0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
La consécration de la parité à l'article
14 de la constitution de la troisième République
promulguée depuis 18 février 2006, par le président de la
République, consacre le principe de la promotion de
l'égalité de chance et autonomisation de la femme : Le
pouvoir public veille à l'élimination de toute forme de
discrimination à l'égard de la femme et assurent la protection et
la promotion de ses droits. Ceci, dans tous les domaines notamment civil,
politiques, économique, social et culturel pour assurer le total
épanouissement et la pleine participation de la femme au
développement de la nation. Ils prennent des mesures pour lutter contre
toutes sortes des violences faites à la femme dans la vie la vie
publique et privée la femme a droit à une représentation
équitable au sein des Institutions nationales, provinciales et locales.
L'Etat garantit la mise en oeuvre de la parité homme-femme dans les
dites institutions. 1(*)
Le retard accusé au niveau de la
représentation de la jeune fille ne s'explique pas par le sexe, mais
plutôt par la conception que l'on a du rôle de la femme ; la
fille est faite pour le ménage, le constant est que les études
sont encouragées pour le jeune garçon alors que l'instruction de
la fille est négligée. C'est l'une des causes de la faible
représentation de celle-ci dans les institutions de la
République. Cette mentalité rétrograde colle encore la
jeune fille actuellement, or dans la majorité des foyers congolais en
général la femme qui assure le survis et la gestion de la
famille. Ainsi l'élection a parfois renforcé davantage les
capacités des femmes avant qu'elles n'aillent au terrain. Alors les
femmes doivent s'armer davantage pour avoir les compétences requises et
représenter leur paire au sein de l'hémicycle. Le genre que nous
promouvons apparait donc comme une stratégie pour transformer les
expériences des femmes dans une dimension et une évolution de la
politique des programmes dans toutes les sphères. 2(*)
Par ailleurs, parmi le huit objectifs de développement
adoptés en septembre 2000, lors du sommet qui réunissait 189 pays
membres de l'Organisation des Nations Unies, le troisième constitue un
atout majeur pour la femme dans le monde.
Celle-ci consacre le principe de la participation au
développement de la gestion de la chose publique. Elle peut favoriser la
participation et la représentation significative de la femme. Il est
clair qu'on ne peut pas parler du développement ou d'un changement
social d'une société sans toutefois tenir compte de la
compétence, de l'équité et de la formation adéquate
de l'individu.
«L'homme et la femme sont différents sur le plan
physique et biologique mais cette différence tient à la
complémentarité de leur fonction naturelle, leur
différence biologique ne peut justifier celle de leurs statuts sociaux
qui est l'oeuvre de l'imagination humaine»3(*). Alors la vraie vie politique est
l'émancipation, et celle-ci doit commencer en famille. Maintenant il
faut que l'homme s'émancipe d'abord afin d'accepter
l'émancipation de sa femme.
Le féminisme n'est plus synonyme
d'infériorité mais le droit de la femme est sa
représentation égale à celle de l'homme. D'où
l'égalité semble être conquise théoriquement selon
Albert Comus cité par D.MARYSE « Croyait aux morales acquises
pas conquises et pour paraphraser cet auteur, les femmes ont conquis les
morales, il faut maintenant qu'elles soient acquises, qu'elles deviennent
naturelles. »4(*)
Pour la majeure partie des Etats Africains à fait de
colonisation au système juridique Romano Germanique, l'adoption de
l'incapacité de la femme mariée dans leurs codes pénaux
n'est aucun problème étant donné le décalque des
droits de colonisés sur le modèle métropolitain5(*)
Par ailleurs, le Congo s'aligne derrière ces pays
bannissant toute la vision masculine qui présente
l'infériorité de l'Africaine à cause de son rendement
faibles ; car beaucoup de familles Congolaises survivent de nos jours
grâce aux commerces chapotés par des femmes.
Etant donné que le chômage et la
précarité des salaires battant leur plein : les hommes n'ont
pas du travail comme jadis et s'ils en ont, le sont maigrement payés.
MBUYI BANGA renchéri que « bien que les
femmes lutent dans tous les sens pour se marier et une fois mariées,
elles se détendent sans aucun effort pour soigner le foyer, l'illusion
d'avoir atteint l'idéal de leur vie leur enlève même
l'ambition d'améliorer leur condition même si la solution de la
libération de la femme est confiée à l'homme, faut-il
libérer la femme si elle ne se sent guère enchainer, ou si elle
na se comptait».6(*)
L'adoption par la constitution de la troisième
république du Congo, la loi sur la parité homme-femme,
n'est-ce-pas une tentative heureuse pour que les femmes puissent aller de
l'avant en matière de revendiquer leur droit.
Au regard à ce qui précède, la question
suivante se pose :
- Quelle a été la proportion de la
participation des femmes aux élections législatives dans la
circonscription d'IRUMU à 2011?
0.2. HYPOTHESE
La présentation de l'hypothèse consiste à
supposer une ou des réponses aux questions posées par le sujet.
En effet, Selon TCHOMBE et TCHUMBOLELA, « l'hypothèse est une
vision provisoire d'un problème soulevé en évoquant la
relation supposée entre les faits sociaux dont le rapport constitue le
problème et en indiquant la nature de ce rapport »7(*)
C'est ainsi que, nous partons de l'hypothèse selon la
quelle, la proportion de la participation des femmes aux élections
législatives seraient inférieure à celle des hommes.
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
L'objectif est de conjuguer les efforts afin que la
perspective de genre soit d'avantage intégrée dans la loi et les
procédures électorales d'une part et d'autre part de produire des
termes des références un document d'orientation des futures
élections législatives mais aussi actualiser et analyser les taux
de représentation féminine dans les institutions nationales et
provinciales.
Identifier la proportion de la participation féminine
aux processus électoral 2011.
Déterminer les stratégies qui permettront de
surmonter ces obstacles particulier et d'améliorer la participation et
la représentativité féminine en RDC en
général et en Irumu à particulier lors des prochaines
élections.
0.4. ETAT DE LA QUESTION
Il convient de noter que plusieurs facteurs militent depuis le
temps passé afin que le rapport qui unit ces derniers ne soit
présenté en déséquilibre. Nous pouvons citer la
socialisation, la culture, la dote, le non respect de certains articles, les
préjugés, etc.
Sur ce, il existe des travaux antérieurs faits par nos
prédécesseurs en matière de participation des femmes aux
élections. C'est pourquoi, nous nous sommes penché :
- MAVE MAVERI Grâce, opinion de la femme
Iturienne sur la parité homme-femme » cas de la cité de
Bunia,
Elle part du fait que l'homme s'il se confie à
lui-même, il ne peut rien entreprendre, faute d'avoir oublié sa
deuxième dimension qui est la femme. L'auteur a abouti à la
conclusion selon la quelle plusieurs invitent qu'ils sont les
présumés bourreaux qui, l'homme constitue l'obstacle pour que la
parité homme-femme doivent agir en complément afin de soutenir
l'effort de la femme que l'égal désormais à dignité
de se libérer des idées préconçues qui constituent
à considérer la femme comme un être inferieur. Il ajoute
que la femme puisse se prendre en charge et revendique la parité qui est
un droit, qu'elle cesse de se victimiser de se croire inferieur
Pour notre part, vue que la femme possède quelques
à celles l'homme, qu'elle quitte dans son profond sommeil afin de donner
à son semblable un réveil et une reforme durable.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
La formation classique que nous avons suivie à
l'université du CEPROMAD durant les trois années, nous oblige
à choisir ce sujet non seulement pour évaluer notre connaissance
théorique et pratique, mais aussi concilier les théories en tant
que future politologue. En plus, la recherche sur un travail scientifique et
motivée par plusieurs raisons relevant de la préoccupation
personnelle du chercheur et de la réalité en rapport avec
l'évolution de la société et les institutions. Le choix de
ce sujet se justifie par le nombre moins élevé de la
représentativité des femmes aux élections
législatives de 2006 et 2011, et le non respect de la constitution
à ses articles 14 et 15, semble être conquise
théoriquement.
En ce qui concerne les femmes, elle comprendra pourquoi elles
ne sont pas représentées dans la gestion des choses publiques
pour qu'elles prennent des précautions pour cette
représentation dans le futur.
Quant à l'intérêt scientifique, le
résultat de notre étude contribuera à enrichir le domaine
de science politique et administrative.
0.6 METHODE ET TECHNIQUE
Le travail exige la détermination de la méthode
et des techniques à suivre pour atteindre les résultats
escomptés.
Selon R. PINTO et M. GRAWTZ, « la méthode est
l'ensemble des procédés, des opérations intellectuelles
par lesquelles une discipline à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie.» Dans le
cadre du présent travail nous ferons appel à :
A. LA METHODE
Méthode fonctionnelle où l'élément
de base est le rôle ou fonction, celle-ci analyse explique les
phénomènes socio économiques par leurs rôles, leurs
fonctions remplient dans l'ensemble social au quel ils appartiennent.
Outre les méthodes, la concrétisation d'un
travail scientifique nécessite également l'utilisation de
certaines techniques.
Quant à la technique de récolte des
données, La technique documentaire nous a aidés à
consulter les archives de la C.E.N.I
0.7 DELIMITATION DU TRAVAIL
Nous allons limiter ce travail dans le temps surtout l'an 2006
et 2011. Dans l'espace au sein de la province de l'Ituri /Irumu, il
portera sur l'Examen d'un certain nombre d'aspect pour ainsi arrivée
à escompter le résultat sur l'ensemble de la
société.
O.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Dans le cadre de cette recherche scientifique, outre
d'introduction générale et la conclusion générale
possède trois chapitres suivants :
- Le premier chapitre porte sur le
généralité.
- Le deuxième chapitre ce focalise sur
l'élection en RDC.
Le troisième chapitre porte sur élections dans
la circonscription d'irumu.
0.9. DIFFICULTES RENCONTRES
Nous ne sommes guère restés sans rencontrer
d'énormes difficultés au cours de la réalisation du dit
travail. Non seulement compte tenu de notre position en tant qu'une personne
externe à cette institution et mais aussi par, le manque de moyen
financier nous handicapait pour que les enquêtés nous livre les
données. Enfin, nous avons eu des entretiens avec le logisticien et une
documentation adaptée à notre sujet. Ainsi nous avons
contourné cette difficulté par notre savoir faire et voici le
fruit de celui-ci.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
I.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS
I. 1.1. L'ELECTION
Définition : « élection est un
acte par lequel les électeurs sont appelés non seulement à
faire connaître leurs opinions mais aussi à participer
indirectement à l'élaboration de la politique ou au choix d'une
orientation politique quelconque »8
« Est un moyen par lequel on désigne ses
dirigeants, les représentants qui sa charge à son nom et à
sa place de décider des affaires publics »9
Alors selon M. GRWATZ, l'élection est un choix d'un
représentant au moyen d'un vote »10
Et Larousse définit l'élection étant
comme le choix fait par voies des suffrages.
Quant à nous, nous joignant aux définitions
ci-haut, l'élection est une technique, manière
démocratique du choix des gouvernants.
Dans nos sociétés traductionnelle, ce mode
d'accession au pouvoir était inconnu. A l'époque de nos
ancêtres, on accédait au pouvoir par hérédité
soit par la force. Le pouvoir de l'Etat était réservé
à une famille, à un clan et on y accédait par le simple
fait d'appartenir à la famille régnante.
Bien que les Belges qui sont venus nous coloniser connaissent
le système électorale et le pratiquaient chez eux, ils ne nous
ont pas malheureusement impliqué dans le processus électoral par
le fait que les colonisés n'étaient pas reconnus comme citoyens,
ils n'avaient pas le droit de choisir leurs gouvernants qui étaient par
la métropole.
Concrètement, tout les décisions concernent le
Congo étaient prises en Belgique. Cette situation a durée
jusqu'à 1959, année pendant la quelle le pouvoir colonial Belge a
introduit pour la première fois les élections consultatives pour
désigner les bourgoumestres autochtones.
8 CENI. Module de formation, sensibilisation,
education civique et election, Kinshasa, août 2011, p37
9 CENI, Idem, p.37
10 GRAWTZ M. lexique de science sociale, 8
eme Ed. DALLOZ, Paris, 2004, P. 144
Sorte des élections
1) Election référendaire.
Par définition l'élection
référendaire « est une constitution de tous les
membres d'un groupe ou d'un corps pour prendre une décision. Soit est
une manifestation par la quelle le peuple manifeste lui-même un choix
politique ou participer à l'élaboration tout au moins au vote
d'une loi et d'approbation ou le rejet d'une mesure proposée par le
pouvoir public »11
2) Plébiscite
Selon Madeline GRAWTZ, le plébiscite est un paradoxe
d'un procédé apparemment démocratique : appel au
peuple pour donner ou renouveler sa confiance à un homme qui instaurera
probablement un régime non démocratique.12
3) Election législative
L'élection étant un moyen par le quel un peuple
désigne ses représentants qui se chargent à son nom et
à sa place de décider des affaires publics. Néanmoins
l'élection législative est un mode de désignation par le
quel chaque citoyen arrive à opérer un choix des
députés au niveau national ou provincial qui vont agir à
son nom dans la prise de certaines décisions matière de la
gestion des affaires publics. Ainsi, en RDC l'élection qui a
été utilisée est l'élection
référendaire et l'élection législative.
I.1.2. VOTE
Toujours dans le cadre définitionnel, les
démocraties pluralistes où les élections sont
sollicitées par différents candidats, il est difficile d'oublier
que le vote n'a pas pour unique fonction le choit des gouvernants et le
jugement d'une politique
Par définition, « le vote est un moyen de
cultiver l'esprit public et intelligence politique »13
Selon le module de formation de la CENI le vote est le
suffrage donné par chacune des personnes appelées à
émettre un avis.
Le module de la CENI, ajoute le vote est une méthode
de prise de décision utilisée par les groupes des personnes ou
une institution généralement après une phase de discussion
soit un débat. Le vote fait partie d'un processus qui prend le nom de
scrutin ou d'élection.14
11 BEKAMBO ANDRE. Stratégie d'organisation
des élection et d'observation, Ed. Epiphanie, 2005, p. 11
12 GRAWTZ M. lexique de science sociale, 8
eme Ed. DALLOZ, Paris, 2004, P.
13 BOURTZ P. dictionnaire des oeuvres,
2eme Ed. PUF, Paris, 1989, P. 711
14 CENI, Op. cit p. 37
Bien que le vote est un simple choix d'hommes ou
d'équipes, le vote s'inscrit dans un processus efficace de
légitimité des instances du gouvernement si, du moins la
participation demeure à un niveau socialement acceptable.
« Depuis son indépendance, le 30 juin 1960,
la RDC est confrontée à des crises politiques récurrentes
dont l'une des causes fondamentale est la contestation de la
légitimité des institutions et de leurs animateurs.
Alors cette contestation a pris un relief particulier avec les
guerres qui ont déchirée le pays de 1960 à
2003 »15
En vue de mettre fin à cette crise chronique de la
légitimité et de donner au pays toutes les chances de
reconstruire les délégués de la classe politique et de la
classe civile, forces vives de la nation, réunis à dialogue inter
congolais, ont convenu dans l'accord global et exclusif signé à
Pretoria le 17 Décembre 2002, de mettre en place un nouvel ordre
politique, fondé sur une constitution démocratique sur base de la
quelle le peuple congolais de choisir souverainement ses dirigeants au terme
des élections libres, démocratiques, transparentes et
crédibles .
Selon Philippe BRAUD, « il ne suffit pas en
démocratie que les gouvernées soient représentés,
il faudrait que les élus et les électeurs ressentent cette
nouvelle donne »16
Par ailleurs il existe plusieurs sortes d'élection dont
les principaux sont : l'élection référendaire,
élection législative et plébiscité.
I.1.3. LEGISLATIF
Ce concept vient du verbe légiférer ou
élaborer des lois. Alors législatif est un adjectif relatif a la
loi ou au pouvoir de légiférer. D'où, élection
législative c'est pour élire soit le président soit les
députes nationaux.
I.1.4. CIRCONSCRIPTION ELECTORALE
Selon Larousse, la circonscription« est un
système de recrutement fondé sur l'appel annuel des jeunes gens
du même âges et selon la race»
Alors la circonscription électorale pour
l'élection du présidant de la République et le territoire
national. Le présidant de la république est élu au
suffrage universel direct et à la majorité simple de ce ses
suffrages exprimé pour un mandant de cinq ans renouvelable une seule
fois.
Ainsi la circonscription électorale pour
l'élection des députés nationaux est.17
- Le territoire
- La ville
- Quatre circonscriptions par regroupement des communes pour
la ville de Kinshasa.
En effet, selon la constitution de 2006 de la RDC, les
élections se font après cinq ans.
I.2. PRESENTATION DE LA CIRCONSCRIPTION D'IRUMU
I.2.1. PRESENTATION GEOGRAPHIQUE
A l'origine « la cité de Bunia fut un
village appelé « KINDUBARA » et placé
sous l'autorité du chef MBUNYA, un emplacement d'un très ancien
et important marché indigène où se rencontrai les pasteurs
BAHEMA et les cultivateurs BABIRA».18
Sur ce, le rapport des services de l'intérieurs et des
affaires coutumières du territoire d'Irumu de 1990, renseigne que sa
superficie est de 8730 km2.
Le territoire d'Irumu s'étend dans sa
grande partie dans une cuvette d'effondrement compris entre 29° et
52° de longitude Est et 1° 27'' de l`altitude Nord, il est
limité »19 politiquement
1° Au Nord par l'entité de territoire de Mambasa
et Djugu ;
2° A l'Ouest par l'entité administrative de
Mambasa ;
3° A l'Est il est limité par le territoire de
Djugu, le lac Albert et l'Ouganda ;
4°Au Sud-Est limité par le district de Beni,
collectivité de la province du Nord-Kivu.
Ces délimitations ne consistent que la circonscription
d'Irumu.
17 CENI. Election présidentielle et de
député nationaux, Kinshasa Août 2011, p. 41
18 KARASISI. Evolution administrative a
l'époque coloniale de 1946-1960 TFC Inédit ISP/BUNIA, 1981, P. 1
19 MESSEN J.M.TH. 1951
1.1. ORGANIGRAMME DU TERRITOIRE D'IRUMU
Siège administrative du territoire chef-lieu d'Irumu
Cité
Localités
Groupements
Collectivité
Poste d'Etat
Quartiers
Avenues
Source : ADROMA FATAKI commissaire de district assistant
chargé des questions politiques et administratives.
1.3. SITUATION DEMOGRAPHIQUE D'IRUMU
Par définition la démographie est
l'étude statistique et quantitative de la population ou étude
numérique de la population.20 Selon le rapport annuel de
service de l'intérieur et des affaires coutumières du territoire
d'Irumu (1999) l'entité administrative décentralisée
d'Irumu compte cinq ethnies, douze quartiers et douze collectivités qui
constituent la démographie d'Irumu.
a) Ethnie d'Irumu
- Les BIRA
- Les HEMA
- Les NYALI
- Les BINDI ou LENDU Sud
- Les pygmées
- Les leses,....
20 ERVE. Démographie, G3 SPA UNIC/BUNIA
2012-2013, p. 11
La Cite de Bunia avec ses douze Quartier qui sont :
1. KINDIA
2. BANKOKO
3. LUMUMBA
4. LEMBABO
5. NGEZI
6. MUNZIPELA
7. SAIO
8. SALONGO
9. SIMBILIABO
10. SUKISA
11. RWAMBUZI
12. NYAKASANZA
A part ces douze quartiers, l'entité administrative
d'Irumu compte aussi douze collectivités, notamment
1. ANDISOMA
2. BABELEBE
3. BABOABAKOE
4. BAHEMA-BOGA
5. BAHEMA-SUD
6. BAHEMA-MITEGO
7. MOBALA
8. WALENDU-BINDI
9. BAHEMA D'IRUMU
10. WALESE VOKUTU
11. BASILIMU BASUMU
12. BANYALITCHALI
D'où ces ethnies et collectivités qui
constituent la démographie d'Irumu que nous représentons sous le
tableau ci-dessous
TABLEAU N°I : POPULATION DU TERRITOIRE
D'IRUMU
ANNEES
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
2006
|
56717
|
61067
|
69 237
|
69 257
|
245 071
|
2007
|
45098
|
49140
|
42 230
|
46 821
|
178 068
|
2008
|
57851
|
70227
|
86714
|
94 325
|
309 717
|
2009
|
65122
|
81076
|
95013
|
103 748
|
344 859
|
2010
|
81571
|
92639
|
97565
|
111 839
|
383 613
|
SOURCE : Cité Bunia rapport
annuel de la cité de Bunia archive de bureau.
A partir de 2006 la population de Bunia a connu une
croissance d'une manière galopante voir les années 2008, 2009,
2010 et 2011.néanmoins à 2007 la population de Buna a connu une
décroissance incroyable.
De 2006 : 245 071 habitants le nombre de la population a
passé à 344 859 habitants à 2009 soit une croissance
de 99 788 habitants dans une durée de trois ans.
CHAPITRE DEUXIEME
ELECTION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
II. 1. APERCU HISTOTIQUE DES ELECTIONS EN R.D.C
Dans nos sociétés traditionnelles, les
élections étaient inconnues et à l'époque de nos
ancêtres, on accédait au pouvoir par
l'hérédité soit par force. Cette situation a durée
jusqu'à 1959, année pendant la quelle le pouvoir colonial Belge a
introduit pour la première fois les élections consultatives pour
éviter tout engouement politique et l'éclosion des partis
politiques.
Plus tard en 1960 à la table ronde de BRUXELLE, on fixa
le programme des élections pour les députés nationaux qui
devraient à leurs tours élire le président de la
république et pour les députés provinciaux. Après
les élections législatives à travers le pays en 1960, le
mouvement national congolais «MNC » de Lumumba l'a largement
importé et cette victoire lui valait le poste du président de la
république. Les dispositions constitutionnelles de la première
république en matière de compétence donnaient au chef de
l'Etat les prérogatives seulement de Reigner et non pas de gouverner.
Ainsi, cette situation n'a pas plus à monsieur Lumumba
et ordonnant à sa majorité d'élire le minoritaire
Kasa-vubu président de la République et s'est fait nommé
par celui-ci comme premier ministre. C'est ce qui avait même
motivé à monsieur Lumumba de suspendre lui aussi le
président de la république en le traitant d'ingratitude.
En 1960 des troubles graves étaient signalés
à travers le pays caractérisé par des mutineries et des
cessions notamment dans le Katanga avec Moise Tsombe et son KONATAT, dans le
Kasaï avec Albert KALONJI. C'est ce qui avait inspiré le
président KASAVUBU de suspendre le premier ministre LUMUMBA estima qu'il
était un séparatiste et incapable de gérer le pays.
Face à cette crise, le courant militaire de
l'époque diriger par le colonel MOBUTU a décider de neutraliser
les deux pour créer le cologue des commissaires généraux
en faisant donc appel aux jeunes universitaires congolais qui était en
Belgique pour diriger le pays pendant cette période.
Au départ sa dictature était bonne dans le sens
que c'est grâce à elle qu'il a pu réunifier et pacifier le
pays. Il fallait alors qu'il restaure plus tard la démocratie avant le
mécontentement de la classe politique internationale.
Comparativement à d'autres pays africains la RDC qui
s'appelait alors Congo-Belge n'a connue ses premières élections
appelées « consultations » qu'à 1957.
Ces élections étaient limitées à trois villes
dont : LEOPOLD ville (Kinshasa), ELISABETH ville (Lubumbashi) et JADOT
ville (Likasi). « Il s'agissait de choisir des conseillers
municipaux qui devaient à leur tours désigner les
bourgmestres »21
Néanmoins des considérations d'ordre ethnique,
tribal et culturel ont largement influencé sur le choix de nos jadis
dirigeants. En 1959, le pouvoir colonial Belge a organisé des
élections communales largement boycottées par différents
partis politiques, beaucoup préoccupés par les revendications de
l'indépendance. En janvier et en février 1960 la table de
Bruxelles regroupant les principaux acteurs politiques fixa la date des
élections locales à mars et celles des élections
nationales à mai 1960.
A 1965 y a eu des élections générales
où le président KASAVUBU était élu au second
degré parlementaire. Quelques temps après, avec l'implication de
la communauté internationale, l'armée a donc
procédée à la remise de l'ordre constitutionnelle en
réhabilitant le président de la république et demain le
premier ministre de ses fonctions.
«Arriver le 24 novembre 1965, le haut commandement
militaire constate que le pays sombre de plus en plus et des crises
politiques, décide cette fois de réaliser un coup d'Etat
militaire par le général Mobutu qui devient président de
la république et nome le General Mulamba comme premier
Ministre.»
En 1967, il révise la constitution(Referendum) de
là, il abolit le multipartisme au profit de son parti Etat le M.P.R et
abolit le nombre, la durée de mandat du président de la
république.
«En
- 1970 : législatives
- 1975 : législatives
- 1977 : législatives et bureau politique
- 1982 : législatives et municipales
- 1984 : présidentielles avec un seul candidat
- 1990 : chao dans tous les domaines politiques et Mobutu
accepte d'instauré le système démocratique. Cf. la
conférence souveraine nationale.
21 http.www.société civile, ed.
mode/2756. Consulte le 23 mai 2013
- 17/5/1997 : l'AFDL renverse le président au
pouvoir et le nouveau président se proclame au nom de Laurent
Désiré Kabila.22
En
- 2005 : référendum constitutionnel
- 2006 : Elections jumelées :
présidentielle et législatives provinciales
- 2011 : Election présidentielle et
législative.
Avec l'avènement de la 2eme
République, le parti unique contrôlait la participation, le
déroulement des élections dont le gagnant devrait non seulement
les militants, mais aussi des personnes acquises à la conservation du
système.
Ensuite, les femmes étaient moins
représentées parmi les quelles citons : NZURI WABOMBO,
Justine KASAVUBU, WIVINE et THERESE.
Ainsi l'absence de tradition électorale libre et
démocratique était presque un quasi inexistant en RDC
« alors à 2006 était une année politique et
électorale, était le temps d'aller voter ses dirigeants d'une
manière démocratique à l'issue de trois
décennies »23
Le peuple congolais se rendu aux urnes pour la
première fois de nos histoires pour choisir librement.
Les élections législatives qui eurent lieu le 30
juillet le même jour que le 1er tour des
présidentielles opposèrent 9707 candidats pour 500 sièges.
Ils étaient issus de 213 partis sans ignorer 768 indépendants le
mouvement pour la libération du Congo (MLC) et l'union nationale (UN)
apportèrent et le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la
Démocratie (PPRD) et l'alliance de majorité présidentielle
(AMP) 231. Le résultat s'effectuera suivant la répartition
ci-après :24 111 sièges pour le PPRD, 64 pour
MLC, 34 pour PALU, 26 pour les forces de renouveaux de MBUSA NYAMWISI et
Olivier KAMITATU, 15 pour RCD, 10 pour le CODECO, 17 à la fois pour
UDEMO de NZANGA MOBUTU, le camp du parti de Z'HAIDI NGOMA et pour le parti
démocrate chrétien (PDC) de José ENDUNDO et 3 pour union
nationale des fédérales du Congo de KISAMBA NGOY, 27 pour MSR
tandis que autres partis se partagèrent les 129 sièges restant
avec un maximum de 4 députés par formation, l'assemblé
nationale qui fut mis en place le 28 et 29 décembre 2006. Fut
composée de Vital KAMERHE (PPRD) président, Christoph LUTUNDULA
(MSR), premier vice président et Marc MWANO (PALU) 2eme vice
président.25
22 CENTRE D'ALPHABETISATION ELECTORALE. Formation
sur le civisme électorale, MONUSCO Kinshasa, Juillet 2013, PP 2-3
23 NGEEFA ATONDOKO G. guide d'électeur,
Ed. Azadho, Kinshasa 1993, P 11
24 AKAYO KANYIA op.cit. P 42
25 ISIDORE NDAYWEL. Nouvel histoire du Congo
Afrique, Ed. Kinshasa 2008, P. 41
II.1.1. ELECTION REFERENDAIRE
Election référendaire de 18 et 19
décembre avait ouvert sa porte par une campagne lancée
officiellement le 02 déc. 2005 dès cette date les partis
politiques ont sensibilisé leur membre respectif au vote pour ou contre
ce projet de constitution. « Dans l'ensemble les partisans du
« oui » ont plus moyen que ceux du
« non » notamment l'accès au medias par contre, les
défenseurs du non se sont débrouillés avec des moyens de
bord assez limité »26
Le référendum constitutionnel a bel et bien eu
lieu dimanche le 18 déc. 2005 et quelques bureaux ont fonctionné
lundi 19 déc. 2005. A cette occasion la CEI a appelé à
voter dans un climat de pax c.à.d. exprimer sa volonté en votant.
Oui ou non.
A l'époque abbé Apollinaire MALUMALU
« soulignant que la chance historique est offerte après des 25
million d'électeurs congolais de pouvoir décider de l'avenir du
pays » 27
Sur le plan organisationnel, dans l'ensemble et
particulièrement la CEI a réussi à ouvrir plusieurs
bureaux de vote.
A cette occasion le peuple congolais s'est rendu aux urnes en
vue d'affirmer ou d'infirmer le projet de la constitution au niveau de la
république entière. Et l'idéal a été que
tous les électeurs puissent aller au vote. Ainsi plus le taux de la
participation est enlevé, plus les résultats sont
crédibles. Malheureusement cela n'a pas été le
référendum constitutionnel de 18 et 19 déc. 2005 au quel
des nombreux congolais n'ont pas participé pour diverses raisons.
« Les uns par conviction personnelle que rien de
bon serait dans le sens de volonté populaire, les autres pour des
raisons de service (mutation ou santé) et d'autres encore pour raison de
voyage »28
Par définition « élection est un moyen
par lequel on désigne ses Représentants qui se chargent à
son nom et sa place de décider des affaires
publiques. »29
A l'époque le président MOBUTU instaura
progressivement et savamment la dictature. Dès sa première
ordonnance signé le 30 novembre 1965, il octroya les pouvoirs
spéciaux mesure qui sera renforcée par une ord. Prise le 22 mai
1996 par le quel il se donne plein pouvoir législatif et
exécutif.
26 MESTDAGH M. Election, Ed. Epiphanies, Kinshasa
1991, P 91
27 AKAYO KANYIA J. étude comparative de
systèmes électoraux de la RDC, cas de 1ère et
2ème république UNIBU TFC Inédit, 2011 P 40
28 EVERLINE LUSAMBO. Vers les élections
démocratiques, In renaître, no24, 31 décembre
2005, P 12
29 CENI. Module de formation sensibilisation,
éducation civique électorale, Kinshasa Aout 2011, P 37
C'est ainsi que, dans le but de légitimisme son pouvoir
et MOBUTU organisa plusieurs élections attachées des fraudes, des
corruptions, des manipulations et d'intimidations.
Tout ce que faisait le feu MOBUTU n'était pas conforme
aux élections démocratique, libre et transparente. Après
lui, ce n'est qu'en 2006 que seront organisées les élections
libres et démocratiques.
II.1.2. COMITE ORGANISATEUR DES ELECTIONS EN RDC
La loi no 11/003 du 25 juin 2011 modifiant la loi 06/006 du 09
mars 2006 portant organisation des élections présidentielles,
provinciale, municipale, urbanisaient et locales en son article 2 confie a la
Commission Electorale Indépendante la charge d'organiser le processus
électoral notamment l'enrôlement des électeurs, la tenue du
fichier électoral, les opérations de vote, le
dépouillement et la proclamation des résultats provisoire et
d'assurer la régularité du processus électoral. La loi
organique no 10/13 du 28juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de
la CENI en son article 9, point 7, attribue a cette institution le mandat de
coordonner la campagne d'éducation civique de la population en
matière des élections, notamment par la réalisation d'un
programme d'informationnel de sensibilisation des électeurs et de la
Commission Electorale Indépendante en sigle CEI qui deviendra plus tard
la commission électorale nationale indépendante (CENI), une
institution d'appui à la démocratie créée pour
garantir l'organisation des élections libre, démocratique et
transparente en RDC »30
A ce titre, la CENI réalise notamment l'identification
des députes nationaux, l'enrôlement, établissement des
listes électorales, le vote, de dépouillement et l'annonce
provisoire des résultats.
« Et elle a pour mission de garantir la
neutralité et l'impartialité dans l'organisation des
élections »31 aussi contribuer à
l'élaboration des cadres juridiques relatifs aux processus
référendaires et électoraux.
D'où elle est chargée d'organiser, de
gérer et de contrôler en toute indépendance et transparence
le processus électoral.
II.1.3. CAMPAGNE ELECTORALE
Aux élections de 2006, la compagne électorale a
été chaude en RDC tout entière. Peu après les deux
candidats ont été les plus grands absents de leurs propres
campagnes électorales.
30 RDC. Constitution, Art. 154, Kinshasa 2003, P
30
31 CENI. Magasine d'information électorale
en RDC, no001, Septembre 2011, P. 11
Selon le révérend docteur Daniel NGOY MULUNDA
président de la CENI à l'époque 2011 « les
élections sont devenues désormais une réalité
incontournable en RDC »32 le cycle électoral en
2006 a consacré l'efficacité du pluraliste politique en RDC, la
CENI mène et supervise les actions menées par les partenaires au
cours de la campagne de la sensibilisation et d'éducation civique et
électorale ces actions couvrent des activités qui vont de la
diffusion des messages à travers les medias aux activités
événementielles en passant par les animateurs de
proximité.
Sur ce, la campagne est un droit reconnu à toute
personne se portant candidate pour tout poste électif dans un
système démocratique. Et cela pour réglementer, pour
prévenir des conflits et limiter les injustes. Alors il serait une
dimension de processus électoral de comprendre comme les femmes ont
battu parfois la campagne pendant les élections mais sans être
actrices. En effet est une bonne chose de renforcer d'avantage les
capacités des femmes avant qu'elles n'aillant sur terrain, avant
même la campagne.
Les femmes doivent s'armer davantage pour avoir des
compétences requises et représenter leurs paires au sein de
l'hémicycle. Alors les femmes d'Irumu doivent créer une plate
forme de veille des femmes pour les élections apaisées afin que
le scrutin se déroule de manière pacifique et transparente. Car
dit-on « éduquer une femme c'est éduquer toute une
nation ».
II.1.4. CONDITIONS EXIGEES POUR LES ELECTIONS
Selon le scrutin proportionnel de liste, une circonscription
électorale comporte plus d'un siège à pouvoir chaque parti
politique ou le regroupement politique présente une liste des candidats
qui comprend un nombre des candidats inférieur ou égal à
celui de siège à pouvoir. De son coté le candidat
indépendant se présente individuellement, il est traité
comparativement à un candidat en parti unique. Et l'électeur
opère un choix d'un candidat c.à.d. il vote pour un candidat se
trouvant sur une liste, sa voie est considérée à la liste
entière.
a. Condition d'être électeur
Sont électeurs, tous congolais hommes ou femmes
âgés de dix-huit ans révolus à la date de la
clôture définitive des rôles électoraux et restants
frappés par chacun des cas d'exclusion prévu par la loi.
32 CENI. Echos des élections, magasine
d'information électorale en RDC no001 Septembre 2011, P 3
« La personne qui détient la carte
électeur et qui figure sur la liste électorale du bureau de vote
concerné »33
Ensuite selon le magazine des électeurs en RDC celui
qui peut voter : tout électeur détenteur de la nouvelle
carte d'électeur délivrée par la CENI.
En effet, à cela s'ajoute celui qui peut voter par
dérogation.
· Peut voter par dérogation34
- Les témoins
- Les observations
- Les journalistes
- Les agents des carrières du service public en
mission ;
- Les agents de la CENI en mission
- Les candidats et leurs conjoints ainsi que leurs
suppléants ;
- Les épouses et les enfants majeurs des militaires et
agents de la police nationale congolaise en mutation. Ils doivent être
munis d'un ordre de mission feuille de route sur la quelle sont repris les noms
de tous les enfants
Ne peuvent cependant admis à la catégorie des
votants par dérogation que les électeurs identifiés par la
CENI au moins 15 jours avant le début du scrutin».
Sur ce, la qualité d'un électeur est
constaté à la fois par l'inscription au rôle et par
l'opposition sur une carte spéciale remise à la personne
intéressée d'un cachet dont le modèle est
déterminer par le ministère de l'intérieur mention de
l'opposition du cachet est portée sur le rôle. Le cachet est
annulé par le président du bureau de vote au moment du retrait
par le l'intéressé des documents à utiliser pour exprimer
son vote »35
A fin, « les membres de la police et de
l'armée ne participent pas au vote. Ne peuvent participer au vote les
personnes même figurants sur les rôles électoraux sont aux
jours des élections soit détenues soit internées ou
hospitalisées pour cause d'aliénation mentale soit
résident à l'étranger »36
33 CENI. Module de formation sensibilisation,
éducation civique et électorale, communication, Août 2011,
P 55
34 CENI. Magazine d'information des
élections en RDC, no001, Septembre 2011, P 33
35 RDZ, Ord. Loi no70 - 026 du 17 Avril
portant organisation des élections législatives, Art 12
36 RDZ, Idem Art 7 et 8
b. condition d'éligibilité
Soit candidat à la présidence
ou à la députation nationale, tous doivent remplir certaines
conditions
· Le candidat à la présidence doit remplir
des conditions parmi les quelles nous citons :
- Etre de la nationalité congolaise d'origine ;
- Etre âgé de 30 ans au moins à la date
de clôture du dépôt des candidatures ;
- Jouir de la plénitude de ses droits civils et
politiques ;
- Avoir la qualité d'électeur ou se faire
identifier et enrôler lors du dépôt de sa
candidature ;
- Payer la caution non remboursable, équivalent
à 50 000 000 francs congolais ;
- Avoir un diplôme de graduat au moins ou justifier
d'une expérience professionnelle d'au moins 5 ans dans les domaines
politique, administratif, économique, ou socioculturel.
· Le candidat à l'élection des
députés nationaux doit remplir les conditions
suivantes :37
- Etre de nationalité congolaise ;
- Etre âgé de 25 ans révolus à la
date de clôture du dépôt des candidatures ;
- Jouir de la plénitude de ses droits civils et
politiques ;
- Avoir la qualité d'électeur ou se faire
identifier et enrôler lors du dépôt de sa
candidature ;
- Payer une caution non remboursable, équivalent
à 25 000 000 francs congolais ;
- Avoir un diplôme de graduat au moins ou justifier
d'une expérience professionnelle d'au moins 5 ans dans les
domaines politique, administratif, économique, et socioculturel.
En effet, en 2006, «les députés nationaux
ainsi que provinciaux ont été élu au suffrage direct et au
scrutin parallèle avec l'application de la méthode de plus fort
reste. Il est à signaler que, pour les élections
présidentielles de 2011 le président de la République a
été élu à la majorité relative en un seul
tour».38 D'où il n'y a pas eu un second tour. Cela nous
pousse à passer en revue les systèmes électoraux en RDC
37 CENI. Op.cit P 56
38 OMBAA BHANGA J. droit constitutionnel et
institution politique, G2 ESPA, P
II.2. DIFFERENTS SYSTEMES ELECTORAUX
Il existe deux systèmes électoraux
(système majoritaire et le système proportionnel), mais il existe
le 3eme appelé système mixte ou hybride.
Néanmoins, ce dernier combine les deux premiers.
II.2.1. LE SYSTEME MAJORITE
Le système majoritaire ou scrutin majoritaire, ce
scrutin est un mode dans le quel sont proclamés élus dans une
circonscription électorale. « Les candidats qui ont obtenu le
plus grand nombre des voix
élus »39
Ce système se caractérise par le fait que le
candidat arrivant en tête est élus. Ce système majoritaire
comprend peut être aménagé selon deux
mentalités :
1. Scrutin uninominal à un ou deux tours.
- A un tour : lorsque le siège à pouvoir
est immédiatement attribué aux candidats qui arrivent en
tête. La majorité relative au simple suffit pour être
élu.
- Il est à deux tours : lorsque la majorité
absolue des voix de reste requise pour être déclaré au
premier tour.
2. Scrutin majoritaire des listes ou
plurinominal
Il ya scrutin des listes ou plurinominal
lorsque chaque circonscription élit plusieurs candidats. Chaque
électeur est donc appelé à voter pour une liste des
candidats ce qui suppose des circonscriptions moins nombreuses mais plus
étendues.
Pour ce dernier la liberté de l'électeur peut
varier selon qu'on l'autorise ou non à modifier la
liste par panachages : c'est la faculté laissée à
l'électeur de composer lui-même la liste en prenant les candidats
sur plusieurs listes en présence.
Dans le scrutin majoritaire à deux tours, pour
être élu faut obtenir la ½ de voix plus une (1/2 + 1)
c'est-à-dire la majorité absolue. Si non, on procède au
2ème tour de scrutin de la liste.40
39 OMBAA BHANGA. Op.cit. P
40 AKAYO AKANYIA. Op.cit. P.13
II.2.2 LA REPRESENTATION PROPORTIONNELLE
La représentation proportionnelle ou système
proportionnel, les sièges à pouvoir sont répartis entre
les listes en présence proportionnellement au nombre de voix obtenue
d'elle. « le système proportionnel tend à la justice
électorale dans la mesure où elle permet de donner une
représentation aussi exacte que possible de l'Etat des opinions en
assurant aux minorités la certitude qu'elles seront
représentées conformément à leur importance
réelle »41
Ainsi ce système proportionnel a été
adopté progressivement presque toute l'Europe occidentale à
partir du XIV e s. seule la Grande Bretagne et la France lui ont
résisté.
Elle a pour but d'assurer à chaque liste et à
chaque parti un nombre des sièges proportionnels au pourcentage de ses
suffrages.
En effet, si le principe de la représentation
proportionnelle est simple, son application est au contraire
compliquée.
II.3. LES ELECTIONS ET LES FEMMES EN RDC
Le concept « femme » peut revêtir
plusieurs significations selon l'orientation que se choisit l'auteur de la
recherche notamment dans les domaines biologique, social, politique, etc.
Dans le domaine biologique « femme »
est un être humain de sexe féminin qui conçoit et qui peut
mettre au monde des enfants.
En effet la femelle de l'espèce humaine.
Ainsi sous l'optique social la femme est définie comme
une « une compagne de l'homme ».
Mais plusieurs organisations relatives au
développement de la recherche sur le genre à l'échelle
continentale verront le jour, entre autre : «AA WORD »
(association des femmes africaines pour la recherche du développement)
fut crée au Sénégal en 1977 avec un objectif de
créer d'expert au niveau du continent Africain en vue de mener une
recherche relative à une vision Africaine du genre.42
41 AKAYO AKANYIA. Op.cit
42 MAVE MAVERINE G. opinion de la femme Iturienne
sur la parité homme-femme, CUEB, TFC, Inédit, 2008, P 12
La femme relevait que la recherche en matière des
femmes étaient plus entreprises par les hommes, alors que les hommes
jouaient un rôle marginal.
En 1991, les mêmes questions seront traitées
« SAPES » Souther African Political Economic Séries.
Basée au Zimbabwe, selon MEENA, à l'apparition de ces mouvements
la femme sera considérée comme un être capable de passer,
de stimuler, à revendiquer ses potentialités et ses
capacités.
La participation politique des femmes congolaises a toujours
préoccupé plus d'acteur tant politique que social, soucier de
voir la femme congolaise/ou Iturienne de participer effectivement dans la vie
politique. Comme par exemple, le débat sur le droit de vote43
de la femme remonte aux années 60 peu après
l'indépendance, après un constant issu de 1ère
élection. Et ce droit lui sera reconnu en 1967. Néanmoins, avec
le monopartisme qui a caractérisé le régime de 1965
à 967 la femme n'a pas jouit de ce droit pour des raisons d'ordre
structurel et conjoncturel.
A ce qui précède, en RDC le concept a pris une
ampleur considérable depuis la promulgation de la loi sur la
parité dans la constitution de la 3ème république, article
14 en 2006.
Alors la loi électorale n'a pas fixée des
modalités d'application de cet article qui stipule : « Le
pouvoirs publics veillent à l'élimination de toute forme de
discrimination à l'égard de la femme et assurent la protection et
promulgation de ses droits...»44
En effet, notre intérêt se porte dans ce travail
sur l'appréhension de la femme selon son état social et
politique. C'est-à-dire la femme comme un être vivant dans la
société et capable de procréer les enfants aux
côtés de l'homme, d'où, sa représentation sous
plusieurs casquettes : la femme du peuple ou de la nation, la femme au
foyer, femme paysanne, femme ouvrière, femme employée, etc.
Ainsi le féminisme ou cette doctrine doit
dépouiller le concept de parité de vrai sens de genre de sexe
entre l'homme et la femme. Alors dans ce sens la femme est une volonté
d'éliminer toutes les formes de discrimination contre les femmes.
43 DESIRE L. Genre et participation dans
l'institution politique de la transition en RDC, TFC, FSSAF, UNIKIS, P
44 RDC. Constitution, Op.cit, P 4
Dans le cadre de notre travail nous concevons le
féminisme comme étant un mouvement qui préconise
l'égalité entre l'homme et la femme ; une action visant non
seulement l'égalité de sexe mais aussi, l'autonomie des femmes
à l'intérieur du couple et vis-à-vis des lois et surtout
pour participation équitable des toutes les femmes dans les
décisions nationales que locales.
II.4. LA FEMME ET LA POLITIQUE
« Etant donné que les réalités
africaines n'étaient pas celles de l'occident et qu'il ne fallait pas
interpréter la société africaine comme un décalque
de l'occident. D'où, point était donc l'idée
d'européaniser l'approche africaine en matière du
genre.45
La notion du genre dans le processus, ou politique et
très anciennes en Amérique et en Europe avec l'avènement
de mouvements féministes vers les années 1960. Ce mouvement fera
des études sur les femmes comme son cheval de batail et influencera par
le biais du financement des bailleurs des fonds-conception africaine sur le
genre »46
Notons que dans la société précoloniale
africaine, la femme n'était pas une représentation de l'homme ni
une esclave elle n'avait aucunement besoin de se faire égalé de
l'homme pour affirmer la personnalité.
Ils prennent dans tous les domaines, notamment dan le domaine
civil, politique, économique, social et culturel, dans toutes les
mesures appropriées pour assurer le total épanouissement et la
pleine participation de la femme au développement de la notion.
Ils prennent des mesures pour lutter cotre toutes formes de
violences faites à la femme dans la vie publique et dans la vie
privée.
La femme a droit à une représentation
équitable au sein des institutions nationales, provinciales et
locales.
L'Etat garantit la mise en oeuvre de la parité
homme-femme dans les dites institutions. La loi fixe les modalités
d'application »47
En effet, l'Etat congolais, vise une stratégie de la
promotion de l'égalité de chance de tous dans les pistes
décisionnelles. Il vise à incorporer les préoccupations
d'expérience des femmes aussi bien que des hommes dans
l'élaboration, la mise en oeuvre, la surveillance et l'évaluation
politique de la femme.
45 DESIRE L. Op.cit
46 ANDFRED S. recherche Africaine sur le genre, une
opinion du Nord, in bulletin du CODESRIA, no01, 2003, PP 6-8
47 CONSTITUTION, Op.cit, P 4
II.5. PARTICIPATION DE LA FEMME AUX ELECTIONS
En RDC, la CENI est l'institution habilitée a
organisé les élections. La CENI est un organe de droit public
permanent et neutre doté de la personnalité juridique.
« Elle régie par la loi par la loi n°10/013 du 28 juillet
2010 portant organisation et fonctionnement de la commission électorale
nationale, indépendante. La loi n°11/003 du 25 juin 2011modifian la
loi n°06/006 du 09 juin 2006 portant organisation des élections
présidentielles, législatives, provinciales, urbaines,
municipales et locales »48
Depuis l'an 2006 la RDC s'est dotée d'une constitution
et document adopté à travers leur referendum populaire de texte
de loi qui va régir les fonctionnements des institutions en RDC. La
constitution qui traduit la volonté politique et l'expression nationale
du peuple à un Etat légitime, juste, démocratique,
organisé et sociaux du bien être socio-économique
En effet, dans d'autres pays le nombre des femmes
députés a presque doublé comme par exemple au
Sénégal grâce à l'adoption d'une loi sur la
parité entrée en vigueur en 2010 et appliquée pour la
1ère fois lors des élections législatives de
juillet 2012. « Le nombre des femmes élues à
l'assemblée nationale du Sénégal a pratiquement
doublé, de 33 députés à 64»49
Alors nous nous posons la question, pourquoi le nombre des
femmes décroit au fur à mesure ? À cette question
nous répondons en disant : l'Etat congolais devrait non seulement
abolir toutes les dispositions discriminatrices à l'égard de la
femme dans la loi électorale mais aussi, revoir le système
électoral pour une représentation féminine.
C'est-à-dire la représentation et la participation des femmes
effective en vue de garantir une parité réussie et donner la
chance à la femme car « éduquer une femme c'est
éduquer toute une nation »
48 CENI. Op.cit, P 6
49 http.www.cenate.senegal/mi.va.fr
II.5.1. LES CARACTERES DEMOCRATIQUES DES ELECTIONS
· Les conditions requises pour l'élection
démocratique
Avant
- Recensement de la population;
- Elaboré et publier en temps la loi
électorale
- Bonne organisation matérielle
- Education politique au peuple
- Formation en temps des agents électoraux
Pendant
- Permettre le contrôle des opérations de scrutin
par les témoins des partis politiques et des candidats.
- Faire connaitre aux électeurs la procédure de
vote ;
- Garantir le secret de vote ;
- Affichage à temps des listes
électorales ;
- Présence des agents de l'ordre dans les bureaux de
vote.
Après
- Insister que le bureau de vote se transforme
immédiatement en bureau de dépouillement pour éviter toute
manoeuvre nocturne et frauduleuse,
- Amener directement les colis des plis au CLCR.
La démocratie tend naturellement au suffrage universel
mais cette conséquence a paru longtemps aux groupes sociaux dont les
prérogatives politiques et les privilèges économiques
étaient mécanisés par le pouvoir ainsi accordé aux
masses populaires.
C'est pourquoi plusieurs techniques ont été
préconisées ou proposées dans le présent travail en
fin d'atténuer les caractères démocratiques des
élections.
Dans la plupart des pays, le suffrage universel n'est pas
établi directement : « il a été
précédé par une phrase transitoire de suffrage
restreint »50 come par exemple la RDC sur ce, le principe
démocratique veut que veut que chaque citoyen ait une part égal
au choix des gouvernants. Alors le suffrage doit être égalitaire
mais on a tenté de déformer ce suffrage égalitaire soit
directement soit indirectement.
50 AKAYO KANYIA J. Op.cit, P 40
Par suffrage égalitaire, on connait plusieurs
situations juridiques dans le vote plural ; un électeur dispose
directement de plusieurs voix et dans le vote multiple, chaque électeur
ne désigne que d'une voix mais peut voter dans plusieurs
circonscriptions à la fois. Ce cas n'est pas appliqué en RDC.
II.5.2. ENCADREMENT JURIDIQUE ET POLITIQUE DES
ELECTIONS
« L'opération d'encadrement juridique et
politique des élections, la CENI en collaboration avec ses partenaires
au processus électoral avait organisé le 24mars 2 avril 2011
à LUBUMBASHI un atelier des planifications des activités
électorales réunissant les experts nationaux et internationaux de
la CENI de la division électorale de la mission des nations-unies pour
la stabilisation du Congo (MONUSCO) et du projet au cycle électoral
(PACE) du PNUD »51
Ainsi, rien n'est plus éloigné d'une prise de
parole « sauvage » que l'expression des citoyens à
travers les bulletins de vote, les électeurs se déplacent aux
urnes sur convocation officielle par décret.
Les candidats qui ses présentent à leur
suffrages portent une étiquette qui le positionne quelque part dans un
champ politique saignement balisé. Le déroulement de la campagne
électorale donne quelque justesse à l'appréciation selon
la quelle les représentants du peuple. « se font
élire » plutôt qu'ils ne sont élus. En d'autres
l'exercice de prérogative du citoyen est doublement
régulé par des règles juridiques et de schéma
cultuels et idéologiques.
Le projet au cycle électoral (PACE), le PNUD, la
MONUSCO tous étaient d'encadrer et d'assister la RDC à travers
son comportement électoral.
Les femmes devront d'avantage cultiver la culture politique,
s'armer pour avoir des compétences requises et représenter leur
paire au sein de l'hémicycle.
D'où les femmes d'Irumu doivent créer un plate
forme de veille des femmes afin qu'elles aient une culture politique et des
élections libres, apaisées que démocratiques.
51 CENI. Op.cit, PP 11, 56
CHAPITRE TROISIEME
ELECTION DANS LA CIRCONSCRIPTION D'IRUMU
III.1. INTRODUCTION
Dans ce 3ème chapitre nous présente les
nombres d'enrôlés et les nombres des candidats et le nombre des
votants.
La loi no 06/006 du 09 mars 2006 portant
organisation des élections présidentielles, législatives,
Art.5 fixe un certain nombre des modalités d'inscription :
présentation d'une carte d'identité, être de la
nationalité Congolaise et s'écrire dans la circonscription de
résidence. Ce la montre combien de fois l'inscription des
électeurs, électrices est très capitale
Alors les membres de l'assemblé national portent le
titre de député national. Ils sont élus au suffrage
universel direct et secret. L'aspect électorale permet d'évaluer
le niveau de reprise en compte de la dimension genre dans les différents
critères de choix de création des bureaux d'inscription :
facteurs temps, distance, alors que les dispositions était prise pour
les femmes enceintes et allaitantes, les femmes âgées et vivant
avec handicap, la sécurité des femmes. Or « les
électrices devaient voter là où elles se sont fait
enrôler. Cela a été défavorable aux femmes,
épouses des militaires qui suivaient leurs hommes en
mutation »52
Au terme des élections de 2006, les systèmes
électoraux étaient retenus pour garantir les élections de
la troisième République ; il s'agit du scrutin majoritaire
et la représentation proportionnelle.
Comme tout être humain ; certaines femmes ont
traversé au cours des échéances électorales des
moments durs.
Or, les pouvoirs publics veillent à
l'élimination de toute forme de discrimination, à l'égard
de la femme et assurent la protection de ses droits, ils prennent dans tous
les domaines, notamment dans le domaine civil, politique, économique,
social et culturel, toutes les mesures appropriées pour assurer le total
épanouissement et la pleine participation de la femme ou
développement de la nation.
52 BUREAU GENRE MONUC. La problématique de
la participation de la femme Congolaise au processus électorale.
2ème Ed. février 2010, P 22
D'où, la femme adroit à une
représentation équitable au sein des institutions nationales,
provinciales te locales.
L'Etat congolais devrait mettre en place par les parlements
des mécanismes permettant l'implication des femmes dans la vie
politique, ensuite l'Etat devait non seulement obtenir toutes les
discriminations à l'égard de la femme mais aussi revoir le
système électoral pour une représentation féminine.
C'est-à-dire la représentation et la participation effective des
femmes en vue de garantir une parité réussie.
Sans l'application de ces recommandations, l'Etat soutien de
près ou de loin l'impréparation des femmes congolaises aux enjeux
politiques et électoraux, l'Etat congolais en général et
en particulier le territoire d'Irumu devrait davantage vulgariser les textes
légaux en faveur de la femme et, former les femmes sur les textes
existant en rapport avec les élections et leurs sensibiliser.
Vu que la gestion des dossiers de 2006 a été
mal tenue et gère dans la circonscription d'Irumu, les données de
2006 ont été invisibles et insaisissable.
En 2011 « la révision du fichier
électoral avec 32.024.648 électeurs enrôlés sur
l'étendu du territoire national lors des opérations de la
révision du fichier, le bureau de la CENI a relevé le grand
défi qu'il a eu à faire face de son entrée en
fonction »53
Sur 31.000.003 électeurs attendus, la CENI a
enregistré 32.024.640 électeurs plus que attendu. Cette
évolution d'électeurs serait l'implication de et la population
congolaise face aux élections et non dans le processus électoral
et la participation des femmes congolaises.
Ce 3.886.524 d'électeurs en province orientale, nous
conduit au résultat de la révision du fichier électoral.
La circonscription électorale d'IRUMU comptait 73 bureaux et 13 sites.
Les bureaux variaient de 3 à 7 bureaux par site. Ces derniers
étaient structurés de la manière suivante :
53 CENI. Op.cit, P 6
III.2. PRESENTATION DES RESULTATS
Tableau n0 II. Enrôles et nombre votants en
2011.
Territoire d'Irumu
|
ENROLES
|
NOMBRES VOTANTS
|
ATTENDUS
|
ENREGISTRE
|
293 337
|
323 123
|
192 700
|
Source : Nos propres enquêtes
Ce tableau décrit, donne le nombre de la population et
montre les candidats par sexe enregistré. Le chiffre 110 et 17 ou 127
détermine le nombre des candidats (hommes et femmes). Quant aux
enrôles, la CENI-Ituri a réalisé plus que prévu.
D'où l'implication de la population au processus électoral.
Tableau n0 III. Répartition
d'électeurs enregistres par sexe.
Territoire d'Irumu
|
ENROLES ENREGISTRE
|
ENROLES PAR SEXE
|
Hommes
|
%
|
Femmes
|
%
|
323 123 (110,1%)
|
279 824 (58,02%)
|
86.6
|
43 298
|
13.4
|
Source : Elaborer par nos propres efforts sur base des
données tirées des fichées CLCR de la CENI de Bunia.
Selon la source orale de Nestor-logisticien, nous renseigne
que la participation non massive des femmes serait dû a plusieurs
facteurs, comme :
Le taux élevé des femmes
analphabètes ;
Le non respect de la parité ou non application à
la lettre l'article 14de la constitution.
Ce tableau nous indique le nombre des hommes et des femmes en
y ajoutant leur pourcentage.
Dans une conclusion provisoire, au regard du taux moins
élevé ou décroissant de participation de femmes serait
dû soit à l'insécurité dans certains endroits ou les
électrices ou les enregistrées n'avaient pas la
possibilité de se déplacer, soit aux contraintes culturelles,
soit a la limitation des droits des femmes par rapport a l'homme.
Tableau N°IV. Electeurs ayant votées
par sexe.
NOMBRE VOTANT
|
ELECTEURS VOTANT
|
Hommes
|
%
|
Femmes
|
%
|
192 700
|
166 878
|
86,6
|
25 822
|
13,4
|
Source : CENI-Irumu.
Ce tableau nous montre le nombre votant par sexe.
Sur ce, le taux élevé de la non implication de
la femme dans le processus électoral. Et cela serait dû à
l'impréparation des femmes aux enjeux politiques et électoraux.
Les efforts fournis malgré les multiples obstacles
(analphabétisme, la notion de la parité, etc.) ont permis
d'atteindre le résultat. Sur 192700 votants soit 58,02% et sur 32123
électeurs plus que prévu soit 86,6%. Cela est le résultat
de l'implication et la participation de la population au processus
électoral ainsi que la collaboration étroite avec toutes les
paries prenantes (partis politique, confessions religieuses)
Ainsi, l'Etat devrait renforcer les capacités
politiques et économiques de la femme, vulgariser, sensibiliser et
éduquer toutes les couches féminines (urbaines et rurales) et
préparer la femme à la vie politique car « Eduquer une
femme c'est éduquée toute une nation ». Tout au
départ y avait 127 candidats dont 110 hommes et17 femmes. Cf tableau
Numéro V.
Tableau N°VI : Candidats par
sexe
CANDIDATS PAR SEXE
|
Hommes
|
%
|
Femmes
|
%
|
110
|
86.6
|
17
|
13.4
|
Candidats élus en Irumu en 2011.
a. Tableau N°VII. Candidats élus
N0
|
NOMS ET POSTOMS
|
NOMBRE DES VOIX
|
NOMBRE DES VOIX PAR LISTE
|
GENRE
|
01
|
ADIRODU DJARI WILSON
|
13 339
|
142 29
|
H
|
02
|
ADIRODU MAWAZO B.
|
10 060
|
18 226
|
H
|
03
|
NDUDANGA KAVARIOS P.
|
8 869
|
20 592
|
H
|
04
|
TIBASIMA MBOGEUMU
|
20 104
|
20 897
|
H
|
05
|
TINANZABO ZEREMANI
|
12 712
|
15 477
|
H
|
Source : CENI-Fiches compilée sur base des fiches
CLCR.
b. Tableau N° VIII. Candidats élus
hommes
Hommes
|
%
|
Femmes
|
%
|
5
|
100
|
0
|
0
|
Source : Elaboré par nos propres efforts sur base
de tableau susmentionnée.
Ces tableaux nous donnent le bref détails en
indiquant la non représentativité des femmes d'Irumu dans
l'hémicycle et dans la prise des décisions en politique. Mais
aussi nous montrons la pénurie, le quasi inexistant et l'insuffisance de
candidatures féminines à la députation nationale.
- En effet, nous nous sommes rendu compte que
l'électorat de Irumu est majoritairement constitue par des femmes mais
elles ne sont pas représentées aux institutions issues des urnes.
Cela rasait du non seulement a la non organisation des sessions de
sensibilisation en faveur des femmes, non organisation de sessions de
sensibilisation pour inciter les candidatures féminines, mais aussi de
ne pas susciter le gout de la politique aux femmes.
- Pour le tableau No 3, enfin de trouver les
lecteurs enregistrés par sexes, on a :
III. 3. DISCUSSION
Pour le tableau N0 II, après une analyse
des chiffres que comprend ce tableau, nous avons constaté des chiffres
« 17 et 110 » et leur somme est de 127. Ainsi, 17 et 110
sont des invariables. Ces chiffres sont donnés par le bureau
centrale-Kinshasa.
Alors 17 et 110 constitueraient un truquage ou une manigance
en faveur des hommes. C'est ainsi que la question qui se laisse poser, comment
explique-t-on que le nombre des hommes(110) est plus élevé
pendant que celui des femmes est visible et lisible à l'oeil nu.
Ainsi l'Etat congolais devrait armer d'avantage les femmes
afin qu'elles aient les compétences requises et représenter leur
paire a l'hémicycle en général, les femmes d'Irumu
devraient maintenant créer une plate-forme de veille des femmes en vue
d'être réellement représentées. Ensuite, que le
nombre de candidates quitte de zéro a un chiffre considérable
car « le nombre de candidates à la députation au
Sénégal est passée de 33 à
64 ».54
Les chiffres 110 et 17 déterminent le nombre de
votants. Sur 192700 votant soit 58,2% et sur 323123 enregistrés soit
86,6% (mais pas le pourcentage des hommes). Ce pourcentage est le
résultat de l'implication de la population en générale,
à particulier un manque à gagner pour les femmes d'IRUMU.
Vu que le taux des femmes analphabètes est
élevé, cela pousse les femmes à ne pas être
représenté à l'hémicycle par la voie des urnes car
elles manquaient comment remplir certains bulletins. D'où l'essence de
la création d'un centre de sensibilisation du civisme électoral.
54 http.www.senate.be.Sénégal.
Op.cit
Tableau N°IX. Quelques causes de la non participation
massive aux
OBSTACLES
|
RECOMANDATIONS
|
L'insécurité dans certains endroits où
les électrices n'avaient pas la possibilité de se
déplacer
Interposition des forces négatives dans certains
coins.
|
· Assumer la sécurité des personnes et
leurs biens
· Renforcer la sécurité par des mesures
spéciales
· Sécuriser les milieux à risque
|
Analphabétisme
|
· Usage des supports didactiques modernisés dans
la sensibilisation
· Promouvoir l'éducation des jeunes filles
|
Contraintes culturelles
|
· Combattre les coutumes dégradantes
· Sensibiliser la population sur le genre et le droit de
la femme pour obtenir un changement de mentalité
|
La distance entre village et le centre
|
· Multiplication des bureaux d'enrôlement et de
vote en vue d'atteindre un grand nombre d'électeurs et électrices
· Rapprocher et multiplier les centres
d'alphabétisation.
|
Source : Bureau genre de la
MONUC-CAFCO
L'éducation électorale est une étape
importante pour la préparation des citoyen (ne)s à faire un votre
responsable et utile. La RDC n'avait pas organisé les élections
démocratiques depuis 4 décennies, d'où une culture
démocratique quasiment inexistante. Seule l'éducation
électorale peut construire la conscience des citoyens et citoyennes (qui
constituent 52% de la population) pour choisir en toute connaissance de cause
les représentant (e)s qui incarnent leurs aspirations politiques et
sociales.
CONCLUSION GENERALE
A présent, nous sommes au terme de notre recherche
« Elections législatives à 2011 en République
Démocratique du Congo et la participation de la femme. Cas de la
circonscription d'IRUMU ».
Quelle a été la proportion de la participation
des femmes aux élections législatives dans la circonscription
d'IRUMU à 2011 ?
L'hypothèse est une vision provisoire d'un
problème soulevé en évoquant la relation sus
supposée entre les faits sociaux dont le rapport constitue le
problème en indiquant la nature de ce rapport.
C'est ainsi que nous portons l'hypothèse selon laquelle
la proportion de la participation des femmes aux élections
législatives seraient inférieure à celle des hommes.
Notre objectif est :
- d'identifier la proportion de la participation
féminine aux processus électoral de 2011
- Déterminer les stratégies qui permettront de
surmonter les obstacles et d'améliorer la participation, la
représentativité féminine en IRUMU lors des prochaines
élections.
En effet, la méthode est l'ensemble des
procédés, des opérations par lesquelles une discipline
atteint la vérité qu'elle poursuit en démontrant cette
vérité.
Dans le cadre du présent travail, nous avons fait
appel à :
- La méthode fonctionnelle où
l'élément de base est le rôle d'analyser, expliquer les
phénomènes sociaux par leurs rôles, leurs fonctions dans
l'ensemble social auquel ils appartiennent.
Elle nous a permis de comprendre le déroulement et le
fonctionnement de la CENI/IRUMU à travers le déroulement des
élections de 2011.
- La méthode analytique, elle nous a permis d'analyser,
récolter et interpréter les différents résultats
obtenus.
- La méthode historique, elle nous a permis de combler
les lacunes des faits et événements en s'appuyant sur le temps et
l'évolution historique des élections en RDC.
Outre les méthodes, nous avons fait appel à la
technique de :
- La technique documentaire, les documents officiels, archives
publiques et les ouvrages écrits pour la même cause nous ont
aidé à mieux comprendre le fond et l'essence du thème de
notre travail afin de mieux cerner le rôle de la femme au processus
électoral. D'où la proportion de la participation des femmes aux
élections législatives.
Dans le cadre de cette recherche scientifique, outre
l'introduction générale et la conclusion, ce sujet comporte trois
chapitres dont :
- Le premier chapitre,
« Généralités » met l'accent sur la
définition des concepts de base qui ont facilité la
compréhension de notre thème d'étude.
- Le deuxième chapitre, « Election en
République Démocratique du Congo »passe en revue les
élections, le déroulement des élections, la femme et les
élections, les conditions d'éligibilité et les
caractères démocratiques des élections.
Nous sommes abouti à l'idée selon laquelle les
femmes doivent davantage cultiver la culture politique, s'armer pour avoir des
compétences requises afin de représenter leur genre au sein de
institutions publiques de la RDC en général, à particulier
les femmes d'IRUMU doivent créer un plate forme de veille des femmes
afin qu'elles aient une culture politique et des élections libres,
apaisées et démocratique.
- Le troisième chapitre, « Election dans la
circonscription d'IRUMU » celui-ci analyse la proportion de la
participation des femmes aux élections législatives en IRUMU.
Ce dernier chapitre met l'accent sur l'éducation
électorale de la femme. Vu que l'éducation électorale est
une étape importante pour la participation des citoyen(e)s à
faire un votre responsable et utile, seule l'éducation électorale
va construire la conscience des citoyens et citoyennes pour choisir en toute
connaissance de cause des représentants qui incarne leurs aspirations
politiques et sociales. D'où l'essence de création des centres
d'alphabétisation dans le but d'éliminer l'analphabétisme
et se faire représenter à l'hémicycle.
A l'issu de l'analyse des données, nous avons
obtenus les résultats suivants :
- La participation des femmes aux élections
législatives dans la circonscription d'IRUMU est un quasiment inexistant
(le taux des députées en IRUMU est faible).
- La loi n'avait pas prévu une éducation
électorale.
Et cela confirme notre hypothèse selon
laquelle, la proportion de la participation des femmes aux élections est
inférieure celle des hommes.
Et si cette étude favoriserait cette prise de
conscience et générait une meilleure préparation des
candidates aux futures élections. D'où succès historiques
électoraux au féminin.
Selon la magasine Echos des élections
« Le projet BRIDGE est un programme complet de formation
professionnelle et de développement des capacités couvrant tous
les aspects des élections et de l'administration électorale,
modulable et adaptable pour répondre aux différents besoins
variés dans des contextes régionaux et culturels. »
Ainsi nous suggérons que de ces ateliers sont les efforts afin que la
perspective de genre soit davantage intégrée dans la loi et les
procédures électorales d'une part et d'autre part, de produire
des termes de référence qui constitueront un document
d'orientation à l'occasion de futures élections, dont les
scrutins locaux qui doivent se tenir au moyen terme.
Que l'institution, le nouveau président Abée
MALUMALU puisse actualiser et analyser les taux de
représentativité féminine dans les institutions nationales
et provinciales (assemblés gouvernementales, provinciaux) et si
disponibles dans les administrations etc.
Recenser dans chaque province les organisations et
associations communautaires véritablement représentative des
femmes afin de les associer à la définition et à la
gestion des affaires publiques, d'assurer leur plus grande
représentation dans les instances de prise de décision que
généreront les élections locales prochaines ;
Revoir le système électoral pour une
représentativité paritaire homme-femme et abolir toutes les
dispositions discriminatoires à l'égard de la femme dans la loi
électorale et autres ;
- Manque de vision politique des femmes politiques ;
- L'impréparation des femmes aux enjeux politiques et
électoraux ;
- Désintéressent de la femme vis-à-vis de
la politique ;
- Taux élevé d'analphabétisme en
Irumu.
En effet, ce travail essaye d'amener tous acteurs travaillant
pour l'inclusion de la femme dans la vie politique à mieux coordonner
leurs efforts. Ce travail n'a nullement la prétention d'être une
formule prête à être appliquée pour gagner les
élections mais un guide qui recueille et les enseignements majeurs des
expériences réalisées lors de dernières
élections congolaises afin d'améliorer la participation de la
femme et de réduire sa sous représentation et sa faible
participation dans la vie politique et dans le processus électoral.
- A ce propos, le résultat que nous avons obtenu dans
le dernier chapitre est dans le tableau N°V concernant les
députés élus aux élections de 2011 en Ituri,
celui-ci donne le bref détail et donne le niveau des femmes d'Irumu dans
l'implication face aux décisions de notre pays.
- Le tableau N°VI nous éclaircit et confirme que
(0%) la femme d'Irumu n'est pas représentée dans
l'hémicycle suite à son faible pourcentage.
Ainsi notre travail a pour voeux :
- D'améliorer la représentation et la
participation des femmes aux futures élections locales,
législative et présidentielle.
De revoir la loi électorale, la prise des mesures
coercitives à l'endroit des partis politiques ne respectant pas la
parité sur les listes électorales, l'application stricte de la
constitution, la révision de toutes les lois discriminatoires à
l'égard des femmes, la vulgarisation des textes de loi organisant les
scrutins électoraux, etc.
Inciter les femmes à postuler à tous les
niveaux des instances de prise de décision, promouvoir
l'éducation des filles, sensibiliser les femmes à
fréquenter les centres d'alphabétisation et susciter le
goût de la politique aux femmes.
Ainsi, l'Etat congolais par le parlement et la CENI qui est
l'institution d'appui à la démocratie et l'organe de droit public
permanent et neutre doté de la, personnalité juridique doit
garantir la bonne tenue des élections libres, démocratiques et
transparente.
Certes notre étude touche à sa fin et semble
être fouillé mais n'est pas exhaustive. Nous pensons que d'autres
autours pouvant l'enrichir autrement selon le même domaine ou autre.
Nous ne prétendons pas avoir fini notre recherche. Que
les futurs chercheurs qui nous emboiteront les pas puissent orienter leur
recherche sur la problématique de l'implication des femmes congolaises
dans la vie politique.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
- ALBERT MALUMA : ce guide de chercheur et science
sociale et humaine, Ed. SOGEDES, Kinshasa 2003.
- BEKAMBO ANDRE, stratégie d'organisation des
élections et d'observation, Ed. Epiphanie, Kinshasa limete, 2005
- BRAUD PHILIPPE, sociologie politique
,8ème Ed. PUF, Paris, 2006
- CARDART M. et BOULOUIS, institution politique,
7ème Ed. DALLOZ, Paris, 2001
- GRAWTZ et PINTO, les méthodes en science
sociale, Ed. DALLOZ, Paris,
- GRAWTZ M., lexique des sciences sociales
8ème Ed. DALLOZ, Paris 2004
- MAURICE DUVERGER, 2ème Ed.
Remaniée, PUF, Paris 1968 institution politique et droit
constitutionnel,
- MBEGU, élections démocratiques, Ed.
sd, Kinshasa, 2005
- MBUYA BANZA, la femme sauvera l'homme, Ed. boobad,
Kinshasa, 1994
- MESTDAGH Marcel, élection, Ed.
épiphanie, Kinshasa, 1991
- NGEFA ATONDOKO G., guide d'électeur, Ed.
Azadho, Kinshasa, 1993
- ROBBINS S. et DECENZO D., management essentiel des
concepts et pratiques, Ed. nouveaux horizon, Paris, 2009
- SHAMBA et THUNDULELA, méthode de recherche
scientifique, Ed. Mes, Kinshasa, 2003.
ARTICLES DES REVUES
- ANDRRED S, « recherche Africaine sur le genre, une
opinion du nord » In bulletin du CODESRIA, N°01,
2003
- CENI, élection présidentielle et des
députés nationaux, module de formation sensibilisation, Education
civique et électorale communication, Août 2011
- CENI, « Echos des
élections », in magazine d'informations en RDC,
N°001, septembre 2011
- EVERLINE LUSAMBO, « vers les élections
démocratiques » In reconnaître, N°24, 31
décembre 2005
- GOBERT I, « droits des femmes hantises de
l'homme » In Congo Afrique N°01, 2003
- MARIE DADU, « la femme par
elle-même », In Congo Afrique » N°22,
1996
DOCUMENTS OFFICIELS
- CEI, les systèmes électoraux, Kinshasa avril,
2006
- Cité Bunia : rapport annuel
- Encyclopédie universelle, Paris 1985
- RDC, journal officiel portant code de la famille, livre
II
- RDC, la constitution de la RDC, portant organisation des
élections présidentielles, législatives, provinciales,
municipales et locales, Kinshasa 09 mars 2006
- RDZ, ord. Loi, N°70-026 du 17 avril 1970 portant
organisation des élections législatives
TRAVAUX INEDITS
- AKAYO KANYIA J., étude comparative des
systèmes électoraux de la RDC, cas de la 1ère
et 2ème république, inédit, UNIBU,
2010-2011
- Cours inédit, G1 SPA, UNIC-Bunia, 20.
- DESIRE L., genre et participation dans l'institution
politique de la transition en RDC, inédit, UNIKIS, 2001-2002
- KARASISI, évolution administrative à
l'époque coloniale de 1946-1960, inédit, ISP Bunia, 1981
- LOBI J. Droit constitutionnel et politique, cours
Inédit, G2. SPA ; UNIC Bunia, 2010-2011
- MASEHYA E. la problématique de l'application de
la planification et de l'organisation dans une entreprise publique, cas de la
SONAS, inédit, UNIC, Kinshasa 2010-2011
- MAVE MAVERI G., opinion de la femme Iturienne sur la
parité homme-femme, inédit, CUEB-Bunia, 2007-2008
- SINGO M. Initiation à la recherche
scientifique, 2010-2011
SITE WEB
- http. www. Memoireoline. Com
- http. www. Pu-org/parline-f/report/arc/Zaïre
- http. www. Senate. Be Sénégal/MI Va, fr
- http. www. Société civile, cd/mode/2756
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
................................................................................................I
REMERCIEMENTS.......................................................................................II
SIGLES ET
AREVIATIONS...........................................................................III
0. INTRODUCTION
GENERALE..............................................................1
0.1.
PROBLEMATIQUE..........................................................................1
0.2.
HYPOTHESE.................................................................................3
0.3. OBJECTIF DU
TRAVAIL...................................................................3
0.4. ETAT DE
LAQUESTION..................................................................3
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET.........................................................4
0.6. METHODES ET
TECHNIQUES..........................................................5
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL............................................................5
0.8. DIFFICULTES
RENCONTREES..........................................................5
CHAPITRE I.
GENERALITES...............................................................6
I.1. DEFINITION DES
CONCEPTS.........................................................6
I.1.1.
Election......................................................................................6
I, 1.2.
Vote............................................................................................7
I.1.3.
Législatif.....................................................................................8
I.1.4. Circonscription
électorale.................................................................8
I.2. PRESENTATION DE LA CIRCONSCRIPTION
D'IRUMU......................9
I.2.1.Présentation
géographique..............................................................9
I.1.1.
Organigramme...........................................................................10
I. 1. 2. Situation
démographique..............................................................10
CHAPITRE II. ELECTION EN
RDC...................................................16
II. 1. APERCU HISTORIQUE DES ELECTIONS EN
RDC......................16
II. 1. 1. Election
référendaire.................................................................19
II. 1. 2. Comité organisateur des élections en
RDC........................................20
II. 1. 3. Compagne
électorale...................................................................20
II. 1. 4. Conditions d'éligibilité pour les
électeurs et députés ............................21
II. 2. DIFFERENTS SYSTEMES
ELECTORAUX..................................24
II.2.1. Le système
majoritaire.................................................................24
II.2.2. La représentation
proportionnelle......................................................25
II. 3. FEMMES ET ELECTIONS EN
RDC..........................................................25
II.4. LA FEMME ET LA
POLITIQUE.........................................................,,,,.27
II.5.PARTICIPATION DE LA FEMME AUX
ELECTIONS.............................28
II.5. 1. Caractères démocratique des
élections...............................................29
II. 5.2. Encadrement juridique et politique des
élections...................................30
CHAPITRE III. ELECTIONS DANS LACIRCONSCRIPTION
D'IRUMU............ 31
III.1. INTRODUCTION
...........................................................................
III. 2. PRESENTATION DES
RESULTATS........................................................33
III. 3.
DISCUSION............................................................................36
CONNCLUSION
GENERALE...............................................................38
BIBLIOGRAPHIE..............................................................................42
TABLE DES
MATIERES.....................................................................44
* 1Constitution de la RDC.
Loi n.06/006, Article 14, 09 Mars 2006, p.4
* 2htp.www.Senate. Be
( mlva.fr)
* 3MARIE DADU 5, la femme
Zaïroise vue par elle-même, In Congo Afrique n°22. 1996, PP
15-16
* 4 GOBERT I, droits des
femmes hantise de l'homme : In Congo Afrique n°01203
* 5 Journal officiel de la
RDC portant code de la famille, livre II. Art 215
* 6 MBUYI BANZA, Et la femme
sauvera l'homme, Ed. Boobad, Kinshasa 1994, P 31
* 7 SHOMBA et
THUNDULELA : Méthode de recherche scientifique
Ed. MES, Kinshasa,
2003.P. 22
|