Tableau n°12: Exécution des dépenses
courantes de quelques ministères et institutions (en millions de
CDF)
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2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
Moyenne
|
Education
|
1816,6
|
1724 ,4
|
1984,3
|
1042,2
|
9190,9
|
7852,9
|
28700,4
|
7473,1
|
Energie
|
488,5
|
585,0
|
541,4
|
14,9
|
76,4
|
201,2
|
812,9
|
388,6
|
Santé
|
5476,6
|
9029,8
|
9448,9
|
8500,5
|
2424,2
|
8762,8
|
14032,2
|
8239,3
|
Agriculture
|
1661,7
|
445,0
|
1100,8
|
913,3
|
489,8
|
4622,7
|
1658,9
|
1556,03
|
Présidence
|
28270,7
|
29279,8
|
32836,6
|
36716,6
|
92043,7
|
148742,8
|
148812,4
|
73814,7
|
Parlement
|
9466,8
|
12522,7
|
13577,7
|
33314,1
|
84373,8
|
110146,7
|
129889,8
|
56184,5
|
Primature
|
2827,7
|
7894,4
|
15606,2
|
21790,8
|
27879,9
|
34714,8
|
35948,6
|
20951,6
|
Source : Par nous,
sur base des rapports de la Banque Centrale du Congo et Ministère
des finances 2006-2012
Il ressort de ce tableau que
l'exécution des dépenses courantes du budget de 2006 à
2012 est en moyenne de 7473,1 millions de CDF pour l'éducation, 388,6
millions de CDF pour l'énergie, 8239,3 millions de CDF pour la
santé, 1556,03 millions de CDF pour agriculture, 73814,7 millions de CDF
pour l'éducation la Présidence, 56184,5 millions de CDF pour le
Parlement et 20951,6 millions de CDF pour la primature.
En effet, après la lecture de ce tableau, nous
observons que l'exécution du budget des dépenses courantes pour
les institutions (présidence, parlement et primature) est en
dépassement par rapport au budget prévu.
En première position vient la Présidence de la
République, suivi du parlement et de la primature. Cette situation
s'explique par le détournement des ressources affectées aux
autres postes. Par conséquent les autres postes qui ont vu leurs
allocations être exécutées en deçà de ce qui
a été prévu.
D'après l'Union Africaine, elle recommande à
tous les pays d'Afrique d'affecter le 10% de leurs budgets dans le secteur
socio-économique tels que la santé et l'éducation.
Somme toute, nous proposons que cette recommandation soit
prise en compte dans l'exécution du budget des dépenses courantes
en République Démocratique du Congo aux secteurs tels que la
santé pour lutter contre certaines maladies tropicales ( malaria,
typhoïde) et (VIH/SIDA), tandis que pour le secteur d'éducation
nationale, il permettra l'accès à l'éducation pour
tous.
Graphique n°3 :
Représentant la moyenne du Budget d'exécution des dépenses
courantes d'agriculture, d'énergie, d'éducation, de la
santé et des institutions de 2006 à 2012 (En millions de
CDF)

Tableau n°13: Comparaison
entre le budget des dépenses courantes et le budget des dépenses
en capital de 2006 à 2012 (en millions de CDF)
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
Budget de dépenses courantes
|
800920,0
|
1168019,6
|
1498437,2
|
1989294,5
|
2847984,7
|
447072,8
|
4427309,0
|
Budget de dépenses en capital
|
17600,0
|
65024,6
|
282978,0
|
1377318,5
|
2759532,9
|
2275599,3
|
2181862,2
|
Source : Par nous,
sur base des rapports de la Banque Centrale du Congo et Ministère
des Finances 2006-2012
Ce tableau nous révèle que de 2006 à 2012
les dépenses courantes sont supérieures à celles de
dépenses en capital. Cette situation s'explique par les grandes
affectations faites au budget de dépenses courantes au détriment
du budget de dépenses en capital.
En effet, la théorie d'éviction stipule que en
un seuil de dépenses publiques s'elles sont beaucoup engagées en
faveur des secteurs non productifs (ceux concourants aux missions
régaliennes de l'Etat) au détriment des dépenses en
capital, celles-ci ont un effet négatif sur l'ensemble de
l'économie nationale. Cependant, les dépenses en capital sont
celles d'investissements ayant un effet positif sur l'économie. Pour y
remédier, nous suggérons que les dépenses en capital soit
revue à la hausse.
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