ÉíÈÚÔáÇ
ÉíØÇÑÞãíÏáÇ
ÉíÑÆÇÒÌáÇ
ÉíÑæåãÌáÇ
République Algérienne Démocratique et
Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique
Université Mohamed Khider Biskra
Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature
et de la Vie Département des Sciences de la Nature et de la Vie
Mémoire de Fin d'Etudes
En vue de l'obtention du diplôme:
INGENIEUR
L'impact de la salinité due au traitement des
seles cas d'ENASEL El Outaya Biskra
Présenté par : l'encadreur :
TIAR Khaled GUEMMAZ Fateh
NACER Madjid
Juin 2012
Liste des tableaux Page
Tableau N° 1 : températures
mensuelles en (C°) enregistrées à la Station 09
Météorologique de Biskra (SMB) durant la
période (1995-2010) et (2011)
Tableau N° 02 : précipitation
moyenne mensuelles en (mm) enregistrées a la Station 10
météorologique de Biskra (SMB) durant la période
(1995-2010) et (2011)
Tableau N° 3 : Humidités relatives
mensuelles en (%) enregistrées à la Station 11
météorologique de Biskra (SMB) durant la
période (1995-2010) et(2011)
Tableau N° 4 : Vitesse des vents en (m/s)
enregistrée a la Station Météorologique 12
de Biskra (SMB) durant la période (1995-2010) et (2011)
Tableau N° 05: Les propriétés
du sel. 22
Tableau N° 06 Dosage du sodium et du
chlore, 28
Tableau N° 7:Tableau de l'ENASEL au
niveau national 33
Tableau N° 8 : Les principaux sels
rencontrés dans les sols salés et leur solubilité 38
dans l'eau à 20°C
Tableau N° 9 : Échelle de PH 44
Tableau N° 9 : classe de la salinité
en fonction de la conductivité électrique de 51
l'extrait aqueux 1/5 à 25°c
Tableau N° 10 : Tableau explicatif de la
méthode linéaire utilisé dans cette étude. 52
Tableau N° 11 : Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements 56
de la zone 01 :
Tableau N° 12: Les valeurs du ph des
prélèvements de la zone 01. 56
Tableau N° 13:Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements de 57
la zone 02 :
Tableau N° 14 : Les valeurs du ph des
prélèvements de la zone 02 57
Tableau N° 15: Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements 58
de la zone 03.
Tableau N° 16 : Les valeurs du ph des
prélèvements de la zone 03. 58
Tableau N° 17 : Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements 59
de la zone 04.
Tableau N° 18 : Les valeurs du ph des
prélèvements de la zone 04. 59
Tableau N° 19 : Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements 60
de la zone 05
Tableau N° 20 : Les valeurs du ph des
prélèvements de la zone 05. 60
Tableau N° 21: les taus de
conductivités électriques des cinq zones étudiées.
61
Tableau N° 22: les taus de PH des zones
étudiées. 62
Tableau N° 23 : les différentes
familles et espèces présentes dans la zone d'étude. 65
Liste des figures Page
Figure N°01 : Situation
géographique de la région d'étude 01
Figure N°02 : Carte de formation
tertiaire de Biskra 04
Figure N°03 : Courbes de la
température moyenne mensuelle enregistrées dans 09
la région de Biskra en1995-2010 et en 2011.
Figure N°04 : Courbes des
précipitations moyennes mensuelles de la région de 10
Biskra en 1995-2010 et en 2011
Figure N° 05 : Courbes de
l'humidité relative de l'air exprimée en pourcentages 11
(%) en 1995-2010 et durant l'année 2011 dans la
région de Biskra.
Figure N°06: Courbe de vitesses
mensuelles moyennes des vents exprimées 12
(m /s) en 1995-2010 et 2011.
Figure N°07 : la rose des vents 13
Figure N°08 : Diagramme ombrothermique
de Gaussen pour la région de Biskra 14
(1995-2011)
Figure N° 09: localisation de la
région d'étude dans le diagramme d'EMBERGER 15
Figure N°10 : Commerce du sel:
Tombouctou à Mali 19
Fig.11 Mine de sel: Tchad 19
Figure N°12 : Composition chimique du
sel 20
Figure N°13. La structure d'un cristal
de chlorure de sodium 20
Figure N°14. Cristal de sel 21
Figure N°15 : Marais salants 23
Figure N°16 : Effet de sodium sur le
complexe adsorbant 42
Figure N° 17 : Échelle de pH et
croissance des plantes 45
Figure N°18 : vue d'ensemble sur le site de
l'exploitation d'ENASEL 47
Figure N°19 : photo satellitaire du 05
zones d'études situé a ELoutaya 48
Figure N°20 : Positionnement des
échantillons des sols (zones 01,02 et 03) 49
Figure N°21 : Positionnement des
échantillons des sols zone 04 et 05 50
Figure N°22 : carte d'isovaleurs
représenté la salinité des horizons superficiels 63
des cinq zones étudiées (Eloutaya)
Figure N°23 : carte d'isovaleurs
représenté la salinité des horizons profonds 63 des
cinq zones étudiées (Eloutaya).
Figure N°24 : répartition des
individus dans les cinq zones. 66
Figure N°25: les différents taux de
recouvrements globaux enregistrés dans 67
les cinq stations d'étude.
Figure N°26 : la fréquence
spécifique des espèces dans la zone témoin. 68
Figure N°27: la fréquence
spécifique des espèces dans la zone n° 02. 69
Figure N°28: la fréquence
spécifique des espèces dans la zone n° 03. 70
Figure N°29 : la fréquence
spécifique des espèces dans la zone n°04. 71
Figure N°30 : la fréquence
spécifique des espèces dans la zone 05. 72
Figure N°31 : la fréquence
spécifique des espèces végétales dans la
région 73
d'étude.
Liste des abréviations
PAQ : Prix Algérien Qualité.
C°: Degré Celsius
F.A.O.: Food and Agriculter organization.
S.M.B : Station météorologique
de Biskra
U.I.C.N.: Union International de la
conservation de la nature
WWF: World Wildlife Fund (Fonds Mondial pour
la Nature
PH : Potentiel hydrogène
CE : Conductivité électrique
Q : Quotient pluviothermique
meq : milliéquivalent
Mmhos/cm : millimhos/centimètre ou
millisiemens/centimètre
ETP : évapotranspiration
potentielle
GPS : global positioning system
(système de positionnement globale)
m/s : mètre par seconde.
P : pluviométrie annuelle en mm.
m : moyenne minimal du mois plus froids.
M : moyenne maximal du mois plus chaud.
CEO : Complexe du sel El Outaya
CEC :Capacité d'échange
cationique
ha : Hectare.
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE.
Chapitre I : Étude bibliographique
Première partie : Description de l'état
initial
|
page
|
I .1. La description détaillée de l'état
initial du site et de son environnement
|
01
|
I .1.1. Données physiques
|
.01
|
I .1.1.1. Situation géographique
|
01
|
I .1.1.1. 1. Zone d'étude
|
02
|
I .1.1.2. Géologie de la région d'étude
|
..02
|
I .1.1.2.1. Stratigraphie régionale
|
02
|
I 1.1.2.1.1. Dépôts quaternaires
|
.03
|
I .1.1.2.1.2. Les formations tertiaires
|
04
|
I .1.1.2.1.3. Les formations secondaires
|
05
|
I .1.1.3. Géomorphologie et relief
|
..06
|
I .1.1.4. Réseau hydrographique
|
07
|
I .1.1.5. Hydrogéologie de la zone d'étude
|
..07
|
I .1.1.6. Données climatiques
|
...08
|
I .1.1.6.1. Température
|
.08
|
I .1.1.6.2. Précipitation
|
10
|
I .1.1.6.3. Humidité relative
|
.11
|
I .1.1.6.4. Le vent
|
12
|
I .1.1.7.1. Diagramme Ombrothermique de GAUSSEN
|
.13
|
I .1.1.7.2.Climagramme d'EMBERGER
|
14
|
I .1.2. Milieu biologique
|
16
|
I .1.2.1. Flore
|
16
|
I .1.2.2. Faune
|
17
|
Deuxième partie: le Sel
|
.18
|
1.2.1:Historique
|
19
|
1.2.2:Composition chimique
|
20
|
1.2.2.1.Structure du réseau Cristallin
|
20
|
1.2.2.2. Caractéristiques physico-chimiques
|
21
|
1.2.3. Modes d'obtention du sel
|
22
|
1.2.3.1. Les différentes formes de sel
|
24
|
1.2.3.2.Réserve naturelle
|
25
|
1.2.4.Importance biologique
|
.26
|
1.2.4.1.Valeur nutritionnelle
|
27
|
1.2.4.2.Absorption du sel
|
27
|
1.2.4.3. Comment le sel agit dans l'organisme ?
|
27
|
1.2.4.4.Physiopathologie du métabolisme du sel
|
29
|
1.2.5. Utilisation du sel
|
29
|
1.2.5.1.Domaine alimentaire
|
29
|
1.2.5.2. Domaine industriel
|
30
|
1 .2.6.Présentation administrative
|
32
|
1 .2.6.l'entreprise du sel (ENASEL)
|
.. 32
|
1.2.6.1.1 création
|
....32
|
1.2.6.1.2. Activité
|
32
|
1.2.6.1.3. le potentiel de l'ENASEL
|
32
|
1.2.6.2. Complexe d'El-outaya
|
34
|
1.2.6.2.1: création
|
34
|
1.2.6.2.2: Activité principale
|
34
|
1.2.6.2.6: Production
|
34
|
1. 2.6.2.7: Clients
|
..34
|
Partie 03 Salinité
|
35
|
1 .3.1. Définition
|
37
|
1 .3.2. Origine
|
38
|
1 .3.2.1. Origine lithologique
|
38
|
1 .3.2.2. Origine éolienne
|
.39
|
1 .3.2.3. Origine biologique
|
39
|
I .3.2.4. Origine Maritime .39
I .3.2.5. Origine lagunaire .39
I .3.2.6. Salinisation par la nappe phréatique 40
I .3.2.7. Origine Anthropique 40
I .3.2.7.1 Salinisation par les eaux d'irrigation 40
I .3.3. Effet de la salinité sur l'environnement .40
I .3.3.1. L'effet de la salinité sur les
propriétés du sol 40
I .3.3.1.1. Action du sodium échangeable 41
I .3.3.1.2. Formation de la croûte superficielle 41
I .3.3.1.3. L'effet sur la perméabilité 41
I .3.3.1.4. Effet sur le complexe adsorbant 41
I .3.3.2.1. L'effet de la salinité sur la croissance
des végétaux 42
I .3.3.2.1.1. Effet osmotique 42
I .3.3.2.1.2. Toxicité d'ions particuliers 42
I .3.3.2.3. Influence de la salinité sur le
métabolisme des végétaux 42
I .3.4. Résistance des végétaux à
la salinité 43
I .3.4.1. Les formes d'adaptation des plantes vis à vis
de la salinité 43
I .3.5. Le PH 44
Chapitre II : Méthodologie 45
II.1.1.1Rejets liquides 46
II.1.1.2.Rejet solides 46
II.1.1.Les rejets de CEO : 46
II.1.Problématique : 46
II.2 2.3.1. Méthode : 51
II.2. 2.2.2. Méthode 51
II.2. 2. Le paramètre Sol : 48
II.2. 2.1. Techniques de prélèvement 48
II.2. 2.2. Mesure de la conductivité électrique.
50
II.2. 2.2.1. Matériel .50
II.2. 2.2.3. Classement de la salinité en fonctions en
la conductivité électrique. 51
II.2. 2.3. Mesure de PH : ....51
II.2.3. Le paramètre Végétation :
.....52
II.2.3.1. La méthode d'échantillonnage
linéaire : 52
II.2.3.1.1. Le nombre des points : 53
II.2.3.1.2. le recouvrement global de la
végétation (RG) 53
II.2.3.1.3. La fréquence spécifique (Fsi) :
53
II.2.3.1.4. La richesse totale et moyenne : 54
II.2.Choix de la région n d'étude : ..... 47
Chapitre III : Résultats et discussion
55
III.1. Le paramètre sol 56
III.1.1. Zone : 01 (Témoin) 56
III.1.1.1. Conductivité électrique (CE) :
56
III.1.1.2. PH 56
III.1.2. Zone 02 57
III.1.2.1. Conductivité électrique (CE) :
57
III.1.2.2. PH : 57
III.1.3. Zone : 03 58
III.1.3.1. Conductivité électrique (CE) :
58
III.1.3.2. PH 58
III.1.4. Zone : 04 59
III.1.4.1. Conductivité électrique (CE) :
59
III.1.4.2. PH 59
III.1.5. Zone : 05 60
III.1.5.1. Conductivité électrique : 60
III.1.5.2. PH 60
III.1.6. Répartition des moyennes taux de CE dans les
cinq zones : 61
III.1.7. Répartition des moyens taux de PH dans les
cinq zones: 62
III.1.8. Interprétation des cartes de salinité :
63
III.2. Le paramètre végétation : 65
III.2.1. Le nombre de point : 65
III.2.2. Le recouvrement global des végétaux :
66
III.2.3. La fréquence spécifique : .68
III.2.3.1. Zone : 01 (Témoin) 68
III.2.3.2. Zone 02 : 69
III.2.3.3. Zone : 03 .....70
III.2.3.4. Zone : 04 ..71
III.2.3.5. Zone : 05 .....72
Conclusion: 74
Conclusion générale et
recommandations: 75
Partie 01 :
I .1. La description détaillée de
l'état initial du site et de son environnement :
I .1.1. Données physiques
I .1.1.1. Situation Géographique
La wilaya de Biskra est localisée au Sud-Est
algérien et s'étend sur une superficie de prés de 21
509.80 km .Elle est délimitée au Nord par la wilaya de Batna, au
Nord-ouest par la wilaya de El M'silla Et au Nord-est par la wilaya de
Khenchela, au Ouest par la wilaya de Djelfa, au Sud par la wilaya d'El
Oued.(Fig.01)
La wilaya de Biskra est issue du découpage administratif
de 1974 et comprend actuellement 12 daïras et 33 communes. Sa population
est estimée selon le recensement de 2008 à plus de 732.750
habitants. (DPAT., 2008)
Fig. N°01 : Situation géographique
de la région d'étude (Anonyme, 2009)
É .1.1.1. 1. Zone d'étude :
La plaine d'El-Outaya se trouve dans les territoires de la wilaya
de Biskra. Administrativement elle appartient à trois daïra, celle
d'El-Outaya, de Djemmorah et de Tolga. Elle est délimitée :
? Au Nord par la commune d'El-Kantara.
? A l'Est par les communes Djamorah et Ain zaatoute.
? A l'Ouest par la commune de Tolga. ? Au Sud par la commune de
Biskra.
La plaine d'El-Outaya est relayée vers le Nord par la
dépression d'El-HODNA ; elle a 17 km de large à l'Est entre le
Djebel Maghraoua au Nord et les Djebels Bou Mengouche et Bou Rhezal au Sud,
elle s'étrangle en un goulet de 7 Km entre l'Aurès et le mont
El-Melaga. Le Djebel Mellah se trouve au point ou s'amorce ce
rétrécissement ; plus au Nord, on trouve d'autres chaînes
de l'Aurès, dans leur extrémité occidentale, notamment le
Djebel Metlili au de là d'El-Kantara
I .1.1.2. Géologie de la région
d'étude
La région de Biskra constitue un pays de transition entre
les domaines sahariens et telliens.
Au Nord s'étend le bâti atlasique, plissé,
orienté Sud Ouest - Nord Est, au Sud s'étend les étendues
planes (regs, ergs, plateau) sous tendues par le socle africain.
I .1.1.2.1. Stratigraphie régionale
Sur la base de l'étude géologique faite par
Gouskov (1964) sur la région de Biskra nous citons les
principales strates repérées dans cette région, en allant
du plus récent vers le plus ancien.
I 1.1.2.1.1. Dépôts quaternaires
. Dépôts du quaternaire actuels
Ils se présentent sous forme de croutes dite < deb-deb
> dont le dépôt se poursuit sans doute encore de nos jours, ce
sont des formations calcaro-gypseuses atteignant jusqu'à deux
mètres d'épaisseur. Elles occupent les piémonts (Tolga.
Bouchagron. Lichana. Ain Ben Noui)
. Dépôts du quaternaire ancien
(Terrasse)
Cette terrasse est bien développée dans la partie
Est de la région, vers L'Oued Biskra. Elle est principalement
formée de poudingues remplacés progressivement par un
dépôt sableux et argileux vers le Sud de Biskra.
1.1.2.1.2. Les formations du tertiaire
Figure N°02 : Carte de formation tertiaire
de Biskra (CRSTRA., 2012) . Pliocène
Il est représenté par poudingues, des bancs de
grés et d'argiles sable proximité des
massifs (Chetma, Chaiba et Ouled Djallal) passant à des
couches rouges sableuses et gypseuses dans la plaine.
Il est également représenté par la croute
calcaro-gypseuse englobant souvent des masses de poudingues, des sables et des
graviers dans le Sud de L'Oued Djedi.
. Miocène
Miocène supérieur (Pontien) : Il affleure seulement
dans la dépression (combe) de l'anticlinal du Djebel Bou Rhezal.
Il est représenté par des argiles et marnes
multicolores souvent très sableuses. C'est un dépôt
continental détritique : argiles, sables, graviers et marnes.
. Paléogène
V' -Eocène moyen (lutétien) : C'est un
dépôt exclusivement lagunaire représenté par des
argiles, du gypse en couches épaisses, des anhydrites et des calcaires
dolomitiques. Les couches gypseuses et calcaires sont très
développées dans la région d'Ouled Djellal.
V' -Eocène inférieur (Yprésien) : Sa
puissance varie entre 150et 200 mètre. Ce sont des calcaires blancs
riches en silex noirs ; ils affleurent au Nord de Tolga.
I .1.1.2.1.3. Les formations secondaires
· Le crétacé supérieur V' Le
Sénonien supérieure
Il est représenté par des calcaires cristallins et
dolomitiques en couches très
épaisses, des intercalations lagunaires marneuses et
gypseuses très nombreuses à l'Ouest (djebel Gourara et sur le
flanc Nord du Djebel Bou Rhezal). Ce sont des calcaires maestrichtiens reposant
sur les marnes noirâtres du campanien (à dalaat el hamra).
V' Le Sénonien inférieur
Il affleure sur le flanc Nord de Djebel Bou Rhezal, Sa puissance
est de 300 à400m. Ce sont des calcaires gris ou blancs alternant
régulièrement avec des marnes grisâtres, parfois
gypseuses
V' Turonien
Il est représenté uniformément dans toute
la zone montagneuse par un niveau de 200à 300m d'épaisseur
composé de calcaire cristallin de calcaire marneux et de calcaire
dolomitique.
X Les montagnes X Les plateaux
V'Cénomanien
Ce terrain affleure aux deux extrémités de la
région de Biskra, surtout au niveau de la combe du djebel Bou Rhezal et
au Nord est du Bordj Chaîba, sa puissance est de 500 m. Ce sont des
calcaires marneux avec intercalations marneuses et gypseuses.
· Le crétacé
inférieur
V' Albien
Il affleure dans la combe de l'anticlinal du Djebel Bou Rhezal
et au Nord de Chaiba. Il est constitué en majeur partie par des
grés rouges ou gris avec intercalation d'argile rouge, sa puissance et
d'environ 250 m.
V' Aptien
Cette couche est visible seulement vers Chaiba, elle
présente un faciès lagunaire avec intercalation marine, il est
constitué par des argiles et des marnes multicolores, des anhydrides,
des calcaires dolomitiques et des dolomies. L'épaisseur de ce
dépôt est d'environ 60 m
V' Barrémien
Cette couche affleure uniquement vers Chaiba. Elle est
constituée par les grés rouges avec quelque intercalation
argileuse
I .1.1.3. Géomorphologie et relief
La région de Biskra constitue la transition entre les
domaines atlasiques plissés du Nord et les étendues plates et
désertique du Sahara au Sud. Elle se présente, en
générale comme un piémont sans relief marqué, qui
relié par une pente douce ; les chaines atlastique aux étendues
sahariennes du Sud (Goscov., 1964). La majorité des
terres de la wilaya ont une grande étendue Plate suivie d'une zone
dépressionnaire, celle de Chott Melghir. Le relief de la région
de Biskra et constitué de quatre grands ensembles géographique
(Anonyme., 2003) qui s'étendent du Nord vers le Sud
X Les plaines
X Les dépressions
I .1.1.4. Réseau hydrographique
D'après Hannachi et Bekkari (1994), la
région de Biskra est drainée par une série d'Oueds dont
les plus importants sont :
-Oued Djdei -Oued Biskra
-Oued El-Arabe -Oued El-Abiod
Ce réseau endoréique, constitue en quelque sorte
le principal agent de salinisation des sols de la zone.
I .1.1.5. Hydrogéologie de la zone
d'étude
V' Les nappes phréatiques du
quaternaire
Elles se localisent généralement dans les
accumulations alluvionnaires. Le substratum formé par une succession
plus au moins épaisse d'argiles emprisonne les eaux.
Leur zone d'alimentation est difficile à préciser,
cependant Tolga, est alimentée par la nappe des calcaires
sous-jacente.
La plus part des eaux de cette nappe entrent dans la
catégorie salée.
Ces eaux se classent parmi les eaux chlorurées alcalins
et sulfatées calcaro-magnésiennes.
V' La nappe des sables
Elle fait partie des formations hydrogéologiques
continentales les plus récentes du Sahara, d'âge tertiaire
à quaternaire. , le mur de cette nappe est constitué de
l'éocène lagunaire : écran imperméable
marno-évaporitique. Le toit de ce système est recouvert de
dépôts alluvionnaires peu épais de croute gypseuse et de
sable.
Le caractère chimique des eaux de cette nappe se rapporte
au type sulfaté alcali, sulfaté calcomagnésien et
sulfaté calcique.
V' La nappe des calcaires
C'est la mieux connue depuis longtemps grâce à ses
exutoires naturels tels que les sources d'Oumache, Mlili, Megloub.C'est aussi
la nappe la plus exploitée dans la région. Elle a subit une
baisse de niveau piézométrique, suite à sa
surexploitation, ce qui a entrainé actuellement le tarissement des
sources situées en haut de ce réservoir.
V' La nappe profonde du « continental
intercalaire »
Dite souvent « Albien » est exploité
actuellement par les forages de Sidi Khaled. Le niveau aquifère capte
l'albien à 1500-2000m d'épaisseur. Son eau couteuse en raison de
palmiers.
Elle a un trait marquant qui est son volume considérable
du à la fois à son extension et son épaisseur.
I .1.1.6. Données climatiques I .1.1.6.1.
Température
La température et le facteur le plus important de tous
les facteurs climatiques. Elle contrôle l'ensemble des
phénomènes métabolique. En effet, chaque espèce ne
peut vivre que dans un certain intervalle de température
(Dreux., 1980).
Selon Ramade(1984), la température
représente un facteur limitant, conditionne de ce fait la
Répartition de la totalité des espèces et des
communautés d'être vivant dans la biosphère. Le Climat
thermique du Sahara est relativement uniforme.
Tableau N°1 : températures
mensuelles en (C°) enregistrées à la Station
Météorologique de Biskra (SMB) durant la période
(1995-2010) et (2011)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy
|
T° moy
1995-
2010
|
11.54
|
13.56
|
20.35
|
21.7
|
26.5
|
31.8
|
34.75
|
33.8
|
28.01
|
23.75
|
16.75
|
12.84
|
22.95
|
T°moy
2011
|
12.1
|
13.1
|
15.8
|
22
|
24.8
|
29.7
|
34.8
|
34
|
30
|
22.2
|
17.3
|
13.2
|
22.41
|
T°moy
1995-
2011
|
11.57
|
13.53
|
20.08
|
21.71
|
26.4
|
31.67
|
34.75
|
33.81
|
28.12
|
23.65
|
16.78
|
12.86
|
22.91
|
|
D'après le tableau N°1, on constate que
température annuelle moyenne 2011 est de 22.41 C°, et la
température la plus basse et enregistrée au mois de janvier 12.1
C°, « le mois le plus froids » :alors que la température
moyenne mensuelle la plus élevée est enregistrée durant le
mois de juillet avec 34.8 C° « le mois plus chaud ».Concernant
les températures moyenne enregistrées durant la période
1995-2010 , il est remarqué que le mois de juillet est toujours le mois
le plus chaud (34.75), tandis que janvier est le plus froid (11.54)
Fig. N°03 : Courbes de la
température moyenne mensuelle enregistrées dans la région
de Biskra en1995-2010 et en 2011.
Le tracé des courbes de la figure 3 Facilite la lecture
du tableau 1 et montre que les températures moyennes de l'année
2011 sont très proches des températures moyennes
enregistrées durant la période 1995-2010.
I .1.1.6.2. Précipitation
La forme de la précipitation la plus importante est la
pluviosité qui reste le facteur le plus déterminant pour les
plantes. En zone aride cette importance prend des proportions plus grandes
puisqu'elle conditionne presque à elle seule la répartition de la
végétation « la pluviosité est responsable de la
répartition des écosystèmes terrestres »
(Ramade., 1984).
Tableau N° 02 : précipitation
moyenne mensuelles en (mm) enregistrées a la Station
météorologique de Biskra (SMB) durant la période
(1995-2010) et (2011).
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Total
|
P moy
1995-2010
|
21.13
|
9.95
|
8.35
|
14.34
|
10.6
|
2.67
|
0.31
|
1.14
|
20.32
|
14.15
|
10.9
|
9.95
|
123.81
|
P moy 2011
|
6.8
|
0.2
|
37.6
|
39.4
|
55.4
|
0.6
|
1.3
|
0
|
28.7
|
79.9
|
2.4
|
0
|
252.3
|
P moy 1995-
2011
|
20.28
|
9.37
|
10.07
|
15.8
|
13.23
|
2.54
|
0.36
|
1.07
|
20.81
|
18.01
|
10.4
|
9.36
|
131.3
|
|
Figure N°04 : Courbes des
précipitations moyennes mensuelles de la région de Biskra en
19952010 et en 2011
Les valeurs du tableau 2 ont permis de tracer les courbes
représentées sur la figure 4. Ce tableau montre que le total de
la précipitation moyenne mensuelle relevée durant les 16 ans est
de l'ordre de 123.81 mm et de 252.3 mm concernant l'année 2011. Ces deux
moyennes ne sont pas proches. D'après la figure 4, les
précipitations sont très mal reparties durant l'année 2011
;
I .1.1.6.4. Le vent
ou il est constaté une irrégularité des
précipitations. Deux grands pics sont enregistrés le mois de mai
(55.4 mm) et octobre (79.9 mm).
I .1.1.6.3. Humidité relative
C'est le pourcentage de vapeur d'eau dans l'air par rapport
à celle qu'il pourrait contenir à la même
température.
Tableau N° 3 : Humidités relatives
mensuelles en (%) enregistrées à la Station
Météorologique de Biskra (SMB) durant la période
(1995-2010) et(2011)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy
|
H % moy
|
56.2
|
51.32
|
41.91
|
39.81
|
33.96
|
27.72
|
26.61
|
29.17
|
38.84
|
46.21
|
52.08
|
57.1
|
41.75
|
1995-2010
|
7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
H % moy
|
57
|
48
|
53
|
48
|
44
|
37
|
28
|
32
|
38
|
49
|
56
|
56
|
45.5
|
2011
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D'une façon générale, la région de
Biskra caractérisé par une faible humidité de l'air, dont
la moyenne annuelle était de 45.5% en 2011 et de 41.75% pendant la
période 1995-2010
Figure N° 05 : Courbes de
l'humidité relative de l'air exprimée en pourcentages (%) en
19952010 et durant l'année 2011 dans la région de Biskra.
Le vent est un agent important de la désertification. En
effet, il accentue l'évapotranspiration et contribue à
l'abaissement de l'humidité (Ozenda., 1958).
Dans la région de Biskra les vents sont fréquents
durant toute l'année. En hiver on enregistre la prédominance des
vents froids et humides venants des hauts plateaux et du Nord-ouest, les vents
issus du sud sont les plus secs et chauds (Benbouza.,
1994).
Tableau N°4 : Vitesse des vents en (m/s)
enregistrée a la Station Météorologique de Biskra (SMB)
durant la période (1995-2010) et (2011)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jui n
|
Juil
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy
|
V m/s moy
|
3.21
|
3.6
|
4.82
|
5.32
|
5.1
|
4.4
|
3.6
|
3.55
|
3.71
|
3.41
|
3.6
|
3.9
|
4.03
|
1995-2010
|
|
|
|
|
3
|
6
|
8
|
|
|
|
|
2
|
|
V m/s moy
|
2.6
|
5
|
4.2
|
3.9
|
3.6
|
3.3
|
3.6
|
3.2
|
3.2
|
2.6
|
3.4
|
3.4
|
3.5
|
2011
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure 06: Courbe de vitesses mensuelles
moyennes des vents exprimées (m /s) en 1995-2010 et 2011.
D'après le tableau 4 et les courbes tracées sur
la figure 5, la vitesse maximale est enregistrée pendant le mois de
février (5 m/s) concernant l'année 2011 et la période
(1995-2010) le mois d'avril (5.32m/s). Par contre, les vents violents sont
enregistrés pendant les mois Janvier et octobre (2.6m/s) de
l'année 2011 et le mois de janvier (3.21m/s) durant la période
1995-2010
Figure n° 07 : la rose des vents.
(Anonyme., a2012) É .1.1.7.1. Diagramme Ombrothermique de
GAUSSEN
L'aire qui résulte de l'intersection des courbes P et T
représente les périodes sèches. (Figure 09)
A Biskra, la période sèche s'étale sur la
totalité de l'année avec une augmentation remarquable pendant
l'été.
Les valeurs des tableaux 1 et 2 représentant
respectivement les températures et les précipitations durant la
période s'étalant de 1995-2011 de la région de Biskra, ont
permis de tracer les courbes représentées sur la figure 7 et qui
met en évidence la dominance de la période de sécheresse
durant toute l'année.
Figure N° 08 : Diagramme Ombrothermique
de Gaussen pour la région de Biskra (1995-2011) I
.1.1.7.2.Climagramme d'EMBERGER
Le Climagramme d'EMBERGER nous permet de connaitre
l'étage bioclimatique de région
d'étude.
Le quotient pluviométrique (Q) tient des
précipitations et températures, la formule et établie
comme suit :
Q= 3.43 x (P/M-m)
Q : quotient pluviométrique d'EMBERGER.
P : pluviométrie en (mm) de l'année.
M : la moyenne des maxima du mois plus chaud (C°) m : la
moyenne des minima du mois le plus froid (C°)
D'après les données climatiques de la
région de Biskra (1995-2011), les valeurs sont les Suivantes :
P= 131.3 mm
M=34.75 C°
m=11.57 C°
Donc :
Q = 3.43 x 131.3/(34.75-11.57)
Q= 19.42
Figure N° 9 : localisations de la
région d'étude dans le diagramme d'EMBERGER
(Bellal., 2005)
I .1.2. Milieu biologique :
I .1.2.1. Flore:
La région de Biskra comme toutes les régions
arides constituées des formations pédologiques semblent exercer
une influence sélective sur la répartition de la
végétation.
Les conditions édaphiques ont favorisé la
colonisation de certaine espèce végétale suivant leur
valeur écologique et leurs besoins physiologiques d'ou il est
indispensable de faire ressortir les groupements végétaux
caractéristiques de chaque accumulation pédologique.
Selon des multiples travaux réalises par Gagui.,
(1998) .Bekhouche.,( 2004) et Laadjel., (2005) Sur la région de
Biskra consacré a l'étude de la relation entre les données
pédologiques et les Relevés floristiques ont permis en relief les
groupements végétaux suivants.
Les espèces psammophytes : entre autres :
- Atractylis flava
- Limoniastrum guyonianum
- Cerum vulgar
Les espèces gypsophiles : comme par exemple :
- Herniaria mauritanicum
- Halocnemum strobilaceum
Les espèces halophytes : on peut citer :
- Suaeda mollis
- Atriplex halimus
- Anabasis articulate
- Salsola tetrandra
L'espèce aquatique : telle que :
- Phragmites communis
- Ampelodesma mauritanicum
- Frankenia thymifolia
Les espèces calcifuges : exemple :
- Zygophyllum guyonianum
I .1.2.2. Faune :
La faune de la région de Biskra est
caractérisée par une diversité on y trouve les insectes
(le coléoptère scarabée sacré) , les amphibiens (la
grenouille) ,les reptiles (vipère a corne ,lézard, ...), une
diversité d'oiseaux(dont la fauvette noire),des
mammifères(dromadaire, gazelles, petites gerboise, renard, sanglier,
lièvre, hérisson, chauve -souris, etc.) des myriapodes, des
crustacés(crabe de cours d eau, puce d eau),(CABEX.,
2008).
PARTIE 02 : LE SEL
Partie 02 : le Sel
É.2.1:Historique
Le sel est connu depuis la préhistoire pour ses
caractéristiques d'assaisonnement et de conservation des aliments,
également utilisé dans les rites religieux des grecs, des
romains, des hébreux et des chrétiens. C'était un
important moyen d'échange dans les voyages commerciaux sur les mers,
méditerranée, égée et adriatique. Le sel
était soumis à des taxes dans les pays d'asie. Sous forme de
salignon, c'était une monnaie de l'ancienne Ethiopie et du Tibet ouest
de la chine (Anonyme., b2012).
En France, le sel a été exploité dans
des marais salants sur les littoraux méditerranéen et atlantique,
peut-être dès la préhistoire, et à l'aide de fours
à sel dans les sauneries gauloises puis gallo-romaines des rivages de la
gaule du nord (ce pourrait être une des origine du nom des saliens)
d'où il était acheminé sous forme de pains de sel
jusqu'à Rome par les voies romaines.
Fondée vers le XI e siècle, Tombouctou au mali,
centre de commerce important entre le Soudan et le Maghreb, demeure le point de
départ des caravanes de sel. Au premier plan se trouvent des blocs de
sel. (Encarta., 2009).
Fig.10 : Commerce du sel: Tombouctou au Mali
Fig.11 Mine de sel: Tchad (Encarta.,
2009)
É.2.2:Composition chimique :
D'un point de vue chimique, le sel de cuisine est du chlorure
de sodium, c'est une substance composée de 40% de sodium et de 60% de
chlore. En solution aqueuse, ces deux éléments évoluent
librement sous forme des ions (particules chargées). A l'état
solide, ils constituent, un cristallin de couleur blanc.
1gramme de sel (NaCl) =
400 mg de sodium (Na) + 600 mg de chlore (Cl)
Le composé naturel peut contenir des traces de
chlorure de magnésium (MgCl2), de sulfate de magnésium (MgSO4),
de sulfate de calcium (CaSO4), de chlorure de potassium (KCl) et de bromure de
magnésium (MgBr2), en quantités variables selon leur origine.
Fig. N° 12 : Composition chimique du sel
É.2.2.1.Structure du réseau Cristallin
Légende : Bleu = Na+ Vert = Cl
Fig.13. La structure d'un cristal de chlorure de sodium
(Encarta., 2009)
La structure du sel peut être décrite par le
contenu de sa maille. Une maille de sel est un cube qui contient :
? Un atome de chlorure aux sommets de la maille (8 sommets
chacun partagé parmi 8 mailles voisines)
? Trois atomes de chlore au centre des faces de la maille (6
faces chacune partagée entre 2 mailles voisines)
? Un atome de sodium au centre de la maille
? Trois atomes de sodium sur le milieu des arêtes de la
maille (12 arêtes chacune partagée parmi 4 mailles voisines)
Dans la structure du sel, les ions Na + et Cl
- sont interchangeables. Il est aussi possible de dire que les cations
Na + forment un sous réseau cubique à face
centrée dans lequel les anions Cl - occupent tous les sites
octaédriques de la maille.
Les ions chlorures ayant gagné un électron
(d'où leur charge négative) sont plus volumineux que les ions
sodium qui ont cédé un électron (d'où leur charge
positive). La cohésion de cette structure cubique est assurée par
les forces d'attraction électrostatique (ou Liaisons ioniques) entre les
deux espèces chargées.
É.2.2.2. Caractéristiques
physico-chimiques
Le chlorure de sodium est un solide blanc soluble dans l'eau
à toute température, légèrement soluble dans
l'alcool et insoluble dans l'acide chlorhydrique concentré.
Dans sa forme cristalline, le composé est transparent
et incolore, brillant comme des cristaux de glace. Il fond à 804°C
et se vaporise à des températures supérieures. Il est
incolore dans sa forme cristallisée, mais la présence
d'impuretés lui donne parfois une couleur rougeâtre.
Fig.14. Cristal de sel (Anonyme.,
b2012)
Tableau.05: Les propriétés du
sel. (Encarta., 2009)
Propriétés
physico-chimiques
|
Formule chimique
|
NaCl
|
|
58,4445 g. mol-1
Cl 60,66% - Na 39,34%
|
|
2,17 g/ cm3 à 20°C
|
|
801°C
|
|
1465°C
|
|
2,2
|
|
35,9 g /100 cm3 à 20°C
|
Propriétés optique
|
Polychroïsme
|
Faible
|
|
Blanc
|
|
Transparent à opaque
|
précautions
|
Ingestion
|
Dangereux en quantité importante
|
|
Peut causer des irritations
|
|
Peut causer des irritations
|
|
Peut causer des irritations
|
|
É.2.3. Modes d'obtention du sel :
Il existe plusieurs façons de récupérer le
chlorure de sodium selon leur origine. Le sel de mer
Il est également obtenu par évaporation de
l'eau de mer, habituellement en marais salants ou salines, ce sont un ensemble
de bassins de faible profondeur, appelés aussi carreaux, dans lesquels
est récolté le sel, sous l'action combinée du soleil et du
vent, du sel ainsi obtenu s'est autrefois appelé le sel de compartiment,
et s'appelle maintenant souvent sel de mer.
A noter que les changements climatiques pourraient affecter
certains producteurs de sel de mer en raison de l'augmentation de la
nébulosité et de la pluviométrie dans certaines
régions.
Fig N°15 : Marais salants.
(Anonyme., b2012)
Le sel des chotts
C'est un dépôt de minerai contenant une grosse
concentration de sel comestible. Ces gisements de sel ont été
constitués par l'évaporation des lacs de sel durant la
Préhistoire. Ces dépôts peuvent être extraits par
injection d'eau. L'eau injectée dissout le sel qui est de plus en plus
concentré. Lorsque saumure (l'eau salée) atteint le degré
de saturation, Cette dernière est transvasée vers les marais
salants où le sel sédimente et peut être
récolté par raclage.
Sel des mines (Sel gemme)
Le sel gemme est extrait des mines de sel, sous forme des
massifs à la nature. Après que le sel brut est été
remonté des mines par explosion, il est raffiné pour
l'épurer.
La purification comporte habituellement une phase de
recristallisation.
Durant cette phase, une solution de saumure est
traitée avec des produits chimiques qui précipitent les
impuretés sous forme de boues (en grande partie des sels de
magnésium et de Calcium et de la silice). Des étapes multiples
d'évaporation sont alors employées pour récupérer
les cristaux purs de chlorure de sodium, qui sont séchés au four
ou en autoclave.
É.2.3.1. Les différentes formes de sel
: Sel naturel
Le sel naturel contient les minéraux naturels ainsi
que les oligo-éléments. Ils ont donc des propriétés
gustatives et un aspect différent suivant la quantité de
minéraux qu'ils contiennent.
Ainsi, le sel de mer récolté à la main a
une saveur unique qui change d'une région à une autre.
Le sel des marais salants ou le sel gemme non raffinés
rentrent dans cette catégorie. Cependant, les sels naturels peuvent ne
pas contenir suffisamment d'iode pour empêcher les maladies dues à
l'insuffisance d'iode comme le goitre.
Sel raffiné
Le sel raffiné est le plus employé dans
l'alimentation, mais la majorité est vendue pour l'usage industriel, il
a une grande valeur marchande.
Le raffinage permet d'obtenir un sel de la couleur blanche
préférée par le consommateur, composé de NaCl
pratiquement pur (99,9%).Ceci au détriment de ses qualités
alimentaires.
Aujourd'hui, la majeure partie du sel raffiné est
préparé à partir du sel gemme extrait des mines de sel.
Les agents antiagglomérants et de l'iode, sont
généralement ajoutés au moment de la phase de
séchage dans le cas de sel alimentaire. (Anonyme.,
b2012).
Sel de table
Le sel de table contient de 98% ou plus du chlorure de sodium
(selon la réglementation algérienne) il est presque pur.
Il est principalement utilisé en cuisine et à
table comme condiment, souvent associé au poivre. Le sel iodé de
table a permis de réduire les insuffisances d'iode dans les pays
où il est employé. L'iode est important pour empêcher la
production insuffisante des hormones thyroïdienne (hypothyroïdisme),
qui peuvent causer de graves complications. (Anonyme.,
b2012).
É.2.3.2.Réserve naturelle
Le sel est largement répandu dans la nature, il est
disponible en quantité quasi-illimitée. En effet, il existe deux
types de réserves : le sel gemme et le sel dissout dans l'eau de mer.
Les plus anciens dépôts de sel formés dans les
océans sont évalués de 600 millions d'années.
Les mers et les océans sont les plus grosses
réserves de sel dissoutes, elles sont estimées à environ
50 x1015 tonnes. L'eau de mer contient environ 30 à 40
grammes de sel par litre d'eau, ce qui représente une hauteur de 75
mètres répartie sur les 3/4de la surface du globe. C'est l'un des
plus abondants minéraux de la planète.
On le trouve également dans de nombreux fleuves, lacs
et mers intérieures. Il peut former une couche ou une croûte dans
les marais et les fonds des lacs asséchés, en particulier dans
les régions extrêmement arides. L'halite minérale, plus
connue sous le nom de sel gemme, est formée par déshydratation
d'anciennes masses d'eau salée. Le sel est en constante formation par
l'action des fleuves et des rivières sur les roches contenant des
chlorures et des composés de Sodium. (Anonyme.,
b2012).
É.2.4.Importance biologique Chez l'homme :
Les ions chlorures et sodium contenus dans le sel sont
très importants pour le fonctionnement de l'organisme. En effet, ces
ions jouent un rôle dans la conduction de l'influx nerveux, dans la
contraction des muscles et dans la rétention d'eau dans le corps et dans
l'activation de différents enzymes.
D'autre part, le sodium joue un rôle non
négligeable dans l'équilibre acido-basique et dans la digestion
.En effet, le stimulus gustatif engendré par le NaCl déclenche la
perception sensorielle du « salé » et active ainsi les
processus physiologiques de la salivation, de la production d'acides gastriques
et d'enzymes de la digestion ainsi que les fonctions du système
circulatoire et des reins.
Il contribue aussi au maintien d'un milieu osmotique
favorable pour les cellules et évite la déshydratation.
Le sel peut être iodé par addition d'iode sous
forme d'iodate de potassium, cet élément étant
nécessaire à la glande thyroïde pour la
sécrétion des hormones thyroïdiennes et servant aussi au
développement intellectuel. (Anonyme., b2012).
Chez l'animal :
Chez les animaux supérieurs, le sel est aussi
essentiel puisqu'il tend à augmenter la pression osmotique du
compartiment extracellulaire et ainsi assure les mêmes fonctions
organiques que chez l'homme. Souvent, les animaux sauvages surtout les
herbivores lèchent les pierres salées ou les salantes naturelles
sources de sel. En agriculture, les bovidés, ovidés et autres
herbivores ont à disposition des pierres à lécher.
Ce besoin est dû à la consommation
élevée de calcium à cause de leur régime
végétarien. De plus, les bovidés perdent encore plus de
sel lors de la traite. C'est pourquoi on leur donne des pierres à sel
à lécher pour couvrir leurs besoins.
1.2.4.1.Valeur nutritionnelle
Le sel est un produit minéral pur, il ne fournit aucune
calorie au corps humain.
Il constitué seulement deux composés chimiques
qui interviennent dans le métabolisme : le Sodium et le chlorure, ils
sont très importants pour le fonctionnement de l'organisme.
1.2.4.2.Absorption du sel
La quasi-totalité de l'absorption de sodium (ions
Na+) se produit par transport actif. Cette absorption commence par
le transport actif des ions sodium à travers la membrane
latéro-basale des anthérocytes. Ce transport est couplé
avec un transport des ions du chlore (Cl-) dans le même sens
et avec un contre-courant d'ions potassium et hydrogène.
(Anonyme., b2012).
La diminution de la concentration de sodium intracellulaire
entraîne un mouvement d'ions Sodium de la lumière intestinale vers
les anthérocytes, couplé ou non avec le transport de glucose.
D'autre part, l'élimination d'ion sodium dans l'espace
para cellulaire entraîne une augmentation de la pression osmotique
à ce niveau et un flux d'eau de l'intestin ver les tissus. ce flux d'eau
peut entraîner l'absorption passive de toutes les substances
hydrosolubles qui se trouvent dans l'intestin. L'ensemble des transporteurs
actifs intervenant dans l'absorption de Sodium se trouvent sous le
contrôle de l'aldostérone. (Anonyme., b2012).
1.2.4.3. Comment le sel agit dans l'organisme ?
Le sel provient dans la règlementation de
L'équilibre hydrominéral des liquides de l'organisme qui fait
intervenir un équilibre entre les liquides extracellulaires (plasma et
lymphe) riches en ions Na+, HCO3-, Cl- et les
liquides intracellulaires riches en ions K+, phosphate et
protéines. (Encarta., 2009).
La concentration en moles :
|
Concentration extracellulaire
|
Concentration des liquides intracellulaire
|
Sodium (Na+)
|
142
|
10
|
Chlorure (Cl-)
|
103
|
4
|
|
Tableau N° : 06 Dosage du sodium et du
chlore, (Anonyme., a2012)
? Le Sodium :
Le sodium est activement expulsé de la cellule dans le
milieu extracellulaire où il est responsable de la pression osmotique en
retenant une quantité isotonique d'eau. Le sodium, avec le potassium,
est responsable de la polarité membranaire entretenue par l'ATPase
Na+/K+ dépendante. Le gradient transmembranaire de
sodium est responsable de cotransports de nombreuses substances telles que le
glucose, les acides aminés ou certains anions.
Un déficit volumique entraîne une chute du
débit sanguin rénal, stimule par voie orthosympathique le
système rénine-angiotensine qui provoque la libération
d'aldostérone agissant sur la réabsorption distale du rein. Par
ailleurs, le débit de filtration glomérulaire diminue et provoque
une réabsorption tubulaire proximale.
? Le Chlorure :
Les chlorures sont surtout présentent dans les
liquides extracellulaires, où ils accompagnent le sodium. La
concentration en chlorure n'est contrôlée par aucune hormone, les
chlorures suivant leur gradient électrochimique à la suite du
sodium. (Encarta., 2009)
1.2.4.4.Physiopathologie du métabolisme du sel
L'hyper natrémie : peut provenir :
-Soit de pertes hydriques lorsque l'eau sort des cellules en
direction du plasma, la déshydratation intracellulaire suivant alors la
déshydratation extracellulaire.
-Soit d'une rétention de sodium sans perte d'eau,
l'eau quitte alors les cellules et se dirige vers le milieu extracellulaire,
dont l'hyperhydratation provoque une déshydratation intracellulaire.
L'hyponatrémie : provient d'une perte
de sodium supérieure aux pertes d'eau ou d'une Rétention
hydrique
Les hypertensions artérielles (HTA) :
impliquent souvent une hyper-natrémie qui entretient la
Maladie.
L'HTA : est un syndrome clinique d'origine
indéterminée qui désigne l'élévation de la
Pression du sang dans les artères de la grande circulation au dessus
d'un niveau arbitraire : PAS >140 mm Hg ou PAD > 90 mm Hg.
Sur le plan pathologique, cette propriété
explique qu'une hypo chlorémie résulte d'une Hyponatrémie
et qu'une hyper chlorémie résulte d'une hyper natrémie.
(Anonyme., b2012).
1.2.5. Utilisation du sel
1.2.5.1.Domaine alimentaire
Le sel, bien que considéré plutôt comme
un ingrédient alimentaire que comme un additif, est sans doute le
premier ou l'un des premiers conservateurs chimiques qui ait été
utilisé en aimantation (Jeantet., 2006).
L'industrie alimentaire comme la charcuterie, fromagerie,
beurrerie, panification et poissonnerie...etc., ne peut cependant faire
complément abstraction du sel de cuisine.
Ce dernier est utilisé non seulement dans un but
sensoriel (exhausteur de saveur, amélioration de l'arome) mais
également à des fins hygiéniques (conservation) et
technologiques (élément lient, émulsifiant, contrôle
de fermentation)
Ingrédient :
En cuisine il permet d'assaisonner les plats en augmentant la
sapidité des aliments, les saveurs se font plus intenses grâce au
sel. Les ions Na + stimulent les papilles gustatives tandis que les ions
Cl- donnent le goût salé.
Conservateur :
Contrairement à une opinion autrefois fort courante,
le sel n'agit pas comme antiseptique, son pouvoir bactéricide est
faible, son action antimicrobienne s'exerce par son effet dépresseur sur
l'aw, (Jeantet., 2006) lors de sa dissolution en
ions Na+ et Cl-, la valeur aw (ou teneur en
eau libre) va baisser, la solution devient hypertonique. L'eau (une partie du
moins) des cellules va alors être éjectée par osmose,
provoquant la plasmolyse des cellules.
Alors le sel sélectionne les flores en fonction de
l'activité de l'eau, inhibe la multiplication de la plupart des
bactéries intervenant dans l'altération, mais favorise la
croissance des halophiles. Il est surtout utilisé pour la conservation
des viandes, des poissons et des légumes.
Additif :
Le sel permet de solubiliser les protéines dites salin
solubles. Cette propriété est utilisée pendant la
fabrication des charcuteries. Les morceaux de viande sont
mélangés à une saumure (mélange d'eau et de sel).
Les protéines salin solubles forment alors une masse visqueuse et
collante (le limon).Une fois que le limon est suffisamment abondant, les
morceaux sont réunis et cuits ensemble dans un moule pour donner la
forme au produit.
É.2.5.2. Domaine industriel
Le sel est la matière de base de la grande industrie
chimique pour la production du chlore, du sodium et de leurs
dérivés : l'acide chlorhydrique, le chloroforme, le
tétrachlorure de carbone et les produits de blanchiment, le carbonate de
sodium, le sulfate de sodium, le bicarbonate de soude et l'hydroxyde de
sodium. (Encarta., 2009)
Par ailleurs, le sel à la propriété
d'abaisser le point de congélation de l'eau dans lequel il est dissous.
La nécessité d'assurer la viabilité hivernale en assurant
le déneigement et le déglaçage des voies cette fusion dite
«eutectique».
Les propriétés du sel, telles que son
hygroscopicité, la densité de ses solutions, la force ionique des
saumures, leur bas point de congélation, transparence au rayonnement
infrarouge, en font un agent technologique très important dans les
domaines industriels les plus variés. On en distingue les secteurs
suivants :
· Adoucissement des eaux « sel
régénérant ».
· Traitement des eaux
· Cémentation et trempe des métaux
· Affinage de l'aluminium
· Galvanoplastie
· Fabrication des savons et détergents
· fabrication des teintures
· La séparation de l'huile essentielle lors de son
extraction
· Textiles
· Papeterie
· Industrie Pétrolière
· Tannerie (traitement des cuirs et peaux)
· Forage des puits
· Électrolyse
· Pétrochimie (plastique et peinture)
Et bien d'autres usages industriels
1.2.6. Présentation administrative
1.2.6.l'entreprise du sel (ENASEL)
1.2.6.1.1 création
L'entreprise nationale du sel « ENASEL » est une
entreprise publique et économique, c'est le plus grand producteur et
distributeur algérien du sel, crée en 1983 issue de la
restructuration de La société Nationale des Recherches
Minières (SONAREM). Par le décret n° 83-444 du
16/07/1983.
-Chiffre d'affaires: 160.000 000 DA
-Siège social : zone industrielle le Rhumel -Constantine.
ALGERIE. -Effectif moyen de 600 personnes.
1.2.6.1.2. Activité
L'ENASEL a pour vocation d'exploiter les gisements de sel.
Son domaine d'activité est principalement de développer,
produire, distribuer et commercialiser le sel alimentaire et industriel et
plusieurs types de sels chimiques. Avec une panoplie de sous produit.
1.2.6.1.3. le potentiel de l'ENASEL
Sa production provient des cinq salins localisés
à : Béthioua(Oran), Sidi bouziane (Ghélizène),
Guergour lamri (Sétif) et à El Méghaïer (El Oued),
pour une quantité annuelle de 110 000 tonnes de sel. On trouve aussi des
centres de distribution et des unités de services dans
différentes villes.
Tableau° 7:Tableau de l'ENASEL au niveau
national
Les unités
|
Abréviation
|
implantation
|
Fonction
|
Salin de Betioua
|
SBT
|
Oran
|
Extraction, traitement, conditionnement et commercialisation du
sel
|
Salin de Sidi Bouziane
|
SSB
|
Ghelizane
|
Extraction, traitement
conditionnement et commercialisation du sel
|
Salin de Guergour Lamri
|
SGL
|
Sétif
|
Extraction, traitement
conditionnement et commercialisation du sel
|
Salin d'El-Méghaier
|
SME
|
El-Oued
|
Extraction, traitement
conditionnement et commercialisation du sel
|
Complexe de raffinerie d'El-
Outaya
|
CEO
|
El-Outaya (Biskra)
|
Traitement conditionnement et commercialisation du sel
|
Unité de transport du sel
|
TRS
|
El-Outaya (Biskra)
|
Transport du sel
|
Centre de distribution d'Alger
Centre de distribution d'Oran
Centre de distribution de Bejaia
|
CAL
COR
CBA
|
Alger
Oran
Bejaia
|
Commercialisation du sel Alimentaire et industriel
Commercialisation du sel Alimentaire et industriel Commercialisation du sel
Alimentaire et industriel
|
Siège social
|
DG
|
Constantine
|
Direction générale
|
|
1.2.6.2. Complexe d'El-outaya
1.2.6.2.1: création
Complexe du sel EL-OUTAYA, abréviation : « CEO
» Créé par décret n° 83-444 du 16/07/1983
1.2.6.2.2: Activité principale :
Production, traitement, distribution et commercialisation du sel alimentaire et
industriel.
1 2.6.2.6: Production
La Production annuelle en 2009 et de
· Sel alimentaire : 30.000 tonnes/an
· Sel industriel : 5.000 tonnes/an
· Sel spéciaux : 5.000 tonnes/an 1 2.6.2.7:
Clients
Parmi les différents clients permanents de CEO on cite
:
· ENIP Skikda (production du plastique)
l Secteur militaire
· Quelques industries agro-alimentaires
l Les centres d'hémodialyse des hôpitaux
algériens
· SAIDAL (production pharmaceutique)
· Les boulangers
· Agents distributeurs
Partie : 03Salinité
Introduction
La salinité des sols et des eaux, constitue un des
principaux problèmes pour le développement des plantes dans les
zones arides et semi aride. La tolérance des plantes à la
salinité varie largement en fonction de l'espèce, de la
variété, du stade végétatif et des facteurs
liés au milieu tel que: la température, l'humidité,
l'intensité de la lumière et la fertilité (Daoud
et Halitim., 1994).
La présence des sels solubles en forte concentration
provoque l'élévation de la pression osmotique de la solution du
sol et affecte les mécanismes physiologiques de la plante. Elle
constitue un facteur limitant majeur de la production. La tolérance des
végétaux à la salinité correspond à leur
aptitude à vivre en présence des sels. Ce ci entraîne la
formation de paysage particulier tel que celui occupé par une
végétation naturelle spécialisée dite halophyte ou
complètement dénudé de toute végétation
(chotts, sebkhas), selon le degré de la salinité atteint
(Loyer., 1991).
La tolérance naturelle des halophytes (espèces
végétales qui tolèrent les sels dans le sol) au stress
salin a été depuis longtemps mise en évidence. En effet,
les sels solubles confèrent au sol à partir d'un certain seuil,
les propriétés physiques, chimiques et biologiques
défavorables à la croissance de la plus part des
végétaux.
Les sols affectés par la salinité se rencontrent
dans le monde entier (Durand., 1983) à un chiffre de
954 832 000,00 ha. Ils sont affectés par le phénomène de
salinisation secondaire.
Les précisions pour le début de 21éme
siècle annoncent que 400 millions d'hectares seront encore
affectés (Mimoune., 1995), ce qui équivaut
à environ 20 millions d'hectares par an (Hamdy et al.
1995).
En Algérie, les travaux de Durand (1958), Aubert
(1976), et
Halitim et Daoud (1994) montrent que les sols
salés occupent de grandes étendus
(Mimoune., 1995). Principalement dans les
régions arides et semi-arides où les possibilités
d'évaporation sont considérables et les précipitations
limités (Djili., 2000).et même dans les milieux
humides et subhumides.
D'après Halitim (1988), « les sols
salés sont très répandus dans les régions arides
d'Algérie, il représente 25% environ de la surface
cartographiée (En Algérie, ils occupent 15% de la surface
cartographiée) ».
I .3.1. Définition :
La salinité est la quantité globale des sels
solubles contenus dans l'eau ou dans la solution du sol.
Cette définition tient compte du fait que:
- Les ions des sels solubles retiennent l'eau et sont à
l'origine de la pression osmotique
qui s'élève lorsque leur concentration
augmente.
- Tous les ions en excès sont nuisibles pour la plante
(Slama., 2004).
- La salinité est un état qui résulte de
l'accumulation des sels dans le sol.
L'alcalinisation commence de se manifester dés que le
taux de sodium échangeable dépasse les 15% à la CEC
(capacité d'échange cationique)
Et avec comme caractéristique la conductivité
électrique est supérieure à 4 mMhos/cm sur l'ensemble du
profil pendant une partie de l'année provoquant une modification de la
végétation (Reguig et Larroussi., 2007).
Les sels les plus abondants dans les zones arides sont deux
types (Reguig et Larroussi., 2007) :
- Sels de série neutre tel que : les chlorures de sodium
ou halites (NaCl) les sulfates de magnésium (epsomite MgSO4, 7H2O) et le
gypse (CaSO4, H2O). (Tableau n° 14)
- Sels de série Alcaline : les carbonates et les
bicarbonates (Reguig et Larroussi., 2007).
Sels
|
Symbole chimique
|
Solubilité (g/l)
|
Chlorure de sodium
|
NaCl
|
360
|
Chlorure de magnésium
|
MgCl2
|
543
|
Chlorure de calcium
|
CaCl2
|
739
|
Sulfate de sodium
|
Na2SO4
|
193
|
Sulfate de magnésium
|
MgSO4
|
348
|
Bicarbonate de sodium
|
NaHCO3
|
94
|
Carbonate de sodium
|
Na2CO3
|
218
|
|
Tableau N° 8 : Les principaux sels
rencontrés dans les sols salés et leur solubilité dans
l'eau à 20°C
I .3.2. Origine
On distingue d'une part la salinité primaire, d'origine
naturelle, due à la proximité de la mer, ou à l'existence
de dépôts salins géologiques ou parfois actuels, ces sols
naturellement salins sont fréquents dans les zones arides, parce que
l'évaporation potentielle du sol dépasse largement la
quantité d'eau qui arrive au sol. Ce ci permet aux sels de s'accumuler
près de la surface.
La salinité secondaire due à des processus de
salinisation liés à des activités Anthropiques.
Cette salinité concerne des surfaces plus réduites
que la salinité primaire mais à des conséquences
économiques plus importantes car elle peut dégrader gravement la
fertilité du sol. (Antipolis., 2003).
I .3.2.1. Origine lithologique :
Les matériaux qui forment les assises géologiques
du sol dont les marnes du Crétacé et de l'Éocène,
les argiles et sables plus au moins gypseux au Mio-pliocène, et les
formations gypseuses et salés du Trias (Slama., 2004).
Sous l'influence des conditions naturelles, on aboutit à des
sels souvent solubles en particulier des carbonates, des bicarbonates et
parfois des silicates lorsque la roche est gypso-saline. Des sulfates et des
chlorures sont aussi libérés.
Les roches marno-gypseuses riche en sels solubles donnent
naissance après altération sous climat relativement sec à
des sels fortement salins (CE=79,6 mMhos/cm), Cette phase d'altération
et de salinisation correspond la salinisation primaire (Dali.,
2004).
I .3.2.2. Origine éolienne :
Le vent y dépose les éléments de pseudo
sable salé et cristaux des sels, en surface on a des accumulations qui
formeront des sols très salés à alcalis en particulier
à la bordure de
Djebel Elmaleh (Reguig et Larroussi., 2007).
Dans le Chott et Sebkha on rencontre une texture fine dont les
particules argileuses sont agrégées en forme de sable (pseudo
sable) fortement à excessivement salines (nebkhas),
caractérisé par de petits cristaux de NaCl individualisé
sous forme d'amas (Dali., 2004).
I .3.2.3. Origine biologique :
La teneur élevée de Na+ et Cl- dans certaines
plantes halophytes (Atriplex halimus; salicarnia arabica),
favorise l'augmentation des sels dans le sol. En effet ces plantes accumulent
dans leurs tissus des taux de sodium, de chlore et de Magnésium et
accentuent indirectement la salinisation (Mimoune., 1995).
Dali (2004), n'a constaté que les
horizons immédiatement au dessous de la végétation
halophile (Salsola sp) ont 30 à 35 mMhos/cm de
conductivité, tandis que les horizons sous une surface
dénudée a une conductivité de (20 à 28
mMhos/cm).
L'activité microbienne peut également provoquer la
modification de certains sels tels que les sulfates (Aubert.,
1976).
I .3.2.4. Origine Maritime :
Les sels peuvent aussi provenir de la mer. Cette dernière
peut enrichir les sols du ras de marée, ou lors de sa
pénétration dans les estuaires ou zone de deltas de fleuves
(Aubert.,
1976) et ce en plus du phénomène
des embruns marins.
I .3.2.5. Origine lagunaire :
L'origine des sels se trouve aussi dans les dépôts
lagunaires (Aubert., 1976). Ils
peuvent fournir leur sel où les oueds qui le transportent
jusqu'au la nappe phréatique plus ou moins profonde sous les sols des
vallées et basse plaines. Ces sels dissout dans la nappe
phréatique et nappe artésienne aussi bien que dans les fleuves et
les oueds, se trouveront dans les eaux d'irrigation et pourront saliniser les
sols si les précautions nécessaires ne sont pas prises
(Aubert., 1976).
I .3.2.6. Salinisation par la nappe phréatique
:
La nappe phréatique étant à moins de 5 m
surtout en bordure du chott est l'origine de la remontée capillaire de
sels solubles et du gypse (Mimoune., 1995). Cette
remontée est influencée par le fort pouvoir évaporant des
climats semi-arides en été. (Slama., 2004)
l'accumulation des sels dans les sols est en fonction de la profondeur
de la nappe et de la composition chimique de ses eaux (Dali., 2004).
Elle est aussi en fonction de la texture, de
l'homogénéité verticale du profil et de l'horizon de
surface s'il est travaillé ou non.
I .3.2.7. Origine Anthropique :
Le processus de la salinisation secondaire peut être plus
rapide par rapport aux phénomènes naturels :
- Le défrichement des forêts entraîne une
augmentation de l'évaporation par conséquent une ascension
capillaire importante.
- De même l'emploi des engrais d'une manière
excessive et sans lessivage peut aggraver le problème de
salinité. Exemple : emploi du KCL sur un sol à salure
chlorurée. (Bakhti., 2005).
I .3.2.7.1 Salinisation par les eaux d'irrigation
:
Dans les régions arides, caractérisé par un
déficit hydrique, La salinisation est conditionnée par les eaux
d'irrigation ayant une qualité chimique médiocre qui
diffère d'un pays à un autre.
Ils se concentrent sur place au niveau des bassins
endoréiques, des dépressions et des zones basses du paysage
(Reguig et Larroussi., 2007). Ces sels seront accumulés
et remontés au cours de période sèche.
I .3.3. Effet de la salinité sur
l'environnement
I .3.3.1. L'effet de la salinité sur les
propriétés du sol :
Une grande quantité de sels solubles peut affecter les
propriétés pédologiques, notamment la dispersion des
colloïdes, la stabilité structurale et la chute de la
perméabilité hydraulique (Aubert., 1983).
Les ions responsables de la salinité du sol
altèrent les propriétés physico-chimiques des sols et
entraînent une dégradation de la structure et de la texture qui
devient défavorables à la vie végétale.
I .3.3.1.1. Action du sodium échangeable
:
Lorsque le sodium est présent en quantité
importante sur le complexe d'échange, le sol devient instable et
acquière une capacité de gonflement. Ce dernier entraîne
une diminution de la porosité et la dispersion conduit au colmatage des
pores par les particules colloïdales (Reguig et Larroussi.,
2007).
I .3.3.1.2. Formation de la croûte superficielle
:
La formation de la croûte de battance entraîne une
modification de la structure du sol susceptible de se répercuter sur les
écoulements des eaux et par la suite elle influence sur le
métabolisme et le développement des végétaux.
L'humectation rapide du sol provoque la compression de l'air dans les pores
fermés et l'éclatement des agrégats et par
conséquent l'érosion et l'imperméabilisation des surfaces
(Mimoune., 1995).
I .3.3.1.3. L'effet sur la perméabilité
:
La perméabilité est liée à la
texture, à l'état du complexe adsorbant et aussi au taux de
matière organique et de calcaire (Durand, 1954 in Mimoune.,
1995).
I .3.3.1.4. Effet sur le complexe adsorbant
:
La salinité agit sur le complexe adsorbant par les
cations échangeable (Na+ et Mg++) ce qui provoque le lessivage des
bases, la destruction des ponts calciques et comme conséquence une forte
vitesse d'infiltration des eaux. Le complexe adsorbant devient saturée
en Na+ et qui provoque la dispersion d'argiles (fraction fine) diminuant ainsi
la porosité (aération) et emmagasinement de l'eau.
Figure n°16 : Effet de sodium sur le
complexe adsorbant
I .3.3.2.1. L'effet de la salinité sur la
croissance des végétaux :
L'irrigation avec de l'eau salée peut affecter la
croissance des plantes de 2 façons :
(Maillard., 2001).
I .3.3.2.1.1. Effet osmotique :
La solution du sol est plus concentrée en sel que la
plante ce qui empêche le végétal de puiser l'eau du sol
sauf cas particuliers.
I .3.3.2.1.2. Toxicité d'ions particuliers
:
Des concentrations excessives d'ions chlorures et sodium peuvent
causer une toxicité dans la plante par :
· Absorption par les racines
Les ions chlorites peuvent être absorbés par les
racines provoquant une brûlure dans Les bords des feuilles, le «
bronzage » et le jaunissement prématuré des feuilles.
· Absorption par les feuilles
Les dommages dus au sel de cette manière ne font que
brûler ou tuer les feuilles en contact direct avec la solution
salée. Ces dommages sont plus importants lorsque l'irrigation se produit
par temps chaud et sec et que l'évaporation concentre les sels à
la surface des feuilles.
É .3.3.2.3. Influence de la salinité sur le
métabolisme des végétaux :
La salinité cause des maladies dites "maladies non
parasitaires" ou maladies physiologiques ou abiotiques (Miller.,
2005).
É .3.4. Résistance des végétaux
à la salinité :
Il existe diverses stratégies de tolérance ou de
résistance des plantes à la salinité, suivant la (ou les)
composante(s) du stress salin qui domine (nt). (Miller.,
2005)
La salinité est un des facteurs environnementaux qui
à une influence critique sur la germination des graines des halophytes
(Nedjimi., 2002). L'une des caractéristiques qui
pourrait différencier les halophytes serait la possibilité pour
les semences de ces derniers de conserver leur aptitude à germer
même après immersion prolongée en présence de fortes
concentrations salines, elles peuvent tolérées la salinité
à 500 mol/m3 et sont considérées comme des plantes
régulateurs de salinité, et par la suite d'initier la germination
lorsque le stress salin est réduit (Nedjimi., 2002).
Les plantes qui ne peuvent pas se développer dans des
concentrations élevées des sels de Na+ s'appellent les
glycophytes (plantes douces).
É .3.4.1. Les formes d'adaptation des plantes
vis à vis de la salinité :
Parmi les multiples adaptations de la végétation
vis-à-vis de la salinité du milieu, on cite :
-modifications anatomiques
-Pour réduire la surface évaporant
(réduction du système foliaire, épines, etc.).
- pour réduire 1a vitesse d'évaporation
(épaississement des cuticules).
-pour constituer des réserves en accumulant l'eau dans les
tissus (feuilles crassulescentes)
-modifications physiologiques : réduction
du cycle végétatif avec de longues périodes de dormance
estivale ou hivernale.
-l'accroissement très important du
système racinaire par rapport au système aérien.
Ce dernier point, intervient pour rendre compte de
l'écologie des espèces ainsi que de l'action de la
végétation sur ces sols (Pouget., 1980).
I .3.5. Le pH :
Pour bien comprendre la gestion du sol, il faut posséder
quelques connaissances sur les aspects chimiques du sol, comme le pH, la
capacité d'échange cationique et les propriétés
chimiques de la matière organique.
Le pH du sol représente le degré d'acidité
d'un sol. Le pH est la mesure du nombre d'ions d'hydrogène (H+)
présents dans le sol.
Le pH est mesuré sur une échelle logarithmique de 0
à 14. Un pH de 7,0 est considéré comme neutre. Plus le
chiffre est élevé, moins le sol est acide ou plus il est alcalin;
plus le chiffre Est bas, plus le sol est acide. Selon l'échelle
logarithmique, un pH de 6,0 est dix fois plus acide Qu'un pH de 7,0, et un pH
de 5,0 est 100 fois plus acide qu'un pH de 7,0.
Dénomination
|
Intervalle de pH
|
Ultra acide
|
< 3.5 <3,5
|
Extrême acide
|
03.05 à 04.04
|
Acide très fort
|
4,5 à 5
|
Acide fort
|
05.01 à 05.05
|
L'acide modéré
|
5,6 à 6
|
Légèrement acide
|
6.1 à 6.5
|
Neutre
|
6.6 à 7.3
|
Légèrement alcalin
|
07.04 à 07.08
|
Modérément alcalin
|
07.09 à 08.04
|
Fortement alcalin
|
8,5 à 9
|
Très fortement alcaline
|
> 9
|
Tableau N° 9 : Échelle de pH.
(Ramad., 1984)
Le pH du sol influe sur l'efficacité de la croissance
d'une culture dans un sol, car il affecte :
? la disponibilité des éléments nutritifs
(et leur toxicité possible)
? l'activité des organismes pathogènes
? l'activité des micro-organismes
? les dommages possibles aux cultures causés par certains
herbicides.
Figure N° 17 : Échelle de pH et
croissance des plantes. (Anonyme., c2012)
Chapitre : II
Méthodologie
II.1.PROBLEMATIQUE :
Vue son climat aride et sa situation géographique
(à mi-distance entre deux chott :chott Elhodna et chott Melghire) et
géologique (dôme de sel) , la région de Eloutaya est
sujette a un grand problème de salinisation d'une part d'origine
primaire (géologique) et d autre part d'origine secondaire, se dernier
englobe l'effet de l'irrigation avec des eaux de différents taux de
salinité sans recours à des systèmes de drainage et
l'effet de l'exploitation du gisement et (Djbel Elmelah) et plus
récemment les sels ayant comme origine Chott Merouane ainsi que la
portée des rejets induits par cette exploitation.
Notre étude va s'intéresser à cette
dernière origine (l'exploitation des sels) et son impact sur
l'environnement avoisinant a savoir sol et végétation.
II.1.1.Les rejets de CEO :
II.1.1.1Rejets liquides
Qui est le résultat du lavage des sels.
II.1.1.2.Rejet solides
C'est les résidus insolubles qui résultent de
l'étape de raffinage de sel gemmes.
Ce rejet est déchargé dans l'environnement à
proximité de la carrière d'extraction de sel gemme (Djebel el
Mellah).
Figure N°18 : vue d'ensemble sur le site de
l'exploitation d'ENASEL
II.2.Choix de la région n d'étude :
Nous avons identifié cinq sites de la plaine du dôme
triasique en fonction de l'exploitation faite par l'entreprise (ENASEL) du
moment de départ d'exploitation minière jusqu'aujourd'hui comme
suite :
Zone 01 : en témoin, elle n'a pas
été exploitées.
Zone 02 : exploité par
l'entreprise de fabrication des sels.
Zone 03 : elle a était
utilisé comme un lieu de rejet de déchet solide de la
matière
première prélevé de la même
montagne (DJBEL ELMALEH) après l'extraction du chlorure de sodium
suivants le traitement durant la fabrication en usine avant d'être
remplacer par le chott.
En outre, deux zones proches de CEO :
Zone 04 : situé à
côté de la cuvette de saumure créer par le CEO.
Zone 05 : situé en devant le CEO
vers le sud selon la direction des vents dominants.
Figure n°19 : photo satellitaire du 05
zones d'études situé a ELoutaya (Source : Google
earth)
.
II.2. 2. Le paramètre Sol :
Pour bien avoir une idée sue la répartition de la
salinité, nous avons choisie 05 stations expérimentales
répartir autour de l'unité ENASEL ELoutaya.
II.2. 2.1. Techniques de prélèvement
Afin de bien comprendre les types de sols ; c'est à dire
la variation de conductivité électrique et le PH, nous avons
échantillonné au sein de chaque station des axes de
prélèvements suivants le gradient d'éloignement.
Lors de la collecte nous avons procédé à
l'ouverture du profil de chaque placette d'étude à l'aide d'une
tarière où deux niveaux de prélèvement sont pris en
considération, les coordonnées géographiques sont obtenues
à l'aide d'un GPS. L'échantillonnage est fait comme ci de suite
:
- Les prélèvements du sol : superficielles (0-10cm)
et profonds (plus de 30 cm).
Pour les trois stations 1,2 et 3 le choix de la direction a
été du nord-est au sud-ouest, ce choix est orienté par
l'accessibilité du terrain contrarié par le très grand
nombre d'oueds, pour les stations 4 et 5, le choix de la direction des axes est
pris en fonction de la direction de la ponte et le sens des vents dominants:
- station 01 : 03 prélèvements de deux horizons par
axe au niveau de trois axes.
- Station 02 : 03 prélèvements de deux horizons au
niveau de trois axes
- Station 03 : 03 prélèvements de deux horizons au
niveau de deux axes
- Station 04 : 05 prélèvements de 02 horizons sur
un seul axe.
- Station 05 : 03 prélèvements de deux horizons au
niveau de trois axes.
- La distance entre les prélèvements est 200 m.
Le nombre total des prélèvements est : 70
prélèvements
Après collectes des échantillons de sol, ces
derniers ont été numérotés et codifiés pour
être Analysés. (Voir figure n° 20 et 21)
Figure n°20 : Positionnement des échantillons des
sols (zones 01,02 et 03)
Figure n°21 : Positionnement des échantillons des
sols zone 04 et 05
II.2. 2.2. Mesure de la conductivité
électrique.
La conductivité électrique d'un liquide est en
fonction de sa concentration en électrolytes. En pratiquant des extraits
aqueux de sols, la mesure de la conductivité permet d'obtenir rapidement
une estimation de la teneur globale en sels dissous (chlorures, sulfates
,carbonates)
La mesure est réalisée sur un extrait aqueux avec
un rapport de 1/5.
Au laboratoire de département de biologie (El-hadjeb
Biskra), les analyses de CE et PH des échantillons est
réalisés à l'aide des matériels suivants :
II.2. 2.2.1. Matériel
- Conductimètre
- PH-mètre
- Tamis
- Agitateur magnétique
- Becher de 100 ml
- Balance
- Eau distillé
II.2. 2.2.2. Méthode
Peser 10g de terre tamisée (2mm) dans un Becher de 100ml
et ajouter 50ml d'eau distillée exactement mesuré (fiole
jaugé ou pipette).
- Agiter 30 minutes sur agitateur magnétiques
.
- Laisser reposer une demi heur . -
Vérifier la constante de cellule .
- Effectuer les mesures de la conductivité
électrique en notant la température. (Les cellules des appareils
modernes sont dotées de sonde de température
intégrée, et les mesures sont données à la
température de référence 25°)
II.2. 2.2.3. Classement de la salinité en fonctions
en la conductivité électrique.
Tableau 9 : classe de la salinité en
fonction de la conductivité électrique de l'extrait aqueux 1/5
à 25°c cité in Mathieu et al (2003).
CE
Mmhos/cm
CE [0 - 0.6] CE [0.6 - 1] CE [1 - 2] CE [2 - 4] CE > 4
Salinité Non salé Légèrement
salé
Salé Très salé Extrême
salé
II.2. 2.3. Mesure de PH :
Après la préparation de l'extrait aqueux de sol
(rapport 1/2,5), on utilise le pH-mètre pour mesurer le PH des
échantillons,
II.2 2.3.1. Méthode :
La lecture du pH se fait quand l'appareil s'est stabilisé
et ce au bout de quelques instants. Après la mesure, rincer
l'électrode à l'eau distillée et l'essuyer avec un morceau
de papier Joseph .
II.2.3. Le paramètre Végétation :
L'exécution des relevés a tenu compte de la
période de développement optimal de la végétation
pour les zones considérées, soit essentiellement d'Avril au Mai
2012.
La détermination des espèces se fait après
la réalisation d'un herbier et la prise des photos des espèces
rencontrées.
Au total, trois axes par zone et trois relevées par
axe.
Les relevés réalisés comprennent en
totalité 45 relevées différentes.
Tableau n°10 : Tableau explicatif de la
méthode linéaire utilisé dans cette étude.
zone 01
|
zone 02
|
zone 03
|
zone04
|
zone05
|
A1
|
A2
|
A3
|
A1
|
A2
|
A3
|
A1
|
A2
|
A3
|
A1
|
A2
|
A3
|
A1
|
A2
|
A3
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R1
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R2
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
R3
|
II.2.3.1. La méthode d'échantillonnage
linéaire :
Le dispositif expérimental est réalisé par
deux traitements : qualitative et quantitative.
Dans cette étude la méthode utilisée est
pour la flore comme elle peut être utilisée pour la faune.
Dans la steppe, la technique retenue est celle dite «
technique de la ligne », qui semble être la plus efficace dans ces
formations, car elle est simple, rapide, relativement objective et utilisable
dans tous les types de végétation basse.
La ligne est matérialisée par un ruban
gradué tendu au dessus de la végétation. La lecture se
fait par points matérialisés par une aiguille à intervalle
régulier de 10 Cm. Un relevé linéaire fournit les
informations suivantes sur la végétation :
Selon la classification Ramade., (1984) :
? Le nombre de points de végétation.
? Le recouvrement global de la végétation (RG). ?
La fréquence spécifique d'une espèce recensée. ? La
richesse totale des espèces.
II.2.3.1.1. Le nombre des points :
Le nombre des points représente l'individu, c'est à
dire une espèce.
II.2.3.1.2. le recouvrement global de la
végétation (RG)
C'est le rapport en pourcentage entre le nombre de point de
végétation (n) et le nombre total de
points de contacts (N).
100
II.2.3.1.3. La fréquence spécifique (Fsi)
:
C'est le rapport exprimé en pourcentage du nombre (ni) de
fois où l'espèce (i) a été recensée le
long de la ligne au nombre totale (n) de points
échantillonnés. Elle est donnée par la formule suivante
:
Fsi (%) = 100
n : Le nombre d'individus de l'espèce. N : Le nombre
d'individus totaux.
F> 05% : Espèces dominantes.
02% < F < 05% : Espèces influentes. F< 02% :
Espèces résidentes.
II.2.3.1.4. La richesse totale et moyenne :
La richesse totale d'un peuplement est le nombre total
d'espèces (S) rencontrées dans la région
d'étude.
La richesse totale d'une biocénose présente ainsi
la totalité des espèces qui la composent (Ramade.,
1984).
La richesse moyenne(S') est le rapport entre le nombre total
d'individus(Qi) pour chacune des espèces et le nombre total de
relevés(N) effectués : S'= Qi/N.
Chapitre III : Résultats et discussion
III.1. Le paramètre sol
III.1.1. Zone : 01 (Témoin)
III.1.1.1. Conductivité électrique (CE)
:
Échantillons ZT
|
A1P1 H1
|
A1P2 H1
|
A1P3 H1
|
A2P1 H1
|
A2P2 H1
|
A2P3 H1
|
A3P1 H1
|
A3P2 H1
|
A3P3 H1
|
Mo y
|
CE
|
2.44
|
2.38
|
2.38
|
2.34
|
2.45
|
2.4
|
2.3
|
2.43
|
2.44
|
2.3
|
Mmhos/Cm
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
H1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CE
|
2.43
|
2.34
|
2.36
|
2.38
|
2.44
|
2.83
|
2.18
|
2.36
|
2.39
|
2.4
|
Mmhos/Cm
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
H2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°11 : Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements de la zone
01 :
H1 : Selon le tableau N°11 les valeurs de
conductivité électrique des échantillons superficielles
sont très semblables, avec une valeur moyenne égale
(2.39 Mmhos/Cm), les valeurs sont variées entre (2.3 - 2.45
Mmhos/Cm)
H2 : les valeurs de CE des échantillons
profonds de tableau N°11 sont très proches a les valeurs
superficielles, Sont variées entre (2.18 - 2.83 Mmhos/Cm).
La valeur moyenne de CE est égale (2.41 Mmhos/Cm), les
valeurs de CE
III.1.1.2. pH
Tableau n°12: Les valeurs du ph des
prélèvements de la zone 01.
Échantillons
|
A1P1
|
A1P2
|
A1P3
|
A2P1
|
A2P2
|
A2P3
|
A3P1
|
A3P2
|
A3P3H
|
Moy
|
ZT
|
H2
|
H2
|
H2
|
H2
|
H2
|
H2
|
H2
|
H2
|
2
|
|
pH H1
|
8.29
|
8.14
|
8.17
|
8.18
|
8.21
|
8.17
|
8.32
|
8.2
|
8.21
|
8.21
|
pH H2
|
8.33
|
8.36
|
8.3
|
8.2
|
8.3
|
8.17
|
8.18
|
8.22
|
8.26
|
8.25
|
H1 : le pH des échantillons
superficielles varie entre (8.14 - 8.32), la valeur moyenne de pH est
égale (8.21).
H2 : le pH des échantillons profonds
variées entre (8.17- 8.36), la valeur moyenne de pH est égale
(8.25)
III.1.2. Zone 02
III.1.2.1. Conductivité électrique (CE)
:
Tableau n°13:Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements de la zone
02 :
Échantillo ns
ZONE 01
|
A4P1 H2
|
A4P2 H2
|
A4P3 H2
|
A5P1 H2
|
A5P2 H2
|
A5P3 H2
|
A6P1 H2
|
A6P2 H2
|
A6P3 H2
|
Mo y
|
CE
|
2.35
|
2.34
|
2.9
|
2.35
|
2.35
|
2.21
|
2.42
|
3.46
|
2.2
|
2.5
|
Mmhos/C
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
m H1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CE
|
2.37
|
2.34
|
2.38
|
2.4
|
2.31
|
2.34
|
3.37
|
6.72
|
2.4
|
2.9
|
Mmhos/C
m H2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
H 1 : les valeurs de CE des échantillons
superficielles de tableau N°13 sont varie entre (2.2 - 3.46 Mmhos/Cm), et
la valeur moyenne de CE est égale (2.50 Mmhos/Cm),
H2 : les valeurs de CE des échantillons
profonds de tableau N°13 sont proches a les valeurs superficielles, la
valeur moyenne de CE est égale (2.95 Mmhos/Cm), les valeurs de CE sont
variées entre (2.31 - 6.72 Mmhos/Cm).
III.1.2.2. pH :
Tableau n°14 : Les valeurs du pH des
prélèvements de la zone 02
Échantillo ns
|
A4P1 H2
|
A4P2 H2
|
A4P3 H2
|
A5P1 H2
|
A5P2 H2
|
A5P3 H2
|
A6P1 H2
|
A6P2 H2
|
A6P3 H2
|
Mo y
|
ZONE 02
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
pH H1
|
8.14
|
8.11
|
8.05
|
8.3
|
8.31
|
8.3
|
8.34
|
8.24
|
8.32
|
8.2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
pH H2
|
8.2
|
8.32
|
8.4
|
8.4
|
8.3
|
8.28
|
8.45
|
8.3
|
8.4
|
8.3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
H1 : le pH des échantillons profonds
variées entre (8.05 - 8.34), la valeur moyenne de pH est égale
(8.23)
H2 : le pH des échantillons profonds
variées entre (8.2 - 8.45), la valeur moyenne de pH est égale
(8.33)
III.1.3. Zone : 03
III.1. 3.1. Cond uctivi té
électr
Échantillons
|
A7P1H2
|
A7P2H2
|
A7P3H2
|
A8P1H2
|
A8P2H2
|
A8P3H2
|
Moy
|
zone 03
|
|
|
|
|
|
|
|
ique (CE)
Tableau n°15: Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements de la zone
03.
H1 : les valeur s de
CE
|
25.5
|
3.16
|
5.82
|
16.59
|
4.14
|
3.5
|
9.78
|
Mmhos/Cm H1
|
|
|
|
|
|
|
|
CE
|
7.24
|
4.34
|
7.16
|
7.88
|
1.36
|
0.14
|
4.68
|
Mmhos/Cm H2
|
|
|
|
|
|
|
|
CE des échantillons superficielles de tableau N°15
sont très déférents et variées entre (3.16 - 25.5
Mmhos/Cm), et la valeur moyenne de CE est égale (9.78 Mmhos/Cm).
H2 : les valeurs de CE des échantillons
profonds de tableau N°15 sont très déférents a les
valeurs superficielles, et la valeur moyenne de CE est égale (4.68
Mmhos/Cm), les valeurs de CE sont déférents et variées
entre (0.14 - 7.88 Mmhos/Cm).
III.1.3.2. pH
Tableau n°16 : Les valeurs du pH des
prélèvements de la zone 03.
Échantillons zone 03
|
A7P1H2
|
A7P2H2
|
A7P3H2
|
A8P1H2
|
A8P2H2
|
A8P3H2
|
Moy
|
pH H1
|
8.52
|
8.55
|
8.25
|
7.57
|
8.18
|
8.5
|
8.26
|
pH H2
|
8.78
|
8.3
|
8.21
|
8.04
|
8.87
|
8.3
|
8.41
|
H1 : le pH des échantillons
superficielles variées entre (7.57 - 8.55), la valeur moyenne de pH est
égale (8.26).
H2 : le pH des échantillons profonds
variées entre (8.04 - 8.87), la valeur moyenne de pH est égale
(8.41).
III.1.4. Zone : 04
III.1.4.1. Conductivité électrique (CE)
:
Tableau n°17 : Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements de la zone
04.
Échantillons zone 04
|
A1P1H1
|
A1P2H1
|
A1P3H1
|
A1P4H1
|
A1P5H1
|
MOY
|
CE
Mmhos/Cm
H1
|
1.6
|
9.3
|
13.1
|
18.4
|
3.21
|
9.12
|
CE
Mmlhos/Cm
H2
|
2
|
4.1
|
7.5
|
8.36
|
2
|
4.79
|
H1 : les valeurs de CE des échantillons
superficielles de tableau N°17 sont très déférents et
variées entre (1.6 - 18.4 Mmhos/Cm), la valeur moyenne de CE est
égale (9.12 Mmhos/Cm).
H2 : les valeurs de CE des échantillons
profonds de tableau N°17 sont déférents a les valeurs
superficielles, et la valeur moyenne de CE est égale (4.79 Mmhos/Cm),
les valeurs de CE sont très déférentes et variées
entre (2 - 8.36 Mmhos/Cm).
III.1.4.2. pH
Tableau n°18 : Les valeurs du pH des
prélèvements de la zone 04.
Échantillons
|
A1P1H1
|
A1P2H1
|
A1P3H1
|
A1P4H1
|
A1P5H1
|
MOY
|
zone 04
|
|
|
|
|
|
|
pH H1
|
8.48
|
8.36
|
8.49
|
8.57
|
8.48
|
8.47
|
pH H2
|
8.61
|
8.41
|
9.03
|
9.03
|
8.37
|
8.69
|
H1 : le pH des échantillons
superficielles variées entre (8.36 - 8.57), et la valeur moyenne de pH
est égale (8.47).
H2 : le pH des échantillons profonds
variées entre (8.37 - 9.03), la valeur moyenne de pH est égale
(8.69)
III.1.5. Zone : 05
III.1.5.1. Conductivité électrique :
Tableau n°19 : Les valeurs de la
conductivité électrique des prélèvements de la zone
05
Échantillons zone 05
|
A1P1H1
|
A1P2H1
|
A1P3H1
|
A2P1H1
|
A2P2H1
|
A2P3H1
|
MOY
|
CE
Mmhos/Cm
|
21.3
|
6
|
4.54
|
20
|
7.23
|
6.6
|
10.94
|
H1
|
|
|
|
|
|
|
|
CE
H2
Mmhos/Cm
|
17.3
|
3.15
|
3.8
|
15.5
|
5.24
|
3.58
|
8.09
|
H1 : les valeurs de CE des échantillons
superficielles de tableau N°19 sont très déférents,
la valeur moyenne de CE est égale (10.94 Mmhos/Cm), et les valeurs de CE
sont très déférents et variées entre (4.54 - 21.3
Mmhos/Cm).
H2 : les valeurs de CE des échantillons
profonds de tableau N°19 sont déférents a les valeurs
superficielles, la valeur moyenne de CE est égale (8.09 Mmhos/Cm), et
les valeurs de CE sont très déférents et variées
entre (3.15 - 17.3 Mmhos/Cm).
III.1.5.2. pH
Tableau n°20 : Les valeurs du pH des
prélèvements de la zone 05.
Échantillons zone 05
|
A1P1H1
|
A1P2H1
|
A1P3H1
|
A2P1H1
|
A2P2H1
|
A2P3H1
|
MOY
|
pH H1
|
8.65
|
8.5
|
8.35
|
8.48
|
8.24
|
8.28
|
8.41
|
pH H2
|
8.41
|
8.1
|
8.4
|
8.42
|
8.26
|
8.31
|
8.31
|
H1 : le pH des échantillons
superficielles variées entre (8.24 - 8.65), la valeur moyenne de pH est
égale (8.41).
H2 : le pH des échantillons profonds
variées entre (8.1 - 8.42), la valeur moyenne de pH est égale
(8.31)
III.1.6. Répartition des moyennes taux de CE dans
les cinq zones :
Pour bien comprendre la répartition de la salinité
et pH dans les 05 zones ainsi que leurs origine ; nous avons fait une
comparaison entres les différents zones et ces horizons.
Tableau n°21: les taus de
conductivités électriques des cinq zones
étudiées.
Les zones
|
Les valeurs
|
Les valeurs CE (Mmhos/cm) (superficielles)
|
Salinité Globale
|
Les valeurs CE (Mmhos/cm) (profond)
|
Salinité Globale
|
Zone 01
|
Valeur Moyen
|
2.39
|
Très salé
|
2.41
|
Très salé
|
Zone 02
|
Valeur Moyen
|
2.5
|
Très salé
|
2.95
|
Très salé
|
Zone 03
|
Valeur Moyen
|
9.78
|
Extrêmes salé
|
4.68
|
Extrêmes salé
|
Zone 04
|
Valeur Moyen
|
9.12
|
Extrêmes salé
|
4.79
|
Extrêmes salé
|
Zone 05
|
Valeur Moyen
|
10.94
|
Extrêmes salé
|
8.09
|
Extrêmes salé
|
Les taux de CE varié entres les cinq zones, les moyenne
des taux de CE présentent les valeurs (2,39 et 2.41 Mmhos/Cm) dans les
horizons H1, H2 pour la zone n°01. Dans la deuxième zone nous
observons une augmentation légère de la conductivité (2.50
et .2.95 Mmhos/Cm).
Bien que ces résultats montrent que les sols de la zone
(1 et 2) sont très salés sauf que on distingue une certaine
homogénéité des résultats ceci peut être
expliqué par l'aspect naturel
non perturbé de la salinisation (salinisation primaire).il
faut noter que la moyenne de la salinité du niveau inferieur du sol
dépasse avec peut le niveau supérieur du sol ceci est peut
être due a des phénomènes de solubilisation
/précipitation pendant les saisons.
Au niveau de la zone n°03 et 04 nous remarquons que les
valeurs de la CE sont très élevées, les moyennes des taux
présentent les valeurs (9.78 et 9.12 Mmhos/Cm) dans les horizons
superficielle et de (4.68et 4,79Mmhos/Cm) dans les horizons profondes. La
salinité atteint sont apogée dans La zone 4, et enfin nous avons
la zone 5, le taux CE et de (10.94 et 8.09Mmhos/Cm) dans les H1 et H2.
Ces valeurs nous montre que la salinité de ces 3 zones est
de type ascendante c'est-à-dire que l'accumulation des sels au niveau
supérieur est plus importante que du niveau inferieur du sol, ceci est
due a l'influence des zones d'exploitation et de rejets de sorte que le taux de
sel accumulées en surface reste en surface sans être totalement
solubilisée ceci est due essentiellement a l'hyperaridité du
climat.
III.1.7. Répartition des moyens taux de pH dans les
cinq zones:
Pour bien comprendre la répartition pH dans les 05 zones
ainsi; nous avons fait une Comparaison entres les différents zones et
ces horizons.
Tableau n°22: les taus de pH des zones
étudiées.
Stations
|
Station 01 Témoin
|
Station 02
|
Station 03
|
Station 04
|
Station 05
|
pH H1
|
8.21
|
8.23
|
8.26
|
8.47
|
8.41
|
pH H2
|
8.25
|
8.33
|
8.41
|
8.69
|
8.31
|
Les taux de pH enregistrées dans les cinq zones
présentent des valeurs entre (8,21 et 8,47) dans les
prélèvements superficielles, et de 8,25 et 8,69 dans les
prélèvements profonds les valeurs de pH enregistrées sont
situés dans la zone témoin, les valeurs les plus
enregistrées dans la zone n°04.
Figure n° 22 : carte d'isovaleurs
représenté la salinité des horizons superficiels des cinq
zones étudiées (Eloutaya)
III.1.8. Interprétation des cartes de
salinité :
Même dans un endroit qui n'est pas très vaste, La
salinité témoigne une variabilité non négligeable
ceci a cause des différentes phénomènes qui influencent
cette variabilité, tel que la texture des soles, la pente, les vents est
dans notre cas c'est l'endroit de l'exploitation du sel (ENASEL) donc c'est
l'effet anthropique.
Pour voir d'avantage la variabilité spatiale de la
salinité nous avons jugé utile d'utilisé un logiciel
(SURFER V.8) pour l'interpolation statistique de nos résultats d'analyse
sur la zone d'étude.
La carte des courbes d'isovaleurs nous renseigne sur les
différentes manifestations de la grandeur chimique étudié
qui est la conductivité électrique (CE).
La zone d'étude témoigne (3) endroits ou la
salinité excessivement forte une a l'extrême droite qui est la
zone des rejets de l'exploitation. Les deux autres sont la zone la plus basse
ou il est
Figure n° 23 : carte d'isovaleurs
représenté la salinité des horizons profonds des cinq
zones étudiées (Eloutaya).
2- D'après la carte d'isovaleurs, de la grandeur
chimique étudiée, il ressorte que la salinité est beaucoup
plus forte quand on se rapproche des lieux de l'entreprise ENASEL.
III.2. Le paramètre végétation
:
probable que c'est l'endroit de l'accumulation de sel l'autre
c'est l'endroit de source de sel prés de l'ENASEL.
De l'analyse de la carte il ressorte que le degré de
pollution engendré par la création d'une telle entreprise est
plus important que la salinité engendré par les
phénomènes naturels tels que la solubilisation due au climat ou
l'action du vent.
3- D'après les deux cartes de salinité des deux
niveau du sol (le niveau supérieur et le niveau inferieur) en remarque
qu'il ya une ressemblance dans la variabilité spatiale de la
salinité entre les deux niveau de tel façon que quand elle
augmente en surface elle augmente en profondeur avec un degré moindre ,
cela signifier que la salinité est de type ascendante.
Il faut noté que la forte salinité dans les deux
cartes étroitement lié aux zone d'exploitions et des rejets de
sels , par contre la zone non contaminé (non exploité ) dans les
deux cas de figure reste identique ce que signifie que l'effet des
phénomènes naturel reste beaucoup moins important par a port au
phénomènes anthropiques .
III.2.1. Le nombre de point :
Au cours de notre étude nous avons trouvé de
nombreuses espèces appartenant à plusieurs famille dont les plus
dominantes sont : les chynopodiaceae avec 3 espèces
Anabasis articulata ;Attriplex halimus et Gymnocarpos
decander forssk , la famille des fabaceae contenant deux
espèces : Astragalus armatus et Retama
sphaerocarpa.
Nous avons également trouvé la famille des
Asteraceae représenté dans les espèces :
Atractylis serratuloides et Anacyclus cyrtolepidioides .
Le tableau suivant montre les différentes familles et
espèces présentes dans la zone d'étude. (voir tableau n
...)
Tableau n°23 : les différentes
familles et espèces présentes dans la zone d'étude.
L'ESPECE
|
FAMILLE
|
ZONE
1
|
ZONE 2
|
ZONE 3
|
ZONE
4
|
ZONE
5
|
Gymnocarpos decander forssk
|
caryophylacea e
|
40
|
33
|
0
|
0
|
0
|
Atractylis serratuloides
|
Astéracée
|
84
|
38
|
0
|
0
|
0
|
Anabasis articulata
|
chynopodiace ae
|
119
|
32
|
46
|
0
|
0
|
Zygophylum cornitum
|
Zygophyllacea e
|
45
|
41
|
0
|
0
|
0
|
Heliantimum lipii
|
chynopodiace ae
|
122
|
24
|
0
|
0
|
0
|
Themilia hersuta
|
Timilaceae
|
2
|
7
|
0
|
0
|
0
|
Echuim humil
|
Boraginaceae
|
7
|
3
|
0
|
0
|
0
|
Anacyclus
cyrtolepidioides (Pomel)
|
Asteraceae
|
5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Aristida pulmosa
|
Lamiaceae
|
11
|
2
|
0
|
0
|
0
|
Teucurium capitatum
|
Phoaceae
|
10
|
3
|
0
|
0
|
0
|
Retama-sphaerocarpa
|
fabaceae
|
59
|
31
|
0
|
0
|
0
|
Dipcadi serotinum
|
Liliaceae
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Moricandia arvensis
|
Brassicaceae
|
27
|
34
|
0
|
0
|
0
|
Salsola v ermiculata
|
chynopodiace ae
|
0
|
52
|
0
|
34
|
121
|
Astragalus armatus
|
fabaceae
|
6
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Hammad Elegans
|
Salsoloideae
|
0
|
0
|
89
|
0
|
0
|
Attriplex halimus
|
Chynopodiace ae
|
0
|
0
|
0
|
0
|
239
|
Limoniastum gyonianum
|
Tamaricaceae
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Tamarix africana
|
Plumbaginace ae
|
0
|
0
|
0
|
0
|
36
|
TOTAL
|
/
|
538
|
301
|
135
|
34
|
396
|
D'après le tableau ci-dessus ont remarque que la zone
la plus riche en nombre d'individus est la zone 01 avec 538 individus, ensuite
vient la zone n° 05 avec 396 individus .la zone n° 2 vient en
troisième position avec 301 individus, la zone n° 3 avec 135
individus, et en dernier la zone n° 4 avec 34 individus. (Voir figure
n°24).
ZONE 1 ZONE 2 ZONE 3 ZONE 4 ZONE 5
538
301
Nombre d'individus par zone
135
34
396
Le diagramme suivant présente les différents
taux de recouvrements globaux enregistrés dans les cinq stations
d'étude. (Voir figure n°25)
Figure n°24 : répartition des
individus dans les cinq zones. III.2.2. Le recouvrement global des
végétaux :
- Le taux de recouvrement global le plus élevée est
situé dans la zone (n°01) avec un taux de (30%) ou on
témoigne l'absence de l'exploitation minière, ce qu'on a choisis
d'appeler comme zone témoin. (Voir figure n°25)
- la zone (n°02) possède un taux de recouvrement
global de (18%) qui est une zone intermédiaire entre les zones 1 et
3.
- la zone (n°03) qui est une zone de rejets des
résidus des sels, avec un taux de (08%)
- Le taux de recouvrement global de la zone 4, qui se situe a
proximité du bassin des rejets liquides (saumure), est de (2.67%)
- Pour la zone (n°05), nous constatons que le pourcentage de
la couverture végétale augmente pour être comparables
à la première région d'un pourcentage de (22%)
probablement due a l'éloignement des zones d'exploitation .
Recouvrement globale dans les cinq zones
d'étude
35%
Recouvrement globale %
|
30% 25% 20% 15% 10% 5%
|
|
LE RECOUVREMENT GLOBALE
|
0%
station 01 station 02 station 03 station 04 station
05
III.2.3. La fréquence spécifique
:
Figure n°25: les différents taux de
recouvrements globaux enregistrés dans les cinq stations
d'étude.
D'après la figure (n° 25) nous ne constatons que les
taux des recouvrements globaux variés entre 3% qui sont
enregistré dans les zones n°04. Et de 30% estimé dans la
zone témoin.
le taux de recouvrement globale commence à se diminuer
selon le sens de direction nord-ouest /sud-est en allants vers la zone n°
04.
III.2.3.1. Zone : 01 (Témoin)
Nous constatons dans la zone (n°01) que les taux de
Heliantimum lipii et l' Anabasis articulata sont
élevés (22.7% et 22.1 %) respectivement, suivie par
Atractylis Serratuloides ;Zygophylum cornitum et
Gymnocarpos decander forssk avec des taux de 8.36% ,7.43% et 5.02% .
Le reste des espèces, les taux ne dépasse pas 2,04%. (voir figure
n°26)
Z1 TEMOIN
25
20
15
10
5
0
Gymnocarpos... Atractylis serratuloides Anabasis articulata
Zygophylum cornitum Heliantimum lipii Themilia hersuta Echuim humil
Anacyclus... Aristida pulmosa teucurium capitatum
Retama-sphaerocarpa Dipcadi serotinum Moricandia arvensis salsola vermiculata
Astragalus armatus Hammad Elegans attriplex halimus
Limoniastum... tamarix africana
Z1 TEMOIN
Figure n°26 : la fréquence
spécifique des espèces dans la zone témoin.
III.2.3.2. Zone 02 :
Dans cette figure nous constatons que le nombre d'espèces
a diminué pour atteindre 13 espèces et l'apparition d'un nouvelle
espèce : la Salsola vermiculata avec un taux estimé
à 17%, suivie par Zygophyllum cornitum ; Atractylis
serratuloides et Gymnocarpos decander 13.6% ; 12 ;6% et 11%
respectivement, alors que pour les autres espèces le Teucurium
capitatum ; Aristida pulmosa et l'Astragalus armatus
sont trop faible avec des taux de 1 % , 0 .66% et 0.33% respectivement
.
avec une absence totale de l' Anacyclus cyrtolepidioides
et Dipcadi serotinum dans cette zone.(voir figure n° 27
).
ZONE 02
70
60
Titre de l'axe
50
40
30
20
10
0
Gymnocarpos.. Atra ctylis serratuloides Anabasis articulata
Zygophylum cornitum Heliantimum lipii Themilia hersuta Echuim humil
Anacyclus.. Aristi d a pulmosa teucurium capitatum
Retama-sphaerocarpa Dipcadi serotinum Moricandia arvensis salsola vermiculata
Astragalus armatus Hammad Elegans attriplex halimus
Limoniastum.. ta ma rix africana
Z1
Z5
Figure n°27: la fréquence
spécifique des espèces dans la zone n° 02.
III.2.3.3. Zone : 03
Cette région est tout à fait différente de
ces précédentes, nous signalons la présence de deux
espèces seulement qui sont Hammad Elegans avec un rapport de
recouvrement globale de 66% Suivie de l' Anabasis articulata 34%
.(voir figure n°28)
40
70
60
50
30
20
10
0
Z1 TEMOIN Z3
ZONE 03
Figure n°28: la fréquence
spécifique des espèces dans la zone n° 03.
III.2.3.4. Zone : 04
Absence totale d'espèce dans cette région sauf
pour les halophyte qui sont représente par la Salsola vermiculata
à 100%. (voir figure n°29).
ZONE N°4
120
100
80
60
40
20
E
Z
IN
Ar
i D p
Moric
0
Gymnocarpos.. Atractylis.. Anabasis articulata Zygophylum..
Heliantimum lipii Themilia hersuta Echuim humil
Anacyclus.. MAristida pulmosa
teucurium capitatum Z1 TEMOIN Z4
eucuri
Dipcadi serotinum Ni'3ricandia arvensis Salsola vermiculata
Astragalus armatus Hammad Elegans attriplex halimus Limoniastum.. tamarix
africana
Figure n°29 : la fréquence
spécifique des espèces dans la zone n°04.
40
70
60
50
30
20
10
0
Gymnocarpos.. Atractylis..
Anabasis.. Zygophylum..
Heliantimum.. Themilia hersuta Echuim humil
Anacyclus.. Aristida pulmosa
Dipcadi .. Moricandia..
Hammad Elegans attriplex halimus
Limoniastum.. tamarix
africana
Z1
Z5
Figure n°30 : la fréquence spécifique des
espèces dans la zone 05.
III.2.3.5. Zone : 05
Dans cette région ,nous avons cinq espèces, dont
l'Attriplex halimus Qui représente 60.4% et Salsola
vermiculata avec un taux de fréquence de 30.6% en plus nous avons
l'apparition de nouvelle espèce comme le Tamarix africana avec
un pourcentage de 9.09%.(voir figure n°30)
la figure suivante récapitule les différentes
espèces rencontrées dans la région d'étude
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Gymnocarpos decander forssk Atractylis serratuloides
Anabasis articulata Zygophylum cornitum Heliantimum lipii Themilia hersuta
Echuim humil Anacyclus cyrtolepidioides (Pomel) Aristida pulmosa Teucurium
capitatum Retama-sphaerocarpa Dipcadi serotinum
Moricandia arvensis salsola vermiculata Astragalus
armatus
Hammad Elegans Attriplex halimus Limoniastum
gyonianum
Tamarix africana
Z1
Z4
Z1
Z2
Z3
Z4
Z5
Figure n°31 : la fréquence
spécifique des espèces végétales dans la
région d'étude.
L'influence des facteurs anthropiques et écologiques sur
les végétaux donne une distribution irrégulière de
ces derniers et une dégradation apparente du paysage en allant vers la
zone n° 03 avec une moyenne de recouvrement très faible dans le
site proche de bassin de saumure qui est égale 2,67 % (zone °4) par
rapport a la zone témoin.
Conclusion:
Le nombre d'espèces décroit en allant du nord
(Djebel Elmaleh) (zone témoin) vers le sud passant par la (zone 3) puis
l'ENASEL (zone 4) ensuit le taux augmente en s'éloignant de ce
dernier.
Les Chénopodiacées colonisent les zones très
salés localisées à proximité du bassin des rejets
liquide (saumure) représentés par des touffes isolés de
Salsola vermiculata.
Une faible richesse totale montre que pas plus de 02 famille
comprenant 3 espèces enregistrées dans la zone (n°05). Les
familles qui s'installent et les espèces rencontrées
(espèces qualifiées d'halophytes) présentes une
résistance assez élevée de la salinité du sol
(Pouget., 1980).
Les familles à chynopodiaceae (91%) comprenant
Atriplex halmimus ,Salsola vermiculata et les Tamaricaceae
(9%) comprenant entre autres l'espèce Tamarix africana.
D'une manière générale ces 03 espèces
occupes le recouvrement végétale qui ne dépasse pas les
22% se discrimine bien dans l'espace en fonction de la salinité
excessive.
L'aspect physionomique de la végétation halo
résistante ou halophile ; s'installe à médiocre; ceci est
dû à l'impact d'une façon indirecte par l'opération
du traitement du sel.
Les vents présentent le facteur principal de cette
contamination car la zone n°05 est située dans le sens des vents
dominants qui y transportent les cristaux des sels ; d'après
Floret et Pontonnier, (1982) les vents peuvent déplacer
100t/ha/an de sable.
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