourrissent de poissons, de batraciens, des jeunes tortues qui
sont actuellement classées comme espèces vulnérables.
On y trouve également des oiseaux des types migrateurs
Est-africains et asiatiques que tel le cisticole de Carothers, la rousserolle
des cannes, le gobemouche à ailes blanches et deux espèces
menacées, et bien évidemment la présence du flamant rose
est aussi courante. En outre, entre octobre et mars, on peut rencontrer
l'échasse blanche, des espèces des cormorans (cormoran africain),
ainsi que de diversesespèces comme le crabier blanc et aigrettes,
aigrette gazette, grande aigrettese rencontrent souvent dans les zones d'eau
libre plus éloignées de la rive.
Flamants rose (10) Cormoran africain (11)
Enfin, le golfe de Tadjourah est l'un des rares golfes au
monde où les syncrétismes de forme de vie sous-marine et
aérienne sont confirmés par la richesse étonnante de vie
faunique de ce petit golfe de la corne d'Afrique, mais comme il est toujours
difficile de savoir globalement les secrets de vie sous-marine des mers et des
océans, ce golfe de brassage de la diversité biologique garde
aussi son secret.
3.3. La richesse floristique du golfe
La diversité floristique du jardin d'éden
sous-marine du golfe de Tadjourah appartient spécialement à la
famille des espèces végétales marines des mers chauds en
l'occurrence à lamerrouge et àl'océan indien, c'est un
biotope sous-marin de paysage subtropical, bien enrichi par les courants marins
et par d'autres phénomènes climatiques qui sont indispensables
aux développements et à la survie de biocénose qui
peuplent les eaux de ce golfe.
Cependant, dans ce biotope sous-marin, on y recense pas moins
de 119 espèces végétales très diversifiées
dont les algues multicolores qui sont représentées par 400
espèces des algues,
21
ainsi qu'on trouve aussi des dizaines d'autres espèces
des plantes telles que la phanérogame qui constitue une vaste prairie
dans le moyen golfe et qui se développent entre 20 à 200
mètres de profondeur et les mangroves arrivent à la
première place en matière de densité de
végétation maritime dense dans le golfe, elles se localisent
surtout sur les rivages sud du golfe comme celle de la proximité de la
capitale et ceux des îles dans le haut golfe. On compte néanmoins
deux espèces de palétuvier, ces arbres qui profilent dans
l'humidité des rivages avec mille astuces et qui assurent la survie de
la grande moitié de petitesespèces fauniques du golfe.
La mangrove ne couvre pas la majeure partie du littoral du
golfe, mais elle constitueune végétation très dense
jusqu'alors bien préservée et qui constitue le principal refuge
et haut lieu de reproduction des mollusques, des oiseaux ainsi que d'autres
espèces marines sur lesquelles aujourd'hui plane la possibilité
de l'extinction fatale.
La mangrove au sud du golfe (12)
Source :
djibouti.ch.2010 ambassade
de la république de Djibouti - Tourisme
3.4. Eutrophisation et simulation des risques
écologiques
Malgré sa dimension cartographique réduite, le
golfe de Tadjourah ne pourra pas être épargné par la
pollution des diverses origines en particulier par le phénomène
de l'eutrophisation qui affecte les mers et les océans de notre
planète.
En effet, ce minuscule golfe n'a pas encore atteint le niveau
de l'alerte en terme de risque écologique majeur, car pour l'instant, la
pression faite par l'homme ou par des phénomènes naturel n'ont
visible ni sur ses rivages, ni dans sa biocénose, maisnous vous
rappelons que ce golfe appartient et entouré par des Étais parmi
les plus pauvres au monde qui pourraient
22
mépriser la valeur et la protection de la mer par
conséquent, ce golfe intérieur peut être touché un
jour par des désastres écologiques impressionnant due au naufrage
de l'une des 160 supertankers pétroliers qui empruntent cette seconde
corridor maritime le plus importante au monde (Bab-el-Mandeb) border par des
régions géopolitiquement instabledont le golfe de Tadjourah fait
partie prenant des sous-zones maritimes très sensibles aux crises
environnementales. La nouvelle exploration du gisement du pétrole dans
le sud-est de haut golfe, des explorations qui finiront par l'exploitation des
ressources pétrolières qui pourront avoir à long terme des
terribles répercussions sur l'équilibre de
l'écosystème marin de tout le golfe de Tadjourah, un
écosystème qui était déjà relativement
fragilisé par la pollution issue des grands centres urbains qui bordent
le golfe.
En revanche, après désastres, les
opérations des nettoyages et des secours des faunes marines seront une
tache financièrement et techniquement lourde pour les États
riverains déjà traumatisés par d'autres fléaux que
les problèmes environnementaux.
Bref, il existe néanmoins un dispositif politique
sécuritaire de l'environnement peu performant, mais boiteux du
côté Djiboutien qui se caractérise par la présence
de ses gardes des côtes bien équipées et
épaulées, son ministère et ses lois respectables, ainsi
que des airs marins protégés sur plusieurs dizaines de
kilomètres et des parcs maritimes et bien évidemment avec l'appui
financier et technologique de la France et des État unis. Par
conséquent les efforts sont fournis, mais pourtant la panoplie du
ministère de l'environnement est toujours remise en cause tant sur les
feuilles que sur les terrains par les difficultés insurmontables, ainsi
les côtes Somaliens appartenant déjà à un pays
ruiné depuis deux décennies par une interminable guerre clanique
n'auront aucune chance d'être protégées et donc ces
côtes sont abandonnées aux toutes sortes de vice.
Chapitre 4: La géohistoire du peuplement humain
du golfe
Dans cette région du monde déjà
réputée comme berceau de l'humanité, la colonisation
humaine des rivages de golfe a commencé tôt et depuis lors, des
hommes bâtisseurs, consommateurs anciens ou modernes exercent leurs
emprises totales sur la nature en particulier sur les rivages de ce golfe aux
cours du temps.
23
4.1. L'époque préhistorique du golfe : les
premières phases du peuplement des rivages
Avant les Arabes et les occidentaux (Français,
Italiens), la région fut fréquentée par les aventuriers,
les pêcheurs et les commerçants des grandes civilisations riches,
rayonnantes et développées de l'époque comme celle de
l'Egypte pharaonique et de l'Empire de Nubie4. En revanche,
d'après les écrits de l'Antiquité, les traces de
présence des Egyptiens étaient plus courantes que les autres et
il y a bien juste 4 000 avant notre ère, l'actuel golfe de Tadjourah
était pour les Égyptiens la partie septentrionale du pays de
Punt5(actuelle corne d'Afrique), une région humainement
presque vide, mais climatiquement intéressantes, car possédant
presque tous les produits de commerce (encens, ivoire, plume d'autruche)
cherchés par les Égyptiens de l'époque.En effet, à
l'exception de ces aventuriers et visiteurs étrangers, les
récentes découvertes archéologiques attestent aussi la
présence des traces de l'homme remontant au IIème
millénaire avant notre ère dans les environs du rivage du
golfe.Selon les historiens de l'Antiquité, c'était
peut-être une famille ou un clan qui venait de s'installer sur la rive
pour la fraicheur du climat maritime en hiver et ces historiens ont même
déduit que ça pourrait être l'extension maximale de la
civilisation d'Asgoumataéen3 qui se situait dans la montagne
du Goda qui surplombe le nord du golfe, ainsi qu'autres traces de
présence de l'homme ont été justifiées par la
découverte archéologique soldée par la retrouvaille des
objets fabriqués par les mains qui remontent au Ier
millénaire de notre ère ont été trouvées non
loin du rivage du Ghoubet al-kharab.
En outre, malgré sa réputation d'être le
premier foyer de l'humanité (la corne d'Afrique) et d'appartenir
à la zone vallée du rift, les rivages des eaux du golfe de
Tadjourah n'étaient que très peu des temps des refuges humains,
car toutes ces nouvelles révélations et découvertes
historiques basées sur les traces et la vérification des
hypothèses archéologiques.Dans la continuité de l'histoire
du peuplement, les historiens évoquent du retrait définitif des
Égyptiens après deux siècles de domination sans partage
qui ont laissés la région aux autres aventuriers et visiteurs
venus au plus tard des grands empires ou civilisations riches et envahissantes
de l'époque suivante.
24
4.2. Le golfe de Tadjourah au temps du Moyen âge
Dans le sillage de l'expansion de civilisation arabo-musulmane
au début de VIIIème siècle après
Jésus-Christ, la corne d'Afrique tout entière et notamment les
rivages du golfe de Tadjourah commencent à tomber sous la domination des
étrangers notammentdes Arabes venus de la péninsule Arabique.Les
Arabes apportent avec eux la nouvelle religion qui était islam et depuis
lors, des aventuriers, des commerçants et des religieux sillonnent et
colonisent religieusement puis administrativement la région avec
l'établissement des régimes politiques basés(le califat et
des sultanats) dans les grands airs urbains de l'époque qui bordent le
golfe (Tadjourah, Zeila), eux qui étaient déjà
mentionnés par les grands voyageurs et géographes Arabes et Grecs
dans leurs récits de voyage à travers le monde musulman.
Cependant, à l'instar des Arabes, il y en avait aussi des Perses qui
étaient venus dans la même période et ils furent les
seconds grands visiteurs et aventuriers dans la région et aujourd'hui
cette présence des Perses est justifiée par la présence
des traces des sites funéraires fréquentés par les
touristes religieux qu'on trouve néanmoins à travers tout le pays
en particulier dans les montagnes du nord qui surplombent le golfe, des sites
généralement baptisés du nom des premiers aventuriers
Perses décédés sur place.Malgré cette double
influence des puissances étrangères post-pharaoniques de
même religion de deux grandes branches opposées (Arabe sunnite,
Perse chiite), la région reste dominée par l'islam sunnite.En
effet, le plus grand bouleversement a eu lieu aussi dans le domaine des moeurs
et des pratiques culturelles et des modes vies des habitants qui se
caractérisent par l'avènement de pratique de la mer (voyages,
pêches, nages) de cette population du golfe jadis tous pratiquant du
nomadisme et des élevages.Avec les temps, cette population se tourne et
profit peu à peu de la mer et de ses richesses oubliées
auparavant, par conséquent une fraction de la population
décimée par la sécheresse et de manque de pluie tend
à s'installer sur les rivages du golfe là où ils pourront
vivre sans être victimes des sécheresses, on profitant des
richesses exploitées de la mer ou d'autres richesses rares venues par
les bateaux de l'étranger.Finalement, on assiste à la
multiplication de peuplement des littoraux pour en profiter de cette ouverture
vers le reste du monde à travers la mer et la tendance de conditions de
vie les basculent avec les temps à faire beaucoup des connaissances et
des contacts avec les étrangers notamment les Européennes qui
sont venues à leurs tours au début au 19ème
siècle.
25
4.3. Les périodes contemporaines jusqu'à
aujourd'hui
L'ouverture du canal de suez en novembre 1869 marque une
nouvelle ère du commerce maritime mondial et offre la meilleure
perspective rassurante à l'occident colonisateur de l'époque,
mais aussi des pays, empires et régions qui bordent ce nouveau corridor
maritime reliant l'occident à l'orient.
Dans la corne de l'Afrique politiquement
hétérogène et fragmentée entre les sultanats Afars,
le royaume d'Axoum et les empires coloniales, la France de Napoléon II
participa rapidement aux rivalités coloniales contre d'autres puissances
en particulier les Anglais et les Italiens qui avaient fait la mainmise sur
l'ensemble des pays riverains (toute la corne d'Afrique et mer rouge) de cette
nouvelle voie maritime.Cependant, vers 1830 la France se lance dans la
conquête de la corne d'Afrique et de la mer rouge qui demeurait un haut
lieu géostratégique et finalement, elle fait un accord avec les
Anglais et les sultans Afars du golfe de Tadjourah afin qu'elle puisse acheter
rapidement la rade d'Obock (extrême nord-est du golfe) en 1862.Depuis
cette date, la France assure et démontre sa présence dans la
corne d'Afrique avec la création de son premier port sur l'océan
indien et sur la mer rouge à Djibouti; ensuite, le succèsde la
présence Française est épaulée par l'arrivée
massive des commerçants et des aventuriers voire même des
intellectuels Français de l'époque tels que Paul Soleillet,
Léonce Lagarde, Joseph Kessel ou encore Arthur Rimbaud qui
étaient des ambassadeurs de la relation Franco-Abyssinienne de
l'époque.Ainsi, le golfe de Tadjourah devient dans cette nouvelle
relation diplomatique, un poste clé et privilégié. En 1911
Henri de Monfreid, grand poète et commerçant Français
connu pour son amour de l'Abyssinie et de la région débarqua dans
la ville de Tadjourah qui était pour lui un petit port de l'Ethiopie sur
la mer rouge sous l'autorité du sultanat Afar, où finalement
Monfreid érigea sa propre maison.Malgré la présence
administrativement forte de la France dans le golfe, les visites des
aventuriers étrangers dans ce golfe géostratégique
à l'entrée de l'Afrique de l'Est n'ont jamais cessés par
conséquent, après les Italiens et les Anglais, les
Français doivent faire face à des nouvelles puissances et
conquérants étrangers qui étaient les Russes de Star et
les Turques de l'empire Ottoman
Les aventuriers et commerçants venu de l'empire Ottoman
s'installent et se mêlèrent dans la population de la rive nord du
golfe et l'histoire de la présence Russe est immortalisée par le
fameux affaire diplomatique coloniale « L'affaire de Sagallou ou Sagallo
» entre la France de Napoléon II et la Russie du Tsar.
26
Cette affaire coloniale qui a déclenché le coup
de froid diplomatique entre ces puissances étrangères remonte
à l'été 1886 à Sagallou ancien territoire de sultan
Afar et actuelle petite ville du rivage nord-ouest du golfe, qui a accueilli le
matin de ce juillet 1886 un certain commandant Atchinof (Command Russe) qui a
largué les amarres de son bateau sur les sables fin de la plage du
village pour installer une base militaire et une école religieuse russe
à Sagallou, mais la tentative de ce projet a été
échouée avec le refus de la France, elle qui garda son
hégémonie sur l'ensemble du territoire jusqu'à
l'indépendance de Djibouti. Depuis 1980, le golfe de Tadjourah et le
cuvette du lac Assal attirent et fascinent encore des nombreux aventuriers
scientifiques et du domaine de science humaine tels que l'océanographe
Jacques-Yves Cousteau (1995), les géologues Jacques Varet, Haroun
Tazieff et Roger Can, le paléontologue Yves Coppensdans les
années 1985-2000, ou encore le grand reporter et animateur
Français Nicolas Hulot (2008), mais l'ambiance historique de cette
présence de la France à Djibouti est toujours immortalisée
par une forte présence militaire avec leurs famille installés
dans le pays, qui est la première base militaire de l'armée
française en dehors de l'hexagone.
Chapitre 5:Les systèmes urbainsdu golfe
Ancienne destination prisée des nombreux aventuriers
étrangers, le golfe de Tadjourah n'était jamais vide de l'homme,
car la présence de l'homme sur ses rives constitue aussi son atout
incontournable puisque les 200 kilomètres de rivage du golfe abritent
80% de la population du pays du côté Djiboutien.
Carte de proportion de la population côtière
en République de Djibouti(F)
Source : Recensement de la population en 2009 par le
ministère de l'intérieur
5.1. La rive du nord ou le rive Afar6
S'étendant sur plus de cent kilomètres d'Est en
ouest sur le territoire du sultanat, la rive septentrionale du golfe de
Tadjourah enregistre une faible densité démographique
contrairement aux rives sud.En revanche, c'est dans cette partie
qu'apparaissent auparavant les premières grandes cités littorales
(Tadjourah et Obock) ; on trouve aussi des dizaines des villages qui longent
cette rive jusqu'au Ghoubet al-kharab.Cependant, depuis des
millénaires,
27
la présence de l'homme confirme bel et bien
l'importance du trafic portuaire et maritime dans ce golfe notamment entre
Djibouti-villede la rive sud et les grandes cités urbaines du nord
constituant la plus grande et le plus actif corridor maritime du
pays.Avecl'importance de la richesse peu exploitée du golfe, les rivages
nord du territoire du sultanat et ses villages côtiers semblent
désormais bien intégrés grâce aux secteurs
portuaires du pays.Quand aujourd'hui, des petits commerces redonnent plus
d'espoir à cette population pauvre de la rive nord qui ignore la
gravité du danger des fosses septiques de leurs grandes villes du nord
orientés toujours vers la mer, ce qui peut constituer le seul danger de
pollution directe qui pourra planer sur les eaux du golfe et ses ressources
biologiques.4
Carte des villes et des villages de la rive nord du golfe
de Tadjourah(G)
Source : image satellite du golfe de
Tadjourah.fr.wikipedia.org
Afar ou Danakil6 : peuples et ethnies de
la corne de l'Afrique vivant dans essentiellement à Djibouti, en
Ethiopie et en Erythrée
Issas ou Somali10 : peuples et ethnies de la corne
de l'Afrique vivant dans essentiellement à Djibouti, en Ethiopie et en
Somalie
28
Douloul(13)
Obock-ville(15) Tadjourah-ville (16)
Source : mouddo.free.tourisme-Onta 2011
29
Tableau n° 3 : Liste des villes et des villages
de la rive nord du golfe de Tadjourah
Grandes villes
|
Nombre de population
|
Fonctions et activités écono
|
Apport des pêches
|
Tadjourah
|
69 677 habitants
|
Chef-lieu de district
|
17%
|
Obock
|
25 300 habitants
|
Chef-lieu de district
|
26%
|
Villages
|
Nombres d'habitants
|
Fonctions
|
Apport des pêches
|
Ambabbo
|
Environs 2000 pers
|
Agriculture Pêche
|
3%
|
Dallayi
|
200 à 5000 habitants
|
Ecole primaire Pêche
|
5%
|
Douloul
|
100 à 1500 habitants
|
Ancien base militaire
Pêche
|
8%
|
Kalaf
|
3 000habitants
|
Ecole primaire
|
10%
|
Ghoubet
|
100 à 2000 habitants.
|
Nouveau port moderne du sel
|
14%
|
Orobbor
|
100 à 200 habitants
|
Ecole primaire
|
4%
|
Sagallou
|
5 200habitants
|
Port de pêche Ecole primaire
|
13%
|
Totale de la part de pèche
|
|
84%
|
Source de l'institut National de la statistique sur la
pêche (2008)
30
5.2. La rive sud ou larive multiethnique
Géométriquement parallèle à la
rive nord, la partie méridionale du golfe de Tadjourah s'étend
sur plus de 90 kilomètres depuis le phare du Ghoubet jusqu'aux villages
Somaliens à l'extrême-sud du golfe.Cette littorale concentre la
plus forte densité humaine depuis le camp de l'armée
Française de Mairama jusqu'aux Loyada à l'autre bout du golfe, on
passant notamment par Djibouti-ville qui abrite à elle seule 70% de la
population de la République de Djibouti.
Bref, des équipements urbains et industriels telles que
(autoroute, port, aéroport, des diverses avenues et quartiers, des
grandes usines et des laboratoires) qui font Djibouti-ville la
macrocéphalie unique en son genre dans la région par
conséquent, elle pourra être responsable du premier plan de
l'empreinte environnementale marine.À l'exception de Djibouti-ville, le
sud du golfe n'est pas jalonné par des villes moyennes et des villages
comme la rive nord, mais il existe néanmoins des petits villages perdus
dans les lagunes où les habitants n'exploitent pas encore la richesse
marine.En outre, cette partie du golfe est habitée à l'origine
par trois groupes ethniques du pays (Djibouti), mais la majeure partie de ce
littoral est bordée par pays des Issas10 par
conséquent depuis les villages Somaliens jusqu'à la plage d'Arta
; on trouve des villages et des petites villes appartenant aux tribus Issas qui
prédominent sur les littoraux sud, mais on trouve aussi des cabanes
Afars perdus dans les montagnes d'Arta, une minorité desArabes d'origine
yéménite au sud de Djibouti-ville. Dans la même partie du
sud golfe, plus exactement depuis le phare de Ghoubet, on trouve des chapelets
des petites villes et des villages comme les camps de Mairama (camp de
l'armée Français), la plage touristique d'Arta qui est
reliée par une route bitumée aux villages et les plages suivantes
(Khor Ambado, Doraleh) jouxtent la capitale Djibouti-ville.Finalement, dans
l'extrême du sud et dans la façade ouverte du golfe, nous avons la
bourgade Damerjog située à 10 kilomètres de Djibouti-ville
et ainsi sur la même direction il y a le Loyada qui est une petite
bourgade frontalière de deux pays.
31
Tableau n° 4 : Liste des villes et des villages
de la rive sud du golfe de Tadjourah
Grandes villes
|
Nombre de population
|
Fonctions et activité
économique
|
Apport des pêches
|
Djibouti-ville
|
780 000 habitants
|
Capitale du pays
|
27%
|
Villages
|
Nombres d'habitants
|
Fonctions
|
Apport des pêches
|
Ambado
|
Environs 2000 personnes
|
Agricultures Tourismes
|
3%
|
Damerjog
|
200 à 5000 habitants
|
Ecole primaire Collège
|
4%
|
Doraleh
|
1000 à 8000 habitants
|
Nouveau port moderne
|
7%
|
Loyada
|
1700habitants
|
Ecole primaire
|
1%
|
Maimara(camp armée)
|
100 à 2000 habitants
|
Ecole primaire
|
1%
|
Plage d'Arta
|
100 à 3000 habitants
|
Tourismes
|
|
Villages des Somaliens
|
2000habitants
|
Port de pêche
|
Non comptabiliser
|
Totale de la part de pèche
|
|
|
16%
|
Source de l'institut National de la statistique sur la
pêche (2008)
32
Carte des villes et des villages de la rive sud du
golfe de Tadjourah(H)
Carte de l'image satellite du golfe refait par
l'auteur
Agglomération de Djibouti-ville(17) village de la
plage d'Arta (18)
Source :
theiguides.org,
d'après le recensement de 2009, la population de
Djibouti.
5.3. Comparaison de la vulnérabilité et des
risques entre nord-sud du golfe
Malgré son avantage pour sa longueur en
kilométrage, la rive nord du golfe ne représente que 25 % de la
population du pays, mais paradoxalement, c'est dans cette partie du golfe
33
de Tadjourah qu'on trouve le plus grand nombre des villes et
des villages des pêcheurs et le plus grands nombres des pêcheurs
professionnalisés.
En effet, l'avantage est confirmé par la
présence de la grande poissonnerie du pays à Obock et quant
à l'écosystème marin du littoral nord du golfe semble
moins affecté que ceux des eaux de la rive sud déjà mise
en danger par des pollutions diverses (industrielle, agricole,
pétrolière, domestiques) provenant généralement de
Djibouti-ville.Au sud, à l'instar Djibouti-ville, qui demeure le centre
névralgique du pays et qui constitue le poids lourd en matière de
la pollution ; il n'existe aucun autre grand centre urbain qui peut
générer la pollution. En raison de la construction de deux ports
pétroliers et ses fosses septiques non contrôlées qui se
jettent dans la mer (golfe de Tadjourah), Djibouti-ville constitue
déjà un énorme danger potentiel en matière de
pollution et des désastres marins dans toute la région nord de
l'océan indien dans laquelle on trouve l'un des quinze points chauds de
la biodiversité marine de la planète.
Carte de la démographie du pays (I) : Les grandes villes
et les villages du littorale du golfe
Source : l'image (Exploration géographique Djibouti
Terre des extrêmes
republiquedjibouti.chez.com
34
Port pétrolier de Doraleh (19)
Source : agenceecofin.com2010, Djibouti prépare un
appel d'offre international pourl'extension du terminal
Chapitre 6:L'aspect géopolitique du golfe
Ce petit golfe intérieur est situé dans la
région où la mondialisation de cinquante dernières
années a provoqué un véritable bouleversement
géopolitique. Ce séisme géopolitique se caractérise
et se manifeste par la multiplication de naissance des nouveaux États
dans la corne d'Afrique où aujourd'hui la baie de Tadjourah est
localisée.C'est exactement entre la République de Djibouti et la
Somalie que les eaux du golfe de Tadjourah sont administrativement
scindées, mais la rivalité géopolitique continue toujours
à déstabiliser la région par conséquent, la chance
de protection de l'environnement reste minime.
6.1. Les découpages administratifs : un golfe pour
deux pays
Le golfe de Tadjourah prend son nom d'une ville Afar
(Tadjourah) située dans le nord de la République de Djibouti,
mais sa dimension cartographique dépasse bel et bien la frontière
de
Djibouti, car les vingt premiers kilomètres de la
côte nord-est du
35
Somaliland(Puntland) appartiennent au golfe de Tadjourah.En
effet, malgré ce partage politique du golfe, les 95 % d'espace de ce
golfe de 5 800 kilomètres carrés correspondent aux eaux
territoriales de Djibouti, car ce golfe demeure la seule structure
géomorphologique et naturelle autour de laquelle s'organise le
territoire national de la République de Djibouti. Quant aux eaux
territoriales maritimes du golfe appartenant à la Somalie voisine ne
s'étirent que sur une vingtaine des kilomètres et malgré
la présence des pécheurs et leurs villages côtiers du
côté Somaliens, le mépris et la négligence totale de
cette minuscule zone maritime par les autorités de Puntland sont
confirmées par la réalité du terrain. Sur la question de
limite géographique, le village de Zella et de Tokhashi constitue les
lieux des tampons de la frontière politique entre ces deux voisins de la
corne d'Afrique.
Carte du partage géopolitique du
golfe(J)
Source : (Carte refait par l'auteur du dossier)
6.2. Les perspectives et limites de l'équilibre
politico-environnemental du golfe
La partie partagée avec la Somalie au sud-est du golfe,
demeure un haut lieu de préoccupation géopolitique du partage des
eaux du golfe, car des villages côtiers banalement localisés
constituent des zones tampons de la frontière maritime appartenant
à un pays autoproclamé (le Puntlande) donc pays
internationalement non reconnu.Cette absence de
36
l'autorité centrale est une aubaine pour la
multiplication des vices et du trafic illicites de tout genre dans ce minuscule
littoral qui a profité du déclin de la Somalie par
conséquent, cette zone est l'un des foyers centraux des pirates
Somaliens qui attaquent les grands navires dans le golfe d'Aden, mais c'est
aussi une arrière base de contrebande illicite et de violence où
la loi est dictée par les hommes sans coeurs.
Cependant, la découverte du gisement
pétrolifère officialisé du côté Djiboutien
par le quotidien Djiboutien la nation en 2012 a semé un nouveau doute
qui pourra obscurcir l'horizon géopolitique et environnemental entre ses
deux voisins de la corne d'Afrique.
Cette zone de découverte du pétrole est
située tout près des eaux territoriales où les accrochages
sont très permanents entre les forces anti-pirateries de la coalition
internationale et les pirates Somaliens.L'exploitation du pétrole de
cette zone maritime très instable pourrait engendrer un jour des graves
usures écologiques marines dans le nord-est de l'océan où
le golfe de Tadjourah est bel et bien localisé.
Le pays des pirates Somaliensdans le sud-est du golfe
(20)
Source:
Go-to-djibouti.blogspot.com,
2009, La barque, les picots et la glacière, nous voici partis en
nomado.
37
2ème PARTIE : APPROCHES
MÉTHODOLOGIQUES DU TRAVAIL DE RECHERCHE
Tout travail de recherche ou scientifique, doit
répondre à certaines règles méthodologiques pouvant
lui permettre d'atteindre l'objectif de sa recherche. La démarche
méthodologique comprend à la fois la méthode et la
technique qui sont l'une des étapes déterminantes de la recherche
scientifique.
1. Objectif de l'étude
Comme tout le travail scientifique, le but d'un mémoire
de recherche est de répondre à une question explicitement
posée afin de trouver une solution, donc notre objectif principal dans
ce travail de recherche est de répondre à une
problématique qui est : « comment réconcilier la
survie, la durabilité des ressources marines du golfe et la politique
d'expansion économique vorace basée sur l'essor des
activités portuaires et du développement du tourisme
balnéaire dans le golfe de Tadjourah ? ».
Pour un pays géostratégique situé sur
l'une des routes maritimes le plus fréquentées au monde et qui
rêve d'être un hub de transport logistique dans la
sous-région de l'Afrique de l'Est, la façade maritime comme celle
du golfe de Tadjourah a une importance capitale. Rappelons-nous que sur sept
ports que possédera Djibouti d'ici 2018, six sont déjà
implantés sur les rivages du golfe et le volume des conteneurs connait
depuis 15 ans une augmentation nette de 17% ce qui encourage l'État
Djiboutien àlancer des nouveaux projets d'envergure comme
l'agrandissement des sites portuaires ou la construction des nouveaux ports
dans le golfe.
Quant au tourisme, le tourisme balnéaire a
commencé à se développer depuis 10 ans dans le pays et le
golfe de Tadjourah et ses littoraux des plages de sable fin ont tous les atouts
pour émerveiller les touristes dont le nombre dépassera les 20000
visiteurs par an d'ici 2025 selon l'ONTD.
Pour répondre à la problématique
présentée ci-dessus et tenter de proposer des solutions à
la question de la durabilité des ressources marines du golfe de
Tadjourah, nous chercherons à répondre aux objectifs suivants
:
-Évaluer et étudier les impacts des transports
maritimes et du tourisme balnéaire sur les écosystèmes
marins du golfe.
-Mettre en lumière la qualité de politique de
protection de l'environnement dans ce golfe.
- Exposer et réactualiser publiquement dans la
société, et notamment auprès de ministère
concerné, cette question de gestion et de protection marine.
-Envisager et trouver rapidement des solutions durables pour la
survie des espèces marines. -Proposer à l'Etat l'instauration
durable d'une politique de l'économie verte dans ce petit golfe de la
république de Djibouti.
-Rendre populaire et historique notre engagement et notre
mobilisationspour la protection de la biodiversité marine pour qu'elles
servent un exemple un jour.
Pour mener à bien ce travail de recherche, nous proposons
des démarches méthodologiques qui seront le ciment de nos
recherches.
2. La méthodologie initiale du travail
Cette année, les paramètres méthodologiques
ci-dessous nous ont facilité l'organisation et la finalisation de notre
travail de recherche sur ce sujet.
2.1. Recherche documentaire
Au Havre, bibliothèque de l'université du Havre
(BUH) et la bibliothèque municipale Armand Salacrou sont les deux
centres documentaires dans lesquels on a pu faire notre première
recherche du travail.Les résultats de la recherche dans ces deux
bibliothèques n'ont pas été satisfaisants, car notre sujet
de mémoire se porte sur une zone géographique méconnue.Le
manque et la raréfaction des résultats précédents
nous ont poussés à faire la recherche sur internet.
38
2.2. Recherches et consultations en ligne
39
L'internet constitue une énorme plateforme parfaitement
organisée pour des recherches, ici nos recherches se font
essentiellement dans les catalogues des grandes bibliothèques (BNF, de
congrès Américains, etc.) ainsi que dans d'autres sites des
recherches.Les résultats sont parfois intéressants même si
elles n'évoquent pas exactement de cas de cette zone maritime
Est-Africain, car on a eu l'occasion de consulter des ouvrages qui traitent des
transports maritimes dans le golfe d'Aden donc non loin du golfe de Tadjourah
dont il est l'objet d'étude ici.
2.3. La rédaction de mémoire : organisation,
soins et efficacité
Dans le cadre de l'organisation du travail de recherche comme
le nôtre, on s'est rendu compte que la valorisation et la qualité
de la rédaction de textes sont indispensables à la bonne
réussite du travail, donc la structuration générale, la
mise en page ainsi que la méthodologie de la rédaction de
mémoire en géographie constituaient des pistes très
importantes pour le soin et pour la réussite de rédaction de
notre travail de mémoire.Pour cela, on a eu l'occasion de feuilleter,
lire et consulter attentivement l'ouvrage intitulé « Comment
rédiger un mémoire de recherche ? » réalisé en
2003 par Colette Kleemann-Rochas, Graziella Farina, Mercedes Fernandez et
Mireille Michel5.
Voici les principaux chapitres qu'on a retenus de ce manuel de
méthodologie.
Module 1 : quel type de rapport allez-vous produire ?
Module 2 : comment présenter votre rapport ?
Module 4 : comment structurer votre rapport ?
Module 5 : comment faire pour qu'un texte se tienne et avance
?
Module 8 : pièges à éviter : pièges
grammaticaux et interférences
Module 14 : éléments bibliographiques : notices,
formes, respects des normes
Les plus grands et les plus importantes sources indispensables
à l'hypothèse et à la réponse de la
problématique centrale proviendront de notre travail sur les
terrains.
5Source : http : //
blog.expertmemoire.com/memoire-géographie/#sthash.
H4YQup3y.dpuf.
40
3. La démarche méthodologique sur le
terrain
Comme le début du travail de mémoire, la
continuité de ce travail de recherche sur le terrain à Djibouti
nécessitera aussi d'appliquer avec soin la démarche
méthodologique. Pour l'obtention des résultats fiables par
rapport aux objectifs assignés à ce travail, l'observation sur le
terrain est l'une d'étapes importantes, elle consistera à dresser
une partie des recherches documentaires et trois fiches d'enquêtes.
3.1.La technique documentaire
Elle nous aidera à procéder à des
consultations des ouvrages et à une analyse des différents
documents en rapport avec l'étude sur les transports et l'environnement.
Les principaux centres et sites des recherches du pays sont :
- CERD :Centre d'Etude et de Recherche de Djibouti
-IFAR : Institut Français d'Arthur Rimbaud
-Bibliothèques des lycées et des universités
Pour enrichir en contenu et en qualité notre travail de
recherche sur les terrains et pour pallier les manques d'information et des
sources, nous allons procéder à d'autres types de
démarches méthodologiques indispensables au travail de recherche
qui sont les enquêtes et les interviews.
3.2. Trois fiches d'enquêtes
1. La premièreenquête sera consacréeen
général aux questions simples et globales qui se focalisent sur
ces trois domaines (transport maritime, tourismes balnéaires et
écosystèmes marins).
? Transport maritime
- L'évaluation annuelle du trafic maritime dans le
golfe
-La typologie et la structure des activités maritimes du
pays
41
-La gestion des moyens du transport maritime dans le golfe
? Tourisme balnéaire
-Etudier la gestion et le positionnement des sites
balnéaires par rapport aux principaux parcs marins
protégés dans le golfe
- Recenser, étudier et surtout distinguer l'origine et les
catégories sociales des touristes fréquentant ces sites
- Etudier la politique de gestion et du respect de
l'environnement instaurée par l'autorité compétente du
tourisme on la comparant à la réalité du terrain
-Vérifier l'état des moyens mis en oeuvre (sur le
plan humain et sur le plan matériel) pour le respect de l'environnement
marin
? Écosystème et biodiversité du golfe
-Etudier les sanctuaires marins sensibles et inventorier les
espèces marines en question -Les difficultés rencontrées
pour la préservation (politiques, financières, etc.)
2. La seconde enquêteportera sur la question de l'aspect
politique, administratif et judiciaire de ces trois domaines.
? Ministre de l'Équipement et des
Transports
- Quelle politique de construction des ports ? (aspects
géophysique et géomorphologique des
sites marins)
-Typologie des moyens des transports maritimes
-Nombres annuels des voyageurs (quotas respecté)
-Nombres des voies marines fréquentées dans le
golfe de Tadjourah
-Qualité des services et des sécurités
à bord des moyens de transport maritime
- Difficultés rencontrés et la question de
perspective.
? Directeurs des ports
-Structures des services et aménagement des sites
portuaires -Sécurité contre les risques
42
? Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de
l'Environnement
-Nombre des sanctuaires marins et espèces
protégées dans le golfe de Tadjourah -Modèles des
protections des zones marines et résultats
-Difficultés.
? Ministre Délégué auprès du
Ministre de l'Economie et des Finances chargé du Commerce, des PME, de
l'Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation Directeur
général de l'office national de tourisme de Djibouti (ONTD)
- Étudier l'enjeu, les résultats et la perspective
de la politique de bonne gestion environnementale
- Difficultés insurmontables et aides
? Ministre de l'Energie, chargé des Ressources
Naturelles
- états actuelle et la question d'avenir des ressources
halieutiques dans le golfe - Difficultés
3. 3. La troisième partie de l'enquête sera
l'application de la cartographie
Cette étude fait usage desimagessatellitaires :
-La modélisation cartographique des zones marines à
risques.
-Cette méthode permet de voir en profil l'état du
site vu d'en haut et de ressortir certains éléments ne pouvant
pas suffisamment être détectés sur terre et sous la mer et
de voir en grand la situation à travers des exercices
cartographiques.
43
Conclusion
Né d'un véritable bouleversement
géologique, ce minuscule golfe de la corne d'Afrique a des
particularités tantôt en matière de sa structure
géomorphologique, tantôt au niveau de sa richesse biologique
diversifiée.Le cadre géophysique du golfe semble directement issu
des événements telluriques qui chamboulent lentement
jusqu'à aujourd'hui cette région d'Afrique et
laparticularité topographique est justifiée par la
diversité des paysages qui forment respectivement les différentes
zones géographiques du golfe.
Si les effets du changement climatique et d'autres
phénomènes naturels pourraient menacer ultérieurement la
biodiversité de ce golfe, quel serait donc la part de l'empreinte
écologique de l'homme en particulier celle des impacts liés au
développement du trafic maritime et du tourisme balnéaire dans ce
petitgolfe ?
En perspective, la continuité du travail sur ce
sujets'appuiera sur des panoplies de recherche et d'informationsur le terrain
pour que finalement, nous puissions réussir à finir ce travail
d'étude de cas sur cette zone maritime trop peu étudiée et
documentée.
44
3ème partie : Références
bibliographiques
1. Les ouvrages généraux
ALLAYER, C. (2003), Djibouti Aujourd'hui, Paris,
Edition jaguar, 79p.
ATLAS AFRIQUE. (2007), Djibouti. Paris, Edition J-A,
,46p.
CHALVET, M. (1954), le port de Djibouti, Djibouti,
journal la Nation, 7p.
COUBBA, A. (1995), une Nation en otage, Paris, Le
Harmattan, 360p.
GIL, J. (1976) les problèmes urbains de
Djibouti, thèse de 3èm cycle, université de Bordeaux
II, 121p.
LAUDOUZE, A. (1989), Djibouti, nation carrefour, Paris,
Karthala, 246p. MIBRATHUS, S. (190), l'Etats Djiboutien à travers le
rapport interethnique, Paris, Harmattan, 45p.
POISBLAUD B., (1999), le site du Ghoubet dans le cadre de la
préhistoire récente dans l'Afrique de l'Est, thèse de
l'université de Paris 1,2vol ,460p.
PRUNIER G, (1992), Sanglante recomposition dans le corne
d»Afrique, le Monde diplomatique, N°457, p13.
ROBLEH, A. (1986), Djibouti : clef de la mer rouge,
Paris, éditeur broché, 165p. SCET-TUNISIE, SODETCG. (2000),
Étude sur le développement de Djibouti dans le
Djibouti, cadre régionale, 72 p.
TAZIEFF H, (1976), L'odeur du souffre dans l'Afar,
expédition en Afar, (postface sur la Soufrière),
édition stock, Paris, 206 p.
THIBAUT et PASCAL V, (2010), Djibouti vu du ciel, FVW
Editions, 220 p. THOMPSON, V, ADLOFF, R. (1972), Djibouti et la corne
d'Afrique, Paris, éditeur Tholomier, 378 p.
YOUSSOUF, D. (2013), La Biodiversité de la RDD,
mini-mémoire de Licence à l'université de Djibouti,
34p.
2. Les revues et les ouvrages consultés en
ligne
AUBERT DE LA RUE E, 1936 « Les itinéraires
géologiques de la somalie française », Revue de
géophysique et géologie dynamique, vol XII, fasicule3 : 2-9.
BRUNET R, DURESSON A., MARCHAL J-Y., RAISON P., GASCON A., «
Les
Afriques au sud du Sahara /Afrique orientale : nations sans Etats
», géographie
45
universelle, p. 286-294.
DILLEYTA A, 1989, « Les Afars : la Fin du nomadisme
», politique Africaine, n°
34, p51-62.
JOUFFREY R, 1985, « La RDD et ses activités
économies », Afrique contemporaine,
n°13, p 33- 42.
LAGARDE A, .1988, « Corne d'Afrique : conflit interne et
grandes puissances »,
Marches Tropicaux, 2425-2427p.
LATREMOLIERE J, 1983, « Un point d'équilibre
politique dans une région explosif»,
Marchés Tropicaux, n°1024,895-907p.
POISBLAUDE ET ALI.BERNARD D., CROIS J-P, JOUSSAUME R., 2001,
Mission
archéologique, dans le Ghoubet (Djibouti), Rapport de
mission M.A.E.
ROBIN A., 1972, « Les pics du Ghoubet al kharab »,
punt, t, Paris, p23-3.
SALEM ABDOU F, .1990, « El Nino et la variabilité des
précipitations dans la RDD
», Revue de l'institut supérieurs d'Etude et des
recherches scientifiques, N°54,
Djibouti, p19 -30.
VENNETIER P, .1988, « Cadre de vie et problème en
Afrique noire » annale
géographique, N°540, p171- 19.
3. Romans et récits de voyage
DE MONFREID H, (1968), le secret de la mer rouge,
Grasset, Paris, 720p KESSEL J, (1932), Fortune carrée, presses
Pocket, Paris, 319 p.
4. Rapports et études des cas
Commission nationale pour le développement durable
(rapport 2006), 16p. Direction de l'urbanisme de l'aménagement du
territoire et de l'environnement, 2001, Guide officielle nationale du tourisme
Djiboutienne (sources IFAR 1997). Plan d'action national pour l'environnement
(2001 à 2010), Djibouti, 128p. Mémoire DEA, étude
africaine, université de Bordeaux I, 117p.
Ministère de l'énergie et des ressources naturelles
(rapports 2006).
Ministère de l'habitat, de l'urbanisme, de l'environnement
et de l'aménagement du territoire (revue de la conférence sur la
biodiversité en 2011).
46
Science et environnement, (CERD) : les ressources marines
Djiboutiennes, N°20, l'année 2007, p 5 (source BUDJ).
5.Sites internet
http://hypo.gehttp://
www-bu.univparis8.fr/absys.html
http://www.aresearchguide.com/11guide.html
http://www,.ens-lyon.fr/Bibli/ .
http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www
http://www-bu.univparis8.fr/absys.html
http://www
.aresearchguide.com/11guide.html.
http://www.universalis.fr/encyclopedie/djibouti/
http://www.ens-lyon.fr/Bibli/
6. Thèses
AHMED DAOUD M, dynamique du rifting continental de 30 MA à
l'actuel dans la partie sud-est du triangle Afar : tectonique et magmatisme du
rift de Tadjourah et des domaines Danakil et d'Ali Sabieh en République
de Djibouti, thèse, université de Brest, 2008, 211 p. SOURIOT
THIERRY, Cinématique de l'extension post-pliocène en Afar :
imagerie spot et modélisation analogique, thèse,
université de Rennes 1, 1992, 202 p.
KASSIM M, Fonctionnement sismique du golfe de Tadjourah :
approche statistique (19732007) et déterministe (cas de la
séquence 2004), thèse, institut de géophysique de Paris,
2009, 194 p.
47
ANNEXES
Les cartes
Carte A : carte des données des latitudes et des
longitudes (RDD)
Carte B : cartographie de trois ou zone géographique
golfe
Carte C : illustration schématique (géologie)
Carte D : Fracture du rift Est-Africain (géologie)
Carte E : carte de proportion de la population
côtière en République de Djibouti
Carte F : carte des villes et des villages de la rive nord du
golfe de Tadjourah
Carte G : carte des villes et des villages de la rive sud du
golfe de Tadjourah
Carte H : carte de la démographie du pays : les grandes
villes et les villages du Littorale du
golfe
Carte I : carte du partage géopolitique du golfe
Figures et photographies
Figure 1 : plage de sable blanc (rive nord du moyen golfe)
Figure 2 : île Moucha (haut golfe)
Figure 3 : île du diable (Ghoubet)
Figure 4 : passe à l'entrée du Ghoubet
Figure 5 : falaises surplombant le Ghoubet
Figure6 : l'observatoire sismique d'Arta
Figure7 : requin baleine
Figure 8: requin gris de récif
Figure 9 : les mérous
Figure 10 : flamants roses
Figure 11 : Cormoran africain
Figure 12 : La mangrove au sud du golfe
Figure 13 : Douloul
Figure 14 : Sagallou
Figure 15 : Obock ville
Figure 16 : Tadjourah ville
48
Figure 17 : Agglomération de Djibouti-ville
Figure 18 : village de la plage d'Arta (voir la carte)
Figure 19 : Port pétrolière de Doraleh
Figure20 : Le pays des pirates Somaliens dans le sud-est du
golfe
Tableaux
Tableau n°1: les données physiques du golfe
Tableau n°2 : les éléments
géographiques du golfe
Tableau n°3: liste des grandes villes et villages de la rive
Nord du golfe de Tadjourah Tableau n°4: liste des grandes villes et
villages de la rive Sud du golfe de Tadjourah.
Abréviations et sigles
CERD : Centre d'Etude et de Recherche de
Djibouti
IFAR : Institut Français d'Arthur
Rimbaud
Ma : millions d'années
RDD : République de Djibouti
ONTD : Office National de Tourisme de
Djibouti
49
TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
SOMMAIRE .. 3
1ère partie : Présentation
général du cadre de l'étude
INTRODUCTION 4
Chapitre I:La géophysique du golfe de
Tadjourah
1.1. La topographie physionomique du golfe 5
1.2. Les trois grandes parties du golfe .8
1.3. Bilan climatologique du golfe 10
Chapitre 2:La géologie du golfe
2.1. Contexte général de géodynamique de la
région .12
2.2. Miocène moyen: accrétion
océanique et la formation du golfe de Tadjourah
(23-7 Ma) 14 2.3. Pliocène supérieur : la
naissance du Ghoubet al-kharab (-7millions
d'années) .15
2 .4.Les activités sismiques et volcaniques depuis
1950-2010 ..16
Chapitre 3:La biodiversité du golfe
3.1. La richesse faunique du golfe de Tadjourah 17
3.2. L'ornithologie et oiseaux du golfe ..19
3.3. La richesse floristique du golfe 20
3.4. Eutrophisation et simulation des risques écologiques
.21
Chapitre 4:La géohistoire du peuplement humain
du golfe
4.1. L'époque préhistorique du golfe : les
premières phases du peuplement des
rivages .22
4.2. Le golfe de Tadjourah aux temps du Moyen âge 23
4.3. Les périodes contemporaines jusqu'à
aujourd'hui 24
50
Chapitre 5:Les systèmes urbains du golfe de
Tadjourah
5.1. Le rive du nord ou le rive Afar 26
5.2. Le rive sud ou le rive multiethnique 30
5.3. Comparaison de la vulnérabilité et des risques
entre nord- sud du golfe .32 Chapitre 6: L'aspect géopolitique
du golfe
6.1. Les découpages administratifs : un golfe pour deux
pays 34 6.2. Les perspectives et limites de l'équilibre
politico-environnemental du
golfe 35
2ème partie: Approches méthodologiques du
travail de recherche
1. Objectif de l'étude 37
2. La méthodologie initiale du travail
2.1. Recherche documentaire 38
2.2. Recherches et consultations en ligne 39
2.3. La rédaction de mémoire : organisations,
soins et efficacités 39
3. La démarche méthodologique sur les terrains
3.1. Le technique documentaire 40
3.2. Trois fiches d'enquêtes 40
Conclusion 43 3ème partie :
Référencesbibliographiques
Ouvrages généraux
Revues et les ouvrages consultés en ligne
Romans et récits de voyage
Rapports et études de cas
Sites internet
Thèses
51
ANNEXES
Cartes
Photographies et Figures
Tableaux
Abréviation et sigles Tables des matières
Résumé
52
Résumé
Dans le cadre du travail de mémoire en fin d'études
de Master 1, l'auteur (étudiant) de ce document complet a eu
l'idée de travailler sur une zone maritime encore non
étudiée et méconnue dénommée le golfe de
Tadjourah.
Ce document vous apporte et décrit les informations
essentielles concernant les aspects de la géographie physique
(géomorphologie, climat, biodiversité), l'histoire
(géologique, de peuplement et répartition actuelle de la
population), mais aussi la réalité géopolitique, la
question de l'écologie et de la pollution dans ce golfe.
Ce document composé des cartes spécifiques, des
photographies claires et des tableaux synthétiques sera utile à
tous ceux, adultes, élèves, étudiants, qui ont besoin de
retrouver les données ou les informations essentielles
(géographiques, historiques, géologiques) sur ce golfe.
Enfin, le travail méthodologique ajouter par l'auteur
à la fin du document, sont les sources et les ingrédients de base
de ce travail de mémoire, mais cette phase méthodologique permet
aussi de continuer à faire l'étude approfondie dans plusieurs
domaines sur ce petit golfe est-Africain.
53
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