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Activité d'octroi de crédit et rentabilité des banques commerciales au Cameroun

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par Franklin DONGMO TSOBJIO
Université de Dschang Cameroun - Master en sciences économiques 2013
  

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IV.2.5.3.2 - Modèle de mesure de la rentabilité bancaire

Pour Nouy, (1992) Les autorités prudentielles utilisent plusieurs

instruments d'appréciation de la rentabilité. Ces derniers se répartissent en trois grandes catégories :

Une première approche consiste à appréhender la rentabilité du système bancaire par l'examen des soldes intermédiaires de gestion, notamment le produit net bancaire (PNB), le résultat brut d'exploitation (RBE), le résultat d'exploitation ou résultat avant impôt et le résultat net (RN) ainsi que par le poids des frais généraux (F G) sur les performances des résultats bancaires.

La seconde approche de mesure de rentabilité consiste à analyser les coûts, les rendements et les marges. Cela est essentiellement motivé par la

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nécessité de prendre en compte l'ensemble de l'activité bancaire, y compris les activités de service et de hors-bilan.

La troisième approche comprend l'ensemble des ratios d'exploitation calculés afin de mettre en évidence les structures d'exploitation. Il s'agit notamment du coefficient global d'exploitation qui montre de façon synthétique la part des gains réalisés qui est absorbée par les coûts fixes; Le coefficient de rentabilité (return on equity, ROE) qui exprime le rendement du point de vue de l'actionnaire et ne recoupe pas forcement les besoins de l'analyse financière (Koffi, YAO,). C'est en nous inspirant de cette dernière approche que nous avons définit les variables qui peuvent capter la rentabilité bancaire au sens de cette étude.

IV.2.5.3.2.1 - la rentabilité des fonds propres ou return on equity (ROE)

La littérature attribue aux dépôts un rôle ambigu dans la production bancaire. Tandis que l'approche d'intermédiation les considère comme un facteur de production additionnel qui est nécessaire au financement des activités de crédit, l'approche de production traite plutôt les dépôts comme un produit bancaire (FORTIN et LECLERC, 2010). On suggère notamment que l'approche à privilégier dépend du contexte (Berger et Mester, 1997).

Les variables fonds propres net (FPN), total actif (TA), crédit bancaire (CBanc), dépôts bancaire (DBanc) sont des variables qui ont été loguées (logarithme) pour les ramener à l'échelle. Car elles sont supposées non linéaires (Athanasoglou et al (2008)).

D'où le modèle de long terme suivant :

ROEt = P0 + P1 DBanct + P2 CBanc t + P3 FPSA t + P4 DPSDTt + P5 TA t + P6 RRSAt + P7 RTCSTDt + P8ETIt + P9FPNt + åt

P0, P1, P2, P3, P4 P5, P6, P7, P8 sont les paramètres à estimer

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åt est le terme d'erreur.

IV.2.5.3.2.2 - la rentabilité des actifs ou return on asset (ROA) Ce modèle suit le précédent

ROAt = á0 + á 1DBANCt + á 2 CBanc t + á 3 FPSA t + á 4RRSAt + á 5 ETI t + á 6 DPSDTt+ á 7CSDt + á8TAt + á 9FPN + åt

Où les á0, á 1,..., á t sont les coefficients à estimer åt est le terme d'erreur.

Ce modèle ressort le fait que les déterminants de la rentabilité bancaire peuvent se regrouper en facteurs internes et externes comme on le rencontre dans la littérature économique.

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