CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle des
humanités techniques sociales sur l'étude de l'impact
socio-économique des maladies sexuellement transmissibles sur la
population active de la ville de Goma « cas du quartier
Mapendo »
Au cours de notre étude notre préoccupation
consistait à savoir :
o Les impacts des maladies sexuellement transmissibles sur la vie
sociale de la population de la ville de Goma ;
o Les causes de l'augmentation des maladies sexuellement
transmissibles dans la ville de Goma ;
o Les stratégies à mettre en place pour lutter
contre ces maladies.
A ces petites questions, nous avons essayé
d'émettre trois réponses provisoires pour être
confirmée, infirmée ou nuancée sur terrain selon
lesquelles :
· Le sous-développement de la population, sa
pauvreté seraient les conséquences de ces maladies sur la
population de la ville de Goma
· Le rapport sexuel non protégé serait la
cause de l'augmentation de ces maladies dans la ville de Goma
· L'abstinence l'usage du préservatif pour les
célibataires et la bonne fidélité seraient les
stratégies à appliquer pour lutter contre ces maladies
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons fait
recours à la méthode comparative soutenue par une enquête
par questionnaire, la technique d'observation, la technique documentaire
ajoutée de l'interview en vue de la récolte des données.
Nous appuyant sur notre problématique après la
descente sur terrain, nous avons trouvé que nos hypothèses ont
été confirmées car par rapport à nos
hypothèses de départ il y a eu 53,8% de nos enquêtés
qui nous ont appuyé en disant que les rapports sexuels non
protégés sont les causes de l'augmentation des maladies
sexuellement transmissibles dans la ville de Goma, 80,7% ont dit que les
conséquences socio-économiques des maladies sexuellement
transmissibles sont la pauvreté et le sous-développement de la
population et 57,6% ont confirmé en disant que l'abstinence, l'usage du
préservatif pour les célibataires et la bonne
fidélité pour les mariés sont les stratégies
à appliquer pour lutter contre les maladies sexuellement
transmissibles.
A l'issu de nos investigations, nous avons constaté que le
gouvernement congolais est généralement absent dans le domaine
sanitaire. Cela se justifie par la prise en charge des personnes victimes de
ces maladies par leur propres familles ou par eux-mêmes.
C'est pourquoi nous allons constaté que si une fois une
personne responsable d'une famille est atteinte, sa famille reste en situation
de vulnérabilité car elle n'a pas des moyens suffisant pour
satisfaire aux besoins vitaux et traverse également des multiples
difficultés.
Eu égard de tout ce qui précède, nous
présentons nos recommandations à :
v L'Etat : de pouvoir intervenir dans le domaine sanitaire
pour prendre en charge les personnes souffrant de ces maladies et cela pour
permettre aux familles victimes de trouver le standing de vie meilleure
v Aux ONGs : d'apporter les aides aux personnes souffrant de
es maladies pour réduire le taux de vulnérabilité pour
certaines familles victimes
v A la population du quartier Mapendo : de s'abstenir,
d'utiliser le préservatif ou d'être fidèle pour se
protéger contre les différentes MST répandues
Quand à notre institution, l'Institut UZIMA, nous osons
croire qu'elle a effectivement atteint les objectifs de notre formation comme
peuvent le témoigner nos encadreurs que ceux qui liront ce travail
En fin, le sujet traité présente un
caractère complexe ainsi, nous ne pensons l'avoir épuisé
malgré les difficultés rencontrées. Nous laissons place
aux chercheurs ultérieurs pour compléter ce travail.
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