Etude et mise en oeuvre d'un système streaming via le réseau internet( Télécharger le fichier original )par Aristote Mbonda Nkenko Ecole supérieure des métiers d'informatique et de commerce RDC - Graduat 2013 |
I.7. Notion de couchesOn distingue essentiellement les couches basses, hautes et applicatives4(*). Au niveau terminologie technique, on parle de couches organisées en piles (stacks). Par l'ISO (International Standards Organization) on définit un modèle théorique à 7 couches : le modèle OSI (Open System Inteconnection) où chacune des couches est encapsulée dans la couche inférieure. Le modèle OSI est un modèle qui comporte 7 couches, tandis que le modèle TCP/IP n'en comporte que 4. En réalité le modèle TCP/IP a été développé à peu près au même moment que le modèle OSI, c'est la raison pour laquelle il s'en inspire mais n'est pas totalement conforme aux spécifications du modèle OSI. Les couches du modèle OSI sont les suivantes : · La couche physique définit la façon dont les données sont physiquement converties en signaux numériques sur le média de communication (impulsions électriques, modulation de la lumière, etc.). · La couche liaison données définit l'interface avec la carte réseau et le partage du média de transmission. · La couche réseau permet de gérer l'adressage et le routage des données, c'est-à-dire leur acheminement via le réseau. · La couche transport est chargée du transport des données, de leur découpage en paquets et de la gestion des éventuelles erreurs de transmission. · La couche session définit l'ouverture et la destruction des sessions de communication entre les machines du réseau. · La couche présentation définit le format des données manipulées par le niveau applicatif (leur représentation, éventuellement leur compression et leur chiffrement) indépendamment du système. · La couche application assure l'interface avec les applications. Il s'agit donc du niveau le plus proche des utilisateurs, géré directement par les logiciels. I.8. Protocole TCP/IP.C'est un protocole de communication, issu du monde Unix, en passe de devenir le protocole de communication incontournable pour interconnecter des machines différentes. C'est aussi le protocole utilisé sur le réseau mondial Internet. Le développement de ce protocole est antérieur à la normalisation ISO et ses différentes couches ne correspondent donc pas exactement au modèle à 7 couches. En général, TCP/IP est une suite de protocoles comprenant également une couche applicative et de services. La couche basse, est la couche IP (Internet Protocol), située juste en dessus d'Ethernet. Elle s'occupe principalement de gérer l'adressage logique et d'assurer l'acheminement des paquets d'un noeud à l'autre. Les adresses logiques sont du type 155.105.50.47 et représente un groupe de 32 bits. Un masque (mask) du type 255.255.255.0 permet de créer des sous-ensembles logiques (subnet). La couche TCP (Transmission Control Protocol), appelée la couche haute, s'occupe de gérer les erreurs et de contrôler le flux en mettant en place des mécanismes de répétition de paquets et d'ajustage de fenêtre de réception (c'est-à-dire le nombre de paquets qu'il est possible de recevoir avant de les valider/invalider). La couche TCP détermine également quel est le service (application) transporté par le paquet au moyen d'un numéro de port; ces numéros de port sont normalisés et figurent en principe sur une table présente dans chaque équipement. L'ensemble de protocole TCP/IP met à disposition des services (applications) comme telnet (terminal à distance), ftp (File Transfert Protocol, pour l'échange de fichiers), nfs (Network File System, de SUN, pour permettre le partage de fichiers dans un environnement de type 'bureautique'), lp (Line Printer, pour les impressions), smtp (Simple Mail Transfer Protocol, pour la messagerie), http (HyperText Transfer Protocol - World-Wide Web) etc. On montre sur le schéma suivant, les imbrications des différentes couches lorsqu'une commande dir est effectuée depuis une session telnet sur une machine Vax fonctionnant avec le protocole TCP/IP : * 4 Gérard Laurent ; Reseaux informatique ; 2009 ; |
|