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Télécommunication appliquée à  l'opérateur Vodacom Congo

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par Prince L. JOSHI
Université libre des pays des grands lacs RDC - Diplôme d'ingénieur civil en génie électrique, option électronique. 2013
  

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Dans ce travail, nous partons du GSM à l'UMTS et nous appliquons la télécommunication à l'opérateur Vodacom Congo Eastern region

CONTACT: +243 994764451

La télécommunication

appliquée à l'opérateur

Vodacom Congo Eastern

Region.

RDC

Prince L. JOSHI

Ingénieur en Mécanique générale et Ingénieur Civil

en génie électrique, option électronique à

l'Université Libre des Pays des Grands Lacs `ULPGL-

Goma'

La Télécommunication appliquée à l'opérateur Vodacom Congo

2013

REMERCIEMENTS

Que toute l'équipe technique de l'opérateur Vodacom Congo Eastern region trouve
en cette phrase l'expression de notre profonde gratitude.

Prince LUANDA JOSHI

Prince L. JOSHI joshiprince58@gmail.com, +243994764451. Génie électrique ULPGL Goma, RDC Page 1

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QUELQUES SIGLES ET ABREVIATIONS1

AuC : Authentification Center.

BSC: Base Station Controller.

BTS: Base Transceiver Station.

CAP: Camel Application Part.

CDMA : Code Division Multiple Access.

CLIP: Calling Line Identification Presentation.

CLIR: Calling Line Identification Restriction.

Config: configuration.

DCS: Digital Communication System.

EIR: Equipment Identity Register.

ER: Eastern Region.

FDMA: Frequency Division Multiple Access.

GMSC: Gateway Mobile Switching Center.

GPRS: General Packet Radio Service.

GSM: Global System for Mobile Communications.

HLR: Home Location Register.

HOD: Head of Operations.

IMEI : International Mobile station Equipment Identity.

IMSI : International Mobile Subscriber Identity.

ISDN : Integrated Services Digital Network Désigne le réseau téléphonique numérique RNIS.

LTD: Limited.

MCC: Mobile Country Code.

MHZ: Mega Hertz.

MNC : Mobile Network Code.

MSC : Mobile Switching Center. Centre de commutation pour mobile.

MSISDN: Mobile Subscriber ISDN.

NSS: Network Switching Center.

PCM : Pulse Code Modulation ou

MIC : modulation par impulsions codées.

PIN : Personal Identification Number. Code nécessaire à chaque connexion d'un GSM au réseau.

PLMN: Public Land Mobile Network.

PUK : PIN Unblocking Key. Code nécessaire au déverrouillage d'une carte SIM.

RRC : Radio Ressource Control.

RTC : Réseau Téléphonique Commuté (le réseau téléphonique fixe).

SIM: Subscriber Identity Module.

SMS: Short Message Service.

SPRL: Société Privée à Responsabilité Limitée.

SS7: Signalisation Sémaphore 7.

TDMA: Time Division Multiple Access.

TMSI: Temporary Mobile Subscriber Identity.

UMTS : Universal Mobile Telecommunication System.

Vodacom: Voice data communication.

Vodanet : Voice and data network.

1 Les autres sigles et abréviations non repris ici sont expliqués dans le présent rapport.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS 0

QUELQUES SIGLES ET ABREVIATIONS 2

TABLE DES MATIERES 3

A. INTRODUCTION GENERALE 5

CHAP I. LE RESEAU GLOBAL SYSTEM FOR MOBIL 7

I.1. INTRODUCTION 7

I.2. HISTORIQUE DE LA TELECOMMUNICATION 7

I.3. QUELQUES DEFINITIONS 8

I.3.1. Bande des fréquences 8

I.3.2. La largeur de la bande : 8

I.3.3. L'écart duplex : 8

I.3.4. Une cellule: 9

I.3.5. Les interférences 9

I.3.6. Le nombre des canaux 9

I.3.7. Types d'antennes 10

I.4. ARCHITECTURE DU RESEAU GSM 14

I.4.1. BASE STATION SUB-SYSTEM (BSS). 15

I.4.2. NETWORK SUB-SYSTEM (NSS) 20

I.4.3. OPERATION AND SUPPORT SUB-SYSTEM (OSS) 27

I.5. SIGNALISATION SEMAPHORE 7 (SS7) 27

I.5.1. MODE D'ASSOCIATION DES SP 28

I.5.2. PROTOCOLE UTILISE DANS LE SS7 29

I.6. MISE A JOUR DE LOCALISATIONS DES ABONNES 31

I.6.1. MISE SOUS TENSION DU MS 31

I.6.2. FIRST LOCATION UPDATE 31

I.6.3. NORMAL LOCATION UPDATE 31

I.7. PROCESSUS D'ENVOI DES SMS ET D'APPELS DANS LE RESEAU GSM 32

I.7.1 LE PROCESSUS D'ENVOI DES SMS DANS LE RESEAU (SMS PROCESSING IN THE NETWORK) 32

I.7.2. LE PROCESSUS D'APPEL DANS LE RESEAU (CALL PROCESSING IN THE NETWORK) 34

I.8. LES SERVICES DU RESAU GSM (GSM SERVICES) 36

I.8.1. Services de base (basic services) 36

I.8.2. Services supplémentaires (supplementary Services) 36

CHAP II. TRANSMISSION 38

II.1. INTRODUCTION 38

II.2. SUPPORTS DE TRANSMISSION 38

II.2.1. TRANSMISSION PAR CABLES 38

II.2.2. TRANSMISSION PAR FAISCEAU HERTZIEN OU MACROWAVE 39

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II.2.3. TRANSMISSION PAR SATELLITE 41

II.3. AVANTAGES ET DESAVANTAGES 44

II.3.1. Avantages 44

II.3.2. Désavantages 44

CHAP III. LE RESEAU UMTS (ou 3G) 45

III.1. INTRODUCTION 45

III.2. ARCHETECTURE DU RESEAU UMTS 45

III.4. LES EQUIPEMENTS DU RESEAU UMTS 46

III.4.1. La Node B : 46

III.4.2. Le RNC : 46

III.4.3. La carte USIM 47

III.4.4. Le Mobile 47

III.5. LES APPORTS DE L'UMTS 47

CONCLUSION 49

BIBLIOGRAPHIE 50

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A. INTRODUCTION GENERALE

Dès l'aube de la mondialisation, le monde se trouve de plus en plus en bute à des difficultés de tous genres. Bien souvent, l'essor d'une technologie nouvelle ne tarde pas à estomper l'espoir que ses mérites suscitaient. En illustration, considérons le cas de la transmission d'une information à distance.

A propos, si une infinité de possibilités restent envisageables, mieux certaines conviennent. Nous citerons, dans une liste qui ne saurait contenir ces pages, la possibilité pour l'air de se comporter en conducteur. Bien sûr, de `conducteur d'ondes'.

Fort intéressant, depuis chez soi à la maison, un jeune-homme reçoit un appel de sa future épouse résidant à de dizaines de milliers de kilomètres. Depuis son avion, une dame s'informe à l'internet des activités de la bourse et du temps qu'il fait, à la seconde près, dans la ville où elle va faire affaire...Si rien ne sort jusqu'ici du cadre exiguë des activités ordinaires de l'homme, il convient toutefois, pour un observateur averti, de murir lucidement la réflexion.

La transmission des ondes électromagnétiques, voulons-nous dire d'une information : la voie humaine par exemple, est plus souvent possible, à longues distances, et par choix méthodiques, grâce à la maîtrise de la transmission hertzienne des signaux électriques et par l'intermédiaire d'un ensemble d'équipements adaptés. C'est le concept télécommunication.

La télécommunication est un sujet très pointu. Ses applications sont variées et dépendent du domaine d'intérêt. Pour des raisons pratiques, nous envisageons l'appliquer à l'opérateur Voice Data Communication Congo dit Vodacom Congo. Celui est une société de droit Congolais créée en octobre 2001 et officiellement en service depuis mai 2002. Vodacom Congo est une filiale de Vodacom Holding. Ce dernier est une société de droit sud-africain créée en juin 1994 par Monsieur Allan KNOTT CRAIY. Vodacom Congo a, pour une population de plus de 60 millions d'habitants, environ 2 millions d'abonnés. En 2011, son capital social s'élevait à 76,5 millions de dollars américains. Vu l'étendu de la RDC, cette société est subdivisée en deux régions : l'Est et l'Ouest. L'objet de ce travail s'applique à la région Est. Elle est constituée des 4 provinces suivantes : Le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema et la Province Orientale, soit plus de 500 km2.

La télécommunication appliquée à l'opérateur Vodacom Congo fut un de mes rêves d'étudiant. Nous avons effectué à la société Vodacom Congo, pendant notre cursus académique, deux fois un stage de type Ingénieur. Du 04 novembre au 04 décembre 2010 et du 03 mars au 03 avril 2013. La période de notre deuxième stage a coïncidé avec le processus de migration technologique de 2G à 3G. Ainsi, au-delà des pages protocolaires et la conclusion, ce travail est subdivisé en deux grandes parties dont:

? Le GSM

? La transmission ? L'UMTS

Dans tous les cas, nous appliquons la télécommunication à l'operateur Vodacom Congo.

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CHAP I. LE RESEAU GLOBAL SYSTEM FOR MOBIL

I.1. INTRODUCTION

Sommairement, le GSM est un système de deuxième génération. Il a été conçu comme une norme dont l'objectif était de lutter contre les désordres, les interférences et les équipements fabriqués sans spécificités universelles. Considéré comme une norme, il est assimilé à un ensemble des règles à suivre pour mettre en place un équipement...

I.2. HISTORIQUE DE LA TELECOMMUNICATION

Depuis les temps anciens, divers dispositifs de communication à distance ont été expérimentés dont la communication visuelle par signe, la télégraphie visuelle et mécanique. Relevons au passage que l'invention de la télégraphie électrique en 1832 par Samuel MORSE marque le début de l'ère moderne des télécommunications. Avec l'invention en 1876 du téléphone par Graham Bell, la voix humaine pouvait être transportée au-delà de l'horizon sonore.

En 1962, le premier satellite de télécommunication (TELESTAR) est mis en orbite. La miniaturisation des composants électroniques a permis, au cours de dernières décennies, un essor vertigineux de l'ordinateur, de la téléphonie mobile et de l'internet. Les centraux téléphoniques électromécaniques ont été progressivement remplacés par des centraux numériques. C'est seulement au début des années nonante que la tendance de passer à la deuxième génération dite GSM s'est fait sentir.

L'histoire de la téléphonie mobile (numérique) débute réellement en 1982. En effet, à cette date, le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM, est créé par la Conférence Européenne des administrations des Postes et Télécommunications (CEPT). Le but est d'élaborer les normes de communications mobiles pour l'Europe dans la bande des fréquences de 890 à 915 [MHz], pour l'émission à partir des stations mobiles et 935 à 960 [MHZ], pour l'émission à partir des stations fixes. Il y eut bien des systèmes de mobilophonie analogique (MOB1 et MOB2, arrêté en 1999), mais le succès de ce réseau ne fut pas au rendez-vous. Ainsi, en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques relatifs à l'usage de télécommunications mobiles. Nous citons : la transmission numérique, le multiplexage temporel des canaux radio, le chiffrement des informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole. Mais, il faudra plutôt attendre 1991 pour que la première communication expérimentale par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM change de signification et devient Global System for Mobile communications, et les spécifications sont adaptées pour des systèmes fonctionnant dans la bande 1800 [MHz].

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En Belgique, c'est en 1994 que le premier réseau GSM (proximus) est déployé. Mobistar et Orange (rebaptisé Base) viendront plus tard. Aujourd'hui, le nombre de numéros attribués pour des communications GSM dépasse largement le nombre de numéros dédiés à des lignes fixes et cette tendance se poursuit.

I.3. QUELQUES DEFINITIONS

Le Global System for Mobile Communications dit GSM, est un système de deuxième génération créé par 13 pays européens dont 15 réseaux parmi lesquels la filiale multi-internationale Vodafone.

I.3.1. Bande des fréquences

Cette norme de téléphonie mobile utilise les bandes de fréquences connues. On distingue :

? Le GSM 900

890-915 MHz : liaison montante (TX) : up link,

935-960 MHz : liaison descendante (RX) : down link.

? Le GSM 1800(DCS).

1710-1785 MHz : liaison montante (TX) : up link,

1805-1 880 MHz : liaison descendante (RX) : down link.

On parle de liaison montante ou up link lorsque le MS appelle le réseau, et de liaison descendante ou down link lorsque le réseau appelle le MS. La liaison peut être :

? Simplex : une seule fréquence pour l'émission et la réception ;

? Duplex : une fréquence pour l'émission et une autre pour la réception.

I.3.2. La largeur de la bande :

Pour le GSM 900, on a : 915MHZ - 890MHZ = 25MHZ, Pour le GSM1800, on a : 1785MHZ - 1710MHZ = 75MHZ.

I.3.3. L'écart duplex :

Pour le GSM 900, on a : 935MHZ - 890MHZ = 45MHZ, Pour le GSM 1800, on a : 1805MHZ - 1710MHZ = 95MHZ

Avec 935MHZ : fréquence montante et 890MHZ : fréquence descendante.

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I.3.4. Une cellule:

 

C'est une zone géographique élémentaire d'un réseau radio cellulaire dans laquelle on affecte un ensemble de fréquences non réutilisables dans les zones contiguës. C'est aussi la zone de couverture d'une antenne GSM (fig.1).

Le réseau de téléphonie numérique ou cellulaire dit encore GSM, est constitué d'une multitude des cellules.

Fig.1. Illustration d'un réseau cellulaire. I.3.5. Les interférences

Elles prennent naissance si deux signaux émettent à la même fréquence, même polarisation et même direction. On distingue :

ü Les interférences Co-Canales : elles proviennent de l'utilisation de la même fréquence par deux stations différentes dans la même direction.

ü Les interférences adjacentes : elles sont dues à l'utilisation de 2 fréquences voisines mal filtrées.

Pour éviter les interférences, on envisage un espacement entre deux fréquences adjacentes de l'ordre de 200 Hz ou 0,2 MHZ.

I.3.6. Le nombre des canaux

Rappelons que l'espace entre les fréquences adjacentes vaut 0,2 MHZ. Le nombre des canaux sera alors calculé par la formule suivante :

Nombre de canaux (Nc)=

o Pour le GSM 900,

Nc =

o Pour le GSM 1800,

Nc =

On parle d'ARFN ou Absolute Radio Frequency Number pour désigner la marge entre les fréquences. On l'obtient ainsi :

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Pour le GSM 900

(n x 0,2) uj 0+( 2x0,2)

- Pour le GSM 1800

(n x 0,2)

Comme les canaux attribués aux opérateurs de téléphonie par l'Agence de Régulation Nationale sont limités, on applique le principe de réutilisation des fréquences pour des cellules non contiguës. C'est ainsi qu'on parle de multiplexage TDMA ou Time Division Multiple Access.

Chaque fréquence (porteuse) a toujours 8 « time slots », d'environ 577 us (micro seconde). Ceci permet à 8 personnes de communiquer simultanément. Chaque Time Slots ou intervalle de temps est un support à part entier d'une information.

Le câble MIC (Modulation Impulsion Codée) est utilisé pour transporter les informations à la seconde. Physiquement, il est fabriqué en cuivre. Au niveau transfert de données, il est considéré comme une voie composée de 32 canaux, chacun étant capable de transporter jusqu'à 64 mille informations à la seconde, soit 64 Kilobits par seconde (64kb/s).

La capacité maximale théorique d'un câble MIC est donc de 64Kb/s * 32 = 2048Kb/s. Soit environ 2 Mégabits par seconde.

I.3.7. Types d'antennes

Les antennes sont des éléments qui permettent la couverture du réseau et la transmission d'ondes radioélectriques. Nous citons (fig.2):

I.3.7.1. Les antennes de couverture du réseau :

Elles servent à la couverture du réseau. L'antenne panel est un cas de figure. On distingue : ? Selon les directions

L'antenne panel omnidirectionnelle (l'angle d'ouverture est de 360°) : très adaptée aux zones rurales et faiblement peuplées. Son gain d'amplification est faible, environ 9 dB.

L'antenne panel directionnelle (l'angle d'ouverture est de 120°) : adaptée aux zones urbaines et fortement peuplées. Son gain d'amplification est de 13 à 16 dB.

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? Selon la bande :

L'antenne panel mono bande (simplex),

- GSM 900 : la portée de la couverture est de 35km2 - GSM 1800 : la portée de la couverture est de 5 Km2

L'antenne panel dual bande (duplex),

GSM 900 et GSM 1800 à la fois. Dans ce cas, un duplexeur est obligatoire et jouera le rôle de coupleur.

1 2 3

Faisceau

ODU

Feeder

Antenne panel

Jemper

BTS

Fig.2. Illustration de l'ensemble pilonne, 3 antennes panels, 1 faisceau, 1 ODU, 4 feeders et jempers et 1 BTS. Le faisceau est relié à la BTS par un câble coaxial.

I.3.7.2. Les antennes de transmission du signal :

Fig.3. Deux antennes faisceaux en Vis-à-vis.

Antenne

faisceau

Dessiné par Prince L.

JOSHI

ODU

Elles servent à la transmission du signal (fig.3). On distingue :

? Les antennes faisceaux : chaque antenne faisceau établit une liaison avec son vis-à-vis, définissant ainsi une transmission du signal.

? Les antennes V-sat ou stations terriennes : elles établissent des liaisons entre elles via les satellites.

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I.3.7.3. La prise en charge des antennes :

Le rayonnement d'une antenne dans sa zone de couverture dépend de la fréquence et de la puissance. La puissance à la réception sera obtenue de la manière suivante :

Et la longueur d'ondes sera :

Avec c, la célérité ; d, la distance du MS à l'antenne et f la fréquence.

Cette formule nous renseigne que les grandes fréquences vont moins loin que les petites. C'est pourquoi le GSM 900 a une portée de couverture largement grande, environ plus de 35km2 et le GSM 1800 près de 5 Km2

Le niveau de puissance limite en télécommunication équivaut à Plimite = - 102 dBm. Au-delà de cette puissance, c'est-à-dire à la limite de couverture d'une cellule, la qualité du speech se meurt et la communication devient moins intéressante. Ainsi, la couverture plus au moins bonne d'une cellule dépendra de l'angle d'inclinaison de l'antenne. Si l'angle d'inclinaison diminue, le rayon de couverture de l'antenne augmente, par ricochet la distance d. Ceci est d'un intérêt capital car la cellule s'élargit. Ceci dit, pour avoir un bon signal, on agira séparément sur deux paramètres :

- Action sur la puissance d'émission : elle augmente considérément la puissance de réception. Cependant, on ne peut y agir indéfiniment au risque de nuire à l'environnement.

- Action sur la distance d entre le MS et l'antenne : elle est très favorable pour autant que le MS reste dans la cellule ou zone de couverture de l'antenne.

Comme au-delà d'une cellule la couverture du réseau n'est plus possible et donc la communication est coupée, l'idée a été de superposer plusieurs cellules formant ainsi un réseau cellulaire. Le Handover est la fonction qui permet le transfert automatique des conversations en cours, d'une cellule à une autre. Ce passage d'une cellule à l'autre s'effectue sans rupture de communication.

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I.3.8. Un Site :

Globalement, un site est un endroit où on a installé les équipements (fig.4). Par nécessité, il porte le nom de l'équipement qui assure la fonction principale sur le lieu. On parle par exemple du site MSC, BSC...On peut également attribuer le nom de la rue où il se trouve. Dans site, le power est un élément de haute importance. La figure suivante l'illustre bien :

UPS

Tracking

System (220V)

Modem (220V)

Climatisation

220V

AC

Converter

(convertisseur)

Rectifier

(redresseur)

Inverter AC

AC

220V

DC

AC

GENERATEUR

Batteries

(SNL)

Prince L. JOSHI

équipements

- 48V

Fig.4. Alimentation d'un site de l'opérateur Vodacom

AC

Remarquons, dans cette représentation de l'alimentation d'un site (fig.4), qu'à l'exception des modems, le tracking system, l'éclairage et la climatisation, tous les équipements sont alimentés par une tension continue de - 48V. L'inverseur permet le basculement automatique de la SNEL (société nationale d'électricité) au générateur. En cas d'absence de deux sources, les batteries doivent prendre la relève. Le schéma est monophasé, en réalité la SNEL et le générateur fournissent une alimentation triphasée.

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I.4. ARCHITECTURE DU RESEAU GSM

Nous voulons nous intéresser aux trois sous-ensembles du réseau GSM, savoir :

? Le sous-système radio ou la partie BSS (Base Station Sub-System) ; ? Le sous-système réseau ou la partie NSS (Network Sub-System) ;

? Le sous-système de maintenance et d'exploitation ou partie OSS (Operation and Support Sub-System).

Chacune de trois parties du réseau comporte un certain nombre d'équipements qui facilitent sa fonctionnalité. Naturellement, évoquer ces parties revient à relever leurs équipements. La figure suivante offre l'aperçu de l'architecture du réseau :

BSS/ RADIO NSS/ SWITCH

BTS 4

BTS 1

BTS 2

BTS 3

Abis

BSC

Atermux

X-25

TC

Ater

VMS

MSC

HLR

OMC-S

VLR

SMS-C

AUC

EIR

IN

SUPERVISION

( dessiné Par Prince L.

JOSHI)

Fig.5. Architecture du réseau GSM

La fig.5 renseigne :

MS

OMC-R

OSS/

? L'interface Air ou interface Um, établie une liaison entre le MS et la BTS.

? L'interface A-bis, établie une liaison entre la BSC et les BTS.

? L'interface Atermax, établie une liaison entre la BSC et le TC.

? L'interface Ater, établie une liaison entre le TC et le MSC. La couche physique est

toujours définie par une liaison à PCM à 2 Mb/s.

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> L'interface A, établie une liaison entre la BSC et le MSC. Sa couche physique est définie par un câble MIC de 32 times lots de 64 Kb/s i.e. de 2 Mbits/s au total. Sa couche de liaison de données utilise le protocole LAP.

> L'interface X25, constituée d'ondes radio, elle établit une liaison entre la partie NSS et la partie BSS, à la partie supervision ou partie OSS. Ce dernier possède, ainsi nous le verrons au chapitre suivant (point II.5) , une structure en 7 couches du modèle OSI.

I.4.1. BASE STATION SUB-SYSTEM (BSS).

Le sous-système radio gère et assure les transmissions radio. Il offre l'accès radio au MS. C'est au faite une porte d'entrée dans le réseau. Il est composé des entités telles que le MS, la BTS, la BSC et le TC.

I.4.1.1. MS (Mobile Subscriber),

La station de base ou BTS (Base Transceiver Station) dialogue avec le MS possédant une carte SIM (Subsriber Identity Module). Le MS et la SIM sont les deux éléments accessibles directement à l'abonné. Ils suffisent pour assurer les fonctionnalités nécessaires à la couverture du réseau, à la transmission et à la gestion du déplacement (accès au réseau et ses services). La carte SIM contient une série d'informations notamment l'authentification de l'abonné ainsi que le cryptage de la voix. En soi, elle se comporte comme une mini-base de données dont l'une de ses attributions, bien sûr avec le Mobile, est d'établir, dans sa zone géographique, une liste de toutes les BTS du réseau avant de s'établir à celle qui offre la puissance la mieux adaptée.

Une SIM est composée de plusieurs données dont :

? Données administratives :

V' PIN/PIN2 : Mot de passe demandé à chaque connexion.

V' PUK/PUK2 : Code pour débloquer une carte.

V' LANGUAGE : Langue choisie par l'utilisateur.

? Données liées à la sécurité :

V' Clé KI : Valeur unique, connue de la seule carte SIM et du HCLR.

V' CKSN : Séquence de chiffrement.

? Données relatives à l'utilisateur :

V' IMSI (International Mobile Station Equipment Identity) : cette identité internationale de l'abonné mobile constitue le numéro international de l'abonné.

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V' MSIDSDN (Mobile Subscriber Identity Integrated services Digital Network): Numéro d'appel d'un téléphone GSM.

? Données Roaming :

V' TMSI (Temporary Mobile Subscriber identity): Numéro attribué temporairement par le réseau à un abonné.

V' LOCATION UPDATING STATUS : si une mise à jour de la localisation est nécessaire, location updating status fourni l'identité de la Sim.

? Données relatives au réseau :

V' MOBILE COUNTRY CODE (MCC), MOBILE NET WORK CODE (MNC)... : identifiant du réseau mobile de l'abonné.

V' NUMERO DE FREQUENCE ABSOLUE : Fréquence utilisée par le PLMN.

Une SIM blanche possède une IMSI et est dépourvue de MSIDSDN. Ce dernier pourra être alloué dans une opération appelée Swap, sur demande d'un abonné qui aurait perdu sa SIM.

Le MS est essentiellement composé d'un émetteur-récepteur, un microphone, un écouteur, une batterie, une antenne, un clavier, un écran et un vocodeur...

I.4.1.2. BTS (Base Transceiver Station ou Station de Transmission de Base)

La BTS, l'ensemble émetteur/récepteur, est l'élément central responsable des trafics dans une ou plusieurs cellules. Elle donne accès au réseau en établissant un relais entre le MS et la partie Radio. Dans un réseau, selon les performances cherchées, on fait recours à plusieurs stations de base.

La BTS est composée de :

1. Des TRE (Transceiver Equipment), dites encore TRX ou TRU. Ils constituent un ensemble émetteurs-récepteurs, facilitent l'émission et la réception des signaux. Ils permettent la connexion entre la BTS et le MS via les antennes GSM. Il utilise le TDMA (Time Division Multiple Access) comme technique de multiplexage, ce qui lui permet d'avoir huit canaux physiques pour une seule fréquence. En soit, le TDMA consiste à diviser chaque canal de communication en 8 intervalles de temps appelées timeslots (TS). Ils ont chacun un débit max de 16kbps en full rate et de 8kbps max en half rate.

Les TRE constituent, avec les autres parties de la BTS, les canaux physiques. Ils sont configurés, selon les spécificités du réseau, en canaux logiques. On cite :

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> Le BCCH (Broad casting Control Channel), (réception): canal utilisé par le réseau pour la diffusion des messages.

> Le FCCH (Frequency Correction Channel), (réception): pour le calibrage, le mobile se cale à la fréquence du FCCH.

> LE SCH (Synchronisation Channel), (réception) : canal utilisé pour la synchronisation. Le MS peut enfin avoir le même timing que le réseau.

> Le PCH (Paging Channel), (émission et réception) : canal utilisé par le réseau pour rechercher l'abonné qui doit recevoir un appel ou un sms.

> Le RACH (Random Access Channel), (émission) : canal utilisé par le MS pour demander le SDCCH avant de faire passer un appel ou d'envoyer un sms.

> L'AGCH (Access Granted Channel), (réception) : canal utilisé par le réseau pour répondre au MS de l'attribution du SDCCH.

> Le SDCCH (Stand-alone Dedicated Control Channel), (émission et réception) : canal

utilisé pour la signalisation et pour la passation des appels ou l'envoie des sms.

> Le TCH/F : Full rate (13,5Kb/s), TCH/H : Half rate (5,2Kb/s), (Traffic Channel for coded speech), (émission et réception) : il assure le Voice (voix plein débit) et le data. C'est donc un canal utilisé pour la communication vocale.

> Le SACCH (Slow Associated Control Channel), (émission et réception) : canal utilisé par le MS et le réseau pour la compensation du délai de propagation, contrôle de la puissance d'émission du mobile, contrôle de la qualité de liaison et mesures sur les autres stations.

> Le FACCH (Fast Associated Control Channel) (émission et réception) : canal utilisé par le réseau et le mobile pour l'exécution du Handover.

L'affectation, dans un TRE, des canaux logiques (ils sont toujours 8 au maxumum), s'effectue comme suit :

·

0

1

2

3

4

5

6

7

Dans TS0, on y affecte BCCH+FCCH+SCH+RACH+AGCH+PCH,

· Dans TS1, on affecte SDCCH+SACCH,

· Au final, dans TS2 à TS7, on affecte TCH+SACCH+FACCH.

2.

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Des Combiners : Ils jouent le rôle de multiplexeur pour la transmission et de coupleur pour la réception. Un combiner a la possibilité de coupler quatre TREs.

3. Les Antennes GSM : il s'agit d'antennes panels. On distingue les antennes 2G et 3G. Elles sont reliées à la BTS par des guides d'ondes flexibles appelés, selon leurs parties, `feeder' ou `jumper'.

4. Une Carte mère (SUMA) : elle gère le système (la config) et facilite le dialogue entre la BTS et l'ordinateur lors de la configuration.

5. Une Carte EACB ou carte d'alarme : (External Alarm Connexion Board). Elle permet de connecter toutes les alarmes externes à la BTS en vue de faciliter le contrôle par l'OMC-R. Les alarmes connectées à la BTS sont : la position de l'arrêt et le démarrage du générateur, ouverture de la porte du shelter (abri), détecteur de mouvement, détecteur de fumé...

6. Une Carte Remote Inventory : elle permet d'inventorier les équipements de la BTS

7. Une Carte interface : elle offre une interface entre la BTS et la BSC.

8. Un Fan : ventilateur pour le refroidissement des équipements.

9. L'Alimentation (power) : une source alternative qu'on redresse dans la BTS pour avoir -48V. Une cohorte des batteries constitue la source de secours en cas de coupure du courant. Parfois, on prévoit également des générateurs pour alimenter les sites de grande importance.

10. Un Shelter : case ou abri où sont placés les équipements de la BTS. I.4.1.3. BSC (Base Station Controller ou encore Contrôleur de Station de Base)

Le contrôleur des stations de base gère une ou plusieurs stations de bases et communique avec elles par le biais de l'interface A-bis. Il remplit différentes fonctions notamment :

? Agir comme un concentrateur en transférant des communications en provenance de différentes stations de base vers une sortie unique.

? Commuter les données vers la station de base de son choix.

? Remplir le rôle de relais pour différents signaux d'alarme destinés au centre d'exploitation et de maintenance.

? Alimenter la base de données des stations de bases.

? Gérer les ressources radio dans la zone couverte par les différentes stations de bases disponibles à sa commande.

·

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Commander enfin l'exécution automatique de Hondover (transfert de communication d'une cellule à une autre sans interruption). On parle de Cell Reselection lorsque le MS de l'abonné n'est pas en communication.

Il est composé :

y' D'une Carte système appelée aussi CIPRA SYSTEM : elle gère les config et sauvegarde les fonctions. On en a toujours deux afin d'assurer la redondance i.e. le disfonctionnement de l'une permet l'entrée en service de l'autre.

y' D'une Carte CPRC OSI : elle génère le protocole sur la supervision X25.

y' D'une Carte CPRC BROADCAST ou encore CIPRA BROADCAST : elle est utilisée pour la diffusion des messages.

y' D'une Carte BIAUA : elle gère l'interface A-bis. Sa capacité de gestion peut aller jusqu'à 6 A-bis ou 6 liaisons BTS et travaille avec 8 cartes TCUC. La carte CPRC contrôle les cartes BIAUA. On distingue 3 sortes : le CPRC system, le CPRC Osi et le CPRC Broadcast.

y' Une Carte TCUC : c'est une carte ressource. Elle gère les fréquences des TRE.

y' Des Cartes ASMB : elles gèrent l'interface Atermax (entre la BSC et le TC) et travaille avec quatre cartes DTC.

y' Des Cartes SWITCH : elles transitent ou commutent les données de la carte BIAUA à la carte ASMB.

y' Des Cartes DCDC : elles gèrent le power dans la BSC.

Voici la Synoptique de la BSC (fig.6)

BSC

DTC

A-bis

SWITCH

ASMB

BIAUA

Altermax

TCUC

Carte OSI

Carte System

Carte Broad cast

BTS

TC

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Fig.6. Synoptique de la BSC

Le plus souvent, les BTS sont éloignées de la BSC. Dans ce cas, la liaison se fait par un équipement adéquat de transmission. Nous approfondirons la notion au chapitre III.

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Pour le cas spécifique de l'opérateur Vodacom Congo/Region eastern, il existe 3 BSC dans la ville de Goma. Ce sont des BSC confg6. Autrement dit, chacune d'elles a la capacité de gérer tout au plus 6 liaisons BTS.

I.4.1.4. TC (Transcodeur)

Il fait le transcodage (la conversion) des signaux de 16kb/s à 64kb/s et inversement. Les communications arrivent et partent de la BSC (la partie radio) à 16kb/s, et arrivent à la partie réseau (NSS) à 64 kb/s. Comme le Switch a difficile à reconnaitre les communications à 16 kb/s, on place entre ces deux équipements un transcodeur permettant de passer de 16 kb/s à 64 kb/s et vice-versa.

Pour assurer sa reconnaissance, une communication se présente comme un signal numérique. Pour ce faire, il doit être codé. Les étapes suivantes sont nécessaire : l'échantillonnage, la quantification, la compression, et enfin le codage. La figure suivante illustre le cas d'un TC :

64/16 = 4

Carte MT120

Ater

Atermax

16 kb/S

64 kb/s

Fig.7. Carte MT120 d'un transcodeur (TC)

L'opérateur Vodacom utilise le TC (fig.7) marque ALCATEL. Un TC a plusieurs cartes MT120. Une seule Carte MT120 gère environ 120 appels BTS. Les cartes MT120 permettent de se connecter au TC et d'envisager le transcodage. Le rapport de conversion est d'ordre 4. Une carte MT120 reçoit en entrée 1 MIC (Atermax) et en sortie 4 MIC (Ater). Nous

le retrouvons aux sites de l'opérateur
Vodacom
.

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I.4.2. NETWORK SUB-SYSTEM (NSS)

Si le sous-système radio gère l'accès au réseau, les éléments du NSS prennent en charge les fonctions de contrôle et d'analyse d'informations dans la base de données du réseau (chiffrement, authentification, ou roaming). Cette étape est nécessaire pour qu'il y ait établissement de connexions. Le NSS est composé :

I.4.2.1. Le MSC (Mobile Switching Center)

C'est le commutateur du réseau. Il est responsable de l'acheminement des communications dans le réseau et assure l'interconnexion entre les réseaux de téléphonie cellulaire d'une part, et les réseaux fixes traditionnels d'autre part. Il constitue au final une passerelle (Gateway) pour les appels sortant vers un autre réseau ... Il gère toutes les informations relatives à la taxation, la mobilité des abonnés et la complexité des fonctions du réseau. Il est composé de deux grandes parties (fig.8) :

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Fig.8.

 
 
 
 

? Le RCP (Radio Control Point) : il dialogue avec tous les équipements de la partie Switch à travers la signalisation et commande le SSP. Il est en outre divisé en deux parties dont le RCF et le VLR. La figure ci-contre donne le synoptique:

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Synoptique

RCP

d'un

 
 

RCP

SSP

MSC

RCF

VLR

o Le RCF (Radio Control Point) fait le BSS management. C'est dire qu' il est le gérant de la partie radio. Il est également responsable des appels (call responsible), fait la gestion des signalisations (Signaling management), contrôle le SSP et fait la « location update ».

o Le VLR, quant à lui, fait l'enregistrement des localisations des abonnés et contient le « subscriber data ».

? Le SSP (Service Switching Point): il établit les connexions (PCM connexion) entre les correspondants sur instruction du RCP et donne le timing au MSC. Dans ses attributions, il fait également le PCM (Pulse Coded Modulation) switching, l'annoucement et la conférence. Il travaille directement avec le HLR.

I.4.2.2. HLR (Home Location Register) ou registre de localisation principal

C'est la base de données centrale contenant toutes les informations administratives relatives aux abonnés du réseau. On y trouve :

L'IMSI (International Mobile Subscriber Identity) : c'est un numéro unique alloué à chaque abonné. Il est stocké dans la carte SIM, et est utilisé par le réseau pour la transmission de données de l'abonné.

Le MSISDN (Mobile Subscriber Integrated Services Digital Network) : c'est le numéro d'appel de l'abonné lié à l'IMSI dans le HLR. Les appels destinés à l'abonné sont transcrits en numéro d'IMSI, ce qui facilite sa recherche et l'établissement de la communication. Son format est E212 composé de CC+NDC+SN.

Le CC (Country Code) : c'est le code du pays. On a attribué 243 à la RDC.

Le NDC (Network Designe Code) : c'est le premier initial de l`identification d'un abonné dans un réseau. Nous avons, pour l'opérateur Vodacom, après 243, le 81.

Le SN (Subscriber Number) : c'est l'identification proprement dite de l'abonné dans le réseau. Nous avons par exemple 4443518. Les trois premiers chiffres de SN permettent de retrouver dans quel HLR a été enregistré la SIM. Pour tous les agents de l'opérateur Vodacom, les numéros commencent par +243 81 444...

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L'IMSI (International Mobile Subscriber Identity) : c'est le numéro international de l'abonné. Son format est E164 composé de MCC+MNC+MSIN.

MCC (Mobile Country Code) : nombre à 3 chiffres identifiant un pays (Congo=630, Belgique = 206, France =208).

MNC (Mobile Network Code), nombre à 2 chiffres utilisé pour identifier un PLMN Ex : O1 pour l'opérateur Vodacom.

MSIN (Mobile Subscriber Identity Network) : il prend dix chiffres. Par exemple : +243 81 444 3214

TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity) : il indique le VLR qui prend l'abonné en charge à l'instant même, et est fonction de la zone de localisation de l'abonné.

Le HLR enregistre également les localisations, en substance, nous citons :

Le VLR qui prend en charge l'abonné, Le LAI : Location Area Identity.

On l'obtient ainsi : LAI = MCC+MNC+LAC

Le CI (cell identity): il est attribué à chaque cellule. C'est l'identification unique de la cellule. Plusieurs cellules, i.e. plusieurs Cell identity, sont regroupés dans une zone de localisation LAC.

LAC (Location Area Code) : c'est un code attribué à chaque zone de localisation. Il appartient à CGI.

CGI : cell global identity

Sa substance est : CGI = LAC+CI,

On y trouve également le TMSI, Ki, Kc, le profil de l'abonné (SIM prepaid, post paid, voda e, numéro vert, ...), services souscrits : roaming, appel international, call baring, call transfert...

I.4.2.3. Le VLR (Visitor Location Register) ou registre de localisation des visiteurs

C'est une base de données reliée au MSC et qui stocke temporairement les informations concernant chaque mobile dans la zone de travail du MSC. Ces informations peuvent être : l'identité de l'abonné, sa dernière zone de localisation, les services complémentaires souscrits par celui-ci, les éventuelles restrictions ou interdictions d'établissement de la communication.

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I.4.2.4. L'AUC (Authentication Center)

Lorsqu'un abonné souhaite profiter des services du réseau, notamment passer un appel, envoyé un texto... L'opérateur doit s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un usurpateur. Le centre d'authentification rempli cette fonction. Cet équipement stocke les clés Ki, Kc et les algorithmes A3, A5 et A8. Il établit l'authentification et le chiffrement. L'authentification est possible grâce à la clé Ki, en calculant les algorithmes A3 et A8. Le chiffrement se fait avec la clé Kc et l'algorithme A5.

Pour chaque abonné, la clé Ki est unique. Lorsqu'un abonné souhaite effectuer un appel,

l'AUC lui envoie l'algo et pour calculer la clé Ki. S'il correspond à celui que l'AUC a

calculé, il l'envoie l'algo pour calculer la clé Kc. Entre temps, le MS envoie une

signalisation qu'on appelle SRCES pour que l'AUC vérifie la compatibilité. De tout point de vue, l'AUC est responsable du cryptage ou chiffrage (codage des appels, SMS, signalisation dans la partie radio ...).

I.4.2.5. L'EIR (Equipement Identity Register)

Comparativement au HLR et au VLR, l'EIR se comporte comme un registre d'identification des équipements qu'utilisent les abonnés. Pour la simple raison que le MS peut recevoir n'importe quelle SIM, ce qui offre une grande possibilité de vol, l'idée est venue de donner une identification unique à un terminal MS. Celle-ci permet de repérer le terminal volé ou perdu et de le protéger ou de l'altérer à partir des gestionnaires du réseau. Il s'agit de la norme International Mobile station Equipment Idenitity (IMEI).

L'IMEI d'un terminal GSM est toujours indépendant du numéro de l'abonné. Il permet, je l'ai dit, de désactiver un équipement volé et d'autoriser les appels d'urgence en cas d'absence de la SIM. Il est composé de TAC+FAC+SN.

? Le TAC identifie le modèle du téléphone,

? Le FAC identifie le fabricant,

? Le SN donne des indications du numéro de série du téléphone.

Il va sans dire que l'Equipement Identity Register classe les IMEI en trois catégories. Nous citons :

i. White list : sont les IMEI autorisés dans le réseau,

ii. Gray list : sont les IMEI suspectés dans le réseau,

iii. Black list : sont les IMEI interdits dans le réseau.

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I.4.2.6. Le VMS (Voice Mail Server)

Il permet de stocker les messages vocaux. Il fonctionne comme une mémoire magnétique. Chaque numéro a une boite de messagerie vocale.

I.4.2.7. Le SMS-C SMS-C (Short Message Service Center)

Il est responsable de la livraison des SMS dans le réseau. Il sauvegarde des messages courts (160 caractères maximum) ou SMS envoyés aux abonnés indisponibles dans le réseau, et participe ainsi à la livraison des SMS. Chaque abonné possède une boite dans laquelle est enregistrée ses SMS.

I.4.2.8. IN (Intelligent Network)

C'est un registre intelligent qui gère la facturation des abonnés prépayés et post-paid. Il gère également le chiffrement sur le tarif dans le réseau et fait le billings. Pour les abonnés en mode post-paid, le Switch génère les CDR (Call Data Records) qui sont de données montrant les appels des abonnés en fonction du temps (consommation). Ces CDR sont envoyés dans le CDR COLLECTOR pour facturation.

Soit dit que l'operateur Vodacom distingue 3 types de support de transmission dans un réseau :

? TDM : le câble MIC ;

? ATM : Fibre optique ;

? IP : Câble Ethernet (le UTP et le STP).

L'utilisation de l'un ou l'autre permet d'envisager une classification du réseau selon les générations. C'est dans cette optique qu'au mois de mars 2013, l'operateur Vodacom était en phase de migration technologique de GSM vers la 3ième génération où, en plus de la voix, on transmet également de données. Pour ce faire, il est fort intéressant de préparer le réseau à accepter cette technologie nouvelle. En illustration, pour passer de 1G (GSM) à 2G (GPRS), le Switch GSM a été divisé en deux parties :

? La media Gateway (MGW) : elle joue le même rôle que le RCP et, ? Le call server (CS) : il joue le rôle du SSP.

En effet, le RCP ne saurait gérer une signalisation IP (Internet Protocol), et le SSP ne saurait faire une connexion IP. En plus, comme le HLR a une capacité de stockage limité, l'opérateur Vodacom a opté pour le NG-HLR (Next Generation HLR). Celui-ci a une capacité de stockage de plus de 1 500 000 abonnés. D'où, selon les générations, la classification suivante :

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1' 2,5ème génération : GPRS (General Packet Radio Service), permet un débit théorique de 170kb/s.

1' 2,75ème génération: EGDE (Enhanced Data rates for GSM Evolution), permet un débit théorique de 470kb/s.

1' 3ème génération: UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), permet un débit théorique jusqu' à 2Mb/s.

Chaque génération présente une architecture spécifique. Pour passer du GSM au GPRS par exemple, il faut ajouter, après avoir changé le RCP en media Gateway (MGW) et le SSP en Call Server (CS), deux autres équipements :

o Le SGSN (Serving GPRS Support Node) : le noeud de service (la localisation, l'authentification et le service).

o et le GGSN (Gateway GPRS Support Node) : le noeud de passerelle vers l'internet.

Les deux ajouts constituent des routeurs spécialisés et permettent l'introduction de passerelle IP. Schématiquement, on a l'architecture suivante (fig.9) :

BSS/ RADIO NSS/ SWITCH

BTS 4

MS

X-25

TC

Ater

MSC

SMSC

VMS

MGW

CS

NG-HLR

EIR

OMC-S

VLR

SGSN

IN

AUC

OSS/

SUPERVISION

BG

( dessiné Par Prince L.

JOSHI)

GGSN

BTS 1

BSC

Abis

BTS 2

BTS 3

Atermux

Fig.9. le réseau GPRS adapté à l'opérateur Vodacom

OMC-R Pour passer à l'UMTS, une autre architecture s'impose. L'ancien Switch de l'opérateur Vodacom appelé legacy et composé du RCP et du SSP, est remplacé par un nouveau, appelé NGN (Next generation Network). Celui-ci est composé de la MGW (Media Gateway) qui

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remplace le SSP et le CS (Call Server), qui remplace le RCP. Les BTS, lorsqu'il s'agit de l'UMTS, sont carrément remplacés par les Node B et les BSC par le RNC. On y reviendra au chapitre IV.

Il est plausible de constater que ce nouveau Switch présente l'avantage d'avoir un seul CS pour plusieurs MGW. Ces derniers sont connectés au CS à travers l'interface H248 ou Megaco. On réalise ainsi que le Switch est composé de plusieurs parties qui ne sont pas forcément dans la même ville. Pour l'opérateur Vodacom, le Call server se trouve à Kinshasa et les Media Gateway, selon le besoin, sont éparpillées sur toute l'étendue du pays.

Une Media Gateway Alcatel est composée de deux parties appelées shelf. On cite : ? Le shelf LIU : il gère les MIC et a plusieurs cartes dont :

i. Cartes E1 : elles portent les connexions des MIC. Les connexions se font sur un répartiteur appelé DDF.

ii. Carte PEM : pour la gestion du power dans le MGW.

? L'ATCA a pour rôle de contrôler la MGW et d'assurer les connexions. Il comporte plusieurs cartes :

i. La carte mère (control board) : elle contrôle la MGW ;

ii. La carte pour la gestion des alarmes ;

iii. La carte TDMX : elle assure la conférence, annule les échos, donne les
tonalités,....

iv. La carte VVP : elle a le même rôle que la TDMX. C'est une matrice de commutation. Elle gère les appels dans la MGW.

v. La carte IPGE : elle assure la gestion des adressages IP interne et externe de la MGW.

vi. La carte Switch : elle est responsable de différentes commutations entre les
cartes.

Un shelf ATCA peut gérer jusqu'à 6 shelfs LIU. Un logiciel permet la supervision de la MGW à partir d'un ordinateur.

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I.4.3. OPERATION AND SUPPORT SUB-SYSTEM (OSS)

L'OSS supervise et veille sur le réseau. Il est composé de deux parties :

> L'OMC-R (Operation and Maintenance Center Radio part) : elle supervise la partie radio.

> L'OMC-S (Operation and Maintenance Center Switching part) : elle supervise la partie Switch.

> Le NMC (Network Managment Center) : elle n'est pas une partie en soit car elle est composée d'un groupe des sentinelles ou des veilleuses du réseau, dont la mission est de déceler les pannes à travers les alarmes et les communiquer aux agents de la maintenance. Pour l'opérateur Vodacom, le NMC se trouve à Kinshasa.

On distingue, selon la gravité, dans la classification de l'operateur Vodacom, les alarmes suivantes:

> Les Warning : Avertissement.

> Les Minor : Ne touche pas à la communication et ne pas urgente.

> Les Major : Touche à la communication et est urgente (couleur orange).

> Les Critical : Touche à la communication et nécessite une action immédiate (couleur rouge).

I.5. SIGNALISATION SEMAPHORE 7 (SS7)

De même qu'un dialogue permanent épanoui les relations humaines, ainsi une signalisation bien établie entre les équipements contribue à la qualité du réseau, aux services offerts, et par ricochet la maximisation du rendement. La signalisation commence l'appel, le soutient et le termine.

Dans la signalisation sémaphore 7 (SS7), on vise la pérennisation et la qualité du signal. La signalisation est donc séparée du trafic. On dispose alors séparément d'un canal de trafic et un canal de signalisation. Ceci constitue un avantage de taille. Le canal de trafic est appelé CIC (Code of Circuit) et celui de la signalisation est appelé COC (Code of Chanel). Tandis que dans la signalisation R2, le trafic et la signalisation ont le désavantage de passer par un même canal. Les équipements sont alors classés en deux catégories :

- Le SP (Signaling Point) : c'est un équipement qui génère et utilise la signalisation.

- Le STP (Signaling Transfert Point) : c'est un équipement qui transfert la signalisation vers le SP.

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I.5.1. MODE D'ASSOCIATION DES SP

Il existe trois modes d'associations des SP dans le réseau GSM :

1. Le mode associé : Un SP est connecté à un autre SP

SP SP

2. Le Non associé : Un SP est connecté au plusieurs STP puis à un SP

SP STP STP STP SP

3. Le Quasi-Associé : Un SP est connecté à un seul STP puis à un SP

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SP STP SP

o Le CIC est un time slot qui porte la voie.

o Le SLC (Signaling Link Code) est un COC de 64 kb/s. C'est un canal sémaphore, le time slot utilisé pour la signalisation.

o Le SLS (Signaling link Set) est un faisceau des COC.

Chaque équipement est pourvu d'une adresse qui lui permet de dialoguer avec un autre :

PC (Point Code) : il est utilisé pour l'adressage de chaque équipement dans le SS7. Son format se présente comme suit : 16 bits pour Europe, 24 bits pour les USA, en Chine, la BSS utilise 24 bits et 16 bits pour la NSS.

OPC (Origination Point Code) DPC (Destination Point Code).

GT (Global Tilte) : il est utilisé pour l'adressage national et international. Son format est E164 i.e. CC+NC+SN.

CC (Contry Code), NC (Network Code).

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I.5.2. PROTOCOLE UTILISE DANS LE SS7

La couche de protocole dans le réseau GSM utilise la norme OSI (Open System for Interconnexion). Cette norme comporte 7 couches, savoir (fig.10) :

7. Application

6. Présentation

5. Session

4. Transport

3. Réseau

2. Liaison de donné

1. Physique

Fig.10. les protocoles du réseau GSM

La substance est la suivante :

1. Physique : on choisit le support physique qui peut être un câble, l'air...

2. Liaison : on définit le TS ainsi que sa capacité. On utilise soit l'E1 ou le T1.

3. Réseau : utilisation de PC (point code) pour l'acheminement des messages.

4. Transport : on met le GT et celui-ci assure l'accusé de réception.

5. Session : dialogue avec les équipements (ouverture session).

6. Présentation : assure la présentation des données.

7. Application : assure la localisation des abonnés et l'établissement des services.

Relevant la norme OSI, revenons aux couches des protocoles SS7 dans le GSM dans la figure suivante (fig.11) :

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Fig.11. Normes OSI

V' MTP (Message Transfert Part) :

? MTP1 : On définit le type de support physique transport (E1, T1, ...) ? MTP2 : On définit la liaison (64k, 56k, ...)

? MTP3 : On définit le PC (point code).

V' SCCP (Signaling connexion control point) : c'est le point de contrôle de connexions de la signalisation. On y définit le GT, le SSN.

V' TCAP (Transaction Capability Application Part) : où on interroge une base de données. La demande des crédits dans l'IN...

V' MAP (Mobility Application Part): utilisé par le HLR et le VLR pour la gestion de la mobilité des abonnés.

V' OMAP (Operation and Maintenance Application Part): utilisé pour faire le Monitoring et la supervision.

V' BSSMAP (Base Station-Service Management Application Part) : utilisé pour la gestion de fréquences. Le Switch dialogue avec la partie radio via ce protocole (BSS et Switch).

V' INAP (Intelligent Network application part): gestion de crédit des abonnés (le billings).

V' ISUP (Integrated Services User Part) : il est responsable de l'établissement et libération des appels. Il permet aux différents Switch de dialoguer.

V' CAP (Camel application part): il assure la gestion des abonnés en roaming. V' TUP : protocole utilisé par le MS et le RCP.

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I.6. MISE A JOUR DE LOCALISATIONS DES ABONNES

I.6.1. MISE SOUS TENSION DU MS

A la mise sous tension du MS, il effectue automatiquement un scannage et se cale sur le FCCH qui tient le mieux, puis se synchronise sur le SCH pour afin écouter le BCCH.

I.6.2. FIRST LOCATION UPDATE

C'est au faite une première mise à jour de localisation de l'abonné. Elle constitue une étape obligatoire pour la reconnaissance de chaque abonné. Le tableau suivant illustre ce qui se passe entre le MS, le VLR, et le HLR (fig.12) :

Insert subscriber data

MS RCP/VLR HLR

Location Update request

Location Update request

Insert subscriber data

Update location

Update location complete

Fig.12. Illustration de la première localisation d'un abonné dans un réseau

I.6.3. NORMAL LOCATION UPDATE

C'est une opération au cours de laquelle un MS informe le réseau de sa nouvelle zone de localisation LA (Location Area). Dans ce cas, le nouveau VLR de l'abonné doit dialoguer avec l'ancien VLR. Il lui demande toutes les coordonnées essentielles sur l'abonné avant de l'intégré dans son registre. Nous résumons le processus dans le tableau qui suit (fig.13) :

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MS RCP/VLR1 RCP/VLR2 HLR

Send identification (TMSI)

Send identification (TMSI)

Update location (TIMSI, CGI2,

GTVLR2)

Insert subscriber data

Insert subscriber data

Update location

Location update complete

Cancel location

Cancel location

Par Prince L. JOSHI

Fig.13. Localisation d'un abonné en déplacement d'une cellule 1 vers une cellule 2 du réseau.

I.7. PROCESSUS D'ENVOI DES SMS ET D'APPELS DANS LE RESEAU GSM

I.7.1 LE PROCESSUS D'ENVOI DES SMS DANS LE RESEAU (SMS PROCESSING IN THE

NETWORK)

? Coté radio

a) Envoi d'un SMS dans le réseau

Le MS fait la demande de SDCCH via le RACH, le réseau lui répond via l'AGCH et lui attribue un SDCCH, puis il envoie le SMS.

Fig.14. Procédure d'envoi d'un SMS dans le réseau.

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b) Réception d'un SMS dans le réseau

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Fig.15. Procédure de réception d'un SMS dans le réseau.

Le MS est cherché dans le réseau via le PCH. Une fois trouvé, il demande l'AGCH, on lui répond par le RACH (canal toujours libre) pour lui attribuer le SDCCH, et enfin le MS reçoit le SMS.

? Du Coté Switch

Fig.16. La procédure vue du côté Switch

Avant d'envoyer un SMS, le MS a besoin du GT du SMS-C. Comme le SMS est une signalisation, quand il arrive au MSC (précisément dans le RCP), celui-ci l'achemine directement, grâce au GT qu'a envoyé le MS, au SMS-C. Ce dernier stocke le message puis, par l'intermédiaire du HLR, demande la localisation de l'abonné. Une fois la localisation terminée, le SMS-C achemine le SMS vers l'abonné.

Dans le cas où les deux abonnés ne sont pas du même réseau, la procédure est différente. Par exemple, s'il s'agit des opérateurs Vodacom et Airtel, le SMS-C d'Airtel doit être à mesure de dialoguer avec le HLR de Vodacom et vice-versa. Cette possibilité est envisageable qu'au cas d'interconnexion. On y reviendra au chapitre III.

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I.7.2. LE PROCESSUS D'APPEL DANS LE RESEAU (CALL PROCESSING IN THE

NETWORK)

? Coté radio

i. Faire un appel dans le réseau (Mobile appelle Mobile)

Le MS demande d'abord le RACH, le réseau lui répond via l'AGCH et lui attribue un SDCCH, puis il l'envoie le TCH pour la conversation.

ii. Recevoir un appel dans le réseau (Mobile-Mobile)

Le MS est cherché dans le réseau via le PCH. Une fois trouvé, il demande l'AGCH, on lui répond par le RACH (canal toujours libre) pour lui attribuer le SDCCH, et enfin le MS reçoit le TCH pour la conversation.

iii. Fixe calling mobile

Le téléphone fixe compose le numéro de l'abonné mobile. Le PSTN (Public Switched Telephone Network), Switch du réseau fixe, envoie un message appelé IAM (Initial Adress Message) au SSP. Ce dernier signifie au RCP qu'il a reçu un évènement, un IAM venant du PSTN. Le RCP interroge le HLR via le SRI (Send Routing Information) en lui envoyant un TMSI. Le HLR répond par un LA de l'abonné.

Dès la réception du LA, le RCP identifie la BSC qui prend en charge l'abonné. Au même moment, il effectue le paging du mobile et lui envoie un alerting. Et, par un create retreive, il oblige le SSP à réserver une voie pour la communication en cours d'établissement. Le SSP renvoie au RCP `Retreive' en envoyant le CIC réservé. Le RCP demande au SSP d'envoyer l'ACM (Adress Complete Message), le SSP envoie l'ACM. L'information transportée par l'ACM est que l'abonné sollicité est en alerte. Le SSP va envoyer le ACM+ring back. Quand le MS décroche, il envoie un message au RCP « connect » et le RCP envoie un message connect acknowdge au MS. Le RCP envoie enfin un message au SSP « Send ANM and join». ANM (Answer Message), c'est un message envoyé par un Switch vers un autre Switch pour lui signifier que l'abonné est prêt pour la connexion.

 
 
 

RCP

 
 
 

HLR

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SSP

 
 
 

BSC

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

MSISDN PSTN BTS MS

Fig.17. Procédure d'appel. Cas d'un téléphone fixe vers un téléphone mobile.

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iv. Fixe calling mobile passing through GMSC

Le GMSC, un centre de commutation pour mobile semblable à un MSC, est placé en bordure du réseau d'un opérateur GSM de manière à permettre l'interconnexion avec d'autres réseaux. Le G-MSC (Gateway MSC) et V-MSC (Visited MSC), un Switch qui a la localisation exacte du MS, dialoguent.

Le fixe compose le MSISDN du MS, il l'envoie vers son centre qui, à son tour, envoie un IAM au Switch G-MSC. Le G-MSC signifie à son RCPG qu'il a reçu un évènement (IAM). Le RCPG remarque l'absence de la localisation du MSISDN, il envoie alors un SRI au HLR. Ce dernier route le SRI vers le VLR où se trouve la mise à jour du MS.

Tous les MSC ont un Pool MSRN. Celui-ci est un numéro que le Switch attribue à un abonné de façon temporaire pour indiquer aux autres Switch qu'il en est, à cet instant, responsable de la prise en charge de l'abonné au moment où il reçoit une communication venant d'un autre Switch.

Le RCPV renvoie PRN (Provide Rouming Number) avec le MSRN au HLR. Le HLR répond au SRI en envoyant un MSRN au RCPG. Le RCPG renvoie create retrieve avec le MSRN au G-MSC. Le G-MSC, recevant le MSRN, il le renvoie au V-MSC car c'est lui qui prend en charge cet abonné.

Le V-MSC envoie à son RCPV le message « event » avec son MSRN (IAM). Celui-ci reçoit le MSRN qu'il attribue à un IMSI et fait le paging du MS avant de lui envoyer l'alerting. A ce niveau, le RCPV envoie à son V-MSC un create retrieve. Le processus se résume dans le tableau qui suit (fig.18) :

Fixe

PSTN

 

RCP1

HLR

RCP1

SSP2

MS

Call setup

 

IAM

 

SRI

PRN

 
 
 
 
 

SSP1

Event IAM

Create retrieve

 

SRI

 
 

PRN

 
 
 
 
 

IAM (MSRN)

 

ACM+Ring

back

 

Event (IAM)

 
 

Paging

 

Alerting

 

Create retrieve

 
 

Retrieve (CIC)

 

Send

ACM+Ring

back

 

Connect

Event ACM

ACM+Ring

back

 

ANM

 

Connect

acknowdge

 

Send

ANM and join

 
 
 
 

Event+ACM

Send

ANM and join

AM

 
 
 
 

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Fig.18. Cas où Fixe calling mobile passing through GMSC

I.8. LES SERVICES DU RESAU GSM (GSM SERVICES)

On en distingue deux types :

I.8.1. Services de base (basic services)

Les services de base utilisés en GSM sont :

- Téléphonie (il prend le speech et les appels d'urgences) - Short Message Service (SMS)

- Facsimile(Fax) : lorsqu'on a une SIM avec profil fax et profil téléphonie. Le manuel mode permet de commuter manuellement l'option téléphone-fax et l'auto mode le fait automatiquement.

I.8.2. Services supplémentaires (supplementary Services)

Nous avons :

? CLIP et CLIR

- CLIP : Calling Line Identification Presentation

- CLIR: Calling Line Identification Restriction

Il s'agit d'afficher sur l'écran le numéro appelant ou de le restreindre(le cacher).

? COLP et COLR

Quand un abonné active le service de COLP (Connected Line Identification Presentation), il a la possibilité de voir si son appel a été transféré vers un autre numéro. Le COLR (Connected Line Identification Restriction) est la configuration par défaut de COLP.

? CALL WAITTING (CW), CALL HOLD (CH)

Le CW permet à l'abonné de recevoir un deuxième appel en attente. Le CH permet à l'abonné de mettre en attente un appel. Un appel mis en attente peut être reçu en rejetant l'appel courant (Receive the waiting call and Relieve the active call). To receive the waiting call and hold the active call (Call Hold.)

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? CALL TRANSFERT

C'est un service qui permet à l'abonné de transférer un appel qui lui arrive vers sa boite de messagerie vocale ou vers un autre numéro choisi préalablement. Il y a :

> le call transfert Inconditionnel : Tous les appels sont transférés vers la boite de messagerie vocale ou vers un autre numéro. On peut l'activer quand on est en réunion par exemple.

> le call transfert Conditionnel, le transfert d'appel vocal se fait sous différentes conditions :

V' Unreachable (injoignable)

V' Non reply (Pas de réponse)

V' Busy (Occupé)

V' Hors d'atteinte

? EXPLICITE CALL TRANSFERT (ECT)

Avant d'activer ce service, il faut avoir activé le Call Hold. Il permet, pendant la communication, de mettre en attente un appel puis de choisir le numéro sur lequel le transférer.

? CALL BARING (CB) Le CB peut être fait en barrant :

> Tous les appels sortants ;

> Tous les appels sortants vers le HPLM ;

> Tous les appels entrants ;

> Tous les appels entrants en provenance du HPLM.

? MULTIPARTY CALL (MPTY CALL)

Ce service permet 3 à 6 mobiles de pouvoir se mettre en une communication, de se mettre en conférence.

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CHAP II. TRANSMISSION

II.1. INTRODUCTION

Rappelons que les équipements d'un réseau dialoguent en utilisant une signalisation. Les données et la voix sont transmises par l'intermédiaire des canaux ou times slot. Transmettre un signal, c'est l'acheminer d'un point à un autre tout à minimisant les obstacles. Pour y arriver, on envisage plusieurs moyens.

Généralement, pour transmettre un signal d'un équipement à un autre, on songe à un câble coaxial, de l'air, une fibre optique,... Par exemple, si on tient rigoureusement à transmettre un signal de Goma à Kinshasa, il va falloir disposer tout au moins de 2000km de câbles, sans jusque-là relever les détails sur le coût et la faisabilité d'une telle opération.

Globalement, ceci pose déjà une problématique rigoureuse. Selon les performances techniques poursuivies, il y a lieu de nous imaginer l'une ou l'autre solution. Nous citons, pour le cas de l'opérateur Vodacom Congo/ region eastern, notamment ce qui suit : la transmission par câbles (coaxial et fibres optiques), par faisceau Hertzien ou Microwave et la transmission par satellite. Relevons :

II.2. SUPPORTS DE TRANSMISSION

II.2.1. TRANSMISSION PAR CABLES ? Il peut être à faible distance.

Les E1 qui établissent, dans un DDF (répartiteur), les connexions entre différents équipements de la transmission et ceux de la radio en sont une illustration.

? Il peut être à longue distance.

Dans ce cas, les fibres optiques sont alors très économiques et techniquement judicieux pour constituer un réseau vaste et ramifié dans certaines entités géographiques.

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II.2.2. TRANSMISSION PAR FAISCEAU HERTZIEN OU MACROWAVE

Il convient pour une distance moyenne, ne dépassant pas 50km, où la visibilité entre les deux équipements de transmission est apparente i.e. à l'absence d'obstacles qui peuvent être une montagne, un immeuble... L'operateur Vodacom distingue le microwave 7GHZ (distance environ 50km), le microwave 18GHZ (5km à 10km) et le microwave 13GHZ.

La transmission par faisceau hertzien n'est possible que si le desh, antenne proprement dite, est pourvue d'une radio. On parle alors d'un faisceau. On distingue une radio intérieure appelée `IDU' (In Door Unit) placée à l'intérieur du sherter, et une radio extérieure ou encore `ODU' (Out Door Unit) placée à l'extérieur du sherter au dos du desh, l'antenne proprement dite.

Le faisceau assure globalement la transmission et la réception du signal avec son vis-à-vis. En vue d'une fonctionnalité maximale, un desh est parfois pourvu de deux radios (deux ODU et deux IDI), voire quatre. On parle ainsi de la redondance. Selon les cas, la redondance poursuit deux objectifs :

? Montage simplex : une seule ODU assure la liaison continuelle. Cependant, en cas de panne, toute la liaison tombe.

? Montage duplex (deux ODU conduisent avec leurs vis-à-vis) : ce montage assure une amplification en gain. Dans ce cas, le signal de l'ODU esclave suit directement celui de l'ODU main au travers un décalage de -3db. On évite ainsi de pertes par diffusion du signal. Le décalage est obtenu lors du montage de deux ODU sur le coupleur. Les deux radios travaillent à la même fréquence.

Ceci dit, distinguons trois montages de liaisons ODU. 1. Par diversité d'espace ou diversité spatiale :

Il est possible qu'entre deux antennes faisceaux formant une liaison séparée, distant l'un de l'autre de quelques mètres, travaillant à la même fréquence et placées en vis-à-vis avec deux autres antennes faisceaux formant aussi une liaison séparée et distant de quelques mètres. Toutes les antennes sont polarisées soit en V (verticale), soit en H (horizontale).

L'objectif poursuivi est d'éviter que les deux antennes subissent le même choc au même moment avec la même intensité. Très utilisée dans la zone de très haute turbulence.

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Par diversité de fréquences :

L'antenne faisceau est polarisée en V et en H à la fois.

Soit dit au passage que l'alimentation en V ou en H, définissent le caractère diffusionel de la transmission du signal d'une antenne faisceau vers une autre. C'est au faite, on ne peut dire, une constitution d'un câble virtuel de transmission d'un signal.

3. Stand-by

L'antenne faisceau est polarisée soit en V, soit en H. Dans ce cas, la redondance est possible.

Relevons que chaque ODU est munie d'un lighting protector lui permettant d'absorber les décharges atmosphériques nuisibles à l'équipement. Les jumpers, câbles coaxiaux de l'ODU sont, à travers un chemin prédéfini, connectés à l'IDU. Le plus souvent l'IDU, spécifiquement pour l'opérateur Vodacom, est un INU (Intelligent Node Unit), un matériel compact, ou un INUe qui, lui, est un modèle amélioré avec possibilité d'incorporer plusieurs modules selon la fonction optionnelle voulue. Nous citons :

> Le RAC (Radio Access Card) : c'est l'interface entre l'unité extérieure (ODU) et l'unité intérieure(IDU) ;

> Le DAC (Data Access Card) : c'est la carte d'accès de données. Il y en a plusieurs

sortes selon le type de support utilisé : E1, fibre optique,... carte pour alarmes.

> La carte NCC (Node Control Card) : c'est la carte mère ou carte mémoire dans laquelle le fabricant a également logé la licence. La config de l'INUe est faite à travers cette carte.

> Le NPC (Node Protection Control) : elle sert à protéger la carte NCC en cas de problème (coupure de courant,...). Elle est alimentée directement par le RAC batteries (- 48V). Il peut prendre la relève de la carte NCC mais n'a pas de mémoire.

> La partie ventilation (fan) ;

> La carte DAC16X : c'est une carte data qui nous donne 16 E1 (lire I one). > La carte DAC4 : comparativement au DAC 16X, celle-ci donne 4 E1.

> La carte DAC GE : c'est au faite une nouvelle génération. Elle prend en charge la fibre optique.

Relevant la différence déjà évoquée entre l'INUe et l'INU, un autre aspect relève de la capacité de liaisons. Avec l'UNIe, nous disposons jusqu'à 6 liaisons non protégées et 3 liaisons protégées, tandis qu'avec l'UNI, nous nous limiterons à 2 liaisons non protégées et une liaison protégée.

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On réalise le « backbone » quand on connecte une suite de liaisons entre plusieurs points. C'est le cas du backbone de l'opérateur Vodacom entre la ville de Goma à la ville de Bukavu via l'ile d'Idjwi.

II.2.3. TRANSMISSION PAR SATELLITE

Un satellite est un engin (un relais hertzien) placé en orbite autour de la Terre ou d'un astre quelconque. Le fait d'être placé en orbite par rapport à un relais terrestre conduit aux conséquences suivantes :

a. un système satellitaire demande peu d'infrastructures terrestres;

b. un système satellitaire peut fonctionner indépendamment des autres systèmes terrestres;

c. un système satellitaire possède une large couverture.

En conséquence, un système satellitaire peut être déployé rapidement tout en couvrant une population importante. Les systèmes de télécommunications par satellites sont classés en fonction de l'altitude des satellites. On distingue ainsi :

I. Les systèmes GEO (Geostationary Earth Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant sur l'orbite géostationnaire i.e celle de la terre. Elles sont situées à environ 3 600 km de la terre.

II. Les systèmes MEO (Medium Earth Orbit) correspondent à des satellites évoluant sur l'orbite médiane de 5 000 à 15 000 km et au-dessus de 20 000 km par rapport à la terre.

III. Les systèmes LEO (Low Earth Orbit) correspondent à des satellites évoluant en orbite
basse de 700 à 1 500 km.

Les communications par satellites sont souvent basées sur l'hypothèse de vue directe entre les satellites et les stations terriennes (V-sat). Pour assurer cette visibilité, les stations terriennes sont placées sur de surfaces dégagées ou en hauteur, évitant ainsi tout obstacle.

a. L'antenne parabolique ou Transmission V-Sat

Une V-sat assure une liaison entre deux satellites. Elle est encore désignée par station terrienne. Son équipement de transmission comprend :

? Le Modem (Modulateur-Démodulateur) : il permet, à l'émission, d'imprégner le signal utile de basse fréquence, message, dans la porteuse ou signal haute fréquence afin de faciliter son transport optimal à grande distance, dans l'air et, à la réception, de les

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séparer en ne récupérant rien que le signal message. On parle de la modulation à l'émission et de la démodulation à la réception.

L'opérateur Vodacom utilise la marque Paradise P300 ou le Paradise Turbo. Les modems sont polarisés sous une tension de 220V AC. Ils comportent des ports Tx, Rx, carte interface...

? Le RFT/BUC (radio frequency transmission): il comprend le LNC (Low Noise Converter), l'amplificateur de puissance (AP), le Down Convertor, placé à la réception et abaisse les fréquences de l'ordre de Giga hertz aux Méga hertz. Le Up Convertor est placé à l'émission et multiplie les fréquences de l'ordre de MHZ aux GHZ.

? Un tracking receiver : Etant donné qu'en télécommunication on préfère utiliser les satellites géostationnaires (elles tournent avec, et à la même vitesse que la terre), le tracking receiver permet le rattrapage automatique du retard ou avance des signaux provenant des satellites par rapport à la réception sur les stations terriennes. Ces retards ou avances sont dû au vieillissement des satellites. Un moteur facilite le réglage (tilt et azimut) de la V-sat.

Les signaux sont transmis aux satellites à la fréquence de 6 GHZ et sont reçus à la fréquence de 4 GHZ. Etant donné que l'allocation sur satellite est facturée en fonction de times slot utilisés, ce qui nécessite un budget conséquent, on introduit un équipement de compression appelé DTX. Ainsi, le signal sortant du MSC est d'abord comprimé dans un rapport de 1/8 avant d'attaquer le Modem. Ce qui permet d'envisager des économies.

Les deux illustrations suivantes montrent, pour la figure 19, le cas de la transmission Goma-Kinshasa via une satellite. Pour la figure 20, le réseau GPRS et la transmission de l'opérateur Vodacom eastern region.

Fig.19. Transmission Goma-Kinshasa via Satellite

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Site 2

Site 1

Site 1

BSC 3

BSC 2

BSC 1

N7 Goma-

Kinshasa

16 Kb/s

16 Kb/s

16 Kb/s

- 48 V

- 48 V

- 48 V

TC

64 Kb/s

- 48 V

EGSP 2

(Site 2)

(MSC)

- 48 V

MGW

EGSP1

(Site 1)

Bearer 2

Bearer 3

Bearer 1

DTX 2

IGATE

DTX 3

DTX 1

Call server

(CV)

(Signalisation)

Site 3

Site 1

Site 1

Site 2

Prince L. JOSHI

DTX 2

DTX 3

IGATE

DTX 1

MGW

SWITCH

National

RDC

Fig.20. Illustration de la transmission de l'opérateur Vodacom pour la région-est de la RDC.

Fig.21 renseigne que le MSC se trouve dans la ville de Goma. Le N7 représente la liaison directe entre les BSC et le Call Server qui se trouve à Kinshasa, il gère tous les appels locaux. L'EGSP représente la liaison directe entre le Switch et le Call Server. Le Bearer est l'interface entre le DTX et le V-sat. Le BSC1 gère la liaison backbone ville de Goma (Nord-Kivu) jusque dans la ville de Kisangani (Province orientale) soit plus de 1000 kilomètres. Le BS gère la liaison backbone ville de Goma vers la province de Sud-kivu jusque dans la province de maniema. Le BSC3 gère les BTS de la ville de Goma et alentours. Au cas où une ville contient plusieurs BSC, un MX permet de faciliter leur gestion. L'IGATE jouera, à cette occasion, le rôle de concentrateur des signaux à l'émission et déconcentrateur à la réception. Ce rôle est également joué par le DTX pour réaliser des économies sur les factures d'allocation des times slot à des satellites

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II.3. AVANTAGES ET DESAVANTAGES

La classification d'antennes conduit aux avantages et désavantages suivants : II.3.1. Avantages

? Faisceau hertzien

o Moins chers et moins de perturbations,

o Maintenances faciles,

o Moins de temps avant la première parole. ? V-sat

o Convient bien aux grandes distances.

II.3.2. Désavantages

? Faisceau hertzien

o En cas de backbone, un site qui tombe coupe la liaison avec tous les autres. ? V-sat

o Il faut obligatoirement s'abonner et louer une fréquence satellite,

o Le signal est soumis aux perturbations atmosphériques et conditions préalables,

o Le trajet entre le satellite et la terre est de 36 677 km, il y a plus de temps avant la

première parole.

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CHAP III. LE RESEAU UMTS (ou 3G)

III.1. INTRODUCTION

Le réseau GSM ne convient pas pour la transmission de données (14, 4 kb/s, utilise un canal à la fois...) et nécessite, pour l'établissement de communications, l'établissement préalable d'un circuit. Les évolutions récentes ont permis de résoudre ce problème et d'accroître la capacité de l'opérateur Vodacom en termes de débit et d'élargissement de fonctionnalités. Il est ainsi passé de GSM à GPRS, et de GPRS (2G) à EDGE (2,7G).

Le General Packet Radio Service (GPRS) permet l'envoi de données en mode paquet, à un débit de 115 kb/s, par mise en commun de plusieurs canaux. D'une certaine manière, le GPRS a préparé l'opérateur Vodacom et ses clients à l'arrivée de la téléphonie de troisième génération, appelée Universal Mobile Telecommunications System dit UMTS, dont le débit atteint 2 Mb/s. d'où les interrogations suivantes : les éléments matériels du réseau UMTS sont compatibles avec ceux du GSM ? Comment s'y prendre ?

III.2. ARCHETECTURE DU RESEAU UMTS

Rappelons qu'un réseau GPRS est en premier lieu un réseau IP. Comme l'opérateur Vodacom dispose d'un réseau constitué des routeurs IP, la mobilité des signaux nécessite deux entités :

? Le noeud de service - le SGSN.

? Le noeud de passerelle - le GGSN.

La sécurité du réseau est assurée par une troisième entité - le BG. Il a donc suffit d'ajouter ces trois entités au réseau GSM déjà existant chez l'opérateur Vodacom pour obtenir le réseau GPRS. D'où l'amélioration des services de type « Data ». Egalement, quelques modifications mineurs du réseau GPRS ont suffis pour obtenir le réseau EDGE. Paisiblement, il convient d'envisager une modification profonde du Réseau GPRS pour obtenir le réseau UMTS. En définitif, les réseaux existant GSM et GPRS apportent des fonctionnalités respectives de Voix et de Data, le réseau UMTS apporte ensuite les fonctionnalités Multimédia.

Incorporé l'UMTS au réseau GSM et GPRS a permis à l'operateur Vodacom d'économiser les ressources disponibles. D'ailleurs, il est plausible de constater que pendant que certaines grandes villes migrent vers UMTS, les cités et villages restent, sans problèmes techniques, en système GPRS. Ce qui serait impossible au cas où l'opérateur Vodacom aurait opté pour la mise en place d'un système entièrement UMTS. Illustrons l'architecture adaptée :

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NODE B

NODE B

NODE B

NODE B

MS

UTRAN/

RADIO

X-25

TC

MSC

VMS

MGW

CS

NG-HLR

EIR

OMC-S

VLR

SGSN

IN

AUC

OSS/

SUPERVISION

BG

NSS/ SWITCH

essiné par Prince L.

JOSHI

GGSN

RNC

Fig.21. Architecture du réseau UMTS adapté à l'operateur Vodacom

SMSC

III.4. LES EQUIPEMENTS DU RESEAU UMTS

On distingue :

III.4.1. La Node B :

OMC-R

Les Nodes B remplacent les BTS du réseau GPRS et sont reparties géographiquement sur

l'ensemble du territoire. Les Node B gèrent la couche physique de l'interface radio et

régissent le codage du canal, l'entrelacement, l'adaptation du débit et l'étalement. Elles

communiquent directement avec le mobile sous l'interface dénommée Uu.

III.4.2. Le RNC :

Le Radio Network Controller est un contrôleur des Node B. Il contrôle et gère les ressources radio en utilisant le protocole Radio Ressource Control (RRC) pour définir les procédures et communications entre mobiles, par l'intermédiaire des Node B, et le réseau. Il s'interface avec le réseau pour les transmissions en mode paquet et en mode circuit. Dans le réseau GPRS, le RNC est l'équivalent de la BCS (contrôleur des BTS). Classiquement, le RNC permet :

? Le contrôle de charge et de congestion de différentes Node B.

? Le contrôle d'admission et d'allocation des codes pour les nouveaux liens radio (entrée d'un mobile dans la zone de cellules gérées ...).

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Il existe deux types de RNC :

· Le Serving RNC qui sert de passerelle vers le réseau.

· Le Drift RNC qui a pour fonction principale le routage de données.

Il va sans dire que l'ensemble des Node B et des RNC constitue l'équivalent de la sous architecture BSS du réseau GPRS. En réseau UMTS, on parlera de sous architecture UTRAN.

III.4.3. La carte USIM

La carte USIM assure la sécurité du terminal et la confidentialité des communications. Des algorithmes de cryptage à clés publiques sont utilisés. Un certain nombre de possibilités sont prévues pour les cartes USIM de troisième génération. Par exemple, la détection de fausses stations de base, l'utilisation de clés de cryptage plus longues ou encore la protection de données d'identité de l'abonné et de son terminal.

La carte USIM est l'équivalent en 3G de la carte SIM en 2G. L'opérateur Vodacom dispose des cartes bi-mode GSM / UMTS permettant un accès aux deux réseaux par activation ou désactivation du mode 2G ou 3G.

III.4.4. Le Mobile

Les technologies de l'informatique et de télécommunications se rapprochent par l'intégration de système d'exploitation et d'applications sur les terminaux UMTS. Les terminaux s'adaptent sur différents réseaux et sont capables de fonctionner sur quatre environnements :

· Dans une zone rurale,

· Dans des espaces urbains,

· Dans un bâtiment,

· Avec un satellite.

Les terminaux utilisent ainsi les réseaux GSM / GPRS / UMTS pour une couverture nationale tout en faisant appel aux réseaux de satellites pour une couverture mondiale si nécessaire. En plus, ils sont équipés d'un navigateur, une évolution du browser WAP présent dans le système GSM actuel.

III.5. LES APPORTS DE L'UMTS

Le réseau coeur de l'UMTS s'appuie sur les éléments de base du réseau GSM et GPRS. Et donc, mise à part le sous-système radio ou UTRAN en UMTS et qui correspond à la BSS en GPRS, le sous-système réseau ou réseau coeur de l'UMTS doit s'appuyer, comme il y a peu de différences, sur le Network switching (NSS) du réseau GPRS. Le réseau coeur de l'UMTS est en charge de la commutation et du routage des communications (voix et données) vers les réseaux externes. Il se décompose en deux parties :

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? Le domaine circuit : il permet de gérer les services temps réels dédiés aux conversations téléphoniques tels que la vidéo-téléphonie, les jeux vidéo, le streaming (envoi de flux continu d'informations traitées instantanément avec la possibilité d'afficher les données avant que l'intégralité du fichier ne soit téléchargée, l'objectif étant de gagner en rapidité. Exemple : les téléchargements sur www.youtube.com) et les applications multimédia. Toutefois, ces applications nécessitent un temps de transfert rapide. Comme le débit du domaine circuit est de 384 Kbits/s, l'infrastructure s'appuie sur les principaux éléments du réseau GPRS tels que le MSC/VLR (bases données existantes) et le GMSC afin d'avoir une connexion directe vers le réseau externe.

? Le domaine paquet : il permet de gérer les services non temps réels. Il s'agit principalement de la navigation sur l'Internet, de la gestion de jeux en réseaux et de l'accès/utilisation des e-mails. Ces applications sont moins sensibles au temps de transfert, c'est la raison pour laquelle les données transitent en mode paquet. Le débit du domaine paquet est sept fois plus rapide que le mode circuit, environ 2Mbits/s. L'infrastructure s'appuie sur les principaux éléments du réseau GPRS : SGSN (base de données existantes en mode paquet GPRS, équivalent des MSC / VLR en réseau GSM) et le GGSN (équivalent du GMSC en réseau GSM) et qui joue le rôle de commutateur vers le réseau Internet et les autres réseaux publics ou privés de transmission de données.

? Migration vers « tout IP » : l'objectif poursuivi par l'opérateur Vodacom est de faire migrer le réseau coeur UMTS vers une solution complète IP (Internet Protocole). Le défi est d'apporter des solutions aux problèmes de l'IP en termes de qualité des services, en particulier l'optimisation du temps de transfert convenable.... Ainsi faisant, la Voix est transmise par le biais du protocole IP. Par ricochet, toutes connexions entre matériels faites avec les câbles coaxiaux sont ipso facto remplacées par les fibres optiques.

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CONCLUSION

La télécommunication épanouie le quotidien de l'homme. Au grès du besoin, ses applications sont désormais diverses. La classification par génération désigne simplement la technologie utilisée pour fabriquer les équipements. Pour l'opérateur Vodacom, nous avons constaté qu'il est envisageable de passer de la première génération (GSM) à la troisième (UMTS) par simple insertion, dans une architecture existante, de nouveaux matériels et logiciels adaptés.

Pour passer de la première à la troisième génération, l'opérateur Vodacom a du effectué deux transitions importantes notamment la deuxième génération (GPRS) et la deux points septante-cinquième génération (EDGE). Au-delà des modifications matérielles et logiciels adaptés, l'idée est de remplacer les câbles coaxiaux, partout où ils existent, par des fibres optiques. D'où l'intérêt de l'architecture UMTS. Il revient ainsi à la RDC d'envisager l'interconnexion à la fibre optique.

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BIBLIOGRAPHIE

Prince L. JOSHI joshiprince58@gmail.com, +243994764451. Génie électrique ULPGL Goma, RDC

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? Prince L. JOSHI, `Conception d'un Modulateur Analogique de Fréquence à transistor bipolaire : Etude et simulation Pspice', Université Libres des Pays des Grands Lacs (ULPGL Goma), Faculté des Sciences et technologies Appliquées, Travail de Fin de Cycle, inédit, 2013.

? Philippe FERRARI, `Phénomènes de propagation en radiofréquences, électronique rapide', département Génie électrique et informatique industrielle 2, IUT 1 Grenoble.

? F GARDIOL, `Traité d'électricité-Electromagnétisme'.

? F.G. FONTOLLIET, `Traité d'électricité-système de télécommunications'.

? G. DUBOST et S. ZISLER, `Antennes à large bande, théorie et applications'.






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle