Contribution à l'étude d'impact de l'exploitation du gisement ferrifère de la mine de l'Ouenza sur l'environnement ( Algérie )( Télécharger le fichier original )par Souad NARSIS Université Badji Mokhtar Annaba, Algérie - Magistère (Ecole doctorale) 2012 |
(CITEPA; ANNE T.S& al; Anonyme 9(modifié)) 3. 1 Effets d'une mine à ciel ouvert sur l'environnement et mesures de protection : L'impact écologique des activités à ciel ouvert peut fortement varier selon la forme d'exploitation (Tableau n°5) Tableau 5 : Les formes d'exploitation à ciel ouvert et leurs principaux effets sur l'environnement
(GTZ, 2001) 3 .2 .Effets de l'exploitation du gisement ferrifère de l'Ouenza sur l'environnement et sur la santé humaine :La plupart des composantes de l'environnement peuvent être affectées lors de la réalisation des activités reliées à un projet minier. En effet même si la population est sans contredit la première composante affectée, l'eau, le sol, l'air, la végétation, la faune et le paysage seront touchés avec plus ou moins d'impact selon la dimension du site. Les impacts susceptibles d'être générés par l'exploitation de cette mine sont comme suit : Ø Les nuisances de tir : Les responsables de la mine affirment que les tirs se font selon les normes, mais les riverains ont constaté que les maisons sont fissurées et que les fissurent augmentent chaque jour, bien que les tirs ont depuis sa création font partie du quotidien de la population de l'Ouenza. Les principales nuisances liées au tir des mines : - Les vibrations liées à la déformation élastique des matériaux. - Les projections. - Le bruit ou énergie acoustique. - La projection de gaz résiduel toxique. - Les poussières. - Nuisances physiologiques. Ø Nuisances sonores : Dans une mine on peut distinguer : ü Les émissions sonores dues au matériel de chantier provoquant un niveau de bruit relativement continu et répétitif. ü Les émissions sonores impulsives et brèves, de valeur beaucoup plus forte généralement. ü Les émissions sonores provoquées par les engins de transport du minerai et de stérile. Il est admis que l'utilisation des engins (bulls, camions, chargeurs...) va sans doute générer du bruit audible pour le voisinage. Le niveau de celui-ci sera proportionnel au rythme de travail soutenu et au nombre d'engins travaillant en simultanéité. Les bruits peuvent provoquer des perturbations psychosomatiques notamment chez le personnel en chantier et risque de détériorer le système d'audition. Ø Effets de vides créés par les travaux d'exploitation : L'extraction des substances naturelles nécessitera l'intervention de l'homme sur la configuration initiale de la nature qui est caractérisée par la création des vides que ce qui est à ciel ouvert (fosse) ou souterrains (ouvrages miniers et chambres vides). Ce changement au niveau de l'état initial du site minier, outre l'intérêt industriel économique d'extraction des substances utiles à un impact négatif sur l'environnement qui se traduit comme suit : 1. Impact sur la faune et la fore existante avant l'exploitation. 2. Impact sur le paysage naturel initial de la région du site. 3. Impact sur les nappes d'eaux souterraines, en cas de la région du site. 4. Impact sur le réseau hydrique de surface. 5. Impact sur la stabilité du terrain (glissement, fissuration et affaissement). 6. Impact sur la sécurité des personnes et des espèces animales. 7. Impact sur la stabilité des constructions, ouvrages d'art, route...etc. situé dans la limite de la zone d'affaissement. - Impact des installations sur l'environnement : -Incidences : D'une façon générale, l'incidence des activités des installations minières sur l'environnement se présente sous les formes suivantes : Ø Pollution des eaux et des sols ; Ø Émission de poussières, Ø Nuisances sonores, Ø Valorisation des résidus ou évacuation des déchets Ø Émissions gazeuses : Véhicules, pollution, contamination de l'atmosphère liée à un trafic routier intense, provoquée principalement par la combustion de combustibles fossiles (en particulier de pétrole sous forme d'essence et de diesel). La pollution qui est due au trafic intense au niveau des pistes de roulage reliant les différents quartiers de la mine, est une source d'inquiétude. L'absence de la mise en place d'un système de suivi des indices de pollution. Les conditions les plus défavorables surviennent lorsqu'un trafic important coïncide avec un temps chaud et sans vent, en particulier à l'intérieur même des véhicules, ces derniers recevant l'air pollué des véhicules qui les précèdent. (Cheriet.F, 2009) La pollution diminue très rapidement dès que l'on s'éloigne de la piste de roulage, surtout s'il y a du vent, même faible. Outre l'inhalation des polluants qui peut nuire gravement à la santé, la pollution des véhicules pose un autre problème d'environnement. En effet, certains de ces produits chimiques libérés réagissent entre eux et produisent de faibles quantités d'Ozone. L'Ozone contribue lui aussi au réchauffement de la planète, et constitue l'une des causes des pluies acides qui détruisent la végétation, dans des régions parfois très éloignées de la source d'émission. La circulation des engins génère des pollutions atmosphériques par le dégagement des gaz d'échappement tels que le monoxyde et le dioxyde de carbone et les oxydes de soufres qui viennent s'ajouter en période sèche aux poussières. La dilution des polluants dans l'atmosphère est assez rapide vu qu'il ne s'agit pas d'un milieu fermé. (Cheriet.F, 2009) Ø Enquête de gène du voisinage : Il est à signaler qu'au niveau de la mine de l'Ouenza, les principales sources d'émissions gazeuses qui ont un impact négatif sur le voisinage. Les cités qui sont limitrophes aux axes des pistes de roulages sont exposées journellement aux sources de nuisances d'émissions gazeuses et les répercussions néfastes sur leur état de santé et d'une manière générale sur la qualité de vie. Les concentrations d'émissions gazeuses ne sont pas, bien sûre, permanentes; elles varient de façon aléatoire en fonction du climat, du sens de circulation des vents dominants locaux et saisonniers et en fonction de la densité du trafic durant le premier poste et le deuxième poste de production. Parmi les principaux postes de travail qui sont sources d'émanation de poussière ponctuelles : 1. Lors du concassage du minerai de fer 2. Lors du convoyage par bande transporteuse 3. Au niveau des trémies de réception et au niveau de la gare de chargement 4. Rames des wagons chargés 5. Lors du trafic intense des engins (chargement, transport et terrassement) · Les poussières : La poussière pose un problème très crucial aux habitations avoisinantes et au niveau personnel activant au niveau de la carrière. Le mouvement permanant des équipements et engins de carrière et de la station de concassage émet des poussières d'une grande densité. Ø Effet des poussières : La terre et son atmosphère constituent un système presque parfaitement clos qui est la niche écologique commune à tous les êtres vivants. Ces derniers sont sensibles à tous les changements anormaux de la composition de la biosphère. Une augmentation plus forte entraine une morbidité puis une mortalité croissante. (Beggari.N & al ; 2010) - Les effets des poussières sont multiples à savoir : 1. Effets sur la santé humaine : Il s'agit d'une maladie professionnelle et c'est une affection broncho-pulmonaire, provoquée par l'inhalation de poussières de silice. Le travail dans les mines (creusement des galeries) expose particulièrement au risque de la silicose. (LAROUSSE, 1976) Tableau 6 : Concentration des poussières dans certains postes de travail de la mine.
(CHERIET.F, 2009) Les résultats de prélèvement affichés sur le tableau précédent (Tableau n°7), montrent que les lieux de prélèvements représentent des sources d'émission de poussières respirables, dépassent les valeurs des seuils limites arrêtés par la norme sanitaire connus universellement. Donc, les agents affectés aux lieux cités en dessus sont les plus exposés aux risques des maladies liées à la poussière (pneumoconiose) comme le montre les résultats dans le Tableau n°8 des agents silicosés au niveau de la mine (1992-2002). Tableau 7: Le nombre d'agents silicolisés au niveau de la mine de l'Ouenza, déclaré par le médecin de travail de la mine (CHEREIT.F, 2009) :
2. Effets sur le paysage : Étant installée dans une région dont la nature du sol est à caractère marginal et apparente sur la route nationale n°82 coté Sud-est, l'unité de traitement mécanique du minerai de fer est considérée comme source de nuisance pour les habitants de la ville de l'Ouenza. (Dubourdieu, 1956 ; Chain.R, 2006) L'effet des poussières en général sur les constructions consiste en une altération et dégradation superficielle qui se traduit par une exfoliation successive des croûtes d'altération par transformation du matériau en produits sableux et friables et se manifeste par la dégradation de l'état de surface par dépôt d'une couche de poussière rougeâtre sur des routes, trottoirs, ouvrages, murs et toits des constructions et une dégradation nette du paysage d'une manière général. Ces effets sont enregistrés au niveau du village de l'Ouenza surtout dans les bâtiments avoisinants la mine. Souvent, on enregistre des pannes de certains organes et machines dues à l'accumulation des poussières fines ce qui diminue leur disponibilité et leur productivité 251657728 Figure 3 : Etat de dégradation des constructions. 3. Effet sur le tourisme : Il est évident, qu'une région minière en activité, n'encourage et n'attire pas toute réflexion dans le domaine du tourisme, et ce due à l'existence d'une atmosphère polluée par la poussière et autre. L'inexistence des patrimoines culturels importants et autres dans la région, reporte toute réflexion dans le domaine du tourisme. 3. Pollution des eaux et des sols : L'alimentation en eau du site provient de la station de pompage de Souda à hauteur de 4459m3/an environ. La majeur partie de l'eau consommée est employée pour les besoins de lavage, arrosage et domestique. Elle ne donne lieu à aucun rejet, 700m3 environ sont utilisés à es usages sanitaires et environ 3759 m 3 à des activités de lavage de véhicules et arrosage des pistes et domestique. (CHERIET. F, 2009) La zone étant reliée au système d'assainissement collectif de la commune de l'Ouenza les rejets y sont évacués. Les eaux pluviales des toitures ne sont pas collectées, elles sont orientées en direct vers la nature. Le rejet des eaux de lavage, les huiles de vidanges, les carburants et les solvants d'entretien, entraine une pollution à long terme des nappes. Ces polluants pouvant avoir une vitesse de progression dans le sol de l'ordre de 10 fois celle de l'eau. É.8 Législation et norme de qualité de l'air en Algérie :Pour prévenir et réduire les pollutions et les nuisances, l'Algérie dispose d'un arsenal juridique important qui s'article autour de la loi cadre sur la protection de l'environnement 83- 03 du 05 février 1983, qui a été suivie par toute une série de textes d'application. Mais, au plan pratique, l'abondance de normes juridiques, n'a pas toujours été suivie d'une réelle application sur le terrain. Ce dispositif juridique se résume comme suit : Le décret N° :93-165 du 10/07/1993, réglemente les émissions atmosphériques de gaz, de fumées ou de particules solides ou liquides, corrosifs, toxiques ou odorantes, de nature à incommoder la population, à compromettre la santé ou la sécurité publique, ou à nuire aux végétaux et à la production agricole ainsi que la conservation des constructions et des monuments historiques et naturels. Le décret N° 88-149 du 26/07/1988, définit la réglementation applicable aux installations classées et fixe leur nomenclature. Les installations classées sont soumises aux dispositions de la présente loi : les usines, ateliers, chantiers, carrières, et d'une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privé, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients, soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour la conservation des sites et monuments. Ce décret définit trois (03) classes d'installation suivant la taille, la gravité des dangers et les inconvénients que peuvent présenter leurs exploitations. 1. Les installations soumises à l'autorisation du ministre chargé de l'environnement. 2. Les installations soumises à l'autorisation du Wali territorialement compétent. 3. Les installations soumises à une simple déclaration du président de l'APC. Pour ce qui est du décret N° 84-378 du 15/12/1984, il fixe les conditions de nettoiement, d'enlèvement et de traitement des déchets solides urbains. Un déchet, au sens de la présente loi, est relatif à tous résidus d'un processus de production, de transformation ou l'utilisation, toute substance, matériaux, produit ou plus généralement tout bien, meuble abandonné ou destiné a l'abandon. La loi fait l'obligation à toute personne physique ou morale produisant ou détenant des déchets d'en assurer ou d'en faire assurer l'élimination dans les conditions propres afin d'éviter les effets nocifs sur le sol, la flore, la faune, l'atmosphère, les ressources en eau, la santé de l'Homme, à dégrader les sites ou les paysages, à engendrer des bruits et des odeurs. Au cas ou les déchets sont abandonnés, déposés ou traités contrairement à cette prescription, il est procédé d'office à leur élimination au frais du contrevenant. Mais, il faut dire que le droit à lui seul est incapable de résoudre tous les conflits d'intérêts que suscite la problématique environnementale. L'action législative et réglementaire, par ailleurs incontournable, exige, pour produire des effets probants, qu'elle soit accompagnée par d'autres actions, de recherche, d'études, d'intervention directe sur le terrain et surtout d'information et de sensibilisation. (J.O, 1983 I.9 Normes international de qualité de l'air :L'Union Européenne a fixé des normes concernant les concentrations de polluants dans l'air ambiant : > Le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension ont été réglementés en 1980.La valeur à ne pas dépasser 7 jours par an (en moyenne sur 24 heures) est de 250 ou 350 microgrammes par m3 pour le dioxyde de soufre selon le niveau de particules en suspension (inférieur ou supérieur à 150 microgrammes par m3). > Pour le dioxyde d'azote (NO2), une directive a également fixé en 1985 une valeur limite horaire de 200 microgrammes par m3 d'air (percentile 98 annuel des valeurs moyennes horaires, c'est-à-dire valeurs ne pouvant être dépassées que 2 % du temps soit 7 jours par an). > Pour le monoxyde de carbone, la moyenne sur 8 heures doit être inférieure à 10000 microgrammes /m3 (objectif valeur en microgrammes par m3 air, en 1998). > Pour le plomb (1982), la teneur limite a été fixée à 2 microgrammes par m3 en moyenne annuelle. > Une directive européenne plus récente (1992) concernant l'ozone (O3), a défini 3 seuils (objectif valeur en microgrammes par m3 air) : 1. Seuil de protection de la santé 110 sur 8 heures. 2. Seuil d'information de la population 180 sur 1 heure. 3. Seuil d'alerte de la population 360 sur 1 heure. (DECRET, 1998)
|
SITE |
RESERVES EN TONNE |
TENEUR EN Fe% |
Chagoura Nord |
21071817 |
48,87 |
Chagoura Sud - Pic |
22408212 |
49,51 |
Saint Barbe |
13224377 |
47,7 |
Conglomérat |
6011290 |
47,4 |
Hallatif |
4931028 |
51,00 |
Douamis |
11419058 |
53,00 |
Zerga |
3405440 |
42,7 |
TOTAL |
82 471 222 |
----------- |
Moyennes |
-------------- |
49,19 |
En dehors de la source thermale de Hammam sidi Yahia située à 11.5 km à vol d'oiseau au S.O de la mine de l'Ouenza, de quelques suintements à la base des grès miocène et des quelques rares sources localisées dans les oueds, les points d'eau naturels dans la région de Ouenza sont très rares. (Chain.R, 2006)
On a une nappe aquifère souterraine de SOUDA qui alimente la mine en eau. Toutes fois, du coté Est, dans la plaine du Douar El Meridj, on aperçoit l'existence de quelques puits isolés dont l'eau est salée. Le réseau hydrographique est représenté principalement par les cours de Oued Mellègue au nord et Oued Kseub au sud-est, distants respectivement de 3.5 km et 6.5 km à vol d'oiseau de la mine. (Cheriet.F, 2009)
Hormis les cours d'eau cités ci-dessus, la région de Ouenza est parsemée d'un enchevêtrement de ravins suivant une direction préférentielle N.O-S.E qui se déversent durant les périodes pluviales dans les oueds, Mellegue pour le versant N.O et Oued El Kseub pour le versant S.E. (Chain.R, 2006)
Le comportement hydrogéologique des terrains existants à Ouenza ; se résume comme suit :
Les terrains triasiques contenant du gypse et du sel et du fait de leur hétérogénéité sont perméables dans lesquels les eaux s'infiltrent et y circulent mais deviennent saumâtres et conviennent donc que pour l'emploi industriel. Les calcaires s'ils sont fissurés, permettent l`infiltration des eaux et même leur circulation. (Dubordieu.G, 1956)
Le climat moyen correspond à l'ensemble des conditions qui caractérisent l'état moyen de l'atmosphère en un lieu ou une région donnée (Guyot, 1999)
Plusieurs facteurs interviennent dans la diffusion et la dilution des polluants :
Qui ont un rôle particulièrement important et qui sont: le mouvement, la température, la turbulence et les précipitations. En revanche, l'humidité, les nuages et certains autres phénomènes météorologiques peuvent contribuer d'une manière secondaire à maintenir la pollution à un niveau élevé.
L'existence de certaines formes de relief, végétation, construction, ainsi que la nature particulière des matériaux qui recouvrent la surface du sol constituent une autre série de facteurs dont dépendent la diffusion des polluants et l'autopurification de l'air, aussi bien directement que par l'intermédiaire des facteurs météorologiques. (MATEI.B, 1974)
Les données sur la température on dispose, sont des valeurs moyennes mensuelles et annuelles, mesurées à la station de Tébessa sur une période de 10 ans (1992-2001).
Le climat de Tébessa est caractérisé par un hiver froid et un été chaud durant une période de 10 ans on constate que la température moyenne peut atteindre un maximum de 26.09°C au mois de juillet et son minimum au mois de janvier avec une moyenne de 6.47°C.
Tableau 9: Températures moyennes mensuelles et annuelles exprimée en (°C) de la station de Tébessa (1992-2001).
Moy Année |
Fev |
Mar |
Avr |
Mai |
Juin |
Juill |
Aou |
Sept |
Oct |
Nov |
Dec |
Total |
|
1992 |
5.5 |
6.8 |
11.6 |
10.4 |
14.2 |
21.8 |
26.3 |
25.6 |
21.9 |
18 |
12.1 |
7.8 |
177 |
1993 |
4.7 |
7.6 |
9.4 |
11.8 |
16.3 |
20.9 |
23.9 |
25.7 |
22.3 |
19.1 |
11.1 |
7.7 |
180,5 |
1194 |
5.2 |
5.6 |
8.7 |
13.9 |
19.2 |
24.8 |
20.8 |
27 |
23.6 |
16.7 |
13.2 |
8.1 |
134,2 |
1995 |
7.5 |
8.9 |
11.9 |
11.8 |
21.8 |
24.2 |
27 |
28.6 |
23.2 |
16.3 |
11.3 |
9.8 |
202,3 |
1996 |
5.7 |
10.3 |
9.2 |
12.7 |
20.1 |
22.9 |
27.1 |
24.6 |
20.5 |
15 |
12.9 |
10.2 |
242,5 |
1997 |
9 |
6.3 |
10.1 |
12.4 |
18.2 |
20.8 |
25.9 |
26.6 |
23.2 |
17 |
11.8 |
8.5 |
189,8 |
1998 |
8.7 |
9.3 |
9.2 |
12.2 |
20.4 |
26.6 |
27.8 |
25.2 |
23.6 |
15 |
10.2 |
6.3 |
194,5 |
1999 |
7.2 |
8.2 |
10.1 |
15.1 |
17.7 |
24.6 |
26.2 |
25.7 |
22.1 |
19.2 |
11.1 |
7.1 |
194,3 |
2000 |
7.1 |
5.8 |
9.3 |
14.3 |
22.1 |
25.8 |
27.5 |
28.9 |
22.3 |
15.9 |
12.8 |
9.4 |
201,2 |
2001 |
4.1 |
7.8 |
9.8 |
16.1 |
21.0 |
22.4 |
28.4 |
26.8 |
21.2 |
21.1 |
11.8 |
6.8 |
197,3 |
Moy |
6,47 |
7.66 |
9.93 |
13.07 |
21,28 |
23,48 |
26.09 |
26.47 |
22.39 |
17.33 |
11. 83 |
9,17 |
191,36 |
Figure 8: Les moyennes mensuelles des températures exprimées en (°C) de la station de la station de Tébessa (1992-2001).
· L'observation de la figure N°8 permet de distinguer que le mois le plus chaud est le mois de aout et le mois le plus froid est le mois de janvier.
Le tableau 10 représente des précipitations moyennes mensuelles pour une période de 10 ans (1992-2001), nous montre un régime pluviométrique mensuel irrégulier d'un mois à l'autre.
Tableau 10 : Précipitations moyennes mensuelles et annuelles exprimées en (mm) de la station de Tébessa (1992-2001).
Moy anné |
Jan |
Fev |
Mar |
Avr |
Mai |
Juin |
Juill |
Aout |
Sept |
Oct |
Nov |
Dec |
Total |
1992 |
30.3 |
12.8 |
54 |
43 |
67.8 |
14.4 |
6.4 |
65.6 |
51.2 |
28.4 |
61.6 |
48.4 |
483,4 |
1993 |
34 |
29.9 |
24.3 |
43.6 |
82 |
23.2 |
13.4 |
4.5 |
22.7 |
3.8 |
16.8 |
28.7 |
326,9 |
1994 |
9.3 |
27.9 |
21.4 |
2.6 |
31.1 |
12.8 |
20.1 |
1.8 |
7.2 |
66.8 |
0.6 |
6.8 |
208,4 |
1995 |
31 |
23.9 |
19.4 |
23.3 |
41 |
2.4 |
4.5 |
11 |
149.7 |
39.7 |
26.6 |
18.2 |
390,7 |
1996 |
24.7 |
3.0 |
32.2 |
22.1 |
7.4 |
73.9 |
1.7 |
44.1 |
12.4 |
4.1 |
1.2 |
15 |
241,8 |
1997 |
24.9 |
72.9 |
56.3 |
47.8 |
30.2 |
38.9 |
13.2 |
30.3 |
64 |
72.5 |
45.2 |
21.5 |
517,7 |
1998 |
31.6 |
7.1 |
18.9 |
46.8 |
61.1 |
10.3 |
20.2 |
23.7 |
78.6 |
36.2 |
55.1 |
14.5 |
404,1 |
1999 |
22.3 |
10.2 |
28.7 |
29.2 |
16.7 |
31 |
00 |
15.1 |
22.1 |
81.5 |
64.6 |
34.5 |
335,9 |
2000 |
56.4 |
11.7 |
45.6 |
15.4 |
30.9 |
16.9 |
18.9 |
33.7 |
51 |
18.3 |
17 |
13.7 |
329,5 |
2001 |
3.7 |
4.1 |
10 |
14.7 |
86.5 |
76.4 |
21.6 |
18.8 |
55 |
10.7 |
23.3 |
7.1 |
331,9 |
Moy |
32,5 |
20,35 |
31,08 |
28,85 |
45,47 |
29,98 |
12 |
24,86 |
51,39 |
36,2 |
31,2 |
15 |
357,03 |
Figure 9: Les moyennes mensuelles des précipitations exprimées en (mm) de la station de Tébessa (1992-2001).
· La répartition mensuelle fait ressortir un maximum de précipitation en septembre et mai avec un minimum se produisant au mois de juillet et décembre.
· Le maximum des précipitations est enregistré au mois de septembre (51.39 mm) par contre le minimum enregistré au mois d'aout 12 mm La moyenne interannuelle des précipitations pour cette période est de 357,03 mm on constate que l'année la plus pluvieuse est 1997 avec une moyenne de 517.7 mm et le minimum en registré en 1994 avec une moyenne de 208,4 mm.
La région de Tébessa est connue par des vents violents et fréquents direction diverses. Les prédominants sont de direction "Ouest Nord Ouest". La période (novembre à avril) et Sud Ouest dans la période des plus significatifs de juillet à août.
Tableau 11: Vitesses des vents moyennes mensuelles et annuelles exprimées en (m/s) de la station de Tébessa (1992-2001).
Moy Anné |
Jan |
Fev |
Mar |
Avr |
Mai |
Juin |
Juill |
Aou |
Sept |
Oct |
Nov |
Dec |
Total |
1992 |
3.14 |
4.75 |
4.61 |
5.68 |
3.4 |
10.27 |
7.64 |
3.35 |
1.72 |
11.29 |
6.68 |
10.3 |
72,83 |
1993 |
9.32 |
11.42 |
19.4 |
13.48 |
3.67 |
11.54 |
14.62 |
2.58 |
10.62 |
4.62 |
11.31 |
10.03 |
122,61 |
1994 |
10.41 |
11.1 |
3.48 |
3.21 |
1.97 |
11.46 |
2.4 |
9.25 |
5.02 |
11.49 |
4.16 |
10.58 |
84,56 |
1995 |
9.12 |
4.63 |
11.6 |
10.17 |
8.98 |
11.25 |
11.46 |
3.39 |
5.56 |
8.7 |
8.36 |
13.59 |
115,79 |
1996 |
4.23 |
8.93 |
11.44 |
8.14 |
11.35 |
11.44 |
8.09 |
10.36 |
10.62 |
8.93 |
11.45 |
10.21 |
115,19 |
1997 |
8.22 |
8.92 |
11.36 |
3.49 |
3.05 |
11.43 |
8.25 |
5.35 |
8.12 |
11.29 |
11.57 |
11.43 |
102,48 |
1998 |
11.42 |
10.38 |
11.12 |
11.23 |
11.56 |
11.47 |
10.88 |
14.52 |
6.93 |
7.9 |
9.54 |
11.34 |
128,29 |
1999 |
1.85 |
1.00 |
11.46 |
9.36 |
3.4 |
10.52 |
11.43 |
11.43 |
11.42 |
10.51 |
11.55 |
11.47 |
105,04 |
2000 |
9.24 |
11.46 |
10.2 |
10.59 |
10.57 |
9.48 |
6.87 |
1.2 |
5.09 |
7.04 |
10.32 |
23.13 |
115,01 |
2001 |
11.38 |
11.54 |
11.54 |
9.34 |
10.54 |
1.12 |
5.71 |
9.34 |
6.79 |
4.71 |
9.04 |
9.34 |
88,85 |
Moy |
7.83 |
8.41 |
10,62 |
8.46 |
6.84 |
9.99 |
8.73 |
7,07 |
7,18 |
8,64 |
9.39 |
12,14 |
105,06 |
Figure 10: Les moyennes mensuelles des vitesses des
vents exprimées en (m/s) de la station de Tébessa (1992-2001).
· L'observation générale des fréquences des vents souligne que les vitesses des vents les plus élevées sont marquées pendant le mois de décembre durant la période (1992-2001) et les vitesses les plus basses sont marquées pendant le mois de mai.
L'humidité relative de Tébessa varie entre un maximum de 71.48% mois de décembre et un et minimum de 39% au mois de juillet.
Tableau 12: Humidité relative moyennes mensuelles et annuelles exprimée en H% de la station de Tébessa (1992-2001).
Moy Anné |
Jan |
Fev |
Mar |
Avr |
Mai |
Juin |
Juill |
Aout |
Sept |
Oct |
Nov |
Dec |
Total |
1992 |
80 |
72.4 |
67.1 |
75.9 |
64.6 |
51.1 |
42.2 |
44.2 |
53.9 |
52.1 |
67.2 |
69.1 |
739,8 |
1993 |
76.9 |
74.3 |
72.1 |
63.5 |
62.6 |
50 |
47.4 |
42.2 |
47.8 |
47.2 |
69.2 |
72.1 |
725,3 |
1994 |
73.4 |
77.1 |
64.7 |
54.6 |
49.9 |
42.9 |
46 |
39.1 |
49.4 |
70.2 |
64.5 |
70.3 |
702,1 |
1995 |
70.7 |
56.1 |
58.1 |
55 |
39.1 |
39.4 |
33.5 |
33.7 |
61.1 |
67.7 |
61.7 |
72.1 |
648,2 |
1996 |
71.9 |
61.8 |
61.8 |
54.7 |
43.3 |
50.9 |
40.2 |
14.6 |
53.9 |
61.1 |
54.2 |
54.2 |
622,6 |
1997 |
65.8 |
71.5 |
68.2 |
66.2 |
55.3 |
53.5 |
38.7 |
45.9 |
67 |
70 |
75 |
74 |
751,1 |
1998 |
65.3 |
62.4 |
63 |
64 |
43.7 |
42 |
40 |
50.8 |
58 |
65 |
60 |
74 |
688,2 |
1999 |
72.3 |
69 |
60.8 |
50.9 |
56 |
37 |
32 |
55.4 |
51.9 |
56.8 |
64.4 |
74.5 |
681 |
2000 |
73 |
72.4 |
60.7 |
54.3 |
43.3 |
42 |
40.5 |
39.6 |
53 |
65.3 |
66.2 |
61.9 |
672,2 |
2001 |
73.1 |
63 |
55.9 |
50.3 |
59 |
50 |
38.5 |
40 |
62 |
54 |
70 |
70.1 |
689,5 |
Moy |
72,24 |
68 |
63,24 |
58.94 |
51.68 |
48,88 |
39,9 |
40.55 |
55,8 |
60,94 |
65,24 |
69,23 |
692,3 |
Figure 11: Les moyennes mensuelles de
l'humidité relative exprimées en H% de la station de
Tébessa (1992-2001).
· On constate que l'humidité relative est plus importante pendant le mois de janvier et diminue pendant le mois de juillet.
Tableau 13: Température moyenne mensuelles interannuelles et précipitation moyennes mensuelles interannuelle de la station de Tébessa (1992-2001).
Mois |
Jan |
Fev |
Mar |
Avr |
Mai |
Juin |
Juil |
Aout |
Sept |
Oct |
Nov |
Dec |
T(°C) |
6,47 |
7.66 |
9.93 |
13.07 |
21,28 |
23,48 |
26.09 |
26.47 |
22.39 |
17.33 |
11. 83 |
9,17 |
P(mm) |
32,5 |
20,35 |
31,08 |
28,85 |
45,47 |
29,98 |
12 |
24,86 |
51,39 |
36,2 |
31,2 |
15 |
La détermination de la période sèche est réalisable selon le mode de représentation introduit par Gaussen (1954) qui consiste à comparer mois par mois le rapport entre les précipitations et température pour cela on porte sur un même graphique la courbe des moyennes mensuelle des températures et celles des totales mensuelles pluviosités établies à une échelle telle que 1°C correspond à 2 mm de pluies (Ozenda, 1982). Les données de tableau 13 pour la station de Tébessa ont été utilisées pour la construction de ce diagramme (Fig. N°12). Le climat de la région se caractérise par deux périodes:
v Période sèche relativement courte qui dure du mois de mai jusqu'au mois de Septembre.
v Période humide qui commence du mois d'Octobre jusqu'au mois d'avril.
Figure 12: Diagramme Ombrothermique de la station de Tébessa (1992-2001)
Durant cette période nous aurons une pluviométrie qui pourra participer à la recharge des nappes sous forme d'infiltration et alimenter les cours.
· Conclusion
Le climat de la région de Tébessa est semi aride marqué par deux périodes pluvieuses, à partir du mois de septembre jusqu'au mois de novembre, et de février jusqu'au mois de mai. Les moyennes annuelles des précipitations sont de 357,03mm.
Ø La flore :
La région de l'Ouenza appartient au secteur Nord de la wilaya de Tébessa qui comporte les massifs forestiers d'Ouled Sidi Yahia, Boutaleb et d'Ouled Sidi Abid.
Ce secteur est constitué de chainons orientés NO-SE, s'élevant à une altitude moyenne de 700 à 1200 m au dessus de la plaine de Tébessa, avec Mors sot à l'Ouest, El Meridj à l'est et le bassin minier de l'Ouenza au centre. Le patrimoine forestier se partage entre les forets à essence sylvicole et la couverture alfatière (secteur sud).
Ø La faune :
Jadis, la Wilaya de Tébessa recèle un patrimoine faunistique important, aujourd'hui il connait une régression alarmante.
Les espèces faunistiques rencontrées dans l'environnement forestier de l'Ouenza sont, d'une façon générale, comme celles qui caractérisent la forêt Algérienne, tels le Sanglier le lièvre le chacal, le perdrix.....etc.
Par ailleurs, on note que l'élevage des ovins, des chèvres et des rares bovins constitue les ressources de la majorité des agriculteurs.
La population de la commune de l'Ouenza s'élève à 45 881 personnes d'après les statistiques de 1998 répartis sur une superficie de 151,2 km², le taux d'accroissement était alors de l'ordre de 2.64 en donne l'estimation de la population de la commune de l'Ouenza en 2008 environ 52 334 personnes dont la presque totalité est concentrée dans le chef lieu de la municipalité. (Anonyme 10)
La zone d'exploitation minière est adjacente au village d'Ouenza. Quelques infrastructures minières sont situées à l'enceinte même du village, tels que les ateliers, la trémie de chargement, le parc roulant, la voie ferrée et la direction de la mine. De ce fait la population de l'Ouenza est quotidiennement exposée aux agents polluants et aux nuisances émises par l'activité en question. (CHERIET.F, 2009)
La zone d'étude ne présente aucun intérêt d'ordre commercial, et la seule activité industrielle susceptible de se développer dans cette région est l'activité extractive.
A l'exception des zones marécageuses, le tapis végétal dans la région de l'Ouenza est pratiquement nul. Les terrains agricoles existent, ils sont utilisés pour la culture céréalière et pour l'élevage, mais ils sont assez éloignés du site objet de notre étude. (CHERIET.F, 2009)
Il n'existe pas d'infrastructures de loisirs ni de tourisme, ni de sites ou monuments historiques et paléontologiques, ni des sites archéologiques, ni de sites d'intérêts écologiques. On note également l'absence d'organisation de randonnées pédestres, de camping, ainsi que les activités récréatives dans la zone étudiée. La population de cette région est en majorité à caractère rural, occupée particulièrement par l'agriculture et l'élevage. En dehors de la masse ouvrière abordée par l'activité minière et le secteur de la fonction publique, une bonne partie de la population subvient à ses besoins grâce aux diverses activités commerciales. (CHERIET.F, 2009)
Le gisement de fer constitue la principale source en matière d'approvisionnement en minerai de la sidérurgie algérienne et ce en faisant abstraction du gisement de (Boukhadra) qui vient en second lieu.
Le rôle que joue au niveau de l'économie algérienne, de part sa contribution au développement de l'industrie lourde dans notre pays et il constitue aussi une source d'entrée de devise sans oublier l'emploi, 1000ouvriers environ, au niveau de la wilaya de Tébessa (CHAIN.R, 2006).
Dans le but de mettre en évidence l'impact de la pollution générée par l'exploitation de la mine sur le sol, le végétal et l'eau. Trois stations situées de part et d'autre de la mine ont été échantillonnées.
Située à 3,5 Km au nord-est de la mine sur la RN 82, sur les berges de l'Oued Mellègue. Coordonnées géographiques :(35°59'18.83''N & 8°06'37.43''E).
Le couvert végétal est composé de quelques Oliviers, quelques chaînes et des touffes d'alfa sur les berges de l'Oued. Nous avons noté l'absence d'habitants.
Figure 13: Photo de la localisation de la première station (Oued Mellegue) sur en amont sur la route nationale n°82(Image satellite Google Earth d'une altitude de 1,51 km)
La deuxième station se trouve au niveau de la ville de l'Ouenza sur la route qui mène vers la station ferroviaire (Route de Constantine) ses coordonnées géographiques sont : (35°57'14.20''N & 008°07'33.72''E).
La végétation est constituée essentiellement de plantations dont la majorité des espèces sont introduites, on retrouve le Myoporum, le fraisier, les agrumes, le faux poivrier...etc.
Il existe une station de pompage (Souda) pour l'alimentation en eau potable de la ville.
Figure 14: Localisation de la deuxième station au milieu de la ville de l'Ouenza tout près du gisement ferrifère. (Image satellite Google Earth d'une altitude de 1,45km)
Cette station est située à 6,5 Km au Sud-Est de la mine sur la RN 82. Ses coordonnées géographiques sont de (35°55'43.59''N & 8°11'55.64''E)
La végétation est composée essentiellement d'Eucalyptus, de pin d'Alep, et de faux poivrier...etc.
L'eau a été prélevée d'Oued kseub ; ses berges sont presque dénudées de végétation.
Figure 15: Localisation de la troisième station (Oued Kseub) sur la route nationale n °82 (Image satellite Google Earth d'une altitude de 4,04km)
Dans la première et troisième station, les échantillons d'eau ont été prélevés au milieu du cours d'eau, et l'échantillonnage à été réalisé pendant la saison humide où les niveaux d'eau dans l'oued sont naturellement les plus hauts. Pour la deuxième station, aucun oued ne passe par la ville donc on n'a pas fait de prélèvements.
Pour chaque station on a prélevé 3 échantillons espacés les uns des autres de quelques mètres d'une façon rectiligne pour avoir une moyenne des résultats.
Le matériel végétal a été choisit au hasard et selon les espèces présentes sur site (pour cause : zone semi aride) ;
Ø Le matériel végétal utilisé :
Première station ;
- L'olivier « Olea europea » Est un arbre de la famille des oléacées cultivé dans les régions de climat méditerranéen ; très rameux, , à l' écorce brune crevassée, il peut atteindre quinze à vingt mètres de hauteur, Les feuilles sont opposées, ovales allongées, le feuillage est persistant
Deuxième station ;
- Le faux poivrier « Schinus molle » communément appelé « faux-poivrier » ou « poivrier sauvage », est un arbre de la famille des Anacardiaceae. Ses feuilles finement divisées sont persistantes. Froissées, elles dégagent une forte odeur de poivre
- Le Myoporum sp. Le genre Myoporum est un genre de plantes classiquement placé dans la famille des Myoporaceae .Il compte une trentaine d'espèces. Ce sont des arbres et des arbustes à feuilles persistantes résistants au sel et à la sécheresse.
Troisième station ;
- Le pin d'Alep « Pinus halepensis » ; C'est un arbre de la famille des pinacées de 5 à 20 m de hauteur. Son écorce, de couleur gris argent, Ses aiguilles mesurent de 6 à 10 cm de longueur et sont groupées par deux en pinceaux à l'extrémité des rameaux. C'est une essence de lumière qui supporte de forts éclairements et de longues périodes de sécheresse. Elle pousse sur sols argilo-calcaires.
- Faux poivrier « schinus molle»
Les échantillons des sols ramenés au laboratoire sont soumis à l'étude des paramètres suivants :
C'est une mesure qui donne des indicateurs sur l'acidité ou la basicité du sol. La mesure du pH s'accomplit par la lecture directe sur pH-mètre. (BLACK & EVAN, 1965).
La détermination de l'acidité d'échange se fait de la même manière que pH eau mais à la place de l'eau distillée on met une solution KCl (1N). Les résultats obtenus sont comparés aux données du tableau n° 18.
C'est le degré de salinité dans le sol. La détermination de la conductivité électrique se fait sur extrait de sol (rapport sol/eau=1/2) à l'aide d'un conductimètre. Les résultats obtenus seront comparés à une échelle de salinité (Tableau n°20)
Déterminé par séchage à l'étuve pendant 24h à 120°C.
La texture d'un sol est révélée par son analyse granulométrique. Son principe est basé sur la vitesse de sédimentation des particules séparées et dispersées par destruction de leur ciment (calcaire et matière organique).le fractionnement de ces particules se fait par l'intermédiaire de la pipette de Robinson qui permet la détermination des fractions argileuses et limoneuses fines. Ensuite, les sables fins et grossiers sont mesurés par tamisage. Les limons grossiers sont extrapolés par calcul à partir des résultats obtenus (BAIZE, 1988).
La présence de calcaire confère au sol des caractéristiques spécifiques en termes de comportement physique et chimique et influe sur son activité biologique. Son absence totale a pour conséquence une acidification progressive, plus ou moins rapide suivant le contexte pédoclimatique.
C'est la mesure de pourcentage du calcaire contenant le sol, selon la méthode de DUCHAUFFOUR (1970). On a deux types de calcaire ; le calcaire total et le calcaire actif.
A faible concentration, (DUTHIL, 1973) souligne que le calcaire joue un rôle protecteur vis-à-vis des ions phosphoriques contre leur adsorption énergétique par le fer et l'aluminium libres. A des concentrations élevées, il y a formation de phosphates calciques de moins en moins solubles qui peuvent évoluer vers une forme insoluble.
Ainsi le rapport calcaire actif / calcaire total s'il est supérieur à 1/4 y'aura des répercutions négatifs sir la nutrition phosphatée de la plante.
- Densité réelle :
§ Déterminer par la méthode de la paraffine.
- Densité apparente :
§ Par la méthode du pycnomètre.
- La porosité :
§ Calculer par la formule suivante :
(Dr - Da / Dr)*100
Le dosage de la matière organique se fait par la méthode ANNE méthode sulfo-chronique.
Le pH est mesuré à l'aide d'un pH-mètre au laboratoire. Nous avons répété la mesure plusieurs fois pour nous assurer de la constance de la valeur obtenue.
La conductivité électrique est mesurée à l'aide d'un conductimètre dans le laboratoire. La valeur obtenue représente la conductivité électrique exprimée en *s/cm.
Pour les mesures des matières en suspension contenues dans l'eau des deux oueds, nous avons utilisé la méthode par filtration. L'eau est filtrée et le poids des matières retenues par le filtre est déterminé par pesée différentielle. (RODIER, 1996).
Nous avons utilisé la méthode de Nessler qui est applicable aux teneurs en azote ammoniacal exprimées en NH4+, supérieurs à 0,02 mg.l-1. (Rodier, 1978
L'acide sulfanilique en milieu chlorhydrique, en présence d'ions ammonium et de phénol, forme avec les ions nitrites un complexe coloré jaune dont l'intensité est proportionnelle à la concentration en nitrites.
L'intensité de la coloration est mesurée par le spectrophotomètre à la longueur d'onde de nm d'absorption maximale. (Rodier, 1978)
Nous avons utilisé la méthode dite au salicylate de sodium indiquée par Rodier, 1978. Dans cette méthode, les ions nitrates réagissent avec le salicylate de sodium en développant une coloration jaune susceptible d'un dosage colorimétrique.
L'intensité de la coloration est mesurée par le spectrophotomètre à la longueur d'onde de 420 nm d'absorption maximale.
En milieu acide et en présence de molybdate d'ammonium, les orthophosphates donnent un complexe phosphomolybdique, qui, réduit par l'acide ascorbique, développe une coloration bleue susceptible d'un dosage colorimétrique. (Rodier, 1978).
L'intensité de la coloration est mesurée par un spectrophotomètre à la longueur d'onde de 690 nm d'absorption maximale.
Dosage des chlorures par une solution de nitrates d'argent en présence de chromate de potassium selon la méthode de Mohr.
- Les carbonates sont dosés par une solution titrée d'acide sulfurique (H2SO4 0,2N) en présence de phénolphtaléine.
- Les bicarbonates sont dosés par une solution titrée d'acide sulfurique (H2SO4 0,2N) en présence de méthyle orange.
Les ions sulfates sont précipités et passés à l'état de sulfate de baryum en présence de Ba Cl2.
Les paramètres étudiés sont la chlorophylle, les glucides solubles et la proline. Ils sont quantifies à partir des feuilles par spectrophotométrie.
La méthode utilisée pour l'extraction de la chlorophylle est la méthode traditionnelle établie par Mackiney, (1941) et améliorée par Holden (1975) qui consiste en une macération du végétale dans de l'acétone.
Les taux de sucre sont dosés par la méthode de Shields et Burnett., (1960) qui utilisent l'anthrone en milieu sulfurique.
La proline a été quantifiée par la technique de Monneveux et Nemmar, (1986).
Par dessiccation séchage à l'étuve à 105°C.
Les poussières sont obtenues par un lavage des feuilles fraîchement récolté ayant un poids connu. La quantité des poussières dans les eaux de rinçage est obtenue par évaporation des eaux.
La méthode adoptée pour l'analyse des métaux lourds est la spectrophotométrie d'absorption atomique, elle permet de quantifier les éléments métalliques en solutions. (Sbargoud.A, 2009)
Les résultats obtenus à partir des analyses physico-chimiques des volumes pédologiques prélevés au niveau des trois stations (S1, S2 et S3) sont représentés dans le tableau 14.
Tableau 14 : Résultats des analyses physico-chimiques des volumes pédologiques prélevés au niveau des trois stations d'échantillonnage.
Stations Paramètres |
S1 |
S2 |
S3 |
pH eau |
7,43 |
7,26 |
7,51 |
pH KCl |
8,81 |
8,78 |
8,50 |
CE (ms/cm2) |
0,2 |
0,33 |
2,26 |
Humidité % |
0,8 |
2,2 |
3,6 |
Densité réelle (g) |
3,07 |
2,66 |
3,1 |
Densité apparente (g/m3) |
1,50 |
1,115 |
1,57 |
Porosité % |
51,14 |
58,08 |
49,35 |
Matière organique% |
2,58 |
3,48 |
0,77 |
Texture % |
Sable : 67,797 Limon : 20,08 Argile : 12,144 Sablo-limoneuse |
Sable : 37,536 Limon : 55,04 Argile : 6,6 Limono-sableuse |
Sable : 37,406 Limon : 48,76 Argile : 13,16 Limono-sableuse |
Calcaire total % |
24,9 |
24,925 |
24,825 |
Calcaire actif % |
0 |
1,25 |
1,25 |
Cuivre (ppm) |
0,0244 |
0,0326 |
0,0502 |
Plomb (ppm) |
0,2171 |
0,4726 |
0,4631 |
Cadmium (ppm) |
0,0178 |
0,0222 |
0,0193 |
Zinc (ppm) |
0,0671 |
0,0737 |
0,0943 |
1.1.1.1 Le pH eau, pH KCL :
Les mesures du pH eau dans les trois stations ont montrés que nous somme en présence de sol neutre (site 2) à légèrement alcalin (site 1et3) figure 16. L'échelle de désignation du type de sol, en fonction du pH est présentée dans le tableau n°14 (Soltner, Gauchier.1981) et on déduit que nos trois stations ont un sol neutre à légèrement alcalins.
L'acidité d'échange ou pH KCl s'est révélée supérieure à l'acidité actuelle (pH eau) dans l'ensemble des sols des trois stations (Figure 16), ceci est lié principalement à la saturation du complexe adsorbant en base et qu'il n'existe probablement pas d'ions hydrogènes sur le complexe ce qui explique une forte concentration de l'ion K dans la solution du sol.
Figure 16 : Représentation graphique du pH eau, pH KCl
1.1.1.2 La conductivité électrique
En se basant sur l'échelle internationale de mesure de la salinité pédologique (Tableau14), Les valeurs obtenues pour le paramètre de la conductivité électrique pour la première et deuxième station sont non salés avec respectivement 0,2 et 0,33 (ms) alors que la troisième station manifeste une certaine salinité avec 2,6ms/cm2 (figure 17)
Figure 17: Représentation graphique de la conductivité électrique du sol des trois stations
1.1.1.3 L'humidité :
La détermination de l'humidité hygroscopique montre que les sols sont très secs et ne retiennent qu'une faible proportion d'eau qui varie selon les stations (0,8% pour la première station, 2,2 % pour la station 2 et 3,6 % pour la troisième station).
Figure 18: Représentation graphique de l'humidité du sol des trois stations
1.1.1.4 La porosité :
Dans la figure 19 on constate que la porosité calculé pour les trois sols est très élevé, supérieur à 40% ce qui montre que nous somme en présence de sol très poreux soit à texture légère soit bien structuré.
Figure 19: Représentation graphique de la porosité des sols des trois stations
1.1.1.5 La matière organique
D'après Duchaufour (1977), les sols sont considérés riches en matière organique lorsque le pourcentage de présence de cette dernière est supérieur à 2%. A cet effet et en se basant sur les teneurs en matière organique de nos sols on peut dire que les sols de la Station 1 et Station 2 sont des sols riches en matière organique par contre les sols de la station 3 sont considérés comme étant pauvre en matière organique.
Figure 20: Représentation graphique du taux de la matière organique dans les sols des trois stations d'échantillonnage
1.1.1.6 Texture :
En se référant au triangle textural de l'USDA, on à un sol a texture sablo-limoneuse pour la première station, et limono-sableuse pour la deuxième et la troisième station, il existe une grande ressemblance dans la texture des trois stations, ce sont des sols de régions semi arides.
1.1.1.7 Le calcaire total et calcaire actif :
D'après les analyses pédologiques, les sols de la région d'étude semblent contenir une importante quantité de calcaire (plus de 24%) alors que la teneur en calcaire actif est très faible voir nulle. Cette situation est peut être liée à la nature de la forme du calcaire dans ces sols.
1.1.1.8 Métaux lourds :
Les métaux présents dans l'eau et l'environnement terrestre sont des éléments nécessaires au fonctionnement normal des plantes et des animaux. Ils jouent un rôle important dans la transformation de la matière, principalement dans les mécanismes enzymatiques, ils font partie des éléments toxiques pour la santé. On les retrouve principalement dans les eaux usées industrielles et municipales (Cd, Cu, Pb, Zn), les précipitations atmosphériques, et les eaux provenant de l'activité agricole (Hg, Cu, Pb). (Kozlowski .R et al, 2003)
Les activités agricoles ainsi que l'industrie et les transports influencent la contamination de l'eau, de l'air et du sol. Dans les sols acides, les métaux lourds sont plus mobiles et se retrouvent plus facilement dans la chaîne alimentaire. Par conséquent, on prévoit que dans les terres où l'acidité va augmenté les plantes absorberont une quantité plus importante de métaux lourds (par ex. du cadmium). (Kozlowski .R et al, 2003)
Une faible concentration de ces éléments dans l'environnement a généralement un effet positif et stimule l'activité des organismes vivants. Au-delà du seuil maximum, ils inhibent la croissance et le développement et peuvent même être toxiques (Kozlowski .R et al, 2003)
L'évaluation des taux de métaux lourds dans la région a permis de mettre en évidence la richesse du sol en ces éléments.
L'étude comparative montre que :
Le taux du plomb dans les sols des trois stations (figure 21) varie peu de la station 2 à la station trois « 0,47ppm et 0,46ppm respectivement », alors que la station 1, située en amont de la minerai, enregistre des taux relativement faibles 0,21ppm » cette différence peut montrer l'effet de l'activité de la mine sur les teneurs en cet élément.
· Plomb :
Figure 21 : Teneur en Plomb (Pb) des sols des trois stations étudiées
· Zinc :
Figure 22 : Teneur en Zinc (Zn) des sols des trois stations étudiées
D'après la figure 22, on constate que la troisième station comporte une concentration élevée par rapport aux deux autres stations 1 et 2.
· Cuivre :
Figure 23 : Teneur en cuivre (Cu) des sols des trois stations étudiées
La concentration du cuivre dans la troisième station est beaucoup plus élevée 0,05 ppm presque le double que dans les stations 1 et 2 (0,02 ppm et 0,03 ppm respectivement). (Figure23)
· Cadmium :
Figure 24 : Teneur en cadmium (Cd) des sols des trois stations étudiées
Les résultats d'analyses du Cadmium obtenus pour les trois stations d'échantillonnage sont de 0.017, 0.022 et 0.19 ppm respectivement.
Malgré l'influence de la mine sur les teneurs du sol en métaux lourds, Les valeurs obtenues montrent que les sols des trois stations d'échantillonnage de la zone ne dépassent pas les normes selon ( M.Kürsad Türkdoðan http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1382668902001564 - AFF1 et al, 2003) ce qui témoigne de l'absence de pollution de ces sols par ces éléments pendant la période d'échantillonnage.
Les résultats obtenus à partir des analyses physico-chimiques des eaux des oueds Mellegue et Kseub prélevés au niveau des deux stations (S1, S3) sont représentés dans (le tableau 15) :
Tableau 15: Résultats des analyses physico-chimiques des échantillons d'eau dans les stations 1&3.
Stations Paramètres |
S1 |
S3 |
Ph |
8,51 |
7,17 |
CE (ms/cm2) |
5,05 |
4,5 |
MES (g/l) |
0,066 |
0,013 |
Nitrates (mg/l) |
8,31 |
0,63 |
Nitrites (mg/l) |
0,473 |
0 |
Ammonium (mg/l) |
0,20 |
0,08 |
Phosphore (mg/l) |
2,34 |
0,11 |
Chlorures (mg/l) |
923 |
532,5 |
Sulfates (mg/l) |
79 |
106,3 |
Cuivre (ppm) |
0.0285 |
0.0787 |
Plomb (ppm) |
0.0284 |
0.0189 |
Zinc (ppm) |
0.0346 |
0.0192 |
Cadmium (ppm) |
0.0044 |
0.0118 |
1.2.1.1 pH eau :
Figure 25: Représentation graphique du pH eau des échantillons d'eau des oueds
Le pH des eaux de la station 1 (Oued Mellègue) est de 8,51 indiquant une réaction basique de cette station, alors que dans la station 3 (Oued Kseub) le pH des eaux est proche de la neutralité avec 7,17. (Tableau 15).
1.2.1.2. La conductivité électrique :
Les résultats d'analyse de la conductivité électrique obtenus pour les deux stations d'échantillonnage sont de 5,05 (ms/cm2) pour station 1 et de 4,5 (ms/cm2) pour la station 3. Ces valeurs montrent que nous somme en présence d'eau chargée en sel.
Figure 26 : Représentation graphique de la conductivité électrique des deux stations d'échantillonnage
1.2.1.3 Matières en suspension :
On observe dans la figure 27 une nette différence entre le taux des matières en suspension dans la première et troisième station qui sont de 0,066 g/l et de 0.013 g/l respectivement. La présence d'une forte teneur en matière en suspension de la station de l'Oued Mellègue est certainement à la nature et au volume circulant dans cet Oued. Par contre oued Kseub manifeste une faible activité.
Figure 27 : Représentation graphique du taux des matières en suspension dans l'eau des deux oueds (Mellegue S1 et Kseub S3)
1.2.1.4 Les nitrates (NO3-) :
Le taux des nitrates en mg/l dans la première station est de 8,31, et pour la troisième station de 0,63 et selon le tableau 15 des normes Algériennes de la qualité des eaux de surface à partir de plusieurs paramètres on classe les eaux de la première station comme bonne et la troisième station en classe excellente.
Figure 28 : Représentation graphique du taux des nitrates en mg/l dans les eaux des Oueds des stations 1 et 3.
1.2.1.5 Les nitrites (NO2-) :
Les valeurs obtenues des échantillons pour le paramètre des nitrites sont de 0,473 mg/l pour la station1 (Oued Kseub) et nulle pour la station 3 (Oued Mellegue). On classe la première station comme passable, et la troisième comme excellente selon le tableau 15 des normes Algériennes de la qualité des eaux de surface
Figure 29 : Représentation graphique du taux des nitrites en mg/l dans les échantillons d'eau des Oueds.
1.2.1.6 L'Ammonium (NH4+) :
Selon les résultats d'analyses obtenus pour le taux d'ammonium dans les échantillons d'eau des Stations 1 &3 sont respectivement 0,20 et 0,08 mg/l, On classe la première station comme passable, et la troisième comme excellente selon le tableau 15 des normes Algériennes de la qualité des eaux de surface
Figure 30: Représentation graphique du taux de l'ammonium des échantillons d'eau des Oueds des deux stations S1& S3
1.2.1.7 Les chlorures (Cl-):
Le taux des chlorures sont de 923mg/l pour S1 et 532,5 mg/l pour S3 (figure 31), le taux des chlorures quand il est important dans une eau il influence la conductivité électrique de cette eau, et vu qu'on a une conductivité électrique importante on peut dire qu'il existe une relation directe entre ces deux derniers (chlorures et conductivité électrique). Et qui peut jouer un rôle négatif très dangereux pour le bon fonctionnement des sols.
Figure 31 : Représentation graphique du taux des chlorures dans les deux stations d'échantillonnages
1.2.1.8 Les Sulfates (SO42-)
Selon les résultats d'analyses obtenus pour le taux des sulfates dans les eaux de l'oued Mellègue S1 qui est de 79 mg/l et Oued Kseub S3 106,3 mg/l on peut déduire que la concentration des sulfates est très importante dans les stations mais elle peu être dangereuse dans la troisième station.
Figure 32 : Représentation graphique des taux de sulfates dans les eaux des oueds S1 et S3
1.2.1.9 Les métaux lourds :
La caractérisation de la pollution des eaux par les métaux lourds dans la région a permis de mettre en valeur la teneur de chaque élément.
Ø Le Zinc
Figure 33 : Représentation graphique de la Teneur en Zinc des eaux des deux stations étudiées
Selon les résultats des analyses d'échantillonnage des eaux des oueds des deux stations la teneur en zinc de la première station est de 0,034 ppm et la troisième station de 0,19 ppm (tableau 15).
Ø Le plomb
Figure 34 : Représentation graphique de la teneur en Plomb (Pb) des eaux des deux stations étudiées
La teneur du plomb dans les stations 1 est de 0,0284 ppm et de 0,0189 ppm pour l'échantillon d'eau de la troisième station (figure 34).
Ø Le cadmium
Figure 35 : Représentation graphique de la teneur en Cadmium (Cd) des eaux des deux stations étudiées
Selon les résultats des analyses d'échantillonnage des eaux des oueds des deux stations la teneur en cadmium de la première station est de 0,0044 ppm et la troisième station de 0,0118 ppm.
Ø Le cuivre
Figure 36: Représentation graphique de la teneur en Cuivre (Cu) des eaux des deux stations étudiées
La teneur du cuivre dans les stations 1 est de 0,0285 ppm et de 0,0787 ppm pour l'échantillon d'eau de la troisième station (figure 36).
Malgré une forte augmentation dans les teneurs en cuivre et cadmium dans la station trois, située en aval de la mine, les valeurs obtenues montrent que les eaux de la zone sont très pauvres en métaux lourds ce qui témoigne de l'absence de pollution de ces eaux et ces milieux par ces éléments pendant la période d'échantillonnage.
Les résultats obtenus à partir des analyses biochimiques des espèces végétales prélevés au niveau des trois stations (S1, S2 et S3) sont représentés dans le tableau 16
Tableau 16 : Résultats des analyses biochimiques des échantillons du végétal prélevé au niveau des trois stations d'échantillonnage.
Végétal/station Paramètres |
S1 Olivier |
S2 F Poivrier Myop. |
S3 F. Poivrier P.Alep |
Chlorophylle (a) (ug/g MF) |
12,42 |
7,14 12,81 |
5,08 14,31 |
Chlorophylle (b) (ug/g MF) |
4,19 |
4,48 7,02 |
4,7 7,02 |
Chlorophylle (a+b) (ug/g MF) |
16,61 |
11,38 19,83 |
9,9 21,32 |
Glucides (ug/g MF) |
170,14 |
170,75 258,93 |
195,9 122,27 |
Proline (mg/g MF) |
0,436 |
0,705 0,687 |
0,516 0,43 |
Matière sèche/matière fraîche (%) |
5,26 |
8,51 1,35 |
8,69 6,97 |
Poussières (mg/g) de feuilles |
4 |
9,7 6 |
5 3,1 |
Plomb (ppm) |
0,2079 |
0,1229 0,1796 |
0,0756 0,0189 |
Cuivre (ppm) |
0,0095 |
0,0393 0,0353 |
0,0285 0,0190 |
Zinc (ppm) |
0,0486 |
0,0722 0,0464 |
0,0899 0,0464 |
Cadmium (ppm) |
0,0355 |
0,0459 0,0252 |
0,0281 0,0237 |
F .Poivrier : le faux poivrier : Schinus molle
Myop. : Le Myoporum : Myporum sp.
P. Alep : le pin d'Alep ou Pinus halepensis
Les résultats d'analyses biochimiques des échantillons des végétaux (Tableau 16) montrent que dans les trois stations le taux de la chlorophylle (a, b a+b) est presque identique.
Figure 37 : Représentation graphique de la teneur en la chlorophylle (a, b a+b) dans les trois stations d'échantillonnage.
Les trois stations se trouvant tout près d'une terre agricole ce qui pourra expliquer le taux élevé de la chlorophylle de l'espèce végétale le Pin d'Alep et pour cause de l'utilisation d'engrais phosphatés et azotés par contre pour le faux poivrier son activité chlorophyllienne est moindre a cause de la largeur des feuilles qui peuvent accumuler des quantités de poussières provenant de l'activité de la mine.
La synthèse des pigments chlorophylliens ne semble pas être perturbée par la pollution (poussières et métaux lourds....) sauf pour le faux poivrier dans les deux stations 2 et 3.
Figure 38 : Représentation graphique du taux des glucides totaux dans les trois stations d'échantillonnage
Depuis la figure 38 et le tableau des résultats 16 on observe que le taux des glucides dans la deuxième station est plus élevé pour le Myoporum 258 ug et pour la troisième station le moins élevé avec 122 ug.
Figure 39 : Représentation graphique du taux de la proline dans les trois stations d'échantillonnage
Depuis les résultats d'analyses du taux de la proline (tableau 16) de nos trois stations d'échantillonnages on constate que le faux poivrier et le myoporum.sp de la deuxième station ont une concentration assez élevée (0,705 et 0,687 mg/g respectivement) et de 0,436 pour le première station (l'olivier) et de 0,516 mg/g pour le faux poivrier et 0,43 mg/g pour la troisième station. La synthèse de ce métabolite semble être stimulée par un stress dû certainement à la pollution de la mine.
Figure 40 : Représentation graphique du taux de rapport `matière sèche/matière fraiche (%) dans les trois stations d'échantillonnage
La figure 40, représente le rapport MF/MS qui détermine l'indice de pollution. Plus se rapport est faible plus que la plante montre une bonne alimentation en eau, il ressort que le faux poivrier est plus affecté que le pin d'Alep puis l'olivier et enfin le Myoporum qui semble bien se comporté en face d'une forte pollution
Figure 41 : Représentation graphique du taux des poussières (mg/g de feuilles) dans les trois stations d'échantillonnage
On observe clairement depuis la figure 41 que le taux de poussières dans la deuxième station est élevé pour les échantillons le faux poivrier et le Myoporum 9,7 et 6 mg/g et qu'il est moindre pour les échantillons de la première et troisième station.
L'accumulation de poussière sur les feuilles semble liée à la largeur de la surface foliaire.
Les échantillons de la deuxième station trouvent tout près du gisement ferrifère près de la voie de concassage et de la trémie ce qui explique l'importance du taux de poussières sur les feuilles.
Ø Plomb :
Figure 42 : Représentation graphique de la concentration en plomb (ppm) dans les trois stations d'échantillonnage
Les résultats analytiques des échantillons montrent que le taux de la concentration en plomb dans la première station est de 0,207 ppm, la deuxième station 0,122 et 0,179 ppm pour le faux poivrier et le myoporum respectivement ainsi que de 0,0756 et 0,0189 pour le faux poivrier et le pin d'Alep de la troisième station.
Les fortes teneurs en plomb observées dans les stations 1 et 2 semblent liées à une forte activité des engins de tractation.
Ø Zinc :
Figure 43: Représentation graphique de la concentration en zinc (ppm) dans les trois stations d'échantillonnage
Selon les résultats des analyses des échantillons du végétal et selon la figure 43 la teneur en zinc de la première station est de 0,0486 ppm et la deuxième station le faux poivrier de 0,0722 et de le myoporum de 0,0464 ppm pour la troisième station 0,0899 pour le faux poivrier et de 0,0464 ppm pour le pin d'Alep.
Il ressort que le zinc est plus accumulé par le faux poivrier dans les stations 2 et 3.
Ø Cadmium :
Figure 44 : Représentation graphique de la concentration en cadmium (ppm) dans les trois stations d'échantillonnage
Le taux du cadmium dans l'échantillon de la première station est de 0,0355 ppm, la deuxième station pour le faux poivrier 0,0459ppm le myoporum 0,0252 et la troisième station de 0,0281 pour le faux poivrier et de 0,0237 ppm pour le pin d'Alep. (Figure 44).
Nous avons constaté une importante accumulation au niveau de la mine (station 2) que dans les stations en aval et en amont.
Ø Cuivre
Figure 45 : Représentation graphique de la concentration en cuivre (ppm) dans les trois stations d'échantillonnage
Selon la figure 45 on a une concentration en cuivre (ppm) dans la première station pour l'échantillon de l'olivier c'est de 0,0095 ; le faux poivrier et le myoporum de la deuxième station de 0,0393 et 0,0353 ppm respectivement.
Il ressort une importante accumulation au niveau de la mine (station 2) que dans les stations aval et amont.
Les valeurs obtenues montrent que les échantillons des trois stations d'échantillonnage de la zone ne dépassent pas les normes selon ( M.Kürsad Türkdoðan http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1382668902001564 - AFF1 et al, 2003).
L'évaluation de l'effet de l'extraction du minerai de fer sur l'environnement à été abordé par la caractérisation physique et biologique de cet environnement, et dans un souci de cerner cet effet nous avons retenus trois stations représentés selon axe défini par la direction des vents dominants dans cette région.
Les trois stations retenues se répartissent comme suit ; la station 1 à l'Ouest de la mine, la deuxième station située au niveau de la mine (ville de l'Ouenza) tandis que la troisième station est située à plus de 3km à l'Est de cette dernière.
Les prélèvements ont porté sur le sol, la végétation sur place et les eaux de surface, la station 2 ne contient pas une source d'eau permanente.
La caractérisation du sol a porté sur plusieurs paramètres physico-chimiques d'une part et sur la possibilité de contenir des éléments toxiques (Métaux lourds). Les résultats révèlent qu'au niveau du sol l'ensemble des caractéristiques sont en équilibre avec les conditions du milieu et traduisent une évolution naturelle des sols en milieux semi-arides. La concentration des métaux lourds au niveau des sols ne semble pas être affectée par la mine.
La caractérisation des deux stations d'eau avant et après la mine ne semble pas être affectée par l'activité minière de la région, cela est probablement lié à l'importance des cours d'eau et leurs vitesses d'élimination de ces matières. La détermination de la concentration en métaux lourds dans les eaux des oueds ne semble pas être affectée.
L'influence de l'activité de la mine de l'Ouenza sur la végétation a été évaluée par la mesure de certains indicateurs physiologiques du métabolisme des plantes.
L'absence d'un couvert végétal dense et homogène nous a contraints de prélever les espèces présentes malgré leurs différences et leurs aptitudes. Les espèces étudiées montrent une certaine perturbation particulièrement au niveau de l'assimilation chlorophyllienne, car l'accumulation de la poussière bloque tout échange entre l'atmosphère et la plante réagit par une forte production de matière organique et de son accumulation au niveau de certains organes.
Les poussières les plus fines sont transportées plus loin et ont une action plus forte que les grosses particules déposées sur la surface foliaire de la deuxième station.
A la lumière de cette étude, il ressort que l'activité de l'extraction du minerai ne semble pas produire des éléments perturbateurs de l'atmosphère hors les quantités de poussières qui traverse les tissus producteurs pour créer une barrière devant tout échange avec le milieu extérieur obligeant les plantes à s'adapter à cette situation .
Le contrôle et la réduction de l'émission de poussières semble l'unique manière de protéger l'environnement dans cette région.
Résumé
Le gisement ferrifère de la mine de l'Ouenza est situé à 120 km au Sud Est de Annaba et à 80 km au nord de Tébessa. La mine est l'une des plus importantes unités de production de fer dans tout le territoire Algérien.
Le minerai provoque une expansion de poussières qui envahissent presque tous les quartiers de la ville. Cette poussière est non seulement la source d'une dégradation de l'environnement, mais aussi de la qualité des eaux de surface, en plus elle a un impact sur la végétation.
Cette expansion de poussières est aussi la cause principale des maladies pulmonaires dont la silicose qui se propage dans ce milieu urbain.
Dans cette étude expérimentale nous nous sommes intéressés à l'évaluation de l'impact de l'exploitation du gisement ferrifère de l'Ouenza et sur l'environnement.
Les résultats analytiques obtenus indiquent qu'au niveau du sol l'ensemble des caractéristiques sont en équilibre avec les conditions du milieu et traduisent une évolution naturelle des sols qu'est en équilibre avec le milieu semi-aride, il est de même pour les qualités des eaux qui ne semblent pas être affectées par l'activité minière de la région.
La réponse de la végétation à cette perturbation se manifeste particulièrement au niveau de l'assimilation chlorophyllienne. Les poussières les plus fines sont transportées plus loin et ont une action plus forte que les grosses particules déposées sur la surface foliaire.
Quant à l'évaluation de la concentration en métaux lourds dans les sols et les eaux des oueds ainsi qu'au niveau des végétaux ne semblent pas être affectés.
Mots-clés ; Gisement ferrifère, Chlorophylles, métaux lourds, poussières, Ouenza
Ø Summary
The deposit ferriferous mine of the Ouenza is located 120 km south south east of Annaba and 80 miles north of Tebessa. The mine is one of the most important iron production units throughout the Algerian territory. Ore expansion causes dust that pervades almost all areas of the city. This dust is a source of degradation of environment, quality of surface waters and impacts on vegetation. In addition, pulmonary diseases including silicosis.
In this experimental study we were interested in assessing the impact of the exploitation of the iron-bearing deposit Ouenza and its impact on the environment.
The analytical results indicate that the ground set of characteristics are in balance with environmental conditions and reflect a natural evolution of soils in semi-arid and water stations do not seem to be affected by the mining activity in the region. The concentration of heavy metals in soil and water (oued, wadi) not seem to be affected.
Plant species studied represent some disturbance particularly at the level of chlorophyll assimilation. The finest dust particles are transported further and stronger action than larger particles deposited on the leaf surface.
Key words; Iron Range deposit, chlorophylls, heavy metals, dust, Ouenza.
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ÇáãÇÊíÍ : ãäÌã ÍÏíÏí ÇáßáæÑæíá ÇáãÚÇÏä ÇáËÞíáÉ ÛÈÇÑ ÇáæäÒÉ.
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Classe de qualité |
Excellente |
Bonne |
Passable |
Médiocre |
Pollution excessive |
NH+4 (mg/l) |
0,1 à 0,5 |
0,5 à 2 |
2 à 8 |
>8 |
|
PO-4 (mg/l) |
<0,2 |
0,2 à 0,5 |
0,5 à 1 |
0,5 à 1 |
>2 |
NO3- (mg/l) |
<5 |
5 à 25 |
25 à 50 |
25 à 50 |
>80 |
NO2-(mg/l) |
<0,1 |
0,1 à 0,3 |
0,3 à 1 |
0,3 à 1 |
>2 |
Tableau n°17 : Qualité des eaux de surface à partir de plusieurs paramètres (Agence Algérienne des bassins versants, 1999)
Tableau n°18 : Échelle de désignation de type de sol en fonction du pH (GAUCHIERS & SOLTNER, 1981).
Ph |
Désignation des sols |
3 - 4,5 |
Extrêmement acide |
4,5 - 5 |
Très fortement acide |
5 - 5,5 |
Très acide |
5,5 - 6 |
Acide |
6 - 6,75 |
Faiblement acide |
6,75 - 7,25 |
Neutre |
7,25 - 8,5 |
Alcalin |
=8,5 |
Très alcalin |
Tableau n°19 : Normes de la concentration des métaux lourds dans les sols, végétaux (ppm) ( Herrick et al. 1990)
Elément |
Sol |
Végétal |
Pb |
2-13.4 |
6-9 |
Cd |
<0.1 |
<0.5 |
Cu |
5-5.6 |
2-20 |
Ni |
10-50 |
1-10 |
Mn |
100-400 |
10-20 |
Zn |
60-780 |
5-100 |
Co |
1-20 |
0.02-0.5 |
Tableau n°20: Échelle de désignation de la salinité du sol en fonction de la conductivité électrique (USSL, 1994).
La CE |
Salure |
0,0 - 0,6 |
Non salé |
0,6 - 1,4 |
Peu salé |
1,4 - 2,4 |
Salé |
2,4 - 6 |
Très salé |