INTRODUCTION
0.1. ÉTAT DE LA
QUESTION
Nous ne sommes pas pionnier dans cette étude. Des
travaux antérieurs existent en la matière.
Quelques travaux sur la BRALIMA ont capté notre attention par
leurs rapprochements à notre sujet d'investigation :
1. MALIANI, K. (1999), dans son étude intitulée
«l'incidence de prix sur la quantité offerte par la BRALIMA
Kisangani (cas de la bière Primus et des boissons gazeuses sur le
marché de la ville de Kisangani) a trouvé que l'examen de la
production montre une décroissance continue variant de 100% en 1989
à 12,17% en 1998 pour la bière Primus, de 100% en 1989 à
8,97% pour le soda et de 100% en 1989 à 42,59% pour la limonade en
1996.
2. MUREFU, K. (2010), dans son étude sur
l'évolution de la production et des prix des produits Bralima de
Kisangani de 2002 à 2009 conclue que le résultat de la
production de la bière montre une croissance continue variant de 100% en
2002 à 1644,44% en 2009.Le diagnostic de la vente des produits Bralima
Kisangani fait remarquer une variation considérable 100% en 2009
à 992,73% en 2009 pour la bière et de 100% en 2009 à
417,82% en 2009 pour la limonade, et le coefficient de variation de prix des
produits BRALIMA Kisangani par casier en franc congolais relève de 48,7%
de 2002 à 2009.
3. MBALA, L.(2007),s'est penché
sur « la politique des entreprises de télécommunication
face aux stratégies marketing des concurrents : Vodacom face
à Celtel (2002-2005) ». Son objectif est d'analyser la
réaction des Vodacom face aux stratégies de Celtel. Il abouti
à la conclusion que Vodacom laisse Celtel supporter le coût des
innovations et elle, imite et améliore celles-ci.
Notre travail se démarque des autres par l'étude
de l'analyse des stratégies marketing de la BRALIMA Kisangani sur la
bière Primus.
O.2.PROBLEMATIQUE
La décision d'acheter un produit ne repose pas
uniquement sur le produit lui-même, elle implique une multitude d'autres
facteurs. Pour réussir, les entreprises doivent continuellement
rechercher et identifier les opportunités du marché, reflets des
besoins et des désirs des consommateurs encore incomplètement
satisfaits par les produits et les services existants. Et cela est dans la
nature et la fonction de la stratégie
marketing. (Valsecchi, Y2013).
Les marchés changent peut-être encore plus vite
que la société dans la quelle ils s'inscrivent.Outre la
globalisation et la technologie ,de nombreux autres facteurs dessinent leur
évolution :la montée en puissance des distributeurs faces
aux fabricants ,la sensibilité croissante ou rapport prix/valeur ,la
personnalisation croissante des offres commerciales et l'érosion
continue, des fidélités face à tous ces bouleversements
,les entreprises s'interrogent sur la stratégie à adopter.
(Kotler et Dubois, 1997).
De nos jours, l'adaptation d'une entreprise dans un
environnement concurrentiel est fonction de la stratégie qu'elle adopte.
Le secteur de la boisson est marqué par la recherche permanente et
active de la mise en oeuvre de nouvelles stratégies pour faire face
à une véritable compétition dans le but de maintenir la
clientèle et de conquérir de nouveaux clients. La mise en oeuvre
d'une stratégie est donc d'une importance capitale pour une entreprise
brassicole. (
www.marketing.com).
Le marché de la boisson est caractérisé
par une instabilité continuelle de l'environnement concurrentiel. En
effet, dans ce secteur d'après Grant R.M. (1991), les chefs d'entreprises ressentent une plus grande
difficulté à prévoir l'évolution de l'environnement
économique et concurrentielle. Dans un tel environnement
évolutif, les entreprises brassicoles s'attèlent de
manière permanente à bâtir des stratégies pour
atteindre leurs objectifs. Construire et développer des relations avec
ses clients est un défi majeur de l'entreprise. Une stratégie
marketing basée sur la gestion efficace de la relation client est
devenue un enjeu stratégique. Il permet d'imaginer, de concevoir, de
promouvoir un produit ou un service pour le consommateur puis de le
fidéliser. Ces stratégies justifient par
conséquent l'évolution du nombre de consommateurs et des gains
de parts de marché. (
www.marketing.com).
Le markéting contribue largement à la
stratégie de l'entreprise par l'analyse des importunités de
marché et la construction d'une carte des marchés. Ce rôle
stratégique est renforcé par la gestion de certains actifs :
marques, réseaux de distribution, communication, qui peuvent dans
certains cas devenir les ressources clés de l'entreprise. (LIENGOLA, J
2014).
L'étude de l'analyse des stratégies marketing de
la BRALIMA Kisangani sur la bière Primus nous permettra de
découvrir ce que fait la Bralima pour promouvoir et maintenir la
bière Primus sur le marché.
Pour cela, plusieurs questions peuvent être
soulevées :
- Quelles sont les stratégies que la BRALIMA a
arrêtées pour maintenir la Primus sur le marché ?
- Quel est le comportement des consommateurs face à
ces stratégies ?
0.3.
HYPOTHESES
Conformément à notre problématique, nous
pouvons formuler les hypothèses selon lesquelles :
- La Bralima a opté pour les stratégies de
différenciation qui consistent à créer une
spécificité des services offerts par l'entreprise, laquelle est
tout autre que la guerre de prix, qui sera reconnu par l'ensemble du
marché ;
- Les consommateurs sont influencés par les
stratégies appliquées par la BRALIMA étant donné
que la manoeuvre stratégique qu'applique l'entreprise est basée
sur la différenciation de la bière Primus.
0.4. BUT ET OBJECTIFS
Le but de notre travail est de déterminer les
stratégies marketing appliquées par la Bralima Kisangani pour
maintenir la bière Primus sur le marché. Notre démarche
consiste également à mettre en évidence les principales
caractéristiques des stratégies marketing tout en asseyant
d'analyser sa cohérence et l'éventuelle adéquation avec
le marché qui lui est associé. Pour atteindre ce but, nous
poursuivons les objectifs ci-après :
- Découvrir les stratégies marketing qu'applique
la BRALIMA Kisangani pour maintenir la bière Primus ;
- Déterminer le comportement des consommateurs face
à ces stratégies.
O.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET.
Le choix de ce sujet pour nous n'est pas un fait du
hasard ; nous avons toujours été flattés par la
nature de ce sujet. Les stratégies marketing restent le motif
même de l'entreprise et de sa survie. Le présent travail
présente pour nous un triple intérêt, qui par ailleurs
justifie son choix. D'abord, l'intérêt scientifique, de voir des
étudiants, décideurs, et autres passionnés des sciences
agronomiques, particulièrement ceux du département de
l'économie agricole s'en inspirer. Aussi nous pensons qu'il permettra
à nos lecteurs de s'imprégner de quelques notions sur l'analyse
des stratégies marketing sur les produits industriels.
Ensuite, un intérêt pratique. En effet est de
nature à placer la BRALIMA en particulier et d'autres entreprises
industrielles en général à se choisir les
stratégies marketing à appliquer face aux mouvements
concurrentielles.
0.6. DIFFICULTE
RENCONTREE
Il convient de signaler que nous avons rencontré
beaucoup de difficultés pour entrer en possession des donnés
utiles à la réalisation du présent travail.
En effet, réaliser un travail sur les stratégies
marketing de l'entreprise dans un environnement concurrentiel n'est pas une
tache facile car pour les dirigeants de différentes entreprises sous
études, nous sommes des espions au solde de la concurrence. Pour cette
entreprise nous nous sommes plus contentés des entretiens que nous avons
eus avec les responsables.
O.7.SUBDIVISION DE
TRAVAIL
Outre la partie introduction et la conclusion, ce travail
comporte trois chapitres. Le premier chapitre porte quelques concepts de base
liés aux stratégies marketing; le deuxième chapitre
s'atèle sur la méthodologie du travail et le troisième
enfin, se base sur la présentation des résultats et
discussion.
PREMIER CHAPITRE : QUELQUES
CONCEPTS DE BASES LIES AUX
STRATEGIES MARKRTING
1.1. DEFINITION DES
CONCEPTS
1.1.1. MARKETING
Plusieurs définitions du markéting ont
été proposées par les chercheurs et les praticiens,
chacun mettant l'accent sur des aspects différents de cette
discipline
· Pour l'institut de recherche et l'étude
publicitaires (IREP) cité par (LIENGOLA,J 2014), le
markéting est l'ensemble de toutes les activités qui
concourent à diriger les produits et les services vers leur
marché afin d'en assurer la vente. Le markéting inclut notamment
l'étude de marché, la présentation de produit, le
stockage, la distribution, la promotion de vente et la publicité.
· Pour N. NEPVED, cité par LIENGOLA,J(2014),
(président de la commission de distribution de comité national
français) : le markéting est l'ensemble de toutes les
mesures prises par l'entreprise (à l'exclusion de celles de la
production et d'administration) pour la vente des marchandises et services en
vue d'atteindre un bénéfice en rapport avec l'investissement.
· DRUKER- the practice of management pp. 38-39,
cité par LIENGOLA, J (2014), le markéting est issu de
l'idée que l'objectif de l'entreprise est de réaliser une
rentabilité maximale de ses investissements et que le meilleur moyen
de réaliser le profit souhaité à long terme est adapter
constamment les produits aux besoins des consommateurs.
· Selon RL KING, cité par LIENGOLA,J (2014), le
markéting est une philosophie d'administration qui se préoccupe
de mobiliser, utiliser et contrôler l'effort coopératif global
dans le but d'aider le consommateur et résoudre des problèmes
choisis de façon comptable avec l'amélioration planifiée
de la situation au profit de l'entreprise.
· Selon KOTLER, P.L. (le père du markéting
moderne), cité par LIENGOLA,J (2014),le markéting est l'analyse,
l'organisation, la planification, le contrôle des activités, des
stratégies et des ressources des entreprises qui ont une influence
directe sur le client, en vue de satisfaire les désirs et les besoins
de groupes de clients sélectionnés de façon rentable. En
vue d'en arriver là, pense KOTLER, le markéting doit être
appréhendé comme la fonction qui identifie les besoins et les
désirs non satisfaits, définit et mesure l'ampleur et leur
rentabilité potentielle, détermine les marchés cibles
que l'entreprise est le mieux placée pour servir, décide des
produits, services et programmes d'action les plus appropriés et
demande à tout le monde au sein de l'entreprise, de se mettre à
l'écoute et au servie du client.
Pour nous, le marketing c'est l'évaluation des besoins
et des intentions du consommateur pour élaborer des stratégies
commerciales.
1.1.1.1. LES CONCEPTS CLES DU
MARKETING
1. Le besoin : une sensation de
privatisation. Le besoin n'est pas créé par la
société ou le marketing, il est inhérent à la
nature humaine.
2. Le désir : un moyen
privilégié de satisfaire un besoin. Le marketing ne crée
pas les besoins, ceux-ci préexistent, mais il influence les
désirs. Il suggère au consommateur qu'une MERCEDES peut servir
à satisfaire un besoin d'estime. Il ne crée pas le besoin
d'estime, mais propose un moyen de la satisfaire.
3. La demande : c'est le nombre
d'unités d'un bien particulier que les consommateurs sont
disposés à acheter durant une période de temps
donnée sous des conditions déterminées. Elle correspond au
désir d'acheter certains produits soutenu par un pouvoir et un vouloir
d'achat.
4. Le produit : est tout ce qui peut
être offert sur le marché et qui est apte à satisfaire un
besoin ou un désir.
5. L'échange : c'est une
opération qui consiste à obtenir de quelqu'un un produit
désiré en lui offrant quelque chose en retour. L'échange
suppose 5 conditions :
1. Il existe 2 parties (la plus active étant le
commençant, l'autre le prospect),
2. Chaque partie possède quelque chose qui peut avoir
de la valeur pour l'autre,
3. Chaque partie est susceptible de communiquer et de livrer
ce qu'il échange,
4. Chaque partie est libre d'accepter ou de rejeter l'offre de
l'autre,
5. Chaque partie considère l'échange comme une
solution adaptée à son problème.
La notion d'échange conduit naturellement à
celle de marché qui est souvent suivi d'un qualificatif. Dans cette
optique, le marché peut être compris comme l'ensemble des clients
capables et désireux de procéder à un échange leur
permettant de satisfaire un besoin ou un désir.
6. Le marché :est l'ensemble des
acheteurs actuels et potentiels d'un produit. C'est la relation d'offre et la
demande.
1.1.1.2. MISSION DE
MARKETING
Selon Tshimuanga, K. (2015), le marketing a une triple
mission :
- Maximiser la consommation des produits mis en vente par
l'entreprise ;
- Maximiser la satisfaction des consommateurs. Il doit
s'assurer que les produits existants correspondent bien à ce que les
clients visent ;
- Contribuer à la qualité de vie des
produits.
Il respecte trois principes fondamentaux :
- La souveraineté du consommateur dans une
économie de marché .Ici la clientèle est la plus
grande richesse de l'entreprise ;
- La compréhension du marché et de sa tendance
(sentir le marché) ;
- La conquête durable du marché.
1.1.1.3. DEMARCHE DU
MARKETING
Selon Tshimuanga, K. (2015), le marketing permet, à
l'aide des informations recueillis de mettre au point une stratégie
portant deux éléments : si le marché change, le
produit doit changer. Ainsi pour optimiser les profits de l'entreprise et
garantir sa pérennité ,la pratique du marketing consiste à
construire son offre en fonction des ententes du marché ,du jeu des
autres concurrents ,de l'Etat, des banques, des moyens dont dispose
l'entreprise dans un cadre politique donné, etc.
Ce pendant pour construire son offre ,l'entreprise doit
disposer d'une bonne connaissance de ses moyens financiers ,techniques ,son
savoir faire ,de l'évolution à plus au moins long terme, de
l'environnement économique ,social, politique, et du produit.
L'entreprise construit son offre autours de la demande
qu'elle connait, la quantifier, la surveiller et l'apprécier.
1.1.2. STRATEGIE
Il existe plusieurs définitions du concept
« stratégie » selon les différents auteurs.
Pour ne pas être ambigu, nous proposons de définir la
stratégie de la manière suivante :Le choix de ses
différents domaines d'activités (la stratégie
d'entreprises), façon de gérer chacun de ces domaines (la
stratégie concurrentielle), ou encore l'emploi de ses ressources
financière, humaines, techniques, etc. (la stratégie
fonctionnelle), (Dayan,A et al, 2004).
Selon, (Dayan,A et al, 2004.) ; la stratégie
détermine les résultats de l'organisation, donc ses performances
compte tenu du contexte, certaines stratégies donnent de bons
résultats, mais aussi et surtout la interagissent avec ses structures.
Fondamentalement, la stratégie peut être définie comme une
allocation de ressources qui engage l'entreprise dans le long terme Pour les
économistes, la stratégie est le synonyme de comportement et
résultat de processus d'optimisation destiné à maximiser
le profit compte tenu des ressources et technologies disponibles.
Selon AZOULAY, D. (2005), La stratégie marketing
est « le mode de mobilisation des ressources et moyens acquis ou
à acquérir de l'entreprise en vue d'atteindre son objectif dans
un environnement donné et sur un horizon de temps donné .La notion d'horizon de temps renverrait d'après
nous, à la notion de cycle de vie du produit.
Pour nous, la « stratégie » peut
être considéré comme un ensemble d'engagement
généraux d'une firme qui définissent et rationnalisent
des objectifs et la manière de les atteindre.
1.1.2.1. TYPOLOGIE DES
STRATEGIES
Si l'on en revient aux termes de l'échange ;
c'est-à-dire l'offre et la demande, deux variables stratégiques
en découlent : les couts qui concernent plutôt l'offre et la
valeur perçue qui conservent plutôt la demande. Ces deux variables
seront donc fondamentalement à l'origine de la concurrence (Dayan,A et
al, 2004.), la demande stratégique repose sur deux notions :
· Efficacité : si elle atteint les objectifs
qui lui est demandés,
· Efficience : si elle est réalisé
à l'aide d'un minimum de ressources.
La prise en compte de ces 2 notions amène alors
l'entreprise à s'appuyer sur une logique que de réflexion
stratégique. (LIENGOLA,J. 2014).
A. LA STRATEGIE DE COUTS.
La stratégie de couts est une stratégie
d'activité dont le choix pour une entreprise et ses chances de
succès supposent déjà remplies un certain nombre de
conditions.
B. LA STRATEGIE DE
DIFFERENCIATION
La stratégie de différenciation est une
stratégie qui suppose l'existence de plusieurs conditions pour son
éventuelle réussite et impliquant également des
modalités pour sa mise en oeuvre dont plusieurs catégories de
variables à économiser (Dayan,A et al. 2004).La stratégie
de différenciation « consiste à créer une
spécificité du produit ou service offert par l'entreprise,
spécificité autre que le prix, qui sera reconnu par l'ensemble du
marché ».On distingue les stratégies de
différenciation par le haut et la stratégie de
différenciation par le bas. La première renvoie à la
marque, le prix et la qualité en améliorant les
caractéristiques de l'offre. La deuxième par contre repose sur le
prix inférieur à celui des concurrents. Une stratégie de
différenciation protège l'entreprise contre les concurrents en
raison de la fidélité des clients à la marque. Elle
constitue aussi une forme de barrière à l'entrée et la
fidélisation qu'elle entraîne protège mieux l'entreprise
contre les attaques des produits de substitution. De ce fait, cette
stratégie permet à l'entreprise d'échapper à une
guerre de prix. Ainsi, en créantune offre possédant des
caractéristiques uniques appréciées des clients,
l'entreprise se dote d'un avantage concurrentiel. Cependant cette
stratégie n'est pas exempte de risques. En effet, la
différenciation peut perdre de son importance suite à une
évolution des goûts des consommateurs et elle est facilement
imitable. (
http://www.conseilsmarketing.com/promotion-des-ventes/lancer-un-nouveau-produit-elaborer-le-plan-marketing-partie-1-2).
1.1.2.2. LA GESTION DE LA
DIFFERENCIATION
Il peut paraitre assez tentent pour une entreprise lorsqu'elle
en a les possibilités et les moyens, d'exploiter de nombreuses
différences pour qu'elle soit plus sure de toucher de nombreux
consommateurs. En réalité, il importe de choisir une ou deux
sources de différenciation et de s'y tenir. Ce choix a pour premier
effet d'éviter les bouillages dans la décision du consommateur.
Il s'agit moins de faire un produit spécifique qu'un produit
perçu comme véritablement différent de celui des
entreprises rivales ce choix d'un faible nombre de différences
présente comme second avantage de pouvoir contrer les efforts
d'entreprise sur une cible nettement délimitée. Même si les
déficiences sont peu nombreuses elles doivent présenter aussi
à trois caractéristiques :
- Distinctives : elles démarquent nettement le
produit de l'entreprises des produits rivaux ;
- Communicables : il faut que le consommateur comprenne
et apprécie les différences proposées ;
- Rentables : leur exploitation peut l'entreprise ne doit
pas entraine un surcout non récupérable.
Au terme de cet aperçue des conditions de
réussite de la stratégie, qui soulignons-le une nouvelle fois, ne
doivent pas être retenue de façon étroite, nous choisirons
d'aborder la stratégie de différenciation à travers la
valeur du produit et service. (Dayan,A et al. 2004.).
i .DIFFERENCIATION PAR LA VALEUR
INTRINSEQUE
Le produit de par ses caractéristiques constitue
naturellement un outil de différenciation. Plus
précisément ; on peut considérer qu'il est source de
différenciation lorsqu'il est appréhende comme un flux de
services rendus au consommateur, c'est-à-dire un ensemble d'attributs.
Dans la conception du produit l'entreprise peut créer un produit dont la
différenciation proviendra de l'utilisation qu'en fait le consommateur.
Pour évoquer ce choix on distinguera donc une différenciation
fermée et une différenciation ouverte. (Dayan,A et al. 2004.)
ii. LA DIFFERENCIATION FERMEE
La différenciation est dite fermée lorsque
l'entreprise propose un produit dont les caractéristiques perçues
correspondent à un segment de consommateur.
iii. LA DIFFERENCIATION OUVERTE
La différenciation ouverte consiste à refonder
la différenciation au niveau de l'utilisateur lui-même en
conservant pour cela un produit adaptable.
iv.LA DIFFERENCIATION PAR INNOVATION OU PAR
ADAPTATION
Si beaucoup de stratégie de différenciation
s'appuient sur une innovation dont l'entreprise exploite toutes les
conséquences, certaines vont imiter pour des segments spécifiques
une innovation efficace.
v.LA DIFFERENCIATION PAR LA VALEUR
FINANCIERE.
Parmi les attributs du produits ; le prix constituer une
variable de différenciation.
Cependant ; le prix différencie naturellement le
produit d'une entreprise du produit d'une entreprise concurrente dans la mesure
où les entreprises ne pratiques généralement pas des
niveaux de prix strictement identiques pour un même type de produit. La
mise en oeuvre de la stratégie de différenciation doit donc
être envisagée sous un autre angle. On parlera de la politique de
prix discriminatoire va consister à faire payer des prix
différents, pour un même produit ; a des segments de
consommateurs différents. (Dayan,A et al. 2004).
1.1.2.3. STRATEGIES MARKETING
SELON LE CYCLE DE VIE DES PRODUITS
D'après (LIENGOLA,J 2014),Stratégie
markéting d'un produit évolue tout au long de sa vie. Les
conditions économiques et l'activité de la concurrence se
modifient entrainant une reformation de la position du produit sur le
marché. Toute entreprise qui lance un nouveau produit sait qu'il ne
durera pas éternellement mais celle doit se soucier de réaliser
un bénéfice suffisant pour couvrir les efforts et les risques
recouru.
Un produit, comme un marché, suit un cycle de vie
caractérisé par différents problèmes et
opportunités. Les besoins évoluent donnant naissance à
un cycle de demande comportant plusieurs étapes :
émergence, croissance accélérée, croissance
décélérée, maturité et déclin (courbe
en S). Les différentes technologies se succèdent pour
satisfaire cette demande et engendrer des classes des produits, des produits
et des marques aux cycles distincts.
Le cycle de vie des produits est repris dans la figure
ci-après :
Croissance
Volumes des ventes et profit
Ventes
Lancement
Maturité
Profits
Déclin
Temps
Figure 1 : Cycle de vie des
produits
Source : (.LIENGOLA,J. 2014)
Tous les produits ne suivent pas
forcément l'évolution traditionnelle du cycle de vie. Certains
voient leurs ventes repartir, parfois à plusieurs reprises. On a
identifié une douzaine de courbes, y compris celles s'appliquant aux
styles, aux modes et aux gadgets. La notion de cycle de vie a en même
temps fait l'objet de critiques. Selon certains, on ne peut prédire
à l'avance la forme de la courbe, ni connaitre la durée de
chaque étape.
Lorsqu'il est lancé, un nouveau produit doit
convaincre pour stimuler la prise de conscience, l'intérêt,
l'essai et l'achat. Cela prend du temps et, en phase de lancement, seules
quelques personnes « les innovateurs »
l'achètent. Si le produit est accepté, un plus grand nombre
(les adopteurs précoces) sont attirés. L'entrée des
concurrents a pour effet d'accroitre la notoriété d'adoption.
De nouveaux consommateurs apparaissent (la majoritéprécoce), une
foi le produit légitimé. Ensuite, le rythme de croissance diminue
à mesure que le nombre d'acheteurs potentiels se réduit. Les
ventes se stabilisent au rythme des achats de remplacement. Enfin, elles
déclinent lorsque de nouvelles marques apparaissent et détournent
l'intérêt des acheteurs. L'explication détaillée sur
le cycle de vie des produits est présenté dans le tableau
suivant :
Tableau 1 : Explication détaillée sur la
phase de cycle de vie des produits
Caractéristiques
|
Lancement
|
Croissance
|
Maturité
|
Déclin
|
Ventes
|
Faibles
|
Croissantes
|
Maximales
|
Déclinantes
|
Coût unitaire
|
Elevé
|
Moyen
|
Faible
|
Faibles
|
Bénéfices
|
négatifs
|
Croissants
|
Elevés
|
Réduits
|
Clientèle
|
Pionniers
|
Adopteurs Précoce
|
Marché de masse
|
Traditionnelle
|
Concurrence
|
Limitée
|
Croissantes
|
Stable
|
Déclinante
|
Objectifs markéting
Stratégies
|
Créer la notoriété et favoriser l'essai
du produit
|
Accroitre la part du marché
|
Accroitre le profit en maintenant la part du marché
|
Réduire les dépenses et récolter
|
Produit
|
Produits de base
|
Extension gamme
|
Grande
|
Etalage
|
Prix
|
Coût plus margé
|
Prix de Pénétration
|
variété
Prix concurrentiel
|
Baisse de prix
Sélective
|
Distribution
|
Sélective
|
Extensive
|
Plus extensive
|
Réduite au
minimum
|
Publicité
|
Notoriété sélective
|
Notoriété générale
|
Différenciation
|
|
Promotion
|
Essai
|
Limitée
|
Fidélisation
|
|
Source : (LIENGOLA,J 2014)
1.1.2.4. STRATEGIES EN FONCTION
DE LA POSITION CONCURRENTIELLE
Selon (LIENGOLA, J 2014), Sur un marché
concurrentiel, une entreprise peut occuper 4 positions possibles. En fonction
de la position occupée, il existe différentes stratégies
à mettre en oeuvre :
1) LES STRATEGIES DU LEADER
Dans la plupart des secteurs d'activité, il existe une
entreprise reconnue comme le leader du marché. Le leader prend
généralement l'initiative des s modifications de prix, des
lacements de nouveaux produits et possède le système de
distribution le plus vaste et le budget promotionnel le plus
élevé.
Son objectif est de rester à la première
place ; trois solutions s'offrent à lui :
· Accroitre la demande primaire :
la société jouissant d'une position de leader
bénéficie toujours d'un accroissement global du marché.
Elle peut y parvenir soit en cherchant de nouveaux utilisateurs, soit
promouvoir de nouvelles utilisations du produit, soit en convaincant le
marché de consommer davantage de produit à chaque
utilisation.
· La protection de la part du
marché : en même temps qu'elle s'efforce
d'd'accroitre la demande primaire, une société leader doit
contenir l'action des concurrents. La réponse la plus constructive est
la stratégie d'innovation. Polaroïd a longtemps utilisé
cette stratégie sur le marché de la photo.
· L'extension de la part du
marché : des études ont mis en évidence la
relation entre part de marché et rentabilité :
d'après PIMS, la rentabilité moyenne avant impôts est de
9% pour une part de marché inférieure à 10%. Un gain de
10 points de part de marché s'accompagne d'un accroissement de
rentabilité de 5points. Ainsi avec 40% de marché la
rentabilité moyenne est de 30%. D'autres études ont cependant
conclu à l'existence d'une relation en V entre par de marché et
rentabilité. Dans ce cas les secteurs se composent de quelques
leaders rentables car très spécialisées, et d'un grand
nombre d'entreprises moyennes aux résultats médiocres.
2) LES STRATEGIES DU CHALLENGER
Toutes société qui occupe la seconde,
troisième ou quatrième place un marché est en position
de « dauphin » qui cherche à accroitre sa part
devient « un challenger » s'il se contente des positions
acquises, il devient « un suiveur ». La firme qui attaque,
doit une part choisir son objectif (le leader, un concurrent à sa
porté et en position difficile, « les canards
boiteux ») et sa stratégie d'attaque. Il y a neuf
stratégies d'attaque concurrentielle :
I. La stratégie du discount :
l'une des stratégies les plus couramment utilisée par
challengers consiste à offrir le même produit que le leader
à un prix plus bas. C'est la politique de Fuji sur le marché
du papier photographique, ou le Leclerc sur celui des grandes surfaces.
Texas instruments a également utilisé cette approche pour les
transistors, puis les calculateurs.
Les succès d'une stratégie discount supposent
trois conditions :
1. Il faut que le challenger arrive à convaincre
l'acheteur que son produit est aussi de bonne qualité ;
2. Il faut que l'acheteur soit sensible à un
écart de prix et près à renoncer à sa marque
préférée ;
3. Il faut enfin que le leader décide de ne pas
s'aligner sur le prix du challenger. La stratégie de
prolifération des produits : le challenger attaque le
leader en multipliant les versions du produit offert. Une telle
stratégie convient également à une grande entreprise
diversifié qui a décidé d'enlever le marché
à une société plus petite qu'elle, mais
concentrée sur un seul segment
4. La stratégie d'amélioration du
service : elle consiste à offrir d'avantage de
prestations pour un prix équivalent.
II. La stratégie d'innovation dans le mode de
distribution : le challenger développe sa part de
marché en laçant de nouveaux systèmes de vente. un
appareil de production plus moderne. Cette stratégie est à la
base conquête des marchés mondiaux par les japonais.
III. La stratégie d'investissement
publicitaire : un challenger peut enfin espérer accroitre
sa part de marché en surclassant l'inversement publicitaire nouveau
produire ou de nouvelle marque. Une telle stratégie n'est pas
cependant véritablement productive que lorsqu'une surenchère
budgétaire s'accompagne d'une différence qualitative dans la
création publicitaire.
3) LES STRATEGIES DU SPECIALISTE
Ce sont des entreprises qui s'efforcent de découvrir un
créneau sur lequel elles se spécialisent. Pour être
rentable et durable, un créneau doit :
1. Etre d'une taille suffisante en termes de pouvoir
d'achat ;
2. Avoir un potentiel de croissance significatif ;
3. Etre ignoré ou délaisser par la
concurrence ;
4. Correspondre aux compétences distinctives de
l'entreprise ;
5. Etre défendable en d'attaque.
5) LES STRATEGIES DE PRIX
Les stratégies de prix « consistent à
proposer des produits identiques à la concurrence mais à un prix
inférieur ». Selon Strategor (2005), elles correspondent à la fois à la position
concurrentielle de l'entreprise concernée et à l'intensité
de la lutte dans le domaine d'activité et sont de cinq types :
dumping, domination, ombrelle, rattrapage et abandon.
Les politiques prix et produit sont les deux piliers
principaux du politique marketing. Elles se déterminent en fonction de
différentes gammes, circuits empruntés et conditionnent la
réussite ou l'échec de l'action commerciale, donc du niveau de la
vente et de marge dégagée
En effet, la politique de prix serait
un ensemble des décisions qui définissent le niveau de prix de
vente pour chaque produit ; en égard aux avantages concurrentiels
de l'entreprise sur le marché de référence. Compte tenu du
rapport de force dont elle bénéficie sur les ré
seaux de distribution
et sur l'offre directement concurrentielle. Il n'existe pas une règle
optimale dans la fixation du prix. Chaque entreprise se trouve confronter
à un problème spécifique et complexe. Ce qui,
généralement considéré, fixe le prix,
1° Soit en fonction du prix de revient du produit
(approche par le coût) ;
2° Soit en fonction de l'appréciation par
l'acheteur ou le consommateur ;
3° Soit en fonction du niveau des prix de la
concurrence ;
4° Soit par une combinaison des trois premières
méthodes.
(
http://www.conseilsmarketing.com/promotion-des-ventes/lancer-un-nouveau-produit-elaborer-le-plan-marketing-partie-1-2).
ii) LA STRATEGIE DE DOMINATION
Elle consiste à répercuter la baisse des
coûts sur les prix c'est-à-dire les prix baissent au même
rythme que les coûts. Cette stratégie qui ne peut être
suivie que par l'une des firmes dominantes du secteur permet à celle-ci
d'imposer ses prix sur le marché à l'ensemble des concurrents.
(DURAFOUR, D. 1993).
6) LES STRATEGIES DE PRODUITS
D'après Durafour,D. (1993), « tout bien
ou service susceptible de satisfaire un ou plusieurs besoins peut être
considéré comme un produit ». Le
produit constitue un des éléments essentiels du marketing.
Celui-ci doit être conforme aux attentes du consommateur. L'ensemble des
produits proches les uns des autres, remplissant la même fonction, vendus
au même groupe de consommateurs ou commercialisés par les
mêmes circuits de distribution constitue une gamme. La gamme de produits
d'une entreprise se distingue par un nom, un signe, un symbole ou un dessin
représentatif qui désigne sa marque. Ainsi, les stratégies
de produits correspondent essentiellement à la stratégie de gamme
et la stratégie de marque de ces produits.
7) LA STRATEGIE DE
MARQUE
Une marque est le nom donné soit à un ensemble
de produits d'une entreprise, soit à une gamme de produits, soit
à l'un des produits dans un but de communication, d'identification et de
différenciation par rapport aux produits concurrents. Ce nom est souvent
accompagné d'un autre élément d'identification : le
logo type. Celui-ci contrairement au nom n'est pas prononçable. C'est un
symbole graphique ou une topographie particulière du nom ou un sigle ou
encore un dessin .L'entreprise établit sa stratégie de marque en
fonction de différents segments du marché visé. Celle-ci
permet à l'entreprise d'atteindre d'autres consommateurs. En effet,
l'entreprise a le choix entre la stratégie de la marque unique (emploi
de sa marque propre sur l'ensemble de ces produits) ou la stratégie de
marques multiples (utilisation de sa marque et d'autres marques en faisant
appel à une marque de distributeur). La première permet à
l'entreprise de réaliser des économies d'échelles sur les
investissements publicitaires.
La stratégie de marque unique est difficilement
applicable dans le cas de produits trop différents. La seconde par
ailleurs permet à l'entreprise de s'adresser à de segments de
marché différents répondant aux mêmes types de
besoins. (http:// allafrica.com, 29 mars 2015).
8) LA STRATEGIE DE FOCALISATION
Cette stratégie consiste pour l'entreprise à se
spécialiser sur un groupe de clients, un type de produits, une zone
géographique. L'entreprise occupe ainsi sur un segment particulier une
position imprenable grâce à une situation des coûts
avantageux, aux caractères fortement différenciés des
prestations fournis ou aux deux à la fois. La stratégie de
focalisation permet à l'entreprise d'avoir une bonne connaissance du
marché, de réagir et s'adapter très rapidement en gardant
une certaine indépendance. Grâce à cette stratégie,
l'entreprise développe un avantage concurrentiel sur un segment
limité voire unique de manière à ce créer une niche
sur le marché (exclusivité de la production). Cependant, sur un
segment trop étroit certains concurrents peuvent découvrir
d'autres possibilités de segmenter la cible cernée et de
dépasser ainsi la stratégie utilisée. (
http://www.conseilsmarketing.com/promotion-des-ventes/lancer-un-nouveau-produit-elaborer-le-plan-marketing-partie-1-2).
1.1.2.5. QUELQUES PRINCIPES DE
STRATEGIE.
D'après Maricourt, R et Olivier,A 1990,le parfait
stratège s'inspirera des principes suivants, qui découlent l'un
de l'autre :
a. PRINCIPE DE PUISSANCE : n'attaquer que si
l'on est le plus fort. Ne se défendre que si l'on est solidement
retranché. Sinon, il vaut mieux renoncer à l'attaque, ou se
replier sur une position meilleure, abandonner le marché,
négocier pour gagner du temps.
b. PRINCIPE DE CONCENTRATION : on ne peut
être le meilleur partout, il convient donc de se concentrer sur un point
fort, sur un avantage distinctif, en termes de savoir-faire, de position
concurrentielle, de ressources naturelles...
c. PRINCIPE D'ECONOMIE DE FORCES : les
ressources, même lorsqu'elles sont importantes, ne sont jamais
illimitées, il est donc prudent de les économiser,
d'éviter le gaspillage, les moyens somptuaires, le déploiement
d'une surpuissance inutile. Ajuster les moyens à l'enjeu.
d. PRINCIPE DE COORDINATION (ou de synergie)
: des moyens bien coordonnés, une bonne synchronisation, la recherche de
synergies dans l'utilisation des ressources permettent d'accroître
l'efficacité de l'action. Le concept de marketing-mix et le
plan de marketing sont des applications de ce principe.
e. PRINCIPE DE SURETE : il convient de bien
calculer ses risques de ne pas prendre des risques inconsidérés
ou d'éviter de « mettre tous ses oeufs dans le même panier
». Et, quelle que soit la qualité de ses plans, les avantages dont
on croit disposer, prévoir les impondérables, se ménager
des lignes de repli, des plans de rechange en cas d'échec.
f. PRINCIPE D'OPPORTUNITE : il faut savoir
« miser sur le bon cheval » et voler au secours de la victoire (par
exemple : soutenir un nouveau produit prometteur) plutôt que de soutenir
des « canards boiteux » (des produits en déclin).
1.1.2.6. ENJEUX
Pour le marketing-management, la stratégie
marketing a pour objet
d'assurer sur le long terme le développement des ventes rentables
(satisfaisant ainsi les apporteurs de capitaux) et de couvrir les frais fixes
de l'entreprise permettant ainsi de générer des
économies
d'échelle (assurant la survie de l'entreprise). Orientée
Client, cette stratégie fondamentale pour l'entreprise s'insère
aussi dans la politique générale de l'entreprise qui prend aussi
compte de l'
organisation (
gestion de la
qualité dont
système
d'information,
logistique et
gestion
des ressources humaines) générant des
synergies ou de la
flexibilité. La stratégie marketing sera appliquée par le
plan marketing
(tactique de moyen terme du marketing opérationnel.
La stratégie marketing se concrétise normalement
par l'écriture d'un
plan marketing. Selon
Philippe
Villemus, « le plan marketing est un document composé de
l'analyse de la situation marketing actuelle, des menaces et des
opportunités du marché, des forces et faiblesses de l'entreprise,
des objectifs, de la stratégie et des actions marketing
chiffrées, programmées, budgétées et
responsabilisées ». La stratégie marketing
vise à concilier quatre sous-objectifs tactiques : la
rentabilité,
la
solvabilité,
l'
autonomie
et la
croissance.
(http://www.grouperessources.comt).
1.1.3. DEFINITION DE LA
BIERE
Bien qu'aujourd'hui la
bière dans sa
définition légale désigne un produit contenant au minimum
de l'eau, du
malt d'
orge, du
houblon et de la
levure comme
ingrédients, dans le monde anglo-saxon, le terme
« bière », est souvent réservé aux
boissons fermentées de moins de 5 % d'alcool en volume, alors que
le terme de
malt liquor ou
« liqueur de malt » est employé pour désigner
les bières de 5 à 9 % en vol., et celui de wine ou
« vin » (
barley wine,
rice
wine) pour celles comprenant entre 10 et 20 % d'alcool en vol.
À ce titre, la bière est une Boisson
alcoolisée obtenue par transformation de matières
amylacées par voies
enzymatiques et microbiologiques(
www.enfa.fr/physique-chimie/wp-content/uploads).
Pour nous, nous pensons que La bière
est une
boisson
alcoolisée obtenue par
fermentation de
matières glucidiques végétales et d'eau.
1.1.3.1. USAGES
La bière est une boisson qui intervient
également dans de nombreuses recettes de
cuisine
à la bière comme ingrédient premier (exemple :
soupe
à la bière) ou secondaire apportant une
caractéristique particulière au mets (exemple :
Carbonade
flamande).La bière est utilisée pour le lavage ou l'affinage
de certains fromages (exemple : le
Cochon 'nez et le
Bergues). Elle
a aussi été utilisée pour la
conservation
de la viande.Elle sert de badigeon après
chaulage des murs. (
www.enfa.fr/physique-chimie/wp-content/uploads).
1.1.3.2. IMPORTANCE
SOCIO-ECONOMIQUE
La brasserie consomme par an 7millions de tonnes de
céréales, représentant une superficie cultivée de 3
à 4 hectares. La consommation de houblon est d'environ 80 millions de
kilogrammes, soit une superficie de 60.000 hectares environ (DECLERCK, 1980)
cité par MALIANI, K.1999.Même malgré la réduction de
la main d'oeuvre par l'automisation de plus en plus poussée de la
production ,la Brasserie nécessitera toujours une main d'oeuvre
considérable pour la distribution de ses produits.
1.1.4. PRIMUS
Primus est le nom adopté par diverses
marques de
bières de
différents pays :
C'est une
bière belge de
type
pils
brassée dans le
brabant flamand
à
Boortmeerbeek.
Anciennement appelée Super 8, elle fut en 1975
rebaptisée Primus en l'honneur de Jean Primus Ier,
Duc de Brabant. Elle est brassée à la brasserie N.V. Brouwerij
Haacht S.A et titre 5,2 % d'alcool. Dans les années 1930, la
Brasserie
Royale de Laeken proposait déjà la bière Primus
Export. Cette brasserie était située rue Herry, dans
l'ancien quartier de l'héliport à Bruxelles.
C'est une
bière
pils
brassée et consommée dans quatre pays d'
Afrique centrale,
sous licence du groupe
Heineken. Elle
titrerait
à 5 %. Elle est brassée en
République
démocratique du Congo (par la
Bralima), en
République
du Congo (par CFAO), au
Burundi (par la Brarudi) et
au
Rwanda (par la Bralirwa)(
www.enfa.fr/physique-chimie/wp-content/uploads/2011/01/p32-49).
CHAPITRE DEUXIEME :
METHODOLOGIE DU TRAVAIL
2.1. PRE-ENQUETE
Avant l'enquête proprement dite, nous avions
procédé au test de notre questionnaire auprès de quelques
consommateurs ciblés au hasard pour dénicher quelques
imperfections qui se sont glissées dans le questionnaire. Les questions
floues ont été reformulées de la manière la plus
compréhensive possible.
2.2. ENQUETE PROPREMENT
DITE
Les informations recueillies au travers le questionnaire
étaient les suivantes :
i) Au niveau des consommateurs
- Le profil de l'enquêté;
- La préférence du consommateur ;
- La fidélité du consommateur,
- L'attrait du consommateur,
- Le niveau de prix aperçu.
ii) Au niveau de personnel de la BRALIMA
-Les informations relatives liées
à leurs stratégies marketing sur la bière Primus.
L'enquête se réalisait dans l'intervalle de temps
de 13 à 17 heures dans des différentes buvettes de la ville de
Kisangani, dans une période allant du 07 mars au 07 juin 2015
-Chaque catégorie de groupes enquêtés
avait son questionnaire-type.
2.3. COLLECTE DES DONNEES
UTILISEES
Pour avoir des informations relatives à notre
étude, nous avions utilisé les méthodes et techniques
suivantes :
· Méthode documentaire : elle nous a
permis de consulter certains ouvrages, documents, articles, mémoires
contenant des informations nécessaires à notre étude.
· Enquête par questionnaire : elle
nous a permis de poser des questions par écrit aux personnels de la
Bralima Kisangani, aux consommateurs ciblées par notre étude.
Les fiches de questionnaire étaient récupérées
après remplissage par les enquêtés. Nous procédions
au remplissage pour ceux qui ne savaient pas lire ni écrire.
2.4. MATERIEL
UTILISE
Pour collecter les données de notre étude sur
terrain, nous avions utilisé le matériel suivant:
- Questionnaire d'enquête,
- L'ordinateur muni des logiciels spécialisés
pour la saisie, le dépouillement, le traitement et l'analyse des
informations.
2.5. ECHANTILLONNAGE
Pour découvrir les stratégies marketing
qu'applique la Bralima Kisangani pour maintenir la Primus sur le
marché,et ses effets sur le comportement des consommateurs en rapport
avec les modèles des stratégies adoptés, notre
échantillon était constitué de deux groupes de
cibles :
· le premier est constitué de la
société BRALIMA pour les informations relatives aux
stratégies marketing qu'elle applique sur la bière Primus.
· Le deuxième groupe est
constitué de 85 consommateurs de la bière dans la ville de
Kisangani selon leurs communes respectives.
Vous trouverez en annexe les Communes, buvettes et
consommateurs enquêtés.
2.6. SPECIFICATION DES
VARIABLES
Dans le cadre de notre travail, pour l'évaluation de
l'efficacité marketingnous avions analysé les variables
qualitatives suivantes :
· Taux de fidélité de consommateur de la
bière Primus,
· Taux d'attraction de consommateur de la bière
Primus,
· taux de préférence de consommateur
de la bière Primus,
· le niveau de prix aperçu par les
consommateurs
2.7. DEPOUILLEMENT ET
TRAITEMENT DES DONNEES
Le recours à l'outil informatique s'est
avéré impérieux pour la codification, la saisie, le
dépouillement, le traitement et analyse de nos données. Ainsi,
dans le cadre de notre travail, nous avions utilisé les logiciels
suivants :
- MS Excel 2010 : Pour la saisie des données ;
- SPSS 20.0 : Pour le dépouillement, le traitement et
l'analyse des données collectées.
2.8. METHODES D'ANALYSE
UTILISEES : marketing et statistique
2.8.1. CALCUL D'EVALUATION DE L'EFFICACITE MARKETING
Les critères suivants ont été
utilisés dans le cadre de notre travail pour d'évaluer
l'efficacité marketing d'une entreprise par rapport à celle de
ces concurrents et son évolution sur plusieurs périodes.
Il s'agit de Taux d'attraction, taux de
notoriété, taux de préférence,taux de
fidélité.
2.8.2. ANALYSE
STATISTIQUE
La grandeur statistique suivante a été
utilisée dans le cadre de notre travail pour analyser nos variables. Il
s'agit de :
Le pourcentage des variables.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DES RESULTANTS ET DISCUSSION
Deux points constituent l'ossature de ce chapitre, il s'agit
de la présentation et la discussion des résultats.
3.1. PROFIL DE L'ENQUETE SELON LES VARIABLES
RETENUS
Ce profil présente l'information relative à
l'enquête menée auprès des consommateurs de la bière
dans la ville de Kisangani pour divers niveau de sexe, y compris la tranche
d'âge, l'Etat-civil, le niveau d'étude, la profession et la
tribu.
Il est à noter que parmi les 85 consommateurs de la
bière dans la ville de Kisangani, les consommateurs du sexe masculin
constituent le groupe des consommateurs les plus importants de la bière,
soit 61,2 %, alors que ceux du sexe féminin sont réduits, soit
38,8 % consommant la bière. Cette différence s'explique par le
fait que les femmes s'adonnent plus aux travaux du ménage.
Partant la tranche d'âge, sur 100 % des
répondants qui constituent notre échantillon 40 % de nos
enquêtes ont l'âge allant de 18-30 ans, suivi des consommateurs de
la tranche d'âge de 31-43 ans, soit 24,7 %, ensuite 23,5 % de la tranche
d'âge allant de 44 à 56 ans. Ce qui montre clairement que partant
de variable âge, notre échantillon est plus dominée de la
tranche d'âge allant de 18 à 30 ans. Cela s'expliquerait par le
fait que à partir de l'âge de maturité de 18 ans ou la
personne est mure et capable de porter son choix (préférence et
achat) sur une telle ou telle marque de la bière.
Quant à leurs Etat-civils, sur 100 % des
enquêtés qui constituent notre échantillon, 63,5 % sont
des mariés, 30,6 % sont des célibataires et 5,9 de
divorcés.
Ainsi portant des variables Etat-civil, notre
échantillon est représentatif, car il renferme les consommateurs
de la ville de Kisangani de différents Etat-civil.
Cependant, il a été plus interrogé les
consommateurs mariées et célibataires. Cela se justifie par le
fait que la majorité des consommateurs de la ville de Kisangani sont
soit, mariés soit célibataires.
Il est à noter que parmi les 85 consommateurs de la
bière enquêtés dans la ville de Kisangani, 60 % ont un
niveau supérieur et universitaire, 25,9 % ont un niveau
secondaire ; et 14,1 % ont fréquenté l'école
primaire. Selon KALONJI.B, dans son étude sur le système
d'élevage de porc et la rentabilité économique dans les
ménages des porciculteurs à Kisangani, 52,86 % ont un niveau
supérieur et universitaire.
Nous pensons que cette différence serait due à
une dose importante des institutions des enseignements supérieurs et
universitaires dans la ville de Kisangani pour ce dernier temps.
Partant de la variable profession, sur 100 % de nos
enquêtés, 30,6 % sont des fonctionnaires, 23,5 % sont des
commerçants, 20 % sont des étudiants, 16,5 % sont des
employés de privé et 4,7 sont les dokers (porteurs), soit les
taximan. Selon KALONJI.B, dans son étude sur le système
d'élevage de porc et la rentabilité économique dans les
ménages des porciculteurs à Kisangani, 34,28% de fonctionnaires
sont des porciculteurs.
Cette situation serait motivée par le fait que la
consommation est fonction de revenu, nous pensons que les fonctionnaires
auraient le revenu capable de répondre à leurs besoins.
L'analyse de notre enquête montre que la tribu
« Lokele » comporte 28 consommateurs, soit 32,9 %, la
tribu « Topoke » 17,6 %, la tribu
« Mbesa » 8,2 %, la tribu « Budja » 7,1
%, les tribus « Lendu » et « Budu » 5,9
%, les tribus « Boa », « Mongo »,
« Ngbandi », et « Rega » 4,7 %, la
tribu Zande 2,4 % et enfin la tribu Yira occupe la dernière place avec
1,2 %.
Selon Ngbolondo M., dans son étude sur « de
l'intensité concurrentielle entre la marque de l'oignon blanc et rouge
vendues au marché de Kisangani avait trouvé que 16,9 % des
consommateurs d'oignons blanc et rouge sont de la tribu
« Lokele ».
Tandis que Timbiri.M, souligne dans son étude que 31,66
% des vendeurs de riz sur les différents marchés sont les
« Lokele ».
Pour nous, nous pensons que la tribu
« Lokele » constitue le groupe le plus important des
consommateurs de la bière sur les différentes buvettes
enquêtées. Cela se justifie par le fait que de sa nature, cette
tribu aime beaucoup la boisson.
3.2. RESULTATS RELATIFS AUX
STRATEGIES MARKETING APPLIQUEES PAR LA BRALIMA SUR LA BIERE PRIMUS
La stratégie de différenciation
qu'applique la BRALIMA contient les types stratégiques
ci-après :
3.2.1. STRATEGIE DE LA
COMMUNICATION
Selon (Jean-Jeacques.L et Chantal de M ,2008), la
réunion des conditions matérielle de l'échange ne suffit
pas à assurer un ajustement précis entre l'offre et la demande
.Pour que la rencontre entre « offre » et
« demande » puisse s'effectuer, les flux de communication
doivent être mise en place entre les différents partenaires dans
le processus d'échange ,notamment à l'initiative de
l'entreprise,en vue de faire connaitre au marché le positionnement
revendiqué pour marque ou l'entreprise. En recourant à la
publicité l'entreprise met en oeuvre une stratégie de
communication d'aspiration, dont l'objectif principal est de créer, au
près de la demande finale, une image de marque ainsi qu'un capital de
notoriété et de favoriser ainsi la coopération des
distributeurs.
De notre analyse, la BRALIMA recourt à une multitude
de stratégies telles que la réduction de prix, la remise de
cadeaux, le sponsoring, les jeux concours, la loterie...
Dans les terrasses, la BRALIMA exploite avec succès une
pratique appelée « action », qui consiste à
gratifier l'acheteur d'une bouteille de bière d'une autre.
En ce qui concernent le type de messages promotionnels, jadis,
la BRALIMA utilisait comme message promotionnel « Primus Bisengo ya
Mokili », en passant par « Primus Sekele ya Mosala, suka na
Sekele » jusqu'à « Primus Pelisa
Ngwasuma » dans les années 2000.
Actuellement, nous avons identifié trois types de
messages promotionnels :
- Pelisa Ngwasuma « pouvant imparfaitement
être traduite par allumez le feu » ou dans un sens plus large
« catalyseur d'ambiance » ;
- Fungola Masolo, qui veut tout simplement dire que lorsqu'on
ouvre la Primus, on converse, on échange et on est prêt à
saisir des nouvelles opportunités ;
- Petite ya quartier, appropriée aux femmes qui
n'aiment pas s'afficher une grande bouteille. Cette petite bouteille est
idéale pour les personnes qui ne veulent pas boire une grande
quantité d'alcool.
A notre avis, nous pensons que les messages promotionnels
émises par la BRALIMA pour promouvoir et maintenir la bière
Primus sur le marché s'adaptent et sont en cohérence et en
adéquation avec le marché qui lui est associé.
3.2.3. STRATEGIE DE LA
DISTRIBUTION
Selon (Jean-J.L et Chantal de M ,2008), dans la plupart des
marchés, l'élargissement physique et/ou psychologique entre
producteurs et client est tel que les recours à des
intermédiaires est nécessaire pour permettre une rencontre
efficace entre l'offre et la demande .La nécessité d'un circuit
de distribution pour commercialiser un produit procède de
l'impossibilité pour un fabricant d'assurer lui-même
entièrement les taches et fonctions que supposent des relations
d'échange conformes aux ententes des clients potentiels. Du point de vue
entreprise, le choix d'un circuit de distribution est donc d'une
décision d'importance stratégique qui doit être
compatible, non seulement avec les ententes du segment cible visé, mais
également les objectifs de l'entreprise.
De notre étude, nous avons constanté que la
BRALIMA fait recours à plusieurs stratégies :
- ventes directes des produits aux clients, exploitation des
points de vente connus pour faciliter la transaction de ces produits
« dépôts relais » ;
- élargissement de la gamme de ses produits pour
satisfaire toutes les catégories des clients ;
- pour ce qui est du service rendu à domicile la
BRALIMA s'organise pour livrer les commandes des clients à domicile en
un temps record ;
- quand au service rendu au grossiste, le service de
distribution a des camions à sa disposition pour aller chez les gros
clients.
3.1.4. STRATEGIES DE COUVERTURE
DU MARCHE
Pour réaliser ses objectifs de
pénétration, la BRALIMA recours à la stratégie de
couverture du marché par la distribution intensive, c'est-à-dire
que la BRALIMA cherche à toucher le plus grand nombre possible de points
de vente et à multiplier les centres de stockage afin que soient
assurés un chiffre d'affaire élevé ainsi qu'une couverture
maximale du territoire de vente.
L'avantage de ce mode de stratégie est de maximiser la
disponibilité du produit et de donner une part de marché
importante grâce à l'exposition élevée de la
marque.
3.2. RESULTATS RELATIFS AUX
COMPORTEMENTS DES CONSOMATEURS FACE AUX STRATEGIES MARKETING APPLIQUEES
PAR LA BRALIMA SUR LA BIERE PRIMUS
3.2.1. TAUX DE PREFERENCE A LA
MARQUE PRIMUS
La préférence est donc le fait de
préférer, qui signifie tout simplement un sentiment d'une
personne qui se détermine en faveur d'une chose qu'à une
autre.
En marketing, ce sentiment ou désir parait
déterminant dans la consommation de bien et service.
La marque peut être un nom interne, un signe, un
symbole, un dessin, un logo ou toute combinaison d'éléments
servant à identifier un bien ou un service d'un vendeur à le
différencier de la concurrence comme on peut le constater pour une bonne
commercialisation, tout produit doit disposer d'une marque.
(www.marketing-strategie/fr).
Il en est de même de la bière. De ce fait, chaque
bière dispose d'une marque qui permet non seulement de l'identifier mais
également de la différencier des autres dans le but d'orienter
les choix du marché.
Le taux de préférence à la marque de la
bière est repris dans le tableau ci-après.
Tableau : 2 Répartition des
enquêtés selon la préférence de la
bière
|
|
Marque de la bière
|
f
|
%
|
|
|
Primus
|
36
|
42,4
|
|
|
Mutzig
|
20
|
23,5
|
|
|
Turboking
|
23
|
27,1
|
|
|
Legend
|
6
|
7,1
|
|
|
Total
|
85
|
100,0
|
|
Source : Calculé par
l'auteur à partir des données récoltées du 07 Mars
au 07 Juin 2015.
Sur les 100 % des sujets interrogés 42,4 %, soit la
majorité ont marqué leur préférence sur la
bière Primus, suivi de Turbo King avec 27,1 % et 23,5 % par Mutzig. Le
reste de marque de la bière révèle avec un taux de
préférence faible, soit 7,1 % pour la légende.
A l'issu de ces résultats, nous pouvons dire que la
Primus a un taux de préférence et de notoriété
élevée par rapport aux autres bières. Cette
différence montre clairement que la marque Primus est plus
consommée dans la vile de Kisangani que les autres marques.
3.2.2. TAUX DE FIDELISATION A
LA MARQUE PRIMUS (% de la durée que le consommateur s'attachait
à la Primus)
La fidélisation des clients figures aujourd'hui au
premier rang des préoccupations des entreprises. Cette prise de
conscience récente de l'importance de la fidélisation qui
s'inscrit dans le contexte qui rend la conquête de nouveaux clients
difficile et couteuse. En conséquence les politiques de
fidélisation améliorent les résultats dans des proportions
considérables. Une augmentation de 5 % du taux de fidélisation de
la clientèle peut augmenter de 25 à 100 % de la valeur du client
moyen. De même cette fidélisation nait d'un choix illimité
de produit à la disposition des clients. (
http://www.valdessonne-economie.com/dossiers/224-la-fidelisation-clien).
Le taux de la fidélisation à la marque de la
bière Primus est repris dans le tableau ci-après.
Tableau : 3 Répartition des
enquêtés selon la fidélité à la marque de la
bière Primus
Temps (an)
|
f
|
%
|
5
|
7
|
8,2
|
10
|
11
|
12,9
|
15
|
13
|
15,3
|
20
|
18
|
21,2
|
Plus de 20
|
36
|
42,4
|
Total
|
85
|
100
|
Source : Calculé par
l'auteur à partir des données récoltées du 07 Mars
au 07 Juin 2015
Les résultats du tableau 3 ci-haut démontrent
que la marque Primus est la plus fidélisée par les consommateurs
elle réalise 42,4% de fidélité pour ceux qui ont pris la
marque Primus pendant plus de 20 ans.
Cette situation s'expliquerait par le fait que la
fidélisation réduit les frais de prospection car, c'est le client
qui vient à l'entreprise et l'entreprise n'a pas dépenser de
l'argent en communication pour le séduire et convaincre de la
supériorité de ses services. Il fait de la publicité de
bouche à l'oreille auprès de son entourage. C'est donc un vecteur
de communication gratuit pour l'entreprise.
Nous pensons aussi que un client fidèle, est l'une des
composantes du capital client permettant de parer à l'érosion des
parts de marché d'où la nécessité de pouvoir
mesurer périodiquement la satisfaction client.
3.2.3. TAUX D'ATTRACTION DE LA
BIERE PRIMUS
L'attrait détermine la qualité pour laquelle
quelque chose ou quelqu'un plait et attire, apparait comme une promesse de
plaisir ou d'agrément. (
www.wordreference.com/fren/attrait).
La répartition des enquêtés selon
l'attrait de la bière Primus est repris dans le tableau
ci-après :
Tableau : 4 Répartition des enquêtés
selon l'attrait à la marque PRIMUS
Attraits
|
f
|
%
|
Goût
|
49
|
57,6
|
Couleur
|
8
|
9,4
|
Prix
|
13
|
15,3
|
Taux d'alcool
|
15
|
17,6
|
Total
|
85
|
100,0
|
Source : Calculé par
l'auteur à partir des données récoltées du 07 Mars
au 07 Juin 2015
Au regard de ce tableau 4 ci-haut ; nous remarquons que
les consommateurs de la bière Primus sont plus attirés et
séduit par le goût, soit 57,6 %, taux d'alcool 17,6 % ;
suivi de 15 % pour le prix .et avec un faible taux de couleur soit 9.4 %. Nous
pensons que cette différence est due par le fait le goût est
un organe de sens permettant de discerner les saveurs d'une substance liquide,
grâce à des récepteurs sensoriels.
Donc, le constat nous révèle que les
consommateurs de la bière Boyomais sont très sensibles sur le
goût de la bière Primus et la BRALIMA à l'obligation de
tenir compte de leurs exigences pour n'est pas travailler en perte.
3.2.4. TAUX DE REPARTITION DES
CONSOMMATEURS SELON LE PRIX DE LA BIERE PRIMUS
Le prix est la valeur d'échange d'un bien ou d'un
service. Autrement dit, il est la quantité d'argent nécessaire
pour acquérir une quantité donnée de biens et services.
Ainsi, il joue un rôle important de tout premier plan dans le
comportement d'achat pour autant que, dans un par le notre ou la population
demeure à faible revenu. En effet les consommateurs augmentent leur
niveau de consommation par rapport au niveau de prix. Plus les prix sont
abordables et acceptables plus ils consomment les produits.
(www.conseilmarketing.fr).
La perception des consommateurs au prix du marché de la
bière Primus est reprise dans le tableau ci-dessous.
Tableau : 5 Répartition des
enquêtés selon les prix des bières
|
Prix
|
f
|
%
|
|
Acceptable
|
52
|
61,2
|
|
Trop cher
|
23
|
27,1
|
|
Bon marché
|
10
|
11,8
|
|
Total
|
85
|
100,0
|
Source : Calculé par
l'auteur à partir des données récoltées du 07 Mars
au 07 Juin 2015
De ce tableau 5, il se révèle que 61,2
des enquêtes ont été aperçu le niveau de prix
acceptable, 27,1 ont répondu pour trop cher et bon marché avec
11,8 ce la se justifie dans le fait que le prix joue un rôle fondamental
dans l'injustement de l'offre et de la demande, dans la mesure où il
existe dans l'économie de marché, un niveau de prix qui permet
d'établir, pour tout produit un équilibre entre la production et
la consommation.
3.2.5. DETERMINATION DE CLASSE
DE FIDELITE SELON LE PROFIL DE L'ENQUETE (Etat-Civil,
Profession)
Dans ce paragraphe, nous allons déterminer la classe
de la fidélité à la marque Primus par rapport au profil de
l'enquête précisément l'état civil et la
profession.
Tableau 6 : Répartition des enquêtés
selon la fidélité à la marque PRIMUS par rapport au profil
des enquêtés.
Etat-civilFidélité à la
PrimusProfessionTotalFonctionnaireCommerçant (e)TaximanEtudiantDoker
(Porteur)Employé (e) de privé
CélibataireGoût2,35%1,18%10,59%1,18%0,00%15,29%Couleur1,18%1,18%1,18%0,00%1,18%4,71%Prix1,18%0,00%1,18%1,18%0,00%3,53%Taux
d'alcool3,53%1,18%2,35%0,00%0,00%7,06%Total 8,24%3,53%15,29%2,35%1,18%30,59%Marié(e)Goût20,00%3,53%0,00%0,00%1,18%9,41%34,12%Couleur2,35%2,35%1,18%1,18%1,18%1,18%9,41%Prix1,18%4,71%0,00%2,35%0,00%3,53%11,76%Taux
d'alcool4,71%1,18%0,00%1,18%0,00%1,18%8,24%Total28,24%11,76%1,18%4,71%2,35%15,29%63,53%
Divorcé(e)Goût2,35%2,35%0,00%0,00%0,00%0,00%4,71%Couleur0,00%1,18%0,00%0,00%0,00%0,00%1,18%Total2,35%3,53%0,00%0,00%0,00%0,00%5,88%
|
Source : Calculé par l'auteur à partir des
données récoltées du 07 Mars au 07 Juin 2015.
D'après l'analyse croisée dynamique, nous avons
constanté ce qui suit :Sur les 100% des sujets interrogés
qui ont marqués leurs raisons de fidélité à la
marque Primus 20% de fonctionnaires mariés(es) soit la majorité
sont influencés par le gout, suivi de 10,59 des étudiants
célibataires ainsi que 2,35% de fonctionnaires et de commerçants
(es) divorcés ont répondu par le gout. Ce qui veut dire tout
simplement que le gout constitue le facteur déterminant de la
consommation et de la fidélisation de bière Primus dans la ville
de Kisangani, cette situation se confirme dans le fuit que la bière
Primus est vendue presque dans tous les coins de la ville de Kisangani et dans
de différences buvettes.
3.3. DISCUSSION DES
RESULTATS
Le but de notre travail est de déterminer les
stratégies marketing appliquées par la Bralima Kisangani pour
maintenir la bière Primus sur le marché. Notre démarche
consiste également à mettre en évidence les principales
caractéristiques des stratégies marketing tout en asseyant
d'analyser sa cohérence et l'éventuelle adéquation avec
le marché qui lui est associé. Pour atteindre ce but, nous
poursuivons les objectifs ci-après :
- Découvrir les stratégies marketing qu'applique
la Bralima Kisangani pour la promotion de la bière Primus ;
- Déterminer le comportement des consommateurs face
à ces stratégies.
* En se référant aux résultats obtenus
sur les différentes stratégies qu'appliquent la BRALIMA, celle de
la communication prédomine les deux autres et a un impact positif sur la
consommation de la bière Primus.
* Pour s'assurer que les stratégies appliquées
sont efficaces auprès des consommateurs, nous avons analysé les
variables suivant : le taux de préférence, le
tauxd'attraction,le taux de fidélisation et le taux de perception des
prix des différentes marques de bière BRALIMA. Ainsi, il se
dégage que deux variables ont un impact réel sur le comportement
des consommateurs. Il s'agit du taux de préférence et des
facteurs d'attraction.
Par rapport au taux de préférence la Primus
réalise 42,4% supérieur aux autres marques de la bière
BRALIMA. Ceci est expliqué par son facteur d'attraction Gout avec un
taux de 54,1% de préférence consommateurs par rapport aux autres
facteurs d'attractions et aussi par un nombre élevé des
consommateurs fidèles soit 42,4% pour ceux qui ont pris la marque
Primus pendant plus de 20 ans.
La couche des consommateurs qui achète plus la Primus
est constituée de fonctionnaire et des étudiants à cause
de son facteur d'attrait Gout.
CONCLUSION ET
SUGGESTION
Au terme de notre étude menée sur l'analyse des
stratégies marketing de la BRALIMA Kisangani sur la bière
Primus, il se dégage que :
- Les différentes stratégies qu'appliquent la
BRALIMA, celle de la communication prédomine les deux autres et a un
impact positif sur la consommation de la bière Primus ;
- La Primus réalise un taux de préférence
de 42,4 % supérieur aux autres marques de la bière BRALIMA , par
son facteur d'attraction Gout avec un taux de 54,1% de préférence
consommateurs par rapport aux autres facteurs d'attractions et aussi par un
nombre élevé des consommateurs fidèles soit 42,4% pour
ceux qui ont pris la marque Primus pendant plus de 20 ans ;
- La couche des consommateurs qui achète plus la Primus
est constituée de fonctionnaire et des étudiants à cause
de son facteur d'attrait Gout.
En regard de ces résultats, nous suggérons ce
qui suit :
Que la BRALIMA puisse tenir compte des exigences de leurs
consommateurs pour n'est pas travailler en perte et perdre leurs
fidélisations,
Aux autres chercheurs :
- D'approfondir cette étude en abordant la variable
fidélité, pour déterminer les facteurs de cette
fidélisation dans les stratégies marketing de la BRALIMA sur
la bière Primus ;
- De mener d'autre recherche, par exemple sur l'impact de la
stratégie marketing sur la vente de produit brassicole.
BIBLIOGRAPHIE
A.OUVRAGE
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-
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- http:// allafrica.com, 2015.
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
0.1. ÉTAT DE LA QUESTION
1
O.2.PROBLEMATIQUE
2
0.3. HYPOTHESES
3
0.4. BUT ET OBJECTIFS
3
O.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET.
4
0.6. DIFFICULTE RENCONTREE
4
O.7.SUBDIVISION DE TRAVAIL
4
PREMIER CHAPITRE : QUELQUES CONCEPTS DE BAS
LIES AUX STRATEGIES MARKRTING ET LA PRESENTATION DE LA BRALIMA/KISANGANI
5
1.1. DEFINITION DES
CONCEPTS
5
1.1.1. MARKETING
5
1.1.1.1. LES CONCEPTS CLES DU MARKETING
6
1.1.1.2. MISSION DE MARKETING
7
1.1.1.3. DEMARCHE DU MARKETING
7
1.1.2. STRATEGIE
8
1.1.2.1. TYPOLOGIE DES STRATEGIES
8
1.1.2.2. LA GESTION DE LA
DIFFERENCIATION
9
1.1.2.3. STRATEGIES MARKETING
SELON LE CYCLE DE VIE DES PRODUITS
11
1.1.2.4. STRATEGIES EN FONCTION DE LA POSITION
CONCURRENTIELLE
14
1.1.2.5. QUELQUES PRINCIPES DE
STRATEGIE.
18
1.1.2.6. ENJEUX
19
1.1.3. DEFINITION DE LA BIERE
20
1.1.3.1. USAGES
20
1.1.3.2. IMPORTANCE SOCIO-ECONOMIQUE
20
1.1.4. PRIMUS
21
CHAPITRE DEUXIEME : METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
22
2.1. PRE-ENQUETE
22
2.2. ENQUETE PROPREMENT DITE
22
2.3. COLLECTE DES DONNEES UTILISEES
22
2.4. MATERIELS UTILISES
23
2.5. ECHANTILLONNAGE
23
2.6. SPECIFICATION DES VARIABLES
25
2.7. DEPOUILLEMENT ET TRAITEMENT DES DONNEES
25
2.8. METHODES D'ANALYSE UTILISEES : marketing
et statistique
26
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES
RESULTANTS ET DISCUSSION
27
3.1. RESULTATS RELATIFS AUX
STRATEGIES MARKETING APPLIQUEES PAR LA BRALIMA SUR LA BIERE PRIMUS
27
3.1.1. STRATEGIE DE LA COMMUNICATION
27
3.1.3. STRATEGIE DE LA DISTRIBUTION
28
3.1.4. STRATEGIES DE COUVERTURE DU
MARCHE
29
3.2. RESULTATS RELATIFS DES COMPORTEMENTS DES
CONSOMATEURS FACE AUX STRATEGIES MARKETING APPLIQUEES PAR LA BRALIMA SUR LA
BIERE PRIMUS
29
3.2.1. TAUX DE PREFERENCE A LA MARQUE
PRIMUS
29
3.2.2. TAUX DE FIDELISATION A LA MARQUE PRIMUS,
(o/o à la durée que le consommateur s'attachait à la
Primus)
31
3.2.3. TAUX D'ATTRACTION DE LA BIERE
PRIMUS
32
3.2.4. TAUX DE REPARTITION DES CONSOMMATEURS
SELON LE PRIX DE LA BIERE PRIMUS
34
3.2.5. DETERMINATION DE CLASSE DE FIDELITE SELON LE
PROFIL DE L'ENQUETE, (Etat-Civil, Profession)
35
3.3. DISCUSSION DES
RESULTATS
37
CONCLUSION ET SUGGESTION
39
BIBLIOGRAPHIE
40
ANNEXE...............................................................................................................
|