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De l'application des sciences exactes aux préoccupations archéologiques

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par Guy Pascal Gnada
Université de Ouagadougou Burkina Faso - Licence 2011
  

Disponible en mode multipage

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    UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU BURKINA FASO

    *********** Unité- Progrès- Justice

    UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE

    EN SCIENCE HUMAINE UFR/SH

    251657728

    ********

    DEPARTEMENT D'HISTOIRE ET

    ARCHEOLOGIE

    OPTION : ARCHEOLOGIE ET HISTOIRE DE L'ART

    DE L'APPLICATION DES SCIENCES EXACTES AUX PREOCCUPATIONS ARCHEOLOGIQUES

    C

    PRESENTE PAR : SOUS LA DIRECTION DU :

    GNADA Guy Pascal Pr Lassina KOTE

    ANNEE ACADEMIQUE : 2011-2012

    DEDICACE :

    A

    Ma Grande Mère LEGMA Lallenoaga

    Mon Père GNADA Fifou Jean Baptiste

    Ma Petite Soeur PACO Bernadette

    Ma Mère YOUGBARE Salamata

    « DE L'APPLICATION DES SCIENCES EXACTES AUX PREOCCUPATIONS ARCHEOLOGIQUES ».

    PAGES

    DEDICACE...........................................................................P.I

    SOMMAIRE............................................................................P.II

    INTRODUCTION GENERALE

    I  : DEFINITIONS....................................................................P.1

    I.1 :l'archéométrie......................................................................P1

    I.2 : les sciences exactes...............................................................P1

    I.2.1 : la physique.......................................................................P1

    I.2.2 : la chimie..........................................................................P1

    I.1 : L'archéologie......................................................................p2

    II : LA PROBLEMATIQUE ; OBJET ET INTERET DU THEME..................................................................................P2

    III : LA METHODOLOGIE : LA DEMARCHE SUIVIE...................P2-P3

    RESULTAT DES RECHERCHES................................................P4

    CHAPITRE I : DE L'ARCHEOLOGIE A L'ARCHEOMETRIE ARCHEOMETRIQUE...............................................................P5

    INTRODUCTION

    I : LES OBJECTIFS DE L'ARCHEOMETRIE.................................P5

    II : LES ANALYSES DES MATERIAUX ARCHEOLOGIQUES OU ARCHEO-MATERIAUX : (CERAMIQUE, FER, ARGILE, OS ET MATERIELS LITHIQUES...)........................................................................P.5-P6

    II.1 : le traitement des échantillons au laboratoire : cas de la céramique.................................................................................P6

    II.1.1 :l'étude petrologique............................................................P.6

    II.1.2 :l'étude des propriétés physiques...........................................P6-P7

    II.1.3 : les études biochimiques et chimiques....................................P7

    II.2 : l'intérêt des différentes études sur le matériel archéologique...........................................................................P7

    CONCLUSION.........................................................................P7

    CHAPITRE II : LA CHIMIE CERAMIQUE.........................................P8

    INTRODUCTION............................................................................P8

    II.1 : LA PLURIDISCIPLINARITE DES APPROCHES DANS L'ETUDE DES TECHNIQUES CERAMIQUE.................................................................................P8

    II.1.1 : la céramologie........................................................................P8

    II.2 : L'ETUDE DES TECHNIQUES CERAMIQUES A TRAVERS LES METHODES MODERNES DE LA PHYSICOCHIMIQUE...........................................................................P9

    II.2.1 : le spectre Raman appliqué a la céramique ancienne..............................P9

    II.2.2 : le mode de fonctionnement de la méthode Raman................................................................................................P9

    CHAPITRE III : L'APPORT DES TECHNIQUES SCIENTIFIQUES EN CONTEXTE ARCHEOLOGIQUE.................................................................................P10

    INTRODUCTION.

    III.1 : LES TECHNIQUES ANALYTIQUES EMPLOYEES EN ARCHEOMETRIE.................................................................................P10

    III.1.1 : les méthodes d'examens et d'analyses.................................................................................................................................P10-P11

    III.1.2 : les METHODES DE DATATION.........................................................................................P12

    III.2 : L'ARCHEOMETRIE ET PROSPECTION DES SITES ARCHEOLOGIQUES........................................................................P13-P14

    CHAPITRE IV : LES LIMITES DE L'ARCHEOMETRIE..............................................................................P.15

    IV .1 : CAS DE L'ETUDE DES OBJETS ARCHEOLOGIQUES : LES DIFFICULTES DE L'INTERPRETATION DES DONNEES DES ANALYSES PHISICO-CHIMIQUES...........................................................................P15

    Conclusion générale............................................................................................P.16

    Bibliographie.................................................................................P17-P18

    INTRODUCTION GÉNÉRALE

    I : DEFINITIONS

    I.1 : L'ARCHÉOMÉTRIE

    Par définition, l'archéométrie désigne d'une manière générale, toutes les recherches visant à appliquer des techniques scientifiques au domaine archeologique.une telle application fournit des données objectives aptes à déterminer la localisation et l'étendue des gisements a faciliter la datation des occupations, la provenance des mobiliers, la compréhension des technologies anciennes et l'environnement des sites.il s'agit donc d'une mesure du passé à travers l'ensemble des disciplines qui aboutissent à des mesures exactes des vestiges. Elle se fonde essentiellement sur les sciences dures appelées encore sciences exactes.

    I.2 : LES SCIENCES EXACTES

    Selon le petit robert, nous entendons par sciences exactes, celles qui sont constituées par des propositions exactes. Le dictionnaire universel francophone renchéris que ces sciences sont fondées essentiellement sur le calcul, l'observation mathématique, physique et chimique, etc. Pour le présent travail, nous nous intéresserons aux deux dernières composantes des sciences exactes connues sous l'appellation sciences dures en contexte archéologique.

    I.2.1 : LA PHYSIQUE

    Le dictionnaire français définit la science physique comme une science qui a pour objet l'étude des propriétés des corps et de leur changement d'état et de mouvement sans modification de leur nature. Dans le cas précis, en ce qui nous concerne dans l'étude de cette science, c'est probablement dans l'instrumentation que l'impact de la physique a sur l'archéologie ; car une connaissance de la physique aide au bon usage de toute une gamme d'appareils, de la lampe LED (diodes électro- luminescente) utilisée pour lire les gravures et peintures dans les grottes , aux scanners des méthodes électromagnétiques a la granulométrie en passant par le microscope optique qui consiste à déterminer le moindre détails d'un vestige matériel donné.

    I.2.2 : LA CHIMIE.

    Quant à elle, c'est une science de la constitution des divers corps de leur transformation et de leurs propriétés. Elle interviendra dans notre étude dans le cadre de la chimie céramique.

    I.3 : L'ARCHEOLOGIE.

    L'archéologie est une discipline scientifique dont l'objectif est d'étudier et de reconstituer l'histoire de l'humanité depuis la préhistoire jusqu'à l'époque contemporaine et cela a travers l'ensemble des vestiges matériels ayant subsiste et qu'il est parfois nécessaire de mettre au jour ( objets, outils, ossements, poteries, armes, peinture, bâtiments, empreintes, vêtements...) par ailleurs, elle est une discipline pluridisciplinaire, de ce point de vue si les archeosciences relèvent par essence des sciences humaines, elles font aussi appel à une panoplie de méthodes venant des sciences dures notamment dans le domaine des datations.

    I I : LA PROBLÉMATIQUE : PARTICULARITÉ ET INTÉRÊT DU THÈME

    L'archéologie a pour objectif d'interpréter le plus fidèlement possible le passé. Cependant l'important aujourd'hui n'est plus seulement d'aboutir à une chronologie d'un site. La reconstitution époque par époque, du quotidien des hommes ayant vécus sur ce site ainsi que de leurs activités semble être devenue une nouvelle priorité. L'affirmation de ces nouvelles visées a permis le développement de nouvelles méthodes et la collaboration avec des laboratoires et des chercheurs (physiciens, chimistes, mathématiciens géologues et biologistes...) de cette relation est née l'archéométrie. L'objectif du présent travail consistera à élaborer les apports mais aussi les limites de l'application de ces sciences physico-chimiques à des questions purement archéologiques que sont les vestiges matériels.

    Dès lors en quoi ces sciences dures peuvent-elles contribuées à la connaissance de l'étude archéologique ? En d'autre terme quel est l'impact de l'application des sciences dures en contexte archéologique ? Quelles peuvent être leurs apports à la connaissance du domaine archéologique ?et enfin en quoi ces disciplines peuvent-elles constituer un frein pour l'épanouissement de l'archéologie ? Permettent-elles toujours de valider les hypothèses ?

    Pour nous résumer, pourquoi les archéologues ont-ils besoin des sciences exactes ou dites dures : c'est la raison d'être de l'archéométrie.

    III : LA MÉTHODOLOGIE.

    Nous avons travaillé à partir de trois catégories de sources : les sources écrites, les sources orales essentiellement fondées sur les échanges avec certains enseignants-chercheurs et étudiant de 1(*)l'UFR/SEA et enfin les sources relevant de l'outil informatique. La première source a été de loin plus utile pour répondre aux problèmes que nous nous sommes posés. Elle comprend en substance les documents de la bibliothèque de l'UFR/SEA, la bibliothèque centrale, la bibliothèque du département d'histoire, les centres de recherches comme2(*) l'IRD  et le centre culturel français. Quand aux sources orales, ce fut surtout des entretiens avec le professeur Guel Boubié enseignant -chercheur en chimie a l'UFR /SEA, certains étudiants du troisième cycle en physique-chimie mais aussi du département d'histoire et archéologie comme le doctorant Bertrand some .et en dernier ressort l'internet considéré comme un outil incontournable pour la recherche de notre période, l'essentiel de ces recherches fut réalisées sous les divers conseils pratiques et enseignements de nos enseignants du laboratoire d'histoire de l'art et d'archéologie notamment les professeurs Elisée Coulibaly et Lassina Koté. Toutefois nous avons rencontré des obstacles. En revanche, toutes les difficultés pour accéder aux différentes sources pour réaliser l'information archéologique ont forcement introduit des limites à nos objectifs.

    RÉSULTAT DES RECHERCHES

    CHAPITRE I : DE L'ARCHEOLOGIE A L' ARCHEOMETRIQUE.

    INTRODUCTION

    L'archéologue dans ses investigations fait souvent appel à des instruments plus spécialisés et compétences d'où l'apport de techniques de laboratoire, de ce point de vue, si l'essentiel de l'analyse des restes matériels revient à l'archéologue, l'observation, la description et l'interprétation des résultats gagneraient énormément avec les informations fournis par des

    Disciplines dites sciences exactes, grâce à ses techniques de mesures précises : c'est ce que nous appelons l'étude archéométrique. Alors quels sont les objectifs de l'archéométrie ? Et quels en sont ses méthodes d'étude sur le matériel archéologique ?

    I : LES OBJECTIFS DE L'ARCHÉOMÉTRIE.

    Elle a pour objectif de déterminer l'origine, la datation et la technologie des matériaux retrouvées au cours des fouilles.de ce point de vue. Elle consistera alors à étudier toutes sortes de matériaux en général lies aux matériels archéologiques.les matériaux étudiés posent des questions qui fixent les objectifs d'analyses et des problématiques à savoir :

    La fabrication (qui ? Quand ? Comment ? Ou)

    La diffusion(les échanges et les motivations)

    L'usage (la fonction ?)

    Enfin la société a travers le cadre économique, politique et social... l'ensemble des questions aboutissent à la reconstitution dans une certaine mesure des systèmes culturels a partir des informations souvent incomplètes et biaisées.

    L'archéométrie va donc accompagner l'archéologue à chaque étape de l'investigation archéologique, depuis la collecte des données sur le terrain jusqu'à leurs analyses en laboratoire et leurs interprétations en termes scientifiques.

    La démarche scientifique s'effectue suivant des échelles d'analyses de plus en plus petites ; c'est-à-dire l'étude commence pour une observation macroscopique a l'oeil nu pour des ordres de grandeurs, puis pénètre progressivement dans l'infiniment petit grâce a des outils adaptes tels que les microscopes (classique, électronique balayage) et autre qui permettent des études microscopiques telles que les analyses élémentaires, cristallines ou moléculaire. Ces recherches ont lieu en laboratoire et recouvre un champ d'investigation pluridisciplinaire. ARCH

    II : LES ANALYSES DES MATERIAUX ARCHEOLOGIQUES OU ARCHEO-MATERIAUX : (CERAMIQUE, FER, ARGILE, BOIS ET MATERIELS LITHIQUE)

    II.1 : LE TRAITEMENT DES ECHANTILLONS EN LABORATOIRE.

    On fait appel aux méthodes d'analyses physico-chimique en fonction des objets à étudier : quelques exemples précis par types d'objet archéologiques.

    -les métaux

    -la céramique

    -les matières organiques.

    Que ce soit un tesson de céramique, un alliage métallique ou encore une roche, l'étape du laboratoire a pour but d'établir « la carte d'identité »  du vestige.

    LA CÉRAMIQUE : UN EXEMPLE D'ANALYSE.

    L'objet le plus fréquemment trouve sur les sites archéologiques est le tesson de ceramique.la présence de ces tessons amène l'archéologue à se poser plusieurs questions : quelle est leur provenance ? Quelle technique a été employée pour leur confection ?quelle était leur utilité ? Leur fonction ? Ou encore de quand datent-elles ? Seules des recherches en laboratoire fournissent des réponses à ce type d'interrogation.

    Alors la démarche scientifique nécessite plusieurs étapes d'analyses. Pour ce qui est de cette démarche scientifique, nous avons tout d'abord: l'étude pétrologique, ensuite l'étude des propriétés physiques et enfin l'étude biochimique et chimique.

    II.1.1 :L'ETUDE PETROLOGIQUE

    L'échantillon va tout d'abord être soumis a des études pétrologiques dans l'objectif de caractériser le matériel argileux employé pour façonner la céramique(lieu d'extraction de l'argile et lieu de fabrication) partant du principe que les céramiques peuvent être assimilées a des roches d'origine sédimentaires ,les chercheurs emploient les mêmes techniques d'analyses utilisées en géologie pour étudier de telle roches ; c'est le cas de la description macroscopique associée a une observation a la loupe binoculaire mais aussi des analyses chimiques a travers( la fluorescence-x, l'absorption atomique, la spectroscopie d'émission atomique...) qui permettent d'avoir accès a la composition chimique chimique de la céramique. Celle-ci étant connue, l'origine de la fabrication peut être déterminée, car les ateliers de potier et les éventuelles matières premières disponibles dans leur environnement peuvent être caractérisés par leurs compositions chimiques ; elles constituent leurs empreintes digitales. Nous avons enfin la caractérisation minéralogique (la diffractométrie des rayons x, l'analyse en lame mince) qui repose sur l'étude des minéraux ou les composants minéralogiques du tesson.ces minéraux sont constitutifs du dégraissant (naturel ou ajoute) et de la phase argileuse. La connaissance de ces données permet encore une fois de déterminer l'atelier de production a condition que celui-ci utilise un matériel qui provienne d'une formation géologique a signature spécifique. Cette première série d'analyse permet de répondre aux questions concernant la provenance.

    II.1.2 :L'ETUDE DES PROPRIETES PHYSIQUES.

    Cette étude offre des solutions aux problèmes lies aux techniques de fabrication, et notamment celui des conditions de cuisson .ainsi l'échantillon va subir une nouvelle série d'analyse : à savoir ; l'étude de sa perméabilité en étudiant l'arrangement complexe de grains, matériels vitreux et pore constitutifs du tesson. Apres l'étude de la perméabilité, nous avons l'étude de la résistance de la céramique a travers des contraintes telles que le rayage et l'écrasement. Celle-ci est dépendante du traitement des surfaces et des conditions de cuisson. Enfin l'analyse des propriétés thermiques nous renseigne sur la cuisson de l'argile et l'utilisation de la céramique a haute température.

    II.1.3 : LES ETUDES BIOCHIMIQUES ET CHIMIQUES

    Une troisième série d'analyse va permettre de définir la fonction originelle du tesson échantillon. L'argile est choisie et la céramique façonnée en fonction de l'utilité qu'on en aura, même si une céramique peut avoir plusieurs fonctions (stockage, cuisine, transport).

    Des indices de ces fonctions peuvent se trouver dans la détermination des résidus organiques visible sur une céramique ou inclus dans les pores. Il s'agit dans ce cas d'analyses biochimique et chimique.

    Après ces différentes analyses, les objets ainsi étudiés acquièrent alors un nouveau statut : celui de document pouvant être lu comme on lirait un texte ancien. Et finalement l'échantillon ne recèle plus un grand mystère.

    II.2 : L'APPORT DES DIFFERENTES ETUDES SUR LE MATERIEL ARCHEOLOGIQUE.

    Les expérimentations entreprises permettent d'améliorer notre connaissance dans l'étude du matériel archéologique en offrant plusieurs avantages :

    - elles permettent l'obtention des résultats rapidement.

    Les caractéristiques pétrographiques et physiques de tous les échantillons sont déterminées, ce qui permet de les corréler avec leur comportement archéologique connaissant a la fois les caractéristiques des vestiges et les conditions expérimentales auxquelles elles ont été soumises, il est possible de définir leurs processus d'évolution. En revanche, l'exploitation des résultats issus de ces analyses offre un apport considérable à la connaissance du matériel archéologique.

    CONCLUSION

    Les expérimentations sont et resteront un des outils capables de faire progresser notre connaissance archéologique. Mais elles ne pourront en aucun cas réduire ou même remplacer les observations de terrain qui en seront toujours le point de départ. En outre des collaborations de plus en plus étroites avec des informaticiens, statisticiens, physicien et chimistes... seront nécessaires, car les problèmes spécifiques posés par chaque expérimentation ne pourront être valablement abordés que par des spécialistes. Cependant au niveau de l'expérimentation elle-même subsisteront toujours les obstacles que constitue le cout élevé de l'équipement et l'importance des travaux de laboratoire qu'elle nécessite.

    CHAPITRE II: LA CHIMIE CERAMIQUE

    INTRODUCTION

    La dernière révolution de l'archéologie date des années 1960 du siècle dernier. Ces changements étaient des applications nouvelles des sciences dures à l'archéologie. Il s'agit entre autre des études de pates céramique par pétrographie, analyses chimique ou de leur datation par le carbone14 entre autres.

    II.1 : LA PLURIDISCIPLINARITE DES APPROCHES DANS L'ETUDE DES TECHNIQUES CERAMIQUES.

    II.1.1 : LA CERAMOLOGIE.

    La céramologie qui s'attache à étudier les objets en céramique (poterie, tuile) comprend l'étude des techniques de fabrication (façonnage, traitement de cuisson), l'étude de leur forme et celle des motifs décoratifs, sciences annexe à l'archéologie. Elle vise également à fonder les bases de la datation des céramiques en vue d'en établir une chronologie relative. La céramologie contribue donc à l'analyse chimique des matériaux utilisés dont l'argile et les dégraissants à définir l'origine géographique des céramiques, c'est-à-dire l'étendue des aires culturelles et des courants d'échanges relatifs.

    C'est donc une discipline indispensable à l'archéologie moderne. Elle permet aussi de définir des cultures, leur évolution dans le temps et dans l'espace. C'est une discipline qui comporte plusieurs parties.

    - L'analyse morphologique qui prend en compte les décors qui sont triés en fonction des formes des supports.

    - L'analyse technologique ; elle tient compte d'observation macroscopique et microscopique.

    - Ces observations permettent d'établir des classements par types de pates, de distinguer des techniques de montage et de dissocier les provenances locales.

    Plusieurs disciplines sont mises à contribution lors d'une étude céramologique.

    -La géologie et la chimie: l'observation des lames minces des tessons ainsi que leur composition chimique permettent d'une part de distinguer les différents types d'argiles employés dans la fabrication et d'autre part de reconnaitre les provenances de celle-ci. Ils dévient possible de présenter l'origine des réseaux d'échanges à travers le territoire entre les différents groupes et permet également d'entrevoir l'évolution de ces échanges.

    Enfin, on peut également évoquer l'importance des céramiques au sein du groupe (céramique de luxe ou céramique domestique utilisée au quotidien)

    II.2 : l'ETUDE DES TECHNIQUES CERAMIQUES PAR LE BIAS DES METHODES MODERNE DE LA PHYSICOCHIMIQUE.

    II.1.1 : LE SPECTRE RAMAN APPLIQUE A LA CERAMIQUE ANCIENNE.

    De nos jours, l'étude céramique en contexte archéologique est de plus en plus soumise à des techniques ou des approches particulièrement originales et novatrices.

    En effet, le développement actuel des méthodes d'analyses physiques et chimiques offrent de nouveaux outils capables de délivrer des conclusions objectives : c'est le cas du spectre Raman.

    II.2.2 : LE MODE DE FONCTIONNEMENT DU SPECTRE RAMAN.

    Les propriétés du spectre raman sont utilisées pour analyser les céramiques anciennes. Ces techniques ont été appliquées à l'étude des céramiques utilisées dans l'électronique. De ce fait, de nombreuses informations sur les techniques de mise en oeuvre restent inscrites dans la microstructure des céramiques. Leurs études et leurs compréhensions peuvent nous renseigner sur ces procédés et plus généralement sur le niveau de connaissances de ceux qui les utilisèrent. La technique du spectre raman permet aussi la reconnaissance des phases vitreuses.

    Pour terminer nos propos, nous pouvons affirmer que l'analyse Raman offre de remarquables possibilités ; non seulement pour la reconnaissance de la nature des pates mais aussi leurs compositions (par exemple : porcelaines dures, tendres, faïences) et enfin la nature des pigments utilisés (oxyde de fer, pourpre...). L'efficacité de la méthode sera plus grande que la connaissance des signatures spectrales caractéristiques progressera

    CHAPITRE III : UN APERCU DES APPORTS DE L'ARCHEOMETRIE DANS LES ETUDES ARCHEOLOGIQUES

    INTRODUCTION

    Lorsque l'archéologue découvre un artefact, il commence généralement son investigation au niveau purement archéologique ; en enregistrant la couche dans laquelle l'échantillon a été trouvé, évalue ses dimensions et en décrit la forme etc. Les données ainsi obtenues seront alors étudiées sur le plan de la stratigraphie et de la typologie. Il en résultera des informations archéologiques importantes quand à l'ancienneté et à l'origine du vestige. Mais dans la plupart des cas, il se trouve dans l'incapacité d'obtenir les données qui apporteraient une réponse à ses questions et l'aideraient à établir ses conclusions souhaitables. Alors pour ne pas être aveugle aux traces archéologiques, il fait recourt a d'autres compétences scientifiques qui sont censées lui fournir des informations requises sur les différents paramètres qui gravitent autour de l'objet.

    Les paragraphes qui suivent montrerons en quoi les techniques analytiques employées en archéométrie et celle utilisées dans la prospection constituent un atout dans la reconnaissance du matériel archéologique ?

    III.1 : LES TECHNIQUES ANALYTIQUES EMPLOYEES EN ARCHEOMETRIE.

    III.1.1 : LES METHODES D'EXAMEN ET D'ANALYSE.

    De nos jours, l'étude des artefacts est rendue possible par la mise en oeuvre des techniques particulièrement originales et novatrices. Ce sont :

    -LA RADIOGRAPHIE

    Elle est très utile dans l'examen des oeuvres d'art ; car permettant de déceler la présence des corps étrangers à l'intérieur d'un artefact comme par exemple la momie encore enveloppée de ces bandelettes, ou celle d'incrustation décorative sous les couches de baumes. Alors, de tels renseignements permettent de déterminer la technique à suivre lors de l'enlèvement des bandelettes ; ils sont précieux pour la conservation des artefacts métalliques et servent au cours des études scientifiques et archéologiques.

    -LA SPECTROPHOTOMÉTRIE.

    Cette technique a été utilisée pour l'analyse des vestiges anciens teks que les bronzes, la céramique, le mortier et les colorants etc.

    Divers facteurs rendent la spectrophotométrie particulièrement avantageuse par rapport à d'autres méthodes d'analyses des vestiges .elle présente une sensibilité suffisante. Parallèlement, elle permet d'évaluer des proportions élevées de la plupart des éléments. En outre, tous les éléments présents dans l'échantillon peuvent être décelés en enregistrant les raies spectrales sur une plaque photographique au cour d'une même émission. Il en résulte un document auquel il est possible de se référer, par exemple <<l'analyse spectrographique de tous les bronzes nigérians naturalistes d'Ife a montré que ces objet ne sont pas en bronze mais en laiton. >> Selon hall e.t. ,1970 pp.135-141 et Willette f. ,1974 pp81-83.

    -L'ANALYSE PAR ABSORPTION ATOMIQUE.

    Cette méthode convient parfaitement aux échantillons de matières inorganiques (métaux, alliage, verre...). En archéométrie, elle présente les avantages suivants : un degré élevé d'exactitude (environ 1% d'erreur) peut être atteint en utilisant des échantillons de 5 à 10 milligrammes ; il est possible de situer sur un même spécimen des éléments majeurs et mineurs ou simplement des traces ; enfin, cette technique est un usage courant. Les comparaisons entre les résultats de différents laboratoire en sont facilitées les causes éventuelles d'erreurs expérimentales sont plus aisément contrôlables pour reprendre werner a.e.a, 1970, pp 179-185.

    -LA FLUORESCENCE DES RAYONS X.

    L'excitation d'un spécimen au moyen des rayons x est une méthode d'analyse fort utile. Le principe est le suivant :

    Le bombardement d'un atome par des rayons à haute fréquences permet d'arracher un électron en provenance d'une orbite externe.

    La force de pénétration des rayons x étant limitée. Cette technique n'est utilisable que pour la surface des objets ; elle n'est donc applicable qu'à l'analyse de vestiges inorganiques tels que le verre, la faïence la poterie et la plupart des pierres.

    -LA TECHNIQUE DU SPECTRE RAMAN

    Elle analyse les céramiques anciennes de ce point de vue, leur étude et leur compréhension donnent des informations sur les procédés et plus généralement sur le niveau des connaissances de ceux qui les utilisaient. En outre cette technique permet la reconnaissance des phases vitreuses en technologie céramique à travers les glaçures. Mais surtout, elle permet d'analyser les matériaux à distance sans toucher à l'objet.

    -L'ANALYSE CHIMIQUE NORMALE EN MILIEU AQUEUX.

    Cette technique est indispensable en archéologie à l'étude de la substance d'un artefact de qu'au choix du meilleur mode de conservation. Elle est utilisée pour l'analyse qualitative et quantitative des mortiers, plâtres, vestiges corrodés, artefact métalliques, débris de nourritures et produits analogues.

    III.1.2 : LES METHODES DE DATATIONS

    Différentes techniques scientifiques permettent d'effectuer la datation des objets anciens dont voici les principales :

    -LA DATATION AU CARBONE 14 OU RADIOCARBONE.

    Cette méthodes demeure l'une des méthodes essentielles en archéologie, car depuis sa découverte et les toutes premières mesures faites en1949 et1950, la méthode de datation par le carbone 14 à suscité un grand intérêt dans le domaine de l'archéologie. Cette méthode a permis de fournir des milliers de dates et de fixer ainsi toute la chronologie de la préhistoire et de l'histoire de l'homme moderne. Ses applications sont multiples, le présent paragraphe nous fournit quelques exemples pertinents des études et des résultats auxquels cette méthode a abouti ; moyen de datation mais aussi instrument d'identification d'une oeuvre d'art, le carbone 14 demeure aujourd'hui un moyen d'investigation incontournable.

    -PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU C14

    Lorsque les rayons cosmiques frappent les atomes de l'air dans les hautes couches atmosphériques, ils les désintègrent en fragment minuscules au nombre desquels se trouve le neutron. Les neutrons produits bombardent l'atome dont l'atmosphère est le plus riche, l'azote nouvellement formé est radioactif ; il se combine avec l'oxygène de l'air et se mélange avec du dioxyde de carbone ordinaire. Ce carbone 14 pénètre dans les végétaux avec les éléments de carbone ordinaire, formant ainsi leur tissu suivant le processus de la photosynthèse. Dès lors que les animaux se nourrissent des plantes. De ce point de vue, tout l'ensemble du monde animal et végétal devient légèrement radioactif.

    A la mort, la matière organique ancienne est censée avoir possédé la même radioactivité que la matière organique vivant présente. Mais après la mort, survient l'isolation, autrement dit, tout apport ou échange de radiocarbone est interrompu et le C14 commence à se dégrader. Si après l'avoir mesurée, on compare la radioactivité du spécimen celle d'un échantillon de jadis avec celle d'un échantillon témoin moderne, il sera possible en tenant compte de la longévité du C14 de calculer l'âge du spécimen ancien en résolvant l'équation relative ou déclin de la radioactivité. L'on ne retiendra que la longévité du C14 (la durée de la désintégration de la moitié du corps radioactif est évaluée à -5568 ans. L'avantage de cette technique est qu'il est applicable à une magnitude de matières organique comme (le bois, le charbon, l'os, le tissus, les végétaux, aliments...)

    -LA DATATION PAR THERMOLUMINESCENCE

    La thermoluminescence est l'émission de lumière qui se produit du chauffage intense d'une substance donnée et résulte d'une libération de l'énergie accumulée sous forme de neutrons emprisonnés dans la matière chauffée.

    CHAMP D'APPLICATION

    Il convient de savoir que toute céramique ou porcelaine contient de faibles proportions de composants radioactifs( l'uranium, le thorium et le potassium).En outre, le sol proche de l'endroit ou ont été découvertes les céramiques peut contenir les impuretés ;des rayons cosmiques ont pu le pénétrer et émettre des radiations qui bombarde les matières cristallines telles que le quartz dans la poterie. L'ionisation qui en résulte produit des électrons qui peuvent devenir prisonniers de la structure cristalline et lorsque l'on chauffe l'échantillon de céramique, ils disparaissent en libérant l'excès d'énergie sous forme de photons. L'intensité de lumière, la thermoluminescence dépendra directement de l'âge de la poterie. La mensuration des éléments d'uranium et de potassium contenus dans le fragment de poterie et le sol avoisinant permet de calculer l'intensité des radiations qu'il à reçues chaque année

    III.2 : L'ARCHEOMETRIE ET PROSPECTION DES SITES ARCHEOLOGIQUES.

    Le but essentiel de l'emploi de techniques scientifiques dans la prospection archéologique est la recherche de l'information sur les sites archéologiques ensevelis. Ces méthodes scientifiques font appel à un nombre considérable de technique. Tout d'abord, il est intéressant de savoir que certaines techniques physiques prédominent particulièrement sur le terrain. La géophysique est par exemple très utile pour comprendre la distribution spatiale d'un site avec un gain considérable de temps. Cette technique est appuyée par le système d'information et géographique(SIG) qui de nos jours trouve un écho favorable chez les archéologues. Alors combinés avec les données du télépositionnement(GPS) ainsi qu'avec les données topographiques, ils permettent notamment de spatialiser l'information archéologique à différentes échelles et aboutissent ainsi à la création de nombreuses cartes thématiques. Les applications archéologiques les plus courantes sont alors l'analyse des distances (exemple : la cartographie des sites archéologiques dans le logiciel). L'analyse des provenances des matériaux, la reconstitution des paysages environnementaux.

    Enfin, il existe des techniques moins développées, mais qui pourraient à court terme attirer l'attention des archéologues. Un exemple de ces techniques en devenir est le pénétromètre dynamique de type PANDA. Cet outil permet de déterminer la compacité des couches traversées et de modéliser les hétérogénéités des sols. L'un des premiers objectifs archéologues consiste alors à distinguer le dépôt archéologique du toit des alluvillons constitutifs du sol géologique.

    Alors comment fonctionne le dispositif ?

    Deux principaux objectifs sont mis en exergue par les utilisateurs de cet instrument sur le terrain.

    Le premier consiste à réaliser un maillage afin de modéliser l'épaisseur du dépôt archéologique.

    Le second est la caractérisation du sol traversé par le pénétromètre par la mise en place d'une échelle d'interprétation liant les données archéologiques aux données géotechniques. Ainsi cette échelle liée à la résistance des différentes couches archéologiques est censé reflété le taux d'activité d'un sol archéologique. Il est utilisé sur le terrain archéologique dans le cadre de l'archéologie préventive.

    CHAPITRE IV : LES LIMITES DE L'ARCHEOMETRIE

    IV.1 : CAS DE L'ETUDE DES OBJETS ARCHEOLOGIQUES : LES DIFFICULTES DE L'INTERPRETATION DES DONNEES DES ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES.

    L'interdisciplinarité dans la recherche archéologique constitue un thème à la mode. S'il est vrai que l'archéologie liée aux sciences exactes s'est engagée dans quatre(04) voies principales : la prospection, la datation, l'analyse des matériaux et le traitement des données. Leur application est rendue difficile par la disparité des démarches méthodologiques particulières des disciplines concernées. La présentation même des résultats de la recherche s'en ressent.

    En revanche, l'archéologue se voit dépendant des autres sciences à savoir les sciences dures. En outre, du point de vue du matériel archéologique, lui-même renferme un certain nombre de problèmes tels ( le manque de laboratoire suffisamment équipé sur place pour l'étude des échantillons , le transfert des vestige dans les laboratoires étrangers pour l'analyse des vestiges peut courir des risques de falsifications des dates.) .aussi note t-on le problème même relative a la formation de l'étudiant.

    Dès lors, s'il est incontestable que les sciences dures constituent d'un apport considérable à la reconnaissance du matériel archéologique et donc tenue pour inséparable dans le métier de l'archéologue, il serait intéressant que ces sciences dures à travers quelques notions de connaissances soient introduites dans le programme en archéologie pour une formation parfaite

    Abondant dans le même sens, nous pouvons dire avec Marc Bloch que << il est de bon ton que l'historien possède au moins une teinture des principales techniques de son métier... la liste des disciplines auxiliaires que nous proposons à nos débutants est beaucoup trop courte, il faudra leurs ajouter l'apprentissage de l'épigraphie, la biologie , la statistique, la géographie, l'économie, la linguistique...>>. Ce qui gagnerait à pallier les limites de l'étudiant archéologue et partant amélioré l'état des connaissances dans le domaine. Cela passe aussi par un laboratoire équipé avec la technologie du moment.

    CONCLUSION GENERALE

    Au terme de notre étude, il ressort que les sciences dures en occurrences les sciences physicochimiques constituent un apport considérable dans l'étude du matériel archéologique.ces sciences dites dures ont été mises à contribution dans l'identification des artefacts en contexte archéologique et de ce point de vue, elle à considérablement améliorer la connaissance dans le domaine de l'archéologie.

    Dès lors, l'archéométrie liée aux sciences exactes s'est engagée dans quatre voies principales ; la prospection, la datation, l'analyse des matériaux et le traitement des données. Ces divers types de recherche reposent sur la collaboration idéale, l'archéologue définit une problématique en liaison avec ces sciences auxiliaires et selon les possibilités techniques, un programme de mesure est arrêté ; après sa réalisation, l'exploitation des résultats est effectuée conjointement.

    Toutefois, il n'en demeure pas moins que l'application des sciences physicochimiques en contexte archéologique connaisse des limites malgré leurs apports notables, il s'agit entre autre des problèmes rencontres dans le cadre de la prospection archéologique mais aussi dans le domaine de l'étude des objets archéologiques relatives aux difficultés de l'interprétation des données des analyses physico-chimiques.

    BIBLIOGRAPHIE

    THESES , MEMOIRES ET OUVRAGES GENERAUX

    A.HESS, 1978, manuel de prospection géophysique appliquée à la reconnaissance archéologique, Dijon.

    COULIBALY, Elisée.1997 ; savoir et savoir faire des anciens métallurgistes d'Afrique, procédés de la sidérurgie directe dans le Bwamu (Burkina et Mali), Paris éd. Karthala.

    DJIDJAN (S) ; 1991, méthode pour l'archéologie, Paris, Armand colin, 401p.

    FRANÇOIS DJINDJAN : << méthodes et théorie de l'archéologie>> de l'union internationale des sciences préhistoriques et protohistoire

    FLUZIN ET ALII ; 1995, << apport de l'archéométrie a la restitution de la chaine opératoire des procédés sidérurgiques directes à partir des vestiges archéologiques>> in magnus, on, g, 1995, the importance of iron. makink.technical innovation and social change vol 1.

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    KI- ZERBO, JOSEPH; histoire générale de l'Afrique, volume 1 ; méthodologie et préhistoire africaine

    ROUESSAC, F ; analyse chimique, méthodes et techniques instrumentales moderne, Masson

    SALIN, Edouard ; application des méthodes de laboratoire à l'étude du matériel archéologique in : compte rendus des séances de l'académie des inscriptions et belles lettre, 83è année, 1939.

    NOTE DE COURS :PROFESSEURS : LASSINA KOTE, KARFA TRAORE

    REVUES ET ARTICLES

    ARCHEOLOGIA no 253 : archéométrie ; les sciences appliquées à l'archéologie.

    ARCHEOLOGIA no 401 de juin 2003

    ARCHEOLOGIA no 395 de décembre 2002 : << céramique : les nouvelles analyses scientifiques>>

    ARCHEOLOGIA no 306 de septembre 2005 ; le carbone 14 et ses apports à l'archéologie.

    BREYSSE ET AL ; 2002, << le pénétromètre et l'hétérogénéité des sols archéologiques urbain >> in revue française de géotechnique, 100p

    LANGOUET (L) ET GIOT(P) ; 1992, la datation du passé (la mesure du temps en archéologie), supplément a la revue archéologique.

    WEBGRAPHIE

    www.association pour l'avancement des sciences appliquées à l'archéologie.

    www.centre européen d'archéométrie

    .

    * 1 : UFR/SEA : Unité de Formation et de Recherche en science Exacte et Appliquée.

    * 2 : L'IRD ; Institut de Recherche pour le Développement.






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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams