CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de recherche
intitulé : Facteurs déterminants
l'automédication chez les personnes âgées. Cette
étude a été réalisée au quartier Manenga
dans la commune de Ngaliema du 5 mai au 15 juillet 2015.
Le but de cette étude était d'améliorer
l'état sanitaire des personnes âgées et combattre le
phénomène d'automédication.
L'échantillon d'étude était
constitué de 60 tuteurs des personnes âgées habitant le
quartier Manenga, à qui nous avons administré un questionnaire.
Après récolte et grâce au logiciel SPSS, l'analyse uni
variée et bi variée ont montré ce qui suit :
- 42,6% des enquêtés ont eu une attitude
responsable, celui de conduire les personnes âgées à
l'hôpital, par contre 57,4% ont pratique d'une manière ou d'une
autre une forme d'automédication ;
- 80,3% des tuteurs ne sont pas affiliés à un
mutuelle de santé faute de moyens ;
- 70,5% jugent le coût des soins médicaux
élevés et 83,6% ne sont pas capables d'assurer la prise en
charge médicale des personnes âgées à leur
charge ;
- 80,3% des enquêtés disent que les soins ne sont
pas de bonne qualité ;
- 77% soutiennent que les hôpitaux ne disposent pas
toujours de médicaments ;
- 96,7% n'ont jamais eu une visite médical d'un
professionnel de santé ;
- 75,5% ont des ménages dont la taille était de
4 personnes ou plus.
Ces résultats nous amènent à confirmer
notre première hypothèse de départ en concluant que les
facteurs qui déterminent l'automédication chez les personnes
âgées sont les facteurs socioculturels, économiques,
démographiques et les organisationnels.
Ensuite, la relation entre les déterminants de la
pratique de l'automédication a donné des relations statistiques
très significatives pour le sexe et la fonction des tuteurs, alors
qu'elle a montré des liens non significatifs pour l'âge, le
degré de parenté, la situation matrimoniale des tuteurs des
personnes âgées.
En conclusion, nous pouvons dire qu'en République
Démocratique du Congo, les mesures d'encadrement qui accompagnent
l'automédication chez les personnes âgées dans le
ménage en ce qui concerne leur prise en charge aux pathologies
bénignes sont moindres et presque inexistantes entrainant
l'automédication injustifiée pour la majorité pouvant
servir à traiter les symptômes courants et bénins, pour une
durée limitée, sans intervention du professionnel de
santé.
Cette pratique pourrait s'avérer dangereuse et pourrait
compromettre la santé des personnes âgées. Sur ce, nous
formulons quelques recommandations comme pistes de solutions pour
améliorer cette situation.
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