I .1.1.4. Réseau hydrographique
D'après Hannachi et Bekkari (1994), la
région de Biskra est drainée par une série d'Oueds dont
les plus importants sont :
-Oued Djdei -Oued Biskra
-Oued El-Arabe -Oued El-Abiod
Ce réseau endoréique, constitue en quelque sorte
le principal agent de salinisation des sols de la zone.
I .1.1.5. Hydrogéologie de la zone
d'étude
V' Les nappes phréatiques du
quaternaire
Elles se localisent généralement dans les
accumulations alluvionnaires. Le substratum formé par une succession
plus au moins épaisse d'argiles emprisonne les eaux.
Leur zone d'alimentation est difficile à préciser,
cependant Tolga, est alimentée par la nappe des calcaires
sous-jacente.
La plus part des eaux de cette nappe entrent dans la
catégorie salée.
Ces eaux se classent parmi les eaux chlorurées alcalins
et sulfatées calcaro-magnésiennes.
V' La nappe des sables
Elle fait partie des formations hydrogéologiques
continentales les plus récentes du Sahara, d'âge tertiaire
à quaternaire. , le mur de cette nappe est constitué de
l'éocène lagunaire : écran imperméable
marno-évaporitique. Le toit de ce système est recouvert de
dépôts alluvionnaires peu épais de croute gypseuse et de
sable.
Le caractère chimique des eaux de cette nappe se rapporte
au type sulfaté alcali, sulfaté calcomagnésien et
sulfaté calcique.
V' La nappe des calcaires
C'est la mieux connue depuis longtemps grâce à ses
exutoires naturels tels que les sources d'Oumache, Mlili, Megloub.C'est aussi
la nappe la plus exploitée dans la région. Elle a subit une
baisse de niveau piézométrique, suite à sa
surexploitation, ce qui a entrainé actuellement le tarissement des
sources situées en haut de ce réservoir.
V' La nappe profonde du « continental
intercalaire »
Dite souvent « Albien » est exploité
actuellement par les forages de Sidi Khaled. Le niveau aquifère capte
l'albien à 1500-2000m d'épaisseur. Son eau couteuse en raison de
palmiers.
Elle a un trait marquant qui est son volume considérable
du à la fois à son extension et son épaisseur.
I .1.1.6. Données climatiques I .1.1.6.1.
Température
La température et le facteur le plus important de tous
les facteurs climatiques. Elle contrôle l'ensemble des
phénomènes métabolique. En effet, chaque espèce ne
peut vivre que dans un certain intervalle de température
(Dreux., 1980).
Selon Ramade(1984), la température
représente un facteur limitant, conditionne de ce fait la
Répartition de la totalité des espèces et des
communautés d'être vivant dans la biosphère. Le Climat
thermique du Sahara est relativement uniforme.
Tableau N°1 : températures
mensuelles en (C°) enregistrées à la Station
Météorologique de Biskra (SMB) durant la période
(1995-2010) et (2011)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy
|
T° moy
1995-
2010
|
11.54
|
13.56
|
20.35
|
21.7
|
26.5
|
31.8
|
34.75
|
33.8
|
28.01
|
23.75
|
16.75
|
12.84
|
22.95
|
T°moy
2011
|
12.1
|
13.1
|
15.8
|
22
|
24.8
|
29.7
|
34.8
|
34
|
30
|
22.2
|
17.3
|
13.2
|
22.41
|
T°moy
1995-
2011
|
11.57
|
13.53
|
20.08
|
21.71
|
26.4
|
31.67
|
34.75
|
33.81
|
28.12
|
23.65
|
16.78
|
12.86
|
22.91
|
|
D'après le tableau N°1, on constate que
température annuelle moyenne 2011 est de 22.41 C°, et la
température la plus basse et enregistrée au mois de janvier 12.1
C°, « le mois le plus froids » :alors que la température
moyenne mensuelle la plus élevée est enregistrée durant le
mois de juillet avec 34.8 C° « le mois plus chaud ».Concernant
les températures moyenne enregistrées durant la période
1995-2010 , il est remarqué que le mois de juillet est toujours le mois
le plus chaud (34.75), tandis que janvier est le plus froid (11.54)
Fig. N°03 : Courbes de la
température moyenne mensuelle enregistrées dans la région
de Biskra en1995-2010 et en 2011.
Le tracé des courbes de la figure 3 Facilite la lecture
du tableau 1 et montre que les températures moyennes de l'année
2011 sont très proches des températures moyennes
enregistrées durant la période 1995-2010.
I .1.1.6.2. Précipitation
La forme de la précipitation la plus importante est la
pluviosité qui reste le facteur le plus déterminant pour les
plantes. En zone aride cette importance prend des proportions plus grandes
puisqu'elle conditionne presque à elle seule la répartition de la
végétation « la pluviosité est responsable de la
répartition des écosystèmes terrestres »
(Ramade., 1984).
Tableau N° 02 : précipitation
moyenne mensuelles en (mm) enregistrées a la Station
météorologique de Biskra (SMB) durant la période
(1995-2010) et (2011).
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Total
|
P moy
1995-2010
|
21.13
|
9.95
|
8.35
|
14.34
|
10.6
|
2.67
|
0.31
|
1.14
|
20.32
|
14.15
|
10.9
|
9.95
|
123.81
|
P moy 2011
|
6.8
|
0.2
|
37.6
|
39.4
|
55.4
|
0.6
|
1.3
|
0
|
28.7
|
79.9
|
2.4
|
0
|
252.3
|
P moy 1995-
2011
|
20.28
|
9.37
|
10.07
|
15.8
|
13.23
|
2.54
|
0.36
|
1.07
|
20.81
|
18.01
|
10.4
|
9.36
|
131.3
|
|
Figure N°04 : Courbes des
précipitations moyennes mensuelles de la région de Biskra en
19952010 et en 2011
Les valeurs du tableau 2 ont permis de tracer les courbes
représentées sur la figure 4. Ce tableau montre que le total de
la précipitation moyenne mensuelle relevée durant les 16 ans est
de l'ordre de 123.81 mm et de 252.3 mm concernant l'année 2011. Ces deux
moyennes ne sont pas proches. D'après la figure 4, les
précipitations sont très mal reparties durant l'année 2011
;
I .1.1.6.4. Le vent
ou il est constaté une irrégularité des
précipitations. Deux grands pics sont enregistrés le mois de mai
(55.4 mm) et octobre (79.9 mm).
I .1.1.6.3. Humidité relative
C'est le pourcentage de vapeur d'eau dans l'air par rapport
à celle qu'il pourrait contenir à la même
température.
Tableau N° 3 : Humidités relatives
mensuelles en (%) enregistrées à la Station
Météorologique de Biskra (SMB) durant la période
(1995-2010) et(2011)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy
|
H % moy
|
56.2
|
51.32
|
41.91
|
39.81
|
33.96
|
27.72
|
26.61
|
29.17
|
38.84
|
46.21
|
52.08
|
57.1
|
41.75
|
1995-2010
|
7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
H % moy
|
57
|
48
|
53
|
48
|
44
|
37
|
28
|
32
|
38
|
49
|
56
|
56
|
45.5
|
2011
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D'une façon générale, la région de
Biskra caractérisé par une faible humidité de l'air, dont
la moyenne annuelle était de 45.5% en 2011 et de 41.75% pendant la
période 1995-2010
Figure N° 05 : Courbes de
l'humidité relative de l'air exprimée en pourcentages (%) en
19952010 et durant l'année 2011 dans la région de Biskra.
Le vent est un agent important de la désertification. En
effet, il accentue l'évapotranspiration et contribue à
l'abaissement de l'humidité (Ozenda., 1958).
Dans la région de Biskra les vents sont fréquents
durant toute l'année. En hiver on enregistre la prédominance des
vents froids et humides venants des hauts plateaux et du Nord-ouest, les vents
issus du sud sont les plus secs et chauds (Benbouza.,
1994).
Tableau N°4 : Vitesse des vents en (m/s)
enregistrée a la Station Météorologique de Biskra (SMB)
durant la période (1995-2010) et (2011)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jui n
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy
|
V m/s moy
|
3.21
|
3.6
|
4.82
|
5.32
|
5.1
|
4.4
|
3.6
|
3.55
|
3.71
|
3.41
|
3.6
|
3.9
|
4.03
|
1995-2010
|
|
|
|
|
3
|
6
|
8
|
|
|
|
|
2
|
|
V m/s moy
|
2.6
|
5
|
4.2
|
3.9
|
3.6
|
3.3
|
3.6
|
3.2
|
3.2
|
2.6
|
3.4
|
3.4
|
3.5
|
2011
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure 06: Courbe de vitesses mensuelles
moyennes des vents exprimées (m /s) en 1995-2010 et 2011.
D'après le tableau 4 et les courbes tracées sur
la figure 5, la vitesse maximale est enregistrée pendant le mois de
février (5 m/s) concernant l'année 2011 et la période
(1995-2010) le mois d'avril (5.32m/s). Par contre, les vents violents sont
enregistrés pendant les mois Janvier et octobre (2.6m/s) de
l'année 2011 et le mois de janvier (3.21m/s) durant la période
1995-2010
Figure n° 07 : la rose des vents.
(Anonyme., a2012) É .1.1.7.1. Diagramme Ombrothermique de
GAUSSEN
L'aire qui résulte de l'intersection des courbes P et T
représente les périodes sèches. (Figure 09)
A Biskra, la période sèche s'étale sur la
totalité de l'année avec une augmentation remarquable pendant
l'été.
Les valeurs des tableaux 1 et 2 représentant
respectivement les températures et les précipitations durant la
période s'étalant de 1995-2011 de la région de Biskra, ont
permis de tracer les courbes représentées sur la figure 7 et qui
met en évidence la dominance de la période de sécheresse
durant toute l'année.
Figure N° 08 : Diagramme Ombrothermique
de Gaussen pour la région de Biskra (1995-2011) I
.1.1.7.2.Climagramme d'EMBERGER
Le Climagramme d'EMBERGER nous permet de connaitre
l'étage bioclimatique de région
d'étude.
Le quotient pluviométrique (Q) tient des
précipitations et températures, la formule et établie
comme suit :
Q= 3.43 x (P/M-m)
Q : quotient pluviométrique d'EMBERGER.
P : pluviométrie en (mm) de l'année.
M : la moyenne des maxima du mois plus chaud (C°) m : la
moyenne des minima du mois le plus froid (C°)
D'après les données climatiques de la
région de Biskra (1995-2011), les valeurs sont les Suivantes :
P= 131.3 mm
M=34.75 C°
m=11.57 C°
Donc :
Q = 3.43 x 131.3/(34.75-11.57)
Q= 19.42
Figure N° 9 : localisations de la
région d'étude dans le diagramme d'EMBERGER
(Bellal., 2005)
I .1.2. Milieu biologique :
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