Joseph SHABANI.
I
DEDICACE
Il est évident que, ce présent travail de fin de
cycle soit consacré à ma très cher mère MWAJUMA
ASSANI Bertha, et à mon père SHABANI BAKWETU Flavien, car c'est
grâce à eux que je vu le jour, et mon parcours estudiantin, est le
fruit de leur amour infini qu'ils ne cessent à manifester pour moi.
Joseph SHABANI.
II
REMERCIEMENTS
Quel que soit la nature de travail, sa réussite
dépend des efforts (contributions) qui ont intervenus lors de son
exécution. Nous serions ingrat si nous aurions terminé ce
travail, sans toutefois dire merci aux personnes qui nous ont aidé
à le réalisé. Pour ce faire nos remerciements sont
adressés d'abord à notre encadreur Marc MUKANDIKWA, et à
mes pères : SHABANI WANYAMUHUSA Emanuel, et SHABANI JEAN PIERRE.
En effet, nous voulons profiter de cette occasion, pour
remercier les personnes qui nous ont profondément marquées dans
l'élaboration de ce travail, il s'agit de notre beau-frère
BAGANDA MINANI David, notre soeur BORA SHABANI, notre frère DAVID
SHABANI, nos nièces JUSTINE et JUSLAINE BAGANDA, nos amis WILONDJA
MICHEL, MUSAMBYA PONGA Christian, TOTO WARUZI Henri, ERIC SHEKIRUNGU, MBIRIZE
SAIDI Elysée, BYAMUNGU MUTANGA Bosco, et SHABANI KAHARA Patrick. C'est
grâce à eux que nous avons eu les ressources nécessaires
pour la réalisation et l'élaboration de ce travail.
1
0. INTRODUCTION GENERAL
Le secteur de l'immobilier a enregistré au cours de la
dernière décennie un développement important. Ce
développement est le résultat de plusieurs facteurs et d'un long
processus de réforme. La nouvelle politique d'habitat lancée
depuis 2000 a contribué largement à cette dynamique. En effet, la
nouvelle politique d'habitat vise à apporter des réponses plus
efficaces à plusieurs dysfonctionnements que le secteur connaît
depuis plus de trois décennies. Des dysfonctionnements qui se
manifestent principalement à travers la faiblesse des investissements
privés, un déficit en logement sans précédent, et
par une offre en logement inadaptée au pouvoir d'achat des
populations.
Eu égard à ce qui précède il est
nécessaire de placer le loyer dans le marché immobilier
résidentiel, pour nous permettre d'étudier les
déterminants de prix de loyer et le dynamique (ou mouvement à la
hausse et à la baisse), dans la fixation de son prix.
L'évaluation des prix de l'immobilier est complexe
puisque tributaire, des conditions économiques, bancaires, de la
structure des marchés immobiliers, de la solvabilité des
emprunteurs, de la politique fiscale et du différentiel de rendements
avec d'autres actifs financiers, font de cette évaluation difficile
à comprendre. (Agnello et Ludger Schuknecht, 2009).
En effet, le loyer inclut beaucoup de dépenses
différentes telles que l'entretien, les réparations de
l'immobilier et l'intérêt sur l'hypothèque. Très peu
de dépenses semblent être réservées au
propriétaire de la terre ou de l'immobilier. Mais, du point de vue des
économistes, ces autres dépenses ne devraient pas faire partie du
loyer ; par ce que dans la fiscalité, le contribuable de l'impôt
sur le revenu locatif c'est le propriétaire du bâtiment. Ce qui
nous amène à montrer que le loyer est entièrement
déterminé par les différents usages de la terre. Donc,
l'établissement du prix tient compte du coût d'usage.
Alors la question qui revient au preneur du loyer (locataire)
concernant le choix à opérer dans le secteur de l'immobilier est
celle de savoir : Comment faire le bon choix Immobilier : Acheter ou louer ?
Achat contre location ; des multiples facteurs économiques et
psychologiques sont à prendre en compte avant de passer à l'acte.
Autre facteur important est le timing. Est-ce aujourd'hui le bon moment pour
acheter ? Après le repli des prix amorcé l'an dernier Si on a
acheté pour se loger, les variations de prix à court terme ne
sont pas
2
déterminantes, (estime Cyril Blesson, le directeur de
la recherche économique et institutionnelle du cabinet de conseil en
investissements Seeds Finance). Voilà les idées qui nous
amènent à formuler notre problème de recherche.
0.1 PROBLEMATIQUE
La problématique est l'ensemble de questions posées
dans un domaine de la science en vue de trouver des solutions, dans le cadre
d'une étude précise (Prof ABE PANGULU, 2003).
Dans le but de trouver une solution concernant notre
étude, nous nous somme donné un tel problème: Quels
sont les facteurs déterminants le prix de loyer dans le long et moyen
terme sur le marché immobilier résidentiel ou de logement dans la
cité d'Uvira ?
Les réponses à cette question constituent l'objet
même de nos investigations tout au long de la présente
étude.
0.2 HYPOTHESES
Selon L. Albarello, l'hypothèse est une proposition de
réponse à la question posée. Autrement dit, elle
présente l'intuition personnelle, l'intime conviction et les promesses
que le chercheur entend réaliser au terme de son travail. (Muke
zihisire, 2012).
L'évolution du prix de logement et de loyer, si elle
présente une dimension conjoncturelle, est aussi affectée par un
certain nombre de facteurs de long terme. Parmi eux on peut évoquer :
Les évolutions démographique (croissance de la
population, vieillissement, décohabitation plus fréquente) ; les
conséquences de phénomènes de concentration territoriale
ou localisation urbaine (Exode rurale) ; l'augmentation de la taille moyenne et
de la qualité globale de logements ; offre insuffisante ou excessivement
rigide de loyer ; hausse du cout de la construction ; et enfin le comportement
spéculatif de locataires.
Cette évolution peut être aussi due par certains
facteurs de moyen terme :
Le type d'immeuble (le bon confort, et l'installation
sanitaire) ; la surface parcellaire (le nombre de pièces) ; localisation
géostratégique de la parcelle (distance entre le domicile et le
lieu du travail par exemple) ; l'Etat culturel et psychologique du
Demandeur.
- De prime à bord, nous avons surmonté les
difficultés de manquer une documentation consistante, ce qui revient
à dire qu'il n'y avait pas de nombreux ouvrages qui ont
3
Dans les lignes qui suivent nous tenterons à expliquer
comment certains facteurs de long tout comme ceux de moyen terme peuvent
influer sur le prix de loyer ou de logement.
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
Tout en s'inspirant dans un contexte du marché
immobilier résidentiel, et dans le but de voir comment les
décideurs sont amenés à s'interroger sur les perspectives
d'évolution du prix du loyer, des dépenses de consommation et la
variation du patrimoine de ménages. Nous nous sommes dit que
l'idéal de ce travail sera de voir :
In itio, comment les ménages louent une part importante
de leur revenu pour l'affecter au loyer ou au logement, étant
donné leurs niveau de consommation ou du revenu. Dans quelle situation,
que les facteurs tels que ci-haut évoqués peuvent avoir une
influence sur la détermination du prix de loyer. Autrement dit, nous
voulons voir quels sont les facteurs qui poussent aux détenteurs de
loyer (bailleurs) de rehausser ou diminuer le prix de loyer.
In fine, au monde scientifique, que ce travail ait des
ressources heuristiques aux autres chercheurs qui s'inscriront dans le
même rayon que nous, dans l'optique de leurs techniques documentaires.
0.4 DELIMITATION DU SUJET
Comme tout travail scientifique, la présente étude
se limitera sur deux dimensions :
- Dimension spatiale : notre travail s'est effectué
dans la cité d'Uvira, province du Sud-Kivu, en République
Démocratique du Congo.
- Dimension temporelle : la présente étude a
pris six mois pour son investigation, c'est-à-dire qu'elle avait
commencée à partir de mois de Mars jusqu'au mois d'Août en
2013.
0.5 DIFFICULTES RENCOTREES
Dans la présente étude nous étions
heurtés à des nombreuses difficultés que nous pouvons
expliquer de deux manières :
4
parlés de logements ou de loyers. Ce pourquoi vous
rencontrerez cité dans le présent travail, pas mal des revues ou
des rapports publiés dans ce genre d'étude.
- En suite, nous avons eu les difficultés
d'enquêter tous les quatorze quartiers que regorge la cité
d'Uvira, faute de manquer le moyen de transport. Pour cela nous étions
limités à dix quartiers sur les quatorze.
0.6 METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Le chercheur emploi certain nombre des méthodes ou des
combinaisons des méthodes de recherche, selon la nature des questions
qu'il cherche à résoudre.
Pour répondre à notre problématique, et
vérifier les hypothèses, nous avons recouru à des diverses
méthodes et techniques de recherche pour la collecte, l'analyse, et
l'interprétation, des données.
a. Méthode : est l'ensemble de
démarches raisonnées, suivies, pour parvenir à un but.
Ceci veut dire que la méthode, s'étend comme un moyen de parvenir
à un résultat ou à un aspect de la vérité,
d'atteindre un visé. (Muke Zihisire, 2012).
Par rapport à notre travail nous avons envisagé
les méthodes suivantes :
- Méthode d'enquête
Cette méthode nous a aidés à interroger
les gens sur des aspects d'eux-mêmes qu'ils soient à mesure de
décrire comme leurs expériences, leurs aptitudes et leurs
opinions.
b. Technique : est l'outil de recherche qui
nous facilite la collecte des données ; est un ensemble des
procédés employés pour produire une oeuvre et obtenir un
résultat déterminé. Elle se situe au niveau des faits ou
des étapes pratiques en vue de rendre opérationnelle les
méthodes choisies par le chercheur pour mieux saisir l'objet
d'étude. (Muke Zihisire, 2012).
Les techniques ci-après nous ont aidées à
collecter les données relatives à notre recherche : - Technique
documentaire
? KATHEMO THELA Simaketa, « Les facteurs
déterminant le niveau du prix de logement : Analyse mené
auprès de locataire de la cité d'Uvira, U.E.A,
2010-2011 ».
5
Selon le dire de M. Couture et R-P Fournier : « tout
projet de recherche aussi novateur soit-il, doit s'appuyer sur les travaux
antérieurs effectués dans le même domaine ». Cette
technique nous a permis à accéder à une série des
données disponibles sur place aux quelles nous avions accès tant
chez les privés que dans les bibliothèques numériques ou
classiques de la place.
- Technique d'entretien ou Entretien exploratoire
Nous a permis à descendre sur le terrain, en vue
d'interroger les gens, et pour accéder aux informations pertinentes que
possédaient les ménages par rapport à notre champ
d'étude.
- Technique d'analyse
La technique d'analyse que nous avons utilisée est la
statistique (logiciel SPSS), qui est un instrument par excellence qu'utilise
tout scientifique dans les travaux de recherche, surtout si ces derniers
comportent des données chiffrées.
Ce présent travail qui étudie les
déterminants de prix de loyer dans la cité d'Uvira, sera
divisé en trois chapitres, tout en écartant l'introduction et la
conclusion. Le premier chapitre tiendra compte de cadre théorique ou
revue de la littérature, le second, de la présentation du milieu
d'étude, et le dernier va concerner la présentation et l'analyse
des résultats.
0.7 ETAT DE LA QUESTION
Vu que le travail scientifique ne se suffit pas, il doit
s'appuyer sur les travaux antérieurs, qui se sont effectués dans
le même rayon ou domaine ; (M. Couture et R-P Fournier). Il convient de
démontrer ce qu'a été fait par nos
prédécesseurs, leurs problèmes de départ, et les
résultats auxquels ils ont aboutis.
Dans le cadre de technique documentaire, avec le but
d'enrichir notre étude, nous avons lu le travail de LUSAMBO Florence; et
celui de KATHEMO THELA Simaketa.
6
Ce dernier avait comme problématique : Quels sont les
facteurs influençant la fixation du prix de loyer sur le marché
de logement dans la cite d'Uvira ?
Par rapport à son problème de départ il
s'était fixé les hypothèses suivantes :
- Type de l'immeuble, le confort et installation sanitaire ;
- Surface de la parcelle, nombre des pièces et le confort
;
- Le quartier, la présence ou l'absence de l'eau et
électricité;
- La situation socioprofessionnelle du demandeur (revenu).
Pour y arriver, KATHEMO THELA, a mené ses recherches
auprès de 85 locataires de la cité d'Uvira, répartis dans
14 quartiers suivant l'effectif trouvé au bureau de la cité
d'Uvira. Après avoir examiné ses données par la
méthode de Khi-carrée, les résultats finals ont par
ailleurs montrés que le nombre de pièces, l'eau et
l'électricité, sont des variables importantes influençant
le niveau de prix du loyer.
? LUSAMBO FLORENCE, « Le facteur a la base de la hausse
du prix de logement à
Bukavu : cas de la commune d'I banda, U.E.A, 2010-2011
». La précitée avait comme
hypothèses :
- La conjoncture du bailleur (prix élevé du
terrain) ;
- La spéculation immobilière (une forte demande en
ville) ;
- L'amélioration du bien loue ;
- La dépréciation monétaire ;
- L'activité des agents immobiliers
(intermédiaire).
FLORENCE, avait aboutie aux résultats selon lesquels les
facteurs à la base de la hausse du prix de loyer dans la commune
d'Ibanda, sont d'après les bailleurs et les locataires en
quêtés :
- L'emplacement de l'immeuble (immeuble si tue par exemple sur
l'altère principal,
sur une route bitumée, etc.) ;
- Réhabilitation ou amélioration d'un
élément de l'immeuble ;
- Proposition de certains locataires voulant louer des immeubles
plus chers / la
volonté des bailleurs qui veulent beaucoup gagner ;
- L'exode rural du à l'insécurité
grandissant en milieu ruraux ;
- L'absence de l'Etat à la matière.
7
Contrairement, à ces travaux ci-haut, notre
étude s'est effectué bien sûr dans la cité d'Uvira,
et avait comme catégorie d'enquêtés, les bailleurs (les
créanciers) estimés à 70 ménages. Ces personnes
nous ont aidées à vérifier nos hypothèses et
à répondre au problème préétabli.
8
Chap. I. CADRE THEORIQUE OU REVUE DE LA LITTERATURE
Tour à tour dans ce chapitre nous expliquerons certains
concepts relatifs à notre champ d'étude, pour la
compréhension de la suite de rédaction dominant l'entendement du
sujet de notre travail. Pour cela nous diviserons le présent chapitre en
deux grandes sections: la section qui parlera de la revue de la
littérature théorique, et l'autre qui parlera de la revue
empirique. Il ne nous serait pas important de parler de ce point sans pour
autant donner une vue d'ensemble sur le marché immobilier
résidentiel, car la présente étude en tire le
fondement.
I.1 REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE
Le présent projet de recherche a été
enrichi par le recours à une série de données disponibles
dans certains ouvrages ou documents pour permettre l'explication de certains
vocables ; en ce sens nous parlerons de logement, de loyer, de l'urbanisation,
de locataire et bailleur, de ménage, et de prix.
I.1.1 Notion sur le logement
Habiter un lieu signifie avoir un domicile, une adresse,
être établi, créer des liens de voisinage.
Un logement est un bien durable qui fournit des services de
consommation sur une longue période, et sa valeur implicite
représente la valeur actualisée du flux de services
anticipé. Son prix dépend par conséquent des taux
d'intérêt actuels et futurs anticipés utilisés pour
l'actualisation. (B.R.I. Rapport annuel, balle, pp.163-149).
Le logement et aussi défini comme un lieu d'habitation.
C'est un local, un appartement ou une maison et plus généralement
tout endroit ou une plusieurs personnes peuvent s'abriter en particulier pour
se détendre, dormir, manger, et vivre en privé. (
Www. Wikipedia.com).
I.1.2 Le loyer
Le loyer n'est rien d'autre que le coût convenu de la
location (d'une habitation, d'un local commercial). Le loyer inclut beaucoup de
dépenses différentes telles que l'entretien, les
réparations et l'intérêt sur l'hypothèque. «
Microsoft Encart 2009 ».
9
Le loyer est aussi le prix de louage d'un objet quelconque
(dictionnaire le Littré).
I.1.3 Notion sur l'urbanisation
L'urbanisation est un phénomène qui a
accompagné la croissance de toutes les civilisations, à chaque
époque de l'histoire, et dans tous les pays du monde. Cependant,
malgré l'existence de grandes villes, la population de la Terre habitait
majoritairement à la campagne en 1850 : la population était
rurale. L'urbanisation s'est d'abord accélérée en Europe,
au XIXe siècle, avec la révolution industrielle. Elle
s'est ensuite intensifiée au XXe siècle, en gagnant
surtout les grandes villes de l'hémisphère Sud. Aujourd'hui, la
population urbaine continue d'augmenter à un rythme très rapide,
et les villes ne cessent de grandir.
L'urbanisation, surtout quand elle est rapide, a des
conséquences importantes sur l'architecture des villes. Sous la
poussée de la croissance démographique, la ville grandit en
s'étendant sur une surface toujours plus grande ; et en s'élevant
dans des immeubles toujours plus hauts.
? Les raisons qui poussent les gens d'aller vivre en ville :
Les hommes choisissent de s'installer en ville car ils
accèdent plus facilement :
- A un meilleur équipement et à plus de confort :
eau, électricité, etc.
- Aux soins : services d'urgence, maternités et services
hospitaliers spécialisés ;
- A l'emploi : l'offre est plus diversifiée, plus
abondante et plus souvent renouvelée ; - A l'enseignement :
écoles et universités ;
- A la vie culturelle : livres, journaux,
bibliothèques, musées, salles de concerts, internet, plage
etc.
Les villes ont toujours été le moteur des
découvertes, des évolutions et des révolutions, ainsi que
le centre des arts et de la culture. « Microsoft Encarta 2009
».
I.1.4 Notion sur le locataire
Un locataire c'est une personne qui loue un bien,
généralement un appartement ou une maison à son
propriétaire ; une personne qui tient à loyer une maison ou une
portion de la maison, c'est-à-dire une personne qui occupe un local
d'habitation moyennant un paiement.
10
(Devillard H. 199). Le locataire s'engage à jouir des
lieux « en bon père de famille », notamment en évitant
de gêner ses voisins, de modifier la destination des lieux loués
et en respectant celles des parties communes. Il est en principe responsable
des personnes qui partagent avec la jouissance des lieux qu'il a
loués.
Un bailleur ou créancier de logement est une personne
qui donne une chose à bail. (Dictionnaire le Littré).
I.1.5 Notion sur le ménage
Dans cette notion, nous expliquons le concept de
ménages et également l'idée sur le revenu en vue de
démontrer la corrélation qui existe entre ces deux notions.
a. Le secteur ménages : Il comprend essentiellement
l'ensemble des personnes physiques résidentes, regroupées en
unités caractérisées par une autonomie de comportement en
tant que consommateurs et, éventuellement, en tant que producteurs, qui
permet de le considérer comme des unités institutionnelles.
(SALLES P ; 1984). Les ressources dont disposent les ménages au cours
d'une année proviennent de revenus divers dont les plus importants sont
liés à leur activité productive.
b. Le revenu disponible : Est le revenu qu'un ménage
ou l'ensemble des ménages peut utiliser au cours d'une année par
la consommation et pour l'épargne. Il se déduit du revenu
primaire, compte tenu des transferts de redistribution qui affectent ce revenu.
Un revenu est chose familière : le salaire gagné par un
employé, le loyer perçu par le propriétaire d'une maison,
les allocations touchées par une famille ; nombreuse sont des revenus.
Il s'agit d'une somme d'argent qui leur est versée ; tout ce qui est
reçu. (Pierre salles, 1984).
Si l'on remonte à l'origine de tous les revenus, on
s'aperçoit qu'ils prennent naissance dans l'activité
économique. Celle-ci se caractérise par la création de
richesse : production ou prestation de services. Ceci montre que ces revenus
naissent de la production, et ils y retournent du fait de la consommation.
En fin de compte, les individus reçoivent deux sortes de
revenus :
11
- Des revenus appelés «primaires », en
rémunération de leur participation à la production. Ce
sont les salaires (revenu du travail), les intérêts et dividendes
(revenu du capital ou de la propriété), et les
bénéfices des entrepreneurs.
- Des revenus appelés parfois «
redistribués » ou « sociaux », ce sont les prestations
familiales, les pensions de retraite, les allocations de la
sécurité sociale, etc. Signalons ici que l'adjectif «
sociaux », signifie qu'ils sont alloués par la
société en fonction de droit qu'elle reconnait aux individus ou
aux familles, indépendamment de leur activité
économique.
I.1.6 Observation sur le prix
Il n'est peut-être pas de variable économique
à la fois familière et aussi ignorée que le prix. Chacun
sait que le prix apparait comme un obstacle à la satisfaction des
besoins ; et pour des raisons obscures, chacun constate, en outre, les prix
courants peuvent varier rapidement et avec une grande amplitude.
a. Définition du prix
Le prix d'une marchandise ou d'un service est la
quantité de monnaie qu'il faut donner pour l'obtenir. (MARCHAL J, 1948).
Le prix qui s'établit, sur un marché, est le résultat de
la confrontation des offres et des demandes ou, mieux, des diverses
prétentions des vendeurs et des acheteurs.
b. La demande et l'offre d'un produit ou d'un service
La demande d'un individu, est la quantité de produits
ou de services dont cet individu, est disposé à prendre livraison
et à acquitter le montant ; tandis que l'offre d'un individu est la
quantité de produits ou de services que cet individu est disposé
à céder, contre paiement, à des acheteurs ou preneurs.
Ainsi, la demande et l'offre sont les déterminants du
prix, la demande étant généralement une fonction
décroissante du prix, l'offre une fonction croissante. Il convient
d'ajouter enfin que les variations du prix sur un marché ont, à
leur tour, des effets précis sur la demande et l'offre effectives.
12
I.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
Parmi les déterminants standards des modèles
structurels des prix des logements, la diminution tendancielle des taux
d'intérêt fournit une des pistes les plus pertinentes pour
expliquer les évolutions récentes, compte tenu de leur niveau
historiquement bas, à court comme à long termes, dans la
première moitié de cette décennie. Les études
empiriques disponibles confirment cette intuition. McCarthy et Peach (2004)
estiment ainsi, sur la base d'un modèle structurel incorporant une
dynamique de long terme. Cette approche a été introduite par
Poterba (1984).
I.2.1 Notion sur le marché immobilier
résidentiel
Dans cette section nous allons donner un aspect
général sur les fonctionnements de marché immobilier
résidentiel.
Rappelons que, le marché d'un bien ou service est le
lieu de rencontre entre une demande et une offre, aboutissant au prix et
quantité d'équilibre (AMOS R. 2009). Les composantes d'un
marché sont donc la demande et l'offre, ses variables d'ajustement sont
notamment le prix et la quantité des biens et services offerts ou
vendus.
a. Le prix fondamental du logement
A l'équilibre, le loyer au quel peut être
loué un logement doit être égal au cout d'usage du
même logement. Ce cout d'usage représente le coût de la
détention d'un logement pour un ménage représentatif qui
s'est endetté pour acheter, compte tenu des distorsions fiscales, de la
valorisation future anticipée et de la dépréciation
(coût des réparations requises) du logement. Il comprend quatre
composantes :
- Ce qu'aurait pu rapporter la somme engagée pour l'achat
d'un logement en la plaçant au taux d'intérêt sans risque
;
- Une prime de risque ;
- La taxe foncière ;
- Le cout des réparations et de la maintenance pour garder
le logement en état.
Mais il y a aussi deux éléments qui peuvent
diminuer ce cout d'usage : - Les subventions, comme la
déductibilité des intérêts d'emprunt ;
13
- L'appréciation anticipée des prix.
Les conditions de financement peuvent jouer un rôle
majeur dans l'évolution des prix, du fait de la baisse des taux
d'intérêt nominaux et réels, de l'allongement de la
durée d'emprunt, de la hausse du revenu des ménages ou
d'innovation dans le secteur financier ; la capacité d'emprunt des
ménages a fortement augmenté, alimentant la demande. En outre,
plus les taux d'intérêts sont faibles, plus les prix sont
sensiblement aux fondamentaux, que ce soit une variation du taux
d'intérêt ou une modification, par exemple, de la
fiscalité, (Him melberg, Mayer et Sinaï, en 2005).
I.2.2 Principaux déterminants des prix des logements
? Réflexions théoriques
Vu la rigidité de l'offre à court terme,
évoquée précédemment, les prix immobiliers sont
plutôt déterminés à court, voire à moyen
terme par la demande dans le marché immobilier. Le nombre de
ménages est le moteur le plus évident des fluctuations de la
demande de logements. Il est lui-même influencé par d'autres
variables démographiques, comme la taille des ménages et les flux
migratoires. Pour se loger, un ménage a le choix entre la location et
l'achat. Cet arbitrage s'effectue en comparant le coût d'usage
associé à l'achat et le loyer. L'investisseur, pour qui le loyer
constitue un return, fait le même arbitrage. Le coût d'usage se
compose des charges d'intérêt calculées sur la valeur du
bien, des frais associés à l'entretien du bien (y compris les
taxes), et des plus ou moins-values à réaliser en cas de revente
du bien.
Si le coût d'usage d'un logement dépasse
substantiellement le loyer pour un bien équivalent, la location est
à préférer. Le prix d'acquisition des logements, ainsi que
le loyer, affectent évidemment très largement cet arbitrage. Le
ratio entre le prix d'achat et le loyer (price-to-rent) constitue donc un proxy
de cet arbitrage qui joue comme une force de rappel sur les deux
marchés. Le ratio est souvent utilisé pour mesurer le
degré de sous ou de surévaluation des prix du logement.
Le ménage n'a donc pas besoin de se faire une
idée précise sur l'évolution future (à 10 ou 20
ans) de son revenu disponible, de son lieu de résidence, de sa taille,
etc. Cet avantage est donc d'autant plus substantiel que l'incertitude
macroéconomique est grande ; enfin, il est culturellement
fréquent que même à coût d'usage identique, les
ménages préfèrent être
14
propriétaires de leur logement du fait du statut social
qui y est lié ou de la possibilité de le gérer
librement.
Ainsi le loyer et le prix ne sont pas les deux seuls facteurs
qui influencent la décision d'un ménage d'acheter un logement ou
de le louer. Les autres variables qui interviennent dans cette décision
sont:
- le revenu disponible du ménage. Un ménage doit
avoir les moyens financiers nécessaires pour acquérir un
logement. Le ratio entre le prix du logement et le revenu disponible,
appelé dans la littérature « capacité d'achat brute
» (crude affordability), est fréquemment utilisé pour
estimer l'accessibilité du logement et, partant, le degré de sous
ou de surévaluation des prix des logements ;
- le taux d'intérêt, étant donné
que dans la plupart des cas, un emprunt est conclu pour financer l'achat d'un
logement. Cette variable renvoie plus spécifiquement à la charge
de remboursement d'un emprunt et, combinée au prix du logement et au
revenu disponible, elle donne une idée de la capacité d'achat
ajustée des intérêts (interest-adjusted-affordability); Le
fonctionnement des marchés du crédit constitue donc un facteur
important influençant la demande de logements.
- les charges d'intérêts ne constituent qu'une
partie des coûts liés à un investissement dans un logement.
Il faut également tenir compte d'autres coûts, tels que des
coûts de nature administrative et ceux de l'entretien de l'habitation,
ainsi que du traitement fiscal de l'acquisition d'un logement. Ces coûts
ou avantages fiscaux sont à comparer avec ceux associés à
d'autres types de placements ou d'investissements réels et
financiers.
Nous constatons que les différents facteurs qui
déterminent ou influencent le prix du loyer et du logement dans ce genre
de marché sont : le PNB (l'accroissement du revenu national) ou le
revenu disponible, les taux d'intérêt réels, cours des
actions, la démographie, en fin la dérégulation et
innovation financière.
15
Chap. II. : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Notre sujet de recherche a été effectué
dans la cité d'Uvira, province du Sud-Kivu, en République
Démocratique du Congo. C'est pour quoi dans ce point, il s'agit de faire
une étude monographique de la cité d'Uvira en commençant
par son historique et puis ses situations : géographique,
politico-administrative, socioculturelle, démographique et
économique (où nous verrons la situation économique des
ménages de la dite cité et leurs décision par rapport
à la consommation et l'investissement).
Les présents détails ci-dessous donnés
sont tirés à partir de rapports annuels publiés par le
bureau de la cité d'Uvira. Il s'agit de rapport de l'année 2010
et celui de 2012.
II.1. ASPECTS HISTORIQUE.
La cité d'Uvira était le chef-lieu de la
sous-région du Sud-Kivu avant la création de la province du
Sud-Kivu en 1989.
Créé par l'Ordonnance-Loi n° 21/91 du 25
Février 1938 modifiée par celle n° 67/221 du 03 Mai 1967, le
Territoire d'Uvira est l'un de huit territoires ruraux de la province du
Sud-Kivu. Il comprend en son sein les chefferies des Bafuliru, des Bavira, de
la Plaine de Ruzizi et trois cités dont la cité d'Uvira, la
cité de Kiliba/Kagando et la cité de Sange.
II.1.1. Présentation géographique de la
Cité d'Uvira
La cité d'Uvira est située dans le territoire
d'Uvira, province du Sud - Kivu, en RDC. Elle est comprise entre le lac
Tanganyika et la chaîne des montagnes de Mitumba. Elle a une superficie
estimée à 16 km2. Elle se trouve à 13°15'
de latitude Nord et 29° 8' 45" de longitude Est et à plus ou moins
750 m d'altitude. Située au Chef-lieu de territoire portant le
même nom. Elle est limitée :
- Au Nord par les eaux thermales de Kavimvira et le marais de
Nyangara ;
- Au Sud par la rivière Ruzozi qui forme sa limite
naturelle avec la Chefferie des Bavira ; - A l'Est par le Lac Tanganyika et le
Burundi ;
- A l'Ouest par les chaînes de Mitumba.
Nous ne manquerons pas de citer le lac Tanganyika situé
à l'Est de la cité, important de ses richesses et dans lequel se
déversent tous ces cours d'eau. Signalons d'outre cela, il y a encore
16
II.1.2. Le relief
La cité d'Uvira est en grande partie située sur
une plaine où est concentrée la population. L'autre partie
présente des collines élevées et c'est là que la
population présente un taux faible par rapport à la plaine. Son
relief est dominé par une plaine variant entre 780 m et 900 m au-dessus
du niveau du lac. La partie présentant des collines c'est-à-dire
vers les Monts Mitumba, on cultive sur de petites étendues et aussi,
elles sont moins productives et incapables de satisfaire aux besoins
socio-économiques de ménages.
a. Les sols et la végétation.
Dans cette cité, on y rencontre une diversité
des sols. C'est le cas notamment des sols argileux abondants dans la partie
montagneuse et les sols alluvionnaires très abondants dans les
bas-fonds. Ces sols étant sableux, sa valeur agricole est fortement
réduite. La végétation qui y est, est du type d'altitude
et est essentiellement dominée par les savanes herbeuses à
faibles couvertes végétales. Dans les bas-fonds, on trouve les
terrains marécageux tandis que sur les montagnes, on trouve des
arbustes.
II.1.3. Climat et hydrographie
La Cité d'Uvira est située dans un climat du
type subtropical à basse altitude. Il donne lieu à deux saisons
à savoir la saison sèche allant de Juin au début Septembre
et la saison de pluies qui va de Septembre à Mai inclus. Les
températures varient suivant les saisons et relief. Elles sont minima
pendant la saison sèche et sont de l'ordre de 20° à 30°
dans la plaine et de 15° à 25° dans les hauts plateaux. La
Cité d'Uvira est traversée par deux sortes de cours d'eau :
- Les cours d'eau réguliers : Ce sont les
rivières Kavimvira, Mulongwe et Kalimabenge. Ils ont leurs sources dans
les collines surplombant la cité.
- Les cours d'eau saisonniers : Ce sont des ruisseaux qui
n'apparaissent qu'en période des pluies. Les plus célèbres
sont : Kamongola, Kibondwe, Kakungwe, Kabindula, Kagenge et Nyarumanga. En
période des pluies diluviennes, ces cours d'eau débordent et
causent, par ce fait même d'énormes dégâts
matériels et parfois des pertes en vies humaines.
17
un aspect hydrographique non négligeable, à
savoir l'étang de Nyangara situé au Nord de la cité et
qui, lui, n'a pas réussi à se déverser complètement
dans le lac Tanganyika.
II.2. SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIVE.
Uvira est une cité et en même temps chef-lieu du
territoire d'Uvira. Elle est dirigée par un chef de cité,
celui-ci reçoit les rapports des quartiers donnés par les chefs
des quartiers et les joint à son tour à l'administrateur du
territoire. Elle compte 14 quartiers, et à la tête de chaque
quartier, il y a un chef de quartier titulaire et son adjoint. Encore, elle a
182 avenues et 1269 cellules des bases chapeautées toutes par un chef
d'avenue et son adjoint et un chef de cellule au niveau de la cellule avec un
personnel permanent.
II.3. SITUATION SOCIO-CULTURELLE.
a. Education.
La scolarisation des enfants demeure un investissement social
à Uvira car même les familles économiquement faibles se
forcent d'envoyer leurs enfants à l'école malgré leurs
conditions vitales qui sont très précaires. La cité
d'Uvira regorge d'énormes infrastructures scolaires non
négligeables pour la formation de la jeunesse congolaise. Ces
infrastructures scolaires se situent à quatre niveaux dont : le niveau
maternel, primaire, secondaire et supérieur ou universitaire.
L'enseignement supérieur et universitaire n'y est pas négligeable
car il y a bien des instituts supérieurs et universitaires comme l'UCB,
l'ISDR, l'ISTM, l'ISC, l'UNIC, l'ISP, l'USK. Il est important de signaler que
certaines de ces institutions fonctionnent à titre privé et
d'autres à titre public.
b. La santé.
Dans la cité d'Uvira, la santé est beaucoup
menacée par des diverses maladies surtout les maladies tropicales telles
que le paludisme, le typhoïde et la diarrhée. Ils y existent sous
forme endémique et pandémique. Cependant, actuellement, elle
comprend un hôpital général de référence
appartenant à l'Etat, quatre polycliniques privées et
confessionnelles, 17 centres de santé appartenant à l'Eglise
catholique, protestante, kimbanguiste et aux privés, 26 dispensaires et
centaine de pharmacies privées. A part cet hôpital
général et les centres de santé, elle héberge
encore 4 centres nutritionnels thérapeutiques financés par l'UE
et d'autres ONG internationales supervisées par la Caritas, la BCZS et
l'ACF.
18
II.4. SITUATION DEMOGRAPHIQUE.
A l'heure qu'il est, cette cité connaît une
démographie assez importante. La grande portion des habitants de la
cité d'Uvira est composée des autochtones et des autres tribus de
la RDC ainsi que des étrangers.
Tableau n°1 : La population de la cité d'Uvira
par quartier en septembre 2010.
N°
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
|
QUARTIERS
|
POPULATION CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE
|
TOTAUX
|
H
|
F
|
G
|
Filles
|
TOTAL
|
H
03
01 -
16
07
10
11
05 -
02
05
01
06
01
69
|
F
03
02
01
21
15
06
19
04 -
03
08 - 11 -
93
|
G
07
02
-
25
06
20
42
07
-
-
01
09
04 -
127
|
Filles
|
TOTAL
|
KABINDULA
|
2232
|
2668
|
3419
|
3760
|
12 079
|
04
|
17
|
12096
|
KAKOMBE
|
4799
|
4842
|
7399
|
7561
|
24 401
|
01
|
06
|
24407
|
KALUNDU
|
3429
|
3945
|
6358
|
6072
|
19 804
|
-
|
01
|
19805
|
KASENGA
|
2832
|
3220
|
5597
|
4174
|
15 825
|
31
|
97
|
15918
|
KANVIMVIRA
|
2803
|
4245
|
4751
|
4921
|
15 304
|
06
|
34
|
15338
|
KIBONDWE
|
505
|
644
|
1201
|
1278
|
3 628
|
23
|
59
|
3687
|
KILIBULA
|
2081
|
1990
|
2098
|
2337
|
8 506
|
39
|
111
|
8617
|
KIMANGA
|
2100
|
2262
|
3975
|
4179
|
12 516
|
02
|
18
|
12534
|
MULONGWE
|
4221
|
3594
|
6682
|
6037
|
20 531
|
-
|
-
|
20531
|
NYAMIANDA
|
1691
|
2122
|
3541
|
4130
|
11 484
|
02
|
07
|
11491
|
ROMBE I
|
2393
|
2557
|
5718
|
5797
|
16 465
|
03
|
17
|
16482
|
ROMBE II
|
3015
|
3420
|
3625
|
3949
|
14 009
|
09
|
19
|
14028
|
RUGENGE
|
1000
|
1516
|
1799
|
1541
|
5 856
|
06
|
27
|
5883
|
SONGO
|
3515
|
4402
|
5137
|
4939
|
17 993
|
-
|
01
|
17994
|
TOTAUX GEN.
|
36616
|
41427
|
59884
|
56
742
|
194 669
|
128
|
417
|
195 086
|
Source : Rapport 3è trimestre 2010,
Bureau de la cité d'Uvira, Etat civil.
19
Il ressort de ce tableau que la cité d'Uvira compte 14
quartiers et que le quartier Kakombe est le quartier le plus peuplé de
la cité ayant un effectif de 24 407 habitants représentant
à lui seul 12,5%, suivi de quartier Mulongwe avec 20 531 habitants soit
10,5% et en dernier lieu le quartier Kibondwe avec 3 687 habitants soit 1,9%.
La population de cette cité est généralement
composée des nationaux avec un effectif de 194 669 habitants soit 99,8%.
Les étrangers représentent un pourcentage de 0,2%,
regroupés dans le quartier Kilibula avec un effectif de 111
étrangers soit 26,7%. Le quartier Mulongwe n'a aucun étranger.
Dans son ensemble, la population féminine représente un effectif
de 98 390 habitants, soit 50,4% et celle masculine 96 696 habitants soit
49,6%.
En 2009, cette population était estimée à
171.409 habitants dont 170.925 nationaux et 484 étrangers. Signalons
maintenant que, cette population de la cité d'Uvira est actuellement
estimée à 209.344 habitants, dont : 208.962 habitants de la
population nationale, et 382 habitants de la population
étrangère. (Cf. le Rapport de Bureau de la cité d'Uvira
2012)
Le mouvement migratoire y est fortement appliqué
à cause de sa localisation géographique et surtout à
cheval des guerres d'octobre 1996 et d'août 1998 semant
l'insécurité tant politique, sociale qu'économique dans le
chef de la population de la cité.
II.5. SITUATION ECONOMIQUE.
Les activités économiques de la cité
d'Uvira sont nombreuses. Elles peuvent être regroupées dans le
secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire et le secteur
quaternaire.
a. Le secteur primaire.
Ce secteur comprend l'agriculture, l'élevage et la
pêche. - L'agriculture :
L'agriculture est l'une des activités
économiques que la population de la cité pratique. Elle pratique
l'agriculture traditionnelle reposant sur les méthodes et les techniques
culturales traditionnelles en milieux coutumiers. Les outils de travail restent
rudimentaires : houe et la machette. Souvent, elle se pratique à Kala,
Kagando, etc.
20
Les produits de ces champs sont pour la consommation
c'est-à-dire subvenir aux besoins alimentaires de la famille et non pas
à la commerce. Elle est pratiquée en majorité par les
Bafuliru et en minorité par les Bavira.
- La pêche : Cette
activité est pratiquée par les Bavira mais aussi les Babembe sur
le lac Tanganyika et l'étang de Nyangara. Elle joue le rôle
capital par son importance appréciable dans l'alimentation de la
population.
- L'élevage : Les peuples
autochtones de la cité d'Uvira ne sont pas d'éleveurs
traditionnels mais par l'influence des Banyarwanda et Banyamulenge des hauts
plateaux, sont arrivés à pratiquer l'élevage de petits
bétails et l'élevage de grands bétails. En ce qui concerne
l'élevage de bassecour, il est pratiqué presque partout dans
chaque famille de la cité, et constitue une petite unité de
production.
b. Le secteur secondaire.
- Artisanat : La cité
d'Uvira regorge des forgerons, des tisseurs, des cordonniers, des tailleurs,
des réparateurs des appareils électroménagers,... sans
différence de sexe. Disons cependant que, il nous était difficile
d'inventorier la production dans ce secteur parce que ces activités
restent dans leur quasi-totalité informelle, malgré leur
importance en matière d'auto pris en charge de la population.
- Industries, petites et moyennes entreprises : La
cité d'Uvira n'héberge pas d'industries utilisant une main
d'oeuvre d'au moins dix unités stables. Nous trouvons seulement des
entreprises étatiques comme SNCC, SNEL, REGIDESO,..., les moulins
à farine de manioc, maïs, sombé, les usines artisanales de
transformation de noix palmiste. Ces derniers servent aussi dans la fabrication
des savons. C'est sont ces établissements qui occupent les gens et leur
donnent un revenu en terme de salaire.
c. Le secteur tertiaire.
Ce secteur comprend les services des administrations
publiques, les services marchands aux entreprises et aux particuliers, le
commerce, le transport et communication, et les banques. Cette cité
jouit d'une bonne situation géographique qui le permet d'exercer le
commerce interne et externe avec le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, le Rwanda,
la ville de Bukavu, Kalemie et le territoire de Fizi. Le commerce ambulant,
navetteur et le transitaire sont en
21
grande partie effectuée par la population de la
cité d'Uvira. Les principaux marchés publics de la cité et
de ses environs dans lesquels les commerçants, les marchands et les
vendeurs écoulent leurs produits sont : Maendeleo (le plus grand de la
cité), Kalimabenge, marche congolais « Zaïrois »,
Kalundu, Kasenga, Kavimvira et Kilomoni.
Les principales voies de communication qui facilitent le trafic
avec le monde extérieur sont :
- La voie lacustre qui assure le transport des personnes et
des biens sur le lac Tanganyika en les conduisant dans les contrées
limitrophes et étrangères comme Katanga, Burundi, Tanzanie,
Zambie, territoire de Fizi et se fait au moyen des bateaux et navires
(boat).
- La voie terrestre relie Uvira-Bukavu, et un autre
tronçon relie Uvira à Bujumbura et Uvira-Kalemie via le
territoire de Fizi.
d. Le secteur quaternaire.
Le secteur quaternaire regroupe toutes les activités
liées à l'information et à la communication. C'est ainsi
que pour la communication cellulaire nous retrouvons dans la cité
d'Uvira, des réseaux nationaux et étrangers entre autre :
Vodacom, Airtel, Orange, Leo, Onamob, Smart, Africel,... Tandis que dans le
secteur d'information, nous avons la radio RTNC station d'Uvira, la
radiotélévision Mitumba, la radio « Tuungane », la
radiotélévision Lukula et la radio Le Messager du peuple.
En dehors de ces moyens, signalons qu'à présent,
suite à l'évolution technologique et à la mondialisation,
la cité d'Uvira est munie des réseaux Internet qui le permettent
de s'informer et communiquer avec le reste du monde, mais sans
bibliothèque en dehors de celles que possèdent certains instituts
supérieurs de la place, et celles dans lesquelles on trouve quelques
romans littéraire, bandes dessinées, des revues « Jeunes
Afriques et Enfant d'Uvira ».
En outre, dans le cadre d'auto développement, bon
nombre de population de la cité s'organise en association sans but
lucratif.
Les mouvements coopératifs destinés à
relancer les activités commerciales des paysans restent encore de plus
en plus réduit et en plus, avec une banque de l'Etat appelée BCC,
deux banques commerciales telle que la TMB et la BIC. Il existe quelques
coopératives d'épargne et de crédit comme celles qui sont
connues sous le nom de COOPEC - KALUNDU, COOPEC
22
IMARA, COOPEC TANGANYIKA, MECRE,
etc. et les agences de transfert d'argent
comme WESTERN UNION, SOFICOM, etc.
Son économie se trouve également
alimentée par les hôtelleries dont les principales sont :
hôtels Kiliza, Mangwa, de la Côté, Munanira, Mwamu, Lumamba
Sud, du Lac, etc.
En définitive, son économie dépend
fortement du port de Kalundu par où passent assez de marchandises
provenant dans différents endroits tels que Kalemie, Zambie, Tanzanie,
Burundi ; de la frontière ou la douane de Kavimvira et du marché
Maendeleo où se vend plusieurs produits agro-alimentaires, et qui est
l'unité de production de plusieurs maman de la place.
Nous avons constaté que, l'économie de la
cité d'Uvira n'est pas seulement extraverti, mais il y a une petite
interdépendance économique, entre la dite cité et ses
cités voisines, ainsi que les pays avec lesquels elle partage ses
frontières.
23
Chap. III. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
La recherche requiert l'usage non seulement des
méthodes de recherche, mais aussi des techniques d'enquête pour la
collecte, l'analyse et l'interprétation de données. De ceci il
convient de dire que, ce chapitre aura comme objectif de présenter,
analyser, ainsi que, interpréter les données. Nous avons
enquêtés dix quartiers sur le quatorze que renferme la cité
d'Uvira, dont : KAVIMVIRA, KIBONDWE, KAKOMBE, KASENGA, ROMBE II, MULONGWE,
ROMBE I, KIMANGA, SONGO, NYAMIANDA. Dans chaque quartier nous avons pris sept
ménages représentatifs en termes de l'échantillon.
III.1. PRESENTATION DE RESULTATS
Les résultats ci-dessous présentés
proviennent de nos enquêtes encodées, à partir des
logiciels « Excel » et analysées à partir de logiciel
de statistique « SPSS ».
Tableau no 2 : Quartiers d'Uvira
enquêtés.
Numéro
|
Désignation
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
KAKOMBE
|
7
|
10.0
|
2
|
KASENGA
|
7
|
10.0
|
3
|
KAVIMVIRA
|
7
|
10.0
|
4
|
KIBONDWE
|
7
|
10.0
|
5
|
KIMANGA
|
7
|
10.0
|
6
|
MULONGWE
|
7
|
10.0
|
7
|
NYAMIANDA
|
7
|
10.0
|
8
|
ROMBE I
|
7
|
10.0
|
9
|
ROMBE II
|
7
|
10.0
|
10
|
SONGO
|
7
|
10.0
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
24
Ce présent tableau montre que les enquêtes ont
été réalisées dans dix quartiers sur le quatorze
que renferme la cité d'Uvira. A partir de ces enquêtes nous
pouvons constater que, nous prenions sept ménages par quartier ;
d'où un effectif de 70 ménages au total ; soit 100% de ce
septante considéré.
Graphique no1 : Représentation
synthétique de loyer mensuel dans la cité d'Uvira.
Loyer mensuel
450 400 350 300 250 200 150 100
50
0
|
|
|
|
|
Loyer mensuel
|
|
Moyenne Médianne Minimum Maximum Tendance
centrale
|
|
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Les enquêtes réalisées auprès de 70
ménages dans la cité d'Uvira ; montrent dans ce graphique que, le
loyer mensuel payé par les ménages dans la dite cité est
supérieur à 50 USD à moyenne, soit de 64,779 USD; ce qui
revient à dire qu'il est aussi inférieur à 50 USD, soit au
minimum ou en médiane de 25,000 USD ; et de 425,5 au maximum.
Tableau no3 : Surface parcellaire ou
habitée.
Numéro
|
Catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Autres
|
1
|
1.4
|
2
|
Non
|
36
|
51.4
|
3
|
Oui
|
33
|
47.1
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
25
Il relève de ce tableau que, la surface parcellaire n'a
aucun impact sur la détermination de prix de loyer ; du fait des
réponses données par 36 ménages qui ont répondus
« Non », soit 51,4% de ménages enquêtés. 1,4% de
ces derniers, ne tiennent pas compte de surfaces habitées ou
parcellaires dans leur aptitude de fixer le prix de loyer, ce pourquoi ils se
sont abstenus.
Tableau no4 : confort de logement ou type de
maison.
Numéro
|
Catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Autres
|
2
|
2.9
|
2
|
Non
|
12
|
17.1
|
3
|
Oui
|
56
|
80.0
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
A partir de ce tableau nous pouvons constater que, pour fixer
le prix de loyer, certains détenteurs de loyer tiennent compte du type
ou bon confort de la maison. Cela veut dire que, pour louer un loyer, les
débiteurs ou preneurs de maisons, visent à ce que la maison ait
des bonnes installations sanitaires ou soit de bon confort.
Fréquences
20 18 16 14 12 10
8
6
4
2
0
|
|
|
|
|
Fréquences
|
à préciser bon mauvais moyen suffisant
très bon
l'état de maison en location
|
|
|
Graphique no1 : La valeur de l'état d'une
maison face à la détermination de son prix.
26
Nous pouvons dire que, une maison à un état
moyen ou bon est beaucoup plus sollicitée par les demandeurs, qu'une
maison à un état mauvais. Ceci montre sans doute que le bon
état de loyer suscite les créanciers ou propriétaires de
maisons à bien se situer pour fixer le prix de loyer. Signalons aussi
que, une maison à un état « très bon » ne pas
beaucoup sollicitée, du fait de sa cherté par ce que cette
qualité pousse à un prix élevé ; il en est de
même pour une maison en mauvaise qualité, qui n'intéressent
même pas les locataires. La variable « à préciser
ou autres », représente les bailleurs qui ne tiennent pas
compte de l'état d'une maison pour fixer le prix.
Il est vrai que, pour se sentir à l'aise dans une
maison on doit prendre celle qui convient à mieux à ses exigences
; ceci fait à ce qu'une maison aux pièces ou nombre de chambres
élevés soit plus chère qu'une maison sans le deux salons,
salle de bain, toilettes et cuisine interne. A partir de ces données
nous constatons aussi que, la qualité globale de la taille moyenne de
logement (nombre de pièces) a un effet sur la détermination de
prix, étant donné qu'il faut offrir au demandeur ce qui
répond à ses attentes.
Tableau no5 : La qualité ou l'état
externe de maisons louées.
Numéro
|
Catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Matériaux durables
|
20
|
28.6
|
2
|
matériaux non durables
|
33
|
47.1
|
3
|
matériaux semi-durables
|
17
|
24.3
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
De ce tableau nous pouvons dire que, les maisons à un
prix abordable dans la cité d'Uvira, sont celles construites en
matériaux non durables, ce pourquoi elles sont plus sollicitées ;
les maisons en matériaux durables sont réservées surtout
aux personnes morales, du fait de ses chertés ; et ces qui sont prisent
par les personnes physiques détenteurs de grands revenus sont
situées dans les meilleurs quartiers de la cité.
Il relève de ce tableau que, le nombre de personnes
sous le toit du locateur ou la taille de ménage n'a aucun effet sur la
détermination des prix de loyer ou de logement. Pour fixer le
27
Graphique no3 : L'état interne de maison en
location dans la cité d'Uvira.
70 60 50 40 30 20 10
0
|
|
|
|
|
Fréquences Pourcentage
|
Cimenté En carreaux En terre
L'état inerne de maisons en location
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Ce graphique montre que, les maisons cimentées sont
plus préférées par les locataires que les maisons en
terre, car ces dernières ne semblent pas être plus
résistantes. Si elles viennent en 2è position dans ce graphique
c'est par ce qu'elles sont moins chers, et sont préférées
par les personnes à faibles pouvoir d'achat. Pour cela les bailleurs
utilisent aussi cette variable dans la fixation de prix. Nous constatons que
l'état interne de la maison influe d'une manière ou d'une autre
à son propriétaire, pour élaborer son prix. Ceci se
justifie par le fait que les maisons en carreaux sont plus chers que les
maisons en ciment et en terre ; et que cet état interne nous le trouvons
beaucoup plus dans des maisons en matériaux semi-ou durable.
Tableau no6 : L'impact des évolutions
démographique sur les déterminants de prix de loyer.
Numéro
|
Catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Autres
|
2
|
2.9
|
2
|
Non
|
39
|
55.7
|
3
|
Oui
|
29
|
41.4
|
4
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;

chaufeur
1%
chomeur
9%
commerce
34%
cultivateur
1%
cultivatrice
4% eleve
4%
agent fonctionnaire
19%
Fréquence
Autre
11%
étudiant
3%
agent dans une ong
7%
à préciser
3%
professeur
1%
servir l'humanité
1%
peintre
enseignante
1%
1%
societe d'etat
1%
infirmier
1%
motard
3%
soudeur
3%
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
28
prix d'une maison de location, les créanciers de
maisons s'inspirent à d'autres facteurs que les évolutions
démographiques (croissance et vieillissement de la population,
décohabitation, ainsi que le nombre élevé des enfants de
locataire).
Tableau no7 : L'influence de la variation de cout
de construction sur le prix de loyer.
Numéro
|
paramètre
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Autres
|
1
|
1.4
|
2
|
Non
|
28
|
40.0
|
3
|
Oui
|
41
|
58.6
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013;
Ce tableau explique que, le coût de construction
intervient aussi dans les décisions de fixer les prix de la part de
bailleurs ; d'où la hausse de ce coût doit avoir un impact
négatif sur le prix de loyer, et sa baisse peut stimuler ceux qui ont
les propriétés de construire d'avantage, et ceux-là qui
désirent louer de se procurer des maisons à un prix bas. Cela
montre aussi que, toute variation de ce coût de construction peut faire
à ce que les détenteurs de loyers augmentent ou diminuent le prix
de loyer. Disons que les preneurs de loyers s'abstiennent aussi lorsque ce
coût de construction est à la hausse.
Graphique no4 : L'activité
économique de locataires ou leurs professions en termes de
pourcentage.
29
De ce graphique nous pouvons dire que, les gens aux grands
revenus sont, ceux qui occupent les meilleurs maisons avec des bons conforts,
et que leurs maisons sont situées dans des bons quartiers de la
cité. Dans cette figure nous pouvons observer ensuite que les
commerçants et les agents fonctionnaires sont les locataires le mieux
présentés de la cité ; c'est sont eux qui possèdent
un pouvoir d'achat élevé, ils peuvent sans doute louer une part
importante de leur revenu pour le consacrer au logement. Nous déduisons
de cette idée que, le niveau de l'activité économique a
des implications dans les aptitudes de louer, aux locataires tout comme aux
bailleurs un loyer.
Tableau no8 : L'impôt sur le revenu
locatif et ses implications sur le marché de logement dans
la cité d'Uvira.
Numéro
|
Facteur
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
L'impact de l'impôt
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Non
|
55
|
78.6
|
Non
|
59
|
84.3
|
2
|
Oui
|
15
|
21.4
|
Oui
|
11
|
15.7
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Il est intéressant de noter que dans la cité
d'Uvira l'impôt sur le revenu locatif est absent ; ceci est
expliqué par le fait que 78,6% de nos enquêtés ont
réagis par « Non » à cette question. Pour dire que, bon
nombre de ménages ne paient pas l'impôt sur le revenu locatif, et
ce qui le paie sont certaines personnes morales (institutions,
établissement, entreprises ou organismes, etc.) de la place, soit 15,7%
de personnes enquêtées.
La variable impôt n'a pas de places dans cette
cité en ce qui concerne le marché immobilier résidentiel
étant donné que le niveau de vie de la population est
médiocre. Les bailleurs ne peuvent pas prendre en compte cette variable
pour déterminer le prix de loyer.
Nous pouvons dire à partir de ce tableau que, certains
comportements immoraux (comme l'ivrognerie, le bagarre, trouble, musique,
insulte,..) peuvent pousser aux propriétaires de
30
Graphique no5 : La nature de débiteurs de
loyer ou locataires dans la cité d'Uvira.

90
80
70
60
40
50
30
20
10
0
Personne morale
Personne physique
Personne morale Personne physique
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Ces données nous montrent que, les loyers disponibles
dans la cité d'Uvira sont beaucoup occupés par les personnes
physiques que les personnes morales. Cela est valide du fait que nos
enquêtes se sont plus bornées sur les ménages, que les
entreprises. Les personnes physiques enquêtées ont
été exprimées à 84,3%, et les personnes morales
à 15,7 %.
Savoir ce que gagne les ménages par moyenne peut
s'avère facile, mais ce que gagne les sociétés
(structures) peut paraître difficile par ce qu'elles n'ont pas le
même capital ou chiffre d'affaire ; et elles ne oeuvrent pas dans un
même secteur d'activité.
Tableau no9 : La présence de
comportements immoraux et la perte en valeur éthique de certains
locataires.
Numéro
|
Paramètre
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Non
|
28
|
40.0
|
2
|
Oui
|
42
|
60.0
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
31
loyer de prendre des mauvaises décisions à
l'égard de leur locataires en ce qui concerne le prix. C'est pourquoi le
demandeur de logement qui n'a pas des bonnes valeurs éthiques dans lui,
il se trouvera chassé de la parcelle, ou carrément s'il payait
à un prix élevé, son bailleur augmente ce prix d'avantage
afin qu'il soit l'aisé pour abandonner la maison ou la parcelle.
Tableau no10 : L'insuffisance ou la
rigidité excessive de l'offre de loyer.
Numéro
|
Catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Non
|
17
|
24.3
|
2
|
Oui
|
53
|
75.7
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
La carence de l'offre de loyer ou son insuffisance a des
implications sur la décision de faire louer sa maison ou sa parcelle.
Certains créanciers de loyers profitent de cette carence pour augmenter
le prix de loyer, étant donné le nombre plus important de
demandeurs (la loi de la demande : «lorsque la demande augmente le prix ne
fait que augmenter aussi »).
Nous pouvons expliquer cette carence de loyer par la
croissance démographique qui est plus rapide que la mise en chantier de
logement ; la population naisse et croisse du jour au jour, sans qu'il y soit
où la loger.
Graphique no6 : La spéculation de
locataires face à la décision d'achat ou de louer un
loyer.

d'une manière indirecte
51%
Fréquence
d'une manière directe 42%
Autres
7%
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
32
La spéculation de locataires peut être
expliqués en ce sens où, certains demandeurs de loyer
décident de ne plus prendre en location une maison vu son prix qui est
revu à la hausse, alors ils s'abstiennent en attendant que ce prix soit
à la baisse pour qu'ils louent ou achètent leur propre maison.
Ces demandeurs trouvent que derrière l'acte d'achat d'un logement, il
n'y a pas seulement la nécessité de se loger ; mais aussi des
comportements spéculatifs à la hausse ou à la baisse, le
poussent à se poser la question concernant le choix à
opérer dans le secteur : Acheter ou louer ? Achat contre location ;
autre facteur important est le timing. Est-ce aujourd'hui le bon moment pour
acheter ? Cela se comprend d'autant mieux que les mouvements de prix ont un
impact considérable d'une manière indirecte sur le pouvoir
d'achat de ménages.
Graphique no7 : La durée de la garantie
exigée par les créanciers de loyers.
35 30 25 20 15 10
5
0
|
Fréquence
|
|
|
|
Fréquence
|
10 mois 12 mois et 2 mois 4 mois 6 mois 9
mois
plus
Durée de la garantie
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Nombreux sont les ménages qui paient à une
garantie de 6 mois, parce que ces ménages craignent les
différents événements de la vie qui conduisent à
changer de logement (mutation professionnelle, déménagement pour
suivre des études, la vie en couple, séparation,
décès, naissances, résiliation du contrat de travail,
etc.). Les ménages qui paient dans le deux mois sont surtout
composés des célibataires, et qu'ils ne sont pas stables en un
seul endroit. Les autres qui paient une garantie de 12 mois et plus, sont les
personnes morales ou les preneurs de bons locaux.
A dire vrai, les progrès du confort sanitaire ont
profité à tous les groupes sociaux ; nombreux de locataires sont
ceux qui cherchent les parcelles ou maisons disposant l'eau courante, et la
33
Tableau no11 : Les raisons ou motifs qui animent
les bailleurs de faire louer leurs maisons.
Numéro
|
Motifs
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Autres
|
1
|
1.4
|
2
|
frais académiques des enfants
|
1
|
1.4
|
3
|
pour l'investissement
|
21
|
30.0
|
4
|
pour les besoins de financement
|
12
|
17.1
|
5
|
pour les besoins de subsistance
|
32
|
45.7
|
6
|
que la maison ne reste vide
|
2
|
2.9
|
7
|
scolarisation des enfants
|
1
|
1.4
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Le constat ici n'est rien d'autres que celui d'observer la
manière dont, nombreuses personnes propriétaires de loyers, le
donnent en location pour un motif de subsistance et d'investissement. Peu sont
ceux qui offrent leurs maisons pour un motif de financement (paiement des frais
de scolarisations ou Académiques des enfants par exemple). Il n'est pas
inutile de dire que, si ces offreurs utilisent leurs maisons de location comme
moyen de subsistance, c'est par ce qu'ils se retrouvent en majorités
chômeurs (sans emploi, ou parfois retraités).
Tableau no12 : L'emprise de l'eau et
électricité dans une maison de location.
Numéro
|
Facteurs
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Autres
|
1
|
1.4
|
2
|
L'un de deux
|
14
|
20.0
|
3
|
Non
|
22
|
31.4
|
4
|
Oui
|
32
|
45.7
|
5
|
Pas du tout
|
1
|
1.4
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
34
disponibilité en courant électrique. La
préférence de demandeurs de loyers en l'eau et
électricité poussent, aux propriétaires de maisons d'en
tenir compte pour l'élaboration de son prix.
Nous constatons qu'il y a de ces ménages-là qui
cherchent même les parcelles raccordés en l'un entre ces deux
types d'infrastructures ; pour cela nous pouvons signaler que, les quartiers
disposant l'accessibilité ou la potentialité en l'eau et
électricité sont ceux qui possèdent une plus forte
agglomération.
Graphique no8 : Les charges locatives
supportées par les preneurs et les offreurs de maisons.
Les charges locatives
Frais de réparation ou entrétien Frais
d'assainissement et... Frais d'assainissement Facture eau,
électricité et frais... Facture eau,
électricité,... Facture eau, électricité et...
Rythme
Facture eau et électricité C'est à la charge
du locataire

0 5 10 15 20 25 30 35
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Nous allons maintenant évaluer les charges locatives
supportées par les propriétaires et les locataires de maisons.
Nous pouvons dire à partir de cette figure que, la majorité de
dépenses locatives sont supportées par les locataires
eux-mêmes, car les enquêtes donnent une fréquence de 32
personnes qui laissent ces genres de dépenses aux locataires. Ces
charges incluent : la facture de l'eau, électricité, entretient
ou réparation, enlèvement des ordures, et assainissement de la
parcelle ou de l'immobilier. Peu sont les bailleurs qui supportent en eux seul
les factures de l'eau et d'électricité.
La fréquence de 29 enquêtés dans cette
toile montre la localisation des parcelles situées sur la surface plane;
lesquelles qui n'ont pas des carences en l'eau de REGIDESO; les autres
situés
35
Tableau no13 : Les phénomènes de
concentration territoriale ou localisation urbaine.
Numéro
|
Paramètre
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Autres
|
6
|
8.6
|
2
|
Non
|
9
|
12.9
|
3
|
Oui
|
55
|
78.6
|
|
Total
|
70
|
100.0
|
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
Ce tableau montre que, les conséquences de l'exode
rurale a une influence sur les processus de fixation de prix de loyer, car
plusieurs personnes abandonnent leur village pour se réfugier en ville
avec un objectif d'avoir une vie favorable. Comme nous l'avons
évoqué ci-haut dans la littérature, les hommes choisissent
de s'installer en ville car ils accèdent plus facilement : à un
meilleur équipement, eau, électricité ; aux soins et
services d'urgence ; maternités et services hospitaliers
spécialisés ; à l'emploi et à l'enseignement :
écoles et universités. Les méfaits de l'exode rurale est
que, ils font de l'offre de logement rigide et insuffisante par rapport
à la demande.
Graphique no9 : Le pouvoir de la localisation
géostratégique des parcelles à louer.
Localisation dela parcelle
Fréquence

vers le littorale de la route principale
sur la surface
plane
à préciser 30
20
10
0
14
17
29
2 7
au bord du lac
sur la pente ou colline
Source : nos enquêtes de juin 2013 ;
36
vers le littorale de la route principale (17), donnent
l'accessibilité plus facile comme nous l'avons si évoqué
aux services de la vie quotidienne, notamment l'ouverture d'une boutique,
magasin, pharmacie, et tant d'autres activités
génératrices de revenu. Les parcelles se trouvant au bord du lac
et sur la colline (respectivement les fréquences de 7 et 14), ne sont
pas beaucoup préférées par les locataires par ce qu'elles
sont dans les quartiers éloignés de la route principale ; (voir
les lignes qui suivent).
Nous pouvons affirmer que, la localisation de la parcelle,
joue aussi un rôle important dans l'offre de logement, car les demandeurs
en tiennent compte. L'appréciation de la place dépend bien
évidemment de certains facteurs par exemple, les ménages qui ne
veulent pas rester dans des quartiers où ils seront confrontés
à des problèmes de délinquances, de violence ou de
banditismes ; les autres qui préfèrent les quartiers où
ils auront facilement l'accessibilité en termes de trajets et d'horaires
aux services de la vie quotidienne : transports, école, travail, banque,
soins de première nécessité, etc. Mais disons aussi que,
ceux qui vivent dans des quartiers à forte densité urbaine ne
profitent pas de logements calmes.
III.3. DISCUTIONS
Le but ultime de la démarche scientifique est la
compréhension totale de l'univers dans lequel nous vivons ; il ne s'agit
donc pas d'identifier seulement une partie de causes sous-jacentes à un
phénomène, mais bien d'obtenir une description et une explication
complètes de ce phénomène. Ceci nous amène à
dire qu'une meilleure explication des résultats sera possible si du
moins nous distinguons d'une part les variables indépendantes
(explicatives), et d'autres parts les variables dépendantes que nous
voulons expliquer.
De ce fait, nous constatons que les variables explicatives
sont celles qui agissent sur la détermination du prix de loyer, comme
par exemple : type de maison (bon confort, et installation sanitaire),
état interne et externe de la maison (présence de ciment par
exemple), coût de construction, la rigidité excessive de l'offre
ou son insuffisance, présence de l'eau et électricité, les
phénomènes de concentration territoriale ou l'exode rural,
l'état culturel et psychologique de certains locataires (les
comportements immoraux par exemple, et le manque en valeurs éthiques),
l'augmentation de la taille moyenne de la qualité globale du logement
(nombre de pièces, cuisine, et salles de bains), et enfin la
localisation géostratégique de la parcelle.
37
A partir de ces variables nous pouvons nous permettre à
dire que, ce sont-elles qui viennent de valider nos hypothèses. D'autres
parts, les variables dépendantes que nous cherchons à expliquer
ici c'est les prix de loyer ; ces derniers varient en fonction de facteurs
auxquels ils dépendent.
Les variables indépendantes que nous pouvons
infirmés sont les facteurs comme l'impact de la surface habitée,
taille de ménage ou nombre de personnes sous le toit de locataire, et
l'impôt sur le revenu locatif ; car il a été prouvé
par nos enquêtes que, sont peu à titre d'exemple, les gens qui
paient l'impôt sur le revenu locatif, et ceux qui tiennent compte de la
surface parcellaire et la taille de ménage dans leur aptitude de fixer
le prix de loyer.
38
CONCLUSION
Au terme de ce travail d'une grande réflexion en
matière de marché immobilier résidentiel, nous avons vu
comment le logement constitue le premier poste de consommation des
ménages, bien avant l'alimentation, les soins médicaux, les
transports, l'habillement, etc. L'idée maitresse été celle
de savoir quels sont les déterminants du prix de loyer dans la
cité d'Uvira ; et pour y arriver, nous avons élaboré une
série de questionnaires que nous avons présentés devant
les bailleurs de la cité, afin qu'ils nous aident à trouver ce
que nous cherchions.
La localisation géographique de la cité d'Uvira,
et la situation économique de ses habitants bien que précaire,
fait à ce qu'elle héberge un nombre important de la population,
venant de différents coins. Cette montée démographique est
due en grande partie par les phénomènes qui affectent la vie de
chaque jours: par exemple, les gens qui fuient leurs village suite à
l'insécurité grandissante ; les mutations professionnelles ; la
recherche des soins médicaux de qualités ; l'éducation ;
etc.
En effet, nous pouvons dire que, cette forte concentration de
la population dans la cité, peut avoir d'une manière à une
autre le grand impact sur les déterminants du prix de loyer et de
logement ; Parce que si nous observons bien, la population croisse plus que la
mise en chantier de maison ; ce qui fait de l'offre de loyer et de logement
insignifiante.
Cependant, il a été montré que, le loyer
et le prix ne sont pas les deux seuls facteurs qui influencent la
décision d'un ménage d'acheter un logement ou de le louer. Les
autres variables qui interviennent dans cette décision selon le
marché immobilier résidentiel sont: le revenu disponible du
ménage, le taux d'intérêt réels lorsque un emprunt a
été conclu pour financer le loyer ou le logement, cours des
actions, la démographie, et enfin la dérégulation et
innovation financière.
Par ailleurs, par rapport à nos investigations, nous
avons constaté que, les facteurs qui expliquent les déterminants
du prix de loyer dans la cité d'Uvira, sont : le type de maison (bon
confort, et installation sanitaire), état interne et externe de la
maison (présence de ciment par exemple), coût de construction, la
carence de l'offre ou son insuffisance, présence de l'eau et
électricité, les phénomènes de concentration
territoriale ou l'exode rural, l'état culturel et
39
psychologique de certains locataires (les comportements
immoraux par exemple, et le manque en valeurs éthiques), l'augmentation
de la taille moyenne ou globale du logement (nombre de pièces, cuisine,
et salles de bains), et enfin la localisation géostratégique de
la parcelle. C'est sont ces variables qui ont confirmées nos
hypothèses.
40
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
SALLES, P., (1984), Les problèmes économiques
généraux, Paris, éd. Dunod, 5è et
6è éd. MUKE ZIHISIRE, (2012), Méthodes de
recherche en sciences sociales, Grands Lacs, L'Harmattan.
MARCHAL, J., (1948), Le mécanisme des prix, Paris,
2è éd. éd. M.-th. Génin.
LAFERRERE, A. et DUBUJET, F., (2003), Niveau et évolution
des prix de logement anciens en province, données urbaines, Paris,
Dunod.
HOET-MULQUIN, M.E., (2003), Le logement sociale atteint-il ceux
qui en ont le plus besoin, Bruxelles, De Boeck.
Articles et travaux:
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BRAYED et DEPENTINT, (2005), « Foncier, logement: sortir de
la crise ».
VINCENT, R., (2003), Cout de logement : la question du
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Régis Bigot et Sandra Hoibian (Décembre 2009), Les
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Banque des Règlements Internationaux (BRI), (2002), «
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Rapport annuel, Bâle, PP.129-149.
KATHEMO THELA SIMAKETA, (2010-2011), Les facteurs
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la cité d'Uvira, » TFc, inédit, Economie,
Bukavu, U.E.A.
LUSAMBO, F., (2010-2011), Le facteur à la base de la
hausse du prix du logement à
Bukavu : cas de la commune d'Ibanda, U.E.A, TFC, inédit,
Economie, Bukavu, U.E.A.
$
Sites web : -http
://www.SecourspopulaireFrançais.fr/
-
http://www.Credoc.fr./
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 40
41
TABLE DE MATIERES
DEDICACE I
REMERCIEMENTS II
0. INTRODUCTION GENERAL 1
0.1 PROBLEMATIQUE 2
0.2 HYPOTHESES 2
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
0.4 DELIMITATION DU SUJET 3
0.5 DIFFICULTES RENCOTREES 3
0.6 METHODOLOGIE DU TRAVAIL 4
0.7 ETAT DE LA QUESTION 5
Chap. I. CADRE THEORIQUE OU REVUE DE LA LITTERATURE
8
I.1 REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE 8
I.1.2 Le loyer 8
I.1.3 Notion sur l'urbanisation 9
I.1.5 Notion sur le ménage 10
I.1.6 Observation sur le prix 11
I.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE 12
Chap. II. : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 15
II.1. ASPECTS HISTORIQUE. 15
II.2. SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIVE. 17
II.3. SITUATION SOCIO-CULTURELLE. 17
II.4. SITUATION DEMOGRAPHIQUE. 18
II.5. SITUATION ECONOMIQUE. 19
Chap. III. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
23
III.1. PRESENTATION DE RESULTATS 23
III.3. DISCUTIONS 36
CONCLUSION 38
42
|