CHAPITRE 2 : MATERIELS ET METHODES
2.1. MILIEU D'ETUDE
2.1.1. Localisation de la région
Nzilo est situé dans la province du Katanga au nord de
la ville de Kolwezi ayant le code de région Africa/Middle East. Les
coordonnées géographiques sont 10°30'0" S et 25°28'0" E
en DMS (degrés, minutes, secondes) ou 10.5°S et 25.4667°E (en
degrés décimaux)5.
2.1.2. Le lac nzilo, son rôle et ses environs
Le lac Delcommune (d'après Alexandre Delcomune) ou
Nzilo est un lac artificiel de la République démocratique du
Congo. Il est retenu par le barrage Delcommune sur le cours de la Lualaba,
près de Kolwezi dans la province du Katanga. Le lac alimente la centrale
hydraulique de Nzilo. Les principales espèces de poisson du lac Nzilo
sont : Labeo, Barbus, Glarias, Tilapia.
Le lac Nzilo est un lac ayant le code de région
Africa/Middle East. Il est situé à 1246 m d'altitude, latitude
100 42' 33» Sud et longitude 250 41' 57» Est
avec une superficie de 242 km2 et un volume de 2,3 km3.
Le Lualaba est à la fois sa principale rivière d'alimentation et
d'émission.
Le lac alimente toute la région urbano-rurale de
Kolwezi et ses environs en protéine animale. Ses rôles
s'inscrivent tous dans les trois secteurs économiques traditionnels. A
savoir : primaire (la pêche et l'agriculture : la présence des
limons fertiles à ses bords, explique la concentration des cultures que
l'on remarque tout autour de la retenue). Secondaire : l'exploitation du
potentiel hydro-énergétique du fleuve Lualaba pour la production
du courant électrique par les centrales hydroélectriques Nzilo et
Nseke. Tertiaire : l'existence des infrastructures touristiques sur la rive
gauche au bord du bassin de rétention : Landrexis, Oasis SKM, Katebi I
et II, MOORS, Boulenger, Wassela, etc. Par conséquent, le lac constitue
une véritable mine d'or pour la population riveraine.
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Les pêcheries sont une autre source importante de
revenus et d'emplois dans ce se secteur. Les environs du lac, notre zone
d'étude sont dominés par les activités agricoles
basées sur la production végétale, ce qui explique la
présence des champs que nous avons divisés selon les cultures
notamment les monocultures de maïs (Zea mays), de manioc
(Manihot esculenta), de pomme de terre (solanum tuberosum) ;
les cultures mixtes, association de maïs, manioc, pomme de terre, soja
(Glycina max) et pas plus loin des champs nous trouvons les
habitations. Cette utilisation et occupation du sol ont un impact sur la
structure et/ou la texture du sol.
Dans sa conquête agricole le paysan est confronté
à un certain nombre des problèmes. Toutefois son choix de culture
se fait au hasard sans suivre certains indicateurs de la fertilité du
sol et sans respect des techniques notamment lors des ses cultures sur des
terrains en pente, par exemple.
Les champs sont des dimensions modestes compte tenu des moyens
rudimentaires qu'utilisent les paysans pour mettre la terre à valeur. Eu
égard de la dégradation en vitesse due surtout à
l'érosion dans ses différentes formes éventuellement celle
hydrique, le lac est infecté et probablement la production
d'énergie. C'est alors, il ya aussi transport des sédiments vers
le lac par la rivière d'alimentation.
Il est bien entendu que, plus la pente est raide, plus l'eau
ruisselée érodera le sol.
L'érosion hydrique augmente aussi avec la longueur de
la pente à cause de l'augmentation de l'énergie érosive de
la lame d'eau ruisselée. La fusion de petits champs pour en faire de
plus grands a généralement comme conséquence d'allonger
les pentes, d'augmenter les risques d'érosion par l'augmentation de la
vitesse de l'eau, occasionnant un plus grand lessivage (A., Garouani et Al,
2003). Afin d'éviter que la production de sédiments au sol ne
soit transportée totalement vers la rivière, le modèle
MODÉROSS utilise un facteur de contrainte lié à la notion
de capacité de transport de l'écoulement de surface. Si la
production de sédiments par l'érosion au sol s'avère
supérieure à la capacité de transport du ruissellement, il
y aura sédimentation d'une partie de cette production, le reste
étant dirigé vers les cours d'eau. Le transfert des
sédiments vers l'aval s'opère de façon
similaire au transfert des débits utilisé dans
CEQUEAU pour acheminer l'eau vers l'embouchure du bassin versant (M. Duchemin
et Al, 2001).
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