LISTE DES ABREVIATION,
SIGLES ET SYMBOLES
BCF : Bruits du coeur foetal
CCC : Communication pour le Changement de comportements
CHK : Centre Hospitalier de Kingasani
CPN : Consultation Prénatale
ddl : degré de liberté
EASI : Enseignement et Administration en Soins
Infirmiers
Ed : Edition
fi : fréquence
HTA : Hypertension Artérielle
IEC : Information Education Communication
km : kilomètre
MPN : Mortalité périnatale
N : Taille de l'échantillon
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONU : Organisation des Nations Unies
P : précision
PMI : Protection Maternelle et Infantile
SMI : Soins Maternel et Infantile
SPSS : Statistical Package for Social Siences
UPN : Université Pédagogique Nationale
% : Pourcentage
2 : khi-carré
RESUME
Ce travail a pour titre : Déterminants de
la faible proportion des femmes enceintes vues à la
1ère Consultation Prénatale.
Pour ce faire, une enquêté a été
réalisée au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani
auprès de 61 gestantes durant la période allant du 12 au 24 juin
2015.
Cette recherche a abouti aux résultats suivants :
les déterminants de la faible proportion des femmes à la CPN
sont le manque d'argent, la distance entre le milieu de résidence
et le service de CPN, le refus du partenaire, le manque d'information, l'oubli,
l'âge de la femme, les pratiques traditionnelles et la religion.
L'analyse statistique a démontré les
différences significatives entre ces déterminants et les
caractéristiques sociodémographiques des femmes
enquêtées.
INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Dans le monde, la mortalité maternelle constitue un
problème majeur de santé publique. C'est ainsi que la plupart des
pays se sont inscrits dans la dynamique de recherche de réponses
adéquates à ce problème.
L'importance de la Consultation Prénatale étant
démontrée dans de nombreuses études pour y contribuer,
elle se doit pour être efficace débuter à un stade
précoce de la grossesse et se poursuivre avec une
régularité jusqu'à l'accouchement. L'OMS (2011) recommande
au moins quatre Consultations Prénatales (CPN) à intervalles
réguliers tout au long de la grossesse. Malheureusement, dans la plupart
des pays en développement, des irrégularités dans le suivi
sont constatées ; la majorité des femmes enceintes consultent les
services prénataux après le troisième mois de
grossesse.
En Europe, la proportion des femmes enceintes qui utilisent
les services prénatals est de 100%. Toutes ces femmes débutent la
CPN dans les trois premiers mois de grossesses.
En Afrique par contre, la situation est toute autre car une
grande majorité des gestantes ne font pas recours aux soins
prénatals selon les normes. (ONU, 2009)
En République Démocratique du Congo qui nous
concerne, la santé de la reproduction est caractérisée par
une mortalité élevée pour la période
prénatale dont le taux est de 80%. Selon l'enquête menée en
2001 par Multiple Indicator cluster survey, la mortalité maternelle
élevée et estimée à 1 289 décès pour
100.000 nouveau-nés et par une prévalence de l'infection au
VIH/SIDA estimé à 5%, selon les états des lieux de la
santé de 1988.
En RDC, la prise en compte de la consultation prénatale
pose un sérieux problème chez la femme enceinte surtout si elle
est encore adolescente. Pourtant, sa prise en compte est d'une importance
capitale pour permettre le personnel soignant ainsi que la mère du
bébé à s'acquérir de l'évolution du
bébé dans le sein de sa mère. Il révèle
également que la population cible concernée par la programmation
de la CPN sont toutes les femmes enceintes se trouvant dans le rayon d'action
du centre de santé et que la fréquence des visites ou le nombre
de séances par mois vont de 4 à 5 et plus en cas de
nécessité.
Par ailleurs, des obstacles relevés par l'OMS sur la
santé de la reproduction en 2006 sont d'ordres socioéconomiques
et culturels.
L'importance de la consultation prénatale n'est plus
à démonter. Elle constitue le plus grand moyen dans la
prophylaxie des grossesses, l'absence à la CPN constitue un danger pour
les gestantes. Surtout celles qui présentent plus de deux facteurs de
risques.
La surveillance de la grossesse a pour but de prouver que la
femme évolue normalement ou anormale et surtout de prévenir les
complications de l'accouchement (SCHAMPHECURE, 1997).
RONNEY 1992), souligne que le manque de soins prénatals
est un facteur de risque car le soin prénatals sont non seulement des
soins dispensés systématiquement à toutes les femmes
enceintes mais aussi, servent au dépistage de la grossesse et des
différentes maladies pendant la grossesse jusqu'aux soins vitaux
intensifs.
L'OMS (2012), estime qu'il y a plus de deux cents millions des
femmes enceintes chaque année dans les pays en développement, et
que 585000 d'entre elles mènent de complications liées à
la grossesse.
Cependant, la plupart voient leur diagnostic vital
menacé soit par des complications dues à des anomalies dans
l'évolution de leurs grossesses soit par une pathologie
médico-chirurgicale ou soit encore par des accouchements dystociques.
La CPN présente plusieurs avantages pour la mère
et le couple mère et enfant. Malgré cela, 12% des femmes
enceintes ne fréquentent pas la CPN.
La méconnaissance des raisons de cette faible
proportion ne permet pas de développer des stratégies
adaptées, à même de venir à bout de ce
problème. C'est pourquoi, nous avons jugé nécessaire
d'entreprendre cette étude sur les déterminants de la faible
proportion des CPN1 vues au premier trimestre de grossesse au Centre
Hospitalier de Kingasani II.
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