II. ETUDE DE LA FREQUENTATION
La fréquentation des formations
hospitalières, selon qu'on se trouve en Europe, en Amérique, en
Asie ou en Afrique, est influencée par des facteurs qui varient selon
qu'on se trouve dans tel ou tel autre continent, selon qu'on se trouve en
campagne ou en milieu urbain. Les statistiques révèlent
que : - au Maroc 17,4%(rapport du Ministère de la santé
marocain 2006). En République Centrafricaine 12% (rapport
Ministère de la santé publique centrafricaine 2007). En
Tanzanie 35%(UNFPA) (1) en 2006. En Cote d'Ivoire 21% (rapport
Ministère de la santé, 2000). Au Mali 3,9%(rapport
Ministère de la santé malien 2004). Au Cameroun 48,6% en
1996 selon le Ministère de la santé camerounais, à
l'hôpital de District de Bonassama12, 7%(rapport de l'ESSEC
2006) ; à l'HDD 39%(étude mensuelle
rétrospective du mois de novembre 2011). Ce qui nous amène
à étayer davantage l'aspect de la fréquentation
hospitalière en définissant au préalable quelques termes
clés liés à notre étude.
II-1- FACTEURS INFLUENCANT LA FREQUENTATION DES
FORMATIONS HOSPITALIERES
La fréquentation hospitalière reste
assujettie par plusieurs facteurs qui selon qu'on se trouve dans un pays
développé ou sous développé, constituent soit un
facteur favorisant, soit un facteur défavorisant la fréquentation
hospitalière.
Selon le rapport du colloque scientifique qui a eu lieu
à ANTANANARIVO (Madagascar) (6), il en ressort que la
fréquentation des formations hospitalière est liée :
- à la distance à parcourir pour atteindre le centre de
santé, - à la qualité de l'accueil et des soins qu'on y
trouve. Bien que d'autres facteurs comme l'efficacité du système
de sécurité social (en France) tel que nous le montre
HOUNKPATI YARAM jean David (7), les thérapeutiques
traditionnelles et religieuse en Afrique prouvé par Ange-Erick
Kouamé-Assouan (Cote-d'Ivoire) (8) partagé par
RATSIFANDRI HAMANANA B. et TERRANOVA R. (9). Notre étude
accorde une attention particulière aux facteurs liés à la
qualité des soins que sur les dimensions techniques, relationnelle et
éducationnelle. C'est dans ce sens que, HounkpatiYaram J. D. dans sa
thèse de Doctorat dit de la qualité des soins que :
« c'est l'un des éléments qui poussent les patients
vers telle ou telle formation sanitaire est la quantité des
prestations ». L'auteur continu avec un exemple pris au Togo
où, nous citons : « les gens qualifient couramment le
CHU-Tokoin de ` mouroir' pour traduire l'inefficacité des soins qui
y sont délivrés », d'où la
nécessité du caractère holistique des soins comme nous le
montre FREDERIQUE AVET(10)
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