6.2. Facteurs externes
6.2.1. Température
La température joue un rôle important dans le
développement, la longévité, la fécondité,
le poids ainsi que l'envol des pucerons (AROUN 1985 in BENOUFELLA-KITOUS,
2005).
D'après HULLÉ et al (1999), les
températures extrêmes peuvent être un facteur létal
important; ceci est très net à 30°C, température
à laquelle aucun puceron n'émet plus de larve viable et à
laquelle sa propre survie est minimale. Le froid constitue aussi un facteur
limitant.
6.2.2. Pluviométries
Une pluie abondante agit directement sur les pucerons en
empêchant leur vol ou encore en délogeant les aptères des
feuilles sur lesquelles ils se trouvent, surtout pour les espèces de
grande taille telle que Macrosiphum euphorbiae. Par contre une pluie
fine, de faible intensité, n'empêche pas le vol des ailés,
mais elle agit indirectement en favorisant l'apparition des mycoses
entomophtorales (ROBERT 1982 in BENOUFELLA-KITOUS, 2005).
6.2.3. Humidité relative de l'air
Selon BONNEMAISON (1950) in BENOUFELLA-KITOUS (2005),
l'humidité relative de l'air peut faciliter ou inhiber le vol des
ailés. Les vols sont fréquents pour une humidité
inférieure à 75% et une température comprise entre 20 et
30°C. Ces vols sont par contre rares lorsque l'humidité est
supérieure à 75% et la température est inférieure
à 13°C.
Les colonies de pucerons peuvent littéralement exploser
en quelques jours, surtout dans les conditions de température et
d'humidité élevées (VINCENT,
2012).
6.2.4. Vent
Les précipitations violentes perturbent les vols tandis
que la vitesse et la direction du vent conditionnent les aptitudes à des
déplacements plus ou moins lointains (HULLÉ et al.,
1999).
Chapitre II Généralités sur les
aphides
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