L'impact socio- économique des maladies sexuellement transmissibles sur la population active de la ville de Goma. Cas du quartier Mapendo( Télécharger le fichier original )par Lil cha Eliya KAMALEBO Institut UZIMA - 2013 |
CHAP II. THEORIE GENERALE SUR LES MSTII.1 Définition des conceptsDans cette partie, nous allons donner le sens aux différents concepts qui nous ont servi pour l'élaboration de notre sujet. Ainsi définissons : II.1.1 La maladie : selon le 36 dictionnaires et recueils, la maladie est définie comme étant une altération dans la santé8(*) II.1.2 la maladie sexuellement transmissible : Les Maladies Sexuellement Transmissibles (M.S.T.) sont des infections susceptibles de se transmettre lors des rapports sexuels, quelque soit leur mode : génital, oro-génital ou ano-génital9(*) II.2 Théorie sur le sujetLes maladies vénériennes sont appelées maintenant maladies sexuellement transmissibles (M.S.T.). Ce sont des maladies infectieuses qui n'ont d'autres points communs que leur mode de contamination par contact ou rapport sexuels, les autres affections de l'appareil génital relevant plutôt du domaine de l'urologie, de la gynécologie, voire de la psychiatrie10(*). C'est pourquoi, depuis 1999, l'Organisation mondiale de la santé recommande l'usage de l'appellation infections sexuellement transmissibles (I.S.T.) pour souligner la nature infectieuse de ces pathologies. Les sociétés les plus évoluées n'arrivent pas encore à défaire les liens très étroits qu'elles ont noués entre sexualité et éthique, d'où cette notion de « maladies honteuses » qui entache les maladies vénériennes et entretient autour d'elles un sentiment de culpabilité. Cet état d'esprit, cristallisé par les tabous sociaux et religieux, explique l'ignorance du public non seulement à l'égard de l'anatomie ou de la physiologie de l'appareil génital, mais surtout à l'égard des maladies sexuellement transmissibles. La négligence individuelle qui en résulte tempère de ce fait les progrès de la thérapeutique. Il n'est donc pas surprenant d'assister à une recrudescence des maladies sexuellement transmissibles. À l'ignorance et à l'inconscience, la médecine doit opposer l'information objective et persuader le public qu'un traitement précoce entraîne dans l'immense majorité des cas une guérison immédiate11(*). Les maladies sexuellement transmissibles (les M.S.T.) sont fort diverses. On en compte actuellement plus de vingt. Ces maladies, notamment les blennorragies, sont une des causes les plus fréquentes de morbidité dans le monde (O.M.S.). Le terme « blennorragie » (autrefois orthographié blennorrhagie) a été forgé à partir des racines grecques évoquant l'éruption et l'écoulement d'une humeur visqueuse. Il apparaît pour la première fois en 1784 dans les écrits d'un médecin autrichien La plupart de M.S.T. traitées à temps se guérissent, généralement sans séquelle. Un traitement tardif n'empêche pas toujours l'apparition de complications : transmission chez le nouveau né, stérilité, cancer, etc. II.2.1 SortesIl existe plusieurs sortes des maladies sexuellement transmissibles tels que : · le condylome ou crête de coq ou papillomavirus
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La gonorrhée
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L'herpès · Le virus de la verrue humaine (condylomes acuminés) · La maladie inflammatoire pelvienne
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La syphilis · La blennorragie · Le chancre-mou * 8 Dictionnaire, 36 dictionnaires et recueils * 9 Internet, www.news-medical.net/health/STD/Prevention and treatment * 10 SIBOULET A, at al, stratégie mondiale de lutte contre les IST : 2006-2015, Genève 2007 * 11 Internet, www. Google. Com. |
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