Epigraphes
ü « Emulation est mon
leitmotiv et c'est elle qui me permet d'agir intelligemment »
ü « Si l'on veut manger une mangue demain, il
faut planter un manguier dès aujourd'hui »
ü « La vie d'un vaillant héro n'a jamais
été facile »
Jonathan MOKOBI
DEDICACE
A mes chères Mamans Noëlla MAMBU,
Néné LUZALA et les autres non citées, vous qui par une
multitude de sacrifices, et tout moyen susceptible, avez toujours voulu que je
sois HEUREUX, ainsi par vos conseils sages pour mon éducation, ma vie,
qui me permettent de dépasser les difficultés du moment pour
garder l'essentiel ;
A mes Tantes, Oncles, Roger MOKOBI, Blaise MOKOBI, Tito
ZAYAKANA, Willy WANDO, Nsimba NSEKA, Belinda MOKOBI, Coquette MBENGA,
Néné MBENGA, Bébé YONDO de m'avoir soutenu de mon
parcours durant la vie estudiantine ;
A mes soeurs, frères, cousines et cousins Diora LIHAU,
Tchoutchou LIHAU, Geno MOKOBI, Guy MOKOBI, Néhémie MOKOBI, Hostin
MOKOBI, Hervé MOKOBI, Lionel MOKOBI, Sephora MOKOBI, Tendresse MASAMBE,
Laurielle MASAMBE, Djenne MASAMBE, Aimeric MASAMBE, Aristride MASAMBE, ZIZINA
NZONGO, Nzuzi&Nsimba ZAYAKANA, Cédric ZAYAKANA, Norris ZOLA, Chancel
Nsimba, que ce travail vous rend entièrement fiers ;
Jonathan MOKOBI
In memoriam
A mon père GUY MOKOBI NGODI, vous que le ciel a
arraché la vie d'une manière inopinée et à fleur de
l'âge, au moment où on avait encore besoin de vous ; que la
terre de nos ancêtres te soit encore et surtout bien accueillie ;
A mes grands-parents Julienne PONDA, Alice AKUAYI et Faustin
ZAYAKANA, vous par vos sages-conseils avez toujours voulu que nous soyons
studieux, veuillez trouver ici l'expression de notre profonde reconnaissance
même si vous être non-présents.
Jonathan MOKOBI
Avant-propos
Il est de coutume qu'à la fin d'une formation d'un
cycle complet de l'étude supérieure et universitaire, de
procéder à la rédaction d'un travail de fin de cycle, pour
l'obtention d'un titre académique.
Pour ne pas être ingrat, tout travail scientifique n'a
jamais été l'oeuvre d'une seule personne.
Nous rendons grâce à Dieu qui est omniscient,
omnipotent et omniprésent, qui avait la possibilité de dire
« NON », mais il a
prononcé « OUI » pour que ce travail soit
achevé ;
Nous tenons à remercier le Professeur Patrick MAKALA
NZENGU ainsi que son Assistant Aimé TSHIBANGU KONGOLO qui, en
dépit de leurs multiples préoccupations, ont accepté de
nous diriger ;
A toutes les autorités académiques de l'Institut
Supérieur de Commerce « ISC » pour une
formation optimale dont nous sommes reconnaissants ;
Nous n'omettons jamais de remercier nos compagnons de lutte,
au trio Dorcas MPONGO, Fallone TEDIKA, Naômie KEBEBE, que ce travail soit
pour vous un moyen de s'unir plus ;
Nos sincères remerciements à Gloire MBALA,
Kleddy MILAMBO, Rubeinsky MAKENGO, Pathy MAGWA, Jonathan MALAMBA, Pachard
MAMBOTE, Marceline MAKOKO, Glody MABANZA, Fanny MABANDWE, Dieu KUYANGISA,
Nelson MENA, Ajuno BUKANGAMA, Nipho MENGI, Déborah MUTOBA, Marleinne
MALEKAMA, Curtus MASAMBA, Henock MATANDA, Jean-léon MONINGA,
Augustin BALAYI, Ghislaine MANSAMINA, Annie MAKIA;
Nous remercions également Collinet LOSA, Jonathan
NTOTO, Archilain DOKOTA, Jeancy NGIMBI, Julie MAWETE, Deida LUSIKILA,
Léonie BAZABA, Flavienne NGANGA, Gloderlynne SIWA, Glody WAMBE,
ObedNzembidika, Midé MBIMBA, Gemima FUKU, Naômie MAVULA, Brunelle
BASADILA, Edia KANA, Carmel NGANGU, les Nexus, Océan Mengi,
Mardochée Nsungani ;
Très spécialement aux Professeurs JB PUNA, Bodo
KINKELA, Dilu, MALEKA, Daniel NZOAU, José NDUKUMA,
Jacques NSIMBA, JC BAKU, que mon DIEU vous bénisse abondamment.
A toutes nos connaissances, Laurianne MIWA, Merveille MEYA,
Eunice LUZOLO, Admirable MPOLO ;
A tous nos ennemis, peut-être que c'est grâce
à vous que nous sommes arrivés à bien faire ce travail,
nous vous aimons bien ;
Que tous ceux qui de prêt ou de loin, ont
contribué à l'élaboration de ce travail, trouvent
l'expression de notre profonde reconnaissance, même si leurs noms ne sont
pas figurés sur la liste.
Jonathan MOKOBI
1 0.
INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA
QUESTION
Plusieurs auteurs ont parlé de ce sujet, nous prenons
à titre illustratif BEATRICE et FRANCIS GRANO Guillot dans leur ouvrage
intitulé l'ANALYSE FINANCIERE, éd. 28 publié en France
Amazone 2013 ; ilsstipulent que l'ensemble de connaissances(le
savoir) nécessaires à la compréhension de techniques
à mettre en oeuvre pour étudier l'activité, la
rentabilité et le financement de l'entreprise est présenté
sous la forme de synthèse structurées consacrées :
- A la prestation des comptes manuels ;
- A l'analyse de l'activité et du risque d'exploitation
(Sig, Caf, Compte De Résultat Différentiel, Seuil De
Rentabilité) ;
- A l'analyse patrimoniale de la structure financière
(bilan fonctionnel, FRNG, BFR, trésorerie) ;
- A l'analyse patrimoniale de la structure financière
(bilan financier, FR, ratios) ;
- Aux ratios de structure, d'activité et de
rentabilité ;
- Au tableau de financement (tableau I et II)
- Aux élémentsprévisionnels (FR
Nominatif, analyse dynamique de la trésorerie, bilan et compte de
résultat prévisionnels, plan de financement, levier
financier...).De nombreux exemples et plusieurs
synthèsesprésentés avec leurs corrigés permettant
en outre d'acquérir la pratique de cette matière(le
savoir-faire) ».
A part ces deux auteurs précités, LUC
Bernet-Rollande dans son ouvrage intitulé la pratique de l'analyse
financièrepubliée à Dunod-Paris en janvier 2009, stipule
que pour porter un diagnostic économique et financierprécis et
fiable sur une entreprise, il est indispensable de savoir analyser les
documents comptables. Cet ouvrage présente l'ensemble de l'analyse
financière et permet d'acquérir un véritable savoir-faire
professionnel pour contrôler la fiabilité de certains postes,
vérifier l'endettement d'une entreprise, évaluer la prise de
risque des associés...
0.2.
PROBLEMATIQUE
Il nous est demandé à cette étape de
définir tous les concepts clés selon plusieurs auteurs,
dictionnaires...
D'après le moteur de recherche
« Google », le diagnostic ou l'analyse
financier(ère) consiste en un examen approfondi des comptes d'une
entreprise et de ses perspectives, afin de fournir :
- Soit une évaluation de l'entreprise, destinée
la plupart du temps à d'actuels ou de possibles futurs
actionnaires ;
- Soit un diagnostic interne servant de support à des
choix stratégiques concernant les modes de financement
ultérieurs ;
- Soit une évaluation de sa seule
solvabilité,afin de déterminer si l'entreprise analysée
peut-être une contrepartie acceptable(fournisseur banque, agence de
notification).
Le même moteur définit une entreprise comme
étant une unité institutionnelle, mue par un projet
décliné en stratégie ou en politique et plans d'action,
dont le but est de produire et fournir des biens ou des services à
destination d'un ensemble de clients.
Selon le dictionnaire économique, diagnostique vient
du grec « diagnostikos » qui désigne l'aptitude
à connaitre, rendre compte de la façon dont l'entreprise a pu
satisfaire aux exigences liées à la réalisation de ses
objectifs découlant de la détention de ressources
financières.
Un autre dictionnaire définit le diagnostic comme
étant un raisonnement menant à l'identification de la
cause(origine) d'une défaillance, d'un problème ou d'une
maladie.
En outre, une page sur 1(*)internet nous définit un financier comme
étant un professionnel de la finance, c'est celui qui concerne la
gestion des patrimoines privés ou publics ainsi que les
opérations effectuées sur le marché des capitaux à
long terme (émissions d'actions, obligations), il est aussi
considéré comme une personne spécialisée dans la
gestion des patrimoines privés ou publics sur le marché des
capitaux propres.
Il peut être aussi considéré comme une
personne dont le métier est de faire des affaires de finances, des
opérations bancaires de la gestion de patrimoine privé ou
public ;
Dans un livre de Mapapa MBANGALA et Albert CORHAY
intitulé «Fondement de gestion financière »
3èmeédition revue et corrigée, définit
le bilan comme étant une traduction comptable de l'entreprise des
ressources d'une entreprise et de leur emploi ; cependant dans un autre
livre de la comptabilité élémentaire édition 1996,
mis à jour, du centre de recherches pédagogiques(CRP) nous
explique qu'est-ce que le bilan, selon lui, il suffit de nous placer dans la
situation d'une personne qui désire entreprendre un commerce
déterminé, sa première occupation sera de rassembler les
fonds nécessaires à la réalisation de son projet. La
personne se mettra d'abord à calculer ces fonds, suite à ces
calculs, elle connaitra le montant total à ressembler et se mettra alors
à la recherche de ces sommes.
Dans ce sens, nous pouvons poser la question de savoir comment
à travers l'analyse des indicateurs tels que : Fonds de roulement,
le besoin en fonds de roulement, la trésorerie... nous pouvons nous
rendre compte de la santé financière ?
Voilà ce que nous allons tenter de répondre dans
les lignes ci-dessous.
0.3. HYPOTHESE
L'OCC comme toute autre entreprise, a une méthodologie qui
comporte deux étapes :
Ø Le traitement des informations disponibles dans la
perspective du diagnostic ;
Ø La sélection et la mise en forme d'indicateurs
significatifs
L'étude de ces indicateurs doit permettre une
synthèse sur la situation de l'entreprise, qui pourra constituer le
support de prévision ou d'évaluation. Après
avoiranalysé ces indicateurs, l'analyste constate que le fonds de
roulement aurait subi des détériorations s'étalant sur
plusieurs années, lesquelles auraient constitués une menace pour
la survie financière de l'entreprise. Ainsi la sécurité
financière n'est pas garantie. Et cela implique le maintien de relations
avec le marché financier, avec l'ensemble d'intermédiaires et
organismes financiers.
0.4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Entant que futur gestionnaire, le choix porté sur ce sujet
est d'approfondir les notions de la gestion financière apprise à
l'ISC.
Cela nous a paru crucial car il permet d'analyser une
gestion liée directement à la santé financière de
l'entreprise, en l'occurrence de l'OCC, et de ce fait, permettra
d'apprécier le système de gestion financière mis en place
et de proposer des améliorations en vue de la sauvegarde de
l'équilibre financier.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Tout travail scientifique doit être délimité
dans le temps.
1. Dans l'espace, il a porté uniquement sur
l'OCC ;
2. Dans le temps, les investigations ont été
apportées suivant d'une période de trois(3) ans, allant 2011
à 2013.
0.6. METHODE ET TECHNIQUE
UTILISEES
La réalisation d'un travail scientifique exige des
démarches et des moyens pour atteindre un résultat
escompté.
Concernant les méthodes, nous avons utilisé la
méthode quantitative ; Cette méthode nous a permis de
collecter les données chiffrées de l'entreprise car un jugement
sur l'évaluation des comptes annuels de l'entreprise exige une bonne
connaissance de l'entreprise.
Les enseignements nécessaires qui en ont permis de
proposer des pistes de solutions susceptibles d'accroitre la performance
financière de l'OCC.
La technique documentaire, quant à elle, elle nous a
amené à consulter les divers ouvrages dans des différentes
bibliothèques.
0.7. CANEVAS DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre présent
travail comprend quatre(4) chapitres dont le premier a traité la
généralité sur l'entreprise où nous avons eu
à étudier l'entreprise ; le second nous avons eu à
analyser le bilan ; le troisième a fait l'objet de la
présentation de l'OCC qui est notre entreprise choisie et le
quatrième s'est focalisé sur l'équilibre financier de
l'OCC.
Ière
PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
2 Chapitre 1: GENERALITE SUR L'ENTREPRISE
2.1 Section 1 :Notion
sur l'entreprise
2.2 Définition
d'une entreprise
Plusieurs auteurs définissent l'entreprise de diverses
manières, selon un site sur le moteur de recherche Google, une
entreprise est une organisation ou une entité d'institution, mue par
projet décliné en stratégie ou en politique et plan
d'action, dont le but est de produire et fournir des biens ou des services
à destination d'un ensemble de clients ou usagers. Pour ce faire, elle
doit répondre à certains critères suivants :
- L'entreprise s'organise, fait appel et consomme des
ressources(matérielles, humaines, financières,
immatérielles et informatiques) ;
- L'entreprise exerce son activité dans le cadre d'un
contexte précis auquel elle doit s'adapter : un environnement plus
ou moins concurrentiel, une filière technico-économique
caractérisée par un état de l'art, un cadre socio-culturel
et règlement spécifique ;
- L'entreprise peut donner comme l'objectif de dégager
un certain niveau de rentabilité, plus ou moins
élevé.2(*)Elle
est encore définie comme une unité économique et juridique
qui a pour principale fonction la production de l'activité d'une
entreprise qui peut être décomposée en deux phases
distinctes :
· L'activité productive, c'est-à-dire la
création de bien ou service ;
· L'activité de répartition des richesses
en contrepartie des biens ou des services.
a. L'entreprise en tant que qu'unité de production par
l'opération de production, l'entreprise transforme des flux
d'entrées (intrants ou inputs) en flux de sorties (extrants ou
inputs).
Les entrants peuvent être classés en trois(3)
catégories :
- Le travail fourni par le personnel de l'entreprise,
- Le capital technique : bâtiment,
matériels...
- Les consommations intermédiaires, c'est-à-dire
ont les matières premières, les produits semi-finis,
énergie...ou les services(publicité, transport...)
incorporés au processus de production.
- Travail biens
- Equipement entrée
sortie
ou
- Consommations intermédiaires services
CADRE I
Source :
www
Production
.fsr.ac.ma
b. L'entreprise en tant qu'unité de production
La contrepartie de l'activité de production de
l'entreprise se traduit pat la vente. Le produit de cette vente doit permettre
à l'entreprise de :
· Rémunérer les factures de
production ;
· Payer ses charges sociales et fiscales ;
· Réaliser un surplus destinés à
assurer son avenir.
Une fois les richesses sont créées, l'entreprise
distribue les rémunérations aux agents qui ont participé
à la réalisation de la production.
Ainsi :
· Les employés reçoivent des
salaires ;
· L'Etat, les organes sociaux reçoivent les
impôts les cotisations sociales ;
· Les prêteurs reçoivent les
intérêts ;
· Les apporteurs des capitaux reçoivent les
dividendes ;
· L'entreprise garde pour elle les revenus non
distribués3(*)
2.3 Typologie
Du point de vue économique, les entreprises peuvent
être classées selon leur taille, la nature de leur activité
ou le secteur dans lequel elles évoluent.
2.3.1 Taille de l'entreprise
Selon ce critère, on distingue les entreprises de
grande taille, les petites et moyennes entreprises(PME), les micros et petites
entreprise(MPE) et très petites entreprises(TPE). Il n'existe pas une
définition uniforme de la taille des entreprises ; chaque
environnement utilise des critères qui lui seront propres. C'est ainsi
qu'une petite et moyenne entreprise dans un pays donné peut être
considéré comme une grande entreprise dans un autre pays. Quelle
que soit la classification adoptée, on fait souvent
référence aux critères de l'effectif(nombre de personnes
occupées) pour définir la taille d'une entreprise. Dans l'union
européenne par exemple, est considérée comme :
· Micro entreprise : entreprise de 0 à 9
personnes employées,
· Petite entreprise : entreprise de 10 à 49
personnes employées
· Moyenne entreprise : entreprise de 50 à
249 personnes employées
· Grande entreprise : entreprise de plus de 249
personnes employées.
2.3.2 Nature d'activité
On distingue généralement trois(3) formes
d'entreprises selon l'activité économique :
L'entreprise commerciale est celle qui consiste à
vendre en l'état les stocks de marchandises achetées. C'est
l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des boutiques de mode, etc.
Le patrimoine de ces entreprises n'exige pas un investissement
énorme en équipement, comparativement à ce que l'on peut
observer dans une entreprise industrielle.
L'entreprise industrielle est celle qui consiste transforme
les matières premières en produits finis ; lesquels sont
destinés à la vente. Il peut s'agir d'une activité
artisanale(boulangerie, menuiserie, savonnerie) ou d'une industrie
géante à l'instar des concentrations et des conglomérats.
Une entreprise industrielle exige beaucoup de moyens d'investissement en
équipement et fonds de roulement.
L`entreprise de service est celle qui vend ses vices à
d'autres agents économiques. Très souvent, le service vendu n'est
pas stockable, contrairement aux entreprises commerciales et industrielles.
C'est le cas d'une société de transport, d'une polyclinique,
d'une société de nettoyage, etc.
2.3.3 Secteurs d'activité
En économique libéral néo-classique, les
entreprises peuvent être groupées en deux grands secteurs
d'activité : le secteur privé et le secteur privé. La
différence entre les deux est essentiellement juridique. Le secteur
public regroupe plusieurs catégories de services publics de
l'Etat-providence ou services publics non marchands(éducation,
santé, action sociale, culture...), les services publics en
réseau ou services publics marchands (distribution d'eau,
électricité, poste, télécommunication, transport,
etc.). Toutes ces activités ont en commun la mission qui leur est
assignée par les pouvoirs publics-propriétaire juridique-
à savoir l'intérêt général. Par contre, les
activités du secteur privé appartiennent aux personnes
privées qui ont pris l'initiative de mettre les moyens financiers
à la disposition de lucre. Il existe aussi des entreprises
d'économie mixte dans lesquelles, pouvoirs publics et investisseurs
privés mettent ensemble des ressources pour la réalisation d'une
activité économique. Dans pareilles entreprises, très
souvent, la part des pouvoirs publics est minoritaire c'est-à-dire
inférieure à 50% de l'ensemble du capital social
engagé.
2.3.4 Caractéristiques communes à toutes les
entreprises
Comme nous pouvons le constater que toutes les entreprises ont
des caractéristiques qui sont communes ; quelles que
caractéristiques sont les suivantes :
· Toute entreprise a besoin du capital initial,
· elle recherche du profit
· Elle fonctionne sous l'initiative et la
responsabilité
· Elle doit exercer la
fonction « produire »
2.3.5 Critères de performance
Les critères de performance permettent de
déterminer les indicateurs auxquels on se réfère pour
évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait
référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux
ressources utilisées et aux résultats obtenus. Il existe
plusieurs critères de performance. Cependant, quel que soit le concept
de la performance que l'on adopte et qui est nécessairement
multicritère, l'analyse considéra à s'assurer de ce que
les ressources sont obtenues et utilisées, avec efficience,
efficacité et pertinence, pour réaliser les objectifs de
l'organisation.
Le critère exige que l'on analyse a priori les moyens
dont on dispose et la façon dont ceux-ci seront utilisés pour
atteindre les objectifs retenus, ce qui implique la prise en compte de
l'adaptation entre objectif et moyens.Il peut s'agir du respect de normes, des
choix de projet par rapport aux moyens disponibles. Le critère
d'efficacité est relatif à la production. Ce critère
représente enjeu considérable pour toute entreprise qui se veut
performante. Cependant, si l'objectif de production est prioritaire, il ne peut
être défini indépendamment des moyens requis pour le
réaliser ; le critère de l'efficacité-atteindre un
objectif donné en l'occurrence, un niveau élevé de
production, se double d'un critère d'efficience, l'obtenir en minimisant
la consommation de moyens de production, c'est-à-dire l'obtenir au
moindre coût(sans gaspillage des ressources).
Figure 1. Concept de performance en gestion
Objectifs
PERTINENCE EFFICACITE
Moyens
Résultats
EFFICIENCE
Dans ce cas d'une entreprise privée, les deux notions
d'efficacité et d'efficience se conforment. « Il faut et
suffit que l'entreprise soit efficiente pour qu'elle soit efficace, puisque son
objectif premier même est de maximiser le profit »4(*). Cependant, la distinction entre
efficacité et efficience est, au contraire, d'autre grande portée
dans le cas d'une entreprise publique. L'entreprise publique a, en effet, pour
première finalité, d'atteindre les objectifs qui lui sont
fixés par les pouvoirs publics : son efficacité devra
être appréciée d'abord par rapport à ses
objectifs.
3 CHAPITRE 2 : ANALYSE DU BILAN
1.1
Présentation générale du bilan
Le bilan est un document comptable présentant
l'état d'une entreprise à un instant donné. On donne
souvent au bilan l'image d'une photo de l'entreprise, d'un instantané.
En effet, à un instant donné, le bilan décrit la
composition du patrimoine de l'entreprise. On présente
généralement ce document selon « la partie
double » en séparant deux colonnes principales par un trait
vertical.
A gauche se trouve ce qui possède l'entreprise, ce qui
appartient à l'entreprise. On regroupe en effet dans cette partie tous
les actifs ou emplois de l'entreprise. Ces possessions de l'entreprise sont
subdivisées en deux groupes principaux :actif immobilisé
d'une part qui représente les actifsdurables, qui resteront a priori
propriété de l'entreprise durant plusieurs exercices et d'autre
part l'actif circulant qui rassemble tous les actifs possédés par
l'entreprise pour une courte durée(a priori moins d'un exercice).
A droite du bilan se trouve tout ce qui a permis à
l'entreprise de financer ses possessions présentes en actif. On regroupe
en effet dans cette partie tous les passifs ou ressources de l'entreprise. Ces
ressources de financement de l'entreprise sont subdivisées
essentiellement en deux grandes catégories : les fonds propres de
l'entreprisereprésentant à la fois les ressources que
l'entreprise a dégagé elle-même (du fait de son
activité depuis sa création) et celles qui lui ont
confiées par les actionnaires (capital social). L'autre grande
catégorie du passif regroupe les dettes de l'entreprise, ressources
extérieures qu'elle sera amenée à rembourser à une
échéance déterminée.
3.1.1 2.1 Le bilan comptable
3.1.2 2.1.1 Définition
Un bilan comptable est un document comptable
synthétisant ce qui est possédé par une
société(son activité) et ce qu'elle doit(le passif).Il
fait partie des états financiers d'une entreprise au même titre
que le compte de résultat et états annexés. Le bilan
comptable présente la situation économique et financière
d'une entreprise donnée à un moment donné. Il est
conçu sous forme de stocks en fin de période.
Schématiquement, ces stocks figurent dans un tableau regroupant les
biens et créances (Actif) ainsi que les ressources propres et
empruntées (Passif).
Avec cet outil, l'Analyste financier adopte une méthode
afin d'en tirer les informations essentielles et constitue des masses
financières à analyser.
3.1.3 2.1.2 Actif du bilan comptable
Dans un bilan, l'actif est situé dans la partie gauche
du tableau. Il se décompose en trois(3) parties ou rubriques :
- Actif immobilisé,
- Actif circulant et
- Comptes de régularisation.
· Actif immobilisé
Cette rubrique comprend ensemble de biens destinés
à servir de façon durable à l'activité de
l'entreprise. En langage comparable, ce sont
des «immobilisations». On dit l'actif est immobilisé en
opposition en actif circulant car il n'est aussi liquidable. L'actif
immobilisé est évalué par son coût d'achat ou de
production (si l'entreprise le produit elle-même) et certains actifs
peuvent être amortis. Il sera d'autant plus important que l'entreprise
aura des besoins en investissement.
Il est composé :
Ø Actif incorporel
Ø Actif corporel et
Ø Immobilisations financières.
C'est ce que l'on appelle aussi le haut du bilan. Ce dernier
représente les éléments physiques ou non, liés
à l'activité de l'entreprise mais ne disparaissent pas durant le
cycle d'exploitation. L'actif immobilisé est donc tout ce qui constitue
l'outil de production mais aussi les éléments durables que peut
posséder l'entreprise. Il en existe trois(3) types comme nous avions
évoqué ci-haut.
v IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Les immobilisations incorporelles correspondent aux actifs de
l'entreprise qui n'ont pas de substance physique et qui ne sont pas
monétaires. En comptabilité, les immobilisations incorporelles
figurent dans le compte 20 ; Elles ont la nature de biens acquis ou
créés par l'entreprise, non pour être vendus ou
transformés, mais pour être utilisés de manière
durable, directement ou indirectement, pour la réalisation des
opérations professionnelles ou non.
o PRESENTATION GENERALE DES IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
Les immobilisations incorporelles comprennent :
- Les frais d'établissement ;
- Les frais de recherche et développement ;
- Les concessions, brevets, licences, marques, logiciels et
autres droits similaires ;
- Le droit au bail et
- Les autres immobilisations incorporelles
o PRECISION SUR LES IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
A. LES FRAIS D'ETABLISSEMENT (COMPTE 201)
On retrouve en frais d'établissement trois(3) types de
dépenses :
- Les frais de constitution
Il s'agit des frais supportés lors de la constitution
d'une société commerciale, à l'instar des frais de
greffes, les honoraires du commissaire aux apports ou les frais d'avocat par
exemple ;
- Les frais d'augmentation de capital et opération
diverses
Il y a lieu d noter que tant que les frais
d'établissement ne sont pas amortis, ils ne peuvent être
procédés à aucunedistribution de dividendes. Ces frais
peuvent être comptabilisés en charges en charges au lieu de
figurer en immobilisations incorporelles, c'est d'ailleurs la méthode
préférentielle
B. LES FRAIS DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT (COMPTE
211)
Les entreprises ont la possibilité d'immobiliser les
frais de recherche et développement.
- Frais de développement
Ils se rapportent à des projets nettement
individualisés ayant de sérieuses chances de rentabilité
commerciale.
- Frais de recherche
Seuls peuvent être immobilisés les frais
correspondant à de recherche appliquées qui sont confondus avec
les frais de développement. Tous les autres frais sont
comptabilisés en charge.
C. Les concessions, brevets, licences, marques,
logiciels et autres droits similaires(212)
Ce compte regroupe toute les dépenses effectuées
dans le but d'obtenir un avantage constitué par une protection
accordée à :
ü Un inventeur, auteur ou bénéficiaire d'un
droit d'exploitation, d'une marque,d'un brevet, d'une licence...
ü Au titulaire d'une concession
On y retrouve également :
ü Les logiciels acquis ou créés
utilisés par l'entreprise comme d'exploitation
ü Les sites internet acquis(c'est-à-dire
supposés générer des avantages économiques
futurs).
D. Droit au bail(216)
On retrouve dans ces comptes d'immobilisations
incorporelles :
ü Les montants versés aux précédents
titulaires d''un bail pour racheter le droit d'occuper les locaux et de
bénéficier d'un droit de remboursement du bail ;
ü Les montants versés au propriétaire d'un
local qui correspond à un droit d'entrée ;
ü Les montants versés qui correspondent à
des coûts d'acquisition de contrats de crédit-bail.
E. Le fonds commercial
Le fonds commercial représente :
ü Les éléments acquis du fonds de commerce
qui ne peuvent être imputés dans un autre compte d'immobilisation
et les fichiers de clientèle indissociables de l'activité de
l'entreprise. Il est important de noter que dans la pratique, on y retrouve les
fonds commerciaux rachetés par l'entreprise, le fonds de commerce
relatif à une activité créée en interne par
l'entreprise elle-même n'étant pas immobilisé.
F. Les autres immobilisations
incorporelles
Ces comptes comprennent toutes les dépenses
immobilisables qui ne peuvent être classés dans les
catégories ci-dessus.
v LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques que
l'entreprise entend utiliser sur plus d'un exercice comptable, destinés
à être utilisés par l'entreprise dans le cadre de son
activité, loués à des tiers ou à des fins de
gestion interne.
o PRESENTATION GENERALE DES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
Les immobilisations corporelles comprennent :
ü Les constructions
ü L'agencement des bâtiments
ü Le matériel de transport
ü Le matériel industriel, informatique
ü Le mobilier
ü Les gros outils...
En comptabilité, les immobilisations corporelle
figurent dans les comptes de classe 2.
o PRECISION SUR LES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
A. LES TERRAINS
Il s'agit principalement des terrains nus, terrains
aménagés (viabilisés), terrains bâtis et
carrières. Attention, lorsqu'un ensemble immobilier est acheté
pour une somme globale, il est nécessaire de ventiler le coût
d'achat entre le terrain et la construction. En effet, cela a un impact en
termes de charge puisque le terrain n'est pas une immobilisationamortissable,
contrairement à la construction.
B. Les agencements et aménagements de
Tavaux(247)
Ces comptes comprennent l'ensemble des travaux destinés
à mettre le terrain en état d'utilisation. Cela concerne
notamment les clôtures, le drainage, les frais de défrichement.
C. Les constructions
Sont concernés par cette rubrique les bâtiments,
installations et aménagements. Lorsque, à l'intérieur
d'une construction, certains éléments ont des utilisations
différentes, ils doivent être comptabilisés dans des sous
comptes.
D. Les matériels industriels
C'est l'ensemble d'équipement et machines
utilisés pour extraction.
E. Le mobilier
Le terme mobilier désigne divers éléments
qui sont mobiles. Il peut s'agir selon le cas :
ü De meuble servant à l'ameublement d'une
maison ;
ü D'une figure d'héraldique ;
ü D'objets découverts au cours d'une fouille
archéologique ; qu'on appelle Art mobilier pour le
différentiel des éléments architecturaux qui en
général restent en place ;
ü De certains objets disposés sur l'espace public,
on parlera de mobilier urbain (tous les objets qui sont installés dans
l'espace public d'une ville pour répondre aux besoins des usagers.
v LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Les immobilisations financièrescorrespondent aux actifs
financiers d'utilisation durable possédés par l'entreprise. Il
s'agit notamment des titres de participation, des prêts accordés,
des dépôts et des cautions. On retrouve en comptabilité les
immobilisations financières dans les comptes de classe 26 et 27.
o PRESENTATION GENERALES DES
IMMOBILISATIONSFINANCIERES
Les immobilisations financières comprennent les
éléments suivants :
ü Les titres de participation ;
ü Les titres immobilisés ;
ü Les prêts accordés par
l'entreprise ;
ü Les dépôts et cautionnement...
Remarque : les immobilisations financières ne font
pas l'objet d'un amortissement. Il s'agit de dépenses (et donc de
sorties de trésorerie) qui n'ont pas d'impact sur le résultat
imposable sauf éventuellement en cas de dépréciation.
o PRECISION SUR LES IMMOBILISATION
FINANCIERES
A. Les titres de participation et les créances
rattachées
Les titres de participation correspondent aux titres dont la
possession durable est estimé utile à l'activité de
l'entreprise. Ces derniers permettent d'exercer une influence sur la
société émettrice des titres et d'en assurer le
contrôle.
B. Les prêts accordés par
l'entreprise
On retrouve dans ce compte les prêts à moyen et
long terme accordés par l'entreprise à des tiers. Il peut
notamment s'agir des prêts accordés aux salariés ou aux
filiales.
C. Les dépôts et
cautionnement
On retrouve dans ce copte tous les montants que l'entreprise
verse au titre de garantie ou des cautions et qui sont indisponibles
jusqu'à la réalisation d'une condition suspensive.
D. Les autres titres immobilisés
On retrouve en autre titres immobilisés l'ensemble de
titres que l'entreprise n'a pas l'intention de revendre à court terme et
qui ne répondent pas à la définition des titres de
participation.
· ACTIF CIRCULANT
Certains éléments de l'actif n'ont pas vacation
à être utilisés de façon durable(les stocks par
exemple). Ils composent l'actif circulant du bilan ; Il s'agit donc
l'actif qui sontabsorbés ou transformés au cours d'un même
cycle de production OU D'exploitation.
o PRESENTATION GENERALE DE L'ACTIF
CIRCULANT
Dans le modèle de bilan, l'actif circulant
comprend :
ü Les éléments d'actif liés à
l'exploitation ;
ü Les éléments d'actif hors
exploitation ;
ü Les actifs financiers5(*)
o PRECISION SUR LES ACTIFS CIRCULANTS
A. Les éléments d'actif liés
à l'exploitation
Ils correspondent à l'ensemble des actifs qu'une
entreprise consacre à sa production et qui permettent son exploitation
commerciale. Ils comportent :
ü Les stocks et encours ;
ü Les avances et acomptes versés sur commandes
d'exploitation ;
ü Les créances d'exploitation...
§ Les stocks et encours
Les stocks sont composés de matières
premières, marchandises, produits semi-finis que l'entreprise
possède à un moment donné (clôture de l'entreprise).
Les stocks sont comptabilisés une fois par an (au minimum), et non pas
au fur et à mesure des entrées : sorties.6(*)
§ Les avances et acomptes versés sur commandes
d'exploitation
C'est un compte utilisé lors du paiement par une
entreprise d'avance sur commandes passées auprès des
fournisseurs. Ce compte sera soldé lors de l'établissement de la
facture.
§ Les créances d'exploitation
Ce sont des montants à recouvrer par une entreprise
auprès de ses clients à la suite de ventes de marchandises ou
produitsvendus ou aussi, de prestations de services rendus à
crédits eu cours de son cycle d'exploitation.
B. Les éléments d'actif hors
exploitation
Les éléments d'actif hors exploitation
correspondent à l'ensemble des actifs d'une entreprise qui ne sont pas
utilisés et ne sont donc pas nécessaires à l'exploitation
de l'entreprise.
Ces éléments comprennent au (aux):
ü Créances diverses
ü Capital souscrit et appelé mais non
versé
o PRECISION SUR LES ELEMENTS D'ACTIF HOS
EXPLOITATION
A. Créances diverses
Les créances diverses sont de sommes à recouvrer
de titres, provenant d'opérations autres que la vente de produits ou des
marchandises ou prestation de services.
B. Capital souscrit et appelé non
versé
C'est un compte de capital spécifique. En effet, ce
compte comptable est utilisé lorsque le capital a été
débloqué, mais pas encore versé physique par les
actionnaires sur les comptes bancaires de la société.
C. Les actifs financiers
Les actifs financiers constituent une catégorie
d'actifs mobiliers acquis le plus souvent sur un marché de capitaux. Ils
contiennent les éléments suivants :
ü Les valeurs mobilières de placement ;
ü Les disponibilités
§ Les valeurs mobilières de placement
L'appellation « valeur mobilière de
placement » s'applique aux tiers achetés par des
sociétés dans le cadre du placement de leur trésorerie.
Donc l'enregistrement de ce titres'effectue à leur valeur d'acquisition
au compte « valeur mobilière de placement ».
L'opération d'acquisition apparaît à l'actif du bilan de la
société.7(*)
§ Les disponibilités
Les disponibilités regroupent au sens strict du terme
la liquidité disponible sur un compte bancaire ainsi que les avoirs en
caisse détenus par un agent économique ; Au sens large,
elles comprennent également les placements facilement mobilisables comme
les titres de créance négociable voire même les valeurs
mobilières.
3.1.4 2.1.2 PASSIF DU BILAN COMPTABLE
Dans un bilan, le passif est situé dans la partie
droite du tableau. Il se décompose en :
ü Capitaux propres
ü Dettes à long terme
ü Dettes à court terme.
Ø CAPITAUX PROPRES
Les capitaux propres sont enregistrés au passif de
l'entreprise et sont constitués par :
· Le capital social
· Les réserves
· Le report à nouveau (bénéficiaires
intérieurs non distribués et non mis en réserve)
· Le résultat de l'exercice
o PRECISION SUR LES CAPITAUX PROPRES
A. Le capital social
Le capital social, appelé souvent plus simplement le
capital, désigne, en comptabilité les ressources(le capital au
sens général du terme) apportées à une
société par ses associés lors de sa création ou
d'augmentation de capital ultérieurs. Il est la représentation au
passif des engagements de l'entreprise envers ses associés ou
actionnaires(les capitaux propres) pour la partie venant de leurs apports. Il
est la contrepartie des apports en bien ou numéraires
réalisés par eux.
B. Les réserves
Les réserves sont des montants situés au passif
du bilan d'une entreprise correspondant au cumul des bénéfices
des exercices antérieurs (résultat nets de la période,
soit bénéfices nets moins pertes nettes) qui n'ont
été :
· Ni redistribués aux propriétaires de
l'entreprise ;
· Ni intégrés dans son capital.Il existe en
effet plusieurs types de réserves :
· Les réserves légalesqui
reçoivent obligatoirement 5% à 10% du bénéfice de
l'entreprise dans la limite de 10% du capital de l'entreprise ;
· Les réserves statutaires qui
trouvent ses modalités dans le statut l'entreprise, lesassociés
ont donc le choix concernant leur dotation annuelle ;
· Les réservesfacultativespeuvent
être créées lors de l'assemblée
générale des actionnaires avec le solde de l'affectation du
résultat, les actionnaires gardent par la suite de choix concernant son
utilisation.
C. Le report à nouveau
Le report à nouveau est un poste comptable figurant au
bilan dans les fonds propres des sociétés. Il correspond à
la fraction desbénéfices d'une entreprises qui n'est ni
distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes ni affectée
en réserves légales ou facultatives. L'affectation d'une partie
des bénéfices dans le compte report à nouveau
possède deux(2) avantages majeurs. D'une part, elle peut être
utilisée afin d'anticiper une perte éventuelle au cours d'un
prochain exercice. D'autre part, elle permet à l'entreprise d'augmenter
son actif sans pour autant accroitre son endettement.
D. Le résultat de l'exercice
Le résultat net exprime le gain ou perte
réalisé par une entreprise au cours d'exercice comptable. C'est
un indicateur important sur le niveau de sa rentabilité qui
intéresse tant les dirigeants que les associés, les
salariés ; mais aussi ses partenaires, financiers ou non, et ses
concurrents. Le résultat net se calcule par deux(2) formules :
· Formule de gestion qui est la différence entre
le total des produits et le total des charges de l'entreprise ; Si les
produits sontsupérieurs aux charges donc un profit, au cas contraire
c'est une perte.
· Formule du bilan qui est la différence entre le
total d'actif et le total du passif, si l'actif est supérieur au passif
donc gain, au cas contraire c'est une perte. Le résultat apparaît
dans le compte de résultat et dans le bilan qui sont établis lors
de la clôture de chaque exercice comptable, une fois
déterminé, le résultat fait l'objet d'une affectation lors
de l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle des
associés(AGO) :
· A l'augmentation des capitaux propres de l'entreprise,
dans un compte de réserve (Classe 1)
· Aux associés par la distribution d'un dividende
rémunérant leur investissement.8(*)
E. Dettes à long terme
Une dette à long terme est une somme d'argent due par
un agent économique à un créancier qu'il soit banque ou
autre investisseur. Une dette à long terme se matérialise
fréquemment pour un particulier sous la forme du crédit
immobilier. Elle est une dette dont le délai de remboursement est
supérieur à 5ans.
F. Dettes à court terme
Les dettes à court terme ont une échéance
inférieure à un an à compter du jour de l'inventaire. Ce
sont des crédits consentis par des tiers et qui servent au financement
de l'exploitation de l'entreprise.Les dettes les plus fréquentes sont
les suivantes :
Ø Le crédit fournisseurs
Le crédit fournisseurs concerne les dettes de
l'entreprise envers ses fournisseurs. On ne doit y figurer que les dettes
nées d'une livraison de marchandises ou d'une prestation de
services : les prêts consentis par des tiers qui sont en même
temps fournisseurs de l'entreprise, et doivent figurer dans les comptes
de « créditeurs divers »(autre
créanciers). En pratique, le crédit fournisseurs est
représenté, au bilan de l'entreprise par deux(2)
rubriques :
· Le poste « fournisseur » qui
correspond aux dettes de l'entreprise vis-à-vis des fournisseurs, dettes
non mobilisées par ceux-ci sous forme de traces ;
· Le poste « effets à
payer » qui représente le montant global des traites
acceptées par l'entreprise, au profit des fournisseurs et non encore
échues. Il est souhaitable de scinder ces deux(2) rubriques en
« fournisseurs et effets à payer exploitation»
sommes dues par l'entreprise aux fournisseurs de matières et
marchandises et « fournisseurs et effets à payer
équipement ».
Ø Les avances et acomptes de la
clientèle
Dans certaines professions, afin de faciliter des fabrications
ou travaux importants, les entreprises demandent à leurs clients le
versement :
· D'avances à la commande ou avant tout
commencement d'exécution ;
· D'acomptes payés sur justification
d'exécution partielle.Ces avances et acomptes seront déduits des
factures envoyées aux clients une fois les commandes
exécutées et livrées et disparaitront alors de
l'exigibleà court terme.La procédé des avances et acomptes
se rencontre couramment dans les entreprises travaillant sur devis et commande,
l'entreprise de construction, chantiers navals industrie mécanique. Ces
avances et acomptes doivent toujours figurer au passif du bilan dans les dettes
à court terme. Les avances et acomptes ont leur contrepartiedans les
stocks(travaux en cours) pour les acomptes, ou sans disponibilités, pour
les avances.
Ø Les créanciers divers
Les créanciers divers comprennent les sommes dues et
non réglées en fin de période :
· Salaires dus au personnel
· Charges sociales sur salaires dues à
l'INSS ;
· Charges et produits divers se rapportant à
l'exercice précédent. La pratique comptable les englobe sous la
rubrique « comptes courants créditeurs des associés, de
filiales ou de la société-mère ;
· Versement restant à effectuer sur titres non
entièrement libérés ;
· Comptes de répartition du bénéfice
de l'impôt sur les bénéfices dû à l'Etat, les
dividendes à payer aux actionnaires ;
· Obligation et bons à moins d'un an,
c'est-à-dire la part de ces obligations et bon venant à
l'échéance au cours de l'exercice suivant.
Ø Le crédit bancaire (concours
bancaire)
Ce crédit est exprimé par le solde
créditeur(dans la comptabilité de l'entreprise) ou du compte
ouvert à la banque qui lui a accordé des avances en acompte
courant(facilité de caisse, découverts, crédit de
campagne, « crédit de soudure »). Il est
souhaitable d'inscrire ces sommes dues distinctement au passif du bilan dans le
groupe des « dettes à court terme », il est
aussi bon de signaler que, d'une façon générale et avant
d'octroyer ces crédits, le banquier examinera d'abord la situation de
l'entreprise et s'assurera surtout des possibilités de remboursement du
crédit.
1.2 Retraitement du
Bilan comptable en vue du BILAN FINANCIER
Apres l'affectation du résultat, le bilan doit
être retraité et présenté sous une forme
différente de la forme légale. En effet, le bilan, comme un
état financier, répond à plusieurs exigences d'ordre
juridique, comptable et fiscal. Dès lors, il ne convient pas toujours
aux besoins de l'analyse financière. Aussi, il faut retraiter ou
redresser certains postes afin de passer du bilan comptable au bilan
financier.
C'est donc l'outil utilisé par le SYSCOHADA pour
l'Analyse financière des entreprises.Un retraitement et un reclassement
fonctionnel des postes dans différents cycles sont opérés
et conduisent à une lecture financière du bilan. Cependant, la
détermination de la nature économique réelle des divers
postes reste délicate. Généralement, on admet les
retraitements ci-après :
Tableau n°1 : Synthèse du retraitement
en vue du bilan financier
Eléments
|
Retraitements à effectuer
|
1- Emplois stables
a- Capital non appelé
b- Immobilisations incorporelles et corporelles
c- Ecarts de conversion
|
a- montant à déduire des capitaux propres
à éliminer de l'actif
b- figurent pour leurs valeurs brutes
c- sont à ajouter au poste d'actif s'il s'agit de
l'écart de conversion actif et qui concerne un poste d'actif (idem pour
le passif). Sont à soustraire pour Les écarts de conversion
actifs concernant un poste de passif(idem pour les écarts de conversion
passifs)
|
d- Immobilisations en crédit-bail
(si inscrites en hors bilan)
|
d- à additionner aux emplois stables pour leur valeur
d'origine et en ressources durables pour les parts d'annuités
d'amortissement, de loyer et de valeur résiduelle (dettes
financières)
|
2- Actifs d'exploitation Valeurs d'exploitation Valeurs
réalisables
|
Figurent en actif pour leurs valeurs brutes et les
dépréciations associées en ressources durables
|
3- Trésorerie- Actif
a- Valeurs mobilières placement
b- Effets escomptés non échus (si inscrits en
hors bilan)
de
|
a- figurent en Actif HAO pour leurs valeurs brutes et les
dépréciations associées en ressources durables
b- reclassés en compte clients et comptes
rattachés et la contrepartie en concours bancaires
|
4- Ressources durables
a- Capital social
b- Résultat
|
a- figure pour le même montant entièrement
souscrit et libéré et la partie appelée mis non
versé en emploi HAO
b- ventilé comme dans l'optique « liquidité
». Les parties à prélever a + 1 an dans les dettes
financières et les prélèvements dans l'année en
dettes HAO (- 1 an)
|
5- Amortissements et Provisions
|
A reclasser en ressources durables
|
6- Dettes financières
|
A reclasser en ressources durables
|
Source : SYSCOHADA
N.B. : En principe, tous les
postes du bilan peuvent faire l'objet d'un retraitement. Par la suite, les
données obtenues sont classées en grandes masses en vue de leur
analyse.
3.1.5 2.2.1 PRESENTATION DU BILAN
FINANCIER
Le bilan financier cristallise à un moment donné
les emplois et les ressources liés aux cycles de fonctionnement de
l'entreprise.
On détermine quatre principaux cycles :
· Cycle des investissements: il se
définit par la séquence des opérations d'investissement et
de désinvestissement. La mise en oeuvre de ce cycle est financée
par des ressources qualifiées de durables. Ces ressources sont celle
destinées à l'origine au financement des investissements. En
contrepartie, les emplois stables correspondent aux immobilisations
corporelles, incorporelles et financières en valeurs brutes.
· Cycle des opérations courantes:
il est indiqué par les opérations d'approvisionnement et de
commercialisation. Les emplois induits par ce cycle correspondent au bilan
à des stocks de biens (matières premières, en-cours de
produits, etc.) et de créances. Les ressources induites correspondent
aux dettes d'exploitation.
· Cycle des opérations HAO: il
est déterminé par les opérations HAO de l'entreprise.
Cycle de trésorerie: il correspond aux
opérations ayant pour objet les disponibilités et la couverture
à court terme des besoins de financement.
1.2.1 Le contenu du bilan
financier
N'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'un bilan, ce qui
explique que nousretrouverons les mêmes comptes que dans le bilan
comptable, mais avec un classement différent.
1.2.1.1 Actif du bilan financier
L'actif du bilan financier se compose de trois rubriques :
- l'actif fixe ;
- l'actif circulant ;
- la trésorerie active.
A. Actif fixe
Notons que les immobilisations constituent des actifs fixes
par excellence car ce sont des biens achetés et destinés à
être conservés plusieurs années dans l'entreprise. L'actif
fixe s'insère donc dans le cycle d'investissements.
REMARQUE : Le compte de capital souscrit non
appelé n'est pas à prendre en compte dans l'actif stable, il sera
imputé directement au poste de capital. Le poste de frais
d'établissement est à exclure des immobilisations dans la mesure
où il ne s'agit pas d'investissements durables.
B. Actif circulant
Nous signalons que nous sommes en train de parler ici de
l'actif circulant retraité (du bilan financier) ; A ne pas
confondre avec celui du bilan comptable, car la dénomination est la
même, mais le contenu différent.L'actif circulant concerne
l'activité de l'entreprise, donc appartient au cycle d'exploitation/hors
exploitation.La raison d'être d'une entreprise consistant en grande
partie à réaliser des bénéfices, il n'existe pour
elle qu'une seule issue : faire du chiffre d'affaires,c'est-à-dire
VENDRE ses produits. Tout ce qui concerne cette activité et y concourt
se classe dans la rubrique EXPLOITATION. En revanche, tout ce qui n'est pas
directement lié à son objet social (son activité
principale) s'apparente à la rubrique HORS EXPLOITATION.
Exemple :
Prenons certains postes d'actif et essayons de
déterminer s'il s'agit d'opérations d'exploitation ou hors
exploitation.
Les comptes suivants sont-ils d'exploitation ou de hors
exploitation ?
1. les stocks de produits finis ;
2. les valeurs mobilières de placement (V.M.P.) ;
3. la T.V.A. déductible sur biens et services ;
Réponse :
1. Les stocks de produits finis appartiennent à
l'exploitation, car la fabrication de ces biens représente
l'activité principale de l'entreprise. Sans ces produits finis,
l'entreprise n'aurait plus de raison d'exister, puisqu'elle ne pourrait plus
rien proposer à ses clients.
Exemple : les tables, pour un fabricant, constituent la nature
même de l'activité de l'entreprise.
2. Les V.M.P. constituent l'exemple type d'actif circulant
hors exploitation. En effet, les V.M.P. sont des actions que l'entreprise a
achetées dans le but de spéculer. Or, si l'on reprend l'exemple
précédent, l'activité du fabricant n'est pas la
spéculation mais la réalisation de bénéfices par la
vente de tables. Cette activité spéculative s'apparente bien
à des opérations exceptionnelles, donc hors exploitation.
3. La T.V.A. déductible sur biens et services est une
créance d'exploitation, car il s'agit de T.V.A. payée lors de
l'achat de biens et services (bois, vernis, peintures, publicité,
entretien...).Ces achats constituent des opérations courantes pour
l'entreprise, donc concernent l'exploitation. Ayant compris la distinction
entre l'exploitation ou le hors exploitation, détaillons maintenant le
contenu de l'actif circulant.
C. LA TRÉSORERIE ACTIVE
Cette rubrique concerne le cycle de financement. Il s'agit
exclusivement de la trésorerie que possède l'entreprise, soit les
disponibilités :
- banque(s),
- caisse
Voilà pour l'actif du bilan financier ; Mais il
existe certains postes de l'actif du bilan comptable tels que les frais
d'établissement, le capital souscrit non appelé, les
amortissements9(*), fonds de
commerce ainsi que toutes les charges10(*)qui n'ont pas été retenus à
l'actif du bilan fonctionnel, ils seront impérativement inscrits au
passif. (Déduits des capitaux propres).
1.2.1.2 Passif du bilan financier
Le passif du bilan financier se décompose
également en trois parties :
- les ressources permanentes,
- les dettes circulantes,
- la trésorerie passive.
1.2.1.2.1 Les ressources permanentes
Les ressources permanentes appartiennent au cycle de
financement. Elles représentent des financements fixes
Les ressources permanentes se décomposent en deux
sous-rubriques :
- les ressources propres,
- les dettes financières.
Étudions d'abord les ressources propres
1.2.1.2.1.1 Les ressources propres
Elles représentent les ressources qui appartiennent
réellement à l'entreprise.
On trouve dans cette catégorie :
· le capital social appelé (1),
· les primes d'émission, de fusion,
· les écarts de réévaluation,
· les réserves,
· le résultat de l'exercice (2),
· le report à nouveau,
· les provisions réglementées,
· les subventions d'investissements ;
· les provisions pour risques et charges (3),
· les amortissements et provisions pour
dépréciation d'actifs (4),
· les actifs fictifs en MOINS (5).
(1) Le capital appelé
Le capital représente ce qui a été
apporté par les propriétaires de l'entreprise. Il ne faut prendre
en compte que la part du capital appelé, car le capital non
appelé n'a pas encore été utilisé dans
l'entreprise, et se trouve encore entre les mains des actionnaires ou
associés. Le capital appelé = capital social - capital souscrit
non appelé
(2) Le résultat de
l'exercice
Un bilan financier doit s'établir avant l'affectation
du résultat.
(3) Les provisions pour risques et
charges
Elles sont intégrées aux ressources propres de
l'entreprise dans la mesure où elles peuvent s'assimiler à des
réserves. En effet, pour faire face à d'éventuelles
charges, l'entreprise, par le biais des provisions, met en quelque sorte de
l'argent de côté.
(4) Les amortissements et provisions pour
dépréciation d'actifs
Souvenons-nous que, à l'actif du bilan, tous les postes
sont enregistréspour leur valeur BRUTE.11(*) Les amortissements et provisions pour
dépréciation d'actifs n'apparaissant pas à l'actif, ils
sont intégrés au passif dans les ressources propres à
titre de réserves (même explication que les provisions pour
risques et charges).
(5) Les actifs fictifs
Les frais d'établissement n'ayant pas été
imputés à l'actif du bilan financier, il faut les SOUSTRAIRE du
passif, de façon à maintenir l'équilibre du
bilan.12(*)
1.2.1.2.1.2 Les dettes financières
Les dettes financières du bilan financier comprennent
:
· les emprunts obligataires (1),
· les emprunts auprès des
établissements de crédit (2),
· les dettes financières diverses (3).
Attention Chacun de ces postes fait l'objet d'un retraitement,
que nous allons détailler.
(1) Les emprunts obligataires
Les emprunts obligataires sont inscrits au bilan comptable
pour leur valeur de remboursement (V.R.). Dans le bilan fonctionnel, l'emprunt
obligataire figure à la rubrique « ressources permanentes ».
L'emprunt obligataire constitue une ressource lorsque l'entreprise
reçoit l'argent des obligataires, c'est-à-dire lors de
l'émission de l'emprunt obligataire. Par conséquent, il convient
de prendre l'emprunt obligataire pour sa valeur d'émission (V.E.).
D'où le retraitement : emprunt obligataire inscrit au bilan fonctionnel
= emprunt obligataire inscrit au bilan comptable - prime de remboursement des
obligations.
Vérification
Emprunt obligataire = V.R.
Prime de remboursement des obligations = V.R. - V.E.
D'où : V.R. - (V.R. - V.E.) = V.E. Le but recherché est bien
atteint puisque l'emprunt obligataire est inscrit pour sa valeur
d'émission.
(2) Les emprunts auprès des
établissements de crédit
Ce poste fait partie des ressources permanentes, montrant
ainsi le caractère durable de ces emprunts.
Question : Mais tous les emprunts contractés
auprès des établissements de crédit concernent-ils des
ressources assimilables à du long terme ?
Réponse : Les emprunts bancaires représentent
des ressources stables parce qu'un emprunt s'effectue sur plusieurs
années. Les découverts bancaires, inversement, ne s'apparentent
pas à des ressources permanentes. Un découvert se subit et doit
être résorbé au plus vite : on peut le considérer
comme un crédit à très court terme, d'où la
nécessité de l'exclure des emprunts auprès des
établissements de crédit.
REMARQUE
Les découverts bancaires sont appelés
également concours bancaires ou soldes créditeurs de
banque.D'où le retraitement : emprunts et dettes auprès des
établissements de crédit inscrits au bilan fonctionnel = emprunts
et dettes auprès des établissements de crédit inscrits au
bilan comptable - concours bancaires.
(3) Les dettes financières
diverses
Il convient de retirer les intérêts courus non
échus, qui sont des dettes à très court terme et qui
seront classés dans la rubrique suivante.
Vérification
Emprunt obligataire = V.R.
Prime de remboursement des obligations = V.R. - V.E.
D'où : V.R. - (V.R. - V.E.) = V.E.
Le but recherché est bien atteint puisque l'emprunt
obligataire est inscrit pour sa valeur d'émission.
(2) Les emprunts auprès des
établissements de crédit
Ce poste fait partie des ressources permanentes, montrant
ainsi le caractère durable de ces emprunts.
Question : Mais tous les emprunts contractés
auprès des établissements de crédit concernent-ils des
ressources assimilables à du long terme ?
Réponse : Les emprunts bancaires représentent
des ressources stables parce qu'un emprunt s'effectue sur plusieurs
années. Les découverts bancaires, inversement, ne s'apparentent
pas à des ressources permanentes. Un découvert se subit et doit
être résorbé au plus vite : on peut le considérer
comme un crédit à très court terme, d'où la
nécessité de l'exclure des emprunts auprès des
établissements de crédit.
REMARQUE
Les découverts bancaires sont appelés
également concours bancaires ou soldes créditeurs de banque.
D'où le retraitement : emprunts et dettes auprès des
établissements de crédit inscrits au bilan fonctionnel = emprunts
et dettes auprès des établissements de crédit inscrits au
bilan comptable - concours bancaires.
(3) Les dettes financières
diverses
Il convient de retirer les intérêts courus non
échus, qui sont des dettes à très court terme et qui
seront classés dans la rubrique suivante. D'où le retraitement :
dettes financières diverses inscrites au bilan fonctionnel = dettes
financières diverses inscrites au bilan comptable -
intérêts courus non échus.
1.2.1.2.2 Les dettes circulantes
Les dettes circulantes appartiennent au cycle
exploitation/hors exploitation. Tout comme l'actif circulant, les dettes
circulantes se scindent en exploitation et hors exploitation.
1.2.1.2.2.1 Les dettes circulantes
d'exploitation
- Les avances et acomptes reçus sur commandes en
cours,
- Les fournisseurs et comptes rattachés,
- Les dettes fiscales et sociales (T.V.A. à payer,
dettes fiscales pour paiement des différentes taxes, dettes
sociales...),
- Les autres dettes d'exploitation,
- Les produits constatés d'avance d'exploitation.
1.2.1.2.2.2 Les dettes circulantes hors
exploitation
On y trouve :
- Les dettes sur immobilisations.
- Les dettes pour I.S. (impôt sur les
sociétés) (1).
- Les intérêts courus non échus.
- Les dettes diverses.
- Les produits constatés d'avance hors exploitation.
(1) Les dettes pour I.S.
L'I.S. est calculé sur un ensemble d'opérations,
qu'elles soient d'exploitation ou hors exploitation. On ne peut opérer
sur le montant de l'impôt une distinction entre exploitation ou hors
exploitation. Pour simplifier, il est imputé en totalité en
dettes hors exploitation.
1.2.1.2.3 La trésorerie passive
Cette rubrique se rattache au cycle de financement. Il s'agit
de prendre tous les concours bancaires + les effets escomptés non
échus.
1.2.1.3 Complément du bilan
financier
Les écarts de conversion.
Les écarts de conversion (active ou passive) n'ont pas
une place fixe et prédéterminée dans le bilan fonctionnel.
Ils dépendent des informations complémentaires fournies avec le
bilan comptable.
Exemple : Les écarts de conversion active du bilan
s'élèvent à 8.000FC. Elles concernent les créances
clients pour 5.000FC et les emprunts auprès des établissements de
crédit pour 3.000FC. Les écarts de conversion actifs concernant
les clients sont à rajouter dans le poste clients et comptes
rattachés. Les écarts de conversion actifs concernant les
emprunts auprès des établissements de crédit sont à
soustraire aux dettes financières (emprunts).
EN RÉSUMÉ
Les écarts de conversion actifs concernant un poste
d'actif sont à RAJOUTER au poste concerné. Les écarts de
conversion actifs concernant un poste de passif sont à SOUSTRAIRE du
poste concerné. Les écarts de conversion passifs concernant un
poste de passif sont à RAJOUTER au poste concerné. Les
écarts de conversion passifs concernant un poste d'actif sont à
SOUSTRAIRE du poste concerné.
1.2.1.4 Objectif du bilan financier
Le bilan financier s'établit sur la base d'un bilan
comptable. En effet, il s'agit d'un bilan retraité, dans lequel les
postes du bilan fonctionnel sont classés selon une logique et une
optique différentes de celles du bilan comptable. Ce retraitement est
dicté par le plan comptable général, qui s'en servira de
base pour ses analyses.
1.2.1.5 Eléments
d'équilibrefinancier
Pour analyser le bilan, nous allons nous servir de bilan
financier obtenu après avoir retraité le bilan comptable ;
l'analyse du bilan portera sur les points ci-après :
· Le Fonds de Roulement Net (FRN)
· Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
· La Trésorerie
1. ANALYSE DU FONDS DE
ROULEMENT NET(FRN)
§ Fonds Roulement Net= Capitaux permanentes - Actif
stable
Analyse financièredu bilan consiste à porter un
diagnostic sur la santé financière de l'entreprise en examinant
son équilibre financier et sa capacité à faire face
à son engagement en court et long terme.Le Fonds de roulement c'est
l'excédent des ressources qui restent à l'entreprise après
avoir financé les immobilisations. Le fonds de roulement est le
fondement même de l'équilibre financier ; en effet, pour
parler de l'équilibre financier, l'entreprise doit être capable de
financer les immobilisations (longue durée) par des ressources
durables.13(*)
CAPITAUX PERMANENTS= FONDS PROPRES+ DETTES A LONG TERME
Une bonne Gestion Financière impose un fonds de
roulement positif c'est-à-dire CAPITAUX PERMENTS > AUX ACTIFS
FIXES et ACTIFS CIRCULANTS > DETTES A COURT TERME ; lorsque le fonds de
roulement est négatif, on parle d'insuffisance en fonds de
roulement(IFR).
1.1 Cas où le fonds de roulement est positif
Un fonds de roulement positif signifie que l'entreprise
dégage un surplus de ressources permanentes par rapport à l'actif
fixe, qui pourra être utilisé pour financer d'autres besoins de
l'entreprise.
1.1 Cas où le fonds de roulement est
négatif
On parle d'insuffisance en fonds de roulement, car il manque
des fonds (des ressources) pour financer les immobilisations. Si, en revanche,
une entreprise se trouve confrontée à une insuffisance en fonds
de roulement structurelle, c'est-à-dire à une insuffisance en
fonds de roulement s'étalant sur plusieurs années, la situation
se révèle plus délicate et plus risquée. En effet,
le financement des immobilisations est aléatoire et par
conséquent plus dangereux.
2. Analyse du Besoin en
Fonds de Roulement(BFR)
C'est un agrégat qui caractérise la gestion du
cycle d'exploitation ; cet agrégat traduit le besoin de financement
de l'actif circulant.
§ BFR= (ACTIF CIRCULANT RETRAITE - VALEUR
DISPONIBLE) - (DETTES A COURT TERME- DETTES FINANCIERES A COURT
TERME)
OU
§ BFR=(VALEUR D'EXPLOITATION+VALEUR REALISABLE)
-(DETTES A COURT TERME - DETTES FINANCIERES A COURT
TERME)
Tout comme le bilan financier, le besoin en fonds de roulement
fait la distinction entre l'exploitation et le hors exploitation : le besoin en
fonds de roulement d'exploitation (B.F.R.E.) et le besoin en fonds de roulement
hors exploitation (B.F.R.H.E.) juste pour connaitre l'origine de
l'équilibre financier14(*) c'est-à-dire s'il provient de son
activité propre, ou plutôt de ses opérations
exceptionnelles. Donc BFR= BFRE+BFRHE.
2.1 Besoin en fonds de roulement
d'exploitation(BFRE)
B.F.R.E.=actif circulant d'exploitation - dettes circulantes
d'exploitation
Les principaux postes de l'actif circulant d'exploitation sont
les stocks et les clients et ceux des dettes circulantes d'exploitation sont
les dettes fournisseurs.
2.2 Besoin en fonds de roulement hors
exploitation(BFRHE)
La réflexion est similaire à celle du B.F.R.E.
Les créances (considérées comme exceptionnelles)
constituent des besoins et les dettes hors exploitation, des
ressources.
3. Analyse de la
Trésorerie
T = TRÉSORERIE ACTIVE - TRÉSORERIE
PASSIVE
Ce solde permet de savoir si l'entreprise possède une
trésorerie saine, c'est-à-dire ni trop positive ni trop
négative. On entend très souvent dire que telle entreprise
connaît de gros problèmes de trésorerie ou que telle autre
a déposé son bilan à la suite d'une mauvaise gestion de
trésorerie.
4 CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE.
4.1.1 3.1. HISTORIQUE
L'Office Congolais de Contrôle est né de la
dissolution de la Société Générale de Surveillance,
en sigle S.G.S, à la suite des mesures de zaïrianisation du 30
novembre 1973.
La S.G.S. fut fondée en 1919, son siège social
fut établi à GENEVE en SUISSE et sa filiale fut implantée
au Congo Belge dès le mois de juin 1949, sous l'appellation de la
Société Congolaise de Surveillance, en sigle S.C.S.
Cette entreprise avait pour mission d'effectuer le
contrôle de la qualité et de la quantité des produits et
des marchandises. Au Congo, le contrôle concernait l'exportation, plus
particulièrement le constat d'avaries. Apres l'accession du pays
à l'indépendance, la S.C.S reçut mandat d'effectuer le
contrôle des importations à destination du Congo en 1963.
Arriver en 1971, à la suite de décision du
bureau politique du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) du 27
octobre 1971 portant changement du nom Congo à celui de Zaïre, la
S.C.S devient la Société Zaïroise de Surveillance
(S.Z. C), filiale de la S.G.S.
En 1973, la SZS fut dissoute à la suite des mesures
économiques du 30 novembre 1973 (zaïrianisation) et donna
naissance à l'Office Zaïroise de Contrôle en sigle O.ZA.C en
1974.
Dans sa phase de démarrage, l'OZAC a repris l'ensemble
des prestations effectuées par la SZS, avec la révolution du 17
mai 1997, le pays a retrouvé son ancienne appellation : La
République Démocratique du Congo (RDC) ipso facto, l'Office
Zaïroise de Contrôle à l'instar des autres entreprises
nationales, a changé de nom et s'appellera désormais Office
Congolais de Contrôle, en abrégé O.C.C.
4.1.2 3.1.1. Forme juridique et
siège social.
L'Office Congolais de Contrôle a été
créé par l'ordonnance loi n°74/013 du 10 janvier 1974,
transformée en établissement public à caractère
scientifique et technique, doté de la personnalité juridique
ci-après dénommé « OFFICE » par
décret n°09/42 du 03/12/2009, ayant le monopole de contrôle
sur toute l'étendue du territoire nationale congolais sur un
réseau dense de représentation à l'étranger. Son
siège social est situé au n°98 de l'avenue du port dans la
commune de la Gombe à Kinshasa en République Démocratique
du Congo, BP.8806.
3.1.2 Objet
social
L'office Congolais de Contrôle a pour objet de
procéder entant que tierce partie à l'évolution de
conformité, en l'occurrence, l'inspection, la certification les essais
ou analyses et à la métrologie e se référant aux
standards nationaux et/ou internationaux.
A cet effet, il effectue notamment :
- Le contrôle de tous les produits fabriqués
localement ;
- Le contrôle la qualité des toutes marchandises
et de tous les produits à l'importation et à l'exportation au
niveau du guichet unique ;
- Les essais ou analyses des échantillons des produits
importés :
- La vérification de la qualité des produits
autres que la matière précieuse, des systèmes et du
personnel
- Le contrôle technique.
En outre, il assure la prévention et le constat des
sinistres et/ou d'avaries, gère et exploite les Silos, magasins
généraux et peut accomplir toutes opérations quelconques
se rapportant directement à son objet social, sauf les opérations
d'achat en vue de revente.
L'objectif principal de cette société est de
participer activement au développement du pays par :
-L'élaboration des statistiques plus fiables dans le
domaine de commerce extérieure et de production locale ;
-La sécurisation des opérations
économiques ;
-L'atténuation des effets de l'inflation
importée ;
-La réalisation de l'économie en devise en
combattant les fraudes.
D'autres objectifs comme la prévision des accidents de
travail, le constat d'avaries et les sauvegardes des droits à
l'indemnisation sont aussi à relever.
4.1.3 3.1.3. Relations entre l'OCC et le
gouvernement et les autres institutions.
Dans le cadre de son mandat légal, l'Office collabore
avec des nombreux ministères et d'autres organisations auxquels il
fournit des renseignements utiles où signale certaines constatations.
A. Le Ministère de la santé
L'OCC signale tous les cas de marchandises et produits
(denrées alimentaires, produits cosmétiques, produits
pharmaceutiques) qui sont importés à la consommation.
B. Le Ministère du travail et de la
prévoyance sociale.
L'OCC signale tous le cas des appareils qui ne se
présentent pas de garantie pour la sécurité du travail.
C. Le Ministère de commerce
extérieur.
L'OCC signale tous les cas d'infractions constatées
en matière de la législation commerciale ; ensuite il
fournit les statistiques relatives aux importations, exportations et
productions locales. Il signale également les défauts
d'exactitude des instruments utilisés dans les transactions
commerciales.
D. Le Ministère de l'Economique
Nationale.
Elle fournit les éléments qui permettent
d'apprécier la validation des autorisations des exportations des
mitrailles. Aussi, l'Office lui transmet des éléments des prix
à l'importation en vue de permettre à l'économie la
sauvegarde du pouvoir d'achat de la population.
L'Office fait respecter les marques déposées par
les fabricants ou producteurs auprès de l'Economie nationale.
E. Le Ministère du plan.
Il fournit les statistiques relatives aux importations.
F. Le Ministère des Mines et
Energies.
L'OCC fournit les statistiques des produits miniers,
pétroliers importés et exportés.
G. Le Ministère de l'Agriculture et
développement rural.
L'OCC le fournit les statistiques des produits agricoles
entrant ou sortant du pays.
H. Le Ministère de la culture et
arts.
L'Office fournit les éléments permettant
d'apprécier la validation des autorisations des exportations des oeuvres
d'arts.
I. Le Ministère de l'environnement et de la
conservation de la nature
Il fournit des éléments permettant
d'apprécier le degré de déboisement des forêts.
J. Le Ministère des transports et
communication.
L'OCC fournit des documents d'appréciation pour la
validation des autorisations de navigabilité des aéronefs,
navires et automobiles.
K. La société nationale d'assurance
(SONAS).
Par ses certificats d'avaries, l'OCC fournit à cet
établissement des éléments qui permettent
d'apprécier les dégâts des sinistres éventuels.
L. La Direction Générale de Douane et
accises (DGDA).
Les attestations ou certificats de vérification
établis par l'OCC permettant d'avoir une assurance sur la
conformité des déclarations douanières.
M. Opérateurs économiques.
L'OCC rend un service, premièrement ses contrôles
sont une sécurité pour les opérateurs économiques
et ensuite il leur prodigue des conseils relatifs aux formalités
d'exploitations et d'importations.
N. Les banques agréées.
Grace à ses rapports de contrôle, l'OCC permet
à ces institutions de valider les licences modèles
« E » et « ET ».
O. La banque centrale.
La banque centrale bénéficie d'un double
service, premièrement, l'OCC lui signale tous les cas de non-respect en
matière de la réglementation de change ; et ensuite il lui
communique les commissions rapatriables.
P. De ses relations avec des organismes
internationaux.
L'OCC entretient des relations survies avec plusieurs
partenaires dans le domaine de la normalisation et de la métrologie. Et
participe aussi à plusieurs réunions internationales d'experts
dans le cadre de la SADC, du COMESA, de l'OMC, de la CNUCED....
Comme nous venons de le constater, l'Office Congolais de
Contrôle est un grand établissement et d'une importance capitale,
au regard des services qu'il rend. Il détient le monopole en ce qui
concerne le contrôle.
3.1.4. Activités de
l'OCC.
Pour répondre à ses exigibilités
légales, l'Office a mis en place des activités très
variées et complémentaires, s'échelonnant de services
traditionnels (de contrôle de la qualité, de la quantité
des prix et de conformité) prestés dans le cadre de la
vérification des activités d'import-export, de la certification
des produits locaux, des contrôles techniques des appareils et travaux,
à la prévention et au programme visant la sécurisation et
la maximisation des recettes douanières et fiscales de l'Etat :
- Ils permettent d'assurer la surveillance de la balance
commerciale ainsi que celle de la balance du paiement du pays ;
- Permettent la destruction des produits sensibles de mauvaise
qualité et la protection de la population qui est la première
économie (richesse) du pays.
3.2. TUTELLE, STRUCTURE
ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE
3.2.1. Tutelle
ministérielle.
L'OCC est placé sous la tutelle de :
1. Le Ministère du commerce et petites et moyennes
entreprises (PME) pour les matières à caractère
organisationnel telles que :
- Organisation des services, le cadre organique, le statut du
personnel, le barème des rémunérations ;
- L'établissement des départements centraux,
dictions provinciales, agences et postes à l'intérieur de
pays ;
- Les rapports annuels ;
- Les prises et cessions de participations financières,
...
L'organisation et le fonctionnement des
structures organiques de l'OCC sont régis par les articles 7 à 26
de la loi portant disposition générale applicable aux entreprises
publiques.
3.2.2. Structure
organique
La structure organique de l'OCC est composée des
organes suivants :
- Le conseil d'administration ;
- La direction générale ;
- Le collège des commissaires aux comptes.
3.2.3. Structure
fonctionnelle
Le conseil d'administration
Le conseil d'administration est l'organe de composition,
d'orientation, de contrôle et décision de l'office. Il
définit la politique générale en déterminant le
programme, arrête le budget et approuve les états financiers de
fin d'exercice.
A ces fins, le conseil d'administration
délibéré sur toutes les matières relatives
à l'objet de l'Office et dispose notamment des compétences
de (d'):
- Arrêter le plan de développement, les
programmes généraux d'activités et d'investissements, les
budgets ainsi que les comptes ;
- Fixer les orientations de la politique tarifaire de
l'Office, les conditions générales de passation des contrats,
convention et marchés et les règles générales
d'emploi des disponibilités et des réserves ; décider
des acquisitions, aliénations, échanges et le soumettre pour
approbation à l'autorité de tutelle.
Direction générale.
La direction générale est l'organe de gestion
de l'Office. Elle exécute les décisions du conseil
d'administration et assure la gestion courante de l'Office ;
exécute le budget, élabore les états financiers et dirige
l'ensemble de ses services.
Elle représente l'Office vis-à-vis des tiers. A
cet effet, elle a tous les pouvoirs nécessaires pour assurer la bonne
gestion ou la bonne marche de l'Office et pour agir en toutes circonstances en
son nom.
L'Office est géré par un directeur
général, assisté d'un directeur général
adjoint, tous nommés et relevés de leurs fonctions et, cas
échéant, révoqués par l'ordonnance du
président de la République, sur proposition du gouvernement
délibérée en conseil de ministres.
Le Collège des commissaires aux
comptes.
Le collège des commissaires aux comptes assure le
contrôle des opérations financières de l'Office. Il est
composé de deux personnes issues de structures professionnelles
distinctes et justifiant de connaissances techniques et professionnelles
éprouvés.
Les commissaires aux comptes ont en collège ou
séparément un droit illimité de surveillance et de
contrôle sur toutes les opérations de l'établissement
public. A cet égard, ils ont mandat de vérifier les livres, la
caisse, le portefeuille et les valeurs de l'Office, de contrôler la
régularité et la sincérité des inventaires et des
bilans ainsi que l'exactitude des informations données sur les comptes
de l'office dans les rapports du conseil d'administration. Ils peuvent prendre
connaissance sans les déplacer, des livres, du correspondant, des
procès-verbaux et généralement de toutes les
écritures de l'Office. Ils rédigent à cet égard, un
rapport annuel à l'intention de l'autorité de tutelle et dans ce
rapport, ils font connaître le mode d'après lequel ils ont
contrôlé les inventaires, signalent les
irrégularités et les inexactitudes qu'ils auraient relevé
et font toutes propositions qu'ils jugent convenables.
4.1.4 3.2.4. Fonctionnement
Les départements centraux sont répartis suivant
les fonctions :
1. Fonction
technique
A. Département contrôle importation
(DCI)
- Division contrôle avant embarquement ;
- Division contrôle à l'arrivée ;
- Division administrative et financière.
B. Département contrôle exportation
(DCE)
- Division vérification des exportations ;
- Division suivi des exportations et facturations.
C. Département commercial (DC)
- Division marketing ;
- Division mercuriale et tarification.
2. Fonction de
coordination
A. Département coordination (DCO)
- Division exploitation ;
- Division suivi administratif et financier
3. Fonction de
support
A. Département administratif (DA)
- Division du personnel ;
- Division formation ;
- Division rémunération ;
- Division sociale.
B. Département des services
généraux (DSG)
- Division provisionnement ;
- Division du patrimoine.
C. Département informatique (DI)
- Division software ;
- Division du patrimoine
D. Département juridique
- Corps des conseillers juridiques.
4. Fonction management et organisation
A. Département de planification et
développement (DPD)
- Division études ;
- Division statistique ;
- Division documentation ;
- Division management de qualité.
B. Département d'audit interne
- Corps auditeurs internes.
5. Fonction financière
A. Département financière
(DF)
- Division budget ;
- Division trésorerie ;
- Division
comptabilité
- Division administration et fiscalité ;
- Division analyse financière.
3.2.5. Direction
provinciale
A. Direction provinciale de Kinshasa
(DIRKIN)
- Siège Kinshasa KINGABWA
- Agence de MALUKU
- Agence de Beach NGOBILA
B. Direction provinciale du Bas-Congo
(DIRBAC)
- Siège MATADI
- Agence de BOMA
C. Direction de l'Est (DIREST)
- Siège BUKAVU
- Agence de KINDU
- Agence d'UVIRA.
D. Direction provinciale du centre du centre
(DIRCENTRE)
- Siège KANANGA
- Agence d'ILEBO.
E. Direction provinciale du Kasaï-Oriental
(DIRCOR)
F. Direction provinciale du Nord-Kivu
(DIRNOKI)
- Siège de Goma
- Agence de Béni
G. Direction provinciale de la province Orientale
(DIRPRO)
- Siège de Kisangani
- Agence de Bunia
- Agence d'Isiro
H. Direction provinciale de l'Equateur
(DIREQ)
- Siège de Mbandaka
- Agence de Gbadolite
- Agence de Zongo
- Agence de Bumba
I. Direction provinciale du Katanga
(DIRKAT)
- Siège de Lubumbashi
- Agence de Likasi
- Agence de Kolwezi
- Agence de Kasumbalesa
- Agence de Kalemie
- Agence d'Isiro.
3.2.6. ORGANISATION DE LA
DIVISION DE LA COMPTABILITE
La comptabilité de l'OCC fonctionne dans un
système comptable décentralisé. Il est organisé en
POOL regorgeant des agences du ressort de sa direction provinciale. Il s'agit
de POOLS suivants :
v POOL DE KINSHASA appelé
Délégation Générale
regroupant :
ü Le département provincial de KINSHASA
ü La direction provinciale de l'Equateur
ü La direction provinciale des deux Kasaï
ü La direction de la province Orientale
ü La direction provinciale de Kasumbalesa
ü La direction provinciale d'Aéro Loano
v POOL DE KATANGA appelé DEPROKAT
regroupe :
ü L'agence de LUBUMBASHI
ü L'agence de LIKASI
ü L'agence de KOLWEZI
ü L'agence de KALEMI
v POOL DU BAS CONGO appelé
DEPROBAC regroupant :
ü L'agence de LUKALA
ü L'agence de MATADI
ü L'agence de BOMA
ü L'agence de MWANDA
v POOL DU NORD-KIVU regroupant :
ü L'agence de BENI
ü L'agence de GOMA
ü L'agence de BUTEMBO
v POOL DU SUD KIVU regroupant :
ü L'agence de BUKAVU
ü L'agence d'UVIRA
ü L'agence de KINDU
La Division de la comptabilité compte en son sein six
services notamment :
· Service clients
· Service fournisseurs et autres
· Service rémunération et opérations
diverses
· Service caisse
· Service banques
· Service immobilisations et stocks
TACHES ET ATTRIBUTIONS
A. CHEFS COMPTABLES (Chef de Division et chef de division
Adjoint Comptabilité)
· Organisent et coordonnent les activités de la
division comptabilité
· Proposent ensemble avec les chefs des services le plan
comptable
· Justifient et rapprochent avec les chefs de services
les comptes
· Etablissent les situations intermédiaires de la
division
· Produisent avec les chefs de service les états
financiers après consolidation avec ceux de pools
décentralisés
· Font le suivi de saisi des opérations
comptables
· Consolident les rapports d'activités
A.1 LE SECRETARIAT
Il est l'organe d'appui à la division
comptabilité, il se rend toujours disponible et tenant
régulièrement le secrétariat. Il s'occupe de :
· La réception des correspondances et de la
transmission de celles-ci après visa de la division comptabilité
aux services concernés.
· L'enregistrement de tous les documents entrant et
sortant à/ de la division comptabilité.
B. LE SERVICE CLIENTS
Ce service est dirigé par des chefs de service et les
chefs de bureau.
Les chefs de service ont des taches
suivantes :
ü Organisent et coordonnent le service
ü Réceptionnent toutes les correspondances du
service et les pièces comptables
ü Elaborent les tableaux de bord
ü Contrôlent, vérifient les imputations et
corrigent les journaux et balances clients
ü Proposent à la hiérarchie
l'émission des notes de crédits
ü Procèdent aux écritures de redressement
avec les chefs comptables après circularisassions de solde
ü Font le suivi de saisi et procèdent selon le cas
à la détermination de l'encours clients
ü Imputent et saisissent leurs données
comptables
ü Etablissent le rapport d'activités mensuel.
Les chefs de bureau ont des tâches suivantes :
ü Classent les pièces et donnent le sens comptable
après vérification des pièces et montants y
afférents
ü Saisissent à l'ordinateur les données
imputées
ü Corrigent les journaux clients
ü Suivent et justifient les situations comptables des
clients
C. LE SERVICE FOURNISSEUR
C.1. les chefs de service :
ü Organisent et coordonnent le service
ü Réceptionnent les factures des Tiers, les
contrats de bail et les contrats de l'Office avec les avocats conseils
ü Contrôlent vérifient et suivent les
émissions de bons d'engagement des dépenses des tiers
ü Contrôlent les imputations des fournisseurs et
créditeurs divers et la tenue de la fiche fournisseurs
ü Procèdent à la réconciliation des
comptes avec les chefs de bureau
ü Elaborent les tableaux de bord et l'encours
fournisseurs
ü Déterminent les charges à payer et les
produits perçus d'avance pour l'exercice en cours
ü Etablissent le rapport d'activité mensuel
C.2. Les chefs de bureau :
ü Classent les factures et imputent les pièces
comptables
ü Tiennent les fiches fournisseurs et les
écritures comptables dans le bordereau de saisi
ü Saisissent à l'ordinateur des données
comptables
ü Corrigent les journaux fournisseurs
ü Suivent et justifient les situations comptables des
fournisseurs
D. SERVICE CAISSE
D.1. les chefs de service
ü Organisent et supervisent les activités du
service
ü Réceptionnent les pièces en provenance
des agences et des départements centraux productifs
ü Imputent sur les pièces comptables,
contrôlent et vérifient les imputations
ü Procèdent au pointage des pièces,
journaux et comptes généraux
ü Procèdent aux écritures d'inventaire et
analysent les mouvements dans la balance
ü Font le suivi des clôtures caisses
ü Etablissent le rapport d'activité mensuel
D.2.les chefs de bureau
ü Organisent leurs bureaux
ü Classent les pièces et vérifient avec le
montant y afférents
ü Imputent, saisissent leurs données comptables,
et suivent le rapprochement des soldes de leurs compte
ü Corrige les journaux
E. SERVICE BANQUES
E .1. Les chefs de service
ü Organisent et coordonnent les activités du
service
ü Réceptionnent les documents comptables des
banques
ü Vérifient et corrigent les imputations
ü Supervisent la correction des journaux
ü Etablissent le rapport de l'activité mensuel
E.2. les chefs de
bureau
ü Classent les extraits des banques
ü Vérifient et imputent les données
comptables
ü Saisissent leurs données à l'ordinateur
et les corrigent
ü Procèdent au rapprochement des soldes comptables
et les extraits bancaires
ü Justifient le solde de leur compte
F. REMUNERATION ET OPERATIONS DIVERSES
F.1. chefs de service
ü Organisent et coordonnent les activités du
service
ü Réceptionnent les ventilations mensuelles de
paie
ü Imputent sur les bordereaux les écritures de la
constatation des rémunérations
ü Saisissent à l'ordinateur leurs
données
ü Justifient leurs comptes et établissent le
rapport d'activité mensuel
ü Etablissent les fiches individuelles des agents
F .1. Les chefs de
bureau
ü Imputent sur les bordereaux
ü Régularisent les écritures de suspens
à justifier
ü Saisissent à l'ordinateur leurs
données
ü Corrigent leurs journaux
G. IMMOBILISTIONS ET STOCKS
G.1. Les chefs de service
ü Organisent et coordonnent les activités du
service
ü Prélèvent et supervisent les acquisitions
immobilières
ü Discutent avec les chefs de service caisse et
fournisseurs sur les écritures de suspens à justifier pour les
acquisitions
ü Procèdent au calcul des amortissements de la
réévaluation avec les chefs de bureau
ü Prélèvent les résultats des
inventaires extracomptables de fin de l'année
ü Procèdent aux écritures de la cession
des immobilisations
ü Justifient leurs comptes
ü Etablissent le rapport d'activité mensuel
G.2. les chefs de bureau
ü Classent les documents comptables
ü Relèvent les bonds et saisissent les
entrées et les sorties à l'économat dans les fiches
stocks
ü Prélèvent les consommations mensuelles
ü Passent les écritures de consommation
ü Elaborent les tableaux de synthèse de fin de
l'année
ü Saisissent à l'ordinateur leurs
données
ü Justifient les comptes et corrige les journaux
Les documents de traitement comptable utilisés par
chaque service sont :
Ø Le service clients utilise : les notes de
débit, les notes de crédit, les bordereaux de frais de
contrôle avant embarquement (CAE), les bordereaux de frais de
contrôle à l'arrivé (CA), les bordereaux de frais de
contrôle à l'exportation, les journaux, les balances
générales et auxiliaires, et les tableaux de bord.
Ø Le service fournisseur et autres utilise : les
factures fournisseurs et créditeurs divers, les contrats de bail et
d'avocats conseil, les bons de commande et demande des travaux, le bulletin
d'entrée et de sortie de l'économat, le bon d'engagement des
dépenses et bons de caisse, les fiches fournisseurs, le registre
fournisseurs, bordereaux de saisi, les journaux, la balance
générale et auxiliaire, le tableau de bord.
Ø Le service caisses utilise : le tableau de bord,
les notes de débit et reçus de caisse, bons d'engagement de
dépenses et bons de caisse, les rapports journaliers de caisse, la
balance générale.
Ø Le service rémunérations et
opérations diverses utilise : la ventilation de la paie, la liste
de prêts, la feuille de paie, les bons de suspens, les fiches
individuelles des prêts, les bordereaux de saisie, les journaux salaire,
la balance salaire.
Ø Le service banque utilise : l'extrait de comptes
(avis de crédit& débit), les rapports des banques, les bons
d'engagement des dépenses, les bordereaux de remise chèque,
l'ordre de paiement, les journaux banques et la balance
générale.
Ø Le service immobilisation et stocks utilise :
les bons ou bulletin d'entrée et de sortie, les fiches des stocks, les
fiches d'inventaire, les fiches d'immobilisations, les tableaux de
synthèse d'acquisition, les journaux des immobilisations et des stocks,
les factures définitives d'achat d'immobilisation.
3.2.5. L'ORGANIGRAMME DE L'O.C.C.
Div. C. av
d'ambarg
Div. C. av
d'arrivé
Div. suivi
Imports
Div. adm
financié
Div. ver
D. com. Import.
Fonction Technique
Fonction de coordination
Fonction support
Fonction management et organisation
Fonction financier
Cellule d'étude près du DG
Conseil d'Administration
Direction générale
Coord. Action Sec. De la DG
Division médicale
Division Publique
Collège des commissaires aux comptes
D. com
Expert
D. com
Avaries
D. Metro
Cont. Tech
D. Labo
D. cert
Prod
D.
norma
D.
market
D.
Admin.
D. Sse
Généraux.
D.
Informat.
D.
Juridique
D.
Audit
D. plant. Et dévelop.
Div. veri Export
Div. suivi
Des Expert
Div. Expert.
Div. cont. Et R ;
Div Stat
Div. metro
Div. Prod du Trav
Div. Indu.
Div. sUIV ; des ant
Div. gest
Dos Tr. E
Div. P.
agroal
Div.P. Che Geni ch.
Div.P. Phar cos
Div.
microbiol
Div. agrochi.
Div. P. Phar et Coco
Div. ingénieur
Div. Dev normes
Div. CEDIN
Div. Coop
Suivi des accords
Div. market
Div. Tarif et promo
Div. suivi Admin.
Div. format
Div. suivi export
Div. du person.
Div. Gest. patrim
Div. sofware
Corps des cons. Juri.
Corps des auditeurs
Div. Etudes
Div. approv.
Div. Hardware
Div. comm.
Div. sociale.
Div. rémun.
Div.
stat.
Div.
Doc
Div.
mang
Div. sociale
DIRKIN
DIRBAC
DIRKAT
DIRNOKI
DIREST
DIRPOR
DIRCENTRE
DIRKOR
DIREQ
D.
coord
5 CHAPITRE 4 : ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER DE
L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE (O.C.C)
4.1. Présentation
des matériels d'analyse.
Pour réaliser l'analyse de l'équilibre financier
de l'OCC, nous allons nous servir de ses bilans comptables de fin des
exercices 2011 à 2013.
4.1.1. Bilans Comptables
de fin d'exercices. (en milliers de FC)
Tableau n° 2 : Actifs du Bilan comptable de
l'OCC
POSTES
|
ACTIFS
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
ACTIFS FIXES
|
35030,0511
|
39536,6605
|
40530,6392
|
|
Immobilisations incorporelles
|
710,4711663
|
693,3118547
|
649,2752841
|
|
immobilisations corporelles
|
33029,70013
|
37664,3662
|
38493,54745
|
|
Terrains
|
232,93249
|
550,7857429
|
623,6492629
|
|
Bâtiments
|
28528,88593
|
31635,25416
|
31381,05761
|
|
Matériels en cours
|
1494,929777
|
3279,890607
|
4505,920727
|
|
Avances et acomptes versés s/immo
|
2772,951937
|
2198,43569
|
1982,919851
|
|
Immobilisations financières
|
1289,879844
|
1178,982422
|
1387,816501
|
|
Prêts et créances à LT
|
1289,879844
|
1178,982422
|
1387,816501
|
|
ACTIFS CIRCULANTS
|
69311,27889
|
99252,4137
|
133822,8207
|
|
Stocks
|
2413,665038
|
2439,818084
|
1902,200984
|
|
Créances et emplois
assimilés
|
64016,77063
|
93354,7845
|
131920,62
|
|
Fournisseurs avances &acomptes versés
|
1173,231667
|
2488,876585
|
2219,14567
|
|
Clients
|
41433,62573
|
68504,33648
|
101958,6133
|
|
Personnel
|
9510,391296
|
11156,70077
|
14524,80505
|
|
Etat
|
0
|
290,5315182
|
1015,022426
|
|
Propriétaire-Etat
|
1700,817678
|
1742,179278
|
1742,179278
|
|
Débiteurs divers
|
473,635946
|
604,3959893
|
38,33072287
|
|
Régularisations actives
|
6811,619415
|
5059,906178
|
6477,301479
|
|
Autres créances
|
2913,448898
|
3507,857727
|
3945,221827
|
|
TRESORERIES ACTIVE
|
2880,843215
|
3457,81114
|
5003,48836
|
|
Valeurs à encaisser
|
22,84724829
|
63,26445999
|
235,2018745
|
|
Banques
|
2436,537982
|
2905,185511
|
4400,382117
|
|
Caisses
|
421,4579851
|
489,361169
|
367,9043673
|
|
TOTAUX ACTIFS
|
104341,33
|
138789,074
|
179356,948
|
Source : Données tirées des
états financiers de l'O.C.C
Commentaire :
L'actif du bilan que nous venonsde présenter
provient des états financiers originaux de l'OCC. Ces montants sont en
milliers de francs congolais.
Tableau n° 3 : Passifs du Bilan comptable de
l'OCC
POSTES
|
PASSIFS
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS.
|
30089,8264
|
32602,51023
|
47220,61999
|
|
Capital social
|
0
|
0
|
0
|
|
Primes et réserves
|
2834,34261
|
4485,43392
|
20734,491
|
|
Réserves
|
0,03267092
|
0,03267092
|
0,03267092
|
|
Report à nouveau
|
1759,385305
|
2834,309941
|
4485,376321
|
|
Résultat net de l'exercice
|
1074,924636
|
1651,091305
|
16249,08202
|
|
Autres capitaux
|
14773,4876
|
15740,9067
|
15869,4489
|
|
subventions d'équipements
|
430,3628315
|
349,2569973
|
477,7991441
|
|
Provisions réglementées et fonds ass.
|
14343,12472
|
15391,64975
|
15391,64975
|
|
Dettes financières et ressources ass.
|
12481,9962
|
12376,1696
|
10616,6801
|
|
Emprunts à LT
|
2083,4885
|
1977,66188
|
218,1724036
|
|
Provisions financières pour risques et charges
|
10398,50769
|
10398,50769
|
10398,50769
|
|
PASSIFS CIRCULANTS
|
73325,64458
|
102344,446
|
124561,018
|
|
Fournisseurs d'exploitation
|
5726,633336
|
7269,714331
|
5655,123469
|
|
Clients, avances reçues
|
393,2730904
|
5515,651421
|
18,77756424
|
|
Personnel
|
10596,48864
|
13511,71418
|
16170,88016
|
|
Etat
|
42156,91205
|
55227,80602
|
75916,81699
|
|
Créditeurs divers
|
6632,76393
|
8467,508642
|
10386,62896
|
|
Régularisation passive
|
5417,117288
|
8643,976454
|
13909,13203
|
|
autres dettes
|
2402,45625
|
3708,075368
|
2503,659193
|
|
TRESORERIE PASSIVE
|
925,8590943
|
3842,117577
|
7575,309941
|
|
Banques, découvert
|
925,8590943
|
3842,117577
|
7575,309941
|
|
TOTAUX PASSIFS
|
104341,33
|
138789,074
|
179356,948
|
Source : Données tirées des
états financiers de l'O.C.C.
Commentaire :
Le passif du bilan que nous venons de présenter
provient des états financiers originaux de l'OCC. Ces montants sont en
milliers de francs congolais.
4.1.2. Bilans Financiers de
fin d'exercices. (en milliers de FC)
Tableau N° 4 : Actifs du bilan financier de
l'OCC
POSTES
|
ACTIFS
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
ACTIFS FIXESRetr.
|
34608,1715
|
39114,7809
|
40108,7597
|
|
Immobilisations incorporelles
|
710,4711663
|
693,3118547
|
649,2752841
|
|
immobilisations corporelles
|
32903,6086
|
37538,2747
|
38367,456
|
|
Terrains
|
174,10123
|
491,954483
|
564,818003
|
|
Bâtiments
|
18028
|
21134,3682
|
20880,1717
|
|
Matériels en cours
|
1494,929777
|
3279,890607
|
4505,920727
|
|
Clients à LT
|
10433,6257
|
10433,6257
|
10433,6257
|
|
Avances et acomptes versés s/immo
|
2772,951937
|
2198,43569
|
1982,919851
|
|
Immobilisations financières
|
994,09174
|
883,194322
|
1092,0284
|
|
Prêts et créances à LT
|
994,09174
|
883,194322
|
1092,0284
|
|
ACTIFS CIRCULANTSRetr.
|
69311,27889
|
99674,2934
|
139248,189
|
|
Stocks
|
2413,665038
|
2439,818084
|
1902,200984
|
|
Créances et emplois assimilés
|
64438,6502
|
93776,6641
|
132342,499
|
|
Fournisseurs avances &acomptes versés
|
1173,231667
|
2488,876585
|
2219,14567
|
|
Clients
|
31000
|
58070,7108
|
91524,9876
|
|
Personnel
|
9510,391296
|
11156,70077
|
14524,80505
|
|
Terrains à CT
|
58,83126
|
58,83126
|
58,83126
|
|
Etat
|
0
|
290,5315182
|
1015,022426
|
|
Propriétaire-Etat
|
1700,817678
|
1742,179278
|
1742,179278
|
|
Prêts et créances à CT
|
295,7881
|
295,7881
|
295,7881
|
|
Débiteurs divers
|
473,635946
|
604,3959893
|
38,33072287
|
|
Bâtiments
|
10500,88593
|
10500,88593
|
10500,88593
|
|
Régularisations actives
|
6811,619415
|
5059,906178
|
6477,301479
|
|
Autres créances
|
2913,448898
|
3507,857727
|
3945,221827
|
|
TRESORERIES ACTIVE
|
2880,843215
|
3457,81114
|
5003,48836
|
|
Valeurs à encaisser
|
22,84724829
|
63,26445999
|
235,2018745
|
|
Banques
|
2436,537982
|
2905,185511
|
4400,382117
|
|
Caisses
|
421,4579851
|
489,361169
|
367,9043673
|
|
TOTAUX ACTIFSRetr.
|
104341,33
|
138789,074
|
179356,948
|
Source : Elaboré par nous sur base des bilans
comptables(les éléments de retraitement voir annexe)
Commentaire :
L'actif du bilan financier que nous venons de
présenter provient du bilan comptable ci-dessus ; retraité
à partir des éléments de retraitement qui sont
annexés. Ces montants présentés sont en milliers de francs
congolais
Tableau N° 5 : Passifs du bilan financier de
l'OCC
POSTES
|
PASSIFS
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS.Retr.
|
39169,84
|
41682,5238
|
56300,6336
|
|
Capital social
|
0
|
0
|
0
|
|
Primes et réserves
|
2834,34261
|
4485,43392
|
20734,491
|
|
Réserves
|
0,03267092
|
0,03267092
|
0,03267092
|
|
Report à nouveau
|
1759,385305
|
2834,309941
|
4485,376321
|
|
Résultat net de l'exercice
|
1074,924636
|
1651,091305
|
16249,08202
|
|
Autres capitaux
|
14773,4876
|
15740,9067
|
15869,4489
|
|
subventions d'équipements
|
430,3628315
|
349,2569973
|
477,7991441
|
|
Provisions réglementées et fonds ass.
|
14343,12472
|
15391,64975
|
15391,64975
|
|
Dettes financières et ressources ass.
|
21562,0098
|
21456,1832
|
19696,6937
|
|
Emprunts à LT
|
2083,4885
|
1977,66188
|
218,1724036
|
|
Fournisseurs à LT
|
2250,714331
|
2250,714331
|
2250,714331
|
|
Provisions financières pour risques et charges
|
7000,001
|
7000,001
|
7000,001
|
|
ETAT LT
|
10227,806
|
10227,806
|
10227,806
|
|
PASSIFS CIRCULANTSRetr.
|
64245,6309
|
93264,4328
|
115481,005
|
|
Fournisseurs d'exploitation
|
3475,91901
|
5019
|
3404,40914
|
|
Clients, avances reçues
|
393,2730904
|
5515,651421
|
18,77756424
|
|
Provisions financières pour risques et charges à
CT
|
3398,50669
|
3398,50669
|
3398,50669
|
|
Personnel
|
10596,48864
|
13511,71418
|
16170,88016
|
|
Etat
|
31929,106
|
45000
|
65689,011
|
|
Créditeurs divers
|
6632,76393
|
8467,508642
|
10386,62896
|
|
Régularisation passive
|
5417,117288
|
8643,976454
|
13909,13203
|
|
autres dettes
|
2402,45625
|
3708,075368
|
2503,659193
|
|
TRESORERIE PASSIVE
|
925,8590943
|
3842,117577
|
7575,309941
|
|
Banques, découvert
|
925,8590943
|
3842,117577
|
7575,309941
|
|
TOTAUX PASSIFSRetr.
|
104341,33
|
138789,074
|
179356,948
|
Source : Elaboré par nous sur base des bilans
comptables(les éléments de retraitement voir annexe)
Commentaire :
Le passif du bilan financier que nous venons de
présenter provient du bilan comptable ci-dessus ; retraité
à partir des éléments de retraitement qui sont
annexés. Ces montants sont présentés en milliers de francs
congolais.
4.1.3. Prise en compte de
l'inflation
La déflation consiste à anéantir les effets
de l'inflation (qui est la hausse généralisée du prix sur
le marché) sur les états financiers. Le coefficient
déflateur est un coefficient qui permet d'éliminer les effets de
l'inflation sur les états financiers. Bref,les Etats financiersdoivent
être déflatés pour corriger l'effet de l'inflation.
D'où la formule suivante : CD=cours de change moyen
de l'année de base/cours de change moyen de l'année sous
examen.
Tableau N°6 : le taux de change
2011
|
2012
|
2013
|
910/$
|
915/$
|
920/$
|
Source : Banque Centrale du Congo
Les coefficients déflateurs sont calculés de la
manière suivante :
CD2011=910/910
=1
CD2012=910/915
=0.995
CD2013=910/920
=0.989
Les montants obtenus après cette opération seront
des données déflatées sans influence de l'inflation. On
aura ainsi les bilans financiers déflatés en milliers de FC
constant.
4.1.4. Présentation
des bilans déflatés (En milliers de FC)
Tableau N° 7 : Actifs du bilan
déflaté de l'OCC
POSTES
|
ACTIFS
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
ACTIFS FIXES DEFL.
|
34608,1715
|
38919,207
|
39667,5633
|
|
Immobilisations incorporelles
|
710,4711663
|
689,845295
|
642,133256
|
|
immobilisations corporelles
|
32903,6086
|
37350,5833
|
37945,414
|
|
Terrains
|
174,10123
|
489,494711
|
558,605005
|
|
Bâtiments
|
18028
|
21028,6964
|
20650,4898
|
|
Matériels en cours
|
1494,929777
|
3263,49115
|
4456,3556
|
|
Clients à LT
|
10433,6257
|
10381,4576
|
10318,8558
|
|
Avances et acomptes versés s/immo
|
2772,951937
|
2187,44351
|
1961,10773
|
|
Immobilisations financières
|
994,09174
|
878,77835
|
1080,01609
|
|
Prêts et créances à LT
|
994,09174
|
878,77835
|
1080,01609
|
|
ACTIFS CIRCULANTS DEFL.
|
69311,27889
|
99175,9219
|
137716,459
|
|
Stocks
|
2413,665038
|
2427,61899
|
1881,27677
|
|
Créances et emplois assimilés
|
64438,6502
|
93307,7808
|
130886,732
|
|
Fournisseurs avances &acomptes versés
|
1173,231667
|
2476,4322
|
2194,73507
|
|
Clients
|
31000
|
57780,3572
|
90518,2127
|
|
Personnel
|
9510,391296
|
11100,9173
|
14365,0322
|
|
Terrains à CT
|
58,83126
|
58,5371037
|
58,1841161
|
|
Etat
|
0
|
289,078861
|
1003,85718
|
|
Propriétaire-Etat
|
1700,817678
|
1733,46838
|
1723,01531
|
|
Prêts et créances à CT
|
295,7881
|
294,30916
|
292,534431
|
|
Débiteurs divers
|
473,635946
|
601,374009
|
37,9090849
|
|
Bâtiments
|
10500,88593
|
10448,3815
|
10385,3762
|
|
Régularisations actives
|
6811,619415
|
5034,60665
|
6406,05116
|
|
Autres créances
|
2913,448898
|
3490,31844
|
3901,82439
|
|
TRESORERIES Active
|
2880,843215
|
3440,52208
|
4948,44999
|
|
Valeurs à encaisser
|
22,84724829
|
62,9481377
|
235,2018745
|
|
Banques
|
2436,537982
|
2890,65958
|
4400,382117
|
|
Caisses
|
421,4579851
|
486,914363
|
367,9043673
|
|
TOTAUX ACTIFS DEFL.
|
104341,33
|
138095,129
|
177384,022
|
Source : Elaboré par nous-même sur
base des bilans financiers ci-dessus et le CD.
Commentaire :
L'actif du bilan déflaté que nous venons
de présenter provient du bilan financier ci-dessus ;
déflaté à partir de coefficient déflateur dont la
formule est « le taux*montants de chaque poste ». Ces
montants sont présentés en milliers de francs
congolais.
Tableau N° 8 : Passifs du bilan
déflaté de l'OCC
POSTES
|
PASSIFS
|
2011
|
2012
|
2013
|
|
CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS.
|
39169,84
|
41474,1113
|
55681,3266
|
|
Capital social
|
0
|
0
|
0
|
|
Primes et réserves
|
2834,34261
|
4463,00675
|
20506,4116
|
|
Réserves
|
0,03267092
|
0,03250757
|
0,03231154
|
|
Report à nouveau
|
1759,385305
|
2820,13839
|
4436,03718
|
|
Résultat net de l'exercice
|
1074,924636
|
1642,83585
|
16070,3421
|
|
Autres capitaux
|
14773,4876
|
15662,2022
|
15694,885
|
|
subventions d'équipements
|
430,3628315
|
347,510712
|
472,543354
|
|
Provisions réglementées et fonds ass.
|
14343,12472
|
15314,6915
|
15222,3416
|
|
Dettes financières et ressources ass.
|
21562,0098
|
21348,9023
|
19696,6937
|
|
Emprunts à LT
|
2083,4885
|
1967,77357
|
215,772507
|
|
Fournisseurs à LT
|
2250,714331
|
2239,46076
|
2225,95647
|
|
Provisions financières pour risques et charges
|
7000,001
|
6965,001
|
6923,00099
|
|
ETAT LT
|
10227,806
|
10176,667
|
10115,3001
|
|
PASSIFS CIRCULANTS
|
64245,6309
|
92798,1106
|
114210,714
|
|
Fournisseurs d'exploitation
|
3475,91901
|
4993,905
|
3366,96064
|
|
Clients, avances reçues
|
393,2730904
|
5488,07316
|
18,571011
|
|
Provisions financières pour risques et charges à
CT
|
3398,50669
|
3381,51416
|
3361,12312
|
|
Personnel
|
10596,48864
|
13444,1556
|
15993,0005
|
|
Etat
|
31929,106
|
44775
|
64966,4319
|
|
Créditeurs divers
|
6632,76393
|
8425,1711
|
10272,376
|
|
Régularisation passive
|
5417,117288
|
8600,75657
|
13756,1316
|
|
autres dettes
|
2402,45625
|
3689,53499
|
2476,11894
|
|
TRESORERIE PASSIVE
|
925,8590943
|
3822,90699
|
7491,98153
|
|
Banques, découvert
|
925,8590943
|
3822,90699
|
7491,98153
|
|
TOTAUX PASSIFS
|
104341,33
|
138095,129
|
177384,022
|
Source : Elaboré par nous-même sur
base des bilans financiers ci-dessus et le CD.
Commentaire :
Le passif du bilan déflaté que nous
venons de présenter provient du bilan financier ci-dessus ;
déflaté à partir de coefficient déflateur dont la
formule est « le taux*montants de chaque poste ». Ces
montants sont présentés en milliers de francs
congolais.
4.1.4.1. Travaux préliminaires de
l'équilibre financier
4.1.4.2. Elaboration du bilan
condensé
Tableau N°9 : le bilan
condensé
Rubriques
Exercices
|
2011
|
2012
|
2013
|
ACTIFS FIXES
Immobilisations Inc.
Immobilisations Corp.
Immobilisations Finan.
|
34608,1715
|
38919,207
|
39667,5633
|
710,4711663
|
689,845295
|
642,133256
|
32903,6086
|
37350,5833
|
37945,414
|
994,09174
|
878,77835
|
1080,01609
|
Actifs circulants
|
69311,27889
|
99175,9219
|
137716,459
|
Stocks
|
2413,665038
|
2427,61899
|
1881,27677
|
Créances et emplois assimilés
|
64438,6502
|
93307,7808
|
130886,732
|
Trésoreries Actives
|
2880,843215
|
3440,52208
|
4948,44999
|
Total Actif
|
104341,33
|
138095,129
|
177384,022
|
CAPITAUX PROPRES& RESSOURCES ASS
|
39169,84
|
41474,1113
|
55681,3266
|
Primes et réserves
|
2834,34261
|
4463,00675
|
20506,4116
|
Autres capitaux
|
14773,4876
|
15662,2022
|
15694,885
|
Dettes financières et ressources ass.
|
21562,0098
|
21348,9023
|
19696,6937
|
Passifs circulants
|
64245,6309
|
92798,1106
|
114210,714
|
TRESORERIE PASSIVE
|
925,8590943
|
3822,90699
|
7491,98153
|
TOTAUX PASSIFS
|
104341,33
|
138095,129
|
177384,022
|
Source : Conçu par nous-même sur
base des tableaux N° 6 & 7.
Commentaire :
Ce bilan condensé que nous venons de
présenter est conçu à partir du bilan comptable
retraité de l'OCC ; nous avons pris juste les grandes rubriques en
vue de simplifierles calculs.
4.1.4.3. Elaboration du bilan
synthétique
Tableau N°10 : le bilan
Synthétique
RubriquesExercices
|
2011
|
2012
|
2013
|
Actif
Actifs fixes
Actifs circulants
|
|
|
|
34608,1715
|
38919,207
|
39667,5633
|
69733,1585
|
99175,9219
|
137716,459
|
Total Actif
|
104341,33
|
138095,129
|
177384,022
|
Passif
Capitaux permanents
Dettes à CT
|
|
|
|
39169,84
|
41474,1113
|
55681,3266
|
65171,48999
|
96621,01759
|
121702,6955
|
Total Passif
|
104341,33
|
138095,129
|
177384,022
|
Source : Conçu par nous-même sur
base des tableauxprécédents
Commentaire :
Ce bilan synthétiqueque nous venons de
présenter est conçu à partir du bilan condensé de
l'OCC ; nous avons pris juste les grandes rubriques en vue de trouver
facilement les indicateursde l'équilibre financier.
4.1.4.4. Eléments d'équilibre
financier
4.1.4.5. ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT
NET(FRN)
Tableau N°11 : Analyse du fonds de roulement
Net
RubriquesExercices
|
2011
|
2012
|
2013
|
Par le haut du bilan
Capitaux perman. (1)
|
|
|
|
39169,84
|
41474,1113
|
55681,3266
|
ACTIFS FIXES(2)
|
34608,1715
|
38919,207
|
39667,5633
|
FRN HB=(1)-(2)
|
4561,6685
|
2554,9043
|
16013,7633
|
Par le bas du bilan
Actifs circulants(3)
|
|
|
|
69733,1585
|
99175,9219
|
137716,459
|
Dettes à CT(4)
|
65171,48999
|
96621,01759
|
121702,6955
|
FRN BB=(3)- (4)
|
4561,6685
|
2554,9043
|
16013,7633
|
Source : Conçu par nous-même sur
base des tableaux précédents.
Commentaire
L'OCC pendant ces années de notreinvestigation
a dégagé un fonds de roulement positif qui signifie que les
capitaux propres financent in extenso les actifs fixes et l'excédent
financeles actifs circulants.
4.1.4.6. ANALYSE DE BESOIN EN FONDS ROULEMENT
NET(BFRN)
Tableau N°12 : Analyse de Besoin en fonds de
roulementNet
RubriquesExercices
|
|
2011
|
2012
|
2013
|
Actifs circulants-valeurs Dispo. (1)
|
|
68807,2994
|
95353,0149
|
130224,477
|
DCT- Dettes financières (2)
|
|
64245,6309
|
92798,1106
|
114210,714
|
BFRN Exploitation=(1)-(2)
|
|
4561,6685
|
2554,9043
|
16013,763
|
Actifs circulants Hors Exploitation-valeurs Dispo Hors
expl.
|
|
0
|
0
|
0
|
DCT HE- Dettes financières HE
|
|
0
|
0
|
0
|
BFRN Hors-Exploitation
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL BFRN
|
4561,6685
|
2554,9043
|
16013,763
|
Source :Conçu par nous-même sur base
des tableaux précédents.
Commentaire
Il ressort que les besoins en fonds de roulement sont
restés positifs durant toute la période analysée,ce qui
justifie que l'OCC a besoin de financement puis que les ressources cycliques ne
sont pas en mesure de financer la totalité de besoins cycliques. Nous
venons de séparer les besoin en fonds de roulement exploitation et hors
exploitation juste pour connaitre l'origine de l'équilibre financier. Et
dans ce cas, nous venons de constater que l'équilibre financier provient
des activités ordinaires car l'OCC durant ces 3 années
examinées, il n'a pas effectué les activités hors
exploitation.
4.1.4.2.7. CALCUL ET APPRECIATION DE LA TRESORERIE
NETTE
Rubriques
Exercices
|
2011
|
2012
|
2013
|
FRN
|
4561,6685
|
2554,9043
|
16013,763
|
BFRN
|
4561,6685
|
2554,9043
|
16013,763
|
TN
|
0
|
0
|
0
|
Source : Conçu par nous-même sur
base des tableaux précédents
Commentaire
Pendant notre étude, nous avons constaté
que les ressources financières de l'entreprise suffisent à
satisfaire ses besoins(Fonds de roulement = Besoin en Fonds de roulement). La
situation financière est équilibrée mais celle-ci ne
dispose d'aucunes réserves pour financer un surplus de dépenses
que ce soit en termes d'investissement ou d'exploitation.
6 Conclusion
Nous voici arrivé à la fin de notre travail qui
s'est intitulé « Equilibre financier d'un Etablissement
public » cas de l'Office Congolais de Contrôle, OCC en sigle,
durant une période allant de 2011 à 2013.
L'objectif suivi dans cette étude est d'évaluer
l'équilibre financier d'une entreprise publique ; et, nous avons
choisi l'OCC.
Pour ce faire, notre présent travail a
été divisé en quatre chapitres dont le premier a
traité la généralité sur l'entreprise où
nous avons eu à étudier l'entreprise ; le second nous avons
eu à analyser le bilan ; le troisième a fait l'objet de la
présentation de l'OCC qui est notre entreprise choisie et le
quatrième s'est focalisé sur l'équilibre financier de
l'OCC.
Cette étude a bien été
réalisée grâce aux états financiers mis à
notre disposition. Voici ce qui a produit comme
résultat après analyse :
Ø L'OCC est doté d'une marge financière
car son Fonds de roulement est resté positif durant toutes les trois
années de notre étude, ce qui démontre que les capitaux
permanents financent in extenso les actifs fixes et une partie de l'actif
circulant. L'existence d'un fonds de roulement net constamment positif, est par
conséquent un facteur rassurant pour les tiers, notamment les
banquiers ;
Ø Sa situation démontre qu'après avoir
financé les actifs fixes, un excédent est resté, ce qui a
permis de financer une partie des actifs circulants ; du fait que son
Besoin en fonds de roulement est égal au Fonds de roulement, cela se
traduit par une trésorerie nulle, ce qui signifie que les capitaux
permanents suffisaient à satisfaire que ses besoins.
Aux investigations que nous avons pu faire, nous avons
remarqué que l'Office Congolais de Contrôle respecte la
règle de l'équilibre financier minimum avec celle de la
sécurité financière.
Avec toutes ces recherches, nous pouvons suggérer aux
responsables de l'OCC ce qui suit :
v Fournir beaucoup d'effort pour que la trésorerie de
l'entreprise devienne positive, qui lui permettra de faireface aux besoins
immédiats de liquidité ;
v Amélioration de cette situation de l'équilibre
parfait car l'entreprise génère des capitaux permanents capables
de financer les actifs circulants.
En fin, ce travail est une oeuvre humaine, et pour y arriver
à terme, nous avons mis tout notre savoir-faire.
Cependant, comme toute oeuvre d'homme ne manque pas
d'imperfections, et au besoin, veuillez nous faire des remarques et nous faire
parvenir d'éventuelles suggestions, « Errare
humanum ».
ANNEXE
Nous avons eu à retraiter le bilan comptable afin
d'obtenir le bilan financier avec pour les éléments de
retraitement (2011 à 2013) suivants :
Ø Etat (dette échéant dans l'année) :
10 227, 80602 ;
Ø Cession d'un Bâtiment :
10 500,88593 ;
Ø Clients à Long terme :
10 433,62575 ;
Ø Provisions pour risques et charges : 3 398,
50669 ;
Ø Fournisseurs à Long terme :
2 250,714331 ;
Ø Prêts et créances à court terme :
295,788 100 ;
Ø Cession d'un terrain : 58, 83 126.
Il est à signaler que ces montants sont exprimés en
milliers de francs.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. Béatrice MEUNIER-ROCHER, diagnostic financier
éd. 3, Bruxelles 2008
2. Béatrice MEUNIER- ROCHER et Grand GUILLOT, Analyse
financière, édition guillimo, paris 1960
3. Corhay ALBERT et Mbangala MAPAPA., Fondement de gestion
financière, manuel et application,5ème éd.
Université de Liège, Bruxelles, 2010
4. LUC Bernet-Rollande, la pratique de l'analyse
financière publiée à Dunod-Paris en janvier 2009
5. MAPAPA Mbangala et ROBERT
Wanda « comptabilité Générale
OHADA,Analyse, Fonctionnement des comptes, Applications » ,
édité par les éditionsDroit-Afriques.com
6. TUNGULA, Diagnostic et décision
stratégique, édition dunod, paris 1993
B. SITES INTERNETS
1.
www.l-expert-comptable.com/comptabilié/l'analyse-comptable-et-financière
2.
www.chefdentreprise.com/definitions-glossaire/actif/circulant
3.
www.l-expert-comptable.com/lexique/stock-et-en-cours.html
4. www.fsr.ac.ma
5. www.fr.wikipedia.org.
6. www.fr.wikipedia.org.
7. www.wikipedia.com
C. NOTES DE COURS
1.Mandiangu Alain, Analyse des Etats Financiers ISC-Kinshasa
2014
Table des matières
Epigraphe........................................................................................................................i
Dédicace...........................................................................................................................ii
In
memoriam.................................................................................................................iii
Avant-propos................................................................................................................IV
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2.PROBLEMATIQUE
2
0.3.HYPOTHESE
4
0.4.CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
0.6.METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES
5
0.7.CANEVAS DU TRAVAIL
5
Ière PARTIE : CADRE THEORIQUE DE
L'ETUDE
6
Chapitre 1: GENERALITE SUR L'ENTREPRISE
7
Section 1 : Notion sur l'entreprise
7
1.1Définition d'une entreprise
7
1.2Typologie
9
1.2.1Taille de l'entreprise
9
1.2.2Nature d'activité
10
1.2.3Secteurs d'activité
10
1.2.4Caractéristiques communes à
toutes les entreprises
11
1.2.5Critères de performance
11
CHAPITRE 2 : ANALYSE DU BILAN
14
1.1Présentation générale du
bilan
14
2.1 Le bilan comptable
15
2.1.1 Définition
15
2.1.2 Actif du bilan comptable
15
2.1.2 PASSIF DU BILAN COMPTABLE
24
1.2Retraitement du Bilan comptable en vue du BILAN
FINANCIER
29
2.2.1 PRESENTATION DU BILAN FINANCIER
31
1.2.1Le contenu du bilan financier
32
1.ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT NET(FRN)
42
2.Analyse du Besoin en Fonds de Roulement(BFR)
43
3.Analyse de la Trésorerie
44
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE L'OFFICE
CONGOLAIS DE CONTROLE.
45
3.1. HISTORIQUE
45
3.1.1. Forme juridique et siège social.
46
3.1.2Objet social
46
3.1.3. Relations entre l'OCC et le gouvernement et
les autres institutions.
47
3.1.4.Activités de l'OCC.
49
3.2.TUTELLE, STRUCTURE ORGANIQUE ET
FONCTIONNELLE
50
3.2.1.Tutelle ministérielle.
50
3.2.2.Structure organique
50
3.2.3.Structure fonctionnelle
50
3.2.4. Fonctionnement
52
1.Fonction technique
52
2.Fonction de coordination
52
3.Fonction de support
52
3.2.5.Direction provinciale
53
3.2.6.ORGANISATION DE LA DIVISION DE LA
COMPTABILITE
54
CHAPITRE 4 : ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE (O.C.C)
63
4.1.Présentation des matériels
d'analyse.
63
4.1.1.Bilans Comptables de fin d'exercices. (en
milliers de FC)
63
4.1.2.Bilans Financiers de fin d'exercices. (en
milliers de FC)
65
4.1.3.Prise en compte de l'inflation
67
4.1.4.Présentation des bilans
déflatés (En milliers de FC)
68
Conclusion
74
Annexe................................................................................................................................................................76
Bibliographie.......................................................................................................................................77
Table des
matières..............................................................................................................................78
* 1 www.wikipedia.com
* 2www.fr.wikipedia.org.
* 3 www.fsr.ac.ma
* 4 MAPAPA Mbangala et ROBERT
Wanda «Comptabilité Générale OHADA,
Analyse, Fonctionnement des comptes, Applications »,
édité par les Editions Droit-Afrique.com,
* 5
www.chefdentreprise.com/definitions-glossaire/actif/circulant
* 6
www.l-expert-comptable.com/lexique/stock-et-en-cours.html
* 7 Béatrice MEUNIER-
ROCHER et Grand GUILLOT, Analyse financière, édition guillimo,
paris 1960
* 8
www.l-expert-comptable.com/comptabilié/l'analyse-comptable-et-financière.
* 9Béatrice
MEUNIER-ROCHER, diagnostic financier éd. 3, Bruxelles 2008
* 10Mandiangu Alain, Analyse
des Etats Financiers ISC-Kinshasa 2014
* 11Corhay ANDRE. etMbangala
MAPAPA., Fondement de gestion financière, manuel et
application,5ème éd. Université de
Liège, Bruxelles, 2010
* 12LUC Bernet-Rollande, la
pratique de l'analyse financière publiée à Dunod-Paris en
janvier 2009
* 13Mapapa MBANGALA et Albert
CORHAY, Fondement de gestion financière 3ème
édition, Bruxelles 2008.
* 14Corhay A. et Mbangala M.,
Fondement de gestion financière, manuel et
application,5ème éd. Université de
Liège, Bruxelles, 2010
|