5.2. Résultats
obtenus
5.2.1. Matrice de transition
des classes d'occupation du sol
Trois processus importants ont été
observés dans l'interprétation de la matrice de transition, la
stabilité des classes de 60,57 %, la tendance à la
déforestation de la couverture végétale 17,31 % du paysage
et la tendance à la reforestation 22.14 % au niveau du paysage
forestier. Barima et al, 2009 a utilisé la matrice de transition pour
quantifier la dynamique paysagère et a abouti aux résultats selon
lesquels la stabilité du paysage était de 33,56 % du paysage, la
dynamique de densification de la couverture végétale de 18,26 %
et l'ouverture du paysage de 48,18 %. Oloukoi J. et al (2006) ont trouvé
que du point de vue spatial, 22,3 % du secteur étudié ne change
pas, 59,4 % est en régression et 18,3 % connaît une expansion lors
d'une étude sur la modélisation de la dynamique de l'occupation
des terres dans le département des collines au Bénin. Par contre
Bamba, 2010 a constaté Premièrement la savanisation,
c'est-à-dire la création ou formation de savanes; elle s'est
faite par le maintien des savanes préexistantes (9,30 %) et surtout par
la disparition de la classe forêt secondaire (14,23 %).
Deuxièmement la dégradation de l'écosystème
forestier, surtout de la forêt secondaire (-22,63 %). Finalement la
succession naturelle spontanée : c'est l'évolution normale vers
un état climacique. Il s'agit de la restauration et formation de
forêts (+1,85 %) dans un paysage du Bas-congo en RDC.
5.2.2. Taux annuel de
déforestation
Dans le cadre de cette étude nous avions utilisé
l'équation proposée par Caloz, 2001 ; Oloukoi 2006 ;
Barima, 2009 pour évaluer la déforestation annuelle qui est
éstimé à 1,38 % pour la région forestière de
Masako qui represente la foret tropicales. Selon les estimations de la Fao,
2004 cité par Anonyme, 2006, le taux annuel de déboisement du
massif forestier de la RDC est estimé à 0.6%. Pour achard et
al,2006; le taux annuel du changement de la couverture forestière est de
0,26 % par an pour des zones identifies comme des aires de changement rapide et
varie jusqu'à 1 % voire 2,3 % par an pour des zones affectées par
des activités paysannes (Achard et al. 2006)
5.2.3. Indices des structures
spatiales
De nombreux indices ont été proposés pour
quantifier et mesurer la structure paysagère (e.g., FRAGSTATS, Bogaert
(2003); McGarigal & Marks (1995)). Dans la présente étude,
nous avons utilisé des indices découlant directement de la
définition de la fragmentation. En écologie du paysage en
particulier et en écologie de façon générale, la
fragmentation forestière est devenue un thème de recherche
très important pour la conservation (Haila, 2002). Elle entraîne
une réduction de l'aire totale et une augmentation du nombre de taches
(Davidson, 1998). Ce morcellement ou la diminution de la taille des taches
conduit vers de petites taches de tailles similaires dans le paysage. Ce sont
donc ces variables que nous avons mesurées et analysées. Et pour
montrer l'effet anthropique, la dimension fractale a été
utilisée
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