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II. 12. 3. L'artisanat et la pharmacopée
traditionnelle
Tout comme l'élevage et l'agriculture, ce sont des
secteurs qui procurent des revenus substantiels à certains paysans. Le
secteur de l'artisanat demeure une activité peu organisé dans la
commune. C'est une activité qui est assez diversifié. On retrouve
l'artisanat d'art (la poterie, la sculpture et la peinture), l'artisanat
utilitaire ou de production (la menuiserie, la soudure, la forge...) et
l'artisanat de service (mécanique « moto et vélo », la
plomberie, la maçonnerie...).
La pharmacopée traditionnelle également, occupe
quelques tradipraticiens qui en tirent de nos jours un grand profit. Ces
métiers sont toujours exercés dans le cadre traditionnel, la
matière première est tirée directement et en grande partie
de la végétation, du sol et des animaux.
II. 12. 4. Le commerce
La situation géographique de la commune de Poa a une
grande influence sur l'activité commerciale. Traversée par la
route nationale n°14, le chef-lieu de la commune est le point de
convergence des petits et grands commerçants.
À partir de Poa, les commerçants
accèdent facilement aux deux grandes villes que sont Ouagadougou et
Koudougou. Le trafic entre ces deux localités est très fluide. En
effet, plusieurs compagnies de transport telles que la Société de
Transport Aoraima et Frère (STAF), Transport Sana Rasmane (TSR) et bien
d'autres, relient les deux villes en marquant des arrêts à Poa.
Les marchés de Poa, de Rallo et de Loaga sont les plus importants, ils
ont lieux tous les trois jours.
On y découvre une diversité de produits, mais
c'est surtout les céréales, la volaille et le bétail qui
dominent dans les transactions. En effet, la plus grande part du revenu
monétaire des paysans est tirée de la vente des
céréales et des animaux.
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