A toi Seigneur notre Dieu, source de l'intelligence et
sagesse,
A ma grande famille MBENDI pour leur particulière
attention et encouragement,
A ma très chère Tante Pauline NKENDU et
José LUSAMBULU né VUNDA pour m'avoir ainsi permis mon orientation
et de m'avoir pris comme leur propre fils durant tant d'années, les
efforts consentis pour mon éducation qu'il trouve la place de choix dans
mon coeur,
A mon père ADAM VITA pour tant d'amour, affections,
prière et sacrifices fournis l'aboutissement heureux de ce modeste
travail,
A ma très chère maman DENIS MAVANDGALA
malgré de loin a voulu bien me protégé pendant tant de
mois et de me donner la vie, pour son attachement, conseil, encouragement ont
fait que je puisse arriver au bout de ce travail.
Wood MBENDI VITA
REMERCIEMENT
Ce travail de fin cycle constitue l'aboutissement de plusieurs
années et la concrétisation de l'intérêt que nous
avons pour l'étude sur la Politique d'octroi de crédit dans les
institutions de micro finance. Et sa réalisation n'aurait pu pas avoir
lieu sans concours et assistance de certaines personnes que avons le plaisir de
remercier dans les lignes qui suivent.
Nous remercions le Professeur MBANDZA MASSAMBA qui a voulu
bien dirigé notre travail,
Notre reconnaissance va en suite à l'Assistant TRISTANT
MANSESA qui trouve à travers ces écrits l'expression de notre
gratitude pour avoir guidé notre recherche scientifique,
A Monsieur MATONDO MACHA et ARON SIBU respectivement cadre de
la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu pour avoir permis a ce que notre recherche
puisse se passer dans la bonne condition et la disponibilité des
informations pour la réalisation de notre travail,
A mon Oncle paternel BINGONDA Franclin pour sa contribution
tant physique que financièrement à la matérialisation de
ce travail,
A tous nos amis, frères et soeurs et autres
condisciples de la promotion trouvent l'expression de notre
détermination, et particulièrement : Eureka MAKAYA,
Pélagie KALALA, Sephora SILUA, Miché LUSAMBULU, Merveille
LUSAMBULU, Gabby MALONGO, Geurte NDUNGA, Anicet MBALA
Wood MBENDI VITA
INTRODUCTION
0.1.
PROBLEMATIQUE
La micro finance joue un rôle important dans le
développement des économies en ce sens qu'au travers elle,
plusieurs ménages ; même les pauvres
bénéficient des ses services financiers qui donnent la
possibilité d'obtenir un crédit, la sécurisation de
l'épargne et la mise a disposition de moyens des paiements essentiel
pour réduire la vulnérabilité de ces populations face aux
aléas de la vie et pour permettre le développement d'un tissu des
petites entreprises privées. En effet, malgré cette avantage, la
plus part de la population vivent en marge du système bancaire
classique1(*)parce que les
plus grands demandeursde services sont ceux le plus deminues de leur moyen de
financement.
La micro finance facilite aussi l'accès à des
services financiers tel que l'épargne, le crédit et
l'assurance-crédit, ses services permettent aux ménages à
faibles revenus d'épargner en vue de dépenses importantes (la
scolarisation des enfants, mariage, etc.) d'accumuler des fonds pour un
investissement futur voir même l'absence de revenu à une certaine
période ; l'accès aux services d'épargne peut
protéger le petit entreprenariat en le rendant moins vulnérable
et leur offrant la possibilité d'être toujours performent dans
leurs activités qui va rendre le secteur économique moins faible
et favorise le changement.
Non seulement ça, la micro finance offre des
crédits de faible montant « micro crédit »
à des familles pauvres pour les aider à conduire des
activités productives au génératrices de revenus et,
permette aussi le développement.2(*)
Ainsi, elle est présentée comme la solution
àla pauvreté parce qu'elle offre des services et des produits aux
populations qui sont le plus grand demandeur des crédits bancaires.
Dans ces conditions, nous nous posons la question de savoir
quelle est la politique d'octroi des crédits qu'utilise COOPEC-CAMEC
Mbanza - Ngungu ?
0.2.
OBJECTIFS
Dans ce travail, l'objectif principal est de déterminer
la politique d'octroi de crédit utilisée par la micro finance
« CAMEC » Mbanza-Ngungu et il s'agira en suite
d'étudier les stratégies mises en oeuvre pour palier contre
lesproblèmesde non remboursement de crédit par le client.
0.3.
HYPOTHESE
Le problème évoqué ci-haut nous
amène à émettre l'hypothèsesuivante :
- La micro finance, la caisse d'Action mutuelle,
d'épargne et de
crédit « CAMEC » utilise une
politique d'octroi de crédit classique
qui permet aux ménages à faible revenus et aux
petits
entrepreneuriat de faire face à de nombreux
risques ;
0.4. CHOIX ET INTERET
DU SUJET
A l'issue de travail, nous voulons connaitre la politique
d'octroi des crédits dans une institution de micro finance cas de la
COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu ;Aussi de savoir la capacité
financière des demandeurs des crédits.
La connaissance de ces éléments nous permettrons
de monter des stratégies pouvant permettre et à la COOPEC-CAMEC
et aux clients de se retrouver ainsi renforcer leurs activités.
Ce travail va contribuer tant soit peu aux recherches sur la
micro finance.
0.5. DELIMITATION DE
L'ETUDE
La présente étude est effectuée au niveau
de caisse d'Action Mutuelle d'épargne et de crédit
« CAMEC » Mbanza-Ngungu. Dans le temps il couvre la
période de Février 2006 à nos jours.
0.6.
METHODOLOGIE
Pour bien mener cette étude, nous avons fait recours
à l'interview, la documentation, aux enquêtes par sondage et
l'observation. L'interview nous a facilité le dialogue sans
intermédiaire avec quelques responsables de service
concerné ;
La documentation nous a permis de consulter des ouvrages pour
avoir connaissance de différèrent études, ainsi que
l'observation participante.
La collecte des données étant une phase
clé de cette étude au travers d'un questionnaire d'enquête,
les éléments d'analyse ont été tirés des 50
membres détenteur de crédit dans la cité de Mbanza -
Ngungu.
Les membres constitutifs de l'échantillon ont
été tirés de manière systématique dans la
grappa constitutive de la population ciblée. Pratiquement le choix a
été porté sur un groupe des enseignants des écoles
secondaires, des fonctionnaires des établissements privé que
publique et les commerçants tous habitant cité de Mbanza -
Ngungu, la stratégie de collecte des données de l'enquête
était celle d'une interview dans leur milieu de travail respective.
0.7. DIVISION DU
TRAVAIL
Outre l'introduction, notre travail comprend trois
chapitre : la première partie porte sur la
généralité de micro finance, le deuxième consiste a
présentation de la CAMEC et la troisième parle de la politique
d'octroi de crédit par les IMF / CAMEC.
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITE SUR LA MICRO FINANCE
Dans ce chapitre, nous allons définir et essayer
d'exploiter les concepts qui nous aideront à mieux saisir le sens et
l'orientation que nous voulons bien donner à notre analyse.
SECTION 1. LA
MICROFINANCE
I.1.1. Définition
La micro finance est un secteur financier qui est a mis chemin
entre le secteur financier classique et secteur financier informel. Selon
certain recherche dans le monde, précisément en Afrique, la micro
finance se définit comme « la fourniture d'un ensemble de
produit financiers à ceux qui sont exclus du système financier
classique formel »
En outre, la micro finance se confond aussi avec le micro
crédit de sorte que elle désigne les dispositifs permettant
d'offrir des crédits de faible montant (« micro
crédit ») à des familles pauvres pour les aider
à conduire des activités productives ou
génératrices de revenus leur permettant ainsi de
développes leurs petites entreprises.3(*)
La micro finance se définit aussi comme une
activité qui offre à titre habituelle de service financier de
proximité.
I.1.2. Objectif de la micro
finance
La micro finance à pour objectif d'apporte divers
services financiers à des personnes physique au morales n'ayant
généralement pas accès au système bancaire
traditionnel.
I.1.3. Organisation
Juridique
Le secteur de micro finance est réglementée en
R.D.C. la Banque centrale du Congo, agissant conformément à
l'article 6 de la loi N°005/2002 du 7 Mai 2002 relative à la
constitution, à l'organisation et au fonctionnement de la Banque
Centrale du Congo « B.C.D.C » arrête des dispositions
réglementaires suivantes afférentes aux catégories des
IMF « Institution de micro finance ». Les IMF sont
reparties en trois catégories à savoir :
Ø Les caisses de Micro finance
Ce sont celles qui collectent l'épargne de leurs
membres pour
l'affecter à des opérations de
microcrédit à leurs profits
Ø Les sociétés des Micro finance
Ce sont celles qui collectent l'épargne du grand public
et lui
octroient des micros crédits.
Ø Les Entreprises de Micro finance
Ce sont celles qui accordent des micros crédits aux
tiers, elles
ne peuvent collecter l'épargne que s'y sont
autorisées à titre
accessoire par la banque centrale.
I.1.2. GENESE ET DEVELOPPEMENT
DE LA MICROFINANCE
I.1.2.1. Historique de Micro
finance dans le Monde.
Dans le passé, les pratiques visionnaires de certains
moines franciscains qui avaient fondé au XVe siècle
des Mont de pitié présentaient des orientations
communautaires.
Toujours en Europe, en 1849, un Bourgmestre Prussien Friedrich
WilhelnReiffeisen, fonde en Rhénanie la première
société coopératives d'Epargne aux populations
ouvrières pauvres et exclues des banques classiques. L'épargne
collectée permet de consentir des crédits à d'autres
clients.
Ces organismes sont dits mutualités. Le mutualisme y
compris financiers connait à partir de 1941, un développement
assez exceptionnel au pays basque Espagnol autour des coopératives de
Mondragôn. Mis à part, le cas de Mandratgôn, les organismes
et institutions qui se développèrent surcette base en Europe et
en Amérique du Nord, puis a près la seconde guerre mondiale dans
les pays du Sud se focalisent sur l'épargne et l'offrent peu de services
de crédit.
Dans les années 1970, avec la Gramen Bank, Muhamed
Yurus4(*) développe
la micro crédit au Bangladesh, ouvre la voie à de nombreuses
autres expériences menées dans le monde entier.
Des institutions sont crée pour fournir aux pauvres des
moyens de créer leur gagne-pain et les outils pour gérer le
risque a associé, c'est-à-dire les services financiers normaux
qui sont proposés aux catégories plus riches dans les pays
où les densités de population sont plus faible, il est beaucoup
plus problématique de réunir les conditions de
rentabilités pour crée des services et commerces de
proximité. Il n'en pêche que la Grameen a démontré
que non seulement les pauvres remboursent leur crédits, mais qu'ils
peuvent payer des intérêts élevés et que
l'institution peut donc couvrir ses propres coûts.
A la fin des années 1980, les initiatives se
multiplient en Amérique latine, des institutions accordant des
crédits en milieu urbain commencent à couvrir leur frais sans
subvention.
L'ONG bolivienne PRODEM créée en 1986
décide de « Filialiser » ses activités de
micro finance sous forme de banque en créant la Bancosolariosa SA, plus
connue sous le nom de Bancosol. C'est émergence d'une
« Industrie de la micro finance ».
Beaucoup de progrès ont été
effectués, mais tous les problèmes n'ont pas été
résolus et la grande majorité de la population qui gagne moins
d'un euro par jours, spécialement dans les zones rurales, ne
bénéficie toujours d'aucun accès au secteur financier
normal. Le secteur de la micro finance a connu une croissance
régulière jusqu'à atteindre en 2007, 25 Milliards de
dollars pour l'ensemble des crédits relavant de la micro finance.
Il en faudrait dix fois plus pour fournir aux populations
pauvres le capital dont elles ont besoin. Le secteur de la micro finance a
connu une forte croissance, au point qu'on a pu se demander s'il n'y avait pas
un risque à laisser filer autan de capitaux vers un secteur qui
n'était forcement géré correctement.5(*)
Tout àcommencé en février 1997, lors de
premier sommet mondial du micro_ crédit à Washington sous le
patronage du Président Bill Clinton, 137 pays membres d'organisation non
gouvernementales (ONG), chefs d'entreprise, représentants d'institution
internationales ou de gouvernement, qui ont décidé d'appuyer les
initiatives locales en matière de micro crédit et de toucher de
cette façon cents millions de familles les plus pauvres de la terre
d'ici 2005. On comptait alors moins de huit millions de personnes
concernées.6(*)
Elles étaient quatorze millions en 2000, elles seraient
de soixante millions en 2005, Aujourd'hui les objectifs fixés ne sont
pas vraiment atteint, ils sont néanmoins repris par l'ONU qui
àdécidé de faire l'année 2005 l'année du
micro crédit.
Ces objectifs ne reçoivent pas seulement une dimension
politique, ils sont en même temps étendus, et de deux
façons d'une part, c'est six cent millions de personnes que l'on
voudrait toucher d'ici 2015. Cela rejoint les objectifs de développement
pour le millénaire qui consistent notamment à réduire de
moitie à cette date, la population estimée
précisément à 1,2 milliard dont le revenu est inferieur
à un dollar par jour et qui souffre de la faim. D'autre part, il ne
s'agit plus seulement cette fois de prêter un peu d'argent aux pauvres
pour les faire sortir du cercle vicieux de la pauvreté, il s'agit de
construire « un système financier ouvert à
tous » en permettant à ceux qui sont aujourd'hui exclus
synonymes d'intégration et de modernité.
I.1.2.2. Historique de micro
finance dans les pays Africains
Dans les pays Africains, la micro finance est parvenue au de
but des années 80 sous sa forme moderne, ces premières
expérimentations remontent au début des années 70 au
Bangladesh7(*)mais en
relatés les pratique de la micro finance en Afrique sont encore plus
anciennes, surtout celle qui relèvent de la collecte de la petite
épargne.
Dans des pays comme le Burkina Faso, le Togo ou le Cameroun
par exemple, les premières coopératives d'épargne et de
crédit ont vu le jour au cours des années 60.
Selon le professeur Hans Dieter Seibel de l'institution de
sociologie et centre de recherche en Développement de
l'université de calogne en Allemagne ; l'institution date, et
qui remonte au moins au XVe siècle. C'est à cette époque
qu'elle est arrivée au caraïbes avec les esclaves Yoruba.
Quelque terme désignant la micro finance dans
les pays Africains.
« Esusu » est la pratique qu'il
décrit, existent encore aujourd'hui. On parle ainsi de l'
« esu » aux Bahamas, du « Susu »
à tabago ou encore du « sou » à Trinidad chez
les Yoruba du Nigeria, aujourd'hui, il est difficile de trouver un adulte qui
ne soit pas membre d'au moins un « esusu ». En Ethiopie
« ekub »
I.1.2.3. La micro finance en
République Démocratique du Congo
Il est généralement reconnu que l'histoire de la
micro finance en République Démocratique du Congo se subdivise en
trois périodes, à savoir :
· De la période coloniale à 1970
· De 1970 à 1990
· De 1990 à nos jours
1ODe la période coloniale à
1970
Par le décret du Mars 1956, le législateur a
organisé la création et le fonctionnement des
« sociétés coopératives
indigènes » dont l'objet social était de promouvoir,
par la mise en oeuvre des principes de la coopération les
intérêts économiques et sociaux de leurs membres
exclusivement.
Toutes les sociétés de type coopératif y
compris les coopératives d'épargne et de crédit ou COOPEC,
étaient assujetties à cette loi et placées sous la tutelle
du Gouvernement de province.
2ODe la période coloniale à
1970
Par le décret du Mars 1956, le législateur a
organisé la relation et la fonctionnement des
« sociétés coopératives
indigènes » dont l'objet social était de promouvoir,
par la mise en oeuvre des principes de la coopération les
intérêts économiques et sociaux de leurs membres
exclusivement.
Toutes les sociétés de type coopératif y
compris les coopératives d'épargne et de crédit ou COOPEC,
étaient assujetties à cette loi et placées sous la tutelle
du Gouvernementale province. De cette période, aucune structure
financière de proximité formelle d'initiative privée n'a
été agréée. Par conte, le pouvoir colonial à
crée la caisse d'épargne du Congo (CADECO), institution de droit
public, afin de collecter les petites épargnes.
Après l'indépendance, en 1969
précisément, la première COOPEC Congolaise, « la
caisse populaire coopérative » fut crée à
Mbuji-Mayi (Province du Kassaï Oriental) mais son expérience ne
fût pas concluante faute des cadres compétents.
3ODe 1970 à 1990
Cette période est caractérisée par
l'émergence des coopératives d'épargne et de crédit
(COOPEC), en raison notamment de l'accessibilité des services offerts
aux membres et de leur implantation dans les milieux les plus reculés
d'un pays dépourvus de banques. Toute fois, faute d'un pays cadre
légal Spécifique, ces dernières continueront à se
conformer aux dispositions du décret de 1956 et de ce fait seront
désormais placées sous la tutelle du Ministère du
développement Rural.
Le mouvement coopératif congolais se développa
donc autour de trois foyers principaux, notamment Bansakusu (Equateur) en 1970,
Bukavu (Kivu) et Kinshasa en 1971 avec la création du réseau
« Fédération des caisses populaires de crédit
LUMAS/CBCO »
Dès ce moment, le mouvement s'est répandu
surtout le territoire national et plus sensiblement à Kinshasa, dans la
province du Bas-Congo, du Bandundu et du Kivu.
La structure des COOPEC Congolaises est
Caractérisée par une organisation à trois niveaux
secondaires (centrale) et le niveau tertiaire (union au
Fédération). Les COOPEC se chargent de la mobilisation et de
l'octroi des crédits aux membres.
Les centrales regroupent plusieurs COOPEC dont elles assurent
entre autres la cohésion. L'union a plusieurs missions dont celle de
représentation et de coordination des activités du
réseau, en 1987, les coopératives détenaient
l'équivalent de 7% de l'épargne du secteur bancaire. Elles
étaient pour la plupart affiliées à des centrales
provinciales regroupées à leur tour au niveau national en une
union des coopératives centrale d'Epargne et de crédit
`UCCEC », en 1989, L'UCCEC supervisait cinq réseaux
provinciaux totalisant 145 coopératives primaire, 274, 389 membres et
4,9 millions de dollars américains d'épargne
(Le bughe M. et al, 2003).
4ODe 1990 à nos jours
Depuis 1991, le contexte socio-économique et politique
difficile caractérisé notamment par les pillages,
l'hyper-inflation, la prise des mesures monétaires incohérentes
et l'instabilité politique, a contribué à fragiliser le
système financier en République Démocratique du Congo et
particulièrement les COOPEC. Ainsi, les coopératives ont perdu,
entre 1991 et 1993, près de 80% de leur clientèle et 66% des
fonds places dans les banques de dépôt, justifiant ainsi le climat
de méfiance des membres envers ce mouvement.
Aujourd'hui, la plupart des COOPEC se sont regroupés
en 15 centrales et ont adhéré à des structures
faitières de 3e niveau, à savoir l'union des
coopératives centrales d'Epargne et de crédit (UCCEC) et la
confédération nationale des coopératives d'Epargne et de
crédit ( CONACEC).
Les institutions de micro finance autres que les COOPEC se
sont développées en République Démocratique du
Congo dans les années 1990, dans le secteur informel. Elles sont
l'oeuvre, dans la quasi majorité des cas initiatives locales de
développement. Situation actuelle de la micro finance en RDC8(*)
Section 2. LES INSTITUTIONS
DE MICRO FINANCE
I.2.1. Définition
En termes simples, une institution de micro finance
« IMF » est une organisation qui offre des services
financiers à des personnes à faibles revenus qui n'ont pas
accès ou difficilement accès au secteur financier formel (banque
classiques).
Au sein du secteur, le terme Institution de micro finance
renvoie aujourd'hui à une grande variété d'organisations,
diverses par leur statut juridique (ONG, association,
mutuelle/coopérative d'épargne et de crédit,
société anonyme, banque, établissement financier etc.).
Selon les pays, ces institutions sont réglementées au non,
supervisées au non par les autorités monétaires ou
d'autres entités, peuvent au ne peuvent pas collecter l'épargne
de leur clientèle et celle du grand public.
L'image que l'on se fait le plus souvent d'une IMF est celle
d'un ONG « financière », une organisation totalement
et presque exclusivement dédiée à l'offre de services
financiers de proximité qui vise à assurer l'auto- promotion
économique et sociale des populations à faibles revenus.
I.2.2. Mission Social des
IMF
Les institutions de micro finance ont été
crée pour fournir de service financier à de population rurale on
entraide n'ayant pas accès ou service de banque commerciale.
La mission social d'une IMF est de :
v Mettre des services financiers à la portée de
personne pauvre de finance de micro entreprise ce qui a pour effet de favoriser
la création d'emploi ;
v Apporter à ses clients formation et conseil pour
qu'ils soient en mesure de gérer la micro-entreprise.
En contre, leur mission sociale est de fournir les servites
financiers de façon abondante à un nombre important des personnes
à faible revenu à fin de les aider à améliorer
leurs conditions de vie.
v De proposer de produit adapter en mode de vie de
clientèle.
I.2.3. Formes d'institution de
micro finance
Nombreuses formes d'organisations sont actives en micro
finance, de tailles très diverses, elles peuvent être à but
lucratif au non lucratif, réglementées ou non, autorisées
au non, a collecter l'épargne, un grand nombre d'IMF ont débute
comme des organisations à but non lucratif, sous forme d'ONG, de
coopératives de crédit ou de d'ONG, de coopératives de
crédit ou de banque publique. Aujourd'hui un nombre croissant d'IMF sont
des sociétés réglementées à but lucratif,
notamment parce qu'il s'agit d'une condition pour être autorisé
à collecter l'épargne. ONG, coopérative ou mutuelle de
crédit, banque, institution financière non bancaire sont autant
de statut possibles pour les IMF
I.2.4. Les clients de micro
finance.
Le client type des services de micro finance est une personne
dont les revenus sont faible, et qui n'a pas accès aux institutions
financières formelles faute de pouvoir remplir les conditions (documents
d'identité, garanties, dépôt minimum etc.)
Il mène généralement une petite
activité génératrice de revenus dans le cadre d'une petite
entreprise familiale dans les zones rurales, ce sont de petits paysans ou des
personnes possédant une petite activité de transformation
alimentaire ou un petit commerce. Dans les zones urbaines, la clientèle
est plus diversifiée : petits commerçants, prestataires de
services, artisans, vendeurs de rue etc.
Section 3. LES COOPERATIVES
D'EPARGNE ET DE CREDIT
I.3.1. Définition
Les coopératives d'épargne et de crédit
sont des maisons d'épargne privées et agrées par la BCC,
elles sont de groupement de personne à capital variable, doté de
la personnalité et entraide mutuelle et ayant principalement pour
objectif de collecter de ses membres et de leur consentir de crédit.
Il s'agit du mouvement le plus structure et le plus
développé d'intermédiation financière
participatives, une coopérative d'épargne et de crédit est
une institution financière démocratique et à but non
lucratif. Elle est organisée et contrôlée par ses membres
qui s'associent pour regrouper leur épargne et faire mutuellement de
prêt à de taux raisonnable.
L'objet des COOPEC est d'abord de développé le
sens de l'épargne ou niveau des membres notamment par un effort
permanent d'éducation et de taux d'intérêt attractif.
Il est ensuite de sécuriser cette épargne par
une bonne organisation et une gestion prudente de placements et de
crédit. Il est aussi de favoriser l'accès à un coût
raisonnable à certaine terme de crédit et autre services
financières adaptés.
I.3.2. La caisse d'Epargne
Selon Thomas SOAVET, la caisse d'épargne est un
établissement financier d'utilité publique dont la fonction
essentielle est d'après les stations de recevoir et de faire fructifier
les sommes qui leurs sont confiées.
En résumé, nous pouvons définir la caisse
d'épargne comme étant un organisme doté d'une certaine
autonomie financière avec affectation des ressources propres qu'elle
gère sous un contrôle plus au moins étendu du pouvoir
public1(*)0.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DE LA COOPEC - CAMEC
Dans ce Chapitre, il sera question de présenter la
COOPEC CAMEC Mbanza - Ngungu qui est notre champ d'investigation
Section 1. SIGNIFICATION DE
LA COOPEC CAMEC
II.1.1. Définition et
typologie
COOPEC : Coopérative d'Epargne et de
Crédit ;
CAMEC : Caisse d'action mutuelle, d'Epargne et de
Crédit
II.1.2. Historique
En 1981, les enseignants et les chefs d'Etablissement
scolaires de la C.B.C. (Communauté Baptiste du Fleuve Congo) dans la
province du Bas-Congo avaient organisé sous la direction de leur
Coordinateur, Monsieur Robert NSUMBU BADIKA, une excursion à Moanda
(cote de l'océan Atlantique). Ainsi, ils avaient cotisé de
l'argent (19.500 Zaïre à l'époque) pour le voyage. Mais, le
projet avait échoué suite à la pénurie de carburant
qui sévit à cette époque. Au lieu que l'argent soit
remboursé, les enseignants décidèrent de constituer une
caisse commune « Caisse d'Excursion ».
Trois ans plus tard c'est-à-dire en 1984, suite aux
accidents successifs qui avaient couté la vie à plusieurs
enseignants, les chefs d'Etablissement scolaire décidèrent de
nouveau créer la Mutualité du Personnel Enseignant,
« M.P.E » en sigle.
Enfin, en 1987, les mêmes chefs d'Etablissement mus par
le souci de s'entraider plus efficacement et d'autant plus les Banques ne
prêtent aux riches ils créèrent avec l'appui de l'APRODEC
(Association pour la Promotion du Développement Endogène et de
crédit des Communautés de base), la caisse d'Action Mutuelle
d'Epargne et de Crédit, « CAMEC » en sigle.
La COOPEC CAMEC Mbanza - Ngungu est l'une des
Coopérative du réseau CAMEC créer à l'initiative de
Monsieur Robert NSUMBU BADIKA en 1991, dont le siège est sur l'avenue
NZEZA no 25, à Mbanza - Ngungu, District des Cataractes, la
COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu a vu le jour le 02 février 1997, son
capital est constitué des parts sociales des membres. Au
démarrage cité ci-haut, la part sociale valait 50.000NZ. De nos
jours la part sociale s'élève à 1000FC.
La COOPEC - CAMEC Mbanza - Ngungu est agrée par la
Banque Centrale du Congo, relative à l'activité et au
contrôle des établissements des crédits. Sa reconnaissance
juridique date 20 avril 1990.
II.1.3. Constitution
La coopérative d'Epargne et de crédit de la
CAMEC / Mbanza - Ngungu est constituée conformément aux prescrit
de la loi 002 du 02 Février 2002, l'arrêté Régional
n? 004/90 du Gouverneur du Bas - Congo et l'agrément de la Banque
Centrale du Congo D10068 du 17 Aout 2005, il est un groupement de personnes
physique et morale et fondé sur les principe d'unité, de
solidarité et d'entraide mutuelle.
II.1.4. Zone d'intervention
La Zone d'intervention de la « COOPEC CAMEC /
Mbanza - Ngungu » s'entend dans les limites administratives de la
cité de Mbanza - Ngungu. Elle peut être élargie à
d'autres parties de la République Démocratique du Congo sur
décision de l'Assemblée Générale et après
approbation de la Banque Centrale du Congo.
II.1.5. Dénomination
La Coopérative adopte la dénomination
« Coopérative d'Epargne et de Crédit, caisse d'Action
Mutuelle d'Epargne et de Crédit « COOPEC CAMEC - MBANZA -
NGUNGU »
II.1.6. Siege social
Le siège social de la COOPEC CAMEC est établi
à Mbanza - Ngungu, sur l'avenue NZEZA n°25, Quartier NGUNGU,
Territoire de Mbanza - Ngungu, Province du Bas - Congo. Il peut être
transféré en tout autre lieu dans son aire d'action sur
proposition du conseil d'Administration et après approbation de la
Banque Centrale.
II.1.7. Objet social
La COOPEC CAMEC a pour objet social de :
1. Collecter l'épargne de ses membres, sous toutes ses
formes ;
2. Consentir des crédits à ses membres en suit
la politique adopté en
Assemblée Générale,
3. Lutter contre la pauvreté
II.1.8. Condition
d'adhésion, d'accès au crédit et modalité de
Remboursement
II.1.8.1. Condition
d'adhésion
Peut être membre de la COOPEC CAMEC, toute personne
physique ou morale capable de contracter et qui :
· Souscrit et libéré 6 000 FC comme
part social ;
· Signé une demande d'Adhésion ;
· S'engagé à respecter les statuts et les
règlements intérieur de la
COOPEC CAMEC :
· S'acquitter du droit d'Adhésion ;
La qualité de membre est constatée par
l'inscription au registre des membres tenu au siège social de COOPEC
CAMEC sur instruction du conseil d'Administration.
II.1.8.2. Accès au
crédit de COOPEC -CAMEC
La COOPEC - CAMEC octroi des crédits à ses
clients pour une durée minimum de mois, le remboursement de
crédit est mensuel en raison de 1/6 par mois à 4% mensuel du
capital détenu, si le Montan octroyé est inferieur à 1000$
et à 4% s'il est supérieur à 1000$.
Pour accès à un crédit de la COOPEC
CAMEC, il y a plusieurs modalités entre autre :
· Etre membre ;
· Avoir dans son compte 20% du montant
sollicité ;
· Prouver la rentabilité du projet à
financer ;
· Présenter des garanties sures.
Actuellement le montant du crédit accordé par la
COOPEC CAMEC s'élève entre 10 $ à 5 000 $ pour le
crédit en dollars ou leur équivalent en franc Congolais.
II.1.8.3. Modalité de
remboursement
Les échéances doivent être mensuelles ou
exceptionnellement bimensuelles. Toute autre dérogation est
subordonnée à l'autorisation préalable du chiffre
d'Affaire de la COOPEC.
II.1.9. Catégorie des
membres
La COOPEC - CAMEC compte deux catégories des membres
à savoir :
· Les membres effectifs ;
· Les membres auxiliaires.
Est membre effectif, toute personne physique à la
morale ayant rempli les conditions définis dans le présent
statut. Le membre fondateur est de droit membre effectif.
Est membre auxiliaire, toute personne physique ou morale
autorisée par le conseil d'administration qui ne remplit pas les
conditions prévues par l'article 7.(1)Sous réserve des
dispositions du présent article, les dispositions du statut relatives
aux membres sont applicables aux membres auxiliaires. Ce dernier peut assister
aux Assemblée Générales mais il n'a pas le droit au vote,
Il n'est éligible à aucune fonction au sein de la COOPEC
CAMEC.
Le membre auxiliaire a accès aux services de la COOPEC
CAMEC selon la modalité prévus par le Règlement
Intérieur
Section 2. CAPITAL
SOCIAL
Le capital social est constitué des sociales
apportées par les adhérant, la valeur nominale d'une part social
est fixée par le conseil d'Administration et adoptée par les
membres au cours de l'Assemblée emblée Générale, et
est libéré en numéraire.
Les parts doivent être intégralement
libérés. Elles sont nominatives, non négociables et
saisissables. En cas de perte de la qualité de membre, la COOPEC CAMEC
rembourse les parts sociales suivant la valeur comptable issue du bilan et des
comptes exploitation et selon de priorité par le règlement
intérieur de la COOPEC CAMEC / Mbanza - Ngungu.
Les parts sociales ne sont cessibles qu'entre membre
approbation du conseil d'administration. Elles peuvent être
rengrenées dans les limites fixées par l'Assemblée
Générale1(*)1.
II.2.1.Les ressources
financières de la COOPEC -CAMEC
Les ressource Financières de la COOPEC CAMEC
proviennent des :
1. Droit d'adhésion ou parts sociale ;
2. Cotisation et souscription des membres ;
3. Dons, legs et subvention de l'Etat ou d'une autre
institution
nationale ou internationale ;
4. Intérêt sur les micros crédit
consentis ;
5. Recette provient de toute activité
génératrice de recette ou de
revenu organisé par la COOPEC CAMEC autre que la
collecte de
l'Epargne ou l'octroi de crédit mais dont l'importance
demeure
limitée par rapport à l'ensemble des
activités principales et qui
n'estpas réputée constituer l'exploitation d'un
commerce ou d'un
rayon de profit.
II.2.2. Service et produit de COOPEC-
CAMEC
La COOPEC CAMEC possède de service suivant :
· Epargne ;
· Tontine ;
· Crédit.
A) Produits de l'Epargne
· Epargne à vue ; c'est le dépôt
de fons a vue et montant peut être restituable n'importe quel jours et
à tout moment. (jours ouvrables). Les dépôts peuvent
être accompagnés des retraits immédiatement.
· Epargne à la carte (épargne
tontine) ;
C'est l'épargne qui se fait en rapport avec la carte
auprès des collectes ; chaque jour ouvrable.
B) Produits de Crédit
· Crédit Ordinaire ;
· Crédit Salaire ;
· Crédit Maman CAMEC ;
· Crédit Epargne et éducation +
v Crédit Ordinaire
Ce type de crédit est accédé à
tout membre physique ou moral qui en fait la demande et qui remplit les
conditions requises.
c.à.d.
· Etre majeur ;
· Avoir au moins trois moins d'ancienneté
· Etre membre actif.
Néanmoins, pour les projets identifiés bancables
par les agents de crédit, cette disposition n'est pas d'application
rigoureuse.
· Prouver la rentabilité de l'activité
à financer ;
· Avoir 20% du montant sollicité comme
« épargne nantie ;
· Durée : 6 moins au maximum.
v Crédit salaire
Ce produit de crédit est proposé au travailleur
de l'entreprise située dans la zone d'action de la COOPEC CAMEC et dont
le salaire est régulier. Pour ce faire, un protocole d'accord est
signé entre l'employeur et la COOPEC.
v Crédit Maman CAMEC : le Crédit Maman
CAMEC est destiné aux femmes membres de la COOPEC qui se
présentent en groupes de cinq. Au moment de la libération du
crédit, chaque maman se porte garante du montant reçu, ce
crédit est la caution solidaire.
v Crédit Tontine :
Ce type de crédit est proposé aux membres, qui
ont souscrit à l'épargne Tontine. Il est décaissé
au guichet de la COOPEC CAMEC et le remboursement s'effectue à partir
des cotisations journalières.
v Crédit Agricole
Il est accordé aux membres regroupés dans des
associations paysannes bien structurés et ayant une existence
légale. Il peut accorder collectivement au groupe.
C) Crédit épargne et éducation
+
Ce crédit est destiné aux hommes et aux femmes
membres d'un groupe solidaire, ayant une AGR.
Taille initiale du Prêt
· La taille du prêt initial varie entre 20 000
et 50 000 FC par
· emprunteur
· Prêt suivant est augmenté du 20% du
prêt précédant
Condition Générales
· La communauté doit se trouver par une zone
économiquement activé ;
· Les activités préposées par les
emprunteurs sont reconnuescomme des activités rentables.
II.2.3. Tableau indiquant le
taux, commission et produit de la COOPEC-
CAMEC Mbanza -
Ngungu
Tableau 1. Indiquant le produit, les taux
d'intérêt ainsi que la commission
Type de Produit
|
Type d'Intérêt
|
Commission
|
Crédit Ordinaire en FC
|
6%
|
2%
|
Crédit Salaire
|
6%
|
1.5%
|
Crédit Tontine
|
5%
|
0%
|
Crédit Maman CAMEC
|
5%
|
1%
|
CEE +
|
3%
|
0%
|
Source : Administration COOPEC CAMEC
Tableau 2.Indiquant l'épargne les taux
d'intérêt ainsi que la commission
Epargne
|
Taux d'intérêt
|
Commission
|
Crédit Ordinaire en FC
|
5%
|
2%
|
Crédit Tontine
|
20%
|
12%
|
|
|
|
Source : Administration COOPEC CAMEC
Tableau 3.Indiquant le crédit en dollars les taux
d'intérêt ainsi que la commission
Crédit en Dollars
|
taux
|
commission
|
Crédit Ordinaire en $
|
5%
|
2%
|
Crédit salaire en $
|
5%
|
1.5%
|
Source : Administration COOPEC CAMEC
II.2.4.Variation au capital
social
Le capital social peut augmenter avec l'adhésion des
nouveaux membres, émission de nouvelles parts ou l'augmentation de leur
valeur nominale.
Peut être diminué par suite de démission,
de décès ou d'exclusion de membre, du retrait ou de la
dissolution d'une personne morale.
Section 3. ORGANES
La COOPEC CAMEC comprend cinq organes, à savoir :
1. L'assemblée Général ;
2. Le conseil d'administration ;
3. Le conseil de surveillance ;
4. La commission de crédit ;
5. La Direction.
II.3.1. L'assemblée
générale
L'assemblée Générale est l'instance
suprême de la COOPEC CAMEC, Elle est constituée de l'ensemble des
membres à cette fin.
Il est prévu deux sortes d'assemblée
Générale :
· L'assemblée Générale ordinaire qui
se tient une fois l'an, dans les trois mois qui suivent la clôture de
chaque exercice sociale. Elle est convoquée par le président du
conseil d'Administration ;
· L'Assemblée Générale
Extraordinaire qui peut être convoquée sur demande du conseil
d'Administration, du conseil de surveillance, du 1/3 des membres de
l'assemblée générale, du conseil de la COOPEC CAMEC
à laquelle la COOPEC CAMEC est affilée ou de la Banque Centrale
du Congo.
Ii.3.1.1.
Attribution
Sans préjudice des dispositions de l'article 30 de la
loi n° 002/2002 DU 02 Février 2002 portant dispositions applicable
aux Coopératives d'Epargne et (de crédit,
L'Assemblée Générale est changée
de :
· Orienter la politique interne et externe de la COOPEC
CAMEC ;
· Prendre connaissance du rapport annuel du conseil
d'administrationet du conseil de surveillance ;
· Nommer les commissaires aux compte ;
· Donner mandats au conseil d'étudier les
possibilités de créer
Desnouvelles agences ;
· Déterminer les critères et les
modalités d'élection des
membres du CA et des membres des autres organes ;
· Décider de l'affiliation ou
désaffiliation à une COOPEC CAMEC ;
· Prendre toute décision sur la bonne marche de la
COOPEC
CAMEC sur proposition du conseil d'Administration.
II.3.2. Conseil
d'administration
Le conseil d'Administration est composé de cinq
Administrateur minimum. Toutefois, un nombre impair plus élevé,
sans être supérieurs à 9 Administrateurs, peut être
prévu. Il se réunit dans les formes prévues par la loi
n° 002/2002 du 02/02/2002 pendant de positions applicables aux
coopératives d'Epargne et crédit. Il est constitué des
personnes détenant une expérience dans le domaine bancaire ou
financier et dans celui de la Gouvernance de l'entreprise. Chaque organe est
indépendant, nul ne peut assurer deux fonctions dans chacune
d'organe.
II.3.3. Conseil de
surveillance
1. Le conseil de surveillance se compose de trois membres
élus par l'Assemblée Générale parmi les membres de
la COOPEC CAMEC.
2. L'exercice de cette fonction est incompatible avec celle de
membre du conseil d'Administration, de la commission de crédit et de la
gérance.
II.3.4. Commission de
crédit
La commission de crédit est composée de trois
membres élus par l'Assemblée Générale parmi les
membres de la COOPEC CAMEC. Ils doivent bénéficier d'une
formation adaptée. Cette commission se réunit deux fois par
moins, le gérant assiste, avec voix consultative, aux réunions,
la majorité des membres constitue le quorum de la commission.
II.3.5. La direction ou
gérance
La direction est composée d'une seule personne
recrutée par le conseil d'administration.
N.B. : la Direction est chargée de la Gestion
courante de la COOPEC CAMEC et de l'information du conseil d'Administration.
Elle est responsable de la surveillance des différentes lignes
d'activités de la COOPEC CAMEC.
II.3.6. Organigramme de la
COOPEC CAMEC
Figure 1. Organigramme de la COOPEC CAMEC
Assemblée
Générale
Conseil d'Administration
Conseil de Surveillance
Commission de Crédit
Direction
Audit et Contrôle interne
Chef de Crédit
Secrétaire
Chef Epargne et superviseur tontine
Agents Crédit
Comptabilité
Trésorerie
Guichets
Collecteurs Epargnes
Personnel de soutien
Source : COOPEC - CAMEC / Mbanza - Ngungu
CHAPITRE
TROISIEME :
LA POLITIQUE D'OCTROI DE CREDIT A LA COOPEC-CAMEC
ce dernier chapitre de notre travail, est consacré
à la présentation de la population cible, à l'Analyse des
données d'enquête, puis la politique d'octroi de crédit,
revenu et remboursement de crédit dans le second section et l'Epargne et
Corrélation entre quelque variable.
Section 1. PRESENTATION DE
LA POPULATION CIBLE ET ANALYSE DES
DONNEES D'ENQUETE
Avant d'analyser les rubriques de notre questionnaire, il sied
de rappeler la méthodologie utilisée.
III.1.1. Méthodologie de
l'enquête
III.1.1.1. Taille de
l'échantillon
Dans cette population mère, nous avons tiré un
échantillon représentatif au près de qui nous avons
collecté les données analysées pour arriver à
extrapoler le comportement de l'échantillon sur toute la cité de
Mbanza - Ngungu.
L'éventail qui a fait l'objet de ce travail comprend
cinquante (50) membres sélectionnés dans la cité de Mbanza
- Ngungu.
Et faute de non connaissance des identités de membre,
il a été très difficile pour nous d'atteindre et de bien
enquêté le membre surtout d'avoir les informations sûr et
précis.
III.1.1.2. Méthode
d'administration des questionnaires
L'enregistrement des données qui sont
présentées s'est fait de manière indirecte et directe,
indirecte c'est - à - dire que nous avons remplis le questionnaire en
lieu et place de l'enquêté, directe c'est - à - dire
l'enquêté a rependu seul le questionnaire.
III.1.1.3. Difficulté
rencontré
- Faute de manque de liste ou contacte exacte de membre de la
COOPEC CAMEC Mbanza - Ngungu, ne nous a pas permis
d'atteindre facilement l'enquêté ;
- Problème de temps ;
- Certain enquêté ont peur de livré les
informations pour raison
sécuritaire, par manque de connaissance parfaite de
service
organiser par la CAMEC...
III.1.1.4. Contenu du
questionnaire
Trois grandes parties constituent le noeud de ce questionnaire
à
savoir :
· Caractéristique de l'enquêté
· Information sur le crédit
· Information sur l'épargne
III.1.2. Analyse des
données d'enquête
III.1.2.1.
Caractéristique des enquêtés
a) Sexe
Nous présentons le tableau ci-dessous la
répartition selon le sexe
Tableau no04 Répartition
selon le sexe
sexe
|
effectif
|
fréquence
|
Masculin
Féminin
total
|
37
13
50
|
74,0
26,0
100,0
|
Source : Donné de l'enquête
Le tableau ci - dessous indique que sur 50 échantillons
de membre, 74 %
de détenteur de crédit sont des hommes et 26%
sont des femmes.
Ce résultat est ainsi tout simplement par ce que la
plupart des femmes ont
une réticence vis - à - vis de crédit.
b) Le niveau d'instruction
Nous présentons dans le tableau ci - après la
distribution des enquêtés selon le niveau d'instruction.
Tableau no 05 Répartition selon le niveau
d'instruction
Niveau d'instruction
|
effectif
|
fréquence
|
Primaire
secondaire
universitaire
total
|
6
23
21
50
|
12,0
46,0
42,0
100,0
|
Source : donné de l'enquête
Il ressort du tableau ci - dessus que 46% de membre on fait
secondaire, 42% ont fait les études supérieurs et universitaires,
en fin 12% ont fait les post primaires.
Ainsi, la plupart des demandeurs de crédit ont au moins
un baccalauréat.
c) Situation matrimonial
Le tableau ci - après donne la situation matrimoniale
de membre qui est
aussi non négligeable pour l'obtention de
crédit.
Tableau no 06 Répartition selon la situation
matrimonial
Etat matrimonial
|
effectif
|
fréquence
|
célibataire
marié
divorcé
total
|
11
38
1
50
|
22,0
76,0
2,0
100,0
|
Source : Donné de l'enquête
Le tableau ci-dessous indique que 76% de demandeur de
crédit sont
mariés, 22% sont de célibataires et 2% sont de
divorcés.
Cela stipule que les mariés ont un pourcentage
très élevé probablementà
cause du poids de la famille
d) Profession de membre
Nous présentons dans le tableau ci - dessous la
répartition de la population
enquêtée selon la profession.
Tableau no 07Profession de membre
profession
|
effectif
|
fréquence
|
Fonctionnaire
Employé du secteur public
Employé du secteur privé
Commerçant
Artisanat
autres
total
|
9
18
2
10
8
3
50
|
18,0
36,0
4,0
20,0
16,0
6,0
100,0
|
Source : Donné de l'enquête
Ce tableau implique que 36%sont dans le secteur public, 20%
sont des commerçants,18% de membre sont des fonctionnaires,16% sont dans
le secteur artisanal, 6% des membres sont dans les autres secteurs
d'activités et enfin 4% sont employé du secteur privé
Mais il faudra signaler que la plus part des membres
détenteur de crédit ont des activités secondaires qui
leurs permettent de remboursé facilement le crédit tel que 39%
ont comme activité secondaire artisanat, 22% commerce et 19% des autres
secteurs.
Section 2. Politique
d'octroi de crédit, le revenu et le remboursement de
Crédit
a) Le revenu mensuel
Le tableau ci - après montre la répartition de
membre en fonction de leur
revenu.
Tableau no 08 Revenu mensuel
Revenu mensuel
|
effectif
|
fréquence
|
Moins de 50$
50$ - 100$
100$ - 150$
150$ - 200$
Total1
Manquante
total
|
7
16
7
18
48
2
50
|
14,6
33,3
14,6
37,5
100,0
|
Source : Donné de l'enquête
Il ressort que 38% des membres ont un revenu mensuel compris
entre 150$ et plus, 33% ont un revenu mensuel de 50$ et 100$, 15% des membres
détenteurs de crédit ont un revenu de moins 50$ et d'autre ont un
revenu qui varie entre 100$ et 150$. Le revenu est un variable
déterminant d'octroi de crédit.
III.2.2. Politique d'octroi de
crédit
a) Le montant sollicité
Tableau no 9Statistique descriptive du montant
sollicité
Valide
Manquant
Moyenne
Ecart-type
Minimum
Maximum
|
46
4
301.478,26
279.901,07
92.000
1.840.000
|
Source : Donné d'enquête
Il ressort de ce tableau que le montant moyen est de l'ordre
de 301.478,26 FC avec un écart-type de 279.901,07 FC. Ceci montre que le
montant sollicité est concentré au tour 301.478 FC. Le montant
minimum est de 92.000FC et le montant le plus élevés est de
1.840.OOO FC, cela signifie que le client utilise ce crédit enfin de
renforcer son activité
b) Crédit obtenu
Tableau no 10 Crédit obtenu
Valide
Manquant
Moyenne
Ecart-type
Minimum
Maximum
|
46
4
162.837,17
173.238,99
100
980.000
|
Source : Donné de l'enquête
Les données du tableau ci - dessus indiquent que la
taille moyenne de
crédit obtenu est de 162.837,17FC avec un
écart-type de 173.238,99FC,
donc il y a une forte dispersion. Ce sont plus ceux qui ont
des activités
diverse ont obtenus le crédit le plus
élevé.
c) Échéance
Le tableau ci-dessous montre l'échéance
accordé par la COOPEC-CAMEC
Tableau no 11 Répartition selon
l'échéance
Valide
Manquant
Moyenne
Ecart-type
Minimum
Maximum
|
46
4
5,50
1,31
3
12
|
Source : Donné de l'enquête
Il ressort de ce tableau que la COOPEC-CAMEC octroi de
crédit avec une échéance moyenne de 6 mois, ceci
correspond avec la nouvelle politique de la CAMEC.
d) Taux d'intérêt
Nous présentons dans le tableau ci-dessous le taux
d'intérêt accorder par la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu par ce
membre.
Tableau no 12 Taux d'intérêt
Valide
Manquant
Moyenne
Ecart-type
Minimum
Maximum
|
46
4
6,41 E-02
3,77 E-02
0
0
|
Source : Donné de l'enquête
Il ressort de ce tableau que le taux moyenne de crédit
accordé par la
COOPEC - CAMEC au près de ce membre est de 6%.
III.2.3. Politique de
remboursement de crédit
a) Remboursement du crédit
étant donné l'échéance et le taux
d'intérêt
Nous présentons dans le tableau ci - dessous
remboursement de crédit accordé étant donné
l'échéance et le taux d'intérêt.
Tableau no 13 Remboursement de crédit
Avez - vous en mesure de remboursé le crédit
étant...
|
effectif
|
fréquence
|
Oui
Non
Total1
Manquant
total
|
38
8
46
4
50
|
82,6
17,4
100,0
|
Source : Donné de l'enquête
Le tableau ci - haut indique 83% de détenteur de
crédit sont en mesure de remboursé le crédit étant
donné l'échéance du taux d'intérêt et 17% ne
sont pas en mesure de remboursé le crédit.
Etant donné le système de recouvrement mis en
place par la COPPEC - CAMEC, un grand nombre de membre rembourse se
crédit par le recouvrement forcé tel que :
§ Rappel
§ Grimasse
§ Visite de trois ou plus des agents a domicile où
dans le lieu de travail ce qui fait le membre détenteur de crédit
sera déranger jusqu'à ce qu'il libère le crédit
b) Remboursement du crédit en
fonction de l'activité
Le tableau ci - après présente la
répartition des enquêté selon la capacité de
remboursement.
Tableau no 14 Capacité de remboursement en
fonction de l'activité
Votre activité vous permet-elle de rembourser le
crédit
|
effectif
|
fréquence
|
Oui
Non
Total1
Manquante
total
|
34
13
47
3
50
|
72,3
27,7
100,0
|
Source : Donné de l'enquête
Le tableau ci - haut indique que 72% des détenteurs de
crédit sont en mesure de rembourser le crédit à l'aide de
leurs activités et 28% font recours à d'autres mécanismes
pour remboursé le crédit.
Section 3.
Corrélation entre quels que variables
III.3.1. Notion
La corrélation est une situation de deux
phénomènes qui évoluent en même temps (dans le
même sens ou en sens inverse).1(*)2
Dépendance réciproque de deux
phénomènes qui varient simultanément, qui sont fonction
l'un de l'autre, qui évoquent ou manifestent un lien de cause à
effet.
Alors, coefficient de corrélation est un indice
mesurant le degré de liaison entre deux variables, (c'est le quotient de
la covariance par le produit des écarts-types).1(*)3
H0 : B0 = B1 =
B2 = 0
Ha : B0? B1 ?
B2 ? 0
Si la variable est significative, on conclut que Ho
n'est pas accepté
Ø Significatif au seuil de 1%, 5%, et 10%
III. 3.2. Déterminant
d'octroi de crédit
1. Corrélation entre
capacité de rembourser et le niveau d'instruction
Le coefficient de corrélation entre les deux variables
est de l'ordre de 29,7% ou 0,3 et est significativement diffèrent de
zéro 0 au seuil de 5% (car le t-student de Pearson, soit 0,022 (2,2%)
est inferieur au seuil de signification de 5%). Son signe est positif cela
revient à dire que le niveau d'instruction est corrélé
avec la capacité de remboursement du crédit ainsi, plus on est
instruit, plus on gagne de revenu, (Coefficient de corrélation 0,32 est
significatif au seuil de 5%, voir matrice de corrélation en annexe
pouvant servir au remboursement). Et donc être capable de rembourser.
2. Corrélation entre
capacité de remboursement et activité secondaire
Ici, le coefficient de corrélation entre deux variables
est de l'ordre de 0,22 et est significativement différent de 0 au seuil
de 10% (car le t-student de Pearson, soit 0,107 (10,7%) est proche de seuil de
signification de 10%), son signe est positif cela revient à dire que
l'activité secondaire est corrèlée pas avec la
capacité de remboursement de crédit.
3. Corrélation entre
capacité de remboursement et le revenu mensuel
La corrélation entre deux variables de l'ordre de
0,106% n'estpas significativement différent de 0 au seuil de 1% car le
t-student de Pearson, soit 0,246 (ou 24,6%) est supérieur au seuil de
signification de 10%, son signe est positif et cela revient de dire que le
revenu n'est pas corrèle avec la capacité de remboursement de
crédit.
4. Corrélation
entre crédit obtenu et le niveau d'instruction
La corrélation entre cesdeux variables est de l'ordre
de 0,361et est significativement différent de 0 au seuil de 5% car le
t-student de Pearson, soit 0,007 (0,7%) est inferieur au seuil de signification
de 1%, et est du signe positif. cela revient à dire que le niveau
d'instruction corrèle avec le crédit obtenu.(Coefficient de
corrélation 0,37 est significatif au seuil de 5%, voir matrice de
corrélation en annexe). Ainsi, il ya une dissémination par
rapport au niveau d'instruction dans l'octroi de crédit à la
CAMEC.
5. Corrélation
entre crédit obtenu et activité secondaire
Ici, la corrélation entre ces deux variables est
de0,374 et est significativement différent de 0 ou seuil de 0,374, cela
revient de dure que l'activité secondaire corrèle avec le
crédit obtenu.(Le coefficient de corrélation 0,4 est significatif
au seuil de 5%, voir matrice en annexe). Ce résultat est conforme avec
la corrélation entre la capacité de remboursement et
l'activité secondaire.
6. Corrélation
entre crédit obtenu et revenu mensuel
Le coefficient de corrélation entre ces deux variables
est de l'ordre de 0,4 et est significativement différent de 0 au seuil
de 5% car le t-student de Pearson, soit 0,003 (0,3%) est inferieur au seuil de
signification de 1% ; son signe est positif.Ainsi de dire que le
crédit obtenu est corrélé avec le revenu mensuel. Plus on
gagne du revenu, plus on est capable de remboursement et donc on peut
bénéficier du crédit.
7. Corrélation
entre le crédit obtenu et l'échéance
Le coefficient de corrélation entre deux variables est
de l'ordre de 0,103 et n'est pas significativement différent de 0 au
seuil de 5% car le t-student de Pearson, soit 0,248 (25%) est supérieur
au seuil de 10% ; son signe est positif, cela revient de dire qu'il n'y a
pas de corrélation entre les deux variables.
L'échéance n'est pas déterminante dans la
demande de crédit.
8. Corrélation
entre le crédit obtenu et le taux
d'intérêt
Le coefficient de corrélation entre deux variables est
de l'ordre de 0,111 et n'est pas significativement différent de 0 au
seuil de 10% car le t-student de Pearson, soit 0,232 ou (23%) est
supérieur au seuil de 5% ; son signe est positif, cela revient de
dire qu'il n'y a pas de corrélation entre les deux variables. Le taux
d'intérêt ne permet pas d'expliquer le comportement des agents
face aux crédits. Ainsi, quoi que le taux d'intérêt soit
élevé par exemple (les membres) sont contraint de demander
d'autant plus que qu'ils n'ont pas de choix.
CONCLUSION
Au terme de notre travail portant sur la Politique d'octroi de
crédit dans une institution de micro finance cas de COOPEC - CAMEC
Mbanza - Ngungu, qui avait comme but de vérifier la politique d'octroi
de crédit utilisé par la micro finance cas de COOPEC - CAMEC et
d'examiner les stratégies mises en oeuvres pour palier contre le non
remboursement de crédit.
Pour atteindre notre objectif, nous avons
procédé à une enquête auprès de 50 membres
bénéficiaires de crédit de la cité de Mbanza -
Ngungu
Les données provenant de cette enquête ont fait
l'objet d'une étude statistique descriptive et inférentiel.
Les principaux résultats auxquels nous sommes parvenus
peuvent être synthétisés comme suit :
- La COOPEC - CAMEC utilise une politique de crédit qui
malgré l'échéance et le taux d'intérêt, ne
permet pas aux membres de rembourser et faire de l'épargne,
d'améliorer leurs niveau de vie, d'augmenter le niveau de
productivité de leur petite entrepreneuriat, enfin d'être plus
performant dans leurs activités génératrices de
revenu ;
- Le membre parvient à rembourser leur crédit
par des activités secondaires.
- Il ya une discrimination par rapport au niveau d'instruction
dans l'octroi de crédit par la CAMEC.
Donc, la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu utilise une politique
decrédit qui ne permet pas à la population (ménages)
à faible résultat revenu d'avoir le crédit et le petit
entrepreneuriat d'accroitre leur activité.
Compte tenu de ces résultats, nous proposons ce qui
suit :
v La COOPEC - CAMEC doit instaurer une politique
d'instruction de ces membres car nous venons de voir que le niveau
d'instruction influence la capacité remboursement du crédit.
v Pour qu'il y ai une forte concentration de crédit, la
CAMEC doit
malgré le condition de revoir à la baisse le
taux d'intérêt et
prolonger l'échéance.
BIBLIOGRAPGIE
OUVRAGE ETDICTIONNAIRE
Dictionnaire d'économie et sciences sociales,
Hatier, juin 2005-ISBN 2-218-74059-1
Michel LELART, De la micro finance informelle à la
micro finance, 1-30 mars 2006
Micro finance et mobilisation de l'épargne, note
technique n0 3, Bamako 2000.
INETERNET
http/www.google.com
http/www.microfinace.com
http/www.portaille de micro finance/microfinance.com
T.F.C
BAMBA KIANGE, micro finance et la promotion de
l'entrepreneuriat féminin cas des mamans CAMEC/Mbanza - Ngungu, 01,
UK, 2009
BINGONDA MBENDI, Organisation comptable d'une ONG cas de
GIVAC Antenne des cataractes Mbanza - Ngungu, ISTC, 2005-2006
MASASA, micro finance et lutte contre la pauvreté
dans la cité de Mbanza - Ngungu, UK, 2007-2008
MBAKULU NKUNI, Contribution de tontine dans le bien
être des ménages de la cité de Mbanza - Ngungu, UK,
2011-2012
NOTE DE COURS
CT, KIFUTA, notes de cours de Statistique II, G2 FASEG,
UK, 2011-2012
TABLE DE MATIERE
DEDICACE
i
REMERCIEMENT ii
0.1.
PROBLEMATIQUE
1
0.2.
OBJECTIFS
2
0.3.
HYPOTHESES
2
0.4.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
0.5.
DELIMITATION DE L'ETUDE
2
0.6.
METHODOLOGIE
2
0.7.
DIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE PREMIER :
4
SECTION 1. LA MICROFINANCE
4
I.1.1. Définition
4
I.1.2. Objectif de la micro finance
4
I.1.3. Organisation Juridique
4
GENERALITE
SUR LA MICRO FINANCE
4
I.1.2. GENESE ET DEVELOPPEMENT DE LA
MICROFINANCE
5
I.1.2.1. Historique de Micro finance dans le
Monde.
5
I.1.2.2. Historique de micro finance dans les
pays Africains
7
I.1.2.3. La micro finance en République
Démocratique du Congo
8
Section 2. LES INSTITUTIONS DE MICRO
FINANCE
10
I.2.1. Définition
10
I.2.2. Mission Social des IMF
11
I.2.3. Formes d'institution de micro
finance
11
I.2.4. Les clients de micro finance.
11
Section 3. LES COOPERATIVES D'EPARGNE
ET DE CREDIT
12
I.3.1. Définition
12
I.3.2. La caisse d'Epargne
13
CHAPITRE DEUXIEME :
14
Section 1. SIGNIFICATION DE LA COOPEC
CAMEC
14
II.1.1. Définition et typologie
14
II.1.2. Historique
14
PRESENTATION
DE LA COOPEC - CAMEC
14
II.1.3. Constitution
15
II.1.4. Zone d'intervention
15
II.1.5. Dénomination
15
II.1.6. Siege social
15
II.1.7. Objet social
15
II. 1.8. Condition d'adhésion,
d'accès au crédit et modalité de
16
Remboursement
16
II.1.8.1. Condition d'adhésion
16
II.1.8.2. Accès au crédit de
COOPEC -CAMEC
16
II.1.8.3. Modalité de
remboursement
16
II.1.9. Catégorie des membres
17
Section 2. CAPITAL SOCIAL
17
II.2.1. Les ressources
financières de la COOPEC -CAMEC
17
II.2.3. Tableau indiquant le taux,
commission et produit de la COOPEC-
20
CAMEC Mbanza -
Ngungu
20
II.2.4. Variation au capital social
20
Section 3. ORGANES
20
II.3.1. L'assemblée
générale
21
Ii.3.1.1. Attribution
21
II.3.2. Conseil
d'administration
21
II.3.3. Conseil de
surveillance
22
II.3.4. Commission de crédit
22
II.3.5. La direction ou gérance
22
II.3.6. Organigramme de la COOPEC
CAMEC
23
CHAPITRE TROISIEME :
24
Section 1. PRESENTATION DE LA
POPULATION CIBLE ET ANALYSE DES
24
DONNEES D'ENQUETE
24
III.1.1. Méthodologie de
l'enquête
24
III.1.1.1. Taille de
l'échantillon
24
III.1.1.2. Méthode d'administration des
questionnaires
24
III.1.1.3. Difficulté
rencontré
24
III.1.1.4. Contenu du questionnaire
25
III.1.2. Analyse des données
d'enquête
25
III.1.2.1. Caractéristique des
enquêtés
25
b) Le niveau
d'instruction
26
c) Situation
matrimonial
26
d) Profession de
membre
27
Section 2. Politique d'octroi de
crédit, le revenu et le remboursement de
28
Crédit
28
a) Le revenu mensuel
28
III.2.2. Politique d'octroi de
crédit
28
a) Le montant
sollicité
28
b) Crédit
obtenu
29
c)
Échéance
29
III.2.3. Politique de remboursement de
crédit
30
a)
Remboursement du crédit étant donné
l'échéance et le taux d'intérêt
30
b) Remboursement du
crédit en fonction de l'activité
31
Section 3. Corrélation entre
quels que variables
31
III.3.1. Notion
31
III. 3.2. Déterminant d'octroi
de crédit
32
1. Corrélation entre capacité de
rembourser et le niveau d'instruction
32
2. Corrélation entre capacité de
remboursement et activité secondaire
32
3. Corrélation entre capacité de
remboursement et le revenu mensuel
33
4. Corrélation entre
crédit obtenu et le niveau d'instruction
33
5. Corrélation entre
crédit obtenu et activité secondaire
33
6. Corrélation entre
crédit obtenu et revenu mensuel
33
7. Corrélation entre le
crédit obtenu et l'échéance
34
8. Corrélation entre le
crédit obtenu et le taux d'intérêt
34
CONCLUSION
35
BIBLIOGRAPGIE
37
TABLE DES MATIERES
38
* 1. André NKUSU, Réseau de
solidarité Micro finance, «
RSM »/http/www.microfinance en rdc.com
* 2. Le portail de Micro finance,
www. Micro finanance.com
* 3. Muhamed Yurus, 2006, historique de
micro finance/http/www.microfinance/origine et historique.com
* 4.Muhamed Yurus, Op. Cite, page 4
* 5Muhamed Yurus Op.cit.
page5
* 6 Michel LELART, de la micro
finance informelle à la micro finance, Agence Universitaire de la
Francophonie, halshs-5000 9833, version 1-30 Mars 2006.
* 7Muhamed Yurus, Op cite,
page6
* 8. Patience MPANZU BALOMBA,
mémoire, Université Catholique de Louvain (UCL),
Diplômé d'études spécialisées en Economie et
Sociologie Rurales, 2005
« Micro finance en République
Démocratique du Congo : cas du site Maraicher de N'djile/CECOMAF
à Kinshasa.
* 10 MBAKULU NKUNI, Contribution
de tontine dans les bien êtres des ménages de la cité de
Mbanza - Ngungu, TFCE, UK, 2011-2012
* 11 Règlement d'ordre
intérieur, COOPEC-CAMEC, 17 Novembre 2012
* 12 ALAIN Rey, Dictionnaire
d'économie, Hatier, paris, juin 2005 - ISBN : 2-218-74059-1
* 13 www.google.com
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