É .3.4. Résistance des végétaux
à la salinité :
Il existe diverses stratégies de tolérance ou de
résistance des plantes à la salinité, suivant la (ou les)
composante(s) du stress salin qui domine (nt). (Miller.,
2005)
La salinité est un des facteurs environnementaux qui
à une influence critique sur la germination des graines des halophytes
(Nedjimi., 2002). L'une des caractéristiques qui
pourrait différencier les halophytes serait la possibilité pour
les semences de ces derniers de conserver leur aptitude à germer
même après immersion prolongée en présence de fortes
concentrations salines, elles peuvent tolérées la salinité
à 500 mol/m3 et sont considérées comme des plantes
régulateurs de salinité, et par la suite d'initier la germination
lorsque le stress salin est réduit (Nedjimi., 2002).
Les plantes qui ne peuvent pas se développer dans des
concentrations élevées des sels de Na+ s'appellent les
glycophytes (plantes douces).
É .3.4.1. Les formes d'adaptation des plantes
vis à vis de la salinité :
Parmi les multiples adaptations de la végétation
vis-à-vis de la salinité du milieu, on cite :
-modifications anatomiques
-Pour réduire la surface évaporant
(réduction du système foliaire, épines, etc.).
- pour réduire 1a vitesse d'évaporation
(épaississement des cuticules).
-pour constituer des réserves en accumulant l'eau dans les
tissus (feuilles crassulescentes)
-modifications physiologiques : réduction
du cycle végétatif avec de longues périodes de dormance
estivale ou hivernale.
-l'accroissement très important du
système racinaire par rapport au système aérien.
Ce dernier point, intervient pour rendre compte de
l'écologie des espèces ainsi que de l'action de la
végétation sur ces sols (Pouget., 1980).
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