ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE OFFICILLE DE MBUJIMAYI
« U.O.M »
B.P. 2105
251703296
MECANISMES DE RECOUVREMENT DE L'IMPOT PROFESSIONNEL SUR
LE REMUNERATION ET SON IMPACT DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES FISCALES. CAS
DE LA DGI/ KASAI-ORIENTAL
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUE ET DE
GESTION
PAR :
KAYEMBE TSHIOVU John Peter
Directeur : Michel MUKONKOLE
LEMBALEMBA
Chef de Travaux
PROMOTION :
Troisième Graduat
ANNEE ACADEMIQUE : 2011-2012
ANNEE ACDEMIQUE 2011 - 2012
EPIGRAPHE
TROP D'IMPOT TUE L'IMPOT.
LA LOI DE LAFFER
DEDICACE
A notre Dieu tout puissant, qui malgré notre
état d'âme imparfait ne cesse de nous procurer à chaque
instant son amour et son souffle de vie, ainsi pour nous accorder tout au long
de notre vie l'intelligence et la force, que la puissance, la majesté,
l'honneur et la gloire lui soit rendues pour toujours ;
Hommage soit également rendu à ma très
chère mère Jacquie MASENGO, pour avoir planté un arbre
sans rien bénéficier de celui-ci qui aujourd'hui porte les fruits
après sa disparition ;
A toi mon père Clément NGANDU, pour avoir mis
tant de peines et sacrifices pour faire de moi un homme éduqué et
instruit ;
A toi maman Antoinette NGALULA, pour tes prières et ton
amour manifestés envers moi ;
A mes frères et soeurs, cousins et cousines, neveux et
nièces, que ce travail de fin de cycle soit pour vous un modèle
à suivre ;
A mes amis, amies, connaissances et compagnons de lutte :
Léon TSHIMANGA, Rachel KAMONAYI, Cédrick NTUMBA, Trésor
MUAMBA-NZAMBI, que tous trouvent ici l'expression de notre profonde
gratitude ;
A vous tous, soyez vivement remerciés.
John Peter KAYEMBE TSHIOVU
AVANT-PROPOS
Avant d'entrer dans le vif de notre travail de fin de cycle,
nous tenons à remercier grandement le CT Michel MUKONKOLE qui a bien
voulu diriger ce travail malgré des nombreuses occupations, ses
remarques, ses conseils et son amour nous ont été d'un grand
secours dans l'élaboration de ce présent travail, nous lui disons
merci ;
Nous tenons également par la suite notre gratitude aux
couples :
- Léonard KAYUMBI ;
- Jean Roger KAYEMBE ;
- Solange BIAYA.
Nous sommes également reconnaissants envers nos
formateurs de l'université, qui ont chacun marqué notre attention
d'une manière particulière : Anaclet KIPUPI, Claude OTSHUDI,
John TSHIBANGU YANDE tous les chefs de travaux et aux assistants Richard
KATALAYI, Samuel BADIBANGA, Marcel TSHILENGE, au professeur Médard
NGUBA, Raphael MUSAMPA, et à tous les autres dont les noms ne sont
repris ici.
Nous disons enfin grand merci à tout le monde qui a
contribué de près ou de loin, matériellement et moralement
à la réalisation de ce présent travail.
John Peter KAYEMBE TSHIOVU
INTRODUCTION
L'impôt et la taxe constituent à deux, l'une des
voies par lesquelles la province doit se ressourcer ou doit prévoir le
moyen par lequel elle doit recouvrir ses recettes.
Voila pourquoi toute au long de notre travail qui parlera de
« Mécanismes des recouvrements de l'impôt professionnel
sur les rémunérations et son impact dans la maximisation des
recettes fiscales. Cas de la DPI/K.OR » essayera de découvrir
l'impact de cet impôt dans la maximisation des recettes fiscales.
O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1°) CHOIX DU SUJET
Le sujet d'un travail de fin de cycle revêt une
importance capitale d'où il ne peut pas être choisi au hasard ou
de manière fantaisiste. Il doit compter de l'intérêt qu'il
présente, car à la fin d'un cycle supérieur et
universitaire l'étudiant est obligé de traiter un sujet qui sera
pour lui l'objet de recherche, afin d'obtenir un titre académique.
2°) INTÉRÊT DU SUJET
Tout travail scientifique suscite un double
intérêt : l'une scientifique et l'autre pratique. Sur le plan
scientifique, ce travail aidera tout chercheur à traiter un sujet
similaire, d'avoir les données qui l'aideront à bien effectuer
ses recherches et d'éveiller la conscience de futur chercheur dans ce
domaine.
Sur le plan pratique, notre souci est d'aider les responsables
de la DPI qui est un service générateur des recettes fiscales en
vue de bien effectuer le recouvrement des recettes fiscales ; car ceci
peut entrainer la maximisation des recettes dans le trésor public.
0.2. PROBLEMATIQUE DU TRAVAIL
En ce qui concerne le travail scientifique il est
demandé qu'avant d'entrer dans le vif du sujet, de définir le mot
« Problématique » en vue d'éviter toutes les
difficultés que pourraient apparaitre dans ce travail.
Ainsi pour le petit Robert la problématique constitue
un ensemble des questions que se pose le chercheur dans un domaine bien
précis de la science. (1(*))
Selon ALTHUSSER « La problématique est la
définition du champ des connaissances théoriques dans lequel on
pose le problème du bien exact, de sa position et des concepts requis
pour les poser » (2(*))
Pour Gilbert NKOLOMONI, la problématique est l'ensemble
des préoccupations, des problèmes ou d'interrogations majeurs que
se pose un chercheur à propos d'une recherche scientifique donnée
et bien précise. (3(*))
Quand à nous la problématique est l'ensemble des
préoccupations et des questions que peut se poser un chercheur tout au
début de sa recherche et aux quels il trouvera dans la mesure du
possible des solutions.
Ainsi tout au long de notre travail nous nous poserons la
question qui pourra nous orienter à une analyse parfaite de ce
thème :
- Quel est l'impact de l'impôt professionnel sur les
rémunérations dans la maximisation des recettes
fiscales ?
0.3. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Par l'hypothèse, il faut entendre une proposition
résultant d'une observation que l'on vérifie par déduction
ou encore une réponse anticipée fondée sur une
expérience et sur une connaissance théorique de notre part.
Selon Pinto, «l'hypothèse est la proposition
aux questions que l'on se pose à propos de l'observation et de l'analyse
afin qu'elles puissent fournir une réponse »
Elle se définit aussi comme étant un ensemble
des réponses provisoires aux questions posées dans la
problématique.
En réponse à la question de notre
problématique, nous répondons d'emblée que l'IPR à
un impact positif dans la maximisation des recettes fiscales.
0.4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
1. MÉTHODES
A l'égard de Pinto. R, et M, GRAWITZ, la méthode
est un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit,
la démontre et la vérifie. (4(*))
Elle est, pour nous une aptitude concrète
vis-à-vis de l'objet ou une voie abstraite pour arriver à
atteindre notre objectif.
Tout au long de ce travail nous évoquerons les
méthodes suivantes :
a) Méthode déductive
Elle procède du général au particulier,
elle part des principes généraux dont l'exactitude à
été démontré.
b) Méthode Analytique
Elle est définie comme étant la
détermination d'un travail tout en ses parties. Elle nous permettra de
comprendre et de savoir la nature de nos données.
c) Méthode statistique
C'est une science à part entière, mais elle est
utilisée comme méthode en sciences économiques pour
quantifier les données à les analyser et à les
interpréter. Elle nous servira lors de la récolte des
données chiffrées de les interpréter au cours de notre
période d'étude.
2. TECHNIQUES
C'est un outil de recherche permettant de recueillir les
données necessaire, ou un moyen permettant au chercheur
d'acquérir, de saisir, d'appréhender et de traiter les
données dont il a besoin pour comprendre ou expliquer un
phénomène ou un sujet d'étude.
Ces techniques suivantes ont été
utilisées pour notre travail :
a) Technique documentaire
Elle est basée sur l'étude des documents
écrits cela à travers les ouvrages, les articles, les revues, les
mémoires et les notes des cours necessaire à notre travail.
b) L'interview
Une technique qui consiste d'interroger les individus par jeu
des questions verbales ou écrites posées aux responsables et aux
cadres de la DPI/K.OR. Elle nous facilite la récolte de données
et aux éléments ayant trait à notre travail.
c) L'observation directe
Une technique qui consiste à descendre sur le lieu de
recherche qui est la DPI/K.OR. Elle nous a donné l'occasion de palper la
réalité sur terrain et de recueillir des informations dont nous
avons besoin.
0.5. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
La recherche scientifique exige que tout travail scientifique
soit délimité dans le temps et dans l'espace. Sur le plan spatial
nous parlerons que du mécanisme de recouvrement de l'IPR notre
matière et la DPI sera notre champ d'investigation.
Du point de vue temporel, notre travail va de 2009-2011.
0.6. CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion notre travail est
subdivisé en trois chapitres :
Ø La première porte sur des
Généralités.
Ø Le Deuxième expose sur les mécanismes
de recouvrement des recettes fiscales.
Ø Le troisième est basé sur l'impact de
l'IPR dans la maximisation des recettes fiscales.
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES
I.1. RECOUVREMENT
Nous entendons par le recouvrement de l'impôt toutes
opérations conduisant à la réception par le receveur des
impôts des sommes dues au trésor par les redevables au titre
d'impôts ou autres droits et taxe. (5(*))
Selon VAN LIERDE C'est une opération qui consiste
à récupérer auprès des contribuables les droits du
trésor public c'est-à-dire ce que les contribuables doit à
l'Etat.
Nous distinguons deux types de recouvrement :
Le recouvrement de droit commun
Le recouvrement forcé.
I.2. RECETTES FISCALES
a) Recette
Selon VAN LIERDE « la recette est le total de
somme d'argent reçues à la fin d'une journée ou d'une
période de vente. (6(*))
En outre, elle est considérée comme ce qui est
perçu en argent, un effet de commerce par exemple.
Economiquement, nous la définissons comme étant
le produit de la quantité (Q) de bien vendu et du prix (P) de ce
bien.
D'où : R= P×Q
Avec R : Recette
P : Prix
Q : Quantité
b) Recettes fiscales
Ce sont les sommes perçues, reçues en argent, en
effet de commerce pour l'application des lois et des mesures destinées
à financer par l'impôt, le trésor d'un Etat.
c) Fiscalité
Plusieurs auteurs définissent différemment le
mot fiscalité :
Selon BOB Bernard la fiscalité est l'ensemble des
prélèvements pécuniaires obligatoires effectues par les
administrateurs publics à titre définitif et sans contre partie
immédiat et directe. (7(*))
Ainsi la fiscalité est un ensemble des impôts et
des taxes perçues par une collectivité publique, ou encore un
ensemble de pratique relatives à la perception d'impôts et
d'autres prélèvements obligatoire ; enfin la
fiscalité est un système de lois organisant la perception de
l'impôt et taxe destinés à alimenter le budget de l'Etat et
dont il constitue la principale ressource. Cette définition
évoque la notion du système fiscal qui peut être
défini comme étant l'ensemble des lois qui organisent la
perception des impôts dans un pays donné. (8(*))
Comme l'on peut le remarque, la fiscalité est un moyen
utilisé ou plus précisément une technique utilisée
par l'Etat dans le souci de mobiliser les ressources necessaire susceptibles de
résoudre les problèmes économiques et sociaux d'ordre
pécuniaire qui lui sont posés.
I.3. IMPOT
L'Etat est un grand système qui à un certain
moment donné recourt aux impôts et taxe pour couvrir toutes ses
charges.
I.3.1. Définition
L'impôt est une prestation pécuniaire, recuise de
particuliers par voie d'autorités à titre définitif et
sans contre partie en vue de couverture des charges publiques ou de
l'intervention de l'Etat. (9(*))
I.3.2. Sorte d'impôts
Notre travail se base sur trois sortes d'impôts
suivants :
· Impôt professionnel sur
rémunérations des nationaux (IPR/Nat).
· Impôt professionnel sur
rémunération des exploitants individuels (IPR/EI).
· Impôt professionnel sur
rémunération des occasionnels (IPR/OC).
I.3.3. Classification des impôts
Elle sera abordée sous deux angles, au niveau
général, de la manière où les impôts sont
classés dans la plupart des pays du monde ; et selon le
système fiscal congolais.
a) Classification des impôts en
général
Il est indispensable avant de parler des impôts relevant
actuellement de la DGI, de faire un survol sur les impôts les plus
pratiques dans la plupart des pays :
- Impôt sur la fortune : cet impôt ne vise
pas la dépense ou le revenu que l'on recueille mais plutôt la
simple possession d'un bien ou d'une somme d'argent. C'est un impôt sur
le patrimoine des personnes physiques. Cet impôt n'existe pas en RDC,
mais il existe en droit étranger (Belgique, France,...)
- Impôt réel : est celui qui est
calculé à partir de la seule matière imposable, sans tenir
compte de la situation personnelle du contribuable.
- Impôt de quotité : est celui dont le tarif
est fixé à priori et pour lequel la matière imposable est
préalablement définie. Son produit n'est donc pas connu avec
précision à l'avance.
- Impôt sur les revenus : est une ponction un
prélèvement sur une catégorie particulière de
richesse des individus. Exemple : l'impôt sur les revenus locatifs,
sur les revenus professionnels,...
- Impôt proportionnel : c'est un
prélèvement fiscal qui est opéré en appliquant
à la base imposable un pourcentage qui ne varie pas en fonction de
l'importance de cette base.
- Impôt progressif : un impôt est dit
progressif lorsque le taux croit avec l'importance de l'élément
imposable. Il est calculé en fonction du barème progressif par
tranche de revenus.
b) Classification du système fiscal
congolais
Au regard de la constitution en vigueur en RDC
édité le 18 Février 2006 où certaines
matières relèvent désormais à l'article 204 au
point 16 de la présente étude tous les impôts
suivants : « Impôt foncier, Impôt sur les
véhicules, Impôt sur les revenus locatifs, Impôt sur le
bénéfice ». Ainsi nous parlerons que de deux grands
types d'impôts :
ü Impôts directs : est celui dont la charge
demeure définitivement supportée par celui qui en est assujetti
c'est-à-dire le contribuable. (Impôt réel, Impôt sur
le véhicule, Impôt foncier, Impôt sur les concessions
miniers et hydrocarbures, Impôt cédulaires sur les revenus,
Impôt sur les revenus locatif, Impôt sur le revenu de capitaux
mobiliers« IM», Impôt sur le revenu professionnel«
IP»).
ü Impôts indirects : par contre est celui dont
la charge est répercuté sur autrui. Exemple : Impôt le
chiffre d'affaires (ICA) ; sont constitués essentiellement des
taxes sur les biens et services, et sont appelés impôt indirect du
fait qu'il frappe indirectement le revenu du contribuable lors de son usage ou
de sa consommation ; ils sont incorporés par le redevable
légal dans le prix des marchandises qu'il met en vente ou des services
qu'il rend. Nous avons trois sortes de l'ICA :
- L'ICA à l'exportation
- L'ICA à l'importation
- L'ICA à l'intérieur
I.4. REMUNERATION
a) Définition :
Par « rémunération » on
entend la somme représentative de l'ensemble des gains susceptibles
d'être évalués en espèces et fixés par les
dispositions légale et réglementaire qui sont dues en vertu d'un
contrat de travail par un employeur à un membre de son personne.
(10(*))
La rémunération consiste un ensemble de gains
octroyés à un travailleur en contre partie de prestation.
(11(*))
b) Catégories de rémunérations
Nous distinguons deux catégories des
rémunérations :
1) La rémunération indirecte qui comporte le
salaire de base et les diverses primes ;
2) La rémunération indirecte qui est
formée par les autres avantages matériaux.
SECTION II. PRESENTATION DE LA DPI
II.1 APERCU HISTORIQUE DE LA DGI ET DE LA DPI/K.OR
Dans le temps, il y avait une Direction de contribution qui
dépendait du Ministère ayant les finances dans ces attributions.
Après comparaison des recettes fiscales, on a pu constater que celle-ci
ne contribuait pas comme il fallait dans le budget de l'Etat d'où il
fallait un mécanisme pour parer à cette situation.
Après études, il ya eu création de la
Direction Générale des contributions par l'ordonnance n°
88/039 du 10 Mars 1988, cette dernière est devenue souple en faisant sa
politique propre entérinée par le Ministre ayant les finances
dans ces attributions. Elle a fait sa politique financière dans la
motivation des agents et le fonctionnement de sa Direction. Grâce
à une allocation budgétaire ne lui allouer que celle de 50% des
pénalités fiscales recouvrées.
Vu la nécessité de s'adapter aux nouvelles
structures de la DGC (Direction Générale des Contributions) pour
une grande efficacité de la mobilisation des recettes et sur proposition
du Ministère des finances et budget, du Ministère ayant les
finances dans ses attributions, un service doté d'une autonomie
administrative et financière dénommée
« Direction Générale des Impôts ». La
différence entre DGC et DGI consisterait à toutes les missions et
prérogatives totales en matière fiscales données à
la DGI.
La DGI exerce ses compétences de manière
exclusive sur toute l'étendue du territoire national.
A cet effet, la DGI est chargée d'étudier, de
soumettre à l'autorité compétente des projets des lois,
des décrets et arrêtés en la matière. Elle doit
être consultée pour tout texte ou convention à incidence
fiscale à tout agrément d'un projet d'investissement à un
régime fiscal dérogatoire.
II.2. STRUCTURES ADMINISTRATIVES
La DGI étant un service générateur des
recettes est représenté dans chaque province par la DPI.
La DPI est chargé dans ses ressorts des tâches
non dévolues à l'administration centrale et à la Direction
des Grandes Entreprises (DGE). Elle exerce sa compétence en
matière des ressources humaines, et services généraux, de
contrôle fiscal, de recouvrement, de contentieux, de taxation et
documentation, d'informatique. Elle a en son sein des services
extérieurs dénommés « centre des
impôts » anciennement appelé
« ressort ».
Le centre des impôts est chargé de la gestion
des contribuables, personnes physiques sans préjudice pour la DPI/K.OR.
Nous avons les centres ci-après :
§ Centre des impôts de DIULU : qui gère
les contribuables de la commune de Bipemba, Diulu et une partie de la commune
de Kanshi.
§ Centre des impôts de DIBINDI : qui
gère les contribuables de la commune de la Kanshi.
§ Centre des impôts de la MUYA : qui
gère des contribuables de la commune de la Muya.
Ces centres s'occupent réellement des contribuables de
petite et moyenne entreprises (PME).
Ils sont éparpillés sur toutes l'étendue
de la province du Kasaï oriental comme centres des impôts de :
MIABI, MWENE-DITU, NGANDAJIKA, KATANDA, LODJA, LUSAMBO,...
OBJET SOCIAL
La DPI ayant pour mission :
D'exercer dans le cadre des lois et règlement en
vigueur, toute prérogative, toute mission en matière fiscale. Les
prérogatives concernant l'établissement de l'assiette, de
contrôle, le recouvrement et le contentieux des impôts, taxes,
redevances à caractère fiscal ;
D'étudier et soumettre à l'autorité
compétente les projets d'arrêtés, d'ordonnances et des lois
en matières fiscales ;
Etre conseiller pour toute convention à incidence
fiscale ou tout agrément d'un projet d'investissement à un
régime fiscal dérogatoire ; n'a pour objet social de
maximiser les recettes de l'Etat.
II.3. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
A. Etude des postes
Il supervise et coordonne l'ensemble des activités de
la DGI. A ce titre, il dispose de tous les pouvoirs nécessaires et
reconnus par les lois et règlements en vigueur pour l'accomplissement
des tâches lui confier, il gère le personnel, les crédits
ainsi que les biens meubles et immeubles présents et à venir, mis
à la disposition de la DPI.
1°) Division des ressources humaines
Dirigé par un chef de Division, cette Division à
pour attribution :
La gestion des personnes affectées à la
DPI ;
La gestion des biens meubles et immeubles mis à la
disposition de la DPI.
2°) Division de l'informatique
Dirigé par un chef de Division, elle a pour
attribution :
v L'élaboration des cahiers de charges des projets
informatiques ;
v L'analyse, le développement, l'implantation et la
maintenance des applications et des équipements ;
v La gestion des systèmes d'exploitation.
3°) Division taxation et Documentation
Cette Division à comme tâche :
o La tenue, de l'actualisation du suivi de répertoire
national des contribuables ;
o La gestion du système centralisé d'attribution
du numéro impôt ;
o L'identification des contribuables.
Cette division contient deux bureaux :
· Bureau taxation : qui s'occupe de
déterminer, d'évaluer, de calculer l'impôt
c'est-à-dire asseoir l'impôt et de tout dépôt des
déclarations à l'échéance.
· Bureau Documentation : qui s'occupe des dossiers
uniques de contribuables et la gestion de répertoires, la constitution
et la conservation des dossiers ouverts au nom de chaque contribuable dont la
gestion relève de la Direction Générale.
4°) Division de contrôle fiscal
Dirigé par un chef de division, cette division a pour
tâches :
Ø La coordination du programme de contrôle
fiscal ;
Ø La définition de la politique en
matière des répressions des infractions et de suivi des relations
avec le parquet et les juridictions répressives ;
Ø La fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs
de contrôle ;
Ø L'assistance, le cas échéant des
services opérationnels dans le traitement des dossiers importants en la
matière ;
Ø L'élaboration de coordination et la
supervision des procédures, techniques et méthodes de
contrôle.
5°) Division de recouvrement
Dirigé par un chef de division, cette division à
pour attribution :
v La définition de la stratégie ainsi que des
objectifs quantitatifs en matière de recouvrement ;
v L'élaboration, la coordination, l'harmonisation et la
supervision des procédures de recouvrement et des poursuites ;
v Le suivi des statistiques des recettes et du compte du
receveur des impôts au regard des encaissements.
6°) Division du contentieux
Cette division traite des contestations nées de
l'action de service de la Direction Générale à l'encontre
des contribuables, relevant de sa compétence. Mais, elle peut aussi
être chargée de tout dossier, contentieux sur décision du
Directeur général.
B. Etudes des documents
L'étude des documents est très complexe car la
DPI utilise beaucoup de documents que nous ne pouvons pas les analyser tous
dans cette étude.
- Ordre de vérificateur
L'ordre de vérification est un document administratif
qui autorise aux vérificateurs désignés de vérifier
la situation du contribuable. On y trouvera à part l'entête, les
noms des vérificateurs et la nature même de la mission, la
signature du Directeur Provincial, son nom et le sceau de la Direction.
- Avis de vérification
L'avis de vérification est une lettre adressée
au contribuable par la Direction Provinciale des impôts dans laquelle on
lui demande de fixer le jour et l'heure de travail, les documents
nécessaire pour la vérification selon les activités
exercées par le contribuable.
Le document est dûment rempli et signé par les
vérificateurs se trouvant dans l'ordre de vérification.
- Extrait de rôle
L'extrait de rôle est un document qui indique au
contribuable, après redressement, le montant réel qu'il doit
payer à la banque aux échéances convenus.
- La fiche de recensement
Elle permet d'identifier et de recenser le contribuable.
L'organigramme ci-après :
ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES
IMPOTS
DIRECTION PROVINCIALE
INSPECTIONS
SECRETARIAT
DIVISION DE CONTATIEUX
DIVISION DE RECOUVREMENT
3èmBUREAU BRIGAD DU CTRL EXT
2èmBUREAU P/BIC
SECRETARIAT
1er BUREAU RECCETTES PROV
DIVISION DU CONTROLE FISC
2èmBUREAU COORD DE CONTROLE
SECRETARIAT
1er BUREAU RECHERCHE
DIVISION DE TAXA & DOCUMENTATIO
2èmBUREAU DOCUMENTATION
SECRETARIAT
1er BUREAU TAXATION
DIVISION DE L'INFORMATIQUE
2èmBREAU MAINTENANCE
SECRETARIAT
1er BUREAU APPLICATION
DIVISION DES RESS HUMAINES
2èm BUREAU SERV GENERAUX
SECRETARIAT
1er BUREAU GEST PERS&AFF SOC
SECRETARIAT
1er BUREAU INSTRUC DE RECLAM
2èmBUREAU INFOS DE CONTRIBUABLE
3èmBUREAU VEHICULE
4emBUREAU APPUR & ATTEST FISC
CHAPITRE II. MECANISME DE RECOUVREMENT DES RECETTES
FISCALES
SECTION 1. THEORIE RELATIVE A LA FISCALITE
II.1. HISTORIQUE DE LA FISCALITE
Le terme « Fiscalité » tire son
origine de « ficus » qui vient du latin, qui signifie
« Panier » que les romains employaient pour recevoir de
l'argent. Il a donné également naissance au fisc, qui
désigne couramment l'ensemble des administrations publiques qui ont en
charge l'impôt.
Toutes fois, l'existence de source sur la fiscalité,
c'est-à-dire de traces sur le fait fiscal, est liée à
l'évolution des appareils de l'administration publique, à la
politique du gouvernement, au projet et critique du législateur, aux
commentaires des intellectuels et, parfois souvent même aux
intérêts des partenaires sociaux tant nationaux
qu'étrangers.
Ainsi donc, l'augmentation de charge publique est le premier
aspect quantitatif de l'évolution de la fiscalité. (12(*))
II.1.1. Définition de la fiscalité
La fiscalité renseigne à la fois le
système de perception des impôts et l'ensemble des lois qui
régissent les procédés de perception. Le concept
évoque aussi l'ensemble des impôts qui sont en vigueur dans un
pays à une époque déterminée.
Le mot « Fiscalité » est
défini par plusieurs auteurs selon leur entendement. Selon le
dictionnaire encyclopédique la fiscalité est l'ensemble de la
législation sur le fisc et des modalités administratives de
recouvrement des impôts.
En d'autre terme la fiscalité est un ensemble des lois,
règlements et pratique relatif à l'impôt.
Ainsi pour nous la fiscalité est comprise comme une
méthode utilisée par le pouvoir public dans l'espoir de mobiliser
les ressources nécessaires, susceptibles de résoudre les
problèmes économiques et sociaux d'ordre pécuniaire qui
lui sont posés.
II.1.1.1. Rôle de la fiscalité
Le rôle de la fiscalité est capital du faite que
par la fiscalité l'Etat :
v Stimule la production, il faut qu'il y ait une allocation
des ressources ;
v Assure la redistribution des revenus aux agents
économiques ;
v Assure d'une façon particulière
l'équilibre de l'économie.
v En fin la fiscalité est considérée
comme étant un instrument d'investigation globale de la puissance
publique qui influence aussi d'une manière directe l'activité
économique de l'ensemble.
II.1.1.2. L'importance de la fiscalité
Cette importance se résume en ce sens que grâce
à la fiscalité, le pouvoir arrive à se procurer les moyens
financiers susceptibles à couvrir ses dépenses
d'investissement.
II.1.2. La politique fiscale
La politique fiscale se rapporte à l'élaboration
d'un système ou d'un projet de réforme et suppose la
détermination du volume et de la structure du prélèvement
obligatoire, la répartition de leurs charges entre les agents et la
catégorie sociale, la définition de leur mode de calculs et de
perception. C'est donc cette manière disciplinaire et
détaillé de direction à suivre qui constitue la politique
fiscale.
II.1.3. La réforme fiscale
Elle est la mise en oeuvre des modifications ayant pour tout,
d'améliorer l'activité de recherche et des perceptions des
ressources fiscales d'un Etat pour une meilleur rentabilité du
système qui est donc un impératif pour produire des ressources
budgétaire substantielles collectées et apportées à
ces derniers. On peut illustrer cela par la nouvelle procédure fiscale
visée dans l'exposé de la loi n°004/2003 du 13 Mars 2003
portant réforme des procédures fiscales et de la loi
n°OO6/2003 de la même date fixant les modalités de calcul et
des perceptions des acomptes et précomptes de l'impôt sur les
bénéfices.
II.2. EVASION FISCALE
C'est l'action du contribuable dont le but exclusif est de se
placer dans les conditions les plus avantageuses au regard de la loi fiscale.
Cet ensemble de procédure est non réprimé par la loi.
Il ya évasion fiscale au sens propre du terme quand
celui qui devait payer un impôt ne le paie pas, sans que la charge de
celui-ci soit supportée par un tiers. Elle consiste en outre à
échapper à l'impôt en s'appuyant sur les lois. La notion
d'évasion fiscale est plus large que celle de la fraude fiscale car
cette dernière n'est qu'un cas particulier de l'évasion
fiscale.
Ceux qui pratiquent l'évasion fiscale agissent dans un
but de détournement de la législation et comme conséquence
néfaste sur le plan fiscal, elle crée l'injustice sociale entre
les contribuables qui ont l'habitude de payer normalement leurs impôts et
rend le pays pauvre car, il ya « la diminution des recettes fiscales,
la soustraction des capitaux importants à l'économie du pays.
II.2.1. Fraude fiscale
La fraude fiscale est l'expression d'une insurrection de la
personne physique, ou morale contre l'Etat. C'est le fait d'échapper
à l'impôt en violant les lois.
D'après Lucien et Pierre Bel trame, la fraude fiscale
est une infraction ayant pour but d'échapper à l'impôt ou
d'en réduire les bases. Cette volonté d'éluder
l'impôt est d'autant plus grave que le préjudice au sein de
l'ensemble de la collectivité.
II.3. L'IMP0T ET LA FISCALITE
Compte tenu de l'importance croissante du
prélèvement que la fiscalité opère sur les
contribuables et les redevables, celle-ci occupe une place essentielle dans la
vie économique d'un pays. On ne peut aujourd'hui parler de la politique
économique sans faire allusion à la fiscalité. Elle
constitue la principale ressource publique, celle qui couvre plus de la moitie
des dépenses publiques.
La fiscalité joue un rôle capital dans la vie
d'une société, l'analyse de son impôt porte essentiellement
sur trois points à savoir :
L'allocation des ressources, la répartition des
revenus, la stabilité et la croissance économique.
II.3.1. Caractéristiques du système
fiscal congolais
Le système fiscal congolais est déclaratif. La
déclaration est un mode d'évaluation de la matière
imposable par lequel la latitude est laissée au contribuable de faire
connaitre à l'administration l'existence de la matière imposable,
sa valeur et éventuellement tous les éléments
nécessaire au calcul de l'impôt ou au contrôle.
II.3.2. Principes fiscaux
La fiscalité à travers ses différents
principes permet de rendre à l'Etat ce qui lui revient réellement
pour une période donnée, c'est pour contourner la tendance
à la fraude développée par les contribuables. Le droit
fiscal dispose des normes obligatoires parmi lesquelles figurent :
- Principe de l'annualité de l'impôt
L'impôt est prélevé en vue de couvrir les
charges budgétaires d'un pays. Le budget étant
considéré comme le tableau prévisionnel, est voté
pour une durée d'une année. Il est donc, tout à fait
normal que l'impôt soit établi et perçu pour une
année budgétaire. Aussi l'exercice budgétaire et fiscal
est confondu à l'année civile.
- Principe de territorialité
La territorialité de la loi fiscale n'impose que tous
les revenus ayant pour source un Etat donné, soit imposé dans cet
Etat. Ce principe est l'expression de la souveraineté fiscale dont jouit
chaque Etat.
- Principe d'imposition
Le principe relève de la justice sociale qui constitue
l'un des piliers de la structure fiscale. La capacité contributive est
déterminée par des éléments objectifs et
subjectifs :
Les éléments objectifs sont le revenu et la
fortune qui donnent un critère équitable de la capacité
fiscale ;
Les éléments subjectifs sont les besoins et
estimation de la valeur de bien soumis à l'impôt. (13(*))
SECTION 2. GENERALITES SUR LES RECETTES FISCALES
II. 2.1. DÉFINITION DES RECETTES FISCALES
Les recettes fiscales sont définies comme étant
des recettes provenant d'opérations sans contre partie. Sont exclus des
recettes fiscales les éléments suivants : les amendes et les
pénalités sanctionnant des violations de loi et les transferts
non obligatoires effectués au profit d'entités du secteur
public.
II.2.2. RÉALISATION DE RECETTE FISCALE
Selon l'approche keynésienne, l'impôt n'est plus
qu'un mode normal de financement public et de redistribution des revenus, mais
il est l'expression de l'intervention Etatique qui consiste à
intégrer la politique budgétaire dans une vision à court
terme de la régulation de l'activité économique dans la
perspective de stimuler l'offre, réduire le chômage ainsi de
lutter contre l'inflation pour réaliser le plein emploi et la croissance
de l'économie du pays.(14(*))
La réalisation des recettes fiscales concerne en ce
sens qu'elles doivent être réalisées par nature
d'impôts pour obtenir un budget adopté aux missions, pour
améliorer les conditions de travail des agents..., elles doivent
réaliser pour atteindre les objectifs assignés par l'Etat, pour
un bon développement du pays.
II.2.3 EVALUATION DE RECETTES FISCALES
L'évaluation de recettes fiscales exige que les actifs
acquis du fait d'une opération fiscale soient initialement
évaluées à leur valeur de réalisation, par
opposition, l'IPSAS 23 exige que de tels actifs soient initialement
évalués à leur juste valeur. Mais les réalisations
à cette proposition d'évaluation de la juste valeur pour
l'évaluation des instruments financiers fait controversent.
Par ailleurs, un certain nombre de personne estimaient qu'il
n'était pas nécessaire d'exiger la juste valeur dans le cas des
recettes fiscales, faisant remarquer que les recettes fiscales sont
généralement perçues en trésorerie. (15(*))
Ainsi selon laffer (Libéral américain) à
un certain niveau, l'impôt est accepté par le contribuable mais
qu'au-delà d'un certain taux d'imposition, la recette fiscale
diminue ; l'évasion fiscale, ce qui détruit l'assiette sur
laquelle repose les prélèvements obligatoires.
SECTION 3 THEORIES DE L'IMPOT
II.3.1. EVOLUTION DE NOTION DE L'IMPOT
L'impôt étant déjà alors un acte de
finances publiques, un prélèvement effectué par voie
d'autorité pour couvrir les charges de l'Etat. Mais au moyen âge,
après la désagrégation de l'empire romain, l'impôt
changera de caractère, il deviendra un prélèvement
privé. La redevance payée par tenancier au propriétaire
foncier, la contre partie de services rendus par le seigneur à ses
vaisseaux au sujet de (serfs ou routiers).
Pour les théoriciens du 18è siècle,
l'impôt procédait d'une idée de contrat d'échange
entre les citoyens et l'Etat, il est consenti par le représentant de la
nation en contre partie des services rendus par l'Etat. La notion du contrat et
d'échange cède alors le pas à celle d'obligation
découlant du principe de la solidarité nationale. L'impôt
est la participation demandée à chacun en vertu de ce principe et
en fonction de ses capacités contributives au financement des
dépenses publiques.
En effet, l'impôt ainsi conçu répond
exclusivement à un but fiscal, sans préoccupations
d'interventionnisme économique ou de réformisme social.
II.3.2. DEFINITION DE L'IMPOT
Plusieurs auteurs ont songé de donner des
différents définitions de l'impôt qui très souvent
se complètent les unes aux autres. A cet effet, nous retenons la
définition qui réunit toutes les caractéristiques de
l'impôt. Pour Gaston JEZE, l'impôt est une prestation
pécuniaire requise des personnes physiques ou morales par voie
d'autorités, à titre définitif et sans contre partie, en
vue de la couverture des charges politiques et permettre à l'Etat
d'effectuer certaines interventions dans le domaine économique et
social. (16(*))
Cette définition de Gaston JEZE à
été aménagée par le professeur BUABUA WA KAYEMBE,
retient notre attention car elle fait ressortir rarement les différents
traits caractéristiques de l'impôt.
II.3.2.1. Les éléments
caractéristiques de l'impôt
En dehors du caractère mouvant et évolutif que
présente la notion de l'impôt de quelques éléments
stable à savoir :
L'impôt est une prestation pré bancaire comme que
le contribuable est tenu de ne payer l'impôt qu'en argent, n'ont pas dans
une autre forme, aussi bien soit elle, cela n'intéresse pas la
fiscalité.
L'impôt est une prestation perçue par voie
d'autorité, l'impôt est établi par la loi, d'où le
rattachement de la fiscalité ou de secteur juridique. Tant dans son
essence, dans les principes de son établissement, l'impôt fait
appel à la contrainte d'où il doit être payé par
tous ceux qui y sont astreints. Ce refus d'acquitter l'impôt expose les
contrevenants à des sanctions qui peuvent être soit pénales
(peine d'emprisonnement), soit fiscales (amendes).
II.3.2.2. Principes de l'impôt
Le prélèvement de l'impôt doit respecter
certains principes classiques :
La justice : la contribution d'un citoyen aux
dépenses publiques doit être proportionnelle à ses
facultés contributives c'est-à-dire qu'elle doit être
proportionnelle au revenu dont il jouit sans prétention de l'Etat.
La certitude : l'impôt doit être certain et
non arbitraire, ce qui veut dire que l'époque, le mode de perception et
le taux doivent être déterminées à l'avance.
La commodité : l'impôt est commode lorsqu'il
est prélevé à l'époque et suivant les
modalités les plus favorables pour le contribuable.
L'économie : l'impôt doit être
établi de mesure à retirer des poches des contribuables aussi peu
que possible au-delà de ce qu'ils gagnent.
II.3.3. ASPECT ECONOMIQUE ET SOCIAL DE L'IMPOT
A. Aspect économique
L'influence des impôts sur la vie économique est
considérable :
Il augmente le coût de la vie dans la mesure ou ils sont
incorporés dans les coûts de production ou dans les prix de vente.
Ils peuvent ainsi diminuer le pouvoir compétitif des produits et des
entreprises spécialement touchées.
B. Aspect social
L'impôt permet la redistribution des revenus. Il est le
moyen, par excellence, pour niveler les différents revenus et
établir ainsi une plus grande égalité entre les
citoyens.
Dès plus, certaines considérations d'ordre
social déterminent les modalités de l'impôt :
Réduction pour charge de famille, impôt élevé sur
les produits de luxe et exonérations d'impôts sur les produits de
première nécessité.
II.3.4. IMPOT PROFESSIONNEL SUR LA REMUNERATION
La rémunération sur le plan fiscal
« s'étant sur l'ensemble des gains et avantage susceptibles
d'être évalués en espèce due à une personne
physique, travailleur par une autre personne physique ou morale, l'employeur en
vue d'un contrat de travail ou de louage de service ». (17(*))
Elle concerne aussi les rémunérations de toutes
les personnes rétribuées par un tiers sans être
liées par un contrat d'entreprise y compris les
bénéficiaires des pensions. En d'autres termes, les redevables de
l'impôt doit se trouver dans un lien de subordination vis-à-vis de
la personne qui utilise ses services et qui les rémunères. Le
critère d'assujettissement à l'impôt reste donc le lien de
subordination. Cependant par dérogation à ce qui
précède, sont également soumis au régime
d'imposition des salaires, tous les mandataires salariés.
Le taux de l'impôt professionnel sur les
rémunérations sont progressif et varient entre 3% et 50% suivant
les tranches de revenus annuels dans tous les cas, l'impôt total ne peut
excéder 30% du revenu imposable.
II.3.4.1. Impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié
Cet impôt est introduit en République
Démocratique du Congo par l'ordonnance loi n°69 du 10
Février 1969 afin de protéger les mains d'oeuvre
étrangères. Il a comme spécificité, de ne pas
être à la charge du bénéficiaire employeur
lui-même personne physique ou morale. Mais l'arrêté
ministériel n°4 du 24 juin 1977 dans son article 9 dispose que les
travailleurs originaires des pays limitrophes sont assimilés aux
nationaux en matière d'imposition sur les rémunérations et
n'est pas par conséquent soumis à l'impôt exceptionnel sur
la rémunération professionnelle des expatriés.
L'assiette de cet impôt est le montant brut des
rémunérations versées par les employeurs à leur
personnel expatrié.
II.3.4.2. Impôt professionnel sur les
rémunérations
Cet impôt concerne les rémunérations des
toutes personnes rétribuées par un tiers c'est-à-dire les
salaires, les appointements, les traitements, les profits des professions
libérales et sans être lié par un autre contrat que celui
de subordination.
Ces éléments de la rémunération
imposable sont :
Les indemnités sauf celles compensatoires de logements,
celle de transports, allocations familiales, les frais de
représentation ;
Les pensions sauf celles liées aux remboursements des
frais engagés par les salariés ;
Avantages en nature sauf ceux concernant le logement, le
transport, les frais médicaux.
a. Exemption et exonération
Sont exemptés de l'impôt sur les
rémunérations, les employés des organisations
internationales, les diplomates et les agents consulaires.
Sont exonérés par contre, les sommes
versées en cas d'invalidité prématurée aux
décès, aux veuves, aux orphelins,...
b. Mode de perception
Dans les dix jours qui suivent l'expiration du mois, les
employeurs visent à l'article 77 de l'ordonnance - loi n°69/009 du
10 Février 1969 versent au receveur d'impôt, le montant exact de
la contribution professionnelle due sur les rémunérations
payées au cours du mois écoulé, et perçues à
la source par les redevables.
c. Profits des professions libérales
Toute personne physique ou morale, redevable de l'impôt
professionnel de l'impôt exceptionnel sur les rémunérations
du personnel expatrié est tenue de souscrire une déclaration
chaque mois, dans les dix jours qui suivent le mois au cours du quel les
rémunérations ont été versées ou mises
à la disposition des bénéficiaires, et celle doit
être souscrite même si les rémunérations ne sont pas
versées.
d. Taux d'imposition
L'impôt professionnel sur le revenu (IPR) ne peut
dépasser 35% du salaire brut c'est-à-dire le salaire de base
augmente des primes, heures supplémentaires, allocations de
congé, allocations familiales extralégales, les indemnités
de logement et de transport.
Il est de 20% sur les bénéfices, les profits ou
les rémunérations réalisées après cessations
des activités.
SECTION 4. PROCEDURES DE RECOUVREMENT DE L'IMPOT
Le recouvrement de l'impôt s'étend de toutes les
opérations conduisant à la perception par le receveur des
impôts, des sommes dues au trésor par les redevables au titre
d'impôts ou autres droits communs et le recouvrement forcé (action
en recouvrement).
II.4.1. RECOUVREMENT DE DROIT COMMUN
Du point de vue de droit commun, il convient de distinguer le
recouvrement par voie de déclaration auto-liquidative, par voie d'avis
de mise en recouvrement (AMR).
Il est important de préciser que le recouvrement par
voie de rôle subsiste dans certains services de l'administration fiscale
où les nouvelles procédures introduites par la loi
n°004/2003 du 10 Mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales ne sont pas encore d'application.
II.4.1.1. Le recouvrement par voie de
déclaration auto-liquidative
Il consiste au paiement de l'impôt en même temps
que le dépôt de la déclaration. Il s'applique notamment en
matière d'impôt sur les bénéfices et profits,
d'impôts sur les revenus locatifs etc....
L'impôt sur les bénéfices est
acquitté par voie d'acomptes provisionnels et de précompte sur
les bénéfices industriels et commerciaux suivi d'un versement de
régulation. (18(*))
Les acomptes provisionnels sont dus par les contribuables
relevant de la Direction des Grandes Entreprises et des centres des
impôts.
Ils représentent chacun 40% de l'impôt
déclaré au titre de l'exercice précédent augmente
des suppléments établis par l'administration des impôts et
sont versés à l'aide d'un bordereau de versement avant le
1ère Décembre pour le second. Ce solde de cet impôt devant
être versé au moment du dépôt de la
déclaration y afférente.
Le précompte de l'impôt sur le
bénéfice et profits est dû par les contribuables relevant
des centres d'impôts synthétiques.
Le taux du précompte de l'impôt sur les
bénéfices et profits est fixé à 2%.
En dehors des acomptes provisionnels et des précomptes
de l'impôt sur le bénéfice et profit, certains
impôts sont recouvrés par voie de retenue à la source,
c'est le cas de l'impôt professionnel sur les
rémunérations, de l'impôt mobilier, de l'impôt sur
les revenus locatifs et de l'impôt sur le chiffre d'affaires.
L'impôt professionnel sur les
rémunérations est à la charge des employés et
retenues à la source par les employeurs qui ont l'obligation de le
réserver au compte du receveur des impôts dans le dix jours qui
suivent le mois en cours duquel les rémunérations ont
été versées ou mises à la disposition des
bénéficiaires.
L'impôt mobilier est retenu par les personnes physiques
ou morales qui paient les revenus d'actions ou parts quelconques, des
obligations, les redevances, les intérêts des capitaux
empruntés.
L'impôt sur les revenus locatifs dont le taux est
fixé à 22% est dû annuellement par le bailleur sur le loyer
brut.
II.4.1.2. Le recouvrement par voie d'avis de mise en
recouvrement
Il concerne les impôts, suppléments
d'impôts et autres droits établis par l'administration des
impôts. Il faut entendre par là les impôts qui n'ont pas
été payés dans les délais légaux ainsi que
ceux établis lors d'un contrôle fiscal (redressement ou taxation
d'office).
L'avis de mise en recouvrement est un titre par lequel
l'administration des impôts rend exigibles les créances dues par
le contribuable au titre d'impôts ou autres droits. Il est signé
par le receveur des impôts compétents et doit comporter les
mentions ci-après :
L'identification précise du redevable et numéro
impôt ;
La nature de l'impôt ou autres droits dû ;
La base imposable ;
Le montant en principal des droits mis à sa
charge ;
Le montant des pénalités ;
Le délai de paiements.
L'avis de mise en recouvrement est envoyé au redevable
sous pli recommandé avec accusé de réception ou remis en
main propre sous bordereau de décharge, les redevables sont tenues
d'acquitter les montants dû, en numéraire, par chèque ou
virement bancaire, dans un délai de quinze jours à compter
dès la réception de l'avis de mise en recouvrement (AMR).
II.4.1.3. Recouvrement par voie de rôle
Ce mode de recouvrement est appliqué transitoirement
dans les services des impôts qui ne sont pas encore dotés des
structures permettant l'application des nouvelles procédures.
Le rôle est un acte administratif qui fixe la somme
à payer par chaque contribuable et l'oblige à la verser au compte
du receveur des impôts. Il s'agit en effet de liste des contribuables
soumis à l'impôt, comportant pour chacun d'eux la base de
l'impôt et le montant de l'impôt à payer.
Ce recouvrement comporte deux opérations :
§ L'établissement et l'homologation du rôle
par l'administration ;
§ L'envoi des avertissements extraits de rôle.
II.4.2. LE RECOUVREMENT FORCE
La procédure de recouvrement forcé est
utilisée lorsque le contribuable n'a pas acquitté sa dette
fiscale dans les délais légaux.
II.4.2.1. Les actions préalables aux mesures de
poursuites
Il s'agit de la mise en demeure de la contrainte et du
commandement. La mise en demeure concerne les impôts recouvrés par
voie de déclaration auto-liquidative et intervient dans le cas de
déclaration sans paiement ou déclaration avec paiement
insuffisant.
II.4.2.2. Les mises de poursuites
Les mesures de poursuites visent les contribuables qui,
malgré la mise en demeure, la contrainte et les commandements, ne
s'acquittent pas de leurs dettes fiscales. Elles comprennent les avis à
tiers détenteurs, les saisies mobilières et immobilières
ainsi que les ventes.
II.4.2.3. Les avis à tiers détenteurs
(ATD)
Les tiers détenteurs sont les personnes physiques ou
morales dépositaires, détentrices ou débitrices des fonds
à l'égard des redevables des impôts. La procédure
d'avis à tiers détenteurs consiste en l'obligation faite à
ces personnes de verser directement les fonds et sur simple demande du receveur
des impôts, le montant des impôts dû par les redevables.
II.4.2.4 Les saisies mobilières et
immobilières
La saisie des biens mobiliers et immobiliers intervient
après l'expiration du délai fixé dans le commandement, les
biens saisissables font l'objet d'un inventaire par l'huissier qui dresse
à cet effet un procès-verbal de saisies selon les formes
prescrites par la loi. Les saisies peuvent être
précédées des mesures conservatoires administratives.
II.4.2.5. Les vente
Ces biens saisis font l'objet, huit jours après la
signification au contribuable du procès-verbal de saisie. La vente peut
connaitre plusieurs ajournements, succession pour défaut d'adjudicateur
ou si l'adjudication ne peut se faire qu'à vil prix. Les ventes des
biens immobiliers de saisie sont faites par le notaire. La saisie conservatoire
est transformée en saisie exécution sur décision du
responsable du service opérationnel.
II.4.3. LE CIRCUIT DU RECOUVREMENT
IMPOT SUPPLEMENT D'IMPOTS ET AUTRES DROIT ETABLIT PAR
L'ADMINISTRATION
DECLARATION AUTO-LIQUIDATIVE SANS PAIEMENT OU AVEC UN PAIEMENT
INSUFFISANT
SAISIE MOBILIERE ET IMMOBILIERE
VENTE
ATD
NON EXECUTION DU COMMANDEMENT
CONTRIRE DECERNEE PAR LE RECEVEUR ET SIGNIFICATION DU
COMMANDEMENT PAR L'HUISIER (Délai de paiement 8jrs)
EXECUTION DU COMMANDE AVEC PAIEMENT DES INTERET MORATOIRES
NON EXECUTION DE LA M.E.D
EXECUTION DE LA M.E.D AVEC PAIEMENT DES INTERETS
EXECUTION DE L'AMR
NON EXECUTION DE L'AMR
EMISSION D'AMR DELAI DE PAIEMENT
MESURE DES POURSUITES
M.E. DDE PAIEMENT DE HUIT JOURS
SOURCE : BUREAU RECOUVREMENT
II.4.4. GARANTIES DU TRESOR
Nous entendons par garanties du trésor les moyens que
permettent à celui- ci de s'assurer de la perception de ses droits ou
mieux de faire face aux risques de non-paiements des impôts par les
redevables. Il s'agit du privilège, de l'hypothèque et de la
solidarité.
II.4.4.1. Privilège du trésor
Nous entendons par privilège du trésor, le droit
qu'ont les créances, d'être payées avant tout autres, il
concerne aussi bien le recouvrement des impôts des facteurs émis
par le gouvernement des autres droits et taxes que des pénalités
y afférentes.
II.4.4.2. Hypothèque du trésor
L'hypothèque est un droit réel dont est
grevé un bien immobilier au profit du trésor pour garantir le
paiement de ses créances. Il concerne aussi bien le recouvrement des
impôts des facteurs, émis par le gouvernement, des autres droits
que des pénalités y afférentes. Il grève les biens
tant du mari que de la femme dans la mesure où le recouvrement des
impôts peut être poursuivi sur les biens appartenant à
celle-ci en vertu de l'article 81 de la loi n°004/2003 du 13 Mars 2003
portant réforme des procédures fiscales.
Le trésor peut excéder le droit dès le
moment où les droits deviennent exigibles conformément à
la loi sous-évoquée et au plus tard le 31 Décembre de
l'année qui suit celle de l'exigibilité des sommes dues.
II.4.4.3. La solidarité
La solidarité est un droit de poursuivre le
recouvrement des droits du trésor au près des tierces personnes
compte tenu des relations qui les lient aux redevables si pour une raison ou
une autre, ceux-ci ne peuvent être poursuivis eux-mêmes.
CHAP III.L'IMPACT DE L'IMPOT PROFESSIONNELS SUR LES
REMUNERATIONS DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES FISCALES A LA DIRECTION
GENERALE DES IMPOTS/K.OR
La DPI étant une institution financière a pour
rôle la réalisation ou la maximisation des recettes fiscales. Elle
a mis à notre disposition les recettes réalisées de
l'année 2009, 2010, 2011, les années qui constituent la
période sous étude qui nous permettra de voir l'impact de l'IPR
dans la maximisation des recettes réalisées à la
DPI/K.OR.
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
Pour ce qui concerne notre travail, nous aurons à
présenter d'une manière brève les données de
l'ensemble des recettes de la DPI pour les 3 années sous études
et d'une façon détaillé les données de l'IPR qui
constitue l'essentiel de notre travail.
Situation des recettes par nature d'impôt :
Tableau de ventilation
N°
|
Nature d'impôts
|
2009
|
2010
|
2011
|
1
|
IPR
|
163.676.285,18
|
229.366.020,14
|
525.314.199,28
|
2
|
ICA
|
30.801.718,22
|
63.110.677,37
|
71.122.123,46
|
3
|
Autres impôts
|
56.276.271,69
|
65.811.626,52
|
73.808.503,41
|
Total
|
250.754.275,09
|
358.288.324,03
|
670.244.826,15
|
Tableau I
Source : Bureau recouvrement DPI/MBM
Il nous sied de démontrer l'évolution de la
courbe de l'IPR sur les trois années successives.
1. Graphique n°1 exprimé en million de
FC
RECETTE
2009 2010
2011
Année
2. Interprétation
De part cette courbe de l'IPR la période de l'an 2009,
sur un total de 250.754.275,09 ; la part de l'IPR était de
163.676.285,18. Pour l'année 2010, sur un total de 358.288.324,03 ;
la part de celle-ci était de 229.366.020,14. Pour l'année 2011,
il se fait que sur un total de 670.244.826,15 ; la part de l'IPR est de
l'ordre de 525.314.199,28.
III.2. TRAITEMENT DES DONNEES
III.2.1. GÉNÉRALITÉS SUR LA
MAXIMISATION DES RECETTES DE L'ETAT
La politique de maximisation de recettes fiscales trouve sa
justification dans le contexte de l'environnement économique, car
actuellement il existe une corrélation très nette entre les
structures économiques d'un pays et les systèmes fiscaux.
Les structures économiques de chaque Etat conditionnent
la maximisation de ses recettes. Celles-ci ne peuvent être possibles que
lorsque les recettes sont maximisées.
La préoccupation vitale à ce niveau est de voir
comment l'Etat provient à remplir son assiette financière en vue
de faire face à ses charges diverses.
III.2.2. TABLEAU SYNOPTIQUE DE RECETTES FISCALES.
Tableau II
N°
|
Nature d'impôts
|
2009
|
2010
|
2011
|
TOTAL
|
1
|
IPR
|
163.676.285,18
|
229.366.020,14
|
525.314.199,28
|
918.356.504,6
|
2
|
Autres impôts
|
87.077.989,91
|
128.922.303,89
|
144.930.626,87
|
360.930.920,67
|
Total
|
250.754.275.09
|
358.288.324,03
|
670.244.826,15
|
1.279.287.425,27
|
Source : DPI/K.OR
III.2.3. IMPACT RELATIF AU TABLEAU SYNOPTIQUE DE
VENTILATION
Impact=
Par la formule suivante nous ressortirons l'impact de
l'IPR :
1°) 1ére année 2009 l'IPR était de
163.676.285,18 Total de l'année est de 250.754.275,09
I =
2°) 2è année 2010 l'IPR est de
229.366.020,14 Total de l'année 358.288.324,03
I=
3°) 3è année 2011 l'IPR est de
525.314.199,28 Total de l'année est de 670.244.826,15
I=
III.2.4 TABLEAU DE L'IMPACT RELATIF AU TABLEAU DE
VENTILATION (EXPRIMÉ EN %)
Tableau III.
N°
|
Nature d'impôt
|
2009
|
2010
|
2011
|
1
|
IPR
|
65,27
|
64,01
|
78,37
|
2
|
Autres impôts
|
34,72
|
35,98
|
21,62
|
Total
|
100
|
100
|
100
|
A. GRAPHIQUE N°2 EXPRIMÉ EN %
2009 2010
2011
Année
%
B. Interprétation
Partant du tableau ci-haut (III), nous constatons que l'IPR a
occupé une proportion considérable en 2009, 2010 et 2011 avec une
part de 65,27% ; 64,01% et 78,37%. Ceci se justifie par le fait qu'en
ce temps là, l'activité économique avait repris sur la
ville de Mbuji-Mayi, par le lancement des petites et moyennes
entreprises ; ce qui n'était pas le cas en 2007 et 2008, et cela se
justifie par la crise financière internationale qui avait frappé
les grandes nations telque : Les Etats Unies d'Amérique, la France,
le Canada, l'Allemagne et la Grèce.
CONCLUSION
Nous voici au terme de la rédaction de notre travail de
fin de cycle ayant porté sur les « Mécanismes de
recouvrement de l'impôt professionnel sur les rémunérations
et son impact dans la maximisation des recettes fiscales ; cas de la
DPI/K.OR » de 2009 à 2011. Ce travail a porté sur 3
chapitres que voici :
Le premier était basé sur les
considérations générales, les définitions des
concepts opératoires ;
Le deuxième a porté sur les mécanismes de
recouvrement des recettes fiscales, enfin
Le troisième était axé sur l'impact de
l'IPR dans la maximisation des recettes fiscales réalisées
à la DPI/K.OR. Cet impact de l'IPR est les résultats d'un
ensemble d'orientation portant sur le recouvrement de nouveaux contribuables.
Toutes ces orientations visent la maximisation des recettes fiscales.
Après nos analyses sur ce travail, il nous appartient
de démontrer que l'IPR constitue une grande participation dans la
réalisation ou la maximisation des recettes fiscales par rapport aux
autres impôts ; et cela se justifie par un nombre plus important des
contribuables qui se sont ajoutés au répertoire.
En effet, il nous sied de démontrer que toute au long
de notre travail, notre hypothèse se vérifie noir sur blanc dans
le sens qu'en 2009, sur un total de 250.754.275,09 ; l'IPR est intervenu
avec 163.676.285,18 soit 65,27% ; en 2010 sur un total de
358.288.324,03 ; l'IPR était de 229.366.020,14 soit 64,01% ;
enfin ici nous voyons qu'en 2011 l'impact était très
considérable ; sur un total de 670.244.826,15 ; l'IPR
était de 525.314.199,28 soit 78,37%.
Ainsi nous voyons que l'impact de l'IPR a été
plus performent en 2009, 2010 et 2011 suite à une augmentation d'un
nombre plus important de contribuables qui se sont ajouté dans le
répertoire ou vis-à-vis du fisc.
Après nos analyses et traitement des données
nous recommandons aux autorités de la DPI de :
Elargir l'assiette fiscale avec la recherche de nouveaux
contribuables ;
Sensibiliser les opérateurs économiques à
payer l'impôt ;
Organiser les formations fiscales au profit des contribuables
pour augmenter davantage la caisse de l'Etat ;
Surveiller la perception de l'impôt afin d'alimenter le
trésor public et décourager le détournement.
Toute oeuvre humaine est toujours entachée des erreurs,
sur ce nous prions à nos lecteur de ne pas nous en tenir rigueur, car
avec nos moyens limités nous avons fait l'essentiel à notre
niveau.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Alphonse VERHULST, Comptabilité Analytique
d'Exploitation, éd. CRP, B.P.1850 Kinshasa, 1994.
2. ALTHUSSER, pour max, éd max, Peoro, Paris,
1975.
3. BOB Bernard, Fiscalité et choix
économiques, Colman LEVY, Paris, 1978.
4. BOUVIER (M). Introduction au droit fiscal
général et théorie de l'impôt, LGDJ, Paris,
2004.
5. Gaston JEZE, Finances Publiques,
éd.Thémis, Paris, P.U.F, 1970.
6. MEHL, Cité par TSHIKUDI Mbale en séminaire
fiscal, DPI, 2004.
7. Pinto et M. Grawitz, Méthodes en sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971.
8. VAN Lierde ch., Notion de législation sociale de
finances publiques et droit
fiscal, éd, CRP Kinshasa I, 1983.
9. SAUDHIN, F. Précis de finances publiques,
éd. Ets Emile Buyant, Bruxelles, 1966.
AUTRES DOCUMENTS
1. Base des conclusions, recettes fiscales, chap., SP 3510
PSABCCSP ; Mars 2010.
2. KASA KASIAM, code fiscal annale, 2001, P 51.
3. Manuel des procédures fiscales, S.éd.
Kinshasa, 2004.
4. Petit Robert, dictionnaire de la langue française,
nouvelle éd. Revue et corrigée et mis a jour, Paris, 1987.
NOTES DE COURS
1. Gilbert NKOLOMONI, Notes de cours d'IRS, inédit, G1
ECO, U.O.M 2009-2010
2. Serge MUKUNA, notes de cours de ressources humaines,
inédit, G3 ECO, U.O.M, 2009-2010
WEBOGRAPHIE
www.google.com
www.memoireonline.com
TABLE DES MATIERES
Epigraphe...............................................................................................................................................
I
Dédicace.................................................................................................................................................II
Avant
propos........................................................................................................................................III
0.
Introduction......................................................................................................................................1
0.1. Choix et intérêt
sujet....................................................................................................................1
0.2. Problématique du
travail..............................................................................................................2
0.3. Hypothèse du
travail.....................................................................................................................3
0.4. Méthodes et techniques
utilisées...............................................................................................3
0.5. Délimitation
spatio-temporelle...................................................................................................5
0.6. Canevas du
travail.........................................................................................................................5
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES
....................................................................................6
SECTION I : Définition des concepts
opératoires..............................................................................6
I .1. Recouvrement
...............................................................................................................................6
I .2. Recettes fiscales
...........................................................................................................................6
I .3. Impôt
..............................................................................................................................................8
I.4. Rémunération
..............................................................................................................................11
SECTION II : Présentation de la D.P.I
...............................................................................................11
II.1. Aperçu historique de la D.G.I et de la
D.P .I /K.OR
................................................................11
II.2. Structures administratives
........................................................................................................12
II.3. Structures organisationnelles
...................................................................................................13
CHAPITRE II : MECANISMES DE RECOUVREMENT DES RECETTES
FISCALES.............................18
SECTION I : Théories relatives à la
fiscalité
.....................................................................................18
II.1 Historique de la
fiscalité..............................................................................................................18
II.1.1. Définition de la
fiscalité...........................................................................................................18
II.1.2. La politique
fiscale.................................................................................................................
.19
II.1.3. La réforme fiscale
....................................................................................................................19
II.2. Evasion
fiscale..............................................................................................................................20
II.3. L'impôt et la fiscalité
..................................................................................................................20
II.3.1. Caractéristiques du système fiscal
congolais
......................................................................21
II.3.2. Principes fiscaux
......................................................................................................................21
SECTION 2 : Généralités sur les
recettes
fiscales............................................................................22
II.2.1. Définition des recettes fiscales
.............................................................................................22
II.2.2. Réalisation des recettes fiscales
............................................................................................22
II.2.3. Evaluation des recettes fiscales
.............................................................................................23
SECTION 3 : Théories de l'impôt
......................................................................................................23
II.3.1. Evolution de notions de l'impôt
............................................................................................23
II.3.2. Définition de l'impôt
...............................................................................................................24
II.3.3. Aspect économique et social de l'impôt
..............................................................................25
II.3.4. Impôt professionnel sur la
rémunération
...........................................................................26
SECTION 4 : Procédures de recouvrement de
l'impôt
............................................ .....................28
II.4.1. Recouvrement de Droit
commun..........................................................................................28
II.4.2. Recouvrement forcé
...............................................................................................................31
II.4.3. Garanties du trésor
.................................................................................................................33
CHAPITRE III : IMPACT DE L'IMPOT PROFESSIONNELS SUR LES
REMUNERATIONS DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES
FISCALES........................................................................................34
III.1. Présentation des données
........................................................................................................34
III.2. Traitement des
données............................................................................................................35
III.2.1. Généralités sur la maximisation des
recettes de l'Etat .....................................................35
III.2.2. Tableau synoptique des recettes fiscales
...........................................................................36
III.2.3. Impact relatif au tableau synoptique de ventilation
.........................................................36
III.2.4. Tableau de l'impôt relatif au tableau de
ventilation exprimée en %..............................37
CONCLUSION .......................................................................................................................................39
BIBLIOGRAPHIE
...................................................................................................................................41
TABLE DE MATIERES
.........................................................................................................................42
* 1Petit Robert, Dictionnaire de
la langue française, Nouvelle édition, revue corriger et mis
à jours, paris, 1987
* 2 ALTHUSSER, Pour max,
éd Max, peoro, paris, 1975
* 3 Gilbert NKOLOMONI, Notes de
cours d'IRS, inédit, G1eco, U.O.M2009-2010
* 4 Pinto, et M.GRAWITZ,
Méthodes en sciences sociales, éd. Dalloz, paris 1971, p
20, 288,423
* 5 Manuel des procédures
fiscales, S. éd. Kinshasa, 2004
* 6 VAN LIERDE ch., notion de
législation sociale de finances publiques et droit fiscal,
éd., CRP Kinshasa I, 1983.
* 7 BOB Bernard,
fiscalité et choix économiques, Colman Levy, paris, 1978
* 8MEHL, cite par TSHIKUDI MBALE
en séminaire fiscal, DPI, 2004
* 9 Gaston JEZE, Finances
publiques, éd. Thémis, paris P.U.F, 1970
* 10 Alphonse VERHULST,
comptabilité Analytique d'exploitation, éd. CRP, BP.1850
Kinshasa, 1994, Pg 191
* 11 Serge MUKUNA, notes du
cours de Gestion de ressources humaines, inédit, G3ECO, U.O.M,
2009-2010
* 12 BOUVIER (M). Introduction
au droit fiscal général et théorie de l'impôt, LGDJ,
Paris, 2004.
* 13 F. SAUDHIN, Précis
de finances publiques, éd. Ets Emile Buyant, Bruxelles, 1966, Pg.13
* 14 www.google.com
* 15 Base des conclusions,
recettes fiscales, chap. SP 3510 PSABCCSP ; Mars 2012. Pg 11
* 16 GASTON JEZE, Opcit
* 17 KAS KASIAM, code fiscal
annale, 2001, P.51
* 18 Manuel des
procédures fiscales Opcit
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