II.3. LES ELECTIONS ET LES FEMMES EN RDC
Le concept « femme » peut revêtir
plusieurs significations selon l'orientation que se choisit l'auteur de la
recherche notamment dans les domaines biologique, social, politique, etc.
Dans le domaine biologique « femme »
est un être humain de sexe féminin qui conçoit et qui peut
mettre au monde des enfants.
En effet la femelle de l'espèce humaine.
Ainsi sous l'optique social la femme est définie comme
une « une compagne de l'homme ».
Mais plusieurs organisations relatives au
développement de la recherche sur le genre à l'échelle
continentale verront le jour, entre autre : «AA WORD »
(association des femmes africaines pour la recherche du développement)
fut crée au Sénégal en 1977 avec un objectif de
créer d'expert au niveau du continent Africain en vue de mener une
recherche relative à une vision Africaine du genre.42
41 AKAYO AKANYIA. Op.cit
42 MAVE MAVERINE G. opinion de la femme Iturienne
sur la parité homme-femme, CUEB, TFC, Inédit, 2008, P 12
La femme relevait que la recherche en matière des
femmes étaient plus entreprises par les hommes, alors que les hommes
jouaient un rôle marginal.
En 1991, les mêmes questions seront traitées
« SAPES » Souther African Political Economic Séries.
Basée au Zimbabwe, selon MEENA, à l'apparition de ces mouvements
la femme sera considérée comme un être capable de passer,
de stimuler, à revendiquer ses potentialités et ses
capacités.
La participation politique des femmes congolaises a toujours
préoccupé plus d'acteur tant politique que social, soucier de
voir la femme congolaise/ou Iturienne de participer effectivement dans la vie
politique. Comme par exemple, le débat sur le droit de vote43
de la femme remonte aux années 60 peu après
l'indépendance, après un constant issu de 1ère
élection. Et ce droit lui sera reconnu en 1967. Néanmoins, avec
le monopartisme qui a caractérisé le régime de 1965
à 967 la femme n'a pas jouit de ce droit pour des raisons d'ordre
structurel et conjoncturel.
A ce qui précède, en RDC le concept a pris une
ampleur considérable depuis la promulgation de la loi sur la
parité dans la constitution de la 3ème république, article
14 en 2006.
Alors la loi électorale n'a pas fixée des
modalités d'application de cet article qui stipule : « Le
pouvoirs publics veillent à l'élimination de toute forme de
discrimination à l'égard de la femme et assurent la protection et
promulgation de ses droits...»44
En effet, notre intérêt se porte dans ce travail
sur l'appréhension de la femme selon son état social et
politique. C'est-à-dire la femme comme un être vivant dans la
société et capable de procréer les enfants aux
côtés de l'homme, d'où, sa représentation sous
plusieurs casquettes : la femme du peuple ou de la nation, la femme au
foyer, femme paysanne, femme ouvrière, femme employée, etc.
Ainsi le féminisme ou cette doctrine doit
dépouiller le concept de parité de vrai sens de genre de sexe
entre l'homme et la femme. Alors dans ce sens la femme est une volonté
d'éliminer toutes les formes de discrimination contre les femmes.
43 DESIRE L. Genre et participation dans
l'institution politique de la transition en RDC, TFC, FSSAF, UNIKIS, P
44 RDC. Constitution, Op.cit, P 4
Dans le cadre de notre travail nous concevons le
féminisme comme étant un mouvement qui préconise
l'égalité entre l'homme et la femme ; une action visant non
seulement l'égalité de sexe mais aussi, l'autonomie des femmes
à l'intérieur du couple et vis-à-vis des lois et surtout
pour participation équitable des toutes les femmes dans les
décisions nationales que locales.
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