INTRODUCTION
  
                Liste des abréviations
  
BYDV    :         barley yellow dwarf virus 
C :                  carbone 
C/N  :    rapport  glucides sur
protéines 
Ca:               calcium 
CaCO3 :       carbonate de calcium  
CB               :cellulose brute 
CE               :conductibilité
électrique  
CIMMYT      :centro internationale de
mejoramiento de maiz y trigo 
CNCC          :centre national de
certification des semences et des plants 
CV                :coefficient de variation 
EB                :énergie brute
(mégacalories/kg de Ms) 
ED                 énergie
digestible (mégacalories /kg e MS) 
EM                énergie
métabolisable 
ET                 écart type 
FAOSTAT     food and agriculture statistics 
GsHs            groupes homogènes 
ITCF             :institut technique des
cultures fourragères 
ITGC            :institut techniques des grandes
cultures 
K2O5            hemioxyde de potassium 
m.s               :matière seche 
MAD             :matières
azotées digestibles 
MAT             :matières
aotées totales 
Méq              :milliéquivalent
 
MG                matières
grasses 
MO                matière organique   
MO                matières organiques 
N                   azote   
OAIC            :office  algérien
interprofessionnel des céreales 
ONAB           office national des aliments du
betail 
P                   phosphore   
PEG             :polyéthyle glycole 
PH              :  potentiel
d'hydrogène 
PMG          :  poids de mille grains 
PNDAR        :programme national du
développement agricole et rural 
PPM            : parties par milles 
Qx                 quintaux 
Ri                  root inducing 
SAU              surface agricole utile 
SCE              somme des carrées des
écarts 
Ti                  tumor inducing 
UFL          :   Valeur nutritive nette
exprimée en unité fourragère lait 
UFV          :   Valeur nutritive nette
exprimée en unité fourragère viande 
 
               Introduction
Introduction
L'importance des céréales à
l'échelle tant mondiale que nationale est incontestable vu que c'est la
base de l'alimentation pour  une grande partie de la population mondiale mais
également  pour l'alimentation des animaux d'élevage. 
L'Algérie s'inscrit également dans cette logique
 du fait que les préparations culinaires de base font obligatoirement
recours aux céréales tel que le blé  et d'un autre
côté  le rationnement du bétail et des animaux de basses
cour se fait à base des céréales dont le maïs qui est
prépondérant. 
A côté des céréales
séculaires qui ont été depuis longtemps 
sélectionnés par l'homme pour ses différents besoins, la
recherche est parvenue à créer une autre espèce de
céréale à partir de deux parents préexistants. Il
s'agit du triticale qui est jusqu'à nouvel ordre une espèce
végétale créée par l'homme est qui a pu
connaître une diffusion plus ou moins importante.Cette
céréale a été obtenu à partir d'un
croisement entre le blé (Triticum)  et le seigle (Secale), d'où
son nom  triticosecale wittmack qui découle des racines latins de ses
deux parents 
L'intérêt d'un tel croisement est bien
évidemment la combinaison  au sein d'un même génotype des
caractères les plus intéressants chez les deux parents afin de
pouvoir les exprimer au sein du nouvel individu. Ainsi donc, on a pu combiner
la productivité du blé et la résistance aux maladies
à la rusticité du seigle (.SOLTNER, 2000) 
 Selon SOLTNER (2000),  l'intérêt  commercial du
triticale est sûrement  dû à sa richesse en matières
azotées qui  fait qu'il intéresse de plus en plus  pour la
fabrication de certains pains et dans l'alimentation du bétail, il est
même parvenu à dépasser le seigle en terme  de surface  de
culture dans certains pays. 
En Algérie, une vulgarisation  à grande
échelle n'a pas encore été réalisée et c'est
pour cette raison que le triticale reste inconnu pour certains agriculteurs
alors que sa haute productivité, son utilisation  pour les besoins
humains et comme fourrage  ainsi que son adaptation aux climats  semi arides
est un plus pour  l'agriculture nationale qui peine  à combler les
immenses importations céréalières  dont dépend le
pays. 
Pour  parvenir à l'augmentation de la production de
cette culture, comme le stipule les objectifs fixés par l'ambitieux
PNDA, il faudrait arriver à une augmentation de la SAU par l'entremise 
d'une approche adaptée de mise en valeur des terres, une bonne
maîtrise  de l'itinéraire agronomique depuis le travail du sol
jusqu'à la sélection des variétés  les plus
adaptées aux étages pédoclimatiques  de production
(ANONYME, 2008). 
C'est exactement  dans le but de contribuer  à la
détermination des variétés qui s'adaptent le plus à
notre environnement   que s'inscrit  notre travail : on cherchera 
à étudier le comportement de 13 nouvelles variétés
de triticales face à deux variétés témoins,
cultivées dans la zone sub -humide  au niveau de la station de l'ITGC  
Oued Smar. 
 |